Yala a écrit 188 commentaires

  • [^] # Re: Maladie tropicale … plus tant tropicale

    Posté par  . En réponse au journal ALERTE SANITAIRE : les moustiques ça pique. Évalué à 6 (+7/-2).

    J’ai eu les 4 formes de dengue, le chikungunya et d’autres infections vectorielles.
    Honnêtement, ce ne sont pas des maladies plus dangereuses qu’une grippe

    Quand bien même ce serait égal en dangerosité à une grippe. Bah la grippe ça fait souvent plusieurs milliers de morts par an en France. L'année dernière 5000 décès et 30000 hospitalisation. Mention spéciale pour l'hiver 2014-2015 qui a été particulièrement violent. J'ai eu 2 connaissances qui sont décédées à cause de la grippe cette année là (je sais ça tient de l'anecdote, mais à vrai dire, je répond à une anecdote tout aussi peu significative).

    Donc oui, si on peut éviter de cumuler plusieurs épidémies de ce type, c'est tout de même pas mal.


    Sans parler du fait qu'il me semble bien que les statistiques indiquent une mortalité plus élevée de la dengue par rapport à celle de la grippe. Et que les séquelles possibles sont aussi bien plus graves et courantes. Je connais mal le sujet, donc je peux me tromper sur "à quel point c'est plus grave". Il faudra que je me renseigne.

  • # Ça n'est pas que toi, c'est le monde du travail

    Posté par  . En réponse au journal Et l’intelligence humaine, alors ?. Évalué à 10 (+13/-0).

    Ce moment de clarté, où tout s’aligne, où l’on sent que quelque chose s’est éclairé? Histoire de savoir si c'est plutôt normal ou plutôt exceptionnel?

    Malheureusement, les statistiques concernant le mal-être au travail en France dressent un portrait assez terrible de la réalité quotidienne d'une bonne part de la population. En cherchant (trop) rapidement, je n'ai pas déniché de rapport complet, récent, et accessible gratuitement, mais des sources diverses et variées se trouvent facilement. Et ce constat négatif est unanime.

    Entre le le burn-out, le bore-out, le stress en général, le manque de sens, le manque de reconnaissance ou encore le harcèlement au travail, de nombreux phénomènes entrent en jeu ; je serai mal placé pour en faire une synthèse, ça n'est pas ma spécialité. Néanmoins, en vrac :

    Dans ton travail, as tu encore le sentiment d’exercer une véritable intelligence? Pas simplement celui de résoudre des tickets, ou d’interfacer un formulaire avec une base de données. Mais bien cette sensation rare, précieuse, d’avoir compris un problème de fond, d’en avoir extrait une solution élégante, inattendue, juste?

    Je fais un métier ou les "IA" n'ont pas de sens à être vraiment utilisées et ou mon cerveau (et mon corps en général) sont plutôt très sollicités. Donc ça va. Par contre je suis effroyablement mal payé (à peu près au smic, et à temps partiel), ça crée un d'autres problèmes dans ma vie.

    Je ne me vois pas travailler dans la grand monde l'informatique, je pense que ça se terminerait en dépression ou un burn-out à court ou moyen terme.

  • [^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 3 (+2/-0).

    Ou essayer de résister si on est volontaire pour prendre des coups, c'est une question de choix.
    […]
    … c'est le fait de gens volontaires pour être délogés par la police.

    Je crois, qu'au fond, là est notre désaccord. Je trouve complètement ahurissant ton rapport à la violence. J'ai l'impression que cette violence est presque un concept abstrait mais que tu n'en imagines pas la réalité.

    Tu considères que tout lycéen qui désobéirait à un ordre policier rend la réponse par la force acceptable et légitime.

    Pour moi, des gamins de 15 à 18 ans qui bloquent leur lycée, et n'écoutent pas les appels à "évacuer sagement" (je ne parle pas de jeter des pavés sur la police, entendons-nous bien, simplement de continuer de bloquer le lycée) ne méritent pas lacrymogènes, matraques et autres grenades de désencerclement (avec les blessures et traumatismes qui vont avec).

    Ta solution me semble pire que le problème d'origine. Elle ne peut qu'envenimer le rapport entre ces citoyens en formation et l'état, et mettre à mal le contrat social.

    Je n'ose qu'à peine imaginer la réponse que tu trouverais adaptée à une émeute. L'armée qui tire dans le tas ?

  • [^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 4 (+3/-0).

    Oui, je suis d'accord : les voitures mal garées (et les voitures en général, même celles dont leurs conducteurs respectent la loi) sont bien plus dangereuses et inconvenantes que des lycéens qui bloquent leur lycée. :D

  • [^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 7 (+6/-0).

    Je connais, j'ai déjà été à une manifestation qui a due être dispersée par ordre de la préfecture. Tout s'est très bien passé, sans le moindre heurt.

    C'est une anecdote. Rien de plus.

    Si on part de ce point de vue là, personne ne se fait jamais renverser par une voiture : la preuve, je ne me suis jamais fait renverser par une voiture alors que j'ai été de nombreuses fois en extérieur, et j'ai même traversé la route à plusieurs reprises dan ma vie !

    Tu ignores, volontairement ou non, beaucoup de faits assez terribles et bien documentés concernant l'usage des forces de police lors de mouvements sociaux. Ou alors tu caches le fait que tu es en accord avec ces actes derrière une anecdote absolument pas représentative, mais ça serait malhonnête, donc je ne crois pas que ce soit le cas.

  • [^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 4 (+3/-0).

    De me déplacer librement. Je veux aller à la gare des Invalides, à quel titre des policiers m'en empêchent-ils au juste ? Ils ont quoi comme droit pour restreindre les déplacements des gens d'ailleurs, c'est encadré un peu ?

    Non mais c'est de l'ordre d'un ascenseur en panne ton problème enfin…

    Cela dit, je suis heureux pour toi que cela semble être ton principal traumatisme dans ta relation avec les forces de l'ordre. Cela explique peut-être pourquoi tu n'as pas de soucis à vouloir voir des lycéens se faire arrêter pour un rien.

    Je ne pense pas qu'à moi. Les étudiants en prépa pouvaient passer, mais les lycéens, non. Eux étaient victimes des délinquants qui bloquaient l'accès au lycée.

    Victimes des délinquants… Oui, techniquement, de la même façon que j'ai été victime d'un délinquant ce matin même : quelqu'un était garé sur le passage piéton que j'emprunte habituellement pour aller au travail. C'est terrible.

    Très honnêtement, je ne crois pas qu'il existe beaucoup de lycéen réellement traumatisés par le fait d'avoir été empêchés d'aller en cours une journée ou deux.

  • [^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 4 (+3/-0).

    Désolé de trouver ton outrance plutôt rigolote. Entre ça :

    Bref, trois policiers ont tenu à me forcer à descendre dans une station qui ne me permettait pas du tout de rentrer chez moi. […] Bon, après j'ai fini par entrer dans la station, ressortir par un une autre entrée pour aller tranquillement à la gare.
    […]
    En tout cas, impression de gros abus et d'atteinte injustifiée à une de mes libertés fondamentales.

    Et ça (sur un autre de tes messages, concernant un autre événement) :

    … à l'époque où j'ai été victime de ces blocages

    Le contraste entre ton vocabulaire dramatique et les événements que tu décris est proche de l'absurde.

    • Dans un cas, tu as du changer un peu ton trajet de métro. Grave atteinte à je ne sais quoi, à vrai dire. Le droit de euh… ne pas faire de détour ?
    • Dans l'autre, tu le dis toi même dans un autre message, tu as finalement pu aller en cours. Victime d'avoir été empêché de rien du tout. C'est terrible.

    C'est assez peu sérieux tout ça.

  • [^] # Re: Alors en fait

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 4 (+3/-0).

    Et du coup, les objets techniques, les choix techniques, s'inscrivent dans une société, et la modifie. Donc penser politiquement un objet technique, ou pire, un mouvement tel que le LL, c'est vraiment moins absurde que tu ne le penses.

    Oui. Pour ceux qui trouvent le "tout est politique" exagéré, peut-être que la question de la "place faite à l'objet dans une société" permet de mieux comprendre. Parce qu'on peut (naïvement à mon sens) arguer qu'utiliser sa voiture ou du logiciel libre n'a rien d'un usage politique. Par contre, il est beaucoup plus facile de se rendre compte que la place de la voiture et la place du logiciel libre dans nos sociétés sont des sujets politiques.

    Pour la voiture, il existe par exemple des débats permanents et récurrents dans la société comme au sein du gouvernement, pour en permettre ou en réguler l'utilisation. Qui n'a pas entendu débattre (ou débattu) sur le sujet ? Qui ignore le nombre incalculable de décisions politiques sur le sujet, à toutes les échelles ? Des radars aux limitations de vitesse, en passant par l'autoroute d'à côté qui fait du bruit, la rue du centre-ville qui n'est pas piétonne parce que les commerçants veulent pas, le danger de telle route à côté de telle école, etc.

    Pour le logiciel libre, ça peut paraître plus distant, mais la question même des licences est juridique, par exemple. Ces licences s'intègrent dans la législation, émanent en répondant à système politique existant, donc le modifient. De la même façon, le monde du logiciel en général a trait à la production (à la fois la production d'autres choses, mais aussi à sa propre production), les question de l'appartenance de ces productions et de ces moyens de production ne peuvent-être que politiques.

  • [^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil

    Posté par  . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 6 (+5/-0).

    Moi je sais. Des lycées et des universités. Et ça craint. Bloquer l'entrée d'un établissement, cela empêche les gens qui ne sont pas d'accord avec le mouvement de grève de travailler ou d'étudier.
    […]
    Oui, ça craint. Oui c'est illégal et ça mérite une intervention ferme des forces de l'ordre pour faire respecter le droit.

    Autant je n'ai pas d'avis particulier concernant les lycées, autant pour les universités, c'est plus facile à dire qu'à faire. Pourquoi ?

    • Ces mouvements étudiants existent depuis que les universités existent (oui, même au moyen-âge, quelques exemples ici ou . Globalement, si on regarde un peu l'histoire, il est difficile d'avoir une vie universitaire (avec son bouillonnement intellectuel et social dans un milieu de jeunes adultes qui n'ont pas à perdre leur métier ni d'enfants à nourrir) sans vie politique tumultueuse.
    • Ces mouvements existent, même au sein de pays aux gouvernements plutôt autoritaires, qui n'hésitent donc pas à actionner des "interventions fermes des forces de l'ordre" quitte à faire quelques morts (quelques exemples ici, , ou ).

    Cela-dit, la solution Pinochet a presque marché : pendant quelques années, il n'y avait plus de mouvement étudiants. Il a fallu mettre 10000 personnes dans un stade, en torturer et tuer un petit paquet pour ça. Bon, 2 ou 3 ans après, c'était reparti quand même.

    Alors on fait comment ? Peut-être qu'il faut accepter que dans une démocratie, les étudiants font des grèves difficiles à contrôler, et que ça n'est pas si grave. Quand j'étais étudiant, il y a eu plusieurs fois des grèves (avec ou sans blocages). J'étais plutôt d'accord avec les revendications de certaines, en franc désaccord avec d'autres. Ça ne m'a absolument pas empêché d'étudier, ni de valider mes diplômes.

    Ou alors on supprime purement et simplement les universités.

  • [^] # Re: L’IA surtout ça n’existe pas

    Posté par  . En réponse au journal [~Signet] IA, la grande escroquerie. Évalué à 4 (+3/-0). Dernière modification le 08 septembre 2025 à 19:17.

    L'IA c'est à l'intelligence, ce que le moteur à vapeur puis à explosion furent au muscle : Bien plus fort que les humains, mais pas aussi polyvalent.

    Je ne sais vraiment en quoi cet outil serait plus "fort" que mon intelligence personnelle. Je ne suis pourtant pas particulièrement une lumière. Ma capacité à chercher des renseignements précis, sourcés et pondérés est largement supérieure à ce que les "IA" montrent jusqu'à présent.

    Si l'on parle du côté "génératif" (mais on s'éloigne de la notion d'intelligence), je sais jouer de la musique, ça me paraît tout de même plus rigolo et intéressant que de demander à une machine de générer un morceau.

    Si je dois chercher une caractéristique positive à ces outils, c'est leur rapidité. Les "IA" généralistes et grand public (ChatGPT et compagnie) donnent des résultats souvent médiocres et peu fiables, mais presque instantanés.
    Comme je suis pas un grand adepte de la rapidité ou de la productivité, ça ne me sert pas trop.

    J'admets néanmoins sans problème que des "IA" spécialisées peuvent être très performantes sur certains domaines précis. Cela en fait dans ces cas là des outils assez classiques, finalement.

    Ce qui fait la supériorité de l'homme c'est que
    * D'une part la machine est esclave de l'homme car c'est lui qui la contrôle
    * D'autre part et surtout, que l'homme est non seulement intelligent, mais surtout cappable de se mouvoir de manière intelligente, capable de s'auto-réparer, de s'adapter… il n'est pas mono-tâche.

    Le rapport entre l'humanité et la "machine" est complexe. Le rapport entre l'humain individuel et la machine l'est encore plus. Parler d'une relation d'esclavage est binaire autant qu'abstrait.

    La réalité quotidienne dans le rapport à la machine, pour la plupart d'entre nous, est beaucoup plus nuancée et ambivalente : la machine nous aide tout en nous contraignant, son usage peut nous être imposé ou refusé, elle échappe souvent à notre contrôle, etc. Pour beaucoup, les "machines" qui influent sur nos vies ne nous appartiennent pas. Nous sommes généralement tributaires de l'existence et du fonctionnement des machines (et par rebond, dans certains cas, assujettis à ceux à qui elles appartiennent).

    Arrêtez d'avoir peur pour une petite IA et vous arrêterez de dire qu'elle est stupide.

    Les humains me font peur, dans leur capacité à se jeter collectivement dans les bras ne n'importe quelle chose qui se présente sous la forme d'une solution, sans prendre le temps de réfléchir posément aux enjeux (voire parfois, sans définir le problème à résoudre). Les "IA" ne me font pas peur, les humains, oui.

    Ça n'empêche pas le monde de tourner : on s'adapte ou on change de direction, mais le prix à payer est parfois terrible.

  • [^] # Re: Peaux à Paris/région parisienne

    Posté par  . En réponse au journal Typematrix solde ses derniers claviers, après c'est peut-être fini. Évalué à 5 (+4/-0). Dernière modification le 07 septembre 2025 à 19:26.

    Pour ma part, j'ai une détestation des pavé numériques à droite du clavier. Tapant généralement plutôt du texte, je place le bloc avec le lettres face à ma petite personne… et le pavé numérique entre en confrontation avec la souris.

    Je sais qu'il existe des claviers customisés et autres choses de ce type, mais ces alternatives coûtent généralement un bras.

    Ne souhaitant pas apprendre à utiliser la souris de la main gauche, je me contente donc d'un claviers sans pavé numérique intégré, additionné d'un pavé numérique USB que je dispose sur sa gauche.

  • [^] # Re: Bon anniversaire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vingt-sept ans de LinuxFr.org. Évalué à 2.

    Je n'écharpe que sur la linguistique. :D

    Plus sérieusement, bon anniversaire à ce site et sa communauté.

  • [^] # Re: Bon anniversaire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vingt-sept ans de LinuxFr.org. Évalué à 2.

    Il existe un débat pour savoir si le masculin est le neutre ou le genre par défaut.

    Pas vraiment. L'existence du genre neutre en français fait débat… mais pas sur l'accord ! Il s'agit d'autres particularités de la langue, qui sont bien plus complexes de part leur origine et leur usage (la neutralité de pronoms tels que ce ou cela, par exemple).

    Concernant l'usage de l'accord masculin, il s'agit souvent d'un accord par défaut. Et dans certains cas, d'un accord non marqué. Le cas de l'accord non marqué est particulier : là, des linguistes (ça ne fait tout de même pas l'unanimité, loin de là) considèrent qu'il s'agit d'une forme de neutralité.

    • Un accord par défaut, c'est l'exemple qui a mené à cette discussion : généraliser en écrivant "les contributeurs". Il y a des contributrices et des contributeurs, et par défaut, dans le cas qui fait débat, on utilise la version masculine.

    • Un accord non marqué, parfois considéré comme neutre par certains linguistes, c'est très différent. Trouver un exemple est aisé, la preuve, je n'ai pas écrit "trouver un exemple est aisée".

    Alors oui, on doit bien pouvoir trouver quelques linguistes isolés qui théorisent un masculin pluriel qui serait neutre. Mais je crois bien qu'ils sont extrêmement minoritaires, et ce depuis longtemps.

    Nier l’existence de la pratique ce n’est pas une façon saine de mener cette discussion et ne pousse que les gens à s’arc-bouter là où simplement montrer les divers formes d’écriture inclusives aides les gens à se les approprier.

    Je pense que personne ne nie l'existence d'une pratique qui consiste à utiliser la forme masculine par défaut. Cette pratique est souvent critiquée, et cette critique à l'air d'être mal vécue par certains, qui s'efforcent alors de trouver des éléments théoriques (quitte à ce qu'ils soient faux !) afin d'asseoir leur façon de s'exprimer.

    Un autre phénomène entre en jeu qui mérite d'être évoqué à mon sens : la simplification utilisée à l'école pour l'apprentissage, et d'une façon générale l'utilisation de termes mal compris dans les discussions du quotidien (ou alors, des termes qui développent une polysémie qui fait diverger l'usage courant et l'usage scientifique). Entre règles pédagogiques, mais qui réutilisent parfois des termes détournés de leur sens, et usage courant d'un mot détourné, cela peut créer des discussions un peu absurdes. En gros, ce que je veux dire, c'est que dire "le masculin fait office de neutre", c'est un peu la même chose que confondre "poids" et "masse" : ça n'est pas grave, mais ça reste faux.

    Et je dis tout ça en étant pas le dernier à utiliser cet accord au masculin par défaut (il y en a des exemples dans ce message, d'ailleurs). Pour autant, je comprend bien que contributeurs ne signifie pas exactement la même chose que contributeurs et contributrices. Et je vois absolument pas le problème à vouloir mettre en lumière les contributrices.

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal Quam Facere, un gestionnaire de procédure IT. Évalué à 2.

    Je le lirai avec joie !

  • [^] # Re: Pourquoi Moinsser ?

    Posté par  . En réponse au journal Quam Facere, un gestionnaire de procédure IT. Évalué à 8.

    J'ai moinssé alors même que j'avais sauté à la lecture le paragraphe indiquant une rédaction aidée par IA. La raison de ce moinssage ? On dirait un billet-spam entre publicité et SEO.

    En vrac, ce qui m'a emmené à penser ça :

    • Une rédaction à la première personne du pluriel ("Nous sommes ravis de vous présenter"), alors même que (à vue de pif) 99% des publications sur linuxfr sont rédigées par des individus.
    • Ce "nous" n'est pas défini. C'est quoi, une entreprise, une asso, autre ?
    • Des formulations clichés qui font très euh… présentation d'un produit tirée d'une plaquette de com' ("Face à la complexité blablabla", "Fini les documents figés et obsolètes !", "Gérez finement les permissions des utilisateurs…")
    • Un ensemble qui renifle le copy-paste sans relecture, sans même une ébauche d'effort de formatage.

    En gros, on dirait un écrit neutre et dépersonnalisé, préparé pour être collé partout ou c'est possible, du post reddit au forum quelconque en passant par linuxfr ou encore linkedin. Ça donne le sentiment d'être face à quelque chose qui n'aurait pas été rédigé spécifiquement pour être publié ici plus qu'ailleurs.

    C'est un peu dramatique de le dire ainsi, mais je me sens "déshumanisé" et réduit à la fonction de "client-utilisateur" quand je lis un truc pareil, et ce n'est clairement pas ce que je cherche sur ce site.

  • [^] # Re: LaBRI

    Posté par  . En réponse au lien Une chercheuse en intelligence artificielle interdite de laboratoire par le ministère. Évalué à 7.

    Bien entendu…mais on peut penser que le fait d'être "militante dans divers collectifs écologistes" va peut-être entacher de suspicion son "étude sociologique sur les impacts environnementaux" d'un bidule.
    Est-ce que tu accorderais beaucoup de crédit à un "militant d'un collectif d’extrême droite" pour produire une "étude sociologique sur les impact de l'immigration" ?

    Ce que tu dis là me chagrine sur un point : elle est en effet chercheuses et militante en parallèle, mais cela n'a rien d'étonnant ni de surprenant.

    De nombreux chercheurs deviennent militants en rapport à leur domaine d'étude, pour des raisons évidentes : étudier un sujet, c'est souvent aussi mieux en comprendre les effets (qu'ils soient néfastes ou positifs), et vouloir influer le cours de la société concernant son rapport à ce sujet est une tentation très naturelle. De la même façon exactement, certains militants font des études et deviennent chercheur, car leur passion pour un sujet les pousse à la curiosité et à la recherche de savoirs.

    Si l'on considère que c'est un problème, cela pose à mon sens un souci démocratique fondamental.

    Et ensuite, sans renforcer ton parallèle entre militantisme écologiste (au croisement d'une science et de la politique) et militantisme d'extrême-droite ("pure" politique), on trouve en effet des chercheurs et militants d'extrême droite dans les universités, qui travaillent sur des sujets qui leurs sont chers. Est-ce que ça me plaît particulièrement ? Non, bien entendu.

    Mais leurs travaux scientifiques ont a être (et sont, comme pour les autres chercheurs) critiqués avec les armes de la science. Le militantisme (d'extrême droite comme écologiste comme ce que tu veux d'autre) par contre est combattu sur le terrain de la politique. La frontière entre les deux peut être floue, et la critique (par la science ou par le militantisme politique) peut en devenir complexe, mais ça me semble plutôt sain : ce sont des sujets difficultueux qui héritent d'une histoire très dense et pleine de ramifications.

  • [^] # Re: La différence entre démocratie et totalitarisme

    Posté par  . En réponse au lien Microsoft bloque les emails de ses employés contenant les mots « Palestine », « Gaza », « génocide ». Évalué à 5.

    je trouve cette anecdote symptomatique de ce qui pourrait paraître un changement brutal de régime aux USA

    C'est certain, mais faut arrêter les appels à la démocratie.
    La technique du shadow-banning a été mise en place contre les "complotistes" ou assimilés > jusqu'aux conservateurs (Voir les twitter files révélés par Elon Musk).
    Vous connaissez des influenceurs de droite sur Twitch ?

    J'ai du mal à saisir ton propos. Pourquoi tu veux arrêter les appels à la démocratie tout en (si je comprend bien) demandant une représentation plus égale des différents bords politiques ? Cela me semble complètement paradoxal.

    Je ne connais pas le monde de twitch, donc je ne peux pas te répondre. Par contre, pour suivre (de loin) ce qui se passe sur youtube, on trouve beaucoup d'influenceurs de droite (pour reprendre tes propos) que ce soit en anglais ou en français.

    Je ne sais pas exactement de quelle droite tu parles (c'est un monde varié), mais je peux trouver sans aucun problème des choses qui vont de la droite type libéral-conservateur à l'ancienne aux souverainistes, en passant par les neocons façon américaine, les libertariens, etc. Aussi, à peu près tous les journaux et chaines de télévisions ancrés à droite semblent y avoir leur canaux de diffusion.

    Peut-être qu'il y a une différence de représentation politique entre youtube et twitch ? Peut-être que les publics de ces deux plateformes sont différents ? Est-ce que c'est grave ? Je n'ai la réponse à aucune de ces questions.

    C'est normal qu'il y en ait pas, ils ont tous vu leur compte clôturés.

    Comme je n'ai aucune idée de ce quoi tu parles, est-ce que tu as des exemples ?

  • [^] # Re: Devient?

    Posté par  . En réponse au lien « The Keynote Will NOT Go Forward » — lien-signets : Richard Stallman devient persona non grata. Évalué à 3.

    Au contraire, ne serait-ce pas un excellent exemple de séparation de "l'homme et de son œuvre" comme tu le dis ?

    On parle d'un événement qui fête le logiciel libre (dans le sens politique et stallmanien du terme), c'est même dans le nom. Cet événement tourne pas le dos à l'œuvre (il continuera de parler de logiciel libre), seulement à l'homme, qui ne sera pas invité.

  • [^] # Re: précisions

    Posté par  . En réponse au lien Fin du changement d'heure : où en est-on ? . Évalué à 4.

    Le seul commerce que je connais qui fait ça, c'est un bar et c'est un peu relou à ce niveau la (parce que je suis sans arrêt en train de me demander comment ajuster ça sur OSM, vu que les horaires bougent aussi tout les ans).

    Comme quoi, les expériences sont différentes. Dans les 3 endroits ou j'ai vécu ces 10 dernières années les changements sont extrêmement présents durant l'été. Là ou je suis aujourd'hui, c'est presque la norme (de la boulangerie à la mairie en passant par le supermarché du coin).

    Je suis d'accord pour dire que le changement d'heure est plus "simple", mais à mon sens il est surtout simpliste : les contraintes liées à l'ensoleillement ne sont pas les même partout.

    Et c'est, je crois, une solution sans problème défini clairement : à l'origine il s'agissait d'un problème énergétique, et aujourd'hui on parle plutôt de santé. Et je suis loin d'être convaincu que le changement d'heure règle quoi que ce soit de ce côté là. Comme tu le dis : on ajuste tout le monde d'un coup, mais est-ce que ça a vraiment un sens ?

    Multiplier les ajustements ne me semble au contraire pas déraisonnable : les contraintes liées à l'ensoleillement, la chaleur, et le rythme de vie sont différentes en fonction des lieux. Ça n'est que mon avis, et je suis ne suis pas spécialiste du sujet.

  • [^] # Re: précisions

    Posté par  . En réponse au lien Fin du changement d'heure : où en est-on ? . Évalué à 2.

    Ah, désolé j'avais mal compris. Oui, je suis d'accord avec ce que tu dis.

    Cela dit, je peux concevoir qu'un simple décalage d'une heure dans un rythme de vie contraint et parfois déjà fatigant soit vécu comme plus difficile à vivre qu'une épreuve pourtant plus rude dans un cadre libre et plus reposant.

  • [^] # Re: précisions

    Posté par  . En réponse au lien Fin du changement d'heure : où en est-on ? . Évalué à 3.

    Je n'ai jamais voyagé en avion, mais j'ai tout de même entendu pas mal de récits d'amis ayant mal vécu le jet lag. Le phénomène est je crois extrêmement connu et documenté, donc avancer qu'on avancer qu'on peut subir ces décalages "sans que ça gêne" me semble audacieux.

    Peut-être que beaucoup sont prêts à subir ça dans le cadre de leurs congés, et donc que le loisir compense la gêne ?

  • [^] # Re: précisions

    Posté par  . En réponse au lien Fin du changement d'heure : où en est-on ? . Évalué à 4. Dernière modification le 01 avril 2025 à 18:58.

    On le fait déjà non ? Par exemple, il y a tout de même un immense paquet de structures assez variées (magasins, piscines, déchetteries, marchés, bibliothèques, et j'en passe) qui changent leurs créneaux d'ouverture durant l'été.

    Les raisons sont diverses : adapter les services à une fréquentation différente du reste de l'année, raisons climatiques (certains bâtiments peuvent devenir invivable en plein soleil), ou simplement par habitude de période plus "creuse" avec plus de personnel en congé. Y rajouter une raison de plus afin d'adapter le travail à l'humain plutôt que l'humain au travail me semble ni aberrant, ni difficile.

  • [^] # Re: question stérile

    Posté par  . En réponse au sondage Faut-il accepter les contenus générés par IA sur LinuxFr.org ?. Évalué à 8.

    Je suis d'accord sur le second point, mais beaucoup moins sur le premier. Ce n'est pas parce qu'il n'existe pas de moyen de faire respecter une règle que celle-ci est subitement inefficace ou absurde.

    Un règlement, ça n'est pas simplement empêcher les gens d'y contrevenir, c'est avant tout un "accord" collectif.

    Il est interdit de rouler au dessus de 30km/h dans tout le centre de la petite ville dans laquelle je réside. Pour autant, il est actuellement impossible de faire respecter cette interdiction (il n'y a pas de radar à chaque coin de rue, ni de patrouilles policières pour faire respecter cette règle). Pour autant, la vitesse de circulation a bel et bien diminué depuis l'arrivée de cette règle.

    Dans le même esprit, si linuxfr affiche très clairement une opposition à l'utilisation de ce type d'outil (même si je te rejoins sur le point 2, il faudrait formuler et cadrer ça de façon plus nette), il est fort à parier qu'on en voie l'usage diminuer.

  • # J'ai rien compris au film

    Posté par  . En réponse au journal Le Rationalisme. Évalué à 4. Dernière modification le 03 février 2025 à 14:45.

    Tu as l'air d'être extrêmement convaincu de l'importance du mouvement rationaliste-ukemiste que tu nous décris. J'ai l'impression en te lisant que cela t'as beaucoup apporté, et c'est très bien. Par contre, je ne suis pas certain d'avoir compris quoi que ce soit d'autre.

    Sans vouloir paraître trop critique (j'ai le sentiment de n'avoir pas bien assimilé ce dont on parle ici, et je ne me sens donc pas de trop mettre à mal l'idée présentée), cette mouvance me semble être assemblage d'idées abstraites monté par un groupe d'ingénieurs qui se sentent capacité de tenir un discours auto-qualifié de "philosophique".

    En lisant ton texte et en survolant les sources citées, j'ai plutôt l'impression que tout ceci est une sorte de méthode de développement personnel de niche. Si j'étais méchant, je dirais que ça me fait presque penser à la résurgence du stoïcisme en version allégée et déformée qu'on trouve un peu partout dans le monde de la "tech".

    Ce qui me fait avancer cette notion de "méthode de développement personnel", c'est un mélange que je retrouve dans tes écrits, et en filigrane aussi dans les différents liens que tu cites. Ce mélange est composé de postulats un peu flous (et un peu faux), de propositions absolues et non nuancées, et de méthodes.

    Développement personnel : le flou, les propositions absolues, et les méthodes

    Exemple de proposition floue :

    La recherche de la vérité en tant qu’objectif personnel, la quête des philosophes depuis l’antiquité.

    Croire pouvoir résumer ainsi la "quête" des "philosophes" sur plusieurs milliers d'années d'histoire de la pensée, c'est soit extrêmement naïf, soit volontairement biaisé. Surtout avec une proposition qui ne semble pas pouvoir coexister avec une bonne partie des définitions connues de la philosophie.

    Un exemple position absolue :

    La rationalité est une voie distincte pour comprendre comment fonctionne le monde. Sans elle, notre cerveau n'est qu'un système de solutions de fortune qui donnent généralement des réponses acceptables. […] Pour devenir tout ce que nous pouvons être, il faut démanteler et jeter de grandes parties du code source et recommencer. Ce n'est pas une solution rapide. C'est ce que fait la rationalité.

    Commencer à avancer que "ma méthode" est meilleure que celles que tout le monde utilise depuis toujours de manière aussi catégorique n'a qu'un seul effet : me donner envie de fuir très loin et très vite. Par ailleurs, le but avancé, "devenir tout ce que nous pouvons être", est aussi un marqueur assez fort des pratiques de développement personnel.

    Un exemple de méthode :

    Put me and five random liberal social science Ph.D.s in a chat room. Let liberal readers ask questions for an hour, then vote on who isn't really a liberal. Then put [economist Paul] Krugman and five random libertarian social science Ph.D.s in a chat room. Let libertarian readers ask questions for an hour, then vote on who isn't really a libertarian. Simple as that.

    Ça paraît être sensé, une bonne méthode pour analyser sa propre compréhension des idées avec lesquelles on est en désaccord. Néanmoins, ça n'est qu'un exercice imaginaire : en réalité, il me semble à peu près impossible de réunir les conditions permettant de créer cette situation. L'autre description du "test de turing" en question n'est pas meilleure :

    The Ideological Turing Test is an exercise where you try to pretend to hold an opposing ideology convincingly enough that outside observers can't reliably distinguish you from a true believer.

    Si l'on prend la chose au sérieux, il s'agit principalement de réussir à s'auto-convaincre qu'on pourrait passer pour quelqu'un qui tiendrait honnêtement un discours opposé à sa pensée. À moins de mentir volontairement à des inconnus et d'observer leur réaction face à nos discours (éthiquement parlant, ça me semble douteux), j'ai l'impression qu'il s'agit principalement d'une méthode permettant, grâce à son imagination, de se sentir intelligent, neutre, et au dessus (ou à côté ? ou en dehors ?) des idéologies.

    Comment comprendre ?

    Comme je le disais, je ne suis pas certain de comprendre exactement cette mouvance et sa pensée.

    Je viens de lire la moitié de la fanfiction Harry Potter, c'est assez rigolo et ça pourrait (avec un poil plus d'effort littéraire) être de la très bonne science-fantasy, qui pose des questions intéressantes dans un cadre divertissant. Je vais continuer de lire, c'est plutôt agréable.

    En contrepartie, j'ai survolé "From AI to Zombies", et j'ai par contre là l'impression d'être pris pour un demeuré par quelqu'un qui se sent très intelligent. C'est écrit de manière très assertive, et ça avance des visions simplistes (voire fausses) de concepts assez communs (notamment… les zombies philosophiques, qui sont dans le titre même de son livre).

    Tu cites un paquet d'autres personnes du mouvement rationaliste-ukemiste. J'ai du mal à m'y retrouver, et à voir par quel bout prendre la chose.

    Néanmoins, parce que j'ai entre autre trouvé fun la lecture de la fanfic Harry Potter, et que j'ai l'impression que cette pensée apporte réellement des choses à plein de gens, j'aimerai en savoir plus.

    En gros, ma question, c'est : est-ce qu'il existe quelque part une introduction sérieuse à tout ça ? Si possible écrite par quelqu'un qui n'est pas intégralement immergé dans ce milieu, qui préserve et présente au mieux la pensée des gens qui en sont partie intégrante, tout en cherchant à expliquer la structure, les origines, et les influences ?

  • [^] # Re: Stupide

    Posté par  . En réponse au journal Le Bitcoin a dépassé $100K. Évalué à 10. Dernière modification le 08 décembre 2024 à 13:08.

    Je vais pas répondre au reste, parce que j'ai absolument rien compris. Mais :

    Foutaise étant donné que le capitalisme n'a absolument rien à voir avec l'environnement ou les conditions des travailleurs, il est ni pour ni contre, il est neutre.

    Cette phrase est absurde. Je suis d'accord sur la "neutralité", mais c'est justement sur ce point qu'il a quelque chose à voir avec ces éléments. Regardons ça de plus près. Quel est ton dictionnaire préféré ? Quelques définitions (oui, parfois j'ai choisi une des définitions parmi plusieurs proposées) :

    Régime économique et social dans lequel les capitaux, source de revenu, les moyens de production et d'échange appartiennent, en règle générale, à des personnes privées.
    Le robert

    Système de production dont les fondements sont l'entreprise privée et la liberté du marché.
    Larousse

    Système économique et social qui se caractérise par la propriété privée des moyens de production et d'échange et par la recherche du profit
    Cnrtl

    Le capitalisme est un système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production, la séparation du capital et du travail, et la régulation marchande.
    Wikipedia

    Il y a des choses qui reviennent. Des mots comme "production", "moyens de productions", "système de production", "moyens de production" ? Qu'est-ce que ça veut dire, ce gros mot ?

    La production, c'est la production de biens ou de services. C'est littéralement transformer de la matière ou de l'énergie (donc une action sur l'environnement). C'est aussi très mécaniquement un rapport au travail humain (avec donc conséquences sur la vie des humains en question), en tant que force principale de production directe ou indirecte (dans le cas de l'automatisation des tâches par exemple).

    Tu peux avancer que le capitalisme peut être appliqué de manière avantageuse pour l'environnement et la condition des travailleurs. C'est tout à fait juste. Et loin de moi l'idée de réfuter que sur certains aspects, le capitalisme a en effet élevé les conditions de vie de beaucoup de monde. Il a aussi très certainement été néfaste pour d'autres, mais c'est justement ton point (je crois) quand tu avances qu'il est neutre.

    Sauf que c'est absurde. Sa seule neutralité, c'est de ne pas s'y intéresser : par défaut, le capitalisme n'est pas une pensée qui se penche sur ces aspects. Il cherche d'abord à asseoir une organisation économique (et donc politique) détenue par la propriété privée des moyens de production au sein d'un marché.

    Historiquement, le capitalisme a plutôt chercher à protéger le profit privé (nécessité de profit, qui découle de fait de l'organisation d'un marché) et a fait passer cet aspect de façon prioritaire par rapport à l'environnement et aux conditions des travailleurs. C'est à dire que sa neutralité par rapport à ces sujets, c'est de dire "je m'en tape, si ça fait du profit". Je sais que c'est un peu exagéré, parce les dynamiques de marché peuvent favoriser les entreprises qui montrent une autre vision des choses, et si tu le souhaites, je peux approfondir et montrer que ce sont généralement (pas toujours !) des à côtés liés à des dynamiques de société plus générales, et en partie externes au mode de production même.

    Il semble plutôt qu'il faille en permanence influer sur le monde de l'entreprise privée, par l'action des états et par pression (les fameux "rapports de force"), pour que ces sujets deviennent non neutres et puissent peser dans l'organisation économique. Le capitalisme est en permanence amendé et dirigé avec carotte et bâton pour arriver à des équilibres sur ces sujets. Avancer qu'il n'a rien à voir est absurde : s'il n'avait rien à voir, il n'y aurait absolument pas besoin de droit du travail, de droit du consommateur, d'interdiction d'utiliser tel ou tel méthode de production, etc.

    Défendre le capitalisme, ça se fait sans souci, et il y a de très bons arguments pour le faire. Ce que tu avances là, n'est ni un argument pour, ni un argument contre, c'est une absurdité neutre. :D