Beethoven n'a écrit que 5 concertos pour piano, et un seul pour violon.
Si on aime le style, finalement, ceux créés par IA font le taff.
Oui, certes, ils ne sont pas tous aussi géniaux que chaque note de Beethoven himself. Et je suis certain que quelqu'un qui connaît mieux la musique que moi pourrait écrire 5 pages sur ce qui ne va pas dans chacun des "nouveaux concerto pour piano".
Bah… pas trop justement.
Sans parler du fait que "l'enregistrement" semble avoir été réalisé sous l'eau, et que le "jeu" de pseudo-piano est un peu bourré, il n'y a rien de ce que quiconque peut attendre d'un concerto de Beethoven. Même au premier abord, ça va pas du tout… un concerto de Beethoven en 5 minutes ?
Alors que quand on aime Beethoven, on l'aime entre autre pour ses longs développements. On l'aime aussi pour ses contrastes, ses thèmes mémorables, ses places laissées à de longues tirades pianistiques plus ou moins improvisées, etc. Pas besoin de rentrer dans les détails ou de s'y connaître pour ne pas être convaincu je pense.
À moins de ce servir de cette musique en bande son d'arrière plan d'une activité prenante, et qu'on écoute pas réellement, je vois pas trop en quoi "ça fait le taff".
À quelqu'un qui voudrait écouter plus de concertos pour piano, et qui se sentirait frustré qu'il n'y en ait que 5 de Beethoven, je conseillerai plutôt d'aller jeter une oreille sur ses contemporains par ici (celui-ci ou un des autres de Hummel, contemporain de Beethoven), par là, ou voir ses successeurs par ici (d'une certaine façon, le travail de Brahms est une continuation de celui de Beethoven), ou revenir un peu dans le temps et se pencher sur les derniers concertos de Mozart (qui sont très proches des premiers de Beethoven).
Non, ce que veux dire par là, ce que j'apprécie un film quand j'ai de quoi comprendre (au moins en partie) le processus et l'intention de ses créateurs. Sinon, autant lire un synopsis ou un résumé.
C'est une situation assez improbable, mais si je me retrouve face à un film à propos duquel je ne possède aucune information, et dont je ne peux rien déduire en le regardant de l'intention de ses créateurs ni du contexte qui entoure son existence (époque de tournage, lieu, etc.), j'ai du mal à imaginer que ça puisse m'intéresser.
Sur le cinéma, cette situation n'existe pas (ou pas encore ?). Sur la musique, par contre, on s'en approche. En gros quand je suis rencontre à un truc comme ça, j'ai simplement l'impression de faire face à du vide : la seule chose que je peux en déduire, c'est que quelqu'un génère des machin (sur suno, vu la durée des "morceaux/albums/playlist/trucs") en demandant de la pseudo bossa-nova-lofi. Et écouter la chose me donne très exactement la même info. Même la musique d'ambiance (type muzak) est plus parlante quand à ce qu'elle souhaite provoquer ou non.
Et quand bien même ça serait "joli" ou à "mon gout", ça ne m'attirerait pas vraiment. Pourquoi ?
Parce qu'en comparaison, avec une musique "normale", je peux un minimum comprendre ce qui est fait et pourquoi. Si j'apprécie, je peux même aller voir ce qu'un musicien a fait d'autre, me pencher sur son vécu, ou les évolutions dans sa pratique. Je peux aussi regarder avec qui d'autre ce musicien à joué ou enregistré, etc. Je peux même aller voir des musiciens que j'apprécie, et leur demander ce qu'ils aiment jouer ou enregistrer et quelles sont leurs raisons.
Et puis bon, si on cumule plusieurs siècles de musique écrite, plus d'un siècle d'enregistrements musicaux, et des concerts un peu partout et un peu tout le temps, on a accès à ce genre de tout ça extrêmement facilement. Il existe tellement de choses à découvrir et à comprendre et apprendre que je ne vois pas de sens au "vide" de la musique générée.
À mon avis, ce qui rend si mal à l'aise par rapport aux productions "pseudo-artistiques" de l'IA, ça n'est pas qu'elles sont médiocres, c'est justement qu'elles ne sont pas assez médiocres pour être clairement et incontestablement classées comme telles.
Je ne crois pas. Les critiques que j'entends le plus souvent s'axent généralement autour de l'éthique plutôt que de la qualité.
Pour ma part, je ne me sens pas particulièrement concerné. Je ne crois pas avoir de malaise vis à vis des IA et de l'art : je me fiche de ce que ces outils peuvent produire dans ces domaines, parce que le produit n'est que le résultat de la production, et c'est elle qui importe à mes yeux.
Bien sûr, elles ne peuvent surpasser en créativité la toute petite partie de l'humanité qui innove réellement, mais elles surpassent une grande majorité des humains sur la plupart des taches : elles programment mieux qu'un humain moyen, composent mieux qu'un humain moyen, écrivent mieux qu'un humain moyen, donnent des conseils plus appropriés qu'un humain moyen, etc.
D'une certaine façon, par contre, je suis d'accord sur ce point. La conséquence de ça, c'est qu'on utilise ces outils non pas pour avoir un résultat correct (car sinon, on s'adresserait à un ou des humains qui sauraient faire), mais simplement pour aller plus vite (ou payer moins cher), quitte à accepter la médiocrité. Je n'en vois pas trop l’intérêt.
En gros, le fait que ça soit meilleur qu'un humain individuel n'est pour moi pas un argument. Car un collectif est aussi meilleur qu'un humain individuel. Et je crois que dans la majorité des cas, collectivement, on fait mieux que ce que proposent ces outils.
Dans l'ensemble, je trouve que c'est beaucoup d'engouement pour de l’esbroufe. Ton exemple de résumé d'un livre en sonnets (dont j'attends de comprendre en quoi il serait convaincant, par ailleurs) me semble être exactement ça : c'est impressionnant 3 minutes la première fois.
Je suis par ailleurs « artiste », c'est à dire que je fais moi-même de la musique, des dessins, je m'essaye également à l'écriture. Cela me met mal à l'aise de savoir que les autres humains en face, qui se confronteront à mon art, pourraient avoir des doutes similaires. Car si mes productions artistiques sont avant tout pour moi (on est narcissique ou on ne l'est pas !), je sais qu'elles peuvent également toucher d'autres personnes. Et je ne veux absolument pas qu'il y ait d’ambiguïté à ce sujet.
Pour ma part, dans cette boue opaque qu'est notre époque noyée sous la production d'intelligible non-intelligent, j'arrive à observer un phénomène positif concernant l'art :
Avec quelques amis musiciens, nous nous sommes fait la réflexion que pour la première fois depuis des décennies, une partie de nos publics était demandeuse de détails et d'explications sur la façon dont nous construisons nos univers musicaux, la façon de travailler, d'enregistrer, etc.
La réaction anti-IA crée du doute et des questionnements comme tu l'évoques. Cela entraîne des personnes qui seraient habituellement plutôt enclines à être "consommatrices" de "contenu" et à écouter des playlists spotify sans trop réfléchir à s'intéresser au processus plus qu'au résultat. Et c'est assez cool.
Cette omniprésence, réelle ou fantasmée de l'IA me rend paranoïaque dans mes choix culturels ou techniques.
Je t'encourage, si le doute t'étreint, d'aller directement interroger les artistes que tu apprécie sur leur travail et leur façon de faire, ce qui les pousse à créer, etc. Bien souvent, les grandes stars sont injoignables, mais les "petits" musiciens, illustrateurs, écrivains ou autres sont généralement très accessibles. Et leurs réponses sont souvent passionnantes, et cela les ennuie rarement d'être questionnés.
J’ai eu les 4 formes de dengue, le chikungunya et d’autres infections vectorielles.
Honnêtement, ce ne sont pas des maladies plus dangereuses qu’une grippe
Quand bien même ce serait égal en dangerosité à une grippe. Bah la grippe ça fait souvent plusieurs milliers de morts par an en France. L'année dernière 5000 décès et 30000 hospitalisation. Mention spéciale pour l'hiver 2014-2015 qui a été particulièrement violent. J'ai eu 2 connaissances qui sont décédées à cause de la grippe cette année là (je sais ça tient de l'anecdote, mais à vrai dire, je répond à une anecdote tout aussi peu significative).
Donc oui, si on peut éviter de cumuler plusieurs épidémies de ce type, c'est tout de même pas mal.
Sans parler du fait qu'il me semble bien que les statistiques indiquent une mortalité plus élevée de la dengue par rapport à celle de la grippe. Et que les séquelles possibles sont aussi bien plus graves et courantes. Je connais mal le sujet, donc je peux me tromper sur "à quel point c'est plus grave". Il faudra que je me renseigne.
Ce moment de clarté, où tout s’aligne, où l’on sent que quelque chose s’est éclairé? Histoire de savoir si c'est plutôt normal ou plutôt exceptionnel?
Malheureusement, les statistiques concernant le mal-être au travail en France dressent un portrait assez terrible de la réalité quotidienne d'une bonne part de la population. En cherchant (trop) rapidement, je n'ai pas déniché de rapport complet, récent, et accessible gratuitement, mais des sources diverses et variées se trouvent facilement. Et ce constat négatif est unanime.
Entre le le burn-out, le bore-out, le stress en général, le manque de sens, le manque de reconnaissance ou encore le harcèlement au travail, de nombreux phénomènes entrent en jeu ; je serai mal placé pour en faire une synthèse, ça n'est pas ma spécialité. Néanmoins, en vrac :
Dans ton travail, as tu encore le sentiment d’exercer une véritable intelligence? Pas simplement celui de résoudre des tickets, ou d’interfacer un formulaire avec une base de données. Mais bien cette sensation rare, précieuse, d’avoir compris un problème de fond, d’en avoir extrait une solution élégante, inattendue, juste?
Je fais un métier ou les "IA" n'ont pas de sens à être vraiment utilisées et ou mon cerveau (et mon corps en général) sont plutôt très sollicités. Donc ça va. Par contre je suis effroyablement mal payé (à peu près au smic, et à temps partiel), ça crée un d'autres problèmes dans ma vie.
Je ne me vois pas travailler dans la grand monde l'informatique, je pense que ça se terminerait en dépression ou un burn-out à court ou moyen terme.
Ou essayer de résister si on est volontaire pour prendre des coups, c'est une question de choix.
[…]
… c'est le fait de gens volontaires pour être délogés par la police.
Je crois, qu'au fond, là est notre désaccord. Je trouve complètement ahurissant ton rapport à la violence. J'ai l'impression que cette violence est presque un concept abstrait mais que tu n'en imagines pas la réalité.
Tu considères que tout lycéen qui désobéirait à un ordre policier rend la réponse par la force acceptable et légitime.
Pour moi, des gamins de 15 à 18 ans qui bloquent leur lycée, et n'écoutent pas les appels à "évacuer sagement" (je ne parle pas de jeter des pavés sur la police, entendons-nous bien, simplement de continuer de bloquer le lycée) ne méritent pas lacrymogènes, matraques et autres grenades de désencerclement (avec les blessures et traumatismes qui vont avec).
Ta solution me semble pire que le problème d'origine. Elle ne peut qu'envenimer le rapport entre ces citoyens en formation et l'état, et mettre à mal le contrat social.
Je n'ose qu'à peine imaginer la réponse que tu trouverais adaptée à une émeute. L'armée qui tire dans le tas ?
Oui, je suis d'accord : les voitures mal garées (et les voitures en général, même celles dont leurs conducteurs respectent la loi) sont bien plus dangereuses et inconvenantes que des lycéens qui bloquent leur lycée. :D
Je connais, j'ai déjà été à une manifestation qui a due être dispersée par ordre de la préfecture. Tout s'est très bien passé, sans le moindre heurt.
C'est une anecdote. Rien de plus.
Si on part de ce point de vue là, personne ne se fait jamais renverser par une voiture : la preuve, je ne me suis jamais fait renverser par une voiture alors que j'ai été de nombreuses fois en extérieur, et j'ai même traversé la route à plusieurs reprises dan ma vie !
Tu ignores, volontairement ou non, beaucoup de faits assez terribles et bien documentés concernant l'usage des forces de police lors de mouvements sociaux. Ou alors tu caches le fait que tu es en accord avec ces actes derrière une anecdote absolument pas représentative, mais ça serait malhonnête, donc je ne crois pas que ce soit le cas.
De me déplacer librement. Je veux aller à la gare des Invalides, à quel titre des policiers m'en empêchent-ils au juste ? Ils ont quoi comme droit pour restreindre les déplacements des gens d'ailleurs, c'est encadré un peu ?
Non mais c'est de l'ordre d'un ascenseur en panne ton problème enfin…
Cela dit, je suis heureux pour toi que cela semble être ton principal traumatisme dans ta relation avec les forces de l'ordre. Cela explique peut-être pourquoi tu n'as pas de soucis à vouloir voir des lycéens se faire arrêter pour un rien.
Je ne pense pas qu'à moi. Les étudiants en prépa pouvaient passer, mais les lycéens, non. Eux étaient victimes des délinquants qui bloquaient l'accès au lycée.
Victimes des délinquants… Oui, techniquement, de la même façon que j'ai été victime d'un délinquant ce matin même : quelqu'un était garé sur le passage piéton que j'emprunte habituellement pour aller au travail. C'est terrible.
Très honnêtement, je ne crois pas qu'il existe beaucoup de lycéen réellement traumatisés par le fait d'avoir été empêchés d'aller en cours une journée ou deux.
Désolé de trouver ton outrance plutôt rigolote. Entre ça :
Bref, trois policiers ont tenu à me forcer à descendre dans une station qui ne me permettait pas du tout de rentrer chez moi. […] Bon, après j'ai fini par entrer dans la station, ressortir par un une autre entrée pour aller tranquillement à la gare.
[…]
En tout cas, impression de gros abus et d'atteinte injustifiée à une de mes libertés fondamentales.
Et ça (sur un autre de tes messages, concernant un autre événement) :
… à l'époque où j'ai été victime de ces blocages …
Le contraste entre ton vocabulaire dramatique et les événements que tu décris est proche de l'absurde.
Dans un cas, tu as du changer un peu ton trajet de métro. Grave atteinte à je ne sais quoi, à vrai dire. Le droit de euh… ne pas faire de détour ?
Dans l'autre, tu le dis toi même dans un autre message, tu as finalement pu aller en cours. Victime d'avoir été empêché de rien du tout. C'est terrible.
Et du coup, les objets techniques, les choix techniques, s'inscrivent dans une société, et la modifie. Donc penser politiquement un objet technique, ou pire, un mouvement tel que le LL, c'est vraiment moins absurde que tu ne le penses.
Oui. Pour ceux qui trouvent le "tout est politique" exagéré, peut-être que la question de la "place faite à l'objet dans une société" permet de mieux comprendre. Parce qu'on peut (naïvement à mon sens) arguer qu'utiliser sa voiture ou du logiciel libre n'a rien d'un usage politique. Par contre, il est beaucoup plus facile de se rendre compte que la place de la voiture et la place du logiciel libre dans nos sociétés sont des sujets politiques.
Pour la voiture, il existe par exemple des débats permanents et récurrents dans la société comme au sein du gouvernement, pour en permettre ou en réguler l'utilisation. Qui n'a pas entendu débattre (ou débattu) sur le sujet ? Qui ignore le nombre incalculable de décisions politiques sur le sujet, à toutes les échelles ? Des radars aux limitations de vitesse, en passant par l'autoroute d'à côté qui fait du bruit, la rue du centre-ville qui n'est pas piétonne parce que les commerçants veulent pas, le danger de telle route à côté de telle école, etc.
Pour le logiciel libre, ça peut paraître plus distant, mais la question même des licences est juridique, par exemple. Ces licences s'intègrent dans la législation, émanent en répondant à système politique existant, donc le modifient. De la même façon, le monde du logiciel en général a trait à la production (à la fois la production d'autres choses, mais aussi à sa propre production), les question de l'appartenance de ces productions et de ces moyens de production ne peuvent-être que politiques.
Moi je sais. Des lycées et des universités. Et ça craint. Bloquer l'entrée d'un établissement, cela empêche les gens qui ne sont pas d'accord avec le mouvement de grève de travailler ou d'étudier.
[…]
Oui, ça craint. Oui c'est illégal et ça mérite une intervention ferme des forces de l'ordre pour faire respecter le droit.
Autant je n'ai pas d'avis particulier concernant les lycées, autant pour les universités, c'est plus facile à dire qu'à faire. Pourquoi ?
Ces mouvements étudiants existent depuis que les universités existent (oui, même au moyen-âge, quelques exemples ici ou là. Globalement, si on regarde un peu l'histoire, il est difficile d'avoir une vie universitaire (avec son bouillonnement intellectuel et social dans un milieu de jeunes adultes qui n'ont pas à perdre leur métier ni d'enfants à nourrir) sans vie politique tumultueuse.
Ces mouvements existent, même au sein de pays aux gouvernements plutôt autoritaires, qui n'hésitent donc pas à actionner des "interventions fermes des forces de l'ordre" quitte à faire quelques morts (quelques exemples ici, là, là ou là).
Cela-dit, la solution Pinochet a presque marché : pendant quelques années, il n'y avait plus de mouvement étudiants. Il a fallu mettre 10000 personnes dans un stade, en torturer et tuer un petit paquet pour ça. Bon, 2 ou 3 ans après, c'était reparti quand même.
Alors on fait comment ? Peut-être qu'il faut accepter que dans une démocratie, les étudiants font des grèves difficiles à contrôler, et que ça n'est pas si grave. Quand j'étais étudiant, il y a eu plusieurs fois des grèves (avec ou sans blocages). J'étais plutôt d'accord avec les revendications de certaines, en franc désaccord avec d'autres. Ça ne m'a absolument pas empêché d'étudier, ni de valider mes diplômes.
Ou alors on supprime purement et simplement les universités.
L'IA c'est à l'intelligence, ce que le moteur à vapeur puis à explosion furent au muscle : Bien plus fort que les humains, mais pas aussi polyvalent.
Je ne sais vraiment en quoi cet outil serait plus "fort" que mon intelligence personnelle. Je ne suis pourtant pas particulièrement une lumière. Ma capacité à chercher des renseignements précis, sourcés et pondérés est largement supérieure à ce que les "IA" montrent jusqu'à présent.
Si l'on parle du côté "génératif" (mais on s'éloigne de la notion d'intelligence), je sais jouer de la musique, ça me paraît tout de même plus rigolo et intéressant que de demander à une machine de générer un morceau.
Si je dois chercher une caractéristique positive à ces outils, c'est leur rapidité. Les "IA" généralistes et grand public (ChatGPT et compagnie) donnent des résultats souvent médiocres et peu fiables, mais presque instantanés.
Comme je suis pas un grand adepte de la rapidité ou de la productivité, ça ne me sert pas trop.
J'admets néanmoins sans problème que des "IA" spécialisées peuvent être très performantes sur certains domaines précis. Cela en fait dans ces cas là des outils assez classiques, finalement.
Ce qui fait la supériorité de l'homme c'est que
* D'une part la machine est esclave de l'homme car c'est lui qui la contrôle
* D'autre part et surtout, que l'homme est non seulement intelligent, mais surtout cappable de se mouvoir de manière intelligente, capable de s'auto-réparer, de s'adapter… il n'est pas mono-tâche.
Le rapport entre l'humanité et la "machine" est complexe. Le rapport entre l'humain individuel et la machine l'est encore plus. Parler d'une relation d'esclavage est binaire autant qu'abstrait.
La réalité quotidienne dans le rapport à la machine, pour la plupart d'entre nous, est beaucoup plus nuancée et ambivalente : la machine nous aide tout en nous contraignant, son usage peut nous être imposé ou refusé, elle échappe souvent à notre contrôle, etc. Pour beaucoup, les "machines" qui influent sur nos vies ne nous appartiennent pas. Nous sommes généralement tributaires de l'existence et du fonctionnement des machines (et par rebond, dans certains cas, assujettis à ceux à qui elles appartiennent).
Arrêtez d'avoir peur pour une petite IA et vous arrêterez de dire qu'elle est stupide.
Les humains me font peur, dans leur capacité à se jeter collectivement dans les bras ne n'importe quelle chose qui se présente sous la forme d'une solution, sans prendre le temps de réfléchir posément aux enjeux (voire parfois, sans définir le problème à résoudre). Les "IA" ne me font pas peur, les humains, oui.
Ça n'empêche pas le monde de tourner : on s'adapte ou on change de direction, mais le prix à payer est parfois terrible.
Pour ma part, j'ai une détestation des pavé numériques à droite du clavier. Tapant généralement plutôt du texte, je place le bloc avec le lettres face à ma petite personne… et le pavé numérique entre en confrontation avec la souris.
Je sais qu'il existe des claviers customisés et autres choses de ce type, mais ces alternatives coûtent généralement un bras.
Ne souhaitant pas apprendre à utiliser la souris de la main gauche, je me contente donc d'un claviers sans pavé numérique intégré, additionné d'un pavé numérique USB que je dispose sur sa gauche.
Il existe un débat pour savoir si le masculin est le neutre ou le genre par défaut.
Pas vraiment. L'existence du genre neutre en français fait débat… mais pas sur l'accord ! Il s'agit d'autres particularités de la langue, qui sont bien plus complexes de part leur origine et leur usage (la neutralité de pronoms tels que ce ou cela, par exemple).
Concernant l'usage de l'accord masculin, il s'agit souvent d'un accord par défaut. Et dans certains cas, d'un accord non marqué. Le cas de l'accord non marqué est particulier : là, des linguistes (ça ne fait tout de même pas l'unanimité, loin de là) considèrent qu'il s'agit d'une forme de neutralité.
Un accord par défaut, c'est l'exemple qui a mené à cette discussion : généraliser en écrivant "les contributeurs". Il y a des contributrices et des contributeurs, et par défaut, dans le cas qui fait débat, on utilise la version masculine.
Un accord non marqué, parfois considéré comme neutre par certains linguistes, c'est très différent. Trouver un exemple est aisé, la preuve, je n'ai pas écrit "trouver un exemple est aisée".
Alors oui, on doit bien pouvoir trouver quelques linguistes isolés qui théorisent un masculin pluriel qui serait neutre. Mais je crois bien qu'ils sont extrêmement minoritaires, et ce depuis longtemps.
Nier l’existence de la pratique ce n’est pas une façon saine de mener cette discussion et ne pousse que les gens à s’arc-bouter là où simplement montrer les divers formes d’écriture inclusives aides les gens à se les approprier.
Je pense que personne ne nie l'existence d'une pratique qui consiste à utiliser la forme masculine par défaut. Cette pratique est souvent critiquée, et cette critique à l'air d'être mal vécue par certains, qui s'efforcent alors de trouver des éléments théoriques (quitte à ce qu'ils soient faux !) afin d'asseoir leur façon de s'exprimer.
Un autre phénomène entre en jeu qui mérite d'être évoqué à mon sens : la simplification utilisée à l'école pour l'apprentissage, et d'une façon générale l'utilisation de termes mal compris dans les discussions du quotidien (ou alors, des termes qui développent une polysémie qui fait diverger l'usage courant et l'usage scientifique). Entre règles pédagogiques, mais qui réutilisent parfois des termes détournés de leur sens, et usage courant d'un mot détourné, cela peut créer des discussions un peu absurdes. En gros, ce que je veux dire, c'est que dire "le masculin fait office de neutre", c'est un peu la même chose que confondre "poids" et "masse" : ça n'est pas grave, mais ça reste faux.
Et je dis tout ça en étant pas le dernier à utiliser cet accord au masculin par défaut (il y en a des exemples dans ce message, d'ailleurs). Pour autant, je comprend bien que contributeurs ne signifie pas exactement la même chose que contributeurs et contributrices. Et je vois absolument pas le problème à vouloir mettre en lumière les contributrices.
J'ai moinssé alors même que j'avais sauté à la lecture le paragraphe indiquant une rédaction aidée par IA. La raison de ce moinssage ? On dirait un billet-spam entre publicité et SEO.
En vrac, ce qui m'a emmené à penser ça :
Une rédaction à la première personne du pluriel ("Nous sommes ravis de vous présenter"), alors même que (à vue de pif) 99% des publications sur linuxfr sont rédigées par des individus.
Ce "nous" n'est pas défini. C'est quoi, une entreprise, une asso, autre ?
Des formulations clichés qui font très euh… présentation d'un produit tirée d'une plaquette de com' ("Face à la complexité blablabla", "Fini les documents figés et obsolètes !", "Gérez finement les permissions des utilisateurs…")
Un ensemble qui renifle le copy-paste sans relecture, sans même une ébauche d'effort de formatage.
En gros, on dirait un écrit neutre et dépersonnalisé, préparé pour être collé partout ou c'est possible, du post reddit au forum quelconque en passant par linuxfr ou encore linkedin. Ça donne le sentiment d'être face à quelque chose qui n'aurait pas été rédigé spécifiquement pour être publié ici plus qu'ailleurs.
C'est un peu dramatique de le dire ainsi, mais je me sens "déshumanisé" et réduit à la fonction de "client-utilisateur" quand je lis un truc pareil, et ce n'est clairement pas ce que je cherche sur ce site.
Bien entendu…mais on peut penser que le fait d'être "militante dans divers collectifs écologistes" va peut-être entacher de suspicion son "étude sociologique sur les impacts environnementaux" d'un bidule.
Est-ce que tu accorderais beaucoup de crédit à un "militant d'un collectif d’extrême droite" pour produire une "étude sociologique sur les impact de l'immigration" ?
Ce que tu dis là me chagrine sur un point : elle est en effet chercheuses et militante en parallèle, mais cela n'a rien d'étonnant ni de surprenant.
De nombreux chercheurs deviennent militants en rapport à leur domaine d'étude, pour des raisons évidentes : étudier un sujet, c'est souvent aussi mieux en comprendre les effets (qu'ils soient néfastes ou positifs), et vouloir influer le cours de la société concernant son rapport à ce sujet est une tentation très naturelle. De la même façon exactement, certains militants font des études et deviennent chercheur, car leur passion pour un sujet les pousse à la curiosité et à la recherche de savoirs.
Si l'on considère que c'est un problème, cela pose à mon sens un souci démocratique fondamental.
Et ensuite, sans renforcer ton parallèle entre militantisme écologiste (au croisement d'une science et de la politique) et militantisme d'extrême-droite ("pure" politique), on trouve en effet des chercheurs et militants d'extrême droite dans les universités, qui travaillent sur des sujets qui leurs sont chers. Est-ce que ça me plaît particulièrement ? Non, bien entendu.
Mais leurs travaux scientifiques ont a être (et sont, comme pour les autres chercheurs) critiqués avec les armes de la science. Le militantisme (d'extrême droite comme écologiste comme ce que tu veux d'autre) par contre est combattu sur le terrain de la politique. La frontière entre les deux peut être floue, et la critique (par la science ou par le militantisme politique) peut en devenir complexe, mais ça me semble plutôt sain : ce sont des sujets difficultueux qui héritent d'une histoire très dense et pleine de ramifications.
je trouve cette anecdote symptomatique de ce qui pourrait paraître un changement brutal de régime aux USA
C'est certain, mais faut arrêter les appels à la démocratie.
La technique du shadow-banning a été mise en place contre les "complotistes" ou assimilés > jusqu'aux conservateurs (Voir les twitter files révélés par Elon Musk).
Vous connaissez des influenceurs de droite sur Twitch ?
J'ai du mal à saisir ton propos. Pourquoi tu veux arrêter les appels à la démocratie tout en (si je comprend bien) demandant une représentation plus égale des différents bords politiques ? Cela me semble complètement paradoxal.
Je ne connais pas le monde de twitch, donc je ne peux pas te répondre. Par contre, pour suivre (de loin) ce qui se passe sur youtube, on trouve beaucoup d'influenceurs de droite (pour reprendre tes propos) que ce soit en anglais ou en français.
Je ne sais pas exactement de quelle droite tu parles (c'est un monde varié), mais je peux trouver sans aucun problème des choses qui vont de la droite type libéral-conservateur à l'ancienne aux souverainistes, en passant par les neocons façon américaine, les libertariens, etc. Aussi, à peu près tous les journaux et chaines de télévisions ancrés à droite semblent y avoir leur canaux de diffusion.
Peut-être qu'il y a une différence de représentation politique entre youtube et twitch ? Peut-être que les publics de ces deux plateformes sont différents ? Est-ce que c'est grave ? Je n'ai la réponse à aucune de ces questions.
C'est normal qu'il y en ait pas, ils ont tous vu leur compte clôturés.
Comme je n'ai aucune idée de ce quoi tu parles, est-ce que tu as des exemples ?
Au contraire, ne serait-ce pas un excellent exemple de séparation de "l'homme et de son œuvre" comme tu le dis ?
On parle d'un événement qui fête le logiciel libre (dans le sens politique et stallmanien du terme), c'est même dans le nom. Cet événement tourne pas le dos à l'œuvre (il continuera de parler de logiciel libre), seulement à l'homme, qui ne sera pas invité.
Le seul commerce que je connais qui fait ça, c'est un bar et c'est un peu relou à ce niveau la (parce que je suis sans arrêt en train de me demander comment ajuster ça sur OSM, vu que les horaires bougent aussi tout les ans).
Comme quoi, les expériences sont différentes. Dans les 3 endroits ou j'ai vécu ces 10 dernières années les changements sont extrêmement présents durant l'été. Là ou je suis aujourd'hui, c'est presque la norme (de la boulangerie à la mairie en passant par le supermarché du coin).
Je suis d'accord pour dire que le changement d'heure est plus "simple", mais à mon sens il est surtout simpliste : les contraintes liées à l'ensoleillement ne sont pas les même partout.
Et c'est, je crois, une solution sans problème défini clairement : à l'origine il s'agissait d'un problème énergétique, et aujourd'hui on parle plutôt de santé. Et je suis loin d'être convaincu que le changement d'heure règle quoi que ce soit de ce côté là. Comme tu le dis : on ajuste tout le monde d'un coup, mais est-ce que ça a vraiment un sens ?
Multiplier les ajustements ne me semble au contraire pas déraisonnable : les contraintes liées à l'ensoleillement, la chaleur, et le rythme de vie sont différentes en fonction des lieux. Ça n'est que mon avis, et je suis ne suis pas spécialiste du sujet.
Ah, désolé j'avais mal compris. Oui, je suis d'accord avec ce que tu dis.
Cela dit, je peux concevoir qu'un simple décalage d'une heure dans un rythme de vie contraint et parfois déjà fatigant soit vécu comme plus difficile à vivre qu'une épreuve pourtant plus rude dans un cadre libre et plus reposant.
[^] # Re: L'aspect positif (ou pas vraiment, mais bon, c'est déjà ça)
Posté par Yala . En réponse au journal Intelligence artificielle et problèmes réels. Évalué à 5 (+4/-0).
Bah… pas trop justement.
Sans parler du fait que "l'enregistrement" semble avoir été réalisé sous l'eau, et que le "jeu" de pseudo-piano est un peu bourré, il n'y a rien de ce que quiconque peut attendre d'un concerto de Beethoven. Même au premier abord, ça va pas du tout… un concerto de Beethoven en 5 minutes ?
Alors que quand on aime Beethoven, on l'aime entre autre pour ses longs développements. On l'aime aussi pour ses contrastes, ses thèmes mémorables, ses places laissées à de longues tirades pianistiques plus ou moins improvisées, etc. Pas besoin de rentrer dans les détails ou de s'y connaître pour ne pas être convaincu je pense.
À moins de ce servir de cette musique en bande son d'arrière plan d'une activité prenante, et qu'on écoute pas réellement, je vois pas trop en quoi "ça fait le taff".
À quelqu'un qui voudrait écouter plus de concertos pour piano, et qui se sentirait frustré qu'il n'y en ait que 5 de Beethoven, je conseillerai plutôt d'aller jeter une oreille sur ses contemporains par ici (celui-ci ou un des autres de Hummel, contemporain de Beethoven), par là, ou voir ses successeurs par ici (d'une certaine façon, le travail de Brahms est une continuation de celui de Beethoven), ou revenir un peu dans le temps et se pencher sur les derniers concertos de Mozart (qui sont très proches des premiers de Beethoven).
[^] # Re: L'aspect positif (ou pas vraiment, mais bon, c'est déjà ça)
Posté par Yala . En réponse au journal Intelligence artificielle et problèmes réels. Évalué à 4 (+3/-0).
Non, ce que veux dire par là, ce que j'apprécie un film quand j'ai de quoi comprendre (au moins en partie) le processus et l'intention de ses créateurs. Sinon, autant lire un synopsis ou un résumé.
C'est une situation assez improbable, mais si je me retrouve face à un film à propos duquel je ne possède aucune information, et dont je ne peux rien déduire en le regardant de l'intention de ses créateurs ni du contexte qui entoure son existence (époque de tournage, lieu, etc.), j'ai du mal à imaginer que ça puisse m'intéresser.
Sur le cinéma, cette situation n'existe pas (ou pas encore ?). Sur la musique, par contre, on s'en approche. En gros quand je suis rencontre à un truc comme ça, j'ai simplement l'impression de faire face à du vide : la seule chose que je peux en déduire, c'est que quelqu'un génère des machin (sur suno, vu la durée des "morceaux/albums/playlist/trucs") en demandant de la pseudo bossa-nova-lofi. Et écouter la chose me donne très exactement la même info. Même la musique d'ambiance (type muzak) est plus parlante quand à ce qu'elle souhaite provoquer ou non.
Et quand bien même ça serait "joli" ou à "mon gout", ça ne m'attirerait pas vraiment. Pourquoi ?
Parce qu'en comparaison, avec une musique "normale", je peux un minimum comprendre ce qui est fait et pourquoi. Si j'apprécie, je peux même aller voir ce qu'un musicien a fait d'autre, me pencher sur son vécu, ou les évolutions dans sa pratique. Je peux aussi regarder avec qui d'autre ce musicien à joué ou enregistré, etc. Je peux même aller voir des musiciens que j'apprécie, et leur demander ce qu'ils aiment jouer ou enregistrer et quelles sont leurs raisons.
Et puis bon, si on cumule plusieurs siècles de musique écrite, plus d'un siècle d'enregistrements musicaux, et des concerts un peu partout et un peu tout le temps, on a accès à ce genre de tout ça extrêmement facilement. Il existe tellement de choses à découvrir et à comprendre et apprendre que je ne vois pas de sens au "vide" de la musique générée.
Est-ce que c'est plus clair ainsi ?
[^] # Re: L'aspect positif (ou pas vraiment, mais bon, c'est déjà ça)
Posté par Yala . En réponse au journal Intelligence artificielle et problèmes réels. Évalué à 3 (+2/-0). Dernière modification le 21 novembre 2025 à 23:05.
Je ne crois pas. Les critiques que j'entends le plus souvent s'axent généralement autour de l'éthique plutôt que de la qualité.
Pour ma part, je ne me sens pas particulièrement concerné. Je ne crois pas avoir de malaise vis à vis des IA et de l'art : je me fiche de ce que ces outils peuvent produire dans ces domaines, parce que le produit n'est que le résultat de la production, et c'est elle qui importe à mes yeux.
D'une certaine façon, par contre, je suis d'accord sur ce point. La conséquence de ça, c'est qu'on utilise ces outils non pas pour avoir un résultat correct (car sinon, on s'adresserait à un ou des humains qui sauraient faire), mais simplement pour aller plus vite (ou payer moins cher), quitte à accepter la médiocrité. Je n'en vois pas trop l’intérêt.
En gros, le fait que ça soit meilleur qu'un humain individuel n'est pour moi pas un argument. Car un collectif est aussi meilleur qu'un humain individuel. Et je crois que dans la majorité des cas, collectivement, on fait mieux que ce que proposent ces outils.
Dans l'ensemble, je trouve que c'est beaucoup d'engouement pour de l’esbroufe. Ton exemple de résumé d'un livre en sonnets (dont j'attends de comprendre en quoi il serait convaincant, par ailleurs) me semble être exactement ça : c'est impressionnant 3 minutes la première fois.
# L'aspect positif (ou pas vraiment, mais bon, c'est déjà ça)
Posté par Yala . En réponse au journal Intelligence artificielle et problèmes réels. Évalué à 10 (+9/-0).
Pour ma part, dans cette boue opaque qu'est notre époque noyée sous la production d'intelligible non-intelligent, j'arrive à observer un phénomène positif concernant l'art :
Avec quelques amis musiciens, nous nous sommes fait la réflexion que pour la première fois depuis des décennies, une partie de nos publics était demandeuse de détails et d'explications sur la façon dont nous construisons nos univers musicaux, la façon de travailler, d'enregistrer, etc.
La réaction anti-IA crée du doute et des questionnements comme tu l'évoques. Cela entraîne des personnes qui seraient habituellement plutôt enclines à être "consommatrices" de "contenu" et à écouter des playlists spotify sans trop réfléchir à s'intéresser au processus plus qu'au résultat. Et c'est assez cool.
Je t'encourage, si le doute t'étreint, d'aller directement interroger les artistes que tu apprécie sur leur travail et leur façon de faire, ce qui les pousse à créer, etc. Bien souvent, les grandes stars sont injoignables, mais les "petits" musiciens, illustrateurs, écrivains ou autres sont généralement très accessibles. Et leurs réponses sont souvent passionnantes, et cela les ennuie rarement d'être questionnés.
[^] # Re: Sens de l'emphase
Posté par Yala . En réponse au lien Vente de la Pascaline suspendue. Évalué à 5 (+4/-0).
L'histoire des sciences et techniques est aussi une science.
[^] # Re: Maladie tropicale … plus tant tropicale
Posté par Yala . En réponse au journal ALERTE SANITAIRE : les moustiques ça pique. Évalué à 6 (+7/-2).
Quand bien même ce serait égal en dangerosité à une grippe. Bah la grippe ça fait souvent plusieurs milliers de morts par an en France. L'année dernière 5000 décès et 30000 hospitalisation. Mention spéciale pour l'hiver 2014-2015 qui a été particulièrement violent. J'ai eu 2 connaissances qui sont décédées à cause de la grippe cette année là (je sais ça tient de l'anecdote, mais à vrai dire, je répond à une anecdote tout aussi peu significative).
Donc oui, si on peut éviter de cumuler plusieurs épidémies de ce type, c'est tout de même pas mal.
Sans parler du fait qu'il me semble bien que les statistiques indiquent une mortalité plus élevée de la dengue par rapport à celle de la grippe. Et que les séquelles possibles sont aussi bien plus graves et courantes. Je connais mal le sujet, donc je peux me tromper sur "à quel point c'est plus grave". Il faudra que je me renseigne.
# Ça n'est pas que toi, c'est le monde du travail
Posté par Yala . En réponse au journal Et l’intelligence humaine, alors ?. Évalué à 10 (+13/-0).
Malheureusement, les statistiques concernant le mal-être au travail en France dressent un portrait assez terrible de la réalité quotidienne d'une bonne part de la population. En cherchant (trop) rapidement, je n'ai pas déniché de rapport complet, récent, et accessible gratuitement, mais des sources diverses et variées se trouvent facilement. Et ce constat négatif est unanime.
Entre le le burn-out, le bore-out, le stress en général, le manque de sens, le manque de reconnaissance ou encore le harcèlement au travail, de nombreux phénomènes entrent en jeu ; je serai mal placé pour en faire une synthèse, ça n'est pas ma spécialité. Néanmoins, en vrac :
Je fais un métier ou les "IA" n'ont pas de sens à être vraiment utilisées et ou mon cerveau (et mon corps en général) sont plutôt très sollicités. Donc ça va. Par contre je suis effroyablement mal payé (à peu près au smic, et à temps partiel), ça crée un d'autres problèmes dans ma vie.
Je ne me vois pas travailler dans la grand monde l'informatique, je pense que ça se terminerait en dépression ou un burn-out à court ou moyen terme.
[^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil
Posté par Yala . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 3 (+2/-0).
Je crois, qu'au fond, là est notre désaccord. Je trouve complètement ahurissant ton rapport à la violence. J'ai l'impression que cette violence est presque un concept abstrait mais que tu n'en imagines pas la réalité.
Tu considères que tout lycéen qui désobéirait à un ordre policier rend la réponse par la force acceptable et légitime.
Pour moi, des gamins de 15 à 18 ans qui bloquent leur lycée, et n'écoutent pas les appels à "évacuer sagement" (je ne parle pas de jeter des pavés sur la police, entendons-nous bien, simplement de continuer de bloquer le lycée) ne méritent pas lacrymogènes, matraques et autres grenades de désencerclement (avec les blessures et traumatismes qui vont avec).
Ta solution me semble pire que le problème d'origine. Elle ne peut qu'envenimer le rapport entre ces citoyens en formation et l'état, et mettre à mal le contrat social.
Je n'ose qu'à peine imaginer la réponse que tu trouverais adaptée à une émeute. L'armée qui tire dans le tas ?
[^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil
Posté par Yala . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 4 (+3/-0).
Oui, je suis d'accord : les voitures mal garées (et les voitures en général, même celles dont leurs conducteurs respectent la loi) sont bien plus dangereuses et inconvenantes que des lycéens qui bloquent leur lycée. :D
[^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil
Posté par Yala . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 7 (+6/-0).
C'est une anecdote. Rien de plus.
Si on part de ce point de vue là, personne ne se fait jamais renverser par une voiture : la preuve, je ne me suis jamais fait renverser par une voiture alors que j'ai été de nombreuses fois en extérieur, et j'ai même traversé la route à plusieurs reprises dan ma vie !
Tu ignores, volontairement ou non, beaucoup de faits assez terribles et bien documentés concernant l'usage des forces de police lors de mouvements sociaux. Ou alors tu caches le fait que tu es en accord avec ces actes derrière une anecdote absolument pas représentative, mais ça serait malhonnête, donc je ne crois pas que ce soit le cas.
[^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil
Posté par Yala . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 4 (+3/-0).
Non mais c'est de l'ordre d'un ascenseur en panne ton problème enfin…
Cela dit, je suis heureux pour toi que cela semble être ton principal traumatisme dans ta relation avec les forces de l'ordre. Cela explique peut-être pourquoi tu n'as pas de soucis à vouloir voir des lycéens se faire arrêter pour un rien.
Victimes des délinquants… Oui, techniquement, de la même façon que j'ai été victime d'un délinquant ce matin même : quelqu'un était garé sur le passage piéton que j'emprunte habituellement pour aller au travail. C'est terrible.
Très honnêtement, je ne crois pas qu'il existe beaucoup de lycéen réellement traumatisés par le fait d'avoir été empêchés d'aller en cours une journée ou deux.
[^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil
Posté par Yala . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 4 (+3/-0).
Désolé de trouver ton outrance plutôt rigolote. Entre ça :
Et ça (sur un autre de tes messages, concernant un autre événement) :
Le contraste entre ton vocabulaire dramatique et les événements que tu décris est proche de l'absurde.
C'est assez peu sérieux tout ça.
[^] # Re: Alors en fait
Posté par Yala . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 4 (+3/-0).
Oui. Pour ceux qui trouvent le "tout est politique" exagéré, peut-être que la question de la "place faite à l'objet dans une société" permet de mieux comprendre. Parce qu'on peut (naïvement à mon sens) arguer qu'utiliser sa voiture ou du logiciel libre n'a rien d'un usage politique. Par contre, il est beaucoup plus facile de se rendre compte que la place de la voiture et la place du logiciel libre dans nos sociétés sont des sujets politiques.
Pour la voiture, il existe par exemple des débats permanents et récurrents dans la société comme au sein du gouvernement, pour en permettre ou en réguler l'utilisation. Qui n'a pas entendu débattre (ou débattu) sur le sujet ? Qui ignore le nombre incalculable de décisions politiques sur le sujet, à toutes les échelles ? Des radars aux limitations de vitesse, en passant par l'autoroute d'à côté qui fait du bruit, la rue du centre-ville qui n'est pas piétonne parce que les commerçants veulent pas, le danger de telle route à côté de telle école, etc.
Pour le logiciel libre, ça peut paraître plus distant, mais la question même des licences est juridique, par exemple. Ces licences s'intègrent dans la législation, émanent en répondant à système politique existant, donc le modifient. De la même façon, le monde du logiciel en général a trait à la production (à la fois la production d'autres choses, mais aussi à sa propre production), les question de l'appartenance de ces productions et de ces moyens de production ne peuvent-être que politiques.
[^] # Re: Respecter les autres, ce serait gentil
Posté par Yala . En réponse au journal Le libre et le mouvement du 10 septembre. Évalué à 6 (+5/-0).
Autant je n'ai pas d'avis particulier concernant les lycées, autant pour les universités, c'est plus facile à dire qu'à faire. Pourquoi ?
Cela-dit, la solution Pinochet a presque marché : pendant quelques années, il n'y avait plus de mouvement étudiants. Il a fallu mettre 10000 personnes dans un stade, en torturer et tuer un petit paquet pour ça. Bon, 2 ou 3 ans après, c'était reparti quand même.
Alors on fait comment ? Peut-être qu'il faut accepter que dans une démocratie, les étudiants font des grèves difficiles à contrôler, et que ça n'est pas si grave. Quand j'étais étudiant, il y a eu plusieurs fois des grèves (avec ou sans blocages). J'étais plutôt d'accord avec les revendications de certaines, en franc désaccord avec d'autres. Ça ne m'a absolument pas empêché d'étudier, ni de valider mes diplômes.
Ou alors on supprime purement et simplement les universités.
[^] # Re: L’IA surtout ça n’existe pas
Posté par Yala . En réponse au journal [~Signet] IA, la grande escroquerie. Évalué à 4 (+3/-0). Dernière modification le 08 septembre 2025 à 19:17.
Je ne sais vraiment en quoi cet outil serait plus "fort" que mon intelligence personnelle. Je ne suis pourtant pas particulièrement une lumière. Ma capacité à chercher des renseignements précis, sourcés et pondérés est largement supérieure à ce que les "IA" montrent jusqu'à présent.
Si l'on parle du côté "génératif" (mais on s'éloigne de la notion d'intelligence), je sais jouer de la musique, ça me paraît tout de même plus rigolo et intéressant que de demander à une machine de générer un morceau.
Si je dois chercher une caractéristique positive à ces outils, c'est leur rapidité. Les "IA" généralistes et grand public (ChatGPT et compagnie) donnent des résultats souvent médiocres et peu fiables, mais presque instantanés.
Comme je suis pas un grand adepte de la rapidité ou de la productivité, ça ne me sert pas trop.
J'admets néanmoins sans problème que des "IA" spécialisées peuvent être très performantes sur certains domaines précis. Cela en fait dans ces cas là des outils assez classiques, finalement.
Le rapport entre l'humanité et la "machine" est complexe. Le rapport entre l'humain individuel et la machine l'est encore plus. Parler d'une relation d'esclavage est binaire autant qu'abstrait.
La réalité quotidienne dans le rapport à la machine, pour la plupart d'entre nous, est beaucoup plus nuancée et ambivalente : la machine nous aide tout en nous contraignant, son usage peut nous être imposé ou refusé, elle échappe souvent à notre contrôle, etc. Pour beaucoup, les "machines" qui influent sur nos vies ne nous appartiennent pas. Nous sommes généralement tributaires de l'existence et du fonctionnement des machines (et par rebond, dans certains cas, assujettis à ceux à qui elles appartiennent).
Les humains me font peur, dans leur capacité à se jeter collectivement dans les bras ne n'importe quelle chose qui se présente sous la forme d'une solution, sans prendre le temps de réfléchir posément aux enjeux (voire parfois, sans définir le problème à résoudre). Les "IA" ne me font pas peur, les humains, oui.
Ça n'empêche pas le monde de tourner : on s'adapte ou on change de direction, mais le prix à payer est parfois terrible.
[^] # Re: Peaux à Paris/région parisienne
Posté par Yala . En réponse au journal Typematrix solde ses derniers claviers, après c'est peut-être fini. Évalué à 5 (+4/-0). Dernière modification le 07 septembre 2025 à 19:26.
Pour ma part, j'ai une détestation des pavé numériques à droite du clavier. Tapant généralement plutôt du texte, je place le bloc avec le lettres face à ma petite personne… et le pavé numérique entre en confrontation avec la souris.
Je sais qu'il existe des claviers customisés et autres choses de ce type, mais ces alternatives coûtent généralement un bras.
Ne souhaitant pas apprendre à utiliser la souris de la main gauche, je me contente donc d'un claviers sans pavé numérique intégré, additionné d'un pavé numérique USB que je dispose sur sa gauche.
[^] # Re: Bon anniversaire
Posté par Yala . En réponse à la dépêche Vingt-sept ans de LinuxFr.org. Évalué à 2.
Je n'écharpe que sur la linguistique. :D
Plus sérieusement, bon anniversaire à ce site et sa communauté.
[^] # Re: Bon anniversaire
Posté par Yala . En réponse à la dépêche Vingt-sept ans de LinuxFr.org. Évalué à 2.
Pas vraiment. L'existence du genre neutre en français fait débat… mais pas sur l'accord ! Il s'agit d'autres particularités de la langue, qui sont bien plus complexes de part leur origine et leur usage (la neutralité de pronoms tels que ce ou cela, par exemple).
Concernant l'usage de l'accord masculin, il s'agit souvent d'un accord par défaut. Et dans certains cas, d'un accord non marqué. Le cas de l'accord non marqué est particulier : là, des linguistes (ça ne fait tout de même pas l'unanimité, loin de là) considèrent qu'il s'agit d'une forme de neutralité.
Un accord par défaut, c'est l'exemple qui a mené à cette discussion : généraliser en écrivant "les contributeurs". Il y a des contributrices et des contributeurs, et par défaut, dans le cas qui fait débat, on utilise la version masculine.
Un accord non marqué, parfois considéré comme neutre par certains linguistes, c'est très différent. Trouver un exemple est aisé, la preuve, je n'ai pas écrit "trouver un exemple est aisée".
Alors oui, on doit bien pouvoir trouver quelques linguistes isolés qui théorisent un masculin pluriel qui serait neutre. Mais je crois bien qu'ils sont extrêmement minoritaires, et ce depuis longtemps.
Je pense que personne ne nie l'existence d'une pratique qui consiste à utiliser la forme masculine par défaut. Cette pratique est souvent critiquée, et cette critique à l'air d'être mal vécue par certains, qui s'efforcent alors de trouver des éléments théoriques (quitte à ce qu'ils soient faux !) afin d'asseoir leur façon de s'exprimer.
Un autre phénomène entre en jeu qui mérite d'être évoqué à mon sens : la simplification utilisée à l'école pour l'apprentissage, et d'une façon générale l'utilisation de termes mal compris dans les discussions du quotidien (ou alors, des termes qui développent une polysémie qui fait diverger l'usage courant et l'usage scientifique). Entre règles pédagogiques, mais qui réutilisent parfois des termes détournés de leur sens, et usage courant d'un mot détourné, cela peut créer des discussions un peu absurdes. En gros, ce que je veux dire, c'est que dire "le masculin fait office de neutre", c'est un peu la même chose que confondre "poids" et "masse" : ça n'est pas grave, mais ça reste faux.
Et je dis tout ça en étant pas le dernier à utiliser cet accord au masculin par défaut (il y en a des exemples dans ce message, d'ailleurs). Pour autant, je comprend bien que contributeurs ne signifie pas exactement la même chose que contributeurs et contributrices. Et je vois absolument pas le problème à vouloir mettre en lumière les contributrices.
[^] # Re: Merci
Posté par Yala . En réponse au journal Quam Facere, un gestionnaire de procédure IT. Évalué à 2.
Je le lirai avec joie !
[^] # Re: Pourquoi Moinsser ?
Posté par Yala . En réponse au journal Quam Facere, un gestionnaire de procédure IT. Évalué à 8.
J'ai moinssé alors même que j'avais sauté à la lecture le paragraphe indiquant une rédaction aidée par IA. La raison de ce moinssage ? On dirait un billet-spam entre publicité et SEO.
En vrac, ce qui m'a emmené à penser ça :
En gros, on dirait un écrit neutre et dépersonnalisé, préparé pour être collé partout ou c'est possible, du post reddit au forum quelconque en passant par linuxfr ou encore linkedin. Ça donne le sentiment d'être face à quelque chose qui n'aurait pas été rédigé spécifiquement pour être publié ici plus qu'ailleurs.
C'est un peu dramatique de le dire ainsi, mais je me sens "déshumanisé" et réduit à la fonction de "client-utilisateur" quand je lis un truc pareil, et ce n'est clairement pas ce que je cherche sur ce site.
[^] # Re: LaBRI
Posté par Yala . En réponse au lien Une chercheuse en intelligence artificielle interdite de laboratoire par le ministère. Évalué à 7.
Ce que tu dis là me chagrine sur un point : elle est en effet chercheuses et militante en parallèle, mais cela n'a rien d'étonnant ni de surprenant.
De nombreux chercheurs deviennent militants en rapport à leur domaine d'étude, pour des raisons évidentes : étudier un sujet, c'est souvent aussi mieux en comprendre les effets (qu'ils soient néfastes ou positifs), et vouloir influer le cours de la société concernant son rapport à ce sujet est une tentation très naturelle. De la même façon exactement, certains militants font des études et deviennent chercheur, car leur passion pour un sujet les pousse à la curiosité et à la recherche de savoirs.
Si l'on considère que c'est un problème, cela pose à mon sens un souci démocratique fondamental.
Et ensuite, sans renforcer ton parallèle entre militantisme écologiste (au croisement d'une science et de la politique) et militantisme d'extrême-droite ("pure" politique), on trouve en effet des chercheurs et militants d'extrême droite dans les universités, qui travaillent sur des sujets qui leurs sont chers. Est-ce que ça me plaît particulièrement ? Non, bien entendu.
Mais leurs travaux scientifiques ont a être (et sont, comme pour les autres chercheurs) critiqués avec les armes de la science. Le militantisme (d'extrême droite comme écologiste comme ce que tu veux d'autre) par contre est combattu sur le terrain de la politique. La frontière entre les deux peut être floue, et la critique (par la science ou par le militantisme politique) peut en devenir complexe, mais ça me semble plutôt sain : ce sont des sujets difficultueux qui héritent d'une histoire très dense et pleine de ramifications.
[^] # Re: La différence entre démocratie et totalitarisme
Posté par Yala . En réponse au lien Microsoft bloque les emails de ses employés contenant les mots « Palestine », « Gaza », « génocide ». Évalué à 5.
J'ai du mal à saisir ton propos. Pourquoi tu veux arrêter les appels à la démocratie tout en (si je comprend bien) demandant une représentation plus égale des différents bords politiques ? Cela me semble complètement paradoxal.
Je ne connais pas le monde de twitch, donc je ne peux pas te répondre. Par contre, pour suivre (de loin) ce qui se passe sur youtube, on trouve beaucoup d'influenceurs de droite (pour reprendre tes propos) que ce soit en anglais ou en français.
Je ne sais pas exactement de quelle droite tu parles (c'est un monde varié), mais je peux trouver sans aucun problème des choses qui vont de la droite type libéral-conservateur à l'ancienne aux souverainistes, en passant par les neocons façon américaine, les libertariens, etc. Aussi, à peu près tous les journaux et chaines de télévisions ancrés à droite semblent y avoir leur canaux de diffusion.
Peut-être qu'il y a une différence de représentation politique entre youtube et twitch ? Peut-être que les publics de ces deux plateformes sont différents ? Est-ce que c'est grave ? Je n'ai la réponse à aucune de ces questions.
Comme je n'ai aucune idée de ce quoi tu parles, est-ce que tu as des exemples ?
[^] # Re: Devient?
Posté par Yala . En réponse au lien « The Keynote Will NOT Go Forward » — lien-signets : Richard Stallman devient persona non grata. Évalué à 3.
Au contraire, ne serait-ce pas un excellent exemple de séparation de "l'homme et de son œuvre" comme tu le dis ?
On parle d'un événement qui fête le logiciel libre (dans le sens politique et stallmanien du terme), c'est même dans le nom. Cet événement tourne pas le dos à l'œuvre (il continuera de parler de logiciel libre), seulement à l'homme, qui ne sera pas invité.
[^] # Re: précisions
Posté par Yala . En réponse au lien Fin du changement d'heure : où en est-on ? . Évalué à 4.
Comme quoi, les expériences sont différentes. Dans les 3 endroits ou j'ai vécu ces 10 dernières années les changements sont extrêmement présents durant l'été. Là ou je suis aujourd'hui, c'est presque la norme (de la boulangerie à la mairie en passant par le supermarché du coin).
Je suis d'accord pour dire que le changement d'heure est plus "simple", mais à mon sens il est surtout simpliste : les contraintes liées à l'ensoleillement ne sont pas les même partout.
Et c'est, je crois, une solution sans problème défini clairement : à l'origine il s'agissait d'un problème énergétique, et aujourd'hui on parle plutôt de santé. Et je suis loin d'être convaincu que le changement d'heure règle quoi que ce soit de ce côté là. Comme tu le dis : on ajuste tout le monde d'un coup, mais est-ce que ça a vraiment un sens ?
Multiplier les ajustements ne me semble au contraire pas déraisonnable : les contraintes liées à l'ensoleillement, la chaleur, et le rythme de vie sont différentes en fonction des lieux. Ça n'est que mon avis, et je suis ne suis pas spécialiste du sujet.
[^] # Re: précisions
Posté par Yala . En réponse au lien Fin du changement d'heure : où en est-on ? . Évalué à 2.
Ah, désolé j'avais mal compris. Oui, je suis d'accord avec ce que tu dis.
Cela dit, je peux concevoir qu'un simple décalage d'une heure dans un rythme de vie contraint et parfois déjà fatigant soit vécu comme plus difficile à vivre qu'une épreuve pourtant plus rude dans un cadre libre et plus reposant.