Sortie de Fedora 18 alias Spherical Cow

48
15
jan.
2013
Fedora

En ce mardi 15 janvier 2013, le projet Fedora est fier d’annoncer la sortie de la distribution GNU/Linux Fedora 18. Cette version est baptisée « Spherical Cow », une métaphore désignant un modèle de simplification mathématique. C'est avec pas moins de trois semaines de retard qu'a commencé la phase alpha, car l'équipe devant s'occuper de la refonte de l'installeur Anaconda a dû travailler en priorité sur une version en cours de RHEL (Red Hat Enterprise Linux). Le planning de sortie fût lui aussi repoussé de plusieurs semaines en raison des tests effectués sur le nouvel Anaconda, le nouvel outil de mise à jour et sur le « Secure Boot ».

Fedora est une distribution communautaire développée par le projet éponyme et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora est en quelque sorte une vitrine technologique pour le logiciel libre, car elle est prompte à inclure des nouveautés.

Fedora garde un rôle central dans le développement de ces nouveautés via le développement en amont. En effet, les développeurs de la distribution contribuent également directement au code d’un certain nombre de logiciels libres contenus dans la distribution, dont le noyau Linux, GNOME, NetworkManager, PackageKit, PulseAudio, X.Org, la célèbre suite de compilateurs GCC, etc.

Par ailleurs, RHEL, avec un cycle de sorties plus long (ce qui permet une maintenance à plus long terme), est développée à partir d’une version de Fedora et dispose d'une mise à jour majeure tous les trois à cinq ans environ. Notons que CentOS et Scientific Linux sont des clones gratuits de RHEL, cette dernière étant certes libre, mais payante, offrant ainsi un soutien technique et une garantie.

Voir la suite de la dépêche pour une liste des nouveautés de Fedora 18.

NdM : Merci à Nÿco, Christophe GUILLOUX, Obsidian, Xavier Teyssier, Sylvestre Ledru, Misc, baud123, Nils Ratusznik, lejocelyn, Xavier Claude, titinux, Kekun, El Titi, lovasoa, ManuxFr, Benoît et Atem18 pour leur participation à la rédaction de cette dépêche.

Sommaire

Liste des nouveautés

Bureautique

Environnement bureautique

GNOME passe en version 3.6. Cela permet de stabiliser la branche 3 du logiciel en apportant de nombreuses petites retouches. Nous avons du coup le déplacement du bouton de la vue de l'ensemble des applications pour se centrer sur la recherche. De plus, les notifications ont été revisitées pour être plus confortables à l'usage et permettre plus d’interactions. Il y a aussi une intégration des données de Facebook, Kerberos ou Active Directory, et l'écran de déverrouillage est maintenant intégré avec le reste de l'interface. Mais il y a aussi un remaniement dans les paramètres qui sont plus simples et puissants. C'est l'occasion de continuer le développement de l'application Boxes pour la virtualisation, le gestionnaire de disques et de son occupation (Disques et baobab) sont portés vers GTK+ 3 et une application d'horloges/alarmes est disponible tout comme un visionneur de police. Le navigateur Epiphany continue d'avancer avec une option permettant de demander à ne pas être tracé ou avec l'apparition des vignettes sur la page de démarrage. Pour finir, Nautilus poursuit son intégration avec les concepts de GNOME 3 via une interface revisitée et une recherche plus puissante.

Fedora 18 GNOME 3

KDE suit la même tendance à l'évolution avec la version 4.9. Ainsi les fichiers peuvent être liés à des activités, les différents éléments de Plasma sont portés vers une version en QML, KWin subit de nombreuses corrections pour l'affichage des fenêtres, avec un changeur des tâches qui est paramétrable, le gestionnaire de fichiers Dolphin peut afficher les métadonnées directement et faire du renommage de fichiers sans utiliser la boîte de dialogue. Le lecteur de documents Okular peut lire les vidéos directement dans les PDF, désactiver l'économie d'énergie lors d'une présentation, enregistrer les annotations dans un fichier PDF. Konsole, le visionneur d'images Gwenview et l'éditeur de texte Kate ont aussi le droit à nombre de petits correctifs.

Le gestionnaire de bureau Xfce n'est pas en reste et débarque en version 4.10. Le gestionnaire de fenêtre gère maintenant le mode pavage pour la disposition des fenêtres, il est possible d'avoir plusieurs rangées de lanceur dans les panneaux. Il est dorénavant possible de supprimer aisément les anciennes sessions enregistrées, la compatibilité avec les applications GNOME ou KDE a été accrue, différents éléments dans la configuration ont été améliorés, il est également possible d'utiliser des thèmes de GTK+ 3 et la documentation a été mise en ligne et non plus sous forme d'archive.

L'interface Sugar pour l'ordinateur XO-1 a été mise à jour vers la version 0.98. Le portage vers GTK+ 3 a débuté et l'ancienne version est maintenant obsolète. La page d'accueil affiche dorénavant les différents éléments par ordre alphabétique. Le portage vers GTK+ 3 demandant beaucoup de ressources, peu d'autres éléments ont été améliorés.

Mais, cette fois, une autre interface très célèbre a été mise à disposition aux utilisateurs : MATE. MATE est un clone de GNOME, de la branche 2.X plus exactement, mis en place par des utilisateurs insatisfaits de l'évolution que prenait la branche 3.X.
C'est un mélange entre la version 1.4 et 1.5 de cet environnement qui est fourni, afin de contenter un maximum d'utilisateurs et de profiter de la diversité des environnements bureautiques disponibles.

Autres

Le logiciel de gestion des différentes dispositions claviers iBus a été grandement amélioré. Tout d'abord, une meilleure intégration avec GNOME 3 a été mise en œuvre afin d'améliorer l'expérience utilisateur autour de cet outil. Apparition de ibus-libpinyin pour simplifier la saisie du chinois simplifié et gagner en vitesse de frappe dans cette langue. Le système de prédiction lors de la frappe, précédemment disponible uniquement pour la langue anglaise, est disponible pour différentes langues asiatiques, mais aussi le danois et le français ! Cela permet donc une frappe plus rapide par auto-complétion dans l'ensemble du système et améliore également l'orthographe en limitant aussi les fautes de frappes.

Fedora propose également la version 2 des polices Liberation, polices libres qui sont censées remplacer les polices très populaires dans les différents produits Microsoft comme Times New Roman, afin que les textes écrits dans ces produits aient un rendu similaire sous Fedora.

Fontconfig a été mis à jour vers la version 2.10. Il prend en charge plus de langues « exotiques », correction de fuites de mémoires, apporte la gestion de Unicode 6.1, amélioration des performances, plus de stabilité et de documentation avec d'autres fonctionnalités et corrections !

L'installation du système a été totalement revue. En effet, le logiciel Anaconda, dédié à cette tâche, a été entièrement réécrit afin d'offrir plus de flexibilité, notamment la possibilité d'une installation non linéaire, ce qui permet une extensibilité plus grande et une installation plus rapide. Sous le capot, tout a été revu afin d'avoir un code plus maintenable, s'appuyant notamment sur les briques existantes du système. L'interface globale des différents éléments de configurations a été également revue. À cause d'une charge de travail sous-estimé (notamment dû aux changements non prévus dans d'autres éléments du système impactant le nouvel anaconda), la sortie de Fedora 18 a été maintes fois repoussée, mais ces deux mois supplémentaires de travail permettent d'offrir à l'utilisateur un système stable, avec plus de finition.
De même, la configuration initiale post-installation a été revue en se basant sur les travaux de GNOME 3 dans le domaine.

Administration système

Noyau / Matériel

Passage de 16 à 256 couleurs pour la sortie des émulateurs de terminal compatibles. Les terminaux qui s'affichent à la volée, comme Tilda, Guake ou Yakuake, auront besoin d'une configuration plus tardivement, mais la console virtuelle du noyau ou aterm ne sont pas compatibles. Cela permet d'améliorer le rendu des sorties de différentes commandes comme ls ou encore de rendre plus efficace (et jolie) la coloration syntaxique, par exemple.

Nouvelles couleurs

Prise en charge de Secure boot, le procédé qui nécessite de signer le chargeur de démarrage et le noyau pour être utilisable sur les nouvelles cartes mères. En effet, dans les critères pour pouvoir vendre un pc certifié avec Windows 8, les constructeurs ne doivent autoriser par défaut que le chargement des systèmes signés pour s'assurer qu'ils ne sont pas vérolés. Cela pose un problème pour les systèmes à base du noyau Linux, étant donné que le noyau est modifié par chaque distribution. Cela a impliqué de modifier Grub, Linux, Lorax et Anaconda pour tenir compte de cela et d'ajouter des outils pour générer des certificats et le boot dans une telle situation. L'objectif est de rendre Fedora installable et utilisable facilement sur les PC du commerce. Bien qu'étant controversée, la norme prévoit également de pouvoir désactiver la chose et il reste à s'assurer que les constructeurs fassent correctement le travail. Le sujet ayant été couvert en long, en large et en travers partout sur le web, j'invite les gens à lire le blog de Matthew Garett, développeur Fedora payé à l'époque par Red Hat pour travailler sur la gestion de l'UEFI (et par conséquent, sur la problématique de Secure Boot).

Prise en charge du pilote des groupes de réseaux. L'objectif est de permettre de gérer les requêtes réseaux par groupe de cartes réseaux où chaque groupe se comporte comme une seule carte réseau. Cette fonctionnalité était déjà présente dans le noyau avec la fonction de bonding, et nous parlons ici d'une fonction similaire. Nous nous retrouvons avec une architecture plus modulaire, plus efficace et piloté en espace utilisateur. En plus de ces améliorations, quelques fonctionnalités ont été ajoutées comme la gestion de la répartition de la charge via LACP, la gestion des priorités par ports, surveillance des liens réseaux par ports, la sollicitation par le réseau de voisinage IPv6. C'est le paquet teamd qui s'en charge.

Apparition de libStorageMgmt, une API agnostique pour gérer en ligne de commande le stockage de données via NAS ou SAN. targetd vient la seconder pour contrôler à distance les interfaces de stockages avec notamment la possibilité d'exporter des volumes à une autre machine hôte par iSCSI par exemple. Il n'y a pas de gain immédiat, mais des applications et bibliothèques apparaitront pour en profiter plus tard. Cependant nous pouvons nous attendre à de gains importants en automatisation auprès de systèmes virtualisés qui peuvent nécessiter une grande souplesse dans la gestion des volumes et ressources de la machine hôte.

Mise à disposition du Système de Contrôle du Stockage (commande ssm) pour manipuler facilement en ligne de commande les systèmes de stockages de différentes technologies comme lvm, btrfs, volumes chiffrés, etc. Cette couche d'abstraction permet de simplifier la tâche dans ce type d'opération en limitant le besoin de recourir à la commande spécifique d'un système de stockage et donc de se souvenir comment cela se passe pour chaque technologie. Tout comme libvirt a permis l'écriture d'outil de plus haut niveau, ssm va permettre à choisir de façon transparente la technologie sous jacente à l'heure ou btrfs pointe le bout de son nez, ou des admins jouent avec zfs sous linux et ou lvm continue à se tailler la part du lion.

L'option du noyau rngd est activé par défaut. Il permet au noyau de générer des nombres aléatoires basés sur le bruit de son environnement, du moins si le matériel est compatible, comme les processeurs Intel prenant en charge l'instruction RDRAND. L'objectif est de générer des nombres aléatoires moins pseudo-aléatoires en tenant compte du caractère aléatoire du bruit environnant pour générer la graine. Et ceci est à disposition des applications (notamment pour générer des clés ou certificats de sécurités), mais aussi des machines virtuelles.

Prise en charge de l'architecture PowerPC, plus précisément sa sous-architecture ppc64p7. C'est plus précisément encore une optimisation pour ce type d'architecture qui améliore de 20% les performances en général (et même 100% dans certains cas). Cela ne remet pas en cause la compatibilité avec les PowerPC de versions antérieures à la version 7, tout comme la gestion de x86_64 n'a pas remis en cause la gestion des machines i686.

Les pilotes graphiques utilisés par les serveurs vont migrer vers KMS à partir du pilote X.org. Cela concerne les puces MGA G200SE et AST notamment qui se retrouvent très régulièrement dans ce type de configurations. L'objectif est de gérer les pilotes graphiques de manière plus générique et cela leur permettra une meilleure prise en charge à l'avenir.

Réseau

NetworkManager crée maintenant par défaut des points d'accès en mode « AP » plutôt qu'en mode « AdHoc ». En effet, le mode AP est plus sûr, car le noyau Linux fonctionne bien mieux avec la sécurité WPA/WPA2 dans ce mode qu'avec le mode AdHoc, qui perd parfois la prise en charge du WPA, entraînant une baisse de la sécurité des échanges. Ce changement permet donc d'augmenter la fiabilité et la sécurité, sans perte de performance. De plus, de nombreux fabricants refusent la connexion sur des points d'accès AdHoc, partant du principe que n'importe qui peut le mettre en place ce qui faciliterait le phishing des utilisateurs. L'usage du mode AP permet de lever cette problématique. Bien entendu, il est toujours possible de préciser de créer un point d'accès AdHoc sans difficulté.

Avahi est l'implémentation zeronconf utilisé pour découvrir les périphériques via mDNS comme des imprimantes. Après de nombreuses discussions, l'intégration a été finalisée pour que la gestion du pare-feu et de SELinux ne bloque pas une telle possibilité sur un poste de travail classique tout en garantissant la sécurité et la confidentialité du système.

Les domaines Active Directory et Kerberos fonctionnent désormais sans configuration complexe pour les services d'authentifications centralisées. Ceci permettra à terme une meilleure intégration de Fedora dans des environnements pur Windows ou Kerberos très prisés en entreprise et dans certaines universités. Son couplage avec SSSD permet en plus la possibilité de continuer à utiliser son compte hors ligne (technologie développée il y a quelques versions de là), en faisant une solution idéale pour les portables.

Free IPA est également mis à la version 3. Ce logiciel, semblable à la solution Active Directory de Microsoft, permet de vérifier l'identité, l'authentification et l'audit au sein d'un réseau notamment pour mettre en œuvre Kerberos et des annuaires LDAP. La nouvelle version apporte notamment la mise en place de la confiance vers les domaines Active Directory. Du coup il est possible de réaliser une seule authentification entre un domaine Active Directory et IPA, d’accéder à partir du domaine IPA aux données présentes sur l'Active Directory et ne requiert plus d'attribuer des valeurs POSIX aux comptes du domaine Active Directory.

Déplacement du cache de KRB5, de /tmp/krb5cc_UID_XXXXXX à /run/user/$USERNAME/krb5cc pour une plus grande facilité d'accès (nom moins aléatoire) et une plus grande sécurité des données car le répertoire /run est monté en RAM, rendant les données illisibles à l'extinction de la machine contrairement à /tmp.
Le système du cache de KRB5 est par ailleurs modifié par l'usage d'un répertoire ( backend KRB5 DIR ) au lieu d'un fichier ce qui permet notamment de se connecter à plusieurs royaumes Kerberos en même temps.

Mise à disposition de NFSometer pour mesurer les performances de NFS, que ce soit le protocole ou l'implémentation des clients. En effet, il est capable de comparer le temps d’exécution de différents types d'opérations sur ce système de fichier et de comparer ces performances pour évaluer les régressions entre les différents noyaux Linux, versions ou options activées de NFS. Il permet également de tester des opérations suivant l'usage qu'à l'administrateur du NFS et de comprendre les performances caractéristiques de l'installation (et éventuellement comment les améliorer).

Samba 4 a été également le centre de toutes les attentions. Il gère les protocoles précédents SMB 3 et 2.2, une nouvelle interface de script a été mise en place pour interagir avec des programmes codés avec Python, il peut aussi être mis en place avec LSA Service Daemon pour FreeIPA pour établir des connexions sécurisées.

Introduction de FedFS, le système de fichier fédéré pour la gestion de fichiers à travers le réseau via NFS à partir d'un seul point de montage. Il a pour base la RFC 5716. Ce système permet la mise en place d'un équivalent des liens symboliques au niveau des montages de systèmes de fichiers distants, permettant ainsi de monter de façon transparente un autre partage dans un sous dossier d'un premier partage. Bien qu'étant possible via automount, NIS, etc, ce système est transparent pour le client en étant intégré dans le protocole existant, et donc permet de simplifier l'administration des partages en supprimant un composant.

Gestionnaire de paquets

Le changement le plus médiatique est sans doute l'arrivée d'un nouveau gestionnaire de paquet, en option, qui est DNF et qui pourrait remplacer à terme Yum. L'objectif est de simplifier le code global en améliorant aussi les performances des différentes procédures. Pour fonctionner, DNF utilise le solveur de dépendance libsolve via hawkey, ce meilleur découpage des rôles permet aussi de modifier plus facilement l'une des composantes pour une autre ou de le porter pour d'autres gestionnaires de paquets d'autres distributions.

RPM, le gestionnaire de paquets de base de la distribution est porté vers la version 4.10. Il apporte une amélioration des performances, le rechargement automatique des politiques SELinux en cas de modifications, il est plus robuste vis à vis des conflits de fichier, il détecte mieux certaines erreurs pour mieux les corriger seul avec bien entendu la correction de nombreux bogues.

La mise à jour hors ligne tire profit de PackageKit et de systemd pour contrôler l’environnement de manipulation et améliorer les possibilités dans ce domaine. Entre autre les mises à jour sont téléchargées avant de prévenir l'utilisateur pour diminuer le temps d'attente d'installation et d'installer les mises à jour durant l'extinction de la machine. En effet, dans certains cas la mise à jour remplace des composants critiques (comme des bibliothèques systèmes) ce qui peut provoquer une instabilité. En proposant une installation à l'extinction de la machine, le problème est bien plus limité et moins gênant pour l'utilisateur. ce système est à rapprocher de ce que fait Windows en général.

Utilisation de la compression Dwarf pour réduire la taille des fichiers de débogues des paquets debuginfo.

Un minimum d'informations de débogues sont fournis dans les binaires par défaut, dans l'objectif d'améliorer la qualité des rapports de bogues en minimisant la quantité de paquets nécessaires à télécharger pour le faire avec les complications que cela entraine. Il est possible de supprimer ces éléments lors de la construction d'une image Fedora personnalisée et ce très facilement.

nouvel Anaconda

Services / Démons

systemd continue son évolution avec la suppression du script prefdm pour choisir son gestionnaire de bureau (et le gestionnaire de connexion) par défaut, remplacé par un service intégré à systemd. Cela simplifie la gestion du démarrage de la machine et évite la gestion du fichier complexe qui gérait la configuration de prefdm.

Conversion des scripts init de SysV vers systemd. Systemd est l'application qui gère le lancement des processus lors du démarrage de la machine afin qu'elle se lance correctement. Systemd a déjà remplacé init chez Fedora pour cette tâche pour la 15ème version, mais la plupart des services utilisaient la couche de compatibilité entre init et systemd. Maintenant ce sont des scripts natifs pour systemd et qui par conséquent exploitent mieux ses possibilités. Le temps de démarrage peut être sensiblement amélioré et la configuration de ces scripts sera beaucoup plus simple pour les administrateurs systèmes. Ce travail a débuté depuis de nombreuses versions de Fedora mais n'a jamais été totalement finalisé, ce travail est toujours en cours.

Le pare-feu dynamique est mis en place par défaut sous forme de démon nommé firewalld. Son objectif est de remplacer les outils iptables qui sont statiques. Le principal inconvénient étant qu'actuellement, le pare-feu statique nécessite un redémarrage de ce dernier en cas de modification des paramètres, entrainant un problème de sécurité et nécessitant même de perdre la connexion durant ce laps de temps. Ce problème est résolu avec ce nouveau pare-feu et qui permet entre autre l'usage de Avahi pour les périphériques mDNS en toute transparence.

Filtrage des appels systèmes par application pour limiter leur appel à certaines applications et augmenter ainsi la sécurité et la fiabilité du système. Cela se fait par l'inclusion de la bibliothèque libseccomp.

Haute disponibilité / Supervision

Migration de procps tools vers procps-ng, outil qui permet de surveiller et gérer les processus du système. Le projet originel n'était plus maintenu et ne progressait qu'à l'aide de correctifs disparates entre les distributions qui n'étaient pas remontés au projet (créant des incompatibilités). Tout a été remis à plat, ce qui permet une meilleure maintenabilité, une diminution de la consommation des ressources, de nouvelles fonctionnalités et de nombreuses corrections.

Introduction du LLTng 2.0 qui est une infrastructure pour contrôler et tracer les composants en espace utilisateur. Il peut ainsi servir à détecter les baisses de performances ou les conflits d'accès des processus et threads. Intégré partiellement au noyau, il peut maintenant gérer des requêtes de plusieurs utilisateurs et de multiples sessions.

Dans la gestion des parcs de serveurs, il est important de pouvoir les contrôler à distance et de manière simultanée tout en ayant en main l'ensemble des paramètres matériels à surveiller sur tous les systèmes. L'objectif étant bien entendu de manier au mieux le parc de machines et s'assurer de son bon fonctionnement (et faciliter le débogage à distance si besoin). C'est pourquoi Fedora 18 apporte le « Service Processor » où nous pouvons y connecter différents services de supervision et de contrôle du système. L'objectif est de pouvoir à terme implémenter l'ensemble des standards IMPI (via OpenIMPI) et WS-Management qui sont utilisés dans l'industrie pour ce type d'opération. Le travail sera poursuivi pour la prise en charge de ces standards dans Fedora 19.

Toujours dans cette voie de la supervision, les projets openlmi, sblim et pegasus sont intégrés et modifiés de sorte à gérer les standards industriels de la DMTF : CIM et WBEB pour la gestion de parcs de machines distribuées et des applications à travers ces réseaux. En réalisant tout ceci, il est possible d'intégrer Fedora à un parc de machines compatibles avec ces normes, le tout avec une interface centralisée et unique. Il est également possible de réutiliser les scripts ou applications compatibles avec ces normes que proposent d'autres constructeurs ou éditeurs.

Autres

Ajout de Riak comme gestionnaire de base de données NoSQL. Cette base de données écrite en Erlang était particulièrement complexe à installer à la main et la demande grandissante pour des bases de données NoSQL a poussé l'intégration de ce logiciel connu pour sa simplicité et sa capacité à supporter de hautes charges par rapport à une base de données relationnelle.

Tous les booléens de SELinux débutant par allow_ sont renommés pour utiliser le nom d'un domaine plus spécifique à chacun. SELinux, qui permet d'étendre la gestion des droits du système et de renforcer la sécurité, a accumulé avec les années des booléens qui se sont mis dans l'espace de nom allow_ qui est générique. L'objectif était de nettoyer la situation pour les mettre dans un espace de nom plus approprié et de rendre son utilisation et son administration plus simple et plus intuitive via une normalisation du nommage.

Toujours à propos de SELinux, systemd l'a intégré de façon plus fine pour qu'il contrôle si les services lancés sont autorisés à manipuler un autre service. Cela permet d'étendre son champ de compétence et accroit d'autant plus la sécurité du système. Typiquement Networkmanager pourrait lancer ou couper le service pour se connecter à un serveur NTP mais le système pourrait l'interdire dans le même temps de faire la même chose avec le pare-feu ou le serveur HTTP. Sans l'intégration fine, cela serait revenu à donner une commande sudo pour lancer tout type de logiciel, ce qui n'est en général pas considéré comme gestion suffisante de la sécurité, car pas assez granulaire.

Simplification de la procédure de rapport de bogues via le serveur ABRT. Moins d'actions sont demandées à l'utilisateur en vue de rendre la procédure plus simple, la collecte des données se fait de manière plus automatique et il n'est plus nécessaire de posséder un compte Bugzilla pour y soumettre un bogue par ce biais. Pour les mainteneurs derrière, ils ont accès à plus de données et peuvent faire des statistiques plus fines pour identifier le problème, notamment sur base des rapports en double afin de passer plus de temps sur les bugs et moins sur le tri ou la demande de précision.

/tmp est monté en tmpfs par défaut (ce qui le met dans la RAM). Ce déploiement n'est pas nouveau dans l'univers Unix, Solaris ayant ouvert le bal en 1994. L'objectif visé est de diminuer les entrées/sorties sur le disque dur (et augmenter ainsi la réactivité du système), allonger la durée de vie des composants dont les SSD et consommer un peu moins d'énergie. Les données cependant disparaissent à la coupure de la machine, au lieu du nettoyage tous les dix jours. Il est possible de revenir à l'ancien mode si nécessaire, notamment en cas de données trop volumineuses pour tenir convenablement dans la RAM.

Virtualisation

Création de virt-sandbox-server pour gérer des bac à sables isolant les applications et les systèmes utilisant libvirt. Il s'intègre au système sous forme d'unités de systemd pour paramétrer les informations concernant les conteneurs que libvirt va gérer conjointement avec SELinux pour les droits d'accès. Cela améliore grandement la sécurité des différentes applications virtualisées, notamment vis à vis des processus du système hôte ou d'autres conteneurs.

Prise en charge de l'hibernation et de la mise en veille des systèmes invités via QEMU et libvirt qui avaient tendance à ne pas reprendre correctement leur travail après le redémarrage du système. En plus de gérer ce cas proprement, il est possible de commander via la commande virtsh depuis le système hôte la mise en veille de machines virtualisées.

Intégration de la prise de clichés à la volée des systèmes virtualisés via QEMU et libvirt. En plus de ce qui était disponible avant, il est possible de le faire maintenant sans interrompre le service le temps de l'opération. C'est bien évidemment une grande amélioration pour la disponibilité des services, ce qui n'empêche pas de devoir faire une sauvegarde des données régulièrement.

oVirt qui a été incluse à la version précédente est mise à jour vers la version 3.1. Cette version offre une interface graphique et une interface web pour le contrôler, elle gère le partage des disques, les clichés à la volée, le système de fichier POSIX, le contrôle de bases de données, la cohabitation de solutions Red-Hat et IBM pour les serveurs, l'hôte et l'hyperviseur pouvant être sur la même machine, etc.

Cloud computing

Possibilité de créer un service cloud via Eucalyptus pour le calcul, réseau et stockage de données. Il est notamment utilisé pour les services de hautes disponibilités et est compatible avec AWS, le service cloud de Amazon. Il est à noter que le projet Fedora a déployé un cloud interne basé sur Eucalyptus pour offrir divers services aux contributeurs ( instances de test des applications, jenkins, buildbot, etc ).

Arrivée de Heat qui est une API d'orchestration dans le cloud pour OpenStack en ligne de commande, solution particulièrement développée chez Fedora depuis plus d'un an. Le fonctionnement est très classique, l'administrateur décrit des machines virtuelles via un système de template basé sur l'utilisation de oz, un outil de création d'image disque automatisé, et heat se charge du déploiement de la machine et des ressources à partir de la configuration. Intégrant dés le départ une API, le but est de permettre une automatisation des processus afin d'industrialiser l'usage d'openstack.

Par ailleurs, OpenStack voit sa version progresser en passant à OpenStack Folsom. Il apporte entre autre la possibilité d'écrire des données avec l'assurance d'être unique, la préallocation de l'espace disque pour mieux gérer celui-ci, la compatibilité avec le service Amazon est maintenant séparé dans un projet externe afin de simplifier le développement, la possibilité d'écrire des objets versionnés ou encore une intégration plus profonde du module de statistiques pour la surveillance du système.

Développement

Les développeurs de C++ vont s'y habituer, la célèbre bibliothèque Boost a été mise à jour vers la version 1.50. De nouveaux algorithmes génériques ont été ajoutés comme ceux de recherches de données, la compatibilité avec des fonctionnalités C++11 (et la compilation dans ce mode) a été renforcée, etc.

Mise à jour de l’environnement de développement pour le langage D comme le compilateur ou l'interfaçage avec GTK. Cela est également l'occasion d'ajouter des modules liés à OpenGL pour l'exploiter au mieux ou encore la gestion de l'interfaçage avec SQLite pour les bases de données.

Arrivée de DragonEgg, un plugin de GCC pour remplacer certaines optimisations et générateurs de code de GCC par ceux du projet LLVM. Ce changement a été fait pour améliorer les optimisations réalisées, mais aussi pour faire de la compilation croisée sur des architectures gérées par LLVM (mais avec GCC), sans nécessiter un paquet supplémentaire pour ce type d'opération.

Histoire d'être à la pointe du développement logiciel, le Glasgow Haskell Compiler a été également mis à jour vers la version 7.4.1, pour les amateurs de ce langage fonctionnel.

Le langage Python a toujours été à l'honneur chez Fedora et cela se poursuit avec le débarquement de Python 3.3. Il revoit la méthode de stockage des caractères pour économiser de la mémoire, la syntaxe des générateurs a été revue, la possibilité de créer des environnements de Python virtuels, de grandes modifications dans la gestion des exceptions, etc.
Au-delà de Python lui-même, IPython a été porté vers la version 0.13. En outre, la structure des paquets pour ce projet a été revue avec plus de sous-paquets. Nous rappelons que ce projet est un shell pour le langage Python, pour compléter celui proposé de manière officielle.

Les aficionados du langage Perl pourront quant à eux se satisfaire de la version 5.16 de leur langage favori. En outre, le PCRE (Perl-Compatible Regular Expression) a été également mis à jour vers la version 8.30, qui apporte une modification importante dans son API et la gestion de UTF-16. Cela a nécessité de reprendre de nombreux paquets qui en dépendaient.

Pour les amateurs de Ruby, c'est Ruby on rails qui est à l'honneur avec sa version 3.2 et l'ajout de nombreuses gems à la collection de paquets. Il apporte entre autres : un mode de développement plus rapide, un nouveau moteur de routage, une explication automatique des requêtes.

Le projet Clojure apparaît dans la liste des langages officiellement supportés, avec tout son environnement de programmation dédié. Ce langage libre fonctionnel qui dispose d'un fort typage est un dialecte de Lisp. L'objectif premier du langage étant d'avoir un Lisp moderne pouvant fonctionner avec la plateforme Java, notamment dans le cadre de la programmation concurrente. Un travail proche du projet initial qui ressemble fortement à l'initiative réalisée autour du langage D depuis quelques versions.

Projet Fedora

Simplification des procédures pour les mainteneurs des versions « spins » de Fedora et des mainteneurs de paquets au sein du projet via l'utilisation d'un service de présélection des services. En effet, quand vous installez un paquet RPM, les macros %post permettent, par exemple, de lancer des services pour ses propres besoins (ou lancer ce que l'utilisateur a voulu installer). Seulement, cela ne tenait pas compte des versions dérivées officielles de Fedora, les « spins » et cela demandait une lourde charge aux mainteneurs des paquets pour en tenir compte. Ici c'est systemd qui prend le relais, un simple fichier explicite les services à lancer suivant la configuration prédéfinie par défaut, ce qui est idéal dans le cas des spins qui ont, justement, des paquets prédéfinis. Il est possible de prioriser différentes configurations en cas de besoin en simultané. Ainsi, la Fedora canonique sera plus propre et maintenable, la vie des « spinners » sera facilitée et l'échange de fichier .spec de RPM entre distributions sera facilité également.

Les groupes de paquets sont réorganisés et leur affichage a été amélioré pour l'utilisateur.

Mises à jour majeures

Voici la liste des mises à jour majeures des paquets de Fedora avec les liens vers leurs notes de versions :

Aller plus loin

  • # GHC 4.7.2 ?

    Posté par  . Évalué à 4.

    Histoire d'être à la pointe du développement logiciel, le Glasgow Haskell Compiler a été également mis à jour vers la version 4.7.2

    Je pense qu'il s'agit plutôt de la version 7.4.2

    Please do not feed the trolls

  • # Petite coquille, petit poussin.

    Posté par  . Évalué à 3.

    Il y a une petite erreur qui s'est glissée dans ta présentation de Gnome 3.6:

    Nous avons du coup la suppression de la vue de l'ensemble des applications […]

    La vue d'ensemble n'est pas supprimée. Absolument pas. Le bouton a juste été déplacé.

    • [^] # Re: Petite coquille, petit poussin.

      Posté par  . Évalué à 4.

      Et une autre, dans la partie qui parle du pare-feux Firewalld:

      et qui permet entre autre l'usage de Avahi pour les périphériques MSDN en toute transparence.

      C'est mDNS et non MSDN.

      • [^] # Re: Petite coquille, petit poussin.

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

        Moi qui pensait qu'Avahi gérait les développeurs Microsoft désormais, me voilà déçu.

        Prochainement, je vous proposerai peut-être un commentaire constructif.

      • [^] # Re: Petite coquille, petit poussin.

        Posté par  . Évalué à 3.

        Corrigé, merci.

        « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

      • [^] # Clone ≠ fork

        Posté par  . Évalué à 1.

        Tant qu'on en est aux erreurs:

        MATE est un clone de GNOME

        En général un clone est une réécriture, on pourrait mal l'interpréter.

        Sinon, ça donne envie de tester cette version, histoire de voir un peu ce que ça donne…

        Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

    • [^] # Re: Petite coquille, petit poussin.

      Posté par  . Évalué à 3.

      Corrigé, merci.

      « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

  • # Le partitionnement!!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    je suis ravi de tester cette version, et la refonte d'anaconda fait du bien. mais le partitionnement! un peu galère la nouvelle interface, elle n'indique pas clairement l'opération demandée.

    Bref anaconda évolue bien mais j'espère vraiment que cette partie sera revue.

    Faut d'image satisfaisante sous la main, celle-ci

    • [^] # Re: Le partitionnement!!

      Posté par  . Évalué à 7.

      l'interface de partionnement devient vraiment fumeuse quant il s'agit de réutiliser des partoches existantes, je clic-clic sans réellement savoir si anaconda et moi sommes d'accord…

      • [^] # Re: Le partitionnement!!

        Posté par  . Évalué à 4.

        Et encore plus lorsqu'on commence à avoir plusieurs disques.
        Cette partie est tout juste acceptable pour une installation "from scratch" et simple, c'est bien dommage pour la 18 ème mouture d'une distrib.
        Il y a encore du boulot pour la rendre agréable, simple et souple.

    • [^] # Re: Le partitionnement!!

      Posté par  . Évalué à 7.

      Je ne suis pas fan non plus du nouvel installeur, on est passé d'un truc à peu près complet et pro à un truc qui "pue" le Gnome-Shell. C'est à dire simpliste et pensé pour le cas d'usage le plus simple uniquement. Je trouvais l'outil de partitionnement parfait, pourquoi a-t-il été changé ? :(

      Ah oui et faites attention au mot de passe root, l'installeur est en qwerty même si vous avez demandé un clavier français au début.

      • [^] # Re: Le partitionnement!!

        Posté par  . Évalué à 1.

        J'oubliais ça, ça fait vraiment partit des fonctionnalités qui devraient acquises tellement le besoin est basique. Pour rappel :

        sudo localectl set-keymap "LANG=fr_FR.UTF8"
        sudo localectl set-x11-keymap fr
        export LC_ALL=fr_FR.UTF8
        
        
    • [^] # Re: Le partitionnement!!

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Pour info, un test d'utilisabilité est prévu lors de la conférence devconf.cz en république tchèque, d’après Stéphanie Manuel ( http://opwsmanuel.wordpress.com/2013/01/15/opw-internship-3rd-week/ ). Donc je pense qu'à partir de ça, l'installeur va être peaufiné.

    • [^] # Re: Le partitionnement!!

      Posté par  . Évalué à 5.

      J'allais faire une grosse diatribe pleine d'arguments, mais je pense qu'un simple "c'est de la merde" résume tout efficacement pourtant.

      (inutile c'est le lien de gauche juste en dessous)

      • [^] # Re: Le partitionnement!!

        Posté par  . Évalué à 8.

        Je démarre anaconda sur Fedora 18 et m'attaque au partitionnement:

        anaconda

        • [^] # Re: Le partitionnement!!

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Bon avec un peu de chance F19 offrira btrfs par défaut, un volume pour chaque machin et pis voilà.

          • [^] # Re: Le partitionnement!!

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            J'ai des doutes sur btrfs par défaut en F19, il y a justement un thread sur le sujet en ce moment sur fedora-devel.
            Et les gens remontent divers soucis sur le sujet, avec bug reports parfois, c'est rien de dramatique, mais pas pour du défaut.

        • [^] # Re: Le partitionnement!!

          Posté par  . Évalué à 0.

          J'ai eu la même impression ! J'ai posé la question sur le forum et on m'a proposé ce lien.
          J'ai à peu près compris comment faire et j'ai réussi à faire mon installation pour simplement remplacer la partition / et conserver /home. Il faut avoir confiance …

    • [^] # Re: Le partitionnement!!

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      pourquoi ne pas s'inspirer de l'utilitaire de mandriva-mageia qui est quasi parfait

  • # Quelques remarques sur Fedora 18

    Posté par  . Évalué à 4.

    J'ai testé depuis quelques jours à partir de la TC4, et je suis ravi.

    Mais j'ai juste remarqué quelques problèmes/manques :

    • coté Gnome :

      • Où sont passés les "Web Search Providers" anciennement inclus dans Gnome 3.4 ? Mine de rien c'était super pratique. J'ai cherché diverses solutions mais sans succès.
      • Rhythmbox a du mal à enchaîner automatiquement les pistes audio : il reste bloqué au début d'une piste et ne reprend qu'environ 5 pistes après en enchaînant en quelques secondes le début desdites 5 pistes.
      • Brasero est incapable de graver un CD audio : il reste bloqué au début de la procédure, j'avoue ne pas avoir trop fouillé.
    • coté KDE

      • les polices des applications GTK dans KDE ne suivent pas les paramètres du centre de contrôle KDE. Par exemple j'utilise Droid Sans (étrangement nommé "Droid Sans [unknown]" dans cette version) pour tout le système mais les applications GTK (comme Firefox, Thunderbird ou Chromium dans mon cas) persistent à utiliser la police "Sans". J'ai à peu près tenté tous les remèdes qu'on peut trouver sur Internet mais aucun ne résout ou contourne le problème (remplacer Oxygen-GTK par QtCurve, utiliser LXAppearance, édition du fichier ~/.font.config, ~/.gtkrc-2.0, etc). Le thème suit bien les prescriptions d'Oxygen-GTK ou QtCurve, mais dans les deux cas, la police est inchangeable…
    • à propos de VLC et Pulseaudio

    Quand je lis une piste audio avec Totem, Pulseaudio ne rééchantillonne pas les morceaux si le taux d'échantillonnage de ceux-ci correspondent à la valeur spécifiée dans le fichier de configuration (44100 par défaut).
    Extrait de log :

    I: [pulseaudio] resampler.c: Forcing resampler 'copy', because of fixed, identical sample rates.
    I: [pulseaudio] resampler.c: Using resampler 'copy'
    I: [pulseaudio] resampler.c: Using float32le as working format.

    Or quand je lis le même morceau avec VLC, Pulseaudio resample tous les morceaux (d'une manière exécrable, sans doute pour épargner le processeur) même si ceux-ci ont un taux d'échantillonnage identique à celui spécifié dans le fichier de configuration :

    I: [pulseaudio] sink.c: Changed sampling rate successfully
    I: [pulseaudio] resampler.c: Resampler 'copy' cannot change sampling rate, reverting to resampler 'auto'.
    I: [pulseaudio] resampler.c: Using resampler 'speex-float-3'
    I: [pulseaudio] resampler.c: Using float32le as working format.
    I: [pulseaudio] resampler.c: Choosing speex quality setting 3.

    Pas catastrophique mais parfois ça s'entend à l'oreille.
    Bref, ça n'a à voir directement avec Fedora 18 mais j'ai trouvé ce pépin en testant cette mouture.

    Constatez-vous des problèmes similaires ?
    (Tant que vous y êtes, si vous avez des solutions ou des moyens de contourner le problème…)

    Mis à part ça c'est tout du bon, le système reste de bonne facture.
    Firewalld ne pose pas de problème pour une utilisation basique, DNF remplace déjà Yum et laisse attendre de bonnes choses pour Fedora 19.

    En tout cas, bravo aux équipes et personnes impliquées ! ;)

    • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

      Posté par  . Évalué à 0.

      T'aurais pu juste nous donner les liens de tes bug reports.

      • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

        Posté par  . Évalué à 10.

        T'aurais pu juste nous donner les liens de tes bug reports.

        C'eut été avec plaisir, mais force est de reconnaître que je n'ai pas de compétences ni en informatique ni en anglais technique pour faire un rapport de bogue en bonne et due forme. Mes seules compétences se limitent à l'installation d'une distribution et à l'installation des codecs pour lire les DVDs sur un système.
        Je schématise un peu, mais je fais partie de cette couche de membres "néophytes" qui n'a pas de le niveau requis et qui ne souhaite pas spécialement l'acquérir pour reporter correctement les bogues car mon champs de compétences concerne des domaines totalement étrangers à l'informatique, et je n'ai pas beaucoup de temps libre à consacrer. Les seuls rapports de bogue que j'ai envoyés concernaient Firefox, je crois (il suffisait de cliquer sur un simple bouton pour envoyer un rapport…).

        Avec la démocratisation progressive des logiciels libres et des systèmes Linux, des utilisateurs comme nous vont logiquement arriver. Même si on n'est pas forcément très représentés dans les discours traditionnels opposant Mme Michu aux geeks (non car il y a un monde entre les deux dont je fais partie). Et je pense que l'on ne peut demander autant à un utilisateur technophile qui connait le milieu qu'à un utilisateur basique qui ne fait que suivre les sentiers balisés (dans mon cas, prendre des cours).
        Quand on regarde la communication qui est faite autour des logiciels libres, on ne remarque que deux groupes d'acteurs dans le schéma de fonctionnement : celui des utilisateurs qui remontent les bogues et les développeurs qui les corrigent. Dans un monde d'initiés, dans lequel le monde Linux a souvent été confiné, ce modèle va peut-être de soit, mais dans un contexte d'ouverture de l'écosystème vers une audience plus large et moins "technocentrée", il convient de distinguer les utilisateurs initiés capables de répondre aux exigences du modèle précédent et les utilisateurs non-initiés qui ne peuvent répondre aux exigences demandées. Mais c'est pas pour autant que ces utilisateurs n'ont pas leur place à coté des autres.

        Alors je ne (p)(v)eux faire de rapport de bogue mais au moins je peux signaler ce que je remarque qui ne va pas, de manière plus ou moins précise. Cela ne vaudra rien, peut-être. Cela ne fera pas progresser le schmilblick, certes. On ne peut qu'espérer que nos "remarques" puissent accréditer un rapport que remontera peut-être un utilisateur avancé (et nous pourrons contribuer, avec nos moyens, à la collecte d'informations le cas échéant).

        Je sais que cet argument, sans doute qualifié "de facilité" par les plus technophiles du site, va me valoir un moinssage dans les règles mais j'assume.

        • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 15 janvier 2013 à 23:48.

          Alors je ne (p)(v)eux faire de rapport de bogue mais au moins je peux signaler ce que je remarque qui ne va pas, de manière plus ou moins précise.

          généralement, tu trouveras de l'aide dans les forums de ta distro pour être en mesure de diagnostiquer plus finement tes soucis, voire remonter des rapports de bugs ou t'aider à le faire (il est toujours mieux d'avoir le contact avec celui qui a le souci, tout simplement pour reproduire par la suite avec une proposition de correction / un nouveau paquet).
          L'intérêt c'est qu'un forum peut servir de proxy (mais faut penser à revenir). Cela permet le travail à plusieurs plutôt que chacun à sa manière et permettre de faire un rapport de bogue en bonne et due forme initialement dans sa langue et avec les précisions proposées par quelqu'un qui va adapter son discours. Cela introduit un tiers : le support utilisateur via la communauté, cela existe même IRL dans les LUGs de ton coin<.

          Cela te permettrait d'être encadré plutôt que d'envoyer des bouteilles à la mer.

        • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          je schématise un peu, mais je fais partie de cette couche de membres "néophytes" qui n'a pas
          de le niveau requis et qui ne souhaite pas spécialement l'acquérir pour reporter correctement
          les bogues

          Du coup, moi la question qui me vient à l'esprit: "Mais qu'est ce que tu fous sous Fedora 18?"

          Passe à une distrib stable avec un support long (et je pense pas forcément à Ubuntu) mais Fedora, c'est quand même connu pour être une distrib ouverte aux expérimentations…

          • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

            Fedora, c'est quand même connu pour être

            j'aurais complété avec « intéressante »

            Qui es-tu pour juger de ses choix et de son expérience et de ce qui lui plait ? Chacun fait ce qu'il veut (malgré ce que tu sembles vouloir afficher, même si je sais que tu ne le penses pas). L'entourage, le support, les LUG, ça joue aussi :-) (et surtout, l'envie àmha).

            • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

              « Qui es-tu pour juger […] »

              Peut-être qu'il n'agissait pas en inquisiteur préparant déjà le bucher de son interlocuteur ? Qui sait si le message de Gnumdk n'est pas simplement, soyons fous, un conseil plein de sympathie, partant d'un bon sentiment ? Après tout, est-il totalement invraisemblable qu'il y ai, quelque part dans le vaste univers, des utilisateurs de Gnu/Linux ignorant que Fedora 18 est une distribution un peu expérimentale car à la pointe du progrès (et « intéressante »).
              Pour le coup, c'est donc votre intervention, tout du moins son introduction, et non la sienne, qui paraît quelque peu péremptoire.

              « IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace

        • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

          Posté par  . Évalué à 2.

          Je suis plutôt de l'avis qu'il vaut mieux un bug report peu détaillé (par manque de temps ou de connaissances) que rien du tout.
          Tu as pris le temps d'expliquer tes problèmes ici, sorties console à l'appui, comment ils se manifestaient et tu as pondu un pavé pour te justifier de n'avoir rien rapporté, c'est plus de temps qu'il n'en faut pour ouvrir un compte sur un bugzilla et rapporter ledit bug.ladybug

          Déjà, tu peux chercher s'il est déjà répertorié, avec un peu de chance quelqu'un l'a fait avant toi, donc t'as plus qu'a attendre si tout se passe bien…
          Sinon au moins l'ouvrir pour faire savoir qu'il y a un soucis, d'autres peuvent détailler après toi. Ou bien tu ouvres un bug report même flou, et les développeurs vont essayer de te dire quoi faire pour donner plus d'infos, après bien sur il va y avoir des cas ou par manque de technique tu seras limité, tant pis, au moins l'info sur le bug est là.

          Après je comprends très bien que tu puisses vouloir découvrir le libre "en touriste" sans trop t'impliquer, je ne jette absolument pas la pierre. Dans mes 1 ou 2 premières années à utiliser du libre j'avais le même état d'esprit…

          • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

            Déjà, tu peux chercher s'il est déjà répertorié, avec un peu de chance quelqu'un l'a fait avant toi, donc t'as plus qu'a attendre si tout se passe bien…

            le forum permet d'avoir un peu de soutien et ce genre de réflexes, pas forcément inhérent à tous ceux qui remontent des bugs : autant travailler en équipe :-)

          • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

            Posté par  . Évalué à 4.

            L'avantage du bug report, c'est surtout de pouvoir espérer que le bug en question soit corrigé !

            J'ai eu l'occasion de m'en rendre compte avec un lecteur de carte mémoire intégré à un laptop qui du jour au lendemain ne fonctionne plus, sur Fedora puis ensuite avec d'autres distros. C'était un bug du noyau linux, le truc pas franchement visible car concernant un matériel précis, peu répandu et potentiellement peu utilisé.

            Toujours est-il que le rapport sur le bugzilla Fedora a permis de le remonter upstream, et en environ un mois (de mémoire), cela a été résolu. Si ça se trouve, sans rapport il ne serait toujours pas corrigé, et je râlerai encore…

            Côté compétences, j'ai juste décrit le problème et joint deux fichiers texte (résultat des commandes lspci et dmesg du terminal, rien de sorcier). Après, c'est vrai que la barrière reste l'anglais…

        • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Des utilisateurs qui vont pas faire de rapports de bugs, y en a toujours eu. Moi je fait pas toujours de rapports.

          Mais à choisir, il faut bien se rendre compte que c'est contre productif de e focaliser sur les bugs non rapportés alors qu'il y a déjà à faire sur les bugs rapportés. Tu peux toujours dire "on va être plus nombreux", ça va rien changé.

          Si sur 10 000 personnes, 9999 veulent un truc, mais ne font rien, c'est que fait la seul autre personne qui va compter.
          Donc ouais, si tu fais rien, tu existes pas.
          Personne ne va exister à ta place dans le libre.

          Dans un modèle commercial, l'utilisateur non technique n'existe que parce qu'il apporte du pognon à la base de l'échange.

          Dans un échange non commercial ( comme dans le libre, en simplifiant beaucoup ), soit tu apportes quelque chose et la, tu te place comme pair dans un réseau d'échange. Soit tu apportes rien, et tu va sans doute recevoir autant que les autres, mais ça va pas aller bien loin. Si la monnaie du monde du logiciel libre est le code du logiciel ( car c'est ce qu'on produit, et ça a de la valeur ), alors se placer en utilisateur qui ne fait que demander, ça te place quelque part dans le modèle. Et sans capital ou sans moyen de production, ce sont les prolétaires à la Marx. Sauf que contrairement à Marx, les moyens de productions sont à dispo de tous, donc la seule chose qui manque, c'est le temps.

          Et pire, tu ne peux pas vendre ton travail. Les inconvénients sans les avantages…

    • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

      Posté par  . Évalué à 1.

      Bien vu ! je vais regarder chez moi si ca le fait aussi, ca pourrait expliquer quelques soucis…

    • [^] # Re: Quelques remarques sur Fedora 18

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Ont-ils retiré les Web Search Providers parce que trop peu utilisés?

      La logique d'utiliser le shell comme point d'accès à tout voudrait les y laisser Le design semble aller dans ce sens
      https://live.gnome.org/GnomeShell/Design/Whiteboards/Search#Tentative_Guidelines

      En attendant une extension peut servir. Par exemple https://extensions.gnome.org/extension/549/web-search-dialog/
      ou
      https://extensions.gnome.org/extension/176/google-search/

      A tout hasard, l'une des trop rares qualité d'epiphany : ses "smart bookmarks"

  • # Ça m'apprend des choses

    Posté par  . Évalué à 1.

    Mise à jour de l’environnement de développement pour le langage D comme le compilateur ou l'interfaçage avec GTK. Cela est également l'occasion d'ajouter des modules liés à OpenGL pour l'exploiter au mieux ou encore la gestion de l'interfaçage avec SQLite pour les bases de données.

    Pourquoi ce langage reste aussi peu utilisé? Pas assez de bibliothèques, l'habitude, autre chose?

    Arrivée de DragonEgg, un plugin de GCC pour remplacer certaines optimisations et générateurs de code de GCC par ceux du projet LLVM. Ce changement a été fait pour améliorer les optimisations réalisées

    Je viens de découvrir DragonEgg, question: est-ce que les optimisations apportées valent le coup?

    IPython a été porté vers la version 0.13. En outre, la structure des paquets pour ce projet a été revue avec plus de sous-paquets. Nous rappelons que ce projet est un shell pour le langage Python, pour compléter celui proposé de manière officielle.

    Je viens également de découvrir IPython, ça peut être vachement pratique, faut que je regarde ça de plus près.

    Écrit en Bépo selon l’orthographe de 1990

    • [^] # Re: Ça m'apprend des choses

      Posté par  . Évalué à 2.

      Pourquoi ce langage reste aussi peu utilisé? Pas assez de bibliothèques, l'habitude, autre chose?

      Difficile à dire mais il y a aussi le manque de finition (pas mal de fonctionnalités pas vraiment finie), le GC pas très performant et la concurrence de C++11 qui corrige pas mal de défaut du C++.

    • [^] # Re: Ça m'apprend des choses

      Posté par  . Évalué à 6.

      Pourquoi ce langage reste aussi peu utilisé? Pas assez de bibliothèques, l'habitude, autre chose?

      C'est très difficile pour un nouveau langage de programmation généraliste de s'imposer dans un marché somme toute fortement concurrentiel sans appuis industriels. Et surtout le manque de compétences (même si Andrei Alexandrescu fait du très bon boulot d'évangélisation), D n'est pas un langage qu'on enseigne ou promeut auprès des développeurs.
      Les bibliothèques actuellement disponibles permettent de faire pas mal de choses, déjà.
      Je ne suis pas certain que C++11 ait encore un véritable impact (aucun compilateur n'implémente 100% de la norme: http://wiki.apache.org/stdcxx/C%2B%2B0xCompilerSupport), par ailleurs, c++11 simplifie beaucoup de choses, ça reste un langage expert-friendly (expliquer les R-values références au développeur C++ lambda est un exercice acrobatique)

      Je viens de découvrir DragonEgg, question: est-ce que les optimisations apportées valent le coup?

      non, gcc est bien meilleur pour optimiser le code, même si il consomme plus de mémoire et est bcp plus lent lors de la phase de compilation
      dragonegg commence à être utilisable en production mais depuis que clang++ supporte c++98 en production (et un excellent support de C++11), il est beaucoup moins intéressant, d'autant plus que clang est très bon pour la partie reporting d'erreurs.
      Mon setup actuel est g++ pour le code en production, clang++ pour le développement

      • [^] # Re: Ça m'apprend des choses

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Mon setup actuel est g++ pour le code en production, clang++ pour le développement

        tu n'es pas censé livrer ce que tu as testé ? (bon ya l'intégration, UAT, pré-prod' au milieu, mais bon).

        • [^] # Re: Ça m'apprend des choses

          Posté par  . Évalué à 6.

          J'ai un serveur d'intégration continue pour ça (environnements neutres avec différentes configurations) et je nuance mes propos précédents: j'utilise et teste avec g++ régulièrement (ne serait-ce que pour le packaging).
          Néanmoins, un compilo qui consomme moins de ressources, plus rapide, et qui offre un meilleur reporting (sans oublier l'analyseur statique pour le C), ça apporte un gain appréciable à mon workflow personnel.

  • # Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

    Posté par  . Évalué à -10.

    Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

    La dernière fois que j'ai eu à l'installer, xorg n'a pas été capable de détecter la CRT…
    (Opération qui n'est pas imbuvable)
    D'autres distribs n'ont eu aucun problème, notamment debian…
    Nickel.

    Je le demande parce que je serais curieux de connaître qui en est pleinement satisfait…
    (sachant qu'avec debian aucun soucis: faut que je répète… :-D )

    J'ai aussi aimé un certain mandrake …
    (Mageia)

    A la limite, Arch c'est mieux…

    • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      Un de ses intérêts est d'avoir GNOME comme citoyen de première classe : son intégration me semble bien mieux finie que dans d'autres distros dont j'ai voulu tester l'intégration de GNOME 3 (Mageia, Ubuntu…).

      C'est vrai que les premiers mois d'utilisation peuvent être un peu chaotiques mais une fois le polissage fini je trouve Fedora plus stable qu'une Ubuntu.

      Mais j'avoue être très tenté de migrer vers CentOS 7 ou Debian 7 une fois qu'elles seront stables.

      • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

        Posté par  . Évalué à 1.

        Avec l'achat d'un nouveau PC, j'ai tenté l'aventure de Fedora 18 en beta (venant d'Ubuntu), justement pour l'intégration de Gnome 3, pour les nouvelles technologies (et parce que je travaille sur RHEL/CentOS).
        Je dois dire que j'ai été assez déçu de l'utilisabilité de la distrib, et ce à partir du nouvel installateur, par la finition des outils (quand on a essayé Ubuntu Software Center, Yumex pique un peu) et ensuite tous les jours, la nécessité d'intervenir régulièrement en console pour configurer un peu tout.
        Si on ajoute à ça que la plupart des logiciels closed-source (comme Spotify pour n'en citer qu'un) ne livre de package que pour Ubuntu, il y a de quoi en rebuter plus d'un (je ne suis pas contre refaire le package si il est adaptable sur Fedora mais si en plus le reste de la distrib est lourde …).
        Bref, je pensais trouver une distrib beaucoup plus accessible finalement, ça reste clairement destiné aux développeurs.

        • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Bref, je pensais trouver une distrib beaucoup plus accessible finalement, ça reste clairement destiné aux développeurs.

          Et encore, les développeurs n'ont pas tous envie de "développer" la distrib qu'ils utilisent :)

        • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          yumex ? C'est packagekit l'outil par défaut. Il y a eu des discussions pour le portage du software control ( ou plutot un fork qui ne requiert pas d'assignation de copyright ) il y a un temps, mais je sais pas ou sont les efforts.

          Et ouais, Fedora est pas très soft proprio friendly. Je me souviens d'une mise à jours de X ou le choix était entre "faire des correctifs pour les pilotes intels libres" ou "garder l'ancienne version de X pour que les pilotes nvidia tournent encore". Et le choix en faveur de la mise à jour a été faite. La distribution bouge trop vite pour qu'un éditeur proprio veuille suivre. Donc oui, si tu as une dépendance vers des softs fermés, je te conseille pas de prendre une Fedora, ç'est clairement pas le but de la distribution, une Ubuntu sera plus en accord avec ce genre de philosophie.

    • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Ca fait des années que j'utilise Fedora, j'en suis pleinement satisfait.

      Et si tu veux savoir je déteste manger des choux de Bruxelles mais j'aime bien les brocolis qui ne me posent aucun problèmes.

      Tu as d'autres questions pertinentes ?

      (veuillez m'excuser d'avoir pris de le temps de repondre si ironiquement à ce commentaire sans interet, j'ai du me lever du pied gauche)

      • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

        Posté par  . Évalué à -2.

        Tu as d'autres questions pertinentes ?

        J'avais installé une fedora [l'une des dernières] : ne vaut pas une debian [stable] ni de près ni de loin.
        En théorie, une debian stable est techniquement inférieure à une Fedora récente…
        J'ai utilisé une CentOS live [pas installé donc], elle fonctionnait sans soucis.
        Or, vous le savez bien qu'une install s'adapte mieux à la machine qu'une live qui est plus générique.

        Si une install ne vaut pas une live, pour moi le logiciel ira chez /dev/null
        C'est pour cela que je fini par demander l'avis de tout un chacun: au moins nous sommes tous fixé.
        Ma demande est d'autant plus pertinente que dans le passé pas mal de monde me disait du bien de Fedora…
        Et de debian bien sûr [Mandrake aussi évidemment]

        Ce qui intéresse le lecteur c'est plus ce qui a souvent fauté: dans mon cas c'est clairement Xorg.
        A mon humble avis un problème Xorg, c'est grave.

        Dans votre cas j'aurais aimé savoir ce qui vous satisfait, et aussi avez vous déjà utilisé d'autres distributions.
        Si vous ne connaissez qu'exclusivement fedora, je pense que votre avis sera moins objectif…

        Tout ceci n'est que mon avis: libre à tout un chacun d'y adhérer ou pas…

    • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Chaque distribution répond à un certain nombre de besoins, et à moins qu'elle soit vérolée jusqu'à la moelle, elle a toujours une raison d'exister.

      En tout cas c'est rigolo de voir des trolls en pleine nature à cette époque de l'année.

      • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

        Posté par  . Évalué à 5.

        À vrai dire, il y a même des distributions vérolées jusqu'à la moelle qui ont eu des raisons d'exister ;-)

        Damn Vulnerable Linux

        … La distribution, volontairement composée de logiciels cassés, mal configurés, obsolètes et exploitables a débuté sa vie en tant que système d'entrainement durant les lectures universitaires de l'auteur. Son objectif premier était de créer un système Linux aussi vulnérable que possible, afin de démontrer une variété de propos sur la sécurité, incluant l’ingénierie inverse, les dépassements de tampon, les shellcodes, les exploits web et les injections SQL.

        (traduction approximative des mes petites papattes malhabiles)

      • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

        Posté par  . Évalué à 0.

        En tout cas c'est rigolo de voir des trolls en pleine nature à cette époque de l'année.

        1/ Je ne suis pas du genre à troller
        2/ Le sujet c'est bien une fedora.
        Normalement, on doit pouvoir discuter de ce qui tourne autour et de ses avantages et inconvénients par rapport aux autres fedora mais aussi par rapport aux autres distributions concurrentes.

        3/ Un sujet de qualité devrait amener le lecteur a developper un sujet connexe en relation avec le sujet principal.
        4/ N'oubliez pas que des personnes qui ne connaissent rien à linux lisent aussi ce que nous écrivons.

        Oser faire une comparaison c'est déjà démontrer un minimum de réflexion sur un sujet donné.

    • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

      Posté par  . Évalué à -2.

      Je n'ai d'ailleurs même pas compris pourquoi je suis évalué à -10 alors que ce que je raconte est un fait indéniable.
      Tous les admins que je connais préfèrent debian après être passé par RedHat et autre fedora.
      A moins que pour vous il faut défendre bêtement une distrib qui ne vaut pas une debian.

      En tout cas, je n'évalue pas quelqu'un à moins dix parce qu'une question pertinente se pose.

      • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Peut être le coté "j'ai raison, c'est indéniable". Moi, je connais au moins une équipe d'admin qui a quitté des mandriva pour prendre des debian, puis pour revenir vers de la mandriva ( car debian était trop en retard ). Donc tes données totalement subjectives sont contredites par mes données subjectives. On peut pas en tirer grand chose, à part que tes certitudes mal placés valent bien un -10.

        Sinon dire "ça vaut pas debian", c'est chercher les coups de bâtons. Par exemple, quand tu veux l'intégration de softs nouveaux, genre tout ce qui tourne sur le cloud ( l'équipe cloud de debian étant un chouia en retard par rapport à de la fedora ou de l'ubuntu, vu que ça date d'il y a moins de 4 mois ), quand tu veux avoir des versions de softs comme systemd ( qu'on aime ou non, y a des gens dont moi qui aiment l'idée et visiblement, au moins un debianneux vu qu'il y a un paquet ) ou du selinux ( pareil que systemd, on peut aimer ou pas, mais debian est pas la plateforme de choix pour ça ). Y a largement des tas de raisons dans l'annonce ( par exemple, les outils pour utiliser secureboot avec tes propres clés, eucalyptus ou openstack, etc ).

        Donc encore une fois, ta certitude fait que oui, tu passes pour un rigolo. Tu a le droit de pas aimer Fedora, d'aimer Debian, tu as sans doute des raisons valables comme le fit qu'autour de toi, tout le monde te dit que c'est mieux, ou de pas retrouver tes habitudes, je le discute pas, et je te demande même pas de remettre ça en cause. Par contre, tout le monde n'a pas tes raisons, tout le monde ne fait pas tes choix, et des gens content avec de la fedora ou du red hat, ça existe. Ça existe assez pour avoir des contributions externes. Les gens font pas ça car ils sont tous idiots et n'ont pas vu la lumière d'aller faire du debian.

        • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

          Posté par  . Évalué à -1.

          Donc encore une fois, ta certitude fait que oui, tu passes pour un rigolo

          Faut d'abord discuter de mes soi disant erreurs et on en reparle si vous le voulez.

          1/ Systemd : pas bonne réputation… [le gars entre autre]
          Perso je ne refuse pas et vous pouvez l'installer sans soucis sur du debian, (oui je confirme qu'un paquetage existe; j'ai pas essayé : pourquoi faire ?).

          2/ Une bonne distrib doit pouvoir s'installer ET mis en live CD sans soucis sur n'importe quel plateforme.
          Fedora a planté avec un xorg: impensable !
          Même une toute petite distrib comme SystemRescue CD n'a pas de problème…
          Un comble non?

          3/ Objectivement debian est toujours devant.
          Vous voulez un logiciel en particulier ? Pas de soucis: construisez une deb.
          D'où ma question logique si Fedora est SI doué que cela pourquoi il fait un plantage Xorg ?
          Il ne savent pas fabriquer un paquetage xorg chez RedHat vous croyez ?
          Je fais des paquets de différentes sortes, comme le dernier Wine ou le dernier kernel.
          Le kernel je le fais quasi automatiquement…
          Et je ne suis pas admin.
          Donc si je sais le faire, vous pouvez donc installer TOUS les logiciels que vous voulez et être au même niveau que Fedora…

          4/ Là où vous vous égarez, par exemple, c'est qu'on n'a pas le temps d'apprendre TOUTES les distributions que l'on veut et donc on étudie la question (faisabilité).
          C'est ce qu'on fait les admins dont je parle: debian tout simplement parce qu'en terme de stabilité et de sécurité c'est le top, du moins presque. En tout cas c'est devant Fedora, le sujet du jour.

          5/ Les admins qui sont allé chez Mandriva sont comme tout le monde. debian nécessite un certain niveau technique, donc si vous n'avez pas le niveau, il est normal que vous ne perdez pas votre temps à chercher à apprendre. Ce n'est ni une tare ni une honte, mais ce n'est pas un bon choix.
          Si cela avait été un bon choix les admins que je connais auraient fait du mandriva puisque mandriva a une prise en main plus facile que debian.
          Où c'est qu'ils sont allés ces admins déjà ? Ah oui chez debian…

          6/ Lorsqu'on doit faire un choix sur un logiciel, on vise le long terme mais pas le moyen terme et encore moins le court terme…
          Si en plus c'est un système d'exploitation…
          Parmi les premiers critères c'est la fiabilité du système. debian est toujours devant.
          Vous voulez un debian avec les derniers softwares ? knoppix est là pour çà…

          7/ Votre cloud là il n'est pas un peu nuageux ?
          A vous lire on dirait qu'il n'y a que Fedora pour faire du cloud. :D
          La première fois où j'ai entendu sérieusement parler de virtualisation d'un serveur en prod c'était sur du debian en 2005/2007. Entre autre débat on m'a parlé de la possibilité de choisir ses applications serveur.
          Ce n'est pas du SaaS çà ? Donc du cloud…?

          8/ Votre problème il est tout simple: vous manquez totalement d'objectivité.
          Quand on ose dire que debian est derrière il fallait oser…
          Pourquoi Backtrack est allé chez Ubuntu au lieu d'aller chez Fedora si Fedora est vraiment si génial ?
          Des imbéciles ces gars de Backtrack peut-être ?
          Dois-je aussi vous rappeler que techniquement ubuntu c'est du debian ?

          • [^] # Re: Quel est l'intérêt d'utiliser Fedora ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

            Je pense que tu devrais déjà voir à qui tu réponds, ça t'aiderais sans doute à ne pas dire de connerie.

            Alors 1) y a rien à redire, si tu juges les softs par rapport à un développeur plus que par rapport au soft, je ne vois même pas quoi répondre tellement ça frôle les pâquerettes.

            2) Le critère qu'une bonne distro s'installe partout et à un livecd, c'est une vision bien personnel de la qualité. Moi, je considère que les livecds, y a que les utilisateurs de base qui s'en préoccupe. Un livecd, c'est joli pour faire une démo, voir un test, mais les démos et les tests, c'est pour les gens qui ont jamais installé une distro. Pour moi, un livecd, ça a avant tout un cout en terme de travail pour les distributions vu qu'il faut les tester, voir si ça démarre bien, s'assurer que ça rentre dans l'espace limité, etc. Vu qu'à moins de vouloir se tirer une balle dans le pied ( ce que Mandriva a fait après le départ de la communauté pour Mageia ), tu ne va pas retirer ton installeur classique, tu te retrouves donc à toujours avoir plus de tests à faire pour proposer des livecds. Et au passage, Debian n'a un livecd officiel que depuis 2008 avec Lenny, alors que d'autres ont eu beaucoup plus tôt ( par exemple, en 2003, mandrake move : http://lwn.net/Articles/63784/ livecd + clé usb ). Bien sur, tu peux dire que Knoppix, c'était le livecd de debian sauf que si Debian ne le reconnait pas comme tel pour divers raisons ( non libre, fait à l'arrache, mélange de paquets ), je vois pas qui tu es pour le faire à la place du projet.

            Et pour ton cd et xorg, peut être que ton cd était… mal gravé ? Il y a tout une procédure documenté et publique de test des isos dispo sur le wiki : https://fedoraproject.org/wiki/QA:Fedora_18_Install_Results_Template#Test_Matrix
            Tu noteras que "démarrer le lived" en fait parti, et qu'aucun souci n'a été rapporté. Donc soit le problème vient de toi, soit il y a un complot visant à sortir un produit gratuit juste dans le but d'avoir mauvaise réputation sur son propre projet. Au vue du reste des arguments que tu as donné, je pense que l'option 2 est un chouia plus probable.

            3) les versions à jour. Comparons au hasard le noyau. Pour avoir le kernel à jour dans debian faut passer par expérimental et unstable. Ou un backport. Pour avoir le kernel à jour dans Fedora, suffit en général d'avoir la version stable de la distro. On regarde Gnome ? Pareil, faut passer par expérimental, le temps de faire les transitions dans unstable. On peut parler du multiarch, ou pendant longtemps, Debian a eu comme solution un truc à base de chroot. ( même si maintenant, je reconnais que le système de Debian est bien plus souple, mais il a fallu du temps pour l'avoir )
            On peut parler de tout les trucs que Ubuntu a eu avant Debian aussi ( genre les histoires avec le mainteneur de python, employé Canonical qui a poussé des trucs plus à jour sur Ubuntu que Debian, montrant quand même que Debian était à la traine ).

            Un autre exemple ? Mariadb. Intégré dans Mageia depuis la version 2. En cours d'intégration dans Fedora pour la 19
            ( https://fedoraproject.org/wiki/Features/ReplaceMySQLwithMariaDB et en fait, le paquet est déjà la ). Toujours en cours de discussion depuis 2/3 ans chez Debian ( http://penta.debconf.org/dc10_schedule/events/688.en.html ).

            Même sur les systèmes de build. Debian a un système des plus simples, ou les gens font leur paquets dans leur coin, puis upload tout ça sur le réseau de buildd. Pendant ce temps, Fedora est en train de déployer une architecture avec un bus ou tout le monde peut se brancher http://fedoraproject.org/wiki/Messaging_SIG . Y a pas que Fedora, le système de Build de Suse ( l'Open Build Service ) intègre la revue de paquet avant migration, la maintenance par groupe de paquets, son propre VCS, la recompilation automatique en cas de changement des libs, une interface web de construction de livecd, etc. Même ubuntu, avec le système de ppa, est en avance.
            Le truc de debian, il fait le boulot, mais pas plus. Même des distros relativement petites comme Mageia arrivent à innover sur des points par rapport à Debian, comme le fait de publier intégralement la configuration des machines via puppet ( http://svnweb.mageia.org/adm/puppet/ ) pour pousser la transparence et la collaboration à un niveau plus loin.

            La communauté Debian fait plein de choses, remplit un rôle essentiel, contribue au libre comme toutes les distros, voir plus via le portage sur des plateformes exotiques, fournit une version totalement communautaire et libre. Mais de la à dire qu'ils sont "toujours devant", c'est se fourrer le doigt dans l’œil. Comme souvent, la réalité est plus nuancé. Debian a pour objectif la stabilité, la qualité, la liberté. En général, ça va à l'encontre de l'innovation rapide. D'ailleurs, c'est aussi le constat fait en 2010 par une des membres du projet :
            http://penta.debconf.org/dc10_schedule/events/627.en.html

            Quand à ta remarque sur le fait de pas savoir faire de paquets xorg, il y a une différence entre "faire un paquet", et "s'assurer que ça crashe nulle part". En fait, quand tu vois le nombre de dev Xorg chez RH qui sont affecté sur Fedora, je pense que tu commencerais aussi par investiguer plus sérieusement l'hypothèse d'un souci sur le cd.
            Et si vraiment tu as trouvé un bug dans xorg au point de crasher avec ta carte, bravo, n'hésite pas à le remonter, sauf à croire que des lutins magiques vont le corriger tout seul. Le code de X.org, c'est globalement le même partout, et Fedora essaye de se tenir au plus proche de l'upstream pour justement pouvoir remonter les soucis.

            Sur le fait de faire des paquets à jour, c'est tellement simple qu'un script perl peut le faire. Exemple http://www.linuxcertif.com/man/1/rpmbuildupdate/
            Tu noteras la présence de mon nom en bas dans la liste des auteurs, donc globalement, ce que tu fais "presque automatiquement", d'autre l'ont fait avant toi, de façon plus générique ( car c'est pas "juste le kernel" à coup de make-kpkg, c'est un paquet arbitraire rpm d'une distro complète ), et depuis un chouia plus longtemps ( genre 5 à 7 ans ). En fait, je connais même une personne qui gère automatiquement la mise à jours de tout les paquets perl d'une distro linux. Genre 500 paquets, via un script. Le vrai souci, c'est pas la mise à jour, c'est la correction des soucis suite aux mises à jour, ou les adaptations, répondre aux bugs, ou ce genre de choses. Pas remplacer la version, télécharger un tar.gz et lancer une commande. C'est déjà bien de faire ça, tout le monde n'arrive pas et je ne peux que t'encourager à contacter mentors.debian.net, mais moi, ça m'impressionne pas le moins du monde.

            4) Pour la fiabilité,je te renvoie sur la réponse sur la durée de vie ( en point 6 ). Sinon, comme tu n'as pas eu le temps de chercher plus en détail les choses, un des buts de Fedora est l'innovation, ce qui passe par un cycle d'itération rapide ( en gros, par des changements ). C'est marqué sur le site web :
            https://fedoraproject.org/wiki/Objectives .
            C'est pas ce que tu cherches, pas de souci.

            5) alors les admins en question, c'est des amis à moi, et je pense qu'au vue des articles sur openldap publié par l'un d'eux dans linuxmag, tu assumes un manque de compétence totalement mal placé. Moi, j'ai été payé pour être admin debian pendant des années, donc je pense que je suis assez compétent et bien placé pour dire ce qui ne va pas. Et pareil pour les autres ( genre, y en a un qui est maintenant sysadmin chez Google, boite qui n'est pas connu pour embaucher des rigolos ). Et la plupart continuent à faire de l'admin d'autre chose que de la Debian sur leur temps libre ou pro. ( genre, gasp, certains font même des paquets pour des distributions ou font du code libre ). Toi, je sais toujours pas ce que tu fais, à part étaler un élitisme mal placé, à plus forte raison quand tu explique que tu n'es pas admin. Donc si tu tiens à avoir un avis sur des gens que tu connais pas, je pense que tu devrais te restreindre à ceux dont tu connais le métier ( genre, ton métier ), les contraintes et les besoins, et pas généraliser ton avis de mec extérieur sur la base d'un panel non représentatif car sélectif et renfermé sur lui même.

            6) la durée de vie ( ie le support de sécurité ) d'une Debian, c'est ~ 3 ans. La durée de vie d'une Ubuntu, c'est 5 ans sur la dernière LTS. La durée de vie d'une RHEL, c'est 10 ans ( voir 13 pour la maintenance étendu sur RHEL 5 ). Windows 2000 c'est 10 ans aussi, 13 pour XP. Solaris, ça tape aussi dans les 10/12 ans. Source :http://benjamin-schweizer.de/operating-systems-lifecycle-chart.html + tout les sites des distros. Tu m'excuseras donc de trouver un peu courte et limité ta vision du long terme.
            Certes, 3 ans c'est bien pour une distribution communautaire, même un exploit quand on regarde à quel point ça fait chier de faire de la maintenance pour le bénévole moyen. Mais bon, voila, 3 ans, ça fait 2 ans de moins que du FreeBSD ( qui est aussi un projet communautaire ).

            Quand à prendre une Knoppix, c'est juste surréaliste. La knoppix est in-upgradable, n'a pas de mise à jours de sécurité, et est un mélange de testing, unstable et d'experimental. Je compte plus le nombre de gens ayant eu des soucis sur les listes des lugs que j'ai fréquenté. C'est pas pour rien que Debian a un projet à part pour les lives. Non seulement Knoppix réponds pas aux exigences qualités de Debian ( ou même dés le début, ne réponds pas aux critères en matière de licence, comme le rappelle une polémique que tu as sans doute pas connu il y a 10 ans http://lwn.net/Articles/14651/ ), mais en plus, en 12 ans, ils ont pas cherché à y répondre et à intégrer Debian, alors qu'il y a un projet pour depuis des années.

            7) j'ai pas dit qu'il y a que Fedora, mais force est de constater que Debian est arrivé bien tard. C'est pas moi qui le dit, c'est le DPL lors qu'il a annoncé l'équipe Debian Cloud ( http://wiki.debian.org/Cloud ) lors de la mini Debconf à Paris en Novembre 2012, tu peux voir les lightings talks du dimanche, sauf erreur de ma part. Il suffit de voir que l'intégration d'Openstack est faite pour le moment à part ( alors que Ubuntu l'a fait très vite, que Fedora a depuis une paire de release une version à jour des dits logiciels, que Suse et RH investisse dessus et ont donc les paquets et l'expertise, voir se prépare à proposer du support ). On peut parler des plateformes de PaaS, ou il y a rien pour le moment sur Debian ( genre, pas openshift, pas cloudfoundry, pas de cloudbees, pour ne citer que les plateformes libres et connus ).

            Et non, dire "j'ai vu de la virtualisation", c'est pas du SaaS. Le SaaS, ou Software As A servie, c'est par exemple des choses comme Gmail, ou Salesforce.Y en a un des 2 qui tourne sur une version custom de Debian avec des softs maisons ( cf Debconf 2011 en croatie, présentation sur Ganeti, Ganeti qui est libre juste parce qu'une équipe de dev Debian l'ont poussé ), et l'autre sur une RHEL non modifié ( https://www.redhat.com/resourcelibrary/case-studies/salesforce-com-relies-on-red-hat-2 ). Certes, le SaaS, c'est super vieux, et c'est très largement indépendant de la plateforme sous jacente, et bien sur, on peut faire du SaaS sur Debian, si on fait le taf à la mano, voir si on rajoute sa propre pile ( ie, si on est Google ). Je ne doute pas que Debian rattrape les choses via le travail des gens d'Enovance, et je ne doute pas que Debian soit une bonne base pour ça, je ne doute pas qu'en rajoutant des paquets externes, on arrive à avoir une plateforme de qualité. Mais c'est au final comme tout système linux, justement parce qu'il y a rien de magique. Kvm est dispo partout, libvirt aussi.

            Donc, "j'ai vu en 2005/2007 des gens faire de la virtualisation en prod sur de la debian", c'est bien joli. Moi, j'ai vu des projets de déploiement de VMWare sur du Windows 2003 à mon taf en 2005/2006 par des prestas externes, je vais pas clamer "Microsoft a fait du cloud en 2005". Y a une définition communément admise faite par le NIST, et je pense que "faire de la virtualisation en prod" n'est pas vraiment la traduction française de :

            "Cloud computing is a model for enabling convenient, on-demand network access to a shared pool of configurable computing resources (e.g., networks, servers, storage, applications, and services) that can be rapidly provisioned and released with minimal management effort or service provider interaction."

            Et encore une fois, le but n'est pas de savoir si on peut le faire ou pas. Le but est de savoir si c'est simple ou pas d'avoir les dernières technos à jour sans ajout externe. Le concept "d'intégration dans une distro", c'est pas d'aller prendre des choses hors de la distro par définition.

            8) Enfin, si je te suis, parce que les gens de Backtrack ont pris Ubuntu, alors ça fout en l'air tout l'argumentaire ? Donc je vais répondre par 3 questions :
            I) si Debian est bien pourquoi Backtrack n'a pas pris Debian directement. Car oui, l'argument avec Ubuntu est à double tranchant. En fait, si Debian est si bien, pourquoi Backtrack, Mint ou autres ne se basent pas vraiment dessus directement ?

            II) si Debian est si bien, pourquoi est ce qu'il faudrait une dérivé ( backtrack ) de dérivé ( ubuntu ) pour faire des choses ?

            III) Si Debian est si bien, pourquoi les "gars de Backtrack" ne sont pas directement "les gars de Debian" ?

            Donc sur la base de ça, en quoi Backtrack serait un exemple de raison de dire que Debian est mieux que tout alors que tout montre que c'est tellement mieux qu'ils sont obligés de faire leur propre fork pour mettre des outils que d'autres distros filent de base.

            Par exemple, sur ma Fedora, j'ai pas eu de souci à casser le wep de 3 de mes voisins vu qu'il y a tout ce qu'il faut à portée de main. Et non seulement il y a tout ce qu'il faut, mais en plus, pour les gens qui préfèrent les versions spécialisés et les livecds, il y a en un qui existe ( http://spins.fedoraproject.org/security/ ).

            Et si le but est de fournir juste une série d'outils pré-installés, c'est à mon sens ridicule de faire un projet et un livecd séparé. Tout les systèmes de paquets que je connais ( et j'en ai fait un paquet ) sont capable de faire un paquet vide qui tire X autres paquets pour obtenir le même effet.

            Donc pour terminer, oui, je pense que je peux difficilement te prendre au sérieusement, malgré une passion et une bonne volonté à cause de ta façon d'exposer des certitudes sans nuancer ou justifier. J'ai donné assez de sources vérifiables, et que j'estime non partial à l'encontre de Debian, j'ai donné des exemples concrets et divers, j'ai pris le temps d'expliquer en détail les points, donc si à partir de la, tu persistes, soit, c'est ton droit.

            • [^] # Fedora : Le lièvre et la tortue

              Posté par  . Évalué à -1.

              y a rien à redire, si tu juges les softs par rapport à un développeur plus que par rapport au soft, je ne vois même pas quoi répondre tellement ça frôle les pâquerettes.

              De par mon expérience un developpeur qui pose un soucis est un vrai soucis pour la viabilité d'un projet, quelque soit ce projet.
              Les rares articles que j'ai lu sur systemd faisaient souvent des critiques sur lui.
              Donc ce n'est pas bon. J'ai lu de la doc sur systemd et certains choix ne me plaisent pas.
              L'un des rares avantages est que le système démarrerait plus vite.
              ( systemd existe depuis 7 ans et n'est toujours pas implémenté dans toutes les distributions !!! )

              tu ne va pas retirer ton installeur classique, tu te retrouves donc à toujours avoir plus de tests à faire pour proposer des livecds

              Au contraire le livecd qui fonctionne bien est la preuve de la qualité du produit.
              J'étais étonné de la qualité du livecd de debian…
              Car si le live pêche, il y a de grandes chances que le cd (installeur) pose problème.

              Debian n'a un livecd officiel que depuis 2008

              Probablement parce qu'ils n'avaient pas trouvé de mainteneur officiel. La preuve, il marche bien.

              en 2003, mandrake move

              Mandrake move a existé pour contrer knoppix. Knoppix était la preuve que l'on pouvait faire du linux de qualité autrement.
              Debian ne reconnaît pas knoppix par définition puisque knoppix se définit comme utilisant du non libre, chose que peut difficilement accepter debian.
              Et perso, je leur donne raison sur CE point.

              non libre, fait à l'arrache, mélange de paquets

              Vous n'allez pas me faire croire que vous qui vous vantez d'être un utilisateur très averti de linux ne mélangez pas des paquets.
              Le fait même d'oser comme je le fais créer des paquets, comme wine [le dernier] ou pire un kernel [le dernier] est déjà un mélange en soit.
              Il est fréquent que je prenne de l'instable et du testing dans le stable.

              Et pour ton cd et xorg, peut être que ton cd était… mal gravé ?

              o_O
              On me l'a jamais faite celle là. :D
              La procédure d'installation de fedora est limpide. J'aime notamment la partie " check du cd ".
              Et comme je check TOUJOURS AVANT une installation…

              Toujours un problème de CD ?
              La prochaine fois vous me direz que c'est un problème de lecteur ?

              Je vous avoue une chose: j'ai fait deux fois l'installation de fedora parce que j'avais pensé que mon installation était mauvaise.
              Toujours le même problème avec xorg. En fait, chaque fois que c'était une fedora avec xorg, c'était un soucis, le même écran bleu ou noir.
              (toutes les fedora que j'ai eu à installer)
              Si je vous suis, je n'ai pas de veine: le gravage ne doit rater que sur TOUTES les fedora mais fonctionne sur les AUTRES ditributions.

              soit il y a un complot visant à sortir un produit gratuit juste dans le but d'avoir mauvaise réputation sur son propre projet

              C'est une possibilité mais pas dans ce sens.
              La vérité, à mon avis, c'est que fedora a la flemme de tester son produit car il n'a pas le temps et sur ce point la je les comprends.

              Pour avoir le kernel à jour dans Fedora

              Pour avoir un kernel stable dans une distribution qui se respecte, il faut avoir les BONS outils qui permettent de compiler le noyau ET créer le paquetage correspondant.
              Je l'ai écrit: " Vous voulez un logiciel en particulier ? Pas de soucis: construisez une deb "
              " Le kernel je le fais quasi automatiquement…
              Et je ne suis pas admin."
              Si je sais le faire de manière quasi automatique un vrai admin peut le faire [le nom de version je le saisi par exemple pour pas qu'il se mélange à autre chose].
              C'est à lui d'être assez intelligent pour créer si nécessaire des outils pour le faire, ce que j'ai fait.

              Mariadb. Intégré dans Mageia depuis la version 2

              Même remarque que ci-dessus: créez votre paquet de manière automatisé s'il le faut.
              Percona a SON paquet HORS de debian. Qu'est-ce qui empêche Mariadb d'en faire autant?
              Je préfère le meilleur sgbd, soit PostgreSQL… LOL

              … Même ubuntu, avec le système de ppa, est en avance …

              Oui, mais ce qu'on ne vous dira jamais c'est que tout cela est propriétaire.
              Seul Suse, Fedora, etc. peuvent utiliser leurs produits respectifs.
              Git est numéro un parce qu'ils ont donné à tout un chacun la possibilité d'avoir son propre branch ce que n'a pas compris les autres dans le passé.

              Le truc de debian, il fait le boulot, mais pas plus

              C'est exactement ce qu'on attend d'une distribution qui se respecte.

              Même des distros relativement petites comme Mageia arrivent à innover sur des points par rapport à Debian, comme le fait de publier intégralement la configuration des machines via puppet pour pousser la transparence et la collaboration à un niveau plus loin.

              Je ne vous permets pas de dire que Mageia est petite: c'est du mandrake et j'aime mandrake parce que c'est de la qualité.
              Les outils de debian me paraissent suffisant (tickets, mailing, Q&A, etc. )
              Je ne connais pas puppet.
              debian a un problème spécifique aux grosses organisations: problème de communication et lenteur administrative.

              ça va à l'encontre de l'innovation rapide

              Vous connaissez la fable " le lièvre et la tortue " ?
              Donc vous comprennez que je ne partage pas votre point de vue.
              Encore une fois, si vous voulez de la qualité, il faut accepter en contre-partie d'attendre.

              Le code de X.org, c'est globalement le même partout, et Fedora essaye de se tenir au plus proche de l'upstream pour justement pouvoir remonter les soucis.

              sous entendu, il n'est pas EXACTEMENT le même. C'est bien ce que je pense.

              c'est un paquet arbitraire rpm d'une distro complète

              Lorsque j'ai des logiciels exotiques, je crée des paquets exotiques.
              En clair, il faut savoir construire un paquet debian.
              Donc, je ne peux pas le faire si je ne construis pas un outil spécifique lorsque je ne connais pas leur outil.
              Je sais donc contruire un logiciel qui va créer un paquet à partir d'une source inconnue si je le voulais.
              Je n'en ai plus besoin puisqu'entre temps j'ai trouvé les outils spécifiques à debian.

              mais moi, ça m'impressionne pas le moins du monde
              tu assumes un manque de compétence totalement mal placé. Moi, j'ai été payé pour être admin debian pendant des années, donc je pense que je suis assez compétent et bien placé pour dire ce qui ne va pas

              Normal, vous êtes convaincu que je suis un admin de mauvaise foi.
              Je ne suis pas admin, et cela se passe comme je l'ai dit.

              Vous ne supportez pas l'idée que je critique votre boulot involontairement [je ne savais pas que vous êtes admin].
              Cela m'a fait rire.

              J'aurais pu être admin si je le voulais. J'ai même suivi une formation en sécurité informatique.
              Et la distribution était une debian… (sachant que parmi les formateurs il y en avait un dont je suis certain qu'il a en prod une vraie RedHat)
              Je suis exigeant en matière de sécurité informatique.

              Par contre mon métier vous ne connaissez pas c'est clair, mais le votre je connais.

              Vous confondez des choses: une personne bien formée en informatique conseille toujours debian quand c'est possible.
              Or, la plupart du temps, une petite et moyenne structure n'a pas les moyens de se payer un spécialiste debian.
              Du coup, il prendra un spécialiste RedHat-like… qui est en général du Fedora.
              Il est donc normal que vous défendez votre bifteak…

              Quand à prendre une Knoppix, c'est juste surréaliste. La knoppix est in-upgradable, n'a pas de mise à jours de sécurité, et est un mélange de testing, unstable et d'experimental. Je compte plus le nombre de gens ayant eu des soucis sur les listes des lugs que j'ai fréquenté

              Vous parlez de ces personnes que l'on a mal conseillé et qui se sont empressées d'installer ?
              Parce que moi je n'installe pas knoppix, et je ne conseille pas qu'on l'installe.
              Knoppix non upgradable? Curieux, le mien est toujours à jour…
              (le dernier OpenSSL, etc.)

              Non seulement Knoppix réponds pas aux exigences qualités de Debian

              Mais il ne peut pas répondre puisque le gars est quasiment seul et il l'a créé pour ses propres besoins.
              Il ne va donc pas chercher à l'intégrer.
              Et pourtant il est très stable. Raison de plus donc pour aimer debian !

              Cloud

              Quand on sait virtualiser, concrêtement on fait du cloud. La personne qui m'a parlé de fournir des serveurs virtuels en interne l'a bien expliqué.
              Gmail c'est du webmail, genre PHP/MySQL/imap pour monsieur tout le monde.
              Je prends mes mails GMail via thunderbird, par exemple.
              C'est un sous ensemble de cloud.

              Quand je parle de cloud je parle de la possibilité de tout avoir, y compris un serveur virtualisé haute disponibilité sécurisée avec bande passante illimitée [maximum].
              OpenStack is a cloud operating system that controls large pools of compute, storage, and networking resources throughout a datacenter

              Donc le cas de Microsoft que vous me dites n'est pas du cloud au sens où je l'entends.
              Parmi les explications qu'on m'a donné en voici quelques uns:
              " Quelqu'un veut du mysql je lui en offre, si il faut mettre en relation [network] différents serveurs [virtualisés] on le fait, s'il faut ajouter un serveur, pas de soucis "
              Installer VMWare ne signifie pas que je fais du cloud. J'ai Qemu ou virtualBox et je ne vois pas en quoi je fais du cloud dans le sens où je l'entends.

              Le concept "d'intégration dans une distro", c'est pas d'aller prendre des choses hors de la distro par définition

              Au contraire. Ce n'est pas pour rien qu'alien a été créé…
              D'ailleurs, si je veux des paquets debian à partir de mon Linux Mint, je n'ai qu'à mettre un autre repository dans mon fichier sources.list
              Et c'est tout.

              Backtrack

              1/ si Debian est bien pourquoi Backtrack n'a pas pris Debian directement ?
              Parce qu'en terme de parc installé, Ubuntu est premier [serveur], notamment en terme de distribution recherchée.

              2/ En fait, si Debian est si bien, pourquoi Backtrack, Mint ou autres ne se basent pas vraiment dessus directement ?
              Mint existe en version debian [Je suis aussi surpris].

              Je vous retourne la question: pourquoi ne pas être resté chez slackware? Et pourquoi ne pas être allé chez Fedora ?
              (Fedora a à peu près les mêmes niveaux en terme d'usage qu'Ubuntu je pense bien)

              3/ Si Debian est si bien, pourquoi les "gars de Backtrack" ne sont pas directement "les gars de Debian" ?
              Un ami m'a un jour dit: " Une distribution que j'aime c'est slackware, notamment pour apprendre le fonctionnement de linux "
              Pour vous j'ajouterais qu'un débutant va d'abord essayer ubuntu, et debian ce sera pour bien plus tard s'il a le temps.

              Je soupçonne que les gars de backtrack vont vouloir revenir chez slackware et peut être vont faire un peu de debian.
              (Ils ne vont pas abandonner ubuntu)

              Tout les systèmes de paquets que je connais ( et j'en ai fait un paquet ) sont capable de faire un paquet vide qui tire X autres paquets pour obtenir le même effet

              o_O
              Avec debian JE crée un paquet vide qui tirent d'autres paquets… [J avais fait un paquet vide pour perl notamment]
              ET dans debian il y a la notion de paquets virtuels.

              Et si le but est de fournir juste une série d'outils pré-installés, c'est à mon sens ridicule de faire un projet et un livecd séparé.

              Stallman vous contredirait: vous avez la liberté de copier, cloner, tout ou partie, etc.

              Conclusion

              Vous avez essayé de me démontrer que j'ai tort et je vous remercie pour cette tentative hasardeuse.
              Vous n'avez pas réussi. Au contraire vous m'avez démontré que j'avais raison.
              En effet, j'ai eu du mal à admettre que j'ai lu ce que j'ai lu.
              Mais comme vous mettez de l'eau dans mon moulin, j'ai pris cela très bien.

              Je ne suis pas un admin, et je suis fier de ne pas être un admin qui pourtant a battu un admin qui a plein de copains admin, dont un qui bosse chez Google.

              Une de mes compétences c'est la " politique et stratégie ". Une autre c'est la finance et les RH.
              A mon niveau on analyse la faisabilité d'un projet (informatique ou pas) sous toutes les coutures.
              Une entreprise ne va pas implémenter une distribution juste parce que vous l'aimez.
              Elle va analyser si sur le long terme la distribution sera viable ou pas.
              (Long terme n'a rien à voir avec la notion de LTS cher à ubuntu.)
              Certaines entreprises ne peuvent pas installer de linux chez eux et c'est normal.
              D'autres ne peuvent pas installer une debian et c'est tout aussi normal.

              Dans mon cas, je demande quelles sont les ressources disponibles et quelle est la visibilité de l'entreprise sur le long terme.
              En fonction de cela je conseille plus une distribution qu'une autre mais pas de choix arrêté car chaque cas est unique.
              Je ne conseillerais jamais une fedora puisque justement parmi les critères qui importent il y a la stabilité/fiabilité du système.
              Si quelqu'un veut absolument du fedora je lui indiquerais CentOS.
              Une debian n'évolue pas beaucoup: c'est exactement ce que recherchent les entreprises.
              (Vous vous affirmez que fedora évolue rapidement)
              L'entreprise ayant des ressources limitées, je ne peux donc pas toujours conseiller du debian, mais plus de l'ubuntu.
              (Le coût de maintenance est moins élevé pour une ubuntu)
              Et tout cela malgré le fait que je n'aime pas trop ubuntu.

              Encore une fois, je vous remercie d'avoir mis de l'eau dans mon moulin !

              • [^] # Re: Fedora : Le lièvre et la tortue

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                systemd existe depuis 7 ans et n'est toujours pas implémenté dans toutes les distributions !!! )
                Le premier commit sur le git de systemd, c'est pas en 2006.
                Par contre, tu confond sans doute avec udev, qui a été fusionné dans systemd, et lui, il est utilisé presque partout.

                Les rares articles que j'ai lu sur systemd faisaient souvent des critiques sur lui.
                Et la réalité des faits sur la mailling list montre le contraire. Faut pas croire tout ce qu'on dit sur le web, à commencer les attaques personnels. Personne ne va dire que Linus Torvalds a tendance à s'enerver, alors que ça serait sans doute intolérable par n'importe ui d'autre. Personne ne dit "faut pas utiliser openbsd car theo de raadt est un colérique", alors qu'il a plus d'une fois poussé une gueulante. Et personne n'a dit "ne pas utiliser la glibc,Ulrich Drepper est un asocial".

                Vous n'allez pas me faire croire que vous qui vous vantez d'être un utilisateur très averti de linux
                ne mélangez pas des paquets.

                Non, je pousse mes paquets directement dans la distro. Ou je reprends le paquet et le recompile. Je mélange pas les paquets binaires le moins du monde, c'est moche.

                sous entendu, il n'est pas EXACTEMENT le même. C'est bien ce que je pense.
                Les packageurs backportent les correctifs. C'est facile à vérifier, vu que tout est publié.

                Je ne vous permets pas de dire que Mageia est petite

                J'ai été admin du projet Mageia pendant 2 ans, secretaire de l'association, membre du board, donc je connais la taille de la communauté, je sais combien y a de compte dans le ldap ( que j'ai aidé à mettre en place, que j'ai tenu à jour ), donc je pense être parfaitement capable de déterminer si c'est petit ou pas. Donc le droit de le dire, je le prends avec ou sans la permission d'un inconnu.

                Oui, mais ce qu'on ne vous dira jamais c'est que tout cela est propriétaire.
                Launchpad est libre, sous AGPL depuis 2009. Y compris Soyuz, la partie responsable du build system.
                Sinon, l'OBS est libre aussi et supporte debian directement.

                Ensuite que launchpad soit difficile à installer est bien connu. En fait, qu'un système de build soit compliqué à déployer est aussi connu. Et que les systémes de build soit spécifique est aussi hélas bien connu, mais sans doute parce que personne ne bosse pour les rendre compatible ( à part suse ).

                J'aurais pu être admin si je le voulais. J'ai même suivi une formation en sécurité informatique.

                Impressionnant. J'ai bossé dans une boite spécialisé en sécurité informatique après avoir eu un DESS en sécurité, on peut donc continuer à jouer celui qui a la plus grosse, mais je pense que c'est pas productif.

                Et avoir suivi une formation est une chose, mais ça dépend de la durée, du contenu. Et la sécurité, c'est vague, ça va du très théorique ( genre la séparation de domaine et l'analyse haut niveau comme le ferait un analyste ) au plus pratique ( genre, savoir coder de manière sécurisé, mettre en place un firewall, faire un audit ). J'ai fait des cours de compta à la fac, je vais pas dire à un comptable comment il doit faire son métier.

                Stallman vous contredirait: vous avez la liberté de copier, cloner, tout ou partie, etc.

                La liberté de faire un truc implique pas de ne pas être ridicule. Exemple, tu as la liberté de poster des trucs ridicules, tu t'en sert, ça veut pas dire que ça reste pas ridicule.

  • # Et CentOS pour vous autres?

    Posté par  . Évalué à -3.

    J'avais testé rapidement une LiveCD CentOS : Pas trop mal…
    Quelqu'un a-t'il pu comparer sérieusement CentOS avec une Fedora ?

    • [^] # Re: Et CentOS pour vous autres?

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

      Ça revient peu ou proue à comparer une Debian à une Ubuntu… (à part que la descendance est inversée mais c'est un détail).

      • [^] # Commentaire supprimé

        Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 16 janvier 2013 à 10:31.

        Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

        • [^] # Re: Et CentOS pour vous autres?

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

          prou

          Merci, j'étais persuadé que ça s'écrivait comme je l'ai fait.

          Après tu peux me dire qu'en raison de la nature même de GNU/Linux, tout ce qui est installé dans XLinux peut l'être aussi dans YLinux, mais à ce moment-là, quel est l’intérêt de comparer des distros ?

          Explique moi en quoi la relation n'est pas similaire, mais à part la hiérarchie inversée (Fedora -> CentOS / Debian -> Ubuntu) et bien entendu la famille différente (Red Hat / Debian) ? Ma comparaison très schématique me semblait juste.

          • [^] # Commentaire supprimé

            Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 16 janvier 2013 à 11:01.

            Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

          • [^] # Re: Et CentOS pour vous autres?

            Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 18 janvier 2013 à 19:06.

            Explique moi en quoi la relation n'est pas similaire, mais à part la hiérarchie inversée (Fedora -> CentOS / Debian -> Ubuntu) et bien entendu la famille différente (Red Hat / Debian) ? Ma comparaison très schématique me semblait juste.

            Je n'adhère pas vraiment à ta comparaison moi non plus… Je vais donc essayer d'expliquer pourquoi :)

            Grossièrement, Ubuntu est fait à partir de Debian, mais plutot en y ajoutant des trucs (interface Unity et je ne sais quels autres gadgets et outils de canonical).
            Tandis qu'une RHEL (dont CentOS n'est qu'un clone) c'est plutôt une Fedora avec des trucs en moins… L'actuelle RHEL 6 a été pondue à partir de l'ancienne Fedora 12, le but est la stabilité et le support à long terme. Donc le nombre de paquets proposés est plus limité et pas question d'avoir les toutes dernières nouveautés (toujours en Gnome 2 par ex).

            En fait ta comparaison ne serait pas moins juste dans l'autre sens (Fedora=Ubuntu) si on considère qu'Ubuntu à un rythme de sortie tout aussi soutenu et tente d'innover, alors qu'une Debian stable est semblable à une RHEL/CentOS (le genre de distro dont on fait des serveurs). Sauf qu'on peut sans doute pas dire qu'Ubuntu serve de base pour les futures Debian non plus.

            Finalement je trouve qu'on peut davantage comparer la relation entre RHEL/Fedora avec les versions stable/testing/unstable chez Debian.

            • [^] # Re: Et CentOS pour vous autres?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Finalement je trouve qu'on peut davantage comparer la relation entre RHEL/Fedora avec les versions stable/testing/unstable chez Debian.

              relation inverse alors, vu la pléthore de paquets de debian

    • [^] # Re: Et CentOS pour vous autres?

      Posté par  . Évalué à -1.

      Kekun
      Ça revient peu ou proue à comparer une Debian à une Ubuntu

      Ah bon ?
      Dans ce cas cela ne fait que me convaincre qu'une fedora ne vaut pas un clou… :-D
      debian fonctionne bien chez moi, une ubuntu moins bien.
      CentOS Live c'est bon chez moi, Fedora non.

      Remarque: l'ancêtre d'ubuntu c'est debian, mais un paquet ubuntu ne fonctionnera pas toujours avec une debian.
      L'inverse en général fonctionne…

      xaccrocheur
      Pour l'utilisateur final, je dirai même que c'est extrêmement différent

      Et ce n'est pas un détail.

      Tony Flow

      Votre réponse semble répondre objectivement à ma question.
      En gros vous dites: moins de paquet est nettement plus stable ce qui explique pas mal de choses…

      Merci

  • # Wayland

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

    J'ai lu que Wayland faisait son apparition, à moins qu'il n'ait été déjà présent dans de précédentes version mais je penche plutôt pour la nouveauté.

    https://lists.fedoraproject.org/pipermail/test/2012-September/110277.html

    Il y a bien un repo indiquant d'ancienne version mais je pense que ce n'était pas encore intégré.

    http://pkgs.fedoraproject.org/cgit/wayland.git/log/

  • # les couleurs

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    Passage de 16 à 256 couleurs pour la sortie des émulateurs de terminal compatibles. Les terminaux qui s'affichent à la volée, comme Tilda, Guake ou Yakuake, auront besoin d'une configuration plus tardivement, mais la console virtuelle du noyau ou aterm ne sont pas compatibles. Cela permet d'améliorer le rendu des sorties de différentes commandes comme ls ou encore de rendre plus efficace (et jolie) la coloration syntaxique, par exemple.

    Il y a vraiment des gens qui ont besoin de plus de 16 couleurs dans le terminal, et qui sont capables de faire la différence entre toutes ?

    • [^] # Re: les couleurs

      Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 16 janvier 2013 à 16:15.

      Ouhai repassons au monochrome, après tout on s'en sortait parfaitement.

      Personnellement je peux surement pas distinguer autant de nuances (déjà que 16 j'en confonds certaines) mais ceci dit, si ça plait à certain c'est bien qu'ils puissent.

    • [^] # Re: les couleurs

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Il existe des thèmes pour vim utilisant 256 couleurs (et qui nécessitent donc un terminal gérant 256 couleurs).
      J'utilise wombat256 (http://www.vim.org/scripts/script.php?script_id=2465) que je trouve très réussis.

    • [^] # Re: les couleurs

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      16 colors should be enough for everyone

    • [^] # Re: les couleurs

      Posté par  . Évalué à 1.

      Il y a vraiment des gens qui ont besoin de plus de 16 couleurs dans le terminal, et qui sont capables de faire la différence entre toutes ?

      Oui, ne serait-ce que pour les thèmes Emacs ou Vim, pour faire des nuances de vert ou de bleu par exemple. Sur ce type de changement, tu ne perds rien mais d'autre gagnerons peut-être.
      Tu dois être stressé avec les plus de 65536 couleurs que peut afficher ton écran d'ordi ;-D

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