Lien Des données confidentielles sur le char Leclerc auraient fuité sur le forum d’un jeu vidéo
Lien L'approbation d'une ministre pour migrer vers le logiciel libre serait secret défense ? - L'April
Lien Réponse du Ministère des armées à la question écrite sur l'Open bar
Open Bar Microsoft/Défense : une rentrée dense en informations
Pour celles et ceux qui suivent le dossier Open Bar Microsoft/Défense, la rentrée est assez dense en informations : un renouvellement de contrat, l'éditeur de logiciel Nexedi qui annonce vouloir l'attaquer, divers articles de presse sur le sujet, et un responsable du contrat nommé DSI des armées.
Pour rappel, on désigne par contrat Open Bar Microsoft/Défense le contrat conclu en 2009 entre le ministère de la Défense français (devenu ministère des Armées en mai 2017) et la société Microsoft, sans appel d'offres ni mise en concurrence et contre l'avis des experts militaires. Reconduit en 2013 puis en 2017 pour des périodes de 4 ans, cet « accord » livre le ministère pieds et poings liés aux intérêts de l'entreprise monopolistique américaine.
Plus de détails dans la suite de la dépêche.
Revue de presse de l'April pour la semaine 44 de l'année 2016
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire
- [Silicon] Le gouvernement US ouvre Code.gov, son site de partage de code source
- [Le Monde.fr] En 2016, le code informatique arrive à l’école
- [CIO] Les éditeurs de logiciels restent calmes dans la tempête
- [Programmez!] La première édition du Prix des 'Acteurs du Libre' est lancée
- [ZDNet France] Microsoft/Défense: l'April exige qu'une commission parlementaire fasse la lumière sur ce contrat
- [leParisien] Darknet: plongée dans les bas-fonds d'Internet
- [Developpez.com] USA: la justice a publié une liste d'exceptions à la section 1201 du Copyright Act
- [ZDNet France] Le logiciel libre contre la surveillance: ”nécessaire mais pas suffisant”
- [Next INpact] Au Journal officiel, un fichier biométrique de 60 millions de «gens honnêtes»
Revue de presse de l'April pour la semaine 19 de l'année 2016
La revue de presse de l'April est régulièrement éditée par les membres de l'association. Elle couvre l'actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s'agit donc d'une sélection d'articles de presse et non de prises de position de l'association de promotion et de défense du logiciel libre.
Sommaire
- [Journal du Net] La revanche des SourceForgeurs!
- [Silicon] LibreOffice: la Défense italienne espère 29 millions d’euros d’économies
- [L'OBS] Pour Snowden, le mot «terrorisme» paralyse les journalistes
- [Numerama] Peut-on faire confiance à un pancréas artificiel open source contre le diabète?
- [Clubic.com] Emploi informatique: open source et devops ont le vent en poupe
- [Next INpact] Loi Numérique: vers la refonte inévitable du texte adopté au Sénat
Journal L'Armée Française et ses logiciels, bis repetita...
Vous avez sans doute entendu parler du désastre [Louvois]. Ce logiciel de paye produit par la société Steria pour le ministère de la défense a été mis en service en 2011 et n'a jamais correctement fonctionné. Lorsque fut prise la décision d'abandonner Louvois en 2013, il avait déjà coûté 465 millions d'euros…
Dans une dépêche passée relativement inaperçue il y a quelque jours, on apprend que le ministère de la défense a commandé un nouveau logiciel à la société (…)
Quand la cybernétique hiberne l'éthique
La 19 février 2015, le ministère français de la défense a mis en ligne (sur Youtube) une cybervidéo pour nous parler de la cyberdéfense afin d'arrêter les cybermenaces des cyberméchants. Cette vidéo a notamment été reprise dans Les liens idiots du dimanche de NextINpact sous le titre « Cyberdéfense : la drôle de publicité de l'armée ». Le titre officiel « La cyberdéfense : le combat numérique au cœur des opérations » est plus vendeur.
Le « nouveau terrain d'affrontement » est l'occasion de parler de « propagande djihadiste, des pirates cagoulés qui tapent au hasard sur des claviers, les Anonymous, Stuxnet, etc. avant d'enchainer sur des avions de chasse, sous-marins, hélicoptères et autres artilleries lourdes. »
Évoquons un peu (dans la seconde partie de la dépêche) cette vidéo, avant de faire un petit résumé des épisodes précédents dans l'armée française.
Journal Guide d'autodéfense numérique — Tome 2
Bonjour à tous,
Il y a bien longtemps (3 ans), sortait le premier tome d'un guide en Français, rédigé collaborativement se concentrant sur l'autodéfense numérique.
Le premier tome se concentrait sur les possibilités hors connexions, et ce second tome, sorti en septembre, se concentre sur le cas en ligne.
N'hésitez-pas à lire la version en ligne, ou à imprimer la version idoine.
Parution du second tome du Guide d’autodéfense numérique
Quatre ans après la parution du premier tome du Guide d'autodéfense numérique, le second tome, dédié aux enjeux liés de l'utilisation des réseaux et d'Internet est enfin terminé. Cet ouvrage vise à présenter l’« absence d’intimité » du monde numérique et propose des méthodes pour ajuster ses pratiques quotidiennes en conséquence. Les deux volumes sont d’ores et déjà disponibles en consultation et en version imprimable à l’adresse http://guide.boum.org/.
Open Bar Microsoft/Défense : des documents confirment les jeux de pouvoir et la décision politique
PC INpact avait révélé début février 2013 la renégociation en cours de l'offre « Open Bar » de Microsoft au Ministère de la Défense. En 2009, le Ministère de la défense signait avec Microsoft un accord-cadre qui a été surnommé « Open Bar ». Cet accord-cadre permettait, pendant toute la durée du marché (4 ans), un droit d’usage d’un certain nombre de produits Microsoft et de services associés. Ce droit d'usage revient à un contrat de location : à l'échéance de l'accord cadre, le Ministère doit soit le renouveler, soit acheter les licences des logiciels, soit abandonner leur usage en acquittant un prix de sortie.
L'April avait fait une demande de documents administratifs pour en savoir plus sur ce contrat. L'association a récemment reçu trois documents de la part du ministère de la défense qui montrent que le choix d'un contrat Open Bar fait bien suite à une décision politique qui a visiblement été prise en amont des études sur la faisabilité et les risques. Documents qui montrent également que ces mêmes études ont été ignorées lorsqu'elles ne correspondaient pas aux décisions déjà prises.
(voir un résumé de l'historique dans la seconde partie de la dépêche)
Journal defense.gouv.fr
Ah Nal !
Voilà un petit bookmark intéressant pour ceux qui ont confiance en les compétences informatiques de notre gouvernement : Le réseau du musée de l'homme
Oui, c'est bien le site du ministère de la défense, et oui, la page se termine bien par:
Note
Remember to disable this verbose error page when in production !
L'accord cadre « Open Bar » Microsoft/Défense en cours de renégociation
PC INpact avait révélé début février 2013 la renégociation en cours de l'offre « Open Bar » de Microsoft au Ministère de la Défense. En 2009, le Ministère de la défense signait avec Microsoft un accord-cadre qui a été surnommé « Open Bar ». Cet accord-cadre permettait, pendant toute la durée du marché (4 ans), un droit d’usage d’un certain nombre de produits Microsoft et de services associés. Ce droit d'usage revient à un contrat de location : à l'échéance de l'accord cadre, le Ministère doit soit le renouveler, soit acheter les licences des logiciels, soit abandonner leur usage en acquittant un prix de sortie.
Cet accord-cadre avait été signé avec la société Microsoft Irlande. L'accord prévoyait également la création d'un centre de compétences Microsoft (CCMS) situé dans les locaux même du ministère. Passé sans appel d'offres, ni mise en concurrence ou publicité préalable, et au dépit des règles des marchés publics, cet accord serait donc sur le point d'être reconduit, toujours sans concurrence, appel d'offres ou transparence.