Livraison de Pardus 2011 (Hasankeyf)

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26
21
jan.
2011
Linux
Panthera pardus tulliana est le nom scientifique du léopard d'Anatolie qui a été choisi pour dénommer le projet de développement d'une distribution sur fonds publics destinée à être utilisée dans l'armée et toutes les administrations turques, ainsi que par tous les particuliers et entreprises qui le souhaitent.

Hasankeyf est une ville de Turquie située à l’est de l'Anatolie, qui possède un patrimoine historique particulièrement riche, mais menacé par la construction d'un barrage.

Pardus n'est basée ni sur Debian, ni sur RedHat, ni sur Slackware, mais sur... Pardus ! En effet, elle a repris tout à zéro, s'efforçant de tout repenser, avec comme briques de base Python, Qt et KDE : le système de paquets (PiSi), l'infrastructure d'initialisation du système (Mudur), la gestion de la configuration (COMAR), la configuration automatique de X.Org (ZORG).

À tout ceci s'ajoutent de nombreux assistants de configuration parfaitement intégrés au centre de contrôle de KDE, ainsi qu'un outil de restauration de système à un état antérieur (History Manager) à utiliser en cas de pépin et, bien sûr, un installateur graphique (YALI) et un thème d'icônes original et complet (Milky), pour une présentation soignée.

Comme toujours, tous les développements sont placés sous licence GNU GPL. Ce qui n'empêche pas Pardus de fournir dès l'installation tous les programmes propriétaires populaires, comme les codecs audio et vidéo, FlashPlayer, Java, DVDCSS, les pilotes vidéo 3D ATI et NVidia, afin que le système soit immédiatement pleinement opérationnel pour l'utilisateur lambda.

Sortie de Pardus 2009.2 (Geronticus eremita)

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16
13
juin
2010
Linux
Pardus Linux, la distribution produite et financée par la Turquie, est parue en version 2009.2 sous le nom de Geronticus eremita (ibis chauve), une espèce en voie de disparition.
Au menu : des mises à jour, des améliorations et des corrections de bugs.

Pardus 2009.2 se base sur KDE 4.4.4, Python 2.6.5 et Qt 4.6.2, incluant tous les codecs multimédias, Flash, Java, DVD ainsi que les pilotes propriétaires Nvidia et ATI de manière à être immédiatement opérationnelle pour l'utilisateur de base, qui représente sa cible privilégiée.
Tous les développements du projet Pardus sont placés sous licence GPL.

Sortie de Pardus 2009.1 (Anthropoides virgo)

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18
jan.
2010
Linux
Pardus Linux est une distribution basée sur KDE4, Python et Qt, incluant tous les codecs multimédia, Flash, Java, DVD ainsi que les pilotes propriétaires Nvidia et ATI de manière à être immédiatement opérationnelle pour l'utilisateur de base, qui représente sa cible privilégiée.
Tous les développements du projet Pardus sont placés sous licence GPL.

Pardus 2009.1 présente des caractéristiques uniques qui en font une distribution Linux véritablement originale, capable à la fois de couvrir l'ensemble des besoins informatiques de "l'utilisateur Lambda" tout en dissimulant dans ses entrailles de quoi allécher les férus de programmation système.

Quel avenir pour Wienux ?

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4
mar.
2008
Debian
Le conseil municipal de la capitale de l'Autriche vient de budgétiser 7,6 millions d'euros de licences MS Vista et MS Office 2007. La motivation en est la fin des contrats de maintenance de Microsoft en 2010 et le fait que Wienux, la Debian adaptée pour la ville, ne serait pas complètement déployée et opérationnelle à temps.

Cette décision arrive seulement 4 mois avant la fin de l'étude de déploiement de Wienux !

Les Verts craignent un abandon pur et simple du projet Wienux, bien que le conseiller municipal en charge des TIC démente la chose.

Brevets logiciels : la Commission Européenne revient à la charge

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10
oct.
2005
Justice
Après sa défaite du 6 juillet dernier face au front des députés du Parlement européen, il n'aura donc pas fallu longtemps avant que la Commission Européenne ne remette en selle les brevets sur les logiciels .
Présentée par le Vice Président de la Commission Européenne et responsable du secteur "Entreprises et Industries", Günter Verheugen, la « nouvelle politique industrielle intégrée » de l'Europe vise à « créer les conditions pour un meilleur développement du secteur manufacturier ». Cela se traduit par la promotion d'un brevet communautaire, financièrement plus abordable pour les entreprises industrielles...et les éditeurs de logiciels.

Les fausses bonnes raisons avancées sont toujours les mêmes : protection des PME, compétitivité de l'industrie européenne, harmonisation du droit des brevets.

Une nouvelle directive européenne sur la brevetabilité des logiciels devrait apparaître dès 2006, qui cette fois-ci, sera incluse dans l'ensemble plus vaste de la nouvelle stratégie industrielle européenne.
La mobilisation contre la partie "brevet logiciel" de cette future directive s'annonce donc d'ores et déjà beaucoup plus difficile.

Des formats ouverts pour l'e-gouvernement norvégien

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29
juin
2005
Bureautique
« Les formats propriétaires ne sont plus acceptables dans les communications avec l'administration ». C'est ce qu'a déclaré lundi Morten Andreas Meyer, le ministre norvégien en charge de la modernisation de l'État, au cours d'une conférence de presse à Oslo.

Comme d'autres pays européens, la Norvège travaille en effet sur l'e-gouvernement, c'est-à-dire des services web facilitant les communications entre les citoyens et leur administration. Le plan "eNorge 2009" prévoit ainsi de fournir à chaque citoyen une page web personnalisée et un identifiant unique donnant accès aux services publics 24h/24 et 7j/7.

La modernisation de l'administration norvégienne, qui concernera l'ensemble des services dépendants de l'État, aussi bien à l'échelon national que local, passera ainsi par l'obligation pour chaque entité de présenter, fin 2006, un plan de migration vers des logiciels libres et/ou l'utilisation de formats ouverts, comme les formats OpenDocument de la suite bureautique OpenOffice.org.

Il semble que c'est la première fois que l'on "entend" un homme politique prendre une position aussi claire et engagée à propos des problèmes que posent l'utilisation des formats propriétaires dans les services publics.
La volonté politique de ne plus subir l'enfermement de ces formats fermés et de ne pas imposer aux citoyens l'achat de licences logicielles auprès d'un éditeur unique afin de dialoguer avec l'administration publique semble être donc là.

Reste à savoir ce que donnera cette impulsion politique sur le terrain. À suivre, donc...