Journal Alors ? Vous êtes content de votre imprimante Bambu Lab ?!

72
22
jan.
2025
Ce journal a été promu en dépêche : Alors ? Vous êtes content de votre imprimante Bambu Lab ?.

Cher journal,

Il y a quelques années, je suis tombé dans la marmite de l'impression 3D. Mon employeur nous donne accès à un « makerspace » d'entreprise, en tant qu'avantage en nature. Il y a, entre autres, quelques imprimantes 3D.

Au bout d'un moment, j'en avais marre de ne pouvoir imprimer qu'au boulot, donc j'ai passé le pas. Ch'suis pas dépensier, ch'suis pas fan de bagnoles, ni de foot, j'achète un nouvel ordi tous les 5-6 ans en moyenne, donc j'ai cassé la banque et me suis fait plaisir en m'achetant une imprimante 3D.

Je sais pas si tu sais, mais il y a plusieurs types d'imprimantes 3D. Le type le plus connu, c'est le type « FDM » ou « dépôt de fil fondu » dans la langue de Molière. La meilleure description, c'est « un pistolet à colle chaude sur une table traçante. » Aujourd'hui, c'est ce que la majorité des gens imagine quand on dit « imprimante 3D. » Il y a d'autres types d'imprimantes 3D, comme, par exemple, les imprimantes à résine, qui utilisent un écran LCD ultraviolet pour solidifier de la résine au fond d'un bac de résine liquide. Ces imprimantes 3D sont, en général, utilisées pour imprimer des détails plus fins, surtout pour les otakus qui impriment des figurines de Manga et Animés, entre autres. Dans ce journal, je ne parle que d'imprimantes dites « FDM », c'est-à-dire, « l'imprimante 3D normale, » comme dirait François Hollande.

Schéma d'une imprimante avec dépot de fil fondu

Je sais pas si tu sais, mais, en gros, y a cinq « marques » principales d'imprimantes 3D pour les « prosumer », comme disent les Américains qui ont la classe. (En françois on pourrait traduire ça par « utilisateur quasi-pro », j'ai aussi vu la traduction « prosommateur », mouais…)

Dans l'ordre de ce que j'estime la plus grosse part de marché à la petite:

  • Bambu Lab : un constructeur de Shenzhen, en Chine, j'en parle plus tard dans ce journal.
  • Creality : un autre constructeur de Shenzhen, avec les prix parmi les plus bas du marché, pour une qualité médiocre.
  • Prusa : un constructeur tchèque, j'en parle plus tard dans ce journal.
  • Anycubic : un troisième constructeur de Shenzhen, avec les prix et la qualité qui rivalisent avec Creality.
  • Voron : c'est pas vraiment une marque, mais plus une gamme d'imprimantes conçue par des ingénieurs sur leur temps libre. Ils collaborent et publient les plans sur Internet, le tout sous licence libre. Si tu veux une imprimante de cette marque, il faut commander les pièces individuellement sur Amazon, Alibaba & Cie. Ya aussi des entreprises qui vendent des kits à assembler, comme chez Ikea, si tu veux pas trop te faire chier. La qualité des kits est… variable, on va dire.

Si t'es comme moi, et que tu trainais dans les salons Linux et les conférences de logiciels libres ya 10-15 ans, je sais pas si tu te rappelles, y'avait toujours le geek du coin qui voulait se la péter. Le mec ramenait son imprimante 3D pour la montrer, comme d'autres montrent leur Porsche dans les salons auto. C'était toujours une imprimante avec un châssis en contreplaqué, découpé au laser, et avec « Ultimaker » ou « Makerbot » écrit dessus, brulé au laser. Tu t'souviens ? Eh bien, ces marques ont fusionné, maintenant, ils ne vendent que des imprimantes 3D professionnelles à plus de 5 000 €.

Photo d'une imprimante Ultimaker

Bref, pour en revenir à nos marques, je sais pas si t'as remarqué, mais la plupart sont de Shenzhen. C'est pas une coïncidence : Shenzhen, c'est La Mecque du composant électronique. Des servomoteurs ? Des circuits imprimés ? Tu trouves ça sur le marché local du coin pour faire du prototypage. Et, une fois que je veux fabriquer, ya 100 usines qui sont prêtes à mettre en production ton projet. Voilà pourquoi il est bien normal que ce soit plus facile pour un constructeur d'imprimante 3D de faire tourner une entreprise sur place, quand ses fournisseurs sont à 30 min de trajet.

En dehors de Voron, ya un constructeur qui sort du lot : Prusa. Alors, je suis partial, je suis fan de ce constructeur. Ils étaient parmi les premiers, après Ultimaker et Makerbot, à vendre des imprimantes 3D directement aux bidouilleurs en tout genre. Au début, c'était un mec dans son garage qui achetait des pièces détachées en gros, et les mettait en détail dans des kits qu'il revendait. C'était l'esprit RepRap. Depuis, ils ont grossi et utilisent leurs propres imprimantes pour imprimer les pièces en plastique des imprimantes qu'ils vendent. Beaucoup de leurs composants, surtout électroniques, viennent de Chine, mais ils disent qu'ils essaient de faire marcher au max des fabriquants européens.

Au fil des années 2010-2020, Prusa est devenu la référence de l'imprimante quasi-pro de qualité. Pendant cette période, Prusa a fait évoluer son imprimante petit à petit. Certaines pièces peuvent être imprimées avec l'imprimante pour que les utilisateurs puissent profiter des mêmes améliorations que les nouvelles imprimantes vendues. Une fois tous les 2 ou 3 ans, ils sortent une nouvelle version majeure de leur imprimante et vendent des kits à bas coût. Ça permet aux anciens clients de pouvoir moderniser leur imprimantes. C'est l'esprit bidouille et réparabilité.

Petit aparté : pour imprimer en 3D, il te faut un modèle 3D, ça va de soi. Mais, il te faut aussi un « slicer », en bon français, un « logiciel de découpage en tranches. » Ce logiciel convertit le modèle 3D en instructions physiques pour l'imprimante 3D: « va 2cm à droite, 5cm vers l'avant, etc. » On appelle ça du découpage en tranche, parce que ces instructions physiques permettent d'imprimer les couches successives de plastique.

J'en parle, parce que ce qui a contribué significativement à l'ascension de Prusa comme référence pour l'impression, c'est son slicer. Il ont très rapidement forké un logiciel libre sous AGPL : Slic3r. Il l'ont amélioré grandement pour que les utilisateurs puissent profiter de leur imprimante au mieux.

Très rapidement, Prusa Slicer est devenu la référence du logiciel de découpage en tranche, au côté de Ultimaker Cura.

Mais, soudain, en 2020, un nouveau constructeur apparaît ! Bambu Lab.

C'est le chamboulement ! Le nouveau constructeur vend une imprimante avec une qualité d'impression aussi bonne que Prusa, mais avec une vitesse supérieure incomparable, pour 900 € au lieu de 1 500 € chez Prusa. À ce prix-là, il y a aussi plus d'accessoires que Prusa. La Bambu Lab P1S vient avec un boitier et un filtre à air d'origine. (Le boitier chez Prusa est dans les 300 € de plus et le filtre à air un peu en dessous de 100 € chez Prusa)

C'est un carnage : le monde des « makers » se retourne contre Prusa et ne fait l'éloge que de Bambu Lab. Prusa est comparé à Blackberry et Nokia qui ont loupé le tournant du smartphone. Prusa est critiqué à chaque tournant.

Pendant ce temps-là, les libristes et les makers originaux se sentent mal. Bambu Lab est l'iPhone de l'imprimante 3D. L'imprimante est fabriquée en grosses séries, avec du plastique moulé par injection.

L'entreprise a forké Prusa Slicer, et a renommé le tout « Bambu Studio. » C'est dans leur droit, le logiciel est libre. Ils ont préservé la licence, et précisent bien dans leur README que c'est une reprise de Prusa Slicer. Jusque-là, tout va bien. Il n'y a pas réellement de fonctionnalité supplémentaire par rapport à Prusa Slicer, mais ils ont implémenté la compensation de la résonance. C'est compréhensible, c'est ça qui leur permet d'imprimer aussi vite, et à l'époque Prusa Slicer n'avait pas cette fonctionnalité.

Le problème, c'est la partie impression… Bambu Lab promeut « le cloud. » Pour imprimer, il faut envoyer le modèle 3D sur des serveurs avec logiciel proprio, en dehors de l'Europe. L'imprimante se connecte aux mêmes serveurs et reçoit les instructions pour l'impression. Les gens s'en foutent, ce qui importe, c'est que ça marche et que l'interface utilisateur soit facile et harmonieuse ! On peut même imprimer depuis son téléphone, dis-donc !

Tu dois te demander, pourquoi je te raconte tout ça ? Bein voilà… Il y a quelques jours, Bambu Lab a fait une mise à jour du logiciel interne de ses imprimantes. Ils prétendent que, pour des raisons de sécurité, ils ont dû verrouiller l'accès à l'impression. Maintenant, si tu veux imprimer avec ta Bambu Lab, de ce que j'ai compris, tu ne peux passer que par l'appli proprio « Bambu Connect » qui utilise des clés de chiffrement privées. Si j'étais dans les théories du complot, je dirais que ça sent la fermeture à distance d'un produit acheté.

C'est le fameux Bait-and-Switch, comme Gandi. Bientôt, je vais être connu sur DLFP comme la moule qui dénonce les tromperies sur marchandises.

Bref, j'ai acheté une Prusa, donc je m'en contrefiche. Mais, ya deux ans, les gens me prenaient pour un loser qui avait encore un BlackBerry en 2010. Maintenant, je biche.

Si t'es affecté, il y a des guides pour contourner les mesures techniques de « protection ».

Sinon, si t'as pas d'imprimante, mais après ce journal tu réfléchis à t'en acheter une, tu dois te demander : j'achète quoi ?

Avertissement : je suis un fanboy de Prusa, donc je suis pas impartial. Fais-toi ta propre idée. Je n'ai aucun lien financier direct ou indirect avec ces constructeurs, à part avoir été acheteur d'une Prusa MK4, qui a été modernisée en MK4S depuis.

  • Si t'es tu fais attention à tes dépenses et que tu veux pas trop acheter de la merde : regarde du côté de la Creality Ender-3. C'est principalement proprio, c'est pas la meilleure qualité, mais une bonne affaire pour le prix. Il y a une grosse communauté qui propose des améliorations avec les moyens du bord.
  • Si tu veux pas te faire chier, et que t'es prêt à mettre de l'argent, et que tu veux quelque chose à 80% ouvert et de bonne qualité : je conseillerai la Prusa MK4S pré-assemblée, avec l'option boitier, achète l'option filtre plus tard si besoin. Je sais que la Prusa Core One a été annoncée, mais personne l'a encore testée. Moi, j'attendrais le résultat des tests de consommateurs avant de juger.
  • Si t'es prêt à mettre plus d'argent, un ou deux weekends d'assemblage, que tu veux quelque chose presque totalement ouvert et de bonne qualité : il y a la Voron 2.4. Il va falloir que tu trouves un kit de qualité, si tu veux pas acheter les pièces individuellement. Si tu veux pas trop t'emmerder, regarde la Rat Rig V-Core 4, en kit, à assembler soi-même. C'est une boite portugaise, c'est pas une Voron 2.4, mais c'est similaire, et le kit arrive avec tout. (Contrairement à la plupart de kits de Voron te demandent d'imprimer les pièces en plastique toi-même)

En tout cas, si t'es libriste, j'espère que je t'ai empêché d'acheter une Bambu Lab.

J'ai mit aucun lien vers les constructeurs, pour éviter la pub, mais votre moteur de recherche vous mènera au bon site.

Note: même si je ne suis pas journaliste, et que le droit de réponse ne s'applique pas, Bambu Lab a communiqué sur l'affaire, je met un lien pour être fair-play.

  • # Possesseur d'une MK4 Prusa aussi...

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10 (+11/-1).

    Achetée en kit, c'est un régal à assembler. Ça imprimé bien de base sans rien y connaître c'est presque frustrant.

    Et Prusa est impliqué dans le logiciel libre.

    Je ne me qualifierais pas de fanboy Prusa - je suis plutôt un intermittent de l'impression 3D, mais disons que les valeurs de l'entreprise me parlent, que la qualité technique est au RDV, et que l'ouvertureet la fréquence des mises à jour logicielles me font penser que j'ai misé sur le bon cheval.

    #tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo

    • [^] # Re: Possesseur d'une MK4 Prusa aussi...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-0).

      Je suis carrément un fanboy de la Prusa MK4 moi. J'ai possédé 4 autres marques, softwares pas maintenus, multiplication des références inutiles, briquage, productivité au fraise (plus de 50 % de rebut)…

      Les impressions foirent très rarement avec la MK4. Un peu plus cher, mais la qualité est bien là ! En plus on peu faire du flexible…

      • [^] # Re: Possesseur d'une MK4 Prusa aussi...

        Posté par  . Évalué à 1 (+1/-0).

        Arrêtez de vendre du rêve, j'ai honte d'avoir craqué pour du Bambu. Prusa serait le rêve, mais il faut le compte en banque :D

        Je suis "heureux" de ma A1 mini, qui sera revendu quand j'aurai fini ma créature. Un mix entre mes anciennes imprimantes et une Voron. L'expérience rappel ma première reprap :')

        • [^] # Re: Possesseur d'une MK4 Prusa aussi...

          Posté par  . Évalué à 4 (+2/-0). Dernière modification le 23 janvier 2025 à 17:45.

          Je suis d'accord. Après des années à imprimer avec bidouiller pour espérer faire marcher mon Ender 2, je me suis laissé avoir par les promesses de facilité et de performances à bas coût et j'ai cédé aux sirènes de Bambu il y a quelques mois. Je savais où je mettais les pieds, même si j'ai eu un peu honte à peine la confirmation de commande reçue, mais je regrette quand même au vue des dernières évolutions.

          Je dois avouer que la marche entre mon imprimante entrée de gamme d'il y a presque 10 ans et un produit clé en main comme la A1 est impressionnant… Du coup, je me dis que ce qui semble un peu moins bon pour le même prix à des gens qui sont habitués aux performances de ces imprimantes m'aurait probablement plus que comblé, et j'aurais gagné la liberté en plus !

          Tant pis pour moi, j'avais qu'à pas vendre mon âme de libriste contre un peu de facilité !

        • [^] # Re: Possesseur d'une MK4 Prusa aussi...

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4 (+2/-1).

          Soit dit en passant j'ai regardé et des Prusa mini ou mk3, on en trouve à la pelle d'occasion pour des prix qui rivalisent la Bambu A1 neuve ainsi que quelques Voron Trident et 2.4 pour seulement un tout petit peu plus cher.

  • # J'ai failli craqué, puis j'ai vu cette info...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+3/-0).

    Leur slicer qui prend en charge le format *.step à failli me faire craquer pour leur toute petite A1, je l'imaginais bien sur le coin de mon bureau.

    Heureusement j'ai pas craqué, je continuerais d'aller au fablab ou de squatter la anet a8 toute pourrie de mon paternel.

    À propos du format *.step, il y a d'autre slicer qui le prenne en charge ?

  • # Je dois passer a cote de quelque chose...

    Posté par  . Évalué à 10 (+11/-1).

    Je suis informaticien. J'utilise linux depuis très longtemps (kernel 0.99plxx). je bricole pas mal, du bois, du metal. Je demonte et tente de réparer tout ce qui me tombe sous la main. Je fais de la domotique, je programme des microcontroleurs, je fais un peu d'électronique…
    Bref
    Je n'arrive pas à voir ce que m'apporterai une imprimante 3D.
    Bien sur la capacité de produire des pièces même pas imaginables par d'autres procédés ( tournage, fraisage, moulage, soudure, …) est prometteur, mais vous, chez vous, vous en faites quoi de vraiment utile ?
    Qu'est-ce que je rate ?

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8 (+7/-0).

      Des pièces d'usures pour instrument de musique (sautereaux de vielle à roue pour être exacte).
      Un boitier pour un tableau de bord numérique composé d'un rpi et un écran tactile 7".
      Des engrenages entrainant un potentiometre branché à un arduino pour affiché l'angle barre sur le tableau de bord cité plus haut.
      Des objets jouet "magique" comme un "cone vortex impossible" je vous laisse chercher sur un moteur de recherche.

      Alors oui, tout ça est faisable à l'établi, surement, encore que le cône vortex faut s'accrocher ;)

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8 (+6/-0).

      Je profite de ce fil pour évoquer l'un de mes projets.

      Histoire de rendre la programmation plus intéressante pour nos adolescents et adolescentes, j'ai pensé leur faciliter la programmation de systèmes embarqués. L'idée, c'est de pouvoir piloter à l'aide d'un programme Python n'importe quel composant connecté à un microcontrôleur de type ESP32, directement à partir d'un navigateur web dans un premier temps, sans rien avoir à installer et sans avoir à systématiquement connecter le microcontrôleur à un ordinateur (https://linuxfr.org/users/epeios/liens/poc-microcontroleurs-et-prototypage-facile-en-python-et-blockly).

      On peut ainsi piloter les différents éléments de kits robotiques tel que celui visible à l'adresse https://www.dna.fr/pour-sortir/loisirs/Stage-ateliers-cours/Autres-loisirs/Alsace/Bas-rhin/Bischheim/2024/12/03/Atelier-informatique (basé sur un Raspberry Pico W), mais on peut également créer ses propres montages, comme celui-ci (à base d'ESP32-C3) :

      Montage DIY à base d'ESP32

      On peut également créer des montages pilotant des servomoteurs (un simple ESP8266 suffit).

      Du coup, j'ai pensé les intéresser à l'impression 3D, ou à la découpeuse laser, en leur faisant réaliser leurs propres robots. On leur proposerait des éléments de châssis rudimentaires en forme de robot bipède, quadrupède, hexapode… pouvant accueillir ce genre de montage, châssis qu'ils ou elles pourraient retoucher pour les personnaliser et ainsi s'initier à l'utilisation des logiciels dédiés.

      J'ai contacté des FabLab à ce sujet, et ils sont très intéressés par ce projet. Le problème, c'est qu'ils sont réticents à mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation des fichiers, et comme je n'y connais rien à la 3D…

      Zelbinium, la programmation ludique

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6 (+5/-1).

      Je trouve qu'il y a le côté bricolage / expérimentation qui est intéressant, bien sûr. Comme avoir un raspberry ou bricoler sur arduino sans avoir de projet bien réel.

      Mais il y a aussi la création de pièces utiles.

      De mon côté, entre autres :

      • réparation de pièces plastiques pour le bol de ma cafetière
      • réparation de rails de circuit de voitures Carrera GO
      • fabrication d'entretoises pour caler des lattes de lit
      • fabrication d'entonnoir pour remplir mes moulins à poivre et sel
      • création de caches pour de la tuyauterie (jonction plan de travail / tuyauterie)
      • création d'un support mural pour une tablette
      • création d'un support pour faire correctement sécher une poche à eau

      À part la deux premiers, ça pourrait être fait autrement. Mais c'est aussi dans la démarche de "bricolage" et notamment de modélisation 3D avec l'excellent Freecad - et en particulier de la gymnastique intellectuelle de la CAO paramétrique.

      Personnellement, j'y retrouve le plaisir de "geeker" mais aussi le côté palpable/matériel (contrairement au logiciel)

      #tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo

      • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6 (+4/-0).

        fabrication d'entonnoir pour remplir mes moulins à poivre et sel

        Il y a de nombreuses applications intéressantes dans une cuisine, mais ça n'est pas un peu risqué à utiliser avec la nourriture ? Je sais qu'on consomme déjà l'équivalent d'une carte de crédit par semaine, mais bon entre le plastique et les rainures qui sont des nids à bactéries, je ne serais pas à l'aise.

        • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9 (+6/-0).

          Une feuille de papier roulée pour former un cône ?
          Les goodies Videolan ?

        • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

          Posté par  . Évalué à 4 (+1/-0).

          C'est une moyenne.
          Si tu manges beaucoup de produits de la mer, tu ingères certainement bien plus que ça.

          Voilà, j'espère que tout le monde est rassuré!

          ----------> [ ]

        • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+1/-0).

          Quand je parle de moulin à sel/poivre, je parle de ce genre de chose : https://external-content.duckduckgo.com/iu/?u=https%3A%2F%2Fcdn.myshoptet.com%2Fusr%2Fwww.kulina.fr%2Fuser%2Fshop%2Fbig%2F304459_moulin-a-poivre-daman-inox-brosse-avec-plastique-21-cm-peugeot.jpg

          Une pièce en plastique qui permet de "bien viser au remplissage, c'est 3 centième de temps de contact, je pense pas que ça soit pire ;)

          #tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo

          • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

            Posté par  . Évalué à 5 (+3/-1).

            Oui mais pendant que tu verses, il y a l'abrasion de la surface par les cristaux de sel.
            Je pense qu'il est important que le monde sachiasse combien de molécules de plastique tu arraches et entraîne dans la salière au remplissage!

            Je vais demander un fonds de recherche public pour que je puisse acheter une imprimante 3D, un profilomètre voire un AFM pour l'analyse de surface, et bien entendu une salière et du sel.
            Je vous dirai si le sel d'Himalaya est plus abrasif que le sel de mer. Je sais que la question vous empêche de dormir!

        • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10 (+15/-0).

          Le plastique le plus utilisé pour l'impression 3D est du « PLA », qui est l’abréviation angloise pour l'acide polylactique.

          C'est un plastique biodégradable fait à partir de fécule de maïs. Avec ça, ils font aussi des sacs plastique biodégradable de merde, qui se déchirent après 3 utilisations. J'ai vu ça en France pour les poches de fruits et légumes à usage unique.

          La recherche actuelle montre que ce type de plastique est inoffensif pour le corps humain. C'est pour ça que les implants médicaux (pacemaker, etc.) sont parfois recouvert de PLA avant d'être inséré dans le corps du patient. Après, je promet rien pour le futur… On a bien vu l'histoire de l'amiante.

          Bien sûr, le plastique est fabriqué avec des colorants qui ne sont pas anodins. Donc faut faire attention.

          Le second plastique le plus utilisé pour l'impression 3D est le « PETG », encore une abréviation de l'anglois, pour le polytéréphtalate d'éthylène. C'est le plastique de tes bouteilles d'eau de chez Danone (= Evian, Volvic, …) et de ta barquette de raisins sans pépin importée d'Afrique du Sud au printemps.

          Les fous de l'impression 3D te diront : « PLA, PETG, c'est du plastique alimentaire ! Pas de souci, vas- y. »

          En réalité, c'est pas si simple. Comme je l'ai dit, c'est le plastique vierge qui est alimentaire. Mais, les pigments pour lui donner de la couleur, personne ne sait… Quelques fabricants de filaments vendent du filament avec des colorants certifiés alimentaires dans l'UE. Mais ça résout pas le problème…

          Quand tu fonds du plastique, premièrement, les chaines carbonées se cassent plus ou moins, donc t'as peut-être un filament en PLA, mais une fois que c'est fondu et mis sous pression dans une buse pour imprimer en 3D, tu te retrouves probablement avec 90% d'acide polylactique et 10% d'autre chose.

          Deuxièmement, encore une fois, quand tu fonds ton plastique, tu le portes presqu'à ébullition. Il forme des bulles, qui se rétractent quand ça refroidit. Plus qui est, les couches de plastique ne sont pas parfaitement carrées, donc il y a des creux dans ton objet en plastique entre chaque couche. Dans ces poches (les bulles et les creux) des bactéries peuvent se développer, comme l'explique Prusa. Donc c'est pas top de mettre ça en contact avec des aliments.

          En général, je recommande contre l'utilisation alimentaire d'objets imprimés en 3D. Prusa dit « faut mieux éviter, mais si vous le faites, enduisez votre pièce d'époxy »

          • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6 (+4/-0).

            Merci pour cette réponse détaillée. Il y a les colorants et les rainures/creux, et aussi le fait de changer de fil, et des résidus qui traînent ça et là. Dans le cas de l'entonnoir à poivre plus haut ça n'est probablement pas bien grave, mais pour une utilisation régulière au contact des aliments, je ne serais pas très à l'aise.

          • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

            Posté par  . Évalué à 8 (+5/-0). Dernière modification le 22 janvier 2025 à 23:27.

            Comme l’explique le lien que tu donnes, même avec la résine époxy il y un tas de précaution à prendre.

            Ce genre de considération permet d’apprécier, je pense, à quel point le bois d’arbre, de la plupart des arbres, reste une matière possédant un ensemble de qualités remarquable, qu’à ce jour aucun polymère où autre matériaux artificiel n’a rendu totalement obsolète.

            Puisqu’on improvise une petite réunion Tupperware sur le thème « j’imprime ma vaisselle, j’ai ainsi retrouvé le véritable goût des aliments et ces précieux moments de partage que sont les repas. Je suis de très près l’impression de matière fibreuse protéiné que je pourrais cuire au barbecue à vapeur pour renouer avec mes instincts sauvages ». J’ai une remarque d’intérêt modéré à nul et une question passable pour l’assemblée ici présente.

            De tous les plastiques j’ai toujours trouvé que le polypropylène était le plus fantastique de tous. Pour sa texture et ses qualités mécaniques. De nombreuses pièces de vaisselle, en particulier les Boitemplastikiferm®, il fait donc à priori partie des matériaux potentiellement assez faiblement toxique pour qu’on puisse en avaler un peu sans tomber malade alors que l’évolution ne nous y a pas préparé. Au mieux commence-t-elle tout juste à le faire, mais ce n’est pas le sujet. Sujet qui est que je m’interroge (enfin plus vous que moi) sur la possibilité ou l’impossibilité d’imprimer cette matière. Pourquoi ? Comment ? Où ? Dans quel but ? Est-ce une bonne idée ?

            Et puisque j’y suis : je ne prendrai pas le jeux de 11 boîtes pentagonales gigognes à fermeture hermétique intelligente, pas ce mois-ci. Même si j’adore comme tu en parles Martine on comprends qu’elles sont absolument géniales ces boîtes. Je verrai peut-être pour la prochaine réunion si je peux économiser les 299 € d’ici-là.

            • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

              Posté par  . Évalué à 3 (+1/-0). Dernière modification le 23 janvier 2025 à 00:19.

              bois d’arbre, de la plupart des arbres, reste une matière possédant un ensemble de qualités remarquable, qu’à ce jour aucun polymère où autre matériaux artificiel n’a rendu totalement obsolète.

              Ajoutons la pierre.
              Je dis ça parce qu'il y a des imprimantes 3D qui coulent du béton qui n'est autre qu'un minéral de synthèse.

              "Si tous les cons volaient, il ferait nuit" F. Dard

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5 (+3/-1). Dernière modification le 22 janvier 2025 à 11:35.

      Je n'ai pas d'imprimante 3D mais j'ai commandé et reçu il y a peu des roues dentées pour réparer le lecteur de cassette d'un vieux ghettoblaster.

      J'ai aussi acheté un adapteur Instax Square pour une camera au format Instax Wide.

      J'ai deux lampes de bicyclettes dont les supports ont cassés que j'aimerai remplacer, ça peut s'imprimer. J'ai aussi une selle de vélo de la marque fi'zi:k qui avait il y a quelques années créé un format de montage d'accessoires amovible (ECS). Malheureusement il y a maintenant peu d'accessoires car peu de marques y ont cru. Sur les sites de partages de modèles à imprimer tu trouve maintenant des supports pour des go-pros, différentes marques de lumières, etc.

      Après dans mon cas précis ce n'est pas rentable, ni vraiment intéressant (ça prend de la place, il faut avoir un local bien aéré) d'acheter une imprimante 3D. Pour ma propre "consommation" limitée, utiliser les services d'impressions en ligne ou passer par des vendeurs sur ebay ou etsy m'est revenu moins cher sur 15 ans qu'une imprimante ou de cotiser à un fablab. Ce serait peut-être différent si je modélisais les modèles moi-même car le temps d'attente d'une pièce, dont la première version est j'imagine rarement réussie, rendrait la tâche compliquée. Mais j'aurai personnellement bien plus d'intérêt et d'usage d'un tour à métaux, de machines d'usinage CNC pour l'alu et le bois, le plastique correspond peu à mes usages. Malheureusement les hackerspaces et fablab de ma région n'ont pas ce genre d'outils.

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  . Évalué à 5 (+3/-0).

      (note préalable je n'ai aucun lien avec le site pour lequel je vais balancer des dizaines de liens, au pire j'ai déjà envoyé mes créations dessus)

      Allez pour le fun, tu peux regarder le site https://www.thingiverse.com/ par exemple (il y en a d'autres) pour voir tout ce qu'on peut imprimer "déjà prêt".

      Quelques exemples très concrets:

      et ensuite selon nos activités sportives / loisir ça permet de trouver des choses pas trop idiotes https://www.thingiverse.com/search?q=hiking&page=1

      etc. etc. etc.

      Au quotidien ça permet - en particulier lorsqu'on est loin d'une zone commerciale / activité / urbaine - d'imprimer localement ce dont on a besoin lorsque c'est nécessaire.

      Ensuite ça permet parfois de trouver des solutions "hors cadre" … un exemple tout con, une machine à café qui doit prendre du café en grains mais le bac d'entrée n'est pas assez grand pour contenir un sac de (mettez ici la taille du sac que vous achetez) … tu peux concevoir un "surbac" qui permet de vider en un coup tout le sac et de ne pas se demander où le ranger .

      etc.

      En fait aujourd'hui je ne sais plus trop comment je pourrais m'en passer …

      eric.linuxfr@sud-ouest.org

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  . Évalué à 6 (+3/-0). Dernière modification le 22 janvier 2025 à 18:22.

      Il y a peu, j'ai remplacé un robinet complet sur un lavabo.

      La raison du remplacement, c'est une toute petite pièce cassée, mais la marque du robinet semble exotique, et aucune plomberie dans le secteur n'est capable de retrouver la référence. Le robinet est assez vieux mais avec cette petite pièce, il serait redevenu fonctionnel.

      Il est parti à l'écocentre du coin (oui, au Québec, on a des écocentres pour trier encore mieux nos déchets), au moins il a des chances d'être fondu et le métal réutilisé.

      Évidemment j'avais un peu de pression familiale pour résoudre rapidement le problème, donc chercher un fab-lab et de l'aide pour un résultat non garanti, c'était pas vraiment une option pratique, mais honnêtement ça m'a fait mal de jeter le robinet dans la benne. Et non, un robinet, ce n'est pas très cher… en argent, je veux dire. Si on payait le métal en tenant compte de la quantité finie que nous avons sur Terre et avec un objectif de soutenabilité, le robinet coûterait des milliers d'€ et serait garanti à vie (d'ailleurs le nouveau est garanti à vie, faut que je m'assure que si je vends la baraque un jour, le prochain proprio ait bien la facture).

      Et je me suis dit que si j'avais eu une sorte de photocopieur 3D, j'aurais pu scanner la pièce sœur sur le côté froid pour la reproduire pour le côté chaud. Ça aurait peut-être duré moins de 15--20ans, mais ça me semble gagnant comparé à tout envoyer au recyclage.

      Sinon, je me souviens du premier magnétoscope de mes parents. Un truc archaïque tout électromécanique, quasiment aucune électronique. Un réparateur nous avait dit une fois de le garder précieusement, sa durée de vie serait quasi infinie: pratiquement que des pièces en métal, du solide, même s'il n'aurait jamais les fioritures des derniers modèles (la télécommande était à fil, et pas un très long fil, quasiment inutile, même…).
      Un jour, une petite roue dentelée en plastique a cassé, et impossible d'en trouver un remplacement. (et vous imaginez bien qu'à l'époque, il n'y avait pas d'imprimante 3D, pas d'Internet, d'ailleurs).

      Le magnétoscope, qui devait avoir plus de 20ans, a donc terminé là sa carrière, remplacé par un modèle bien plus moderne, dont personne n'imaginait qu'il durerait plus de 5ans, donc…

      Je ne sais pas si tout ça justifierait l'achat d'une imprimante 3D. Mais je me dis qu'on jette tout et n'importe quoi facilement parce que "c'est pas cher" (ie: c'est fabriqué à l'autre bout du monde par des gens payés au lance-pierre ou par des robots qui font ça à la chaîne, et tout le monde se fout de la soutenabilité de l'ensemble). Et souvent, c'est pour une petite pièce qu'on devrait pouvoir remplacer facilement.

      • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0).

        Si tu n'as qu'un usage occasionnel, trouver un fablab à proximité permet d'imprimer + d'avoir un coup de main sur le dessin 3D de la pièce.

        Pour l'impression… à défaut une boutique ou en ligne.

        Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  . Évalué à 4 (+2/-0).

      Pour ma part, c'est principalement pour de la réparation.
      J'ai des enfants. Ils ont des jouets en plastique. Ils cassent. Je répare.
      La plupart du temps, je modélise avec OpenSCAD ou alors je cherche des modèles sur les plateformes spécialisées.

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  . Évalué à 7 (+5/-0).

      Non, tu ne passes pas à côté de grand-chose de productif ; ce n'est pas pour rien que c'est un milieu qui "n'explose pas" à mon avis.

      C'est utile de temps en temps mais presque toujours remplaçable (en mieux) de mon expérience.
      J'ai imprimé facilement des dizaines de supports (pas mal qui n'ont jamais servi, deux me servent pour une guitare, en PETG), des enrouleurs de câble (dont la moitié a cassé mais que je trouve assez utiles), des serre-joints d'appoint (dont la moitié a cassé), des petits fidgets (des jouets à manipuler quoi), des petites pièces de rechange (même une clé pour meuble Ikea), quelques objets de déco, voire quelques outils. Ça m'a servi aussi quelques fois où je n'avais pas accès à autre chose…mais en 7 ans, j'ai passé plus de temps à réparer/bricoler/faire fonctionner/acheter [parce que ça coûte cher] qu'autre chose.

      Les plus ont été de créer des objets, de modifier d'autres existants, de faire un peu d'électronique, d'imaginer des améliorations, etc.
      Et ce, avec un seul outil plutôt qu'avec un atelier complet…!

      Tiens, par exemple : je voulais imprimer un support de casque (car le premier était trop léger), mais ça s'est décroché du plateau, s'est enroulé autour de la cartouche et donc, j'ai mis trois heures à tout nettoyer. Pour un support à 9€ chez Amazon et 2€ chez Emmaüs.
      Ce qui a été intéressant a été de ressouder le fil du thermomètre et d'élargir la base du support pour garantir la stabilité, d'en chercher l'équilibre.

      Mais c'est énormément de temps perdu à tenter de trouver une utilité réelle ; d'ailleurs, c'est toute la perversion du truc…dès qu'un truc utile se profile, on saute dessus. Une fois sur deux, c'est cool. :)

      • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

        Posté par  . Évalué à 2 (+1/-0).

        Moi aussi je me serais bien équipé de ce genre de jouet, essentiellement pour réparer des petites choses, mais c'est l'aspect "modélisation 3D" qui me rebute. J'ai essayé de faire des petites choses avec blender sans grand succès.
        Par exemple, j'ai un pied de clavier que j'ai cassé malencontreusement, comment répliquer cette pièce à l'identique ou presque ? ou alors avec un scanner 3D ? déjà je pense que je vais galérer ensuite c'est quand même une débauche de moyens pour remplacer une petite pièce qui ne vaut pas grand chose. Même si j'ai 10 petits objets à faire, ça reste quand même assez peu satisfaisant en bilan écologique / usage.
        A ce compte là, il vaudrait mieux mutualiser une imprimante 3D, ça serait plus écolo et plus économique. Il est vrai aussi qu'en réfléchissant ainsi, on ne fait plus rien, on jette nos ordis et on repasse au papier…

        • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

          Posté par  . Évalué à 2 (+0/-0).

          Je maîtrise Blender depuis des années (mais il n'est pas idéal pour modéliser des pièces, ça peut suffire pour des petits projets) et effectivement, c'est très énergivore pour pas grand-chose. Ton pied de clavier doit pouvoir se réparer avec autre chose (de peut-être un eu moins discret) en réfléchissant un peu.
          Tu peux effectivement utiliser un scanner 3D mais il y a souvent des retouches à faire je trouve…ou alors il faut y mettre le prix !

          Du coup, l'imprimante 3D passe la moitié de son temps dans…une classe d'école du coup ! Et ça, c'est plutôt sympa, ça intéresse les gamins.

          Un petit avantage des imprimantes 3D est la précision : quand c'est bien calibré, ça peut servir pour des pièces qu'on ne parvient pas à usiner autrement. Mais ça reste un jouet la plupart du temps.

        • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-0).

          J'ai essayé de faire des petites choses avec blender sans grand succès.

          Pour des trucs basique/géométrique, c'est peut être plus simple avec Openscad si on a des notions de programmation

    • [^] # Re: Je dois passer a cote de quelque chose...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2 (+2/-0).

      Ici, pas mal de petites bricoles :

      • des guides pour percer droit et au centre sur le chant d'une planche
      • un support adapté pour fixer un Hue Dimmer Switch sur un de mes meuble (directement couleur bois, moins moche que le support d'origine que j'utilise de toutes façons ailleurs)
      • un système pour empêcher la rotation du support d'antivol U sur le vélo de mon fils (antivol rangé "vers le haut" donc ça avait tendance à tourner au risque ça vienne interagir avec sa roue ou ses pédales)
      • un beurrier avec une "cale" sur la face arrière pour éviter que le beurre ne recule quand on se sert… jamais compris pourquoi un beurrier de ce type n'existe pas sur le marché… C'est imprimé en PETG apte au contact alimentaire, et j'ai intégré sur le beurrier une plaque d'inox alimentaire : le beurre n'est donc pas en contact avec le plastique
      • un support pour ma lampe de vélo : le support d'origine en plastique à fini par casser. C'est un peu rageant sur une lampe payée 100 balles, pour laquelle cette pièce détachée n'est pas commercialisée
      • un guide câble pour fixer et gérer les câbles d'une multiprise fixée sous l'une des étagères d'une table de nuit faible largeur home made (largeur de l'étagère, de mémoire, une dizaine de cm)

      Voila c'est les exemples qui me viennent, sachant que j'ai l'imprimante depuis moins de 6 mois… (Creality K1C).

  • # une dépêche monsieur s'il te plaît

    Posté par  . Évalué à 10 (+18/-0).

    À peine plus étoffé, ton journal mériterait d'être en dépêche, pour être plus lu et servir de référence.

    • [^] # Re: une dépêche monsieur s'il te plaît

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3 (+2/-0).

      Merci du compliment :) .

      Le problème, c'est que j'aime ma liberté. Vu que j'ai 12 ans d'âge mental, je veux pouvoir utiliser des mots vulgaires et de l'humour politique pourri.

      T'es pas le premier à me faire la remarque, je crois que quelqu'un m'avait dit ça à propos mon journal sur les clés de sécurité. Mais j'aime ne pas avoir à soumettre mes écrits à une quelconque relecture. Ça me saoule déjà assez de faire ça au boulot :) .

      • [^] # Re: une dépêche monsieur s'il te plaît

        Posté par  . Évalué à 6 (+3/-0).

        J’allais dire que ton journal me semblait mériter d’avoir un maximum de visibilité et donc d’être promu en dépêche. Cependant j’allais aussi signaler que je trouvais le ton particulièrement plaisant à lire.

        Or comme je ne lis que très peu les dépêches, loin de moi était l‘idée que la métamorphose en dépêche puisse nécessiter d’aplanir le style, tout comme le besoin d’étoffer ce contenu que je trouve d’une longueur tout à fait respectable et pensais plus que suffisant pour convenir à une dépêche.

        Je ne saurais dire si ce « passage au moule de la conformité » est souhaitable, nécessaire, utile, ou que sais-je encore, mais à priori je salue ta volonté d’assumer ta manière d’écrire et d’y tenir, manière dont encore une fois je trouve remarquable, et dont je suis curieux de connaître les arguments de celles et ceux qui affirment qu’il doit être revu/re-phrasé, tout en étant assez sûr à l’avance de ne pas y souscrire de toute façon. ^^

      • [^] # Re: une dépêche monsieur s'il te plaît

        Posté par  . Évalué à 4 (+2/-0).

        Tu peux écrire tes dépêches avec le ton que tu veux. Les règles de modération (paragraphe Indiquer les modifications faites) sont claires là-dessus. J'en ai écrit pas mal avec des blagues pourries ça passe très bien. Quand la modération reformule c'est parce qu'un passage n'est pas clair.

        Et comme dit Marotte, tu es agréable à lire. Une dépêche n'a pas être écrite dans le style du journal Le Monde ("Faites emmerdant" recommendait De Gaulle à Hubert Beuve-Méry, le fondateur), alors que le style Canard Enchaîné on adore.

      • [^] # Re: une dépêche monsieur s'il te plaît

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0).

        Il y a débat côté modération sur l'interprétation de ton message. Si nous transformons cet excellent journal en dépêche et que nous passons un filtre de remplacement de grossièretés, est-ce un problème pour toi ?

  • # Liens

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+2/-0).

    Armin Ronacher et Drew DeVault ont tous les deux écrit des billets de blog sur le marché des imprimantes 3D (je ne suis pas forcément d'accord, je pointe juste qu'ils sont intéressants) :

    https://lucumr.pocoo.org/2023/12/25/life-and-death-of-open-source/

    https://drewdevault.com/2023/12/26/2023-12-26-Prusa-is-floundering.html

    • [^] # Re: Liens

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7 (+6/-1).

      Le problème qu'il est difficile d'adresser en ayant une activité économique autour de l'opensource est le financement de la R&D.

      Pour caricaturer, un acteur décide de s'implémenter sur le marché, il fait un git clone et il économise les centaines de milliers d'euros de R&D dépensés par les acteurs en place et il devient concurrent.

      Certes il faut l'expertise, les compétences, etc.

      Mais la réalité c'est qu'au niveau mondial, les business où l'expertise et les compétences techniques sont 100% en interne sont rares. Même sur les sujets les plus pointus les grosses boîtes sont capables d'attaquer un marché qu'elles ne connaissent pas car elles sont la capacité financière de recruter les meilleurs et de proposer des services et produits à perte pendant des années voire des dizaines d'années.

      L'histoire de Amazon et Elastic illustre le sujet (peu importe que Elastic soit poussé par ses actionnaires à faire du profit, ce qui est intéressant dans l'affaire c'est la capacité d'une boîte aux reins solides telle qu'Amazon à devenir un concurrent sur un nouveau périmètre en bénéficiant "gratuitement" d'années de R&D).

      L'histoire de Bambu lab y ressemble aussi.

      L'histoire de Wordpress et WP Engine est une illustration complémentaire de l'enjeu (pas dans son déroulé, mais dans le sujet originel qui est le financement de la R&D).

      Financer la R&D pousse certains acteurs à "protéger leurs investissements" et garder un avantage concurrentiel (en faisant de l'open-core par exemple). J'ai du mal à voir une véritable solution "100% logiciel libre" (le discours "il suffit que les gens" ou "les politiciens peuvent" ne marche pas, en vrai - en tout cas je ne l'ai vu fonctionner nulle part).

      #tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo

      • [^] # Re: Liens

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 8 (+6/-1). Dernière modification le 22 janvier 2025 à 13:40.

        Accessoirement même sans bénéficier de la R&D et de couches software libres Bambu aurait fait des imprimantes moins chères de la même manière que DJI a démoli les acteurs US et européens sur le marché du Drone au point qu'ils doivent se retrancher stratégiquement dans des certifications militaires et derrière la bannière "on n'est pas chinois" pour garder les miettes.

        Le simple coût de manufacture et un accès privilégié aux centres de production des entreprises chinoises est suffisante.

        La guerre de la manufacture, on l'a perdue il y'a 40-50 ans quand on a développé l'industrie chinoise en relocalisant tout là-bas.

        • [^] # Re: Liens

          Posté par  . Évalué à 6 (+3/-0).

          La guerre de la manufacture, on l'a perdue il y'a 40-50 ans quand on a développé l'industrie chinoise en relocalisant tout là-bas.

          Dorénavant on y développe nos émissions de GES, en considérant chinois ce qu’ils émettent en fabriquant ce que nous consommons…

        • [^] # Re: Liens

          Posté par  . Évalué à 3 (+1/-0).

          J'ajouterai qu'on a aussi perdu le savoir faire, en tout cas dans les domaines que je pratique actuellement (jouets en bois).

      • [^] # Re: Liens

        Posté par  . Évalué à 5 (+3/-0).

        L'open-core c'est exactement la politique d'Odoo, ce qui lui donne la trésorerie pour financer plein de R&D. Par le passé, ici même il me semble, Fabien Pinkaers a raconté comment il est passé de 3 mois de trésorerie à un véritable trésor de guerre en adoptant l'open-core pour Odoo.

        • [^] # Re: Liens

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2 (+1/-1). Dernière modification le 23 janvier 2025 à 11:57.

          Tout à fait.

          Note : le modèle open-core ce n'est pas la commercialisation de logiciel libre : on contribue mais on ne le commercialise pas. Ce qu'on vend, ce sont des licences (donc c'est propriétaire).

          #tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo

          • [^] # Re: Liens

            Posté par  . Évalué à 2 (+0/-0).

            D'ailleurs comment fais-tu avec Tracim ?

            • [^] # Re: Liens

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6 (+4/-0).

              On vend des contrats de service : maintenance, support, hébergement, etc.

              Tracim est un logiciel libre et le restera. On n'a clairement pas la trésorerie de Odoo. Je ne suis pas convaincu que ce soit lié ; nous (algoo) ne sommes pas à l'échelle des enjeux de boîtes comme WordPress, Elastic, etc.

              Le confort financier est un vrai sujet de réflexion pour moi actuellement, c'est pour ça que je passe pas mal de temps à regarder ce qui se passe, ce qui se fait, ce qui marche, ce qui marche mieux.

              Il y a des modèles vraiment opensource qui fonctionnent et qui ne dérivent pas vers le propriétaire. C'est pas forcément aussi évidemment, c'est surtout une stratégie différente.

              #tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo

              • [^] # Re: Liens

                Posté par  . Évalué à 5 (+3/-0).

                Oui, tu n'es pas dans la situation d'Odoo il y a 10 ans, avec une grosse équipe et pas mal de besoin d'innovation.

                Odoo arrive à raisonner par modules : un module n'est jamais partiellement libre, c'est soit totalement libre, soit proprio (par exemple toute la construction de sites web est libre tandis que toute la compta est proprio). Je trouve ça pas mal.

                Au fait je t'avais dit qu'il manquait des trucs à Odoo, par rapport à Tracim. C'est toute la pratie documents et bases de connaissance. La version Odoo est proprio et manque de souplesse, ça me semble pensé pour les grossses équipes avec des process rigides. Par exemple, c'est difficile de relier un doc à un projet si on ne l'a pas fait dès le départ (je trouve).

          • [^] # Re: Liens

            Posté par  . Évalué à 4 (+1/-0). Dernière modification le 28 janvier 2025 à 05:58.

            Note : le modèle open-core ce n'est pas la commercialisation de logiciel libre : on contribue mais on ne le commercialise pas.

            Ce qu'on vend, ce sont des licences (donc c'est propriétaire).

            Probablement juste une question de vocabulaire mais je pense que la seconde+
            phrase ci-dessus participe à entretenir une confusion que je constate trop souvent. Ta formulation dit « licence donc propriétaire » et sous-entend de ce fait « opesource/libre donc pas de licence » et sous-sous-entend : opensource = quiconque fait ce qu’il veut avec le logiciel. Or les deux dernières affirmations sont absolument fausses.

            De ce fait, dans la première phrase je pense que commercialiser n’est absolument pas le bon mot, car d’après-moi, on me corrigera si à mon tour je me méprends, mais si, en effet, faire de l’open-core est précisément un des modèle pour commercialiser le logiciel libre. Pourquoi je dis que le code opensource fait pleinement partie de l’« offre commerciale » ? Parce qu’en général le code propriétaire n‘as strictement pas la moindre utilité s’il est seul. Contrairement à l’inverse : le code opensource lui peut être utilisé seul, donc en se soumettant à la licence opensource et uniquement à celle-ci.

            Une entreprise qui fait de l’open-core fait du 100% opensouqce.. Le fait qu’elle commercialise par ailleurs des briques propriétaires ne change rien

            Dirais-tu qu’une entreprise dont tout le code d’un produit est opensource ne fait pas du 100% opensource car elle vend un contrat de maintenance ou autre ?

            Là où l’open-core peut cesser d’être de l’opensource, c’est si le core en question devient à peine utilisable/utile seul, sans les autres briques propriétaires, qu’il se réduit à peau de chagrin et que toute l’intelligence du logiciel est implémentée dans la partie propriétaire. Àmha.

            • [^] # Re: Liens

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 5 (+3/-0).

              Ta formulation dit « licence donc propriétaire »

              Ce que je dis c'est vente de licence donc propriétaire. Personne ne vend une licence libre. On vend des souscriptions, des contrats de support, de maintenance, mais on ne vend pas une licence libre.

              #tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo

              • [^] # Re: Liens

                Posté par  . Évalué à 4 (+1/-0). Dernière modification le 28 janvier 2025 à 21:32.

                C’est bien ce que je pensais que tu voulais dire et c’est pour ça que j’ai dit que ta formulation portait à confusion. Et pas que tu racontais n’importe quoi.

                C’est pas pour faire chier mais récemment j’ai eu droit à « logiciel public », et quand j’ai innocemment demandé ce que c’était et qu’on ma raconté à peut prêt n’importe quoi, en substance « ce sont des logiciels opensources gratuits », avec pour « preuve » un lien vers le site de je ne sais plus quelle société, qui disait tout autant n’importe quoi, du vrai et du faux à part égale, et qui ironiquement proposait aux lecteurs « d’en finir avec la confusion à propos de l’opensource », des affirmations totalement pétée sur ce qu’était un logiciel opensource : « la plupart des logiciels opensources n’ont pas de licence, mais attention ! certains restreignent ce que l’on peut faire avec, on ne peut pas faire ce que l’on veut ! », ça m’a fait un peu mal. Signalons qu’un logiciel sans licence ça peut exister, mais dans ce cas, soit il est reconnu comme appartenant au domaine public, ce qui est assez rare, et dans ce cas on fait effectivement « ce qu’on veut avec », soit il n’en fait pas partie, et dans ce cas, on ne peut, juridiquement, rien en faire sans accord de son auteur.

                Personne ne vend une licence libre. On vend des souscriptions, des contrats de support, de maintenance, mais on ne vend pas une licence libre.

                Personne ne « vend une licence » tout court. Une licence, libre ou propriétaire, est un contrat entre deux parties concernant un bien immatériel : le logiciel (ou même une seule partie et le logiciel uniquement, j’y viendrai), le logiciel pouvant fondamentalement exister sous deux formes : le code source d’un côté, un binaire destiné à être exécuté sur un ordinateur de l’autre côté, le contrat définit les droit et obligation des deux parties (ou même d’une seul) en matière d’accès à l’une ou l’autre des deux formes, d’utilisation, de copie, d’étude, de commercialisation, etc, etc… ce contrat peut donc posséder des clauses de nature financière, ou non. Une différence entre libre et propriétaire, c’est que dans le cas du logiciel propriétaire ce contrat ne lie pas directement l’utilisateur et l’auteur. L’utilisateur dit « final » signe un CLUF, mais une entité qui distribue le logiciel moyennant finance et en prenant une marge est aussi un utilisateur du logiciel, il est revendeur. Ce qu’il revend ce n’est pas la licence, c’est le logiciel !

                Je sais très bien que je ne t’apprends rien et que tu sais, même potentiellement mieux que moi, comment cela fonctionne. Mais je maintiens que ton premier propos était équivoque, et que le second : « vente de licence » est aussi problématique puisque pour un certain nombre de gens, d’utilisateurs (au sens large mais en particuliers les utilisateurs finaux) ça devient alors compliqué, et c’est bien normal, de ne pas faire cette association : licence = bien immatériel, d’où l’idée qu’une licence qui n’implique pas un prix à payer = bien immatériel donné, gratuit, n’ayant donc aucune valeur économique.

                Donc on ne vend de licence ni libre ni propriétaire, comme je viens de l’expliquer, mais monnayer uniquement la distribution, c’est à dire d’assurer la possibilité pour l’utilisateur-acheteur d’être en mesure d’utiliser le logiciel, ce n’est pas réservé aux logiciels propriétaire. Tout logiciel opensource peut-être commercialisé par toute personne (physique ou morale), personne qui peut elle-même ne pas reverser le moindre centime à l’auteur du logiciel, ou qui peut être l’auteur/éditeur lui-même.

                Un exemple pour le premier cas : les distributeurs qui proposent d’obtenir Libreoffice pour un prix modique, le téléchargement est gratuit et une fois installé il faut payer pour « activer/débloquer » le logiciel, généralement un numéro surtaxé. Moralement discutable, pas forcément condamnable, tout dépend à quoi sert
                l’argent de la ««« vente des licences Libreoffice »»» (dit rigoureusement : la mise à disposition du logiciel en échange d’un paiement en numéraire)

                Pour le second cas : Ardour qui demandent à leurs utilisateurs sous Windows de payer pour pouvoir télécharger le binaire sous forme d’installer. Là aussi, comme dans le premier exemple, on est toujours dans le 100% libre. Ici Ardour n’interdit pas aux utilisateurs l’accès au code source (sinon on ne serait plus dans l’opensource, le libre), donc d’être en mesure compiler ce code source et donc utiliser Ardour gratuitement. Et pour faire le lien avec le premier exemple, ils ne sont nullement empêchés eux-mêmes à leur tour de compiler Ardour et vendre les binaires à leur tour.

                On peut citer également la possibilité qu’a l’auteur d’un logiciel, et lui uniquement pour le coup, pas les utilisateurs comme c’est le cas avec la redistribution du logiciel, de proposer son logiciel sous deux licences différentes, dont l’une est opensource/libre, l’autre propriétaire, et éventuellement payante. Ça reste 100% libre, et en même temps propriétaire. Pas d’exemple actuel en tête mais MySQL faisait ça temps.

                Certaines personnes pourraient se dire : mais qui achètera un logiciel qu’on peut avoir gratuitement ? Et bien tout ceux qui ont les moyens de s’acheter l’exonération d’une ou plusieurs des obligations que la licence libre/opensource leur imposerait. Tout simplement.

                Pour finir, une précision qui me semble importante à rappeler : « libre » et « opensource » sont de parfait synonymes en matière de logiciel, néanmoins, le second est employé de manière impropre et souvent malhonnête, pour désigner des logiciel non libre (et donc non opensource, de fait).

                Il y a par-contre une différence majeure entre deux licences tout-à-fait libre/opensource l’une autant que l’autre : « The 3-Clause BSD License » d’ un côté, et « GNU General Public License version 3 » de l’autre.

                Mais l’histoire est finie ce sera pour une prochaine fois. Il est tard maintenant, il faut dormir les chéries. Oui Marotte laisse la lumière du couloir allumée et la porte de la chambre entre-ouverte ! Oui ! Marotte aussi va dormir aussi, il laisse les fautes d’orthographe pour la grande girafe, allez, on fait dodo maintenant !

                • [^] # Re: Liens

                  Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+1/-0).

                  Sérieux ça ?

                  C’est pas pour faire chier mais récemment j’ai eu droit à « logiciel public », et quand j’ai innocemment demandé ce que c’était et qu’on ma raconté à peut prêt n’importe quoi, en substance « ce sont des logiciels opensources gratuits », avec pour « preuve » un lien vers le site de je ne sais plus quelle société, qui disait tout autant n’importe quoi, du vrai et du faux à part égale, et qui ironiquement proposait aux lecteurs « d’en finir avec la confusion à propos de l’opensource », des affirmations totalement pétée sur ce qu’était un logiciel opensource : « la plupart des logiciels opensources n’ont pas de licence, mais attention ! certains restreignent ce que l’on peut faire avec, on ne peut pas faire ce que l’on veut ! », ça m’a fait un peu mal.

                  Quel humain a pu générer une telle inanité ? Faut signaler ces sites à Zenitram…

                  “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

                  • [^] # Re: Liens

                    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2 (+0/-1).

                    Qu'est-ce qui te fait penser que ce serait écrit par un humain?

                  • [^] # Re: Liens

                    Posté par  . Évalué à 4 (+1/-0).

                    Retrouvé ce ramassis de conneries : https://snyk.io/fr/articles/open-source-licenses/

                    Je vous mets juste le premier paragraphe, ça donne le ton :

                    De nombreux acheteurs de logiciels, et même de jeunes développeurs, pensent à tort que « open source » signifie que le logiciel peut être utilisé, copié, modifié et distribué à volonté. Il se peut que ce malentendu provienne d’une confusion avec les notions de domaine public ou de shareware, qui sont tous deux libres d’être utilisés et modifiés sans autorisation ni licence spécifique.

                    À l’attention des moins au fait de ces aspects juridiques du logiciel, et parce qu’un texte tel que celui-ci, c’est comme un “Mein Kampf”, ça se re-publie pas sans note explicative contre-apposée.

                    De nombreux acheteurs de logiciels, et même de jeunes développeurs, pensent à tort

                    Parce que les vieux pas développeurs ce sont des boomers et eux ils pensent toujours à tort. Effectivement, faut bien avoir ça en tête !

                    pensent à tort que « open source » signifie que le logiciel peut être utilisé, copié, modifié et distribué à volonté.

                    Bah si, c’est précisément l’idée fondamentale. Je ne vous avais pas menti, c’est du très lourd on est d’accord ?

                    Il se peut que ce malentendu provienne d’une confusion avec les notions de domaine public ou de shareware,

                    Ou d’articles sidérant de connerie comme celui-ci. Par ailleurs des logiciels appartenant au domaine public mais sauf erreur de ma part c’est très rare, et aucun logiciel significatif . (?)

                    qui sont tous deux libres d’être utilisés et modifiés sans autorisation ni licence spécifique.

                    Un shareware, à l’instar d’un LL, a forcément une licence, c’est précisément leur licence qui en fait un shareware ou un LL… Par ailleurs il me semble que des shareware autorisant la modification, donc fournissant leur code source, je ne suis même pas sûr que ça ait existé en fait.

                    Le reste de l’article se fait fort de vous expliquer copyright/copyleft, comparer les différentes licences.

                    J’avais jamais vu une telle horreur. C’est sûrement une bonne chose que Zenitram< ne tombe pas dessus, pour sa santé et son équilibre mental.

                    Ah si faut que je vous mette ça, j’avais pas vu la première fois. Je n’ai jamais écrit quelque chose d’aussi violent sur Linuxfr. Si ce qui est écrit plus haut vous a déjà choqué ne lisez pas la suite et aller lire un autre article, sincèrement.

                    Snyk fournit une solution complète de conformité aux licences pour vous aider à garder un rythme de développement rapide tout en restant conforme aux licences des logiciels open source dans vos projets.

                    « L’outil Snyk identifiant les problèmes de licence open source, il permet à nos développeurs de générer un rapport propre et gérable qu’ils peuvent envoyer à l’équipe juridique, ce qui leur fait gagner un temps de travail considérable. »

                    Scott Mitchell, responsable de la sécurité des applications chez Blue Prism

  • # Louis Rossmann, comme souvent

    Posté par  . Évalué à 5 (+4/-1). Dernière modification le 22 janvier 2025 à 12:50.

    Louis Rossmann sort souvent des vidéos pour dénoncer les vendeurs qui changent les termes de vente, qui transforment un achat en un abonnement, etc.
    Concernant Bambu, il a abordé ce problème par trois fois :

  • # Qidi ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+1/-0).

    Après avoir eu une smartrap je réfléchis actuellement à acquérir une imprimante 3D plus récente et moins bidouille. La Qidi Plus 4 a l'air vraiment bien sur le papier, notamment avec sa chambre de chauffage, la température de la buse qui peut monter à 370°C (et qui permet d'utiliser des fils spéciaux), et la compatibilité à venir avec le multi-couleurs.

    Qidi et ce modèle ont l'air assez ouvert (on peut se connecter en root, utilisation de Klipper qui est libre).

    Toi qui a l'air de suivre l'actualité, est-ce que tu connais, et qu'est-ce que tu en penses ?

    • [^] # Re: Qidi ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1 (+0/-0). Dernière modification le 22 janvier 2025 à 21:14.

      Je suis l'évolution du marché, mais je vais être honnête je connais pas, même de nom. Je pourrait pas conseiller ou déconseiller :/ .

      Je remarque qu'ils sponsorisent le développement d'OrcaSlicer qui est un fork de Bambu Studio, qui est un fork de Prusa Slicer, visant la Voron et le RitRag. Sur ça, je dois reconnaitre que c'est un bon point, mais je sais pas si ça fait pencher la balance ou pas :) .

      Désolé de pas pouvoir aider plus. Il y a beaucoup de fabricant ces jours ci, c'est difficile de tout connaître et tout suivre.

      • [^] # Re: Qidi ?

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2 (+0/-0).

        Merci de ta réponse. Sur la papier ça a l'air vraiment pas mal, je vais attendre un peu et voir l'évolution, peut être attendre la sortie du boîtier multi-couleurs.

  • # Creality

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3 (+1/-0).

    On vient d'acheter la Creality K2 Plus Combo au boulot, si ça intéresse du monde je vous ferai un petit retour mais la bête inspire le respect :)

  • # Anycubic ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 22 janvier 2025 à 16:59.

    Qu’est-ce qui fait dire que c’est médiocre ?

    Précision : je n’y connais rien. J’ai vu pas mal de créateurs et de créatrices (des gens qui fabriquent et qui créent des choses) sur Youtube l’utiliser et en dire du bien, sans être (officiellement tout du moins) sponsorisés, et je pense que la plupart étaient sincères (du genre « je l’ai achetée avec mes sous »). Pour certains avec un haut niveau d’exigence sur la qualité du produit final.

    Je n’en ai aucune utilité, personnellement, et je trouve que cela prend beaucoup de place parce qu’il faut deux machines.

    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Anycubic ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9 (+8/-0).

      C'est une très bonne question. Mais c'est difficile de te répondre sans passer pour le gars qui pète plus haut que son cul :) .

      En impression 3D, en général, la qualité est principalement définie par la tolérance. Si t'as une buse de 0.4 mm et que, quand t'imprimes ta pièce de 7.6 cm, ta pièce est en fait de 7.64 cm ou 7.56 cm, c'est médiocre. Si ta pièce fait entre 7.59 cm et 7.61 cm c'est très bien.

      Si t'imprimes un cube de 3 cm × 3 cm × 3 cm, que quand tu prends ton pied à coulisse, et qu'un cube fait 3.05 cm et de l'autre 2.95 cm, c'est médiocre. Si les deux côtés de ton cube font exactement 3.01 cm, c'est très bien. (3.00 cm, c'est parfait)

      Si t'imprimes une figurine de Sakura, la chasseuse de cartes, et que la main droite est 0.5 mm plus petite que la main gauche, tout le monde s'en fou. Si tu veux imprimer un socle en plastique pour racker un disque dur, tu veux que les trous s'alignent parfaitement.

      Je comprends que beaucoup de gens qui font des objets chantent les louanges des imprimantes Creality qui sont pas chères. Mais j'ai rarement vu des personnes imprimant des pièces « mécaniques » dire du bien des imprimantes Creality. :P

      Il ya plus de critères que ça, comme la capacité a imprimer une première couche parfaite, ou l'alignement de couches sur l'axe Z. Mais j'espère que ça te donne une idée.

    • [^] # Re: Anycubic ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4 (+2/-0).

      J'ai une autre définition du médiocre (qui n'annule pas le précédent commentaire). Anycubic, tout comme Creality, il faut pas mal bidouiller. Tu vas imprimer pendant 20 heures nickel, et puis d'un coup, tu vas rencontrer un problème (sous extrusion, pièce qui ne colle pas, qui s'arrête à la 100ieme couche) et là, tu vas passer du temps à chercher la solution, ce n'est vraiment pas facile.
      Pour les Anycubic, j'ai vu un fablab qui a vraiment changé beaucoup de pièces (surtout des têtes d'impression qui bouchaient).

  • # Imprimante Bambulab A1 Mini

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3 (+2/-1).

    Et bien, je suis le possesseur d'un A1 mini depuis le début de l'année.
    C'est ma quatrième imprimante (https://linuxfr.org/users/cyprien1/journaux/j-ai-achete-une-imprimante-3d-open-source) puis (https://linuxfr.org/users/cyprien1/journaux/j-ai-achete-une-imprimante-3d-presque-open-source-a-150), je n'ai pas fait de journal pour ma troisième imprimante qui est une ender-3.
    Pour commencer, j'aimerais dire ce que je pense de ma bambulab après 15 jours d'utilisation :
    - Elle fonctionne vraiment bien
    - Elle fonctionne vraiment vite
    - Elle est très fiable (je l'ai depuis 15 jours, mais j'ai presque imprimé 1kg de PLA, ce que je faisais en 6 mois avec mes autres imprimantes). Je n'ai pas encore eut besoin de bricoler, de déboucher une buse, de modifier la hauteur du plateau. J'imagine que c'est pareil avec un PRUSA
    - Elle est très pratique (caméra, auto-nivellement, direct-drive), que des choses qui facilitent la vie.
    - Elle ne m'a pas coûté grand chose (180€ TTC).

    Par contre, à l'installation, je me suis bien rendu compte qu'ils essayaient d'imposer leur ecosystème (Bambu Connect pour imprimer par le cloud, maker World pour remplacer thingiverse ou autre).
    Du coup, je l'ai installé en mode LAN et ça fonctionne plutôt bien.
    Bref, j'ai été très déçu, mais pas complètement surpris par cette news.

    • [^] # Re: Imprimante Bambulab A1 Mini

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2 (+0/-1).

      Je crois avoir lu qu'on peut aussi les utiliser en mode déconnecté avec une simple sdcard. Moins pratique mais au moins ça n'envoie rien au Grand Strateger sur son vaisseau mère.

      • [^] # Re: Imprimante Bambulab A1 Mini

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2 (+0/-0).

        Bien sûr, mais je pense qu'avec le mode lan, il n'envoie rien… Je vais essayer en déconnectant internet :)
        Par contre, ça n'est pas très clair pour moi, mais je crois que sur les prochains firmware, le mode lan sera désactivé…
        Je ne pourrais donc plus avoir accès aux mises à jours (je n'ai jamais mis à jour les firmware de mes machines).

  • # Dagoma

    Posté par  . Évalué à 3 (+2/-0).

    il y a quelques années, j'ai fait l'acquisition d'une Dagoma en kit, pour m'initier à l'impression 3D.

    https://www.dagoma3d.com/accueil

    • la société est française et basée à Roubaix.
    • le prix était contenu à l'époque (quelques centaines d'euros).
    • le montage du kit est très formateur.
    • ça convient essentiellement aux particuliers, ça n'imprime pas très vite, il faut trouver les bons paramètres, pas de plateau chauffant, etc. Réglage compliqué de l'offset de départ Z. Rien à voir avec une bambulab d'aujourd'hui, qui juste marche, avec les réglages par défaut du bambustudio.

    L'intérêt, c'est que la société, développant de nouveaux modèles au fil des ans, propose d'upgrader l'imprimante en sa possession : on achète les nouvelles pièces (moteurs, tiges, cartes…), et on imprime les nouvelles pièces en plastique de châssis nécessaires.
    Il m'a été ainsi possible de passer d'une DiscoEasy 200 à une Disco ultimate, puis à une Disco ultimate V2 TMC. Cet effort du constructeur de combattre l'obsolescence programmée, de permettre à l'utilisateur d'entretenir et de faire évoluer son matériel au fil des ans, sans jeter/racheter, est notable.

    • [^] # Re: Dagoma

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2 (+1/-0).

      J'ai pris connaissance de Dagoma, ya quelques mois, avec Thomas Sanladerer, un youtubeur Allemand qui poste en Anglais: https://www.youtube.com/watch?v=Zys1ZoyvLU8

      Le gars est en général assez impartial. La vidéo m'a pas convaincu, j'ai regardé leur imprimantes, et j'étais super convaincu. Après, je suis partial, je suis pas super fan des imprimantes Delta.

      Après, si t'as une de leur bed-slingger (j'ai vu « lit en va-et-vient » en français) Je serait intéressé de savoir ce qu'elle vaut. Au point de vu prix, on rivalise avec Creality, donc si la qualité est sans plus, ça vaudrait le coup.

      • [^] # Re: Dagoma

        Posté par  . Évalué à 2 (+1/-0).

        AMHA, après avoir lu les différents avis sur les imprimantes de la même gamme (anycubic, ender, etc), toutes se valent.

        La dernière version (disco ultimate v2 tmc) est en net progrès, et propose quelques fonctionnalités basiques indispensables qui manquaient aux premières versions (détection de filament cassé; insertion-retrait facile de filament, etc). Cette version propose maintenant une impression stable (quand la première couche est passée, tout se déroule correctement). Coté précision, c'est très moyen, il faut trouver les bons réglages. Un simple changement de filament et tout est à refaire.
        J'attends avec impatience une évolution "ultime" qui permettrait de la hausser au niveau d'une imprimante fiable d'aujourd'hui : caisson et plateau chauffant texturé. Une intégration type octoprint (pour éviter de brasser des cartes SD, et avoir un retour caméra) serait bienvenue également.

        Le "bed slinger", c'est un choix de conception : ici, la tête d'impression se déplace sur l'axe X et Z (montée), et le plateau sur l'axe Y. ça diffère d'une bambulab (tête en X,Y et plateau en Z qui descend). Sur le plan de la précision et de la rapidité d'impression, j'ignore si ce facteur seul fait une différence.
        A noter : certains constructeurs commencent à proposer des imprimantes 5 axes. Des degrés de liberté supplémentaires, pour permettre d'imprimer des formes impossibles jusqu'à présent.

        • [^] # Re: Dagoma

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3 (+1/-0). Dernière modification le 28 janvier 2025 à 17:55.

          le plateau sur l'axe Y. ça diffère d'une bambulab (tête en X,Y et plateau en Z qui descend). Sur le plan de la précision et de la rapidité d'impression, j'ignore si ce facteur seul fait une différence.

          on a une creality CR10 v2 dans un des tiers-lieu de notre fablab : qualité moyenne, vitesse moyenne (comparé à Ultimaker 3 et Bambulab Carbon X1 qui ne sont plus dans la même gamme de prix…), le plus gênant c'est le déplacement horizontal du plateau => pour des pièces plus hautes que larges, il vaut mieux une bonne surface d'adhérence au plateau (avec une première couche élargie autour de ta pièce) sinon, ça se décolle et t'es bon pour recommencer.

  • # Avec les enfants...

    Posté par  . Évalué à 5 (+4/-0).

    Dans la discussion avec les enfants à table hier est venue le sujet du prix des choses, de la réparabilité, du libre. J'ai mentionné ton journal et l'ai raconté en simplifié / raccourci (l’aîné n'a que 8 ans, les autres moins).

    L'aîné donc, m'a demandé si c'était Mr Zangemann qui dirigeait Bambu lab!

    J'avoue on a bien rigolé, et c'est grâce à toi donc merci pour ce partage!

    PS: pour ceux qui ont la flemme de développer le lien, Ada & Zangemann est un compte sur le mouvement du libre (hardware & software), ou Mr Zangemann est l'incarnation e Steve jobs qui peu décider du jour au lendemain de stopper les skateboards connectés ou supprimer les glaces à la fraise (des distributeurs de glaces tout aussi connectés). Mais ses plans diaboliques sont contrés par la petite Ada…

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