N'ayant vraiment aucun problème à dire Noir (tout comme Zoulou, Gitan, Vulcain, Arabe - ce dernier n'étant pas pas toujours rigoureusement exact mais parfois "évité" par certains anti-racistes), je me suis toutefois demandé si Nègre était utilisable. Même si au départ ce n'était pas le cas, Nègre est-il considéré comme inconvenant ?
Il est vrai que vouloir résumer l'intérêt d'un commentaire en une seule note est débile.
Que représente la note ? Le fait que le commentaire soit parfaitement dans le sujet de discussion de la news ou du journal ? Le fait que le commentaire soit intelligent ? étayé ? Le fait que le commentaire soit rigolo ?
Une discussion ne peut pas être figée à un sujet précis, il est évident que les idées évoluent, et que parler d'une chose peut amener à parler d'une autre n'ayant rien à voir avec la première, ce qui ne veut absolument pas dire que la discussion qui en découle soit « inutile ».
Bref, il est évident qu'un majorité navigue avec le filtre à -42, et qu'un discussion trop lourde est passée rapidement à coups de roulette de souris.
Un système intelligent serait à mon avis plutôt dans le genre de ce que j'ai décris dans un autre commentaire ici, à savoir : pouvoir attribuer une « saveur » (voire plusieurs) à un commentaire (humour, troll, technique, etc.), qui permettrait de filtrer les discussions en fonction de ses envies sans pour autant censurer quoi que ce soit ou rendre la navigation plus difficile. Et évidemment un « bouton rouge » pour alerter les modérateurs en cas de commentaires le nécessitant, avec action de ces derniers si jugé nécessaire.
Ou tout simplement virer cette notion d'utile/inutile et remplacer ça par quelques critères (humour, technique, débile, troll, etc.) qui ne masqueraient pas les commentaires et ne diminueraient pas les XP du posteurs, tout en intégrant un filtre à la dlfp toolbar en fonction des ses envies du moment (genre surfer uniquement avec des commentaires humoristiques, trollesques ou autre, ou uniquement des commentaires techniques, etc.)
Et pour certains cas particuliers de commentaires odieux, un « bouton rouge » pour alerter les modérateurs sur le commentaire en question, et permettre son éradication ainsi que la cloture du compte de l'auteur (ou avertissement, etc.).
Non, tu te rapproche seulement de la médiocrité issue d'un courant de pensée unique.
La preuve, je dis souvent des conneries encensées parce qu'elles vont dans le sens de ce que j'ai identifié comme le courant de pensé, alors que je me fais inutilisanter des commentaires censés et étayés, parce que je sais pertinement qu'ils vont à l'encontre de ce que pense la majorité ici.
Après, il y aussi des cas particuliers incompréhensible comme ce commentaire que j'ai posté cette nuit, qui avait un score initial de +2, qui répond parfaitement au commentaire au dessus, qui est détaillé, et qui pourtant s'est pris 2 « inutile » très rapidement pour se retrouver à 0. (merci de laisser le commentaire là où il en est, je me fous de son score, et ça illustre parfaitement mes propos).
Donc si je te résume, il faut cracher sur Mandriva parce qu'ils font du logiciel libre et qu'ils passent des accords avec Intel pour pouvoir distribuer leurs pilotes, et il faudrait encenser Ubuntu parce qu'ils font du boycott de pilotes propriétaires Intel tout en produisant eux-mêmes du logiciel propriétaire ?
T'es quand même pas mal incohérent, on sent bien que t'es à fond pour Ubuntu et totalement hermétique à la moindre critique constructive de ta distribution chérie du moment.
Le jour où tu comprendras que Intel se moque du fait que *Ubuntu* boycotte un de ses produits, tu sauras pourquoi, à l'heure actuelle, l'attitude de Mandriva est plus intelligente.
Au fait, que penses-tu de boycotter Ubuntu/Canonical parce qu'ils font du logiciel propriétaire ? Là, tout d'un coup, j'ai l'impression que tu n'aurais plus la même motivation.
L'aspect gênant, c'est que seul MS peut faire du service avec des produits MS.
C'est là que le logiciel libre se démarque. Seul le logiciel libre offre une indépendance technologique, seul le logiciel libre permet à un continent ou un pays de gérer son développement technologique.
Sans vouloir chipoter, votre débat est biaisé. Le postulat de Microsoft, que vous reprenez sans discuter, c'est que l'Afrique ne peut pas faire de formation, que l'Afrique n'a pas de sous et serait dépendante à ce propos.
Or l'Afrique à des compétences. Des étudiants africains font leurs études en Europe et repartent ensuite en Afrique.
Avec du logiciel libre, ils peuvent créer des entreprises fournissant du support, adapté à leur clientèle (à ses connaissances et à ses moyens).
Avec du logiciel propriétaire, effectivement ils sont condamnés à prendre ce qu'on veut bien leur donner. Ils ne peuvent pas créer de compétences de manière indépendante.
Le postulat que l'Afrique n'a pas de sous n'est vrai que pour le monde propriétaire. L'Afrique peut créer ses moyens avec du logiciel libre.
Et tout ceci est vrai pour l'Europe à un degré moindre. Tant qu'on ne créera pas les compétences ici, on ne sera que des pantins pour des transnationales comme Microsoft, IBM, HP, qui iront délocaliser dès que possible, parce qu'ils s'en tapent de l'Europe, ce n'est qu'un marché pour eux (et parce que la Bourse leur impose une vision à très court terme : car à long terme, les délocalisations sont mauvaises pour eux aussi, puisque cela réduit leur clientèle potentielle).
Allons allons, la bonne foi serait de reconnaître que, de nos jours, dans la bouche d'un responsable commercial, il ne peut avoir de hasard à cet endroit.
Évidemment, pour beaucoup de monde la traduction sera « logiciel gratuit ». Mais son propos joue de ce fait, joue sur le fait que « free software » est une mauvaise expression pour le logiciel libre. Il est facile de critiquer un logiciel gratuit et dire que sans support il est inutile. Il est plus dur de faire exactement la même critique à propos d'un logiciel libre qui ne serait pas gratuit ; un logiciel qu'on paierait pour apprendre à le maîtriser, et non simplement pour l'utiliser.
Car le libre permet d'investir des sous en formation, au lieu de les payer en licences. Le libre permet également de développer des compétences. Avec un logiciel propriétaire, si la boite à son origine ne s'installe pas sur place, les gens sont condamnés à ne rester que des utilisateurs, qui devront se satisfaire de ce qu'on leur vend -- et vu le marché que représente l'Afrique (le continent le plus pauvre du monde, le continent pauvre avec le plus faible espoir de croissance), on peut douter de leur potentiel à exiger.
Or, le logiciel libre permet à n'importe qui, qui le veut, qui investit, de développer un savoir. Des universités et entreprises en Afrique pourraient très bien développer des savoirs et eux-même faire du support, créer des entreprises locales, indépendantes, sur le terrain, proposant du support sur des systèmes libres. Au lieu d'investir dans des licences pour une boite américaine, ils pourraient investir dans du support pour de multiples petites boites africaines.
Alors là-dedans, on peut bien jouer avec les mots, parler de gratuité pour les logiciels libres. Ce ne sont pas les logiciels gratuits qui offrent un avenir à l'Afrique en informatique. C'est bien leur liberté. Cette liberté à un prix : le support. Mais ce prix est fixé par les acteurs locaux eux-même, ils seront indépendant.
Et n'est-ce pas l'enjeu majeur du développement de l'Afrique que de sortir des réseaux de dépendances hérités de l'époque coloniale ?
(PS : « free software » est une mauvaise expression. « libre software » parait-il pourrait se justifier. Je vous conseille d'essayer de la promouvoir. Notez que GNU n'y est pas opposée, RMS considère (d'après ce qu'il a écrit par courriel iul y a quelques années) que si certains pensent que ça clarifie la question, ils ont raison de l'employer).
« Comment le dirigeant et créateur d'une distrib linux peut-il se permettre de dire ça? »
Et pourquoi pas ?
« A-t-il oublié comment celà a été difficile pour lui de créer sa distribution? A-t-il oublié qu'il n'aurait rien pû faire s'il n'avait pas bénéficié du travail de redhat? »
Mandriva a reçu et a donné au libre. Ils ont pratiqué l'échange tel que promu par GNU. Cela ne leur ôte pas leur liberté d'expression.
Chacun à le droit d'apprécier ou pas la mode autour d'Unbuntu. On dirait qu'Unbutu parait intouchable parce que dérivée de Debian.
Parce que si RedHat ou Mandriva avait fait du logiciel propriétaire (tel Launchpad), il est peu probable qu'ils aient eu un soutien aussi fervent céans, a plus forte raison si cela était avec la motivation explicite de remporter des parts de marché contre d'autres acteurs du libre (tel RedHat et Progeny).
Par ailleurs, il est sain de s'interroger sur la concurrence crée par une entreprise commerciale dont l'existence repose sur le mécénat. Pour l'instant, on ne sait pas ce que Canonical vaudrait sans les fonds de Shuttleworth. Veut-on vraiment promovoir un modèle économique incertain, reposant sur un individu, dont le budget ne vient pas du libre ?
Tout ceci à de quoi intriguer. Il est normal que des gens comme Duval disent ce qu'ils en pensent.
-personne ne l'utilise car ce n'est pas installé par defaut.
-personne ne l'utilise car pour apprendre son existence il faut vraiment le vouloir
-personne ne l'utilise car il n'y a pas Office dans son nom
-cela necessite de vraiment prendre conscience qu il faut d'abord se former avant de l'utiliser (un peu comme vim ou emacs)
pour revenir au point 1, c'est fou le nombre de personne qui utilise paint sous windows, vous savez le programme de dessin a l'interface sovietique qui ne connait pas le copier/coller
pour le point 2 il y a un manque de visibilité assez important, j'ai aussi essayé office gratuit, word gratuit, office warez, tratiement de texte gratuit, traitement de texte warez. Donc bon a part en entendre parler je ne vois pas comment le quidam peut apprendre son existence (cela rejoins le point 1) http://www.google.fr/search?hl=fr&q=traitement+de+texte+(...)
pour le dernier point, essayer de trouver un menu/comment faire un paragraphe dans word c'est ce former mais c'est plus digeste qu'être assis devant un livre
Concrêtement, pourquoi les developpeurs Debian payés par Canonical ne retourneraient pas à Debian s'ils n'étaient plus payé par Canonical ?
Et s'ils restent sur Unbuntu, n'y aurait t-il pas dispersion inutile ? Le seul intérêt pour Debian d'Unbuntu, c'est le fait que des gens sont payés pour bosser sur des paquets .deb qui peut-être pourront servir à Debian, que des gens qui bossent sur Debian ont un taf en relation avec leurs activités chez Debian. Si ces gens n'ont plus ce boulot, quel est l'intérêt ?
Ceci étant dit, si j'étais client, cela ne m'empêcherait pas de signaler les anomalies.
Je ne considérerais pas le fait de payer comme un don. Mais je considérerais qu'il est dans mon intérêt de signaler les anomalies.
Et j'apprécierais peu si mon signalement d'anomalie, en tant que client, ne soit pas traité.
Je pense que les clients devraient avoir droit à un traitement prioritaires des anomalies qu'ils trouvent. Ca c'est une « valeur ajoutée » de fond, ça ça justifie à n'en pas douter un abonnement.
C'est sur que discuter des termes employés dans un article qui fait l'objet d'une dépêche, cela ne « colle pas au sujet », c'est comme parler de la culture de betteraves en Laponie.
S'il n'en est à qu'O, ça ne veut pas dire que tout les mots qui suivent n'existent pas !
Il faut se référer aux éditions précédentes.
Comme je l'ai écris plus haut, je ne vois pas comment on peut justifier l'apparition d'un nouveau sens à paquetage (qui existe bel et bien, même si la dernière édition n'en est qu'au O), alors que la « distinction paquet/paquetage » en informatique n'existe pas.
Cette distinction n'existe pas en Anglais.
Je vais me répéter : packet = petit paquet, package = paquet. C'est clair et limpide dans tout les dicos anglais.
En Français, bien malin est celui qui arrivera à distinguer le paquet .deb du « paquetage » .rpm. La seule explication du « paquetage », c'est une traduction douteuse faite par des gens de RedHat, il y a de cela des années, croyant sans doute que paquet = packet et paquetage = package, ce qui est absolument erroné.
Dites, on croirait qu'on parle de logiciel propriétaire, où seul est disponible ce que l'éditeur d'un logiciel fourni.
Sur toutes les distributions GNU/Linux, on trouve plusieurs paquets d'une même bibliothèque, par compatibilité (libssl0.9.7 et libssl0.9.8 présents dans debian etch). Où est le problème ? Ca peut gêner les développeurs, c'est vrai. Mais c'est plus où moins leur soupe. Pour les utilisateurs, ça ne change rien. Ca n'a rien à voir avec la « compatibilité ascendante des processeurs x86 ».
Je vois mal l'intérêt pour free de la chose : s'ils permettent cela, ils se privent eux-même d'IP, ils devront en acheter beaucoup plus... Ca pourrait être commode mais ça pourrait surtout leur couter très cher.
Ce que je comprend mal, c'est en quoi il serait possible d'obtenir un nombre illimité d'IP. Le fait qu'il y ait plus d'IP disponible sur terre implique t-il de permettre à quiconque d'avoir autant d'IP qu'il veut ?
[^] # Re: Gens de couleur, l'expression pas très maline
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 3.
# 42
Posté par Anonyme . En réponse au journal sur le système de vote. Évalué à 1.
Que représente la note ? Le fait que le commentaire soit parfaitement dans le sujet de discussion de la news ou du journal ? Le fait que le commentaire soit intelligent ? étayé ? Le fait que le commentaire soit rigolo ?
Une discussion ne peut pas être figée à un sujet précis, il est évident que les idées évoluent, et que parler d'une chose peut amener à parler d'une autre n'ayant rien à voir avec la première, ce qui ne veut absolument pas dire que la discussion qui en découle soit « inutile ».
Bref, il est évident qu'un majorité navigue avec le filtre à -42, et qu'un discussion trop lourde est passée rapidement à coups de roulette de souris.
Un système intelligent serait à mon avis plutôt dans le genre de ce que j'ai décris dans un autre commentaire ici, à savoir : pouvoir attribuer une « saveur » (voire plusieurs) à un commentaire (humour, troll, technique, etc.), qui permettrait de filtrer les discussions en fonction de ses envies sans pour autant censurer quoi que ce soit ou rendre la navigation plus difficile. Et évidemment un « bouton rouge » pour alerter les modérateurs en cas de commentaires le nécessitant, avec action de ces derniers si jugé nécessaire.
[^] # Re: J'aime le système de notation!
Posté par Anonyme . En réponse au journal sur le système de vote. Évalué à 2.
http://linuxfr.org/comments/639793.html#639793
[^] # Re: filtre Bayesien
Posté par Anonyme . En réponse au journal sur le système de vote. Évalué à 2.
Et pour certains cas particuliers de commentaires odieux, un « bouton rouge » pour alerter les modérateurs sur le commentaire en question, et permettre son éradication ainsi que la cloture du compte de l'auteur (ou avertissement, etc.).
[^] # Re: aveux
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 1.
C'est plus diplomate de le dire comme ça.
[^] # Re: J'aime le système de notation!
Posté par Anonyme . En réponse au journal sur le système de vote. Évalué à 2.
La preuve, je dis souvent des conneries encensées parce qu'elles vont dans le sens de ce que j'ai identifié comme le courant de pensé, alors que je me fais inutilisanter des commentaires censés et étayés, parce que je sais pertinement qu'ils vont à l'encontre de ce que pense la majorité ici.
Après, il y aussi des cas particuliers incompréhensible comme ce commentaire que j'ai posté cette nuit, qui avait un score initial de +2, qui répond parfaitement au commentaire au dessus, qui est détaillé, et qui pourtant s'est pris 2 « inutile » très rapidement pour se retrouver à 0. (merci de laisser le commentaire là où il en est, je me fous de son score, et ça illustre parfaitement mes propos).
# Je n'en dis pas plus...
Posté par Anonyme . En réponse au journal Je n'en dis pas plus.... Évalué à 1.
http://linuxfr.org/~Cooker/19769.html
Perso, je n'ai pas de mal à le croire !
Cooker :-)
[^] # Re: L'avis des Africains?
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 3.
Donc ces gens-là n'auront aucun mal à faire tourner une Slackware.
Ah oui, tout à fait, la Slackware est assez proche de la conception africaine :-)
[^] # Re: Mauvaise communication
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 6.
T'es quand même pas mal incohérent, on sent bien que t'es à fond pour Ubuntu et totalement hermétique à la moindre critique constructive de ta distribution chérie du moment.
Le jour où tu comprendras que Intel se moque du fait que *Ubuntu* boycotte un de ses produits, tu sauras pourquoi, à l'heure actuelle, l'attitude de Mandriva est plus intelligente.
Au fait, que penses-tu de boycotter Ubuntu/Canonical parce qu'ils font du logiciel propriétaire ? Là, tout d'un coup, j'ai l'impression que tu n'aurais plus la même motivation.
[^] # Re: Mouais...
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 5.
L'aspect gênant, c'est que seul MS peut faire du service avec des produits MS.
C'est là que le logiciel libre se démarque. Seul le logiciel libre offre une indépendance technologique, seul le logiciel libre permet à un continent ou un pays de gérer son développement technologique.
[^] # Re: MS recherche le "point faible"
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 2.
Or l'Afrique à des compétences. Des étudiants africains font leurs études en Europe et repartent ensuite en Afrique.
Avec du logiciel libre, ils peuvent créer des entreprises fournissant du support, adapté à leur clientèle (à ses connaissances et à ses moyens).
Avec du logiciel propriétaire, effectivement ils sont condamnés à prendre ce qu'on veut bien leur donner. Ils ne peuvent pas créer de compétences de manière indépendante.
Le postulat que l'Afrique n'a pas de sous n'est vrai que pour le monde propriétaire. L'Afrique peut créer ses moyens avec du logiciel libre.
Et tout ceci est vrai pour l'Europe à un degré moindre. Tant qu'on ne créera pas les compétences ici, on ne sera que des pantins pour des transnationales comme Microsoft, IBM, HP, qui iront délocaliser dès que possible, parce qu'ils s'en tapent de l'Europe, ce n'est qu'un marché pour eux (et parce que la Bourse leur impose une vision à très court terme : car à long terme, les délocalisations sont mauvaises pour eux aussi, puisque cela réduit leur clientèle potentielle).
[^] # il y a un intérêt à parler de gratuité... alors qu'il s'agit de liberté
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Pour Microsoft, l'Afrique ne saura pas utiliser le logiciel libre.... Évalué à 4.
Évidemment, pour beaucoup de monde la traduction sera « logiciel gratuit ». Mais son propos joue de ce fait, joue sur le fait que « free software » est une mauvaise expression pour le logiciel libre. Il est facile de critiquer un logiciel gratuit et dire que sans support il est inutile. Il est plus dur de faire exactement la même critique à propos d'un logiciel libre qui ne serait pas gratuit ; un logiciel qu'on paierait pour apprendre à le maîtriser, et non simplement pour l'utiliser.
Car le libre permet d'investir des sous en formation, au lieu de les payer en licences. Le libre permet également de développer des compétences. Avec un logiciel propriétaire, si la boite à son origine ne s'installe pas sur place, les gens sont condamnés à ne rester que des utilisateurs, qui devront se satisfaire de ce qu'on leur vend -- et vu le marché que représente l'Afrique (le continent le plus pauvre du monde, le continent pauvre avec le plus faible espoir de croissance), on peut douter de leur potentiel à exiger.
Or, le logiciel libre permet à n'importe qui, qui le veut, qui investit, de développer un savoir. Des universités et entreprises en Afrique pourraient très bien développer des savoirs et eux-même faire du support, créer des entreprises locales, indépendantes, sur le terrain, proposant du support sur des systèmes libres. Au lieu d'investir dans des licences pour une boite américaine, ils pourraient investir dans du support pour de multiples petites boites africaines.
Alors là-dedans, on peut bien jouer avec les mots, parler de gratuité pour les logiciels libres. Ce ne sont pas les logiciels gratuits qui offrent un avenir à l'Afrique en informatique. C'est bien leur liberté. Cette liberté à un prix : le support. Mais ce prix est fixé par les acteurs locaux eux-même, ils seront indépendant.
Et n'est-ce pas l'enjeu majeur du développement de l'Afrique que de sortir des réseaux de dépendances hérités de l'époque coloniale ?
(PS : « free software » est une mauvaise expression. « libre software » parait-il pourrait se justifier. Je vous conseille d'essayer de la promouvoir. Notez que GNU n'y est pas opposée, RMS considère (d'après ce qu'il a écrit par courriel iul y a quelques années) que si certains pensent que ça clarifie la question, ils ont raison de l'employer).
[^] # Re: errata, -0,25 et non +0,25
Posté par Anonyme . En réponse au journal sur le système de vote. Évalué à 2.
[^] # Re: Mauvaise communication
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 2.
Il est très facile de taxer gratuitement les gens de délit de mauvaise foi.
[^] # Re: Mauvaise communication
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 5.
Et pourquoi pas ?
« A-t-il oublié comment celà a été difficile pour lui de créer sa distribution? A-t-il oublié qu'il n'aurait rien pû faire s'il n'avait pas bénéficié du travail de redhat? »
Mandriva a reçu et a donné au libre. Ils ont pratiqué l'échange tel que promu par GNU. Cela ne leur ôte pas leur liberté d'expression.
Chacun à le droit d'apprécier ou pas la mode autour d'Unbuntu. On dirait qu'Unbutu parait intouchable parce que dérivée de Debian.
Parce que si RedHat ou Mandriva avait fait du logiciel propriétaire (tel Launchpad), il est peu probable qu'ils aient eu un soutien aussi fervent céans, a plus forte raison si cela était avec la motivation explicite de remporter des parts de marché contre d'autres acteurs du libre (tel RedHat et Progeny).
Par ailleurs, il est sain de s'interroger sur la concurrence crée par une entreprise commerciale dont l'existence repose sur le mécénat. Pour l'instant, on ne sait pas ce que Canonical vaudrait sans les fonds de Shuttleworth. Veut-on vraiment promovoir un modèle économique incertain, reposant sur un individu, dont le budget ne vient pas du libre ?
Tout ceci à de quoi intriguer. Il est normal que des gens comme Duval disent ce qu'ils en pensent.
[^] # Re: Formation???
Posté par Anonyme . En réponse au journal Avec sa version 2.0, OpenOffice arrive en force dans l'administration. Évalué à 3.
-personne ne l'utilise car pour apprendre son existence il faut vraiment le vouloir
-personne ne l'utilise car il n'y a pas Office dans son nom
-cela necessite de vraiment prendre conscience qu il faut d'abord se former avant de l'utiliser (un peu comme vim ou emacs)
pour revenir au point 1, c'est fou le nombre de personne qui utilise paint sous windows, vous savez le programme de dessin a l'interface sovietique qui ne connait pas le copier/coller
pour le point 2 il y a un manque de visibilité assez important, j'ai aussi essayé office gratuit, word gratuit, office warez, tratiement de texte gratuit, traitement de texte warez. Donc bon a part en entendre parler je ne vois pas comment le quidam peut apprendre son existence (cela rejoins le point 1)
http://www.google.fr/search?hl=fr&q=traitement+de+texte+(...)
pour le dernier point, essayer de trouver un menu/comment faire un paragraphe dans word c'est ce former mais c'est plus digeste qu'être assis devant un livre
[^] # Re: La différence est dans la communauté
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 2.
[^] # Re: La différence est dans la communauté
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 2.
Et s'ils restent sur Unbuntu, n'y aurait t-il pas dispersion inutile ? Le seul intérêt pour Debian d'Unbuntu, c'est le fait que des gens sont payés pour bosser sur des paquets .deb qui peut-être pourront servir à Debian, que des gens qui bossent sur Debian ont un taf en relation avec leurs activités chez Debian. Si ces gens n'ont plus ce boulot, quel est l'intérêt ?
[^] # Re: La différence est dans la communauté
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 2.
Ceci étant dit, si j'étais client, cela ne m'empêcherait pas de signaler les anomalies.
Je ne considérerais pas le fait de payer comme un don. Mais je considérerais qu'il est dans mon intérêt de signaler les anomalies.
Et j'apprécierais peu si mon signalement d'anomalie, en tant que client, ne soit pas traité.
Je pense que les clients devraient avoir droit à un traitement prioritaires des anomalies qu'ils trouvent. Ca c'est une « valeur ajoutée » de fond, ça ça justifie à n'en pas douter un abonnement.
[^] # Re: de la difficulté de la mise en place d'un système de vote
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 2.
130 employés dans l'informatique, ce n'est pas 130 employés dans une usine de chaussure.
[^] # amateurs de l'hyperbolique supercherie, bonjour
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 2.
[^] # Re: paquet, package, paquetage
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 3.
Il faut se référer aux éditions précédentes.
Comme je l'ai écris plus haut, je ne vois pas comment on peut justifier l'apparition d'un nouveau sens à paquetage (qui existe bel et bien, même si la dernière édition n'en est qu'au O), alors que la « distinction paquet/paquetage » en informatique n'existe pas.
Cette distinction n'existe pas en Anglais.
Je vais me répéter : packet = petit paquet, package = paquet. C'est clair et limpide dans tout les dicos anglais.
En Français, bien malin est celui qui arrivera à distinguer le paquet .deb du « paquetage » .rpm. La seule explication du « paquetage », c'est une traduction douteuse faite par des gens de RedHat, il y a de cela des années, croyant sans doute que paquet = packet et paquetage = package, ce qui est absolument erroné.
[^] # Re: Compatibilite binaire
Posté par Anonyme . En réponse à la dépêche Gaël Duval répond à Mark Shuttleworth. Évalué à 7.
Sur toutes les distributions GNU/Linux, on trouve plusieurs paquets d'une même bibliothèque, par compatibilité (libssl0.9.7 et libssl0.9.8 présents dans debian etch). Où est le problème ? Ca peut gêner les développeurs, c'est vrai. Mais c'est plus où moins leur soupe. Pour les utilisateurs, ça ne change rien. Ca n'a rien à voir avec la « compatibilité ascendante des processeurs x86 ».
[^] # Re: Question
Posté par Anonyme . En réponse au journal 10 000 signatures pour lPv6. Évalué à 1.
[^] # Re: Question
Posté par Anonyme . En réponse au journal 10 000 signatures pour lPv6. Évalué à 2.