Tu te places sur une question de principe, mais c'est purement rhétorique, parce qu'en pratique tout le monde ou presque a un smartphone, et qu'il est en général possible de trouver une solution pour les gens qui n'en ont pas.
Il suffit de considérer le nombre d'institutions ou d'entreprises qui considèrent comme acquis que tout le monde a un numéro de téléphone, un accès à Internet, un compte en banque, etc. Quelle proportion des emplois nécessitent la possession d'un véhicule personnel, par exemple?
Au fond, ce qui est important, c'est qu'il existe des alternatives, peut-être au cas par cas, peut-être un peu contraignantes, mais au moins qu'il en existe (par exemple, si tu n'as pas l'application sur un smartphone, tu peux toujours envoyer les fiches roses à la sécu par la Poste). Ça te coûte du temps, un timbre, et des délais de remboursement plus longs, mais tu n'es pas exclu du système pour autant.
Situation vécue à l'atterrissage à l'étranger. Pour que le téléphone fonctionne, il faut activer l'option «étranger» et créditer une avance de 10€, par carte. Et, pour valider le payement, la banque envoie un code… par SMS. Je ne peux pas imaginer que c'est une situation rare…
C'est super facile au contraire de faire le lien entre un individu et une adresse. Des centaines d'entreprises ont cette information, de même que ton employeur, ta commune, de nombreux services de l'état, tes livreurs, tes facteurs, et n'importe qui passant dans la rue et regardant les noms sur les boîtes aux lettres. Et les autres peuvent regarder dans l'annuaire.
La question ne se pose donc même pas en logement individuel, où une parcelle de cadastre correspond à un unique propriétaire. Tu peux avoir un petit doute sur le fait que les habitants sont propriétaires ou locataires, mais ce doute est facile à lever (déja, tu peux avoir de très bonnes probabilités a priori en fonction du type de logement).
Les transactions immobilières sont des transactions entre acteurs privés, et je ne vois pas sur quelle base imaginer qu'elles ne sont pas confidentielles. Bien sûr, l'État doit avoir accès aux montants des transactions, comme l'État a accès à tes revenus pour calculer ton impôt, mais ça ne veut pas dire que tout le monde a accès à tes revenus.
Je comprends très bien l'intérêt de disposer de telles données, pour les professionnels et également pour les particuliers, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que les données sont impossibles à anonymiser. Dans les zones résidentielles, les parcelles n'ont en général qu'un propriétaire, et on sait à l'euro près combien les voisins ont vendu leur maison. C'est quand même vraiment limite ; je ne vois pas comment on peut d'un côté se plaindre de l'accumulation de données par les boîtes privées, et d'un autre côté se réjouir de voir publier des informations hyper-personnelles sur les revenus et le patrimoine de ses voisins…
Personne n'est inspiré, ou c'est devenu politiquement incorrect de plaisanter sur le handicap? Le projet Debian avait besoin d'un visionnaire? Les trois autres n'ont que leurs yeux pour pleurer? Il a été clairvoyant en proposant un programme qui correspondait à ce que voulait les développeurs?
Je suis un peu surpris de la faible participation, par contre. Est-ce que 600 développeurs Debian sont inactifs?
Le droit d'auteur, c'est bien vaste. Tu crois que tu risques des poursuites en contrefaçon parce que tu as envoyé un pdf par email à un développeur de logiciel libre? Il faut raison garder. Sans compter qu'il est possible d'acheter des versions reliées des normes, et que, jusqu'à preuve du contraire, un bouquin, ça se prête. Je crois que c'est vraiment une fausse excuse, cette histoire de norme payante. C'est un peu comme si tu tenais un blog sur Harry Potter et que tu plaignais qu'il fallait acheter les bouquins.
S'il existe des dizaines de bonnes raisons de se plaindre sur le manque de protection et sur les conditions difficiles des développeurs de logiciels libres, je pense que le prix d'achat des normes ISO reste très, très loin sur la liste.
Peut-on se mobiliser pour forcer l'ISO à changer le statut de la publication des normes PDF ou au moins à les rendre gratuite au téléchargement ?
Existe-il des normes ISO disponibles gratuitement? Si l'accès payant fait partie de leur statut, je ne vois pas comment on pourrait imaginer leur demander de faire une exception. Je veux dire, tu peux si tu veux organiser une manif devant le siège du Canard Enchaîné pour demander la gratuité de la publication parce qu'elle a un intérêt collectif évident, ça ne va pas changer leur politique…
Plus pragmatiquement, je ne vois pas ce qui empêcherait les développeurs d'applications libres de se faire circuler des copies de la norme sous le manteau. Après tout, le tarif est «raisonnable» par rapport à la quantité de travail que ça peut demander (même si ce n'est pas l'ISO qui, évidemment, assure l'expertise), et c'est à la portée d'un particulier. Un appel aux dons dans un projet libre pourrait par exemple être parfaitement justifié dans ce contexte.
À mon avis, il y a une grosse différence entre les CGV (qui reste un document juridique) et les problèmes techniques. Dire que tu n'as pas le droit de faire quelque chose est complètement indépendant de la possibilité technique de déterminer si tu l'as fait ou non. Par exemple, tu n'as pas le droit de brûler des billets de banque, mais si tu allumes ton poêle à bois avec des biftons tous les jours sans témoin, tu ne risques pas grand chose.
Je crois que c'est l'incompréhension classique sur la liberté d'expression. Beaucoup considèrent à tort qu'ils sont en droit d'exiger qu'un tiers relaie ce qu'ils ont à raconter ; en ce moment, la grande mode est de râler sur les règles strictes de Youtube, notamment sur les contenus non-originaux. Bon, quand on parle de plate-formes commerciales, la situation est un peu plus compliquées du fait de diverses protections contre la discrimination (les refus de ventes doivent être encadrés par des raisons valables et légales indiquées dans les conditions générales de vente), mais le principe, en gros, c'est que c'est à toi de respecter les règles de l'hébergeur que tu as choisi, y compris quand ces règles sont plus restrictives que le cadre légal. Si tu n'es pas content, tu changes d'hébergeur, et si tu n'en trouves pas, tu t'auto-héberges.
À noter quand même que les frais de publication dans PLoS ou d'autres éditeurs OpenAccess sont assez élevés (en général, de l'ordre de 1500 à 2000$ par article). PLoS a été pas mal critiqué pour ses salaires très élevés versés à ses employés Suisses, mais ça ne change pas le fond du problème : il est paradoxal de se plaindre à la fois des frais d'abonnement aux revues traditionnelles et des frais de publication dans les journaux OpenAccess.
Les choses changent tout de même relativement vite. D'une part, l'OpenAccess est devenu une obligation ; même les journaux traditionnels proposent une option OpenAccess (assez coûteuse, et paradoxalement, qui ne fait pas baisser le prix des abonnements), et dans mon domaine, je dirais qu'une bonne moitié des publications scientifiques se font sous le régime de l'Open Access, avec des conditions variables (parfois avec des périodes d'embargo relativement courtes avant publication OpenAccess). Il y a également des initiatives de revues dématérialisées organisées par les chercheurs eux-mêmes, avec le problème classique du manque d'investissement sur la visibilité et la réputation (indexation dans les gros moteurs d'archive, présence aux conférences internationales), ainsi que sur les bases techniques (site web pour gérer les soumissions et les revues, absence de feuille de style et d'homogénéité des publications finales).
En gros, les éditeurs traditionnels présentent une facture très salée au monde académique, mais contrairement aux diatribes simplistes qu'on peut lire ici et là, les services proposés en échange de cette facture restent difficiles à contourner. Le service majeur, c'est la visibilité et le marketing, qui fait que rien ne remplacera jamais une publication dans Nature dans un CV, et certainement pas une auto-publication dans ArXiv. Bien sûr, on trouve tout ce qu'on veut dans ArXiv et PLoS One. Mais la structure des journaux traditionnels fournit une hiérarchie, un classement, un tri, et c'est ça qui a de la valeur.
Le fait que ça reste encore fréquemment utilisé ne change pas cet aspect condescendant.
Tu trouves vraiment que c'est fréquemment utilisé? Je n'arrive pas à me souvenir avoir entendu cette «expression» dans le cadre professionnel, par exemple. Même les politiques ne s'abaissent pas à ça, parce que ça entrerait probablement dans le cadre de l'injure. Et pour Nicolas Sarkozy, il y avait évidemment une référence aux bouquins de Sempé, mais en plus, ça faisait référence à la taille de la victime, et pas à son âge ou son inexpérience supposée.
S'il vous plaît, ne me faites pas de procès d'intention pour une expression française familière très couramment utilisée
Il va falloir que tu changes ton référentiel pour les expressions françaises familières. Ce genre d'expression dans le milieu professionnel peut te valoir un petit RDV aux RH, et c'est tout à fait normal, parce que c'est inacceptable.
Je suis un homme, je n'ai choisi de l'être, mais une chose est sure ; je refuse de payer pour les autres, surtout pour les trous du cul.
Tu parles des gens qui trouvent inoffensif le fait d'employer des tournures dégradantes, par exemple? Ou bien de ceux qui pensent qu'éviter les expressions blessantes et condescendantes brime leur liberté d'expression?
En tout cas, je n'avais pas compris que ce sujet parlait de ce genre d'orifices…
Mouais. C'est nettement plus compliqué que ça sur la manière dont la science fonctionne. S'il est vrai que les idées circulent toujours avant que quelque chose de rééllement intéressant émerge, il faut en général toujours une ou quelques personnes de talent pour éclairer les problèmes. Les idées intéressantes qui circulent sont toujours noyées dans des centaines d'idées sans avenir, et parfois portées par des gens qui n'ont ni le charisme, ni la rigueur, ni les capacités de communication pour faire comprendre à la communauté scientifique à quel point elles sont importantes. C'est en cela que le rôle du scientifique individuel prend tout son sens.
Il faut aussi prendre en compte le fait que la manière de faire de la science change; actuellement les idées diffusent de plus en plus vite, les gens sont mieux formés, et les disciplines se spécialisent énormément. Il y a eu peu de changements de paradigme dans la deuxième moitié du XXe siècle, en dépit d'un investissement sans précédent.
Sur le fond, c'est assez évident que le travail de Katie Bouman n'a rien de comparable avec celui d'Einstein. D'ailleurs, c'est un argument Homme de paille, parce que personne n'a jamais prétendu ça. Par contre, la plupart des commentaires initiaux qui visent à relativiser la contribution de Mme Bouman étaient plutôt motivés par une démarche sexiste et malveillante; la plupart de ses collaborateurs ont pris sa défense, et elle même présente son travail de manière tout à fait honnête. Les seuls à blâmer sont certainement les membres du service communication de son employeur, qui sont souvent des bourrins. À mon avis, entrer dans ce jeu de dissection des contributions de chacun, surtout quand on n'est pas dans l'équipe qui a produit le résultat, c'est vraiment se mettre dans le mauvais camp.
Lynxos est un système d'exploitation propriétaire. C'est un Unix, mais ça n'est pas Linux. Si vous ajoutez à ça que le système a 20 ans, ça risque d'être très compliqué de trouver quelqu'un capable de le faire fonctionner…
Il n'y a pas des ingénieurs spécialisés dans les systèmes embarqués dans ce genre d'outils?
Ceci dit, votre exemple sur wkipedia mais en exergue la problématique des limites du droit d'auteur
Je ne pense pas que cette interprétation soit la bonne. Les questions sont 1) est-ce que l'œuvre de départ est une œuvre de l'esprit (si oui, droits d'auteurs, si non, alors pas de problème), 2) est-ce que l'œuvre litigieuse est un travail dérivé. La plupart du temps, les tribunaux doivent décider si l'œuvre incriminée est un travail dérivé ou s'il peut s'agir d'une création indépendante. Si le contrefacteur nie s'être inspiré d'une œuvre existante, le plaignant doit prouver qu'il s'agit bien d'une œuvre dérivée, et il peut utiliser tous les arguments qui vont dans son sens : similarité trop évidente pour être due au hasard, preuve que l'auteur de l'œuvre dérivée avait connaissance de la première, etc. Il n'existe pas de réponse absolue parce que la justice ne décrète pas de critères normatifs, toutes les affaires sont différentes, et tous les arguments sont considérés en groupe, et pas individuellement.
Ici une œuvre dérivée licite aurait dû se contenter de reprendre les idées, et de les remettre en forme dans la langue désirée
Ça n'aurait rien de licite. La question n'a jamais porté sur l'ampleur des modifications entre l'œuvre initale et l'œuvre dérivée. Si l'œuvre est dérivée, alors les droits d'auteur se superposent, et c'est tout. Quand l'auteur de l'œuvre dérivée admet le statut d'œuvre dérivée, comme c'est le cas ici, alors il n'y a plus d'ambiguité. Jamais une paragraphe habile ou une traduction souple ne pourra rien changer…
En fait, ça ne marche pas comme ça. Si tu produis une œuvre dérivée, alors ton droit d'auteur à toi se superpose au droit de l'auteur précédent. Comme ici il s'agit évidemment d'une traduction, le caractère d'œuvre dérivée ne fait aucun doute… et ça n'a rien à voir avec la qualité de la traduction.
Par exemple, dans Wikipédia, tu peux avoir tellement de modifications successives que le texte initial a été complètement remplacé. Mais l'historique permet de prouver les successions de modifs, et le caractère dérivé ne fait pas de doute non plus. Ce n'est donc pas la similitude qui définit ce critère.
Le C est tellement proche de l'implémentation machine qu'il sera toujours plus performant.
C'est indéniable en théorie, mais la pratique est tellement plus compliquée…
Les benchmarks dont on parle sont des petits problèmes purement algorithmiques : tri, recherche, inversion de matrices… Il semble assez évident que pour de tels problèmes, un assembleur optimisé sera mieux que C, qui sera mieux que C++, qui sera mieux que n'importe quel langage interprété.
Maintenant, dans la vraie vie, à quoi les CPU servent-ils? 99% du temps, à rien, et le reste, c'est quoi? Du jeu vidéo, de l'encodage/décodage de vidéo, du rendu dans les navigateurs, etc. Très souvent, ces choses sont plus ou moins optimisées, et le choix du langage est en général adapté (en tout cas, peu de jeux 3D sont codés en perl…).
Du coup, la vraie question, c'est si tu remplaces tous les scripts perl et python livrés avec ta distrib par des exécutables codés en C, tu vas gagner combien de temps et combien d'énergie? Ça sera sûrement assez négligeable.
Par contre, optimiser encore plus les algos les plus gourmands, ça peut être particulièrement efficace.
Ces langages sont généralement plus concis que leur homologues plus simples.
Désolé, cette corrélation me semble assez douteuse. Les langages dits de «haut niveau» (typiquement les langages interprétés) sont souvent très concis, au contraire. Tu prends perl ou python, tu peux souvent écrire des scripts de quelques lignes qui enchaînent des séries d'opérations complexes, en faisant souvent appel à une grosse bibliothèque de base.
Au contraire, un langage comme C++ est extrêmement verbeux. La preuve, c'est qu'une partie substantielle de ses évolutions ont consisté à diminuer sa verbosité, ou plus exactement à la masquer (l'inférence de type, par exemple). C'est sûr que grâce à des tétrachiées de .h qui listent des typedefs, on peut gagner des octets, mais ça revient à jouer sur les mots. C++ est un langage extrêmement verbeux ; on peut se retrouver à écrire des pages de code complètement trivial pour implémenter les méthodes d'une classe, ou une série de constructeurs de copie et d'opérateurs d'affectation.
Posté par arnaudus .
En réponse au message Fermeture du compte.
Évalué à 10.
Dernière modification le 22 mars 2019 à 09:50.
C'est un peu comme la vraie vie. Les gens disent rarement ce qui ne leur plait pas, ils essayent parfois de le faire comprendre, mais il faut être réceptif, et la plupart du temps, il faut interpréter les réactions. Par exemple, quand quelqu'un trouve une excuse pour ne pas accepter une invitation, quand des collègues vont manger sans toi, quand tu te prends une mauvaise évaluation, quand tu soumets un patch à un projet libre et que tu es boulé… C'est un travail sur soi, d'essayer de se mettre à la place des autres, de comprendre pourquoi le truc super intelligent et super drôle qu'on vient de dire n'a visiblement pas fonctionné. Et d'admettre que c'est un travail d'humilité de comprendre les codes d'un milieu social.
Ici, on parle de discussions informelles, il ne faut pas trop se prendre la tête non plus. Les "inutiles" peuvent sanctionner de l'humour pas drôle, un avis hétérodoxe, une réaction agressive, un hors-sujet… Pourquoi certains hors-sujets intéressent alors que d'autres sont inutiles, c'est toujours dur à savoir. Mais bon, voila, c'est ça de vivre en société. Au contraire de toi, je trouve très bien qu'on n'ait pas à se justifier, on n'est pas en train d'évaluer un poduit sur amazon.
recevoir des appréciations positives est gratifiant mais incite à voter négativement afin d'obtenir une évaluation équitable
Tu te prends vraiment trop la tête, sérieusement. Participer à des discussions en ligne ne devrait pas t'affecter autant ; tu essayes visiblement de compenser quelque chose, de chercher une gratification, ou quelque chose comme ça, et en tout cas, tu cherches quelque chose qu'un site comme linuxfr ne peut probablement pas te fournir. Et ça va jusqu'à ta demande de visibilité de fermeture de ton compte : tu ne peux pas faire comme tout le monde et ne plus venir ici, il faut que tu fermes ton compte, que tu postes un message pour expliquer pourquoi, et tu voudrais que cette action soit visible, que les autres sachent que tu as fermé ton compte… Tu ne veux pas non plus un bandeau en page d'accueil?
Mais du coup, c'est basé sur quoi? J'imagine que si tu ne crées pas de nouvelle monnaie (tu tournes avec une quantité constante), tu peux mettre en place un "écosystème" où les calculs nécessaires à la blockchain sont réalisés sur la base de la bonne volonté des acteurs. Mais comment empêches-tu un malotru de bricoler la blockchain avec un simple laptop? Il faut que les partenaires responsables des calculs soient identifiés comme "de confiance", ce n'est plus un système décentralisé.
Je ne suis pas complètement sûr d'avoir compris tous les détails de fonctionnement des cryptomonnaies, mais j'ai l'impression que le coût réel du minage est un paramètre essentiel, c'est lui qui contrôle la création monétaire en rémunérant les calculs nécessaires au système, c'est lui qui empêche un groupe d'individus organisés de prendre le pouvoir (puisqu'il faudrait qu'ils disposent d'une puissance de calcul gigantesque), c'est lui qui assure un embryon de minimum de stabilité des cours (c'est le seul lien avec le monde physique; la valeur d'un Bt est au minimum le coût de revient du minage).
Entre nous, si la catastrophe écologique était le seul défaut des cryptomonnaies, ça serait assez rassurant…
Est-ce que c'est même possible de mettre en place une cryptomonnaie écologique? L'électricité et les machines de calcul, c'est la seule base matérielle qui détermine une base de valeur pour ta monnaie. Dès qu'il devient possible d'échanger une monnaie contre du vrai pognon, alors il est logique de miner jusqu'à ce que la valeur de la monnaie dépasse le coût du minage.
Ce qui est bien avec ce genre de commentaire, c'est que tu ne peux pas avoir tort. Si les gens sont enthousiastes, c'est que ton projet est génial, et si les commentaires sont négatifs, c'est que c'est des haters et que ton projet est génial. En fait, tu fais les questions et les réponses.
Quel est votre intérêt de descendre les projets Opensource ?
Je n'ai vu aucun argument orienté vers la descente d'un projet OpenSource. Les critiques principales, c'est:
* Quel est l'intérêt d'une cryptomonnaie
* Quel est l'intérêt d'une cryptomonnaie opensource
* Quel rapport avec l'OpenSource
* Quel est l'intérêt d'une cryptomonnaie confidentielle
* Pourquoi vous faire confiance, sachant que vous avez déja cassé la chaine une fois, que vous avez organisé un pré-minage, et que ça pourrait ressembler à un appel à pigeons pour créer une fenêtre temporaire d'échange entre de la monnaie de singe et du vrai pognon
* Pourquoi autant d'efforts pour mettre en place un site qui clignotte de partout mais qui est vide de fond
C'était déjà le cas pour le projet freetorrent.fr qui avait été descendu ici même.
C'est totalement faux. J'ai regardé l'historique, et la seule critique que tu as eue, c'est de reposter la même annonce à quelques semaines d'intervalle (chose que visiblement tu n'as pas pris en compte).
Il y a une forme de masochisme, là… Un certain nombre de questions avaient été posées suite au premier journal, questions qui n'ont pas du tout été prises en compte. Donc c'est de la com à 100%?
[^] # Re: Refus
Posté par arnaudus . En réponse au journal Dématérialisation de la carte vitale : Quid des accès aux soins?. Évalué à -8.
Tu te places sur une question de principe, mais c'est purement rhétorique, parce qu'en pratique tout le monde ou presque a un smartphone, et qu'il est en général possible de trouver une solution pour les gens qui n'en ont pas.
Il suffit de considérer le nombre d'institutions ou d'entreprises qui considèrent comme acquis que tout le monde a un numéro de téléphone, un accès à Internet, un compte en banque, etc. Quelle proportion des emplois nécessitent la possession d'un véhicule personnel, par exemple?
Au fond, ce qui est important, c'est qu'il existe des alternatives, peut-être au cas par cas, peut-être un peu contraignantes, mais au moins qu'il en existe (par exemple, si tu n'as pas l'application sur un smartphone, tu peux toujours envoyer les fiches roses à la sécu par la Poste). Ça te coûte du temps, un timbre, et des délais de remboursement plus longs, mais tu n'es pas exclu du système pour autant.
# Situations circulaires
Posté par arnaudus . En réponse au journal [Ma Vie] De la stupidité de tout faire sur téléphone. Évalué à 8.
Situation vécue à l'atterrissage à l'étranger. Pour que le téléphone fonctionne, il faut activer l'option «étranger» et créditer une avance de 10€, par carte. Et, pour valider le payement, la banque envoie un code… par SMS. Je ne peux pas imaginer que c'est une situation rare…
[^] # Re: Intérêt du big data et respect de la vie privée
Posté par arnaudus . En réponse au lien données de vente immobilières par parcelle / 5 dernières années. Évalué à 1.
C'est super facile au contraire de faire le lien entre un individu et une adresse. Des centaines d'entreprises ont cette information, de même que ton employeur, ta commune, de nombreux services de l'état, tes livreurs, tes facteurs, et n'importe qui passant dans la rue et regardant les noms sur les boîtes aux lettres. Et les autres peuvent regarder dans l'annuaire.
La question ne se pose donc même pas en logement individuel, où une parcelle de cadastre correspond à un unique propriétaire. Tu peux avoir un petit doute sur le fait que les habitants sont propriétaires ou locataires, mais ce doute est facile à lever (déja, tu peux avoir de très bonnes probabilités a priori en fonction du type de logement).
Les transactions immobilières sont des transactions entre acteurs privés, et je ne vois pas sur quelle base imaginer qu'elles ne sont pas confidentielles. Bien sûr, l'État doit avoir accès aux montants des transactions, comme l'État a accès à tes revenus pour calculer ton impôt, mais ça ne veut pas dire que tout le monde a accès à tes revenus.
# Intérêt du big data et respect de la vie privée
Posté par arnaudus . En réponse au lien données de vente immobilières par parcelle / 5 dernières années. Évalué à 0.
Je comprends très bien l'intérêt de disposer de telles données, pour les professionnels et également pour les particuliers, mais le moins qu'on puisse dire, c'est que les données sont impossibles à anonymiser. Dans les zones résidentielles, les parcelles n'ont en général qu'un propriétaire, et on sait à l'euro près combien les voisins ont vendu leur maison. C'est quand même vraiment limite ; je ne vois pas comment on peut d'un côté se plaindre de l'accumulation de données par les boîtes privées, et d'un autre côté se réjouir de voir publier des informations hyper-personnelles sur les revenus et le patrimoine de ses voisins…
# Pas de jeu de mot?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Sam Hartman a été élu DPL 2019 (Debian Project Leader). Évalué à 10.
Personne n'est inspiré, ou c'est devenu politiquement incorrect de plaisanter sur le handicap? Le projet Debian avait besoin d'un visionnaire? Les trois autres n'ont que leurs yeux pour pleurer? Il a été clairvoyant en proposant un programme qui correspondait à ce que voulait les développeurs?
Je suis un peu surpris de la faible participation, par contre. Est-ce que 600 développeurs Debian sont inactifs?
[^] # Re: Est-ce seulement possible?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Pour la publication de la norme PDF 2.0 en CC BY-ND. Évalué à 1.
Le droit d'auteur, c'est bien vaste. Tu crois que tu risques des poursuites en contrefaçon parce que tu as envoyé un pdf par email à un développeur de logiciel libre? Il faut raison garder. Sans compter qu'il est possible d'acheter des versions reliées des normes, et que, jusqu'à preuve du contraire, un bouquin, ça se prête. Je crois que c'est vraiment une fausse excuse, cette histoire de norme payante. C'est un peu comme si tu tenais un blog sur Harry Potter et que tu plaignais qu'il fallait acheter les bouquins.
S'il existe des dizaines de bonnes raisons de se plaindre sur le manque de protection et sur les conditions difficiles des développeurs de logiciels libres, je pense que le prix d'achat des normes ISO reste très, très loin sur la liste.
# Est-ce seulement possible?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Pour la publication de la norme PDF 2.0 en CC BY-ND. Évalué à 10.
Existe-il des normes ISO disponibles gratuitement? Si l'accès payant fait partie de leur statut, je ne vois pas comment on pourrait imaginer leur demander de faire une exception. Je veux dire, tu peux si tu veux organiser une manif devant le siège du Canard Enchaîné pour demander la gratuité de la publication parce qu'elle a un intérêt collectif évident, ça ne va pas changer leur politique…
Plus pragmatiquement, je ne vois pas ce qui empêcherait les développeurs d'applications libres de se faire circuler des copies de la norme sous le manteau. Après tout, le tarif est «raisonnable» par rapport à la quantité de travail que ça peut demander (même si ce n'est pas l'ISO qui, évidemment, assure l'expertise), et c'est à la portée d'un particulier. Un appel aux dons dans un projet libre pourrait par exemple être parfaitement justifié dans ce contexte.
[^] # Re: incompréhensible
Posté par arnaudus . En réponse au journal Sauvez nos vies !. Évalué à 4.
À mon avis, il y a une grosse différence entre les CGV (qui reste un document juridique) et les problèmes techniques. Dire que tu n'as pas le droit de faire quelque chose est complètement indépendant de la possibilité technique de déterminer si tu l'as fait ou non. Par exemple, tu n'as pas le droit de brûler des billets de banque, mais si tu allumes ton poêle à bois avec des biftons tous les jours sans témoin, tu ne risques pas grand chose.
[^] # Re: incompréhensible
Posté par arnaudus . En réponse au journal Sauvez nos vies !. Évalué à 7.
Je crois que c'est l'incompréhension classique sur la liberté d'expression. Beaucoup considèrent à tort qu'ils sont en droit d'exiger qu'un tiers relaie ce qu'ils ont à raconter ; en ce moment, la grande mode est de râler sur les règles strictes de Youtube, notamment sur les contenus non-originaux. Bon, quand on parle de plate-formes commerciales, la situation est un peu plus compliquées du fait de diverses protections contre la discrimination (les refus de ventes doivent être encadrés par des raisons valables et légales indiquées dans les conditions générales de vente), mais le principe, en gros, c'est que c'est à toi de respecter les règles de l'hébergeur que tu as choisi, y compris quand ces règles sont plus restrictives que le cadre légal. Si tu n'es pas content, tu changes d'hébergeur, et si tu n'en trouves pas, tu t'auto-héberges.
[^] # Re: Quelle société souhaitons nous ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Jugement TGI de Paris du 7 mars 2019 sur le blocage de Sci-Hub/LibGen. Évalué à 2.
À noter quand même que les frais de publication dans PLoS ou d'autres éditeurs OpenAccess sont assez élevés (en général, de l'ordre de 1500 à 2000$ par article). PLoS a été pas mal critiqué pour ses salaires très élevés versés à ses employés Suisses, mais ça ne change pas le fond du problème : il est paradoxal de se plaindre à la fois des frais d'abonnement aux revues traditionnelles et des frais de publication dans les journaux OpenAccess.
Les choses changent tout de même relativement vite. D'une part, l'OpenAccess est devenu une obligation ; même les journaux traditionnels proposent une option OpenAccess (assez coûteuse, et paradoxalement, qui ne fait pas baisser le prix des abonnements), et dans mon domaine, je dirais qu'une bonne moitié des publications scientifiques se font sous le régime de l'Open Access, avec des conditions variables (parfois avec des périodes d'embargo relativement courtes avant publication OpenAccess). Il y a également des initiatives de revues dématérialisées organisées par les chercheurs eux-mêmes, avec le problème classique du manque d'investissement sur la visibilité et la réputation (indexation dans les gros moteurs d'archive, présence aux conférences internationales), ainsi que sur les bases techniques (site web pour gérer les soumissions et les revues, absence de feuille de style et d'homogénéité des publications finales).
En gros, les éditeurs traditionnels présentent une facture très salée au monde académique, mais contrairement aux diatribes simplistes qu'on peut lire ici et là, les services proposés en échange de cette facture restent difficiles à contourner. Le service majeur, c'est la visibilité et le marketing, qui fait que rien ne remplacera jamais une publication dans Nature dans un CV, et certainement pas une auto-publication dans ArXiv. Bien sûr, on trouve tout ce qu'on veut dans ArXiv et PLoS One. Mais la structure des journaux traditionnels fournit une hiérarchie, un classement, un tri, et c'est ça qui a de la valeur.
[^] # Re: Satané trou noir !
Posté par arnaudus . En réponse au lien Katie Bouman, la chercheuse à l'origine de l’algorithme qui a permis la photographie d'un trou noir. Évalué à 1.
Tu trouves vraiment que c'est fréquemment utilisé? Je n'arrive pas à me souvenir avoir entendu cette «expression» dans le cadre professionnel, par exemple. Même les politiques ne s'abaissent pas à ça, parce que ça entrerait probablement dans le cadre de l'injure. Et pour Nicolas Sarkozy, il y avait évidemment une référence aux bouquins de Sempé, mais en plus, ça faisait référence à la taille de la victime, et pas à son âge ou son inexpérience supposée.
[^] # Re: Satané trou noir !
Posté par arnaudus . En réponse au lien Katie Bouman, la chercheuse à l'origine de l’algorithme qui a permis la photographie d'un trou noir. Évalué à 2.
Il va falloir que tu changes ton référentiel pour les expressions françaises familières. Ce genre d'expression dans le milieu professionnel peut te valoir un petit RDV aux RH, et c'est tout à fait normal, parce que c'est inacceptable.
[^] # Re: Satané trou noir !
Posté par arnaudus . En réponse au lien Katie Bouman, la chercheuse à l'origine de l’algorithme qui a permis la photographie d'un trou noir. Évalué à -3.
Tu parles des gens qui trouvent inoffensif le fait d'employer des tournures dégradantes, par exemple? Ou bien de ceux qui pensent qu'éviter les expressions blessantes et condescendantes brime leur liberté d'expression?
En tout cas, je n'avais pas compris que ce sujet parlait de ce genre d'orifices…
[^] # Re: Satané trou noir !
Posté par arnaudus . En réponse au lien Katie Bouman, la chercheuse à l'origine de l’algorithme qui a permis la photographie d'un trou noir. Évalué à 6.
Mouais. C'est nettement plus compliqué que ça sur la manière dont la science fonctionne. S'il est vrai que les idées circulent toujours avant que quelque chose de rééllement intéressant émerge, il faut en général toujours une ou quelques personnes de talent pour éclairer les problèmes. Les idées intéressantes qui circulent sont toujours noyées dans des centaines d'idées sans avenir, et parfois portées par des gens qui n'ont ni le charisme, ni la rigueur, ni les capacités de communication pour faire comprendre à la communauté scientifique à quel point elles sont importantes. C'est en cela que le rôle du scientifique individuel prend tout son sens.
Il faut aussi prendre en compte le fait que la manière de faire de la science change; actuellement les idées diffusent de plus en plus vite, les gens sont mieux formés, et les disciplines se spécialisent énormément. Il y a eu peu de changements de paradigme dans la deuxième moitié du XXe siècle, en dépit d'un investissement sans précédent.
Sur le fond, c'est assez évident que le travail de Katie Bouman n'a rien de comparable avec celui d'Einstein. D'ailleurs, c'est un argument Homme de paille, parce que personne n'a jamais prétendu ça. Par contre, la plupart des commentaires initiaux qui visent à relativiser la contribution de Mme Bouman étaient plutôt motivés par une démarche sexiste et malveillante; la plupart de ses collaborateurs ont pris sa défense, et elle même présente son travail de manière tout à fait honnête. Les seuls à blâmer sont certainement les membres du service communication de son employeur, qui sont souvent des bourrins. À mon avis, entrer dans ce jeu de dissection des contributions de chacun, surtout quand on n'est pas dans l'équipe qui a produit le résultat, c'est vraiment se mettre dans le mauvais camp.
# OS confidentiel
Posté par arnaudus . En réponse au message probléme réseau . Évalué à 1.
Bonjour,
Lynxos est un système d'exploitation propriétaire. C'est un Unix, mais ça n'est pas Linux. Si vous ajoutez à ça que le système a 20 ans, ça risque d'être très compliqué de trouver quelqu'un capable de le faire fonctionner…
Il n'y a pas des ingénieurs spécialisés dans les systèmes embarqués dans ce genre d'outils?
[^] # Re: Questions idiotes
Posté par arnaudus . En réponse au journal Article13: Macron sacrifie les start-ups du web contre un gazoduc russe. Évalué à -1.
Je ne pense pas que cette interprétation soit la bonne. Les questions sont 1) est-ce que l'œuvre de départ est une œuvre de l'esprit (si oui, droits d'auteurs, si non, alors pas de problème), 2) est-ce que l'œuvre litigieuse est un travail dérivé. La plupart du temps, les tribunaux doivent décider si l'œuvre incriminée est un travail dérivé ou s'il peut s'agir d'une création indépendante. Si le contrefacteur nie s'être inspiré d'une œuvre existante, le plaignant doit prouver qu'il s'agit bien d'une œuvre dérivée, et il peut utiliser tous les arguments qui vont dans son sens : similarité trop évidente pour être due au hasard, preuve que l'auteur de l'œuvre dérivée avait connaissance de la première, etc. Il n'existe pas de réponse absolue parce que la justice ne décrète pas de critères normatifs, toutes les affaires sont différentes, et tous les arguments sont considérés en groupe, et pas individuellement.
Ça n'aurait rien de licite. La question n'a jamais porté sur l'ampleur des modifications entre l'œuvre initale et l'œuvre dérivée. Si l'œuvre est dérivée, alors les droits d'auteur se superposent, et c'est tout. Quand l'auteur de l'œuvre dérivée admet le statut d'œuvre dérivée, comme c'est le cas ici, alors il n'y a plus d'ambiguité. Jamais une paragraphe habile ou une traduction souple ne pourra rien changer…
[^] # Re: Questions idiotes
Posté par arnaudus . En réponse au journal Article13: Macron sacrifie les start-ups du web contre un gazoduc russe. Évalué à 3. Dernière modification le 27 mars 2019 à 09:59.
En fait, ça ne marche pas comme ça. Si tu produis une œuvre dérivée, alors ton droit d'auteur à toi se superpose au droit de l'auteur précédent. Comme ici il s'agit évidemment d'une traduction, le caractère d'œuvre dérivée ne fait aucun doute… et ça n'a rien à voir avec la qualité de la traduction.
Par exemple, dans Wikipédia, tu peux avoir tellement de modifications successives que le texte initial a été complètement remplacé. Mais l'historique permet de prouver les successions de modifs, et le caractère dérivé ne fait pas de doute non plus. Ce n'est donc pas la similitude qui définit ce critère.
[^] # Re: Quid sur de gros programmes ?
Posté par arnaudus . En réponse au lien Faites du C pour sauver la planète!. Évalué à 2.
C'est indéniable en théorie, mais la pratique est tellement plus compliquée…
Les benchmarks dont on parle sont des petits problèmes purement algorithmiques : tri, recherche, inversion de matrices… Il semble assez évident que pour de tels problèmes, un assembleur optimisé sera mieux que C, qui sera mieux que C++, qui sera mieux que n'importe quel langage interprété.
Maintenant, dans la vraie vie, à quoi les CPU servent-ils? 99% du temps, à rien, et le reste, c'est quoi? Du jeu vidéo, de l'encodage/décodage de vidéo, du rendu dans les navigateurs, etc. Très souvent, ces choses sont plus ou moins optimisées, et le choix du langage est en général adapté (en tout cas, peu de jeux 3D sont codés en perl…).
Du coup, la vraie question, c'est si tu remplaces tous les scripts perl et python livrés avec ta distrib par des exécutables codés en C, tu vas gagner combien de temps et combien d'énergie? Ça sera sûrement assez négligeable.
Par contre, optimiser encore plus les algos les plus gourmands, ça peut être particulièrement efficace.
[^] # Re: Expressivité
Posté par arnaudus . En réponse au journal Les 7 étapes pour devenir un programmeur Go.. Évalué à 2.
Désolé, cette corrélation me semble assez douteuse. Les langages dits de «haut niveau» (typiquement les langages interprétés) sont souvent très concis, au contraire. Tu prends perl ou python, tu peux souvent écrire des scripts de quelques lignes qui enchaînent des séries d'opérations complexes, en faisant souvent appel à une grosse bibliothèque de base.
Au contraire, un langage comme C++ est extrêmement verbeux. La preuve, c'est qu'une partie substantielle de ses évolutions ont consisté à diminuer sa verbosité, ou plus exactement à la masquer (l'inférence de type, par exemple). C'est sûr que grâce à des tétrachiées de .h qui listent des typedefs, on peut gagner des octets, mais ça revient à jouer sur les mots. C++ est un langage extrêmement verbeux ; on peut se retrouver à écrire des pages de code complètement trivial pour implémenter les méthodes d'une classe, ou une série de constructeurs de copie et d'opérateurs d'affectation.
[^] # Re: Expressivité
Posté par arnaudus . En réponse au journal Les 7 étapes pour devenir un programmeur Go.. Évalué à 6.
Et tu mets donc C++ dans la catégorie des langages "concis"? Je ne suis pas sûr de comprendre là où tu veux en venir.
# C'est la vie...
Posté par arnaudus . En réponse au message Fermeture du compte. Évalué à 10. Dernière modification le 22 mars 2019 à 09:50.
C'est un peu comme la vraie vie. Les gens disent rarement ce qui ne leur plait pas, ils essayent parfois de le faire comprendre, mais il faut être réceptif, et la plupart du temps, il faut interpréter les réactions. Par exemple, quand quelqu'un trouve une excuse pour ne pas accepter une invitation, quand des collègues vont manger sans toi, quand tu te prends une mauvaise évaluation, quand tu soumets un patch à un projet libre et que tu es boulé… C'est un travail sur soi, d'essayer de se mettre à la place des autres, de comprendre pourquoi le truc super intelligent et super drôle qu'on vient de dire n'a visiblement pas fonctionné. Et d'admettre que c'est un travail d'humilité de comprendre les codes d'un milieu social.
Ici, on parle de discussions informelles, il ne faut pas trop se prendre la tête non plus. Les "inutiles" peuvent sanctionner de l'humour pas drôle, un avis hétérodoxe, une réaction agressive, un hors-sujet… Pourquoi certains hors-sujets intéressent alors que d'autres sont inutiles, c'est toujours dur à savoir. Mais bon, voila, c'est ça de vivre en société. Au contraire de toi, je trouve très bien qu'on n'ait pas à se justifier, on n'est pas en train d'évaluer un poduit sur amazon.
Tu te prends vraiment trop la tête, sérieusement. Participer à des discussions en ligne ne devrait pas t'affecter autant ; tu essayes visiblement de compenser quelque chose, de chercher une gratification, ou quelque chose comme ça, et en tout cas, tu cherches quelque chose qu'un site comme linuxfr ne peut probablement pas te fournir. Et ça va jusqu'à ta demande de visibilité de fermeture de ton compte : tu ne peux pas faire comme tout le monde et ne plus venir ici, il faut que tu fermes ton compte, que tu postes un message pour expliquer pourquoi, et tu voudrais que cette action soit visible, que les autres sachent que tu as fermé ton compte… Tu ne veux pas non plus un bandeau en page d'accueil?
[^] # Re: Consommation électrique
Posté par arnaudus . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource. Évalué à 2.
Mais du coup, c'est basé sur quoi? J'imagine que si tu ne crées pas de nouvelle monnaie (tu tournes avec une quantité constante), tu peux mettre en place un "écosystème" où les calculs nécessaires à la blockchain sont réalisés sur la base de la bonne volonté des acteurs. Mais comment empêches-tu un malotru de bricoler la blockchain avec un simple laptop? Il faut que les partenaires responsables des calculs soient identifiés comme "de confiance", ce n'est plus un système décentralisé.
Je ne suis pas complètement sûr d'avoir compris tous les détails de fonctionnement des cryptomonnaies, mais j'ai l'impression que le coût réel du minage est un paramètre essentiel, c'est lui qui contrôle la création monétaire en rémunérant les calculs nécessaires au système, c'est lui qui empêche un groupe d'individus organisés de prendre le pouvoir (puisqu'il faudrait qu'ils disposent d'une puissance de calcul gigantesque), c'est lui qui assure un embryon de minimum de stabilité des cours (c'est le seul lien avec le monde physique; la valeur d'un Bt est au minimum le coût de revient du minage).
Entre nous, si la catastrophe écologique était le seul défaut des cryptomonnaies, ça serait assez rassurant…
[^] # Re: Consommation électrique
Posté par arnaudus . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource. Évalué à 1.
Est-ce que c'est même possible de mettre en place une cryptomonnaie écologique? L'électricité et les machines de calcul, c'est la seule base matérielle qui détermine une base de valeur pour ta monnaie. Dès qu'il devient possible d'échanger une monnaie contre du vrai pognon, alors il est logique de miner jusqu'à ce que la valeur de la monnaie dépasse le coût du minage.
[^] # Re: Mais bien-sur !
Posté par arnaudus . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource. Évalué à 10.
Ce qui est bien avec ce genre de commentaire, c'est que tu ne peux pas avoir tort. Si les gens sont enthousiastes, c'est que ton projet est génial, et si les commentaires sont négatifs, c'est que c'est des haters et que ton projet est génial. En fait, tu fais les questions et les réponses.
Je n'ai vu aucun argument orienté vers la descente d'un projet OpenSource. Les critiques principales, c'est:
* Quel est l'intérêt d'une cryptomonnaie
* Quel est l'intérêt d'une cryptomonnaie opensource
* Quel rapport avec l'OpenSource
* Quel est l'intérêt d'une cryptomonnaie confidentielle
* Pourquoi vous faire confiance, sachant que vous avez déja cassé la chaine une fois, que vous avez organisé un pré-minage, et que ça pourrait ressembler à un appel à pigeons pour créer une fenêtre temporaire d'échange entre de la monnaie de singe et du vrai pognon
* Pourquoi autant d'efforts pour mettre en place un site qui clignotte de partout mais qui est vide de fond
C'est totalement faux. J'ai regardé l'historique, et la seule critique que tu as eue, c'est de reposter la même annonce à quelques semaines d'intervalle (chose que visiblement tu n'as pas pris en compte).
[^] # Re: Repost
Posté par arnaudus . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource. Évalué à 10.
Il y a une forme de masochisme, là… Un certain nombre de questions avaient été posées suite au premier journal, questions qui n'ont pas du tout été prises en compte. Donc c'est de la com à 100%?