romain a écrit 737 commentaires

  • [^] # Re: C'est sûr, ça vaut un tube de Juvamine, mais...

    Posté par  . En réponse au journal La FrAAAAAnce mon bon Monsieur, c'est comme les moulins.... Évalué à 5.

    Ce qui me dérange
    Moi ça ne me dérange pas : au moins, lui, le dit clairement. De façon un peu butée, certes, mais l'émission radio en question se prête difficilement au débat ou à l'introspection sérieuse.

    Au mieux, c'est une lapalissade (toute personne décrit nécessairement - par définition, même - son environnement de façon subjective, quels que soient ses efforts pour être objectif). Au pire, c'est une confirmation cynique d'un état de fait très commun.

    Une fois que c'est dit, ce n'est qu'un rappel que l'oeil du lecteur, l'oreille de l'auditeur, bref, ce qui lui fait état de cerveau doit rester attentif à et critique sur ce qu'il perçoit (de façon générale, et vis-à-vis de l'information en particulier). C'est un minimum de sagesse à avoir.

    Cela dit, il suffit d'avoir l'opportunité de lire le Monde, Libé, le Figaro, le Canard, et quelques journaux étrangers pour avoir assez naturellement tendance à penser que rien n'est aussi simple que ce qu'un seul journal veut bien laisser penser.

    En outre, et il me semblerait dommage que le mélange ne soit retenu que comme un mélange, il ne dit pas que des absurdités.

    Notamment sur le rapport au travail, à l'effort et éventuellement au succès tel qu'il est vécu actuellement en France, et sur le fait que ce rapport n'est pas du tout le même selon que l'on se place du point de vue socialiste ou du point de vue libéral. Ca a le mérite d'être clair. Et ça, ce n'est pas dérangeant ni décevant, c'est normal et souhaitable.

    Que les points de vue divergent, c'est un lieu commun. Qu'ils soient clairement exprimés, c'est rarissime. Pas un homme politique ne serait foutu de dire ce que dit Dassault (quoique ; Marchais avait le mérite d'être de cette franchise-là ; Laguiller n'est qu'une pâle copie en comparaison). Par peur de se faire couillonner politiquement, d'être catalogué. En bref, les hommes politiques, en général, manquent totalement de couilles parce qu'ils entrent dans un système de vedettariat, et non plus de service public.
  • # C'est sûr, ça vaut un tube de Juvamine, mais...

    Posté par  . En réponse au journal La FrAAAAAnce mon bon Monsieur, c'est comme les moulins.... Évalué à 9.

    il ne dit pas que des bêtises non plus (troll inside ? non non, pas nécessairement).

    C'est un peu caricatural, un peu trop appuyé, mais c'est un peu normal, c'est son boulot de patron de grand groupe : il faut que les choses soient claires. Et là, on peut difficilement dire qu'il n'est pas à 100% dans son truc... :-)
  • [^] # Re: Deux corrections.

    Posté par  . En réponse au journal La Licence Creative Common enfin adapté au droit Français. Évalué à 4.

    Lien (merci la Sacem qui ne permet pas les liens directs) : http://www.sacem.fr/(...) , rubrique A propos de la Sacem, sous-rubrique (à gauche) En savoir plus, Les statuts. C'est effectivement un PDF. Article 34.

    Ca ouvre une porte.
    on peut faire de la CC une licence totalement non libre, qui permet juste la diffusion de l'oeuvre, mais bon ça pert un peu de son interet...
    Ca dépend du point de vue ! :-)
  • # Deux corrections.

    Posté par  . En réponse au journal La Licence Creative Common enfin adapté au droit Français. Évalué à 3.

    La licence est également incompatible avec une adhésion a la SACEM, a moins de payer les droits sur ses propres créations.
    1. Il n'y a pas une licence CC, mais des licences CC.
    2. Contrairement à toute attente, l'usage d'une licence CC (ou d'une autre licence) n'est pas nécessairement incompatible avec une adhésion à la SACEM, pourvu qu'on s'en donne la peine ; en effet, l'article 34 des statuts de la SACEM prévoit des cas où le sociétaire peut ne pas apporter une partie des droits sur une partie des oeuvres déposées ; c'est évidemment trop long à expliquer dans le détail pour pouvoir en faire une annonce aussi sexy... ;-)
  • [^] # Re: C'est un united linux bis (Was : C'est pas un united linux bis)

    Posté par  . En réponse au journal Conectiva, Mandrakesoft, Progeny, et Turbolinux. Évalué à 0.

    Et alors ? Les employés de Microsoft sont aussi des humains.
  • # C'est vrai, c'est révoltant...

    Posté par  . En réponse au journal Révoltant !. Évalué à 10.

    - ces gens qui font des choses sans demander leur avis aux autres,
    - ceux qui ont des goûts différents,
    - ceux qui prennent tout au premier degré,
    - ceux qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas directement, ou dont ils feraient aisément l'économie de se mêler, comme leur contribution n'est ni constructive, ni utile.

    Tsss... on est où, là, on est où ? J'vous demande ! Nan, parce qu'un pauvre dessin de panda, c'est quand même hyper important, je sais pas si vous vous rendez compte ! :-)
  • # Ben...

    Posté par  . En réponse au journal Normalisation des tables des blogs/CMS ?. Évalué à 5.

    En gros, un blog, c'est :

    - une collection d'objets (le plus généralement des articles),
    - une collection de commentaires sur ces objets,
    - une collection de catégories,
    - et du logiciel autour.

    La description des objets est parfaitement libre. Maintenant, pour un blog texte classique, l'objet fréquent, c'est l'article :
    - un identifiant unique,
    - une url unique persistante,
    - un titre,
    - une description,
    - un contenu,
    - une date de création,
    - une date de mise à jour,
    - un ou plusieurs auteurs (un auteur, c'est un nom, un email, + des données au choix).

    Maintenant, il y a tellement de façons différentes d'articuler ce type de données (par exemple, prendre en charge un historique complet de toutes les versions de l'article, ou bien ne pas le prendre en charge)...
  • [^] # Re: Manifeste bizarre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence IANG pour des créations libres et équitables. Évalué à 3.

    Tu parles ici de l'auteur initial, mais tous les contributeurs, qui sont auteurs aussi, doivent répercuter la GPL sur les versions dérivées.
    Oui, mais ils ne sont en aucune façon dépossédés de leur travail :

    - s'ils ont contribué à l'oeuvre, ils ont volontairement accepté les termes de la licence utilisée ;

    - si la licence ne leur plait pas, ils ont la possibilité de s'arranger directement avec les auteurs ;

    - et sinon, rien ne les empêche de recommencer de zéro (et d'ailleurs, si la licence ne leur plaît pas, même dans le cas de iang, ils ne peuvent pas changer la licence, même s'ils peuvent effectivement faire un fork).

    Dans tous les cas, l'auteur et les contributeurs font sciemment le choix d'utiliser la licence. Il n'y a donc aucune injustice.
  • [^] # Re: Manifeste bizarre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence IANG pour des créations libres et équitables. Évalué à 3.

    Jusqu'à présent, les auteurs n'avaient que deux choix possibles.
    Non. Ils avaient (et ils ont toujours) tous les choix qu'ils veulent :

    * Le droit est un framework commun ;

    * Les contrats couramment utilisés reposent sur l'usage strict de ce droit, effectivement, laissant le contrôle économique exclusif à l'auteur ou son éditeur ;

    * Les licences existantes offrent des usages techniques différents du droit ; votre licence en est une de plus, c'est vrai, différente, et intéressante ;

    * Tout ça n'empêche pas les auteurs de faire leur propre tambouille avec leur éditeur, ou seuls ; c'est vrai, c'est un sacré boulot ;

    * Votre licence doit néanmoins être exploitée par une maison d'édition ou de production, pour centraliser au moins la gestion technique de la source de l'oeuvre, de sa traçabilité, des finances qui y sont relatives, et des décisions prises par la communauté de participants.

    Sauf à monter également cette structure, ouverte aux auteurs sous forme de maison d'édition ou de services, votre licence, avec tout le respect et la considération que je vous dois, n'apporte pas grand chose à personne, car le plus gros du boulot, après avoir mis ça sur le papier, c'est de lui donner vie.

    Toutes les autres licences sont dans le même cas. Seulement, celles excluant de facto une gestion obligatoire des flux économiques, chaque projet les utilisant n'ont pas besoin de monter une grosse infrastructure pour leur gestion. Dès qu'il y a vraiment de l'argent en jeu, la création d'une (micro-)société est nécessaire.

    Cela dit, c'est aussi la partie intéressante du boulot :-) .
  • [^] # Re: Manifeste bizarre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence IANG pour des créations libres et équitables. Évalué à 3.

    Dire le contraire est, je le répète, soit de l'ignorance, soit de la malhonnêteté intellectuelle.
    Ou plus simplement, une grosse bourde.
  • [^] # Re: Si cela tient le coup juridiquement, c'est assez intéressant !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence IANG pour des créations libres et équitables. Évalué à 3.

    Cette licence ne permet en aucune manière de discriminer sur l'usage fait de l'oeuvre. Enfin... je viens de la relire 3 fois, plus le manifeste, et il ne me semble pas avoir lu la moindre ligne permettant d'interdire quoi que ce soit.

    A noter également que le droit moral (en France) ne pourra pas s'appliquer sur le logiciel et son usage, mais seulement éventuellement sur des éléments artistiques (les personnages du scénario d'un jeu par exemple).
  • # Manifeste bizarre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence IANG pour des créations libres et équitables. Évalué à 4.

    Le projet semble intéressant. Reste à voir ce qu'il va donner dans le temps. Mais cette phrase dans le manifeste me fait sérieusement tiquer :

    Mais les licences dites libres ne sont pas pour autant des licences justes. Sur le plan économique, elles impliquent pour les auteurs une régression substantielle.
    C'est tout simplement soit de l'incompréhension, soit de la désinformation totale (quoique subtile).

    Cette phrase (et donc toute l'idée qui court derrière et qui justifie en partie cette nouvelle licence) sous-entend que les licences s'imposent aux auteurs, et qu'une licence libre empêchant un auteur d'avoir un contrôle sur l'exploitation économique de son oeuvre est "spolié".

    Or, c'est l'auteur qui choisit la licence sous laquelle il publie son oeuvre. S'il choisit une licence dite libre (LAL, CC-BY-SA), il choisit de ne pas avoir d'avantage économique direct lié à son oeuvre.

    Il n'y a donc rien d'injuste, puisque c'est un choix fait par l'auteur. Dire le contraire est, je le répète, soit de l'ignorance, soit de la malhonnêteté intellectuelle.


    L'objectif de cette nouvelle licence peut être intéressant. Mais qu'elle ne se justifie pas sur des raisonnements fallacieux. Ou alors, c'est une grosse blague.
  • [^] # Re: Bugzilla / Anthill

    Posté par  . En réponse au journal J'ai essayé de signaler un bug sous Mandrake. C'est raté.. Évalué à 6.

    sa premiere priorité est de faire des profits.
    C'est une lapalissade. Mais lorsqu'on créé une société et qu'on déclare son secteur d'activité ou sa raison sociale, on ne met pas "faire le max de brouzoufs". Parce que c'est évident.

    Mais toujours considérer qu'une entreprise n'est là que pour faire du profit, c'est comme considérer que tout un chacun n'est sur terre que pour bouffer, plus que le voisin, si possible : c'est aussi ridicule.
  • # Mouaif.

    Posté par  . En réponse au journal Mr Nicolas Appert. Évalué à 9.

    Nicolas Appert opta pour la seconde solution, préférant faire profité l'humanité de sa découverte.
    Ou préférant avoir tout de suite du cash. Ce n'est pas mal en soi, hein.

    Il eu donc un temps ou le gouvernement favorisait ouvertement la libre diffusion de la connaissance et le partage du savoir pour le bénéfice de tous.
    Mauvaise réflexion. D'abord parce que l'état s'en foutait très probablement. Ce qui l'intéressait, c'était juste le processus de conservation ; et de toutes façons, elle l'avait.

    Ensuite parce que la raison d'être des brevets, c'est précisément ça :
    - un mec invente/produit un truc génial,
    - l'état lui dit "écoute, ton truc, il a l'air super, on te propose ça : tu nous dis comment tu fais, précisément, et tu es le seul à pouvoir l'exploiter pendant 20 ans, et à autoriser des tiers à l'exploiter" (en gros, parce que dans les faits, l'état peut aussi forcer le détenteur d'un brevet de distribuer des licences).

    Soit le gars accepte, et son invention se retrouve dans les registres des brevets, à disposition de tous en matière de connaissance, et si quelqu'un veut l'exploiter commercialement, il faut avoir une licence.

    Soit le gars n'accepte pas, c'est alors du ressort du secret industriel, et s'il disparait (pouf !), l'invention est perdue. Dommage.


    Ce n'est pas parce que les brevets logiciels sont une mauvaise idée, pour des raisons tant techniques qu'économiques que les brevets, en soi, sont mauvais. Le brevet logiciel n'est pas une mauvaise idée parce que c'est un brevet. C'est une mauvaise idée parce que le développement de l'industrie du logiciel n'a pas besoin d'un brevet exclusif de 20 ans. Par contre, l'industrie du logiciel aurait tout à gagner d'avoir une bibliothèque des connaissances (une cathédrale). Le bazar du logiciel libre est un peu là pour ça, n'empêche, lorsque l'on cherche quelque chose dans le monde du logiciel, ce n'est pas encore aussi simple que d'ouvrir une encyclopédie pour trouver la définition d'un mot (on peut considérer Google comme une méta-encyclopédie en version alpha, c'est vrai).

    Ce n'est pas non plus parce que le système dérive qu'il est à jeter. Le système des brevets est excellent pour fournir une bibliothèque de connaissances des techniques, pourvu qu'il soit bien organisé, remis à jour régulièrement, et que les règles d'attribution soient respectées.
  • [^] # Re: avant de vous emballer...

    Posté par  . En réponse au journal 4 ans pour péter la planète.... Évalué à 1.

    Vous savez qu'il y autre chose dans la vie que le travail ?
    Oui, mais aussi accessoirement que sans travail, pas de brouzoufs, donc, généralement, pas de bouffe, pas de logement, pas de douche, pas de fringues.
  • [^] # Re: Avec un CV comme ça...

    Posté par  . En réponse au journal enfin un CV de professionnel. Évalué à 8.

    bon apres tu sais pas si c'est pour se foutre encore plus de ta gueule mais bon :)
    Dans cette optique-là, je vois bien la salle d'entretien avec trois écrans diffusant son clip flash en boucle pendant l'entretien, ainsi que tous les ordis de la boite le diffusant en boucle pendant sa présence.

    Mais il faut garder son sérieux pour pouvoir vraiment en profiter.
  • [^] # Re: avant de vous emballer...

    Posté par  . En réponse au journal 4 ans pour péter la planète.... Évalué à 2.

    donc au final on y perd pas.
    Bien sûr que si.

    Si la valeur des droits de succession dépasse le capital de l'héritier, il doit emprunter pour pouvoir hériter. Alors certes, il peut compenser derrière avec ce dont il hérite, mais à condition de revendre le bien hérité. Vachement logique.

    Ce n'est pas totalement hors sujet : l'ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune).

    Si je suis propriétaire (ou suis héritier) d'un bien immobilier me mettant dans la tranche imposable par l'ISF (donc sa valeur dépasse 720k¤ ; ça arrive, à Paris, la plupart des grands apparts sont à ce prix), je n'ai pas forcément, en liquide, de quoi payer :
    - la succession ; vu ci-dessus ;
    - l'impôt, tout simplement ; parce qu'avoir une maison coûtant 720k¤ ne signifie pas que l'on a en caisse, chaque année, entre 4000 et 6000 ¤ pour payer cet impôt (sachant que l'on a aussi les autres impositions à assumer ; et je ne parle que du bas du barême, puisque bien évidemment, plus le bien est cher, plus la proportion imposée est grande).


    Moralité : à moins d'être pété de tunes de générations en générations, un bien immobilier important ne peut pas rester dans la même famille. Si vous gagnez 30k¤ par an (ce qui est déjà pas mal) et que vous héritez de quelqu'un d'un superbe duplex de 200m2 à Paris (ou d'une très grosse baraque en province), et ben c'est dommage pour vous, mais vous ne pourrez tout simplement pas faire autre chose que de le revendre, et utiliser le liquide pour autre chose. Attaches sentimentales s'abstenir.
  • [^] # Re: avant de vous emballer...

    Posté par  . En réponse au journal 4 ans pour péter la planète.... Évalué à 4.

    l'héritage [...] devrait être très fortement taxé
    C'est déjà le cas. Que ce soit de parent à enfant, ou entre époux. Pour information, voir ce barême : http://www.net-iris.com/practical/tools/indices-table.php3?table=38(...)

    Plutot que de permettre à des famille de de se passer de génération en génération leur partimoines immobilier
    C'est de moins en moins le cas, justement parce que c'est de plus en plus cher.

    L'acquisition d'un bien immobilier se fait (très) souvent via un prêt sur 15, 20, 25 ans. Ce qui est financièrement extrêmement lourd à porter. Si à 25 ans (ce qui est très jeune pour un achat de ce genre), vous achetez un bien de 300 kE (ce qui, en région parisienne, par exemple, arrive très vite), vous prenez un prêt sur 200kE (si vous avez la chance d'être en couple chacun travaillant avec un bon salaire supérieur à 1800e net chacun) sur 25 ans, vous vous en tirez avec une mensualité entre 1200 et 1600 euros par mois. A 50 ans, votre prêt est remboursé.

    Si la perspective de transmettre aisément ce bien à vos enfants disparaît, l'incitation à l'investissement immobilier disparaît également. Et quand ce ne sont pas les particuliers qui investissent, ce sont les entreprises. Ce sont pourtant les particuliers qui sont les plus gros facteurs de stabilité économique... mais à l'image de Paris et de sa région qui se dépeuplent des couches populaires (il y a encore un peu de vie dans les 18, 19 et 20e, mais ailleurs...), et progressivement moyennes (précisément parce que l'acquisition d'un appart devient prohibitive), on n'est pas à une aberration contre productive près.

    Sans compter la curiosité du système :
    - l'Etat impose votre salaire brut (payé par l'employeur - hors cotisations sociales),
    - l'Etat impose votre salaire net (impôt sur le revenu),
    - si vous entrez dans la fourchette, l'Etat impose votre fortune,
    - si vous achetez un bien immobilier, l'Etat impose la transaction d'achat (les frais de notaires sont essentiellement constitués de cela),
    - lorsque vous achetez un bien consommable avec votre argent, l'Etat perçoit la TVA sur ce bien,
    - lorsque vous transmettez un bien à votre conjoint ou à vos enfants, l'Etat se sert encore sur la transaction ; et pas seulement proportionnellement à la valeur du bien : plus le bien est cher, plus la partie ponctionnée est élevée.

    Bref. Sur la totalité de l'argent que vous gagnez dans votre vie, l'Etat se sucre tout de même pas mal, surtout lorsque vous en faites quelque chose. A défaut d'être caractéristique d'un Etat socialiste, c'est surtout caractéristique d'un état féodal.
  • [^] # Re: La suite (Eolas)

    Posté par  . En réponse au journal Copie pirate légalisé. Évalué à 3.

    On n'en arrive alors à des absurdités du genre « la diffusion (c-à-d la mise à disposition sur un "serveur" P2P) est clairement interdite, mais le téléchargement (depuis ce "serveur") n'est pas interdit. »
    Ce n'est pas absurde. Ca signifie juste que le fautif, c'est celui qui distribue irrégulièrement l'information, pas celui qui la capte, sans nécessairement connaître la légitimité de la source.

    C'est valable pour la musique, c'est valable pour n'importe quel type d'information : si des informations stratégiques et secrètes sont rendues publiques, le fautif n'est certainement pas celui qui les reçoit et en fait une copie pour son usage personnel : le fautif est celui qui a provoqué la fuite et qui l'assume.

    Si le gars qui a la copie renouvelle la mise à disposition de ce qu'il a copié, il devient tout aussi fautif. C'est toute la nuance de privée dans copie privée.
  • [^] # Re: ou pas

    Posté par  . En réponse au journal 4 ans pour péter la planète.... Évalué à 2.

    L'Ohio. Bush a, pour l'instant, environ 150 000 voix d'avance.
    A moins que des votes conditionnels soient invalidés, et que ceux des expatriés et des militaires représentent 2 fois ce chiffre, Kerry est mal barré. Mais c'est vrai, rien n'est joué.

    Différence Bush/Kerry. En matière de politique extérieure, c'est, par la force des choses (Bush n'a pas tellement laissé le choix pour son successeur), un peu la même chose, la forme étant différente, sans doute (ONU, OTAN, etc.).

    L'analyse de Adler (cf. lien vers l'article du Figaro plus haut) à cet égard est assez crédible.
  • [^] # Re: Piraterie et économie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livre : Du bon usage de la piraterie - Florent Latrive. Évalué à 2.

    Bon, ok. Poursuivi, c'est une chose. Condamné ? (jurisprudence, référence, please)
  • [^] # Re: Piraterie et économie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livre : Du bon usage de la piraterie - Florent Latrive. Évalué à 3.

    Pour l'audiovisuel, la copie privée est autorisée sous condition de rémunération des auteurs,
    Non. La redevance au titre de la copie privée est apparue dans un second temps. Elle n'est pas proportionnelle aux copies effectivement réalisées, et elle n'en est pas la contrepartie obligatoire (contrairement à ce qu'essaient de faire croire, bien maladroitement dans leur intérêt, les représentants des ayants-droit).

    Pourtant, elles le sont. La jusrisprudence établit clairement qu'il ne peut pas y avoir de citation d'images ou de sons.
    Quelle jurisprudence ? A-t-on vu un prof d'école ou de fac poursuivi pour avoir diffusé des extraits sonores ou vidéo d'une oeuvre à des fins d'études ? A-t-on vu des critiques poursuivis pour avoir cité des extraits dans leurs avis ?
  • [^] # Re: Piraterie et économie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livre : Du bon usage de la piraterie - Florent Latrive. Évalué à 10.

    La législation sur le droit d'auteur est floue et inadaptée.
    Elle est surtout complexe.

    En France, l'exception de la "copie privée" est contredite par tout un tas d'amendements, qui disent qu'elle n'est pas valable pour les logiciels, la musique, etc.
    Sources ? La copie privée n'est pas permise en tant que telle pour les logiciels, en effet. Mais pour la musique, elle est parfaitement autorisée, c'est d'ailleurs la raison d'être des redevances relatives, et le point faible des attaques actuelles contre les téléchargeurs.

    Le droit de citation n'est pas applicable pour les oeuvres non "textuelles" : il est impossible de citer une partie d'image, un extrait de musique ou de film, etc.
    Faux, il suffit de lire la loi :

    Art. L. 122-5. Lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire : [...]
    3° Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source :
    a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'oeuvre à laquelle elles sont incorporées ; [...] [source : http://www.celog.fr/cpi/lv1_tt2.htm#al-122-5(...)]
    Ce qui signifie que pour une analyse, critique, scientifique ou pédagogique, des extraits (de texte, d'audio comme d'image) peuvent être cités. Il n'y a pas, dans le texte de loi, quoi que ce soit qui exclue les citations audio, par exemple, de ce champs.
  • # Autre

    Posté par  . En réponse au journal Je lisais la news de Kimdaba2 quand.... Évalué à 5.

    Car je n'aime pas les positions radicales et comme j'aime être l'avocat du diable,
    Désolé de fagociter. Je ne m'acharne pas :) mais... si c'est très bien de se faire l'avocat du diable dans une discussion, ne pas aimer les positions radicales me semble un peu naïf.

    Une position radicale n'est pas forcément fausse ou mauvaise parce qu'elle est radicale. Il y a des situations ou seule une réponse radicale, sans appel est bonne (cela dépendant de beaucoup du contexte).

    Concernant les brevets dits logiciels, la position radicale d'être contre se défend bien, surtout vis-à-vis de la position radicale d'être pour, ou d'être pour concilier.

    Pourquoi ? Parce qu'elle provient d'un raisonnement cohérent, dicté par la nécessité et la nature du métier et de son objet (l'information, l'algorithmique).

    Raisonnement auquel les pro (qui souhaitent changer la situation existante, qui consiste à dire que le logiciel est déjà protégé par le droit d'auteur) ne sont pas capable d'opposer, point par point, un dédit.

    Alors qu'alternativement, leurs arguments se démontent un par un, notamment concernant les risques de réduction, de restreinte et de contrôle du marché, ainsi que de la chute de l'innovation.

    Ce débat n'est pas sans rappeler la fin du Moyen-Âge, et la raison première de la construction européenne récente : soit on se renferme, on élève la barrière d'accès au pouvoir et au marché (via un armement et des défenses coûteuses), soit on collabore davantage, on baisse les barrières d'accès aux marchés.

    Être pro-brevet logiciel n'est pas une position de libéral, c'est exactement le contraire (à ne pas confondre ; le brevet peut avoir ses raisons ; dans le domaine du logiciel, aucune ne tient).
  • # Fierté de quoi ?

    Posté par  . En réponse au journal Je lisais la news de Kimdaba2 quand.... Évalué à 3.

    Mais je ne suis pas toujours très fier des LL!

    Force est de constater que, trop souvent, les logiciels libres se contentent d'implémenter les concepts et les algorithmes venant des logiciels propriétaires.Mais c'est comme partout ! Trop souvent, tout le monde fait la même chose que tout le monde !

    Que le logiciel soit libre ou non n'a rien à voir avec le fait qu'il soit original ou non. Ca ne favorise pas non plus son originalité, ça favorise la participation autour (ce qui peut favoriser l'originalité).

    L'idée ne compte pas pour grand chose. Tout le monde peut en avoir. Ce qui compte, ce qui coûte, ce qui prend du temps, beaucoup plus que d'avoir une idée et de la formaliser, c'est sa réalisation.

    Il faut arrêter de chercher à tout prix l'originalité dans le sens "c'est nouveau, c'est beau, c'est chouette". Ce qui est important, c'est que cela ait du sens, et soit utile.

    Quand à parler de fierté... on peut être fier de quelque chose que l'on fait. Mais être fier de choses auxquelles on s'attache... c'est aussi insignifiant qu'un politique "se félicitant" de l'"excellente décision" de personnes qui ne le connaissent ni d'Eve, ni d'Adam.