ca existe déjà. Il y a des labels gérés par le majors, d'autres gérés par des indépendants. Ils connaissent le métier, t'apportent une infrastructure, une couleur musicale spécifique. Ils te mettent en contact de ton public en sélectionnant des médias.
Je ne vois pas ce que tu vas apporter de plus. Ton métier c'est musicien, c'est bien, cultive le mais reste en là, steup.
Parce que, comment dire...
Parce que je n'aime QUE la musique de FUN RADIO. Ta musique que tu me mets en téléchargement là sous mes yeux, c'est de la daube. Plutôt mourir que d'écouter autre chose que FUN RADIO. Et les partitions c'est naze d'abord.
Je suis un public ingrat. j'envoies pas de patch. j'envoies des tomates. faut faire avec. ;)
> des outils libres pour créer la musique
ca doit exister, j'imagine. Un ami qui fait de la tres bonne musique propriétaire et qui passe sur FUN RADIO, lui, m'en avait parlé. Use google.
--
Vends cornemuse. Nécessite révisions. Faire offre. Urgent.
Autre déconvenue, celle de Vivendi Universal, prêt à vendre sa filiale Universal Music pour se désendetter, mais qui a dû convenir qu'elle était invendable, à moins de la brader. http://www.liberation.fr/page.php?Article=135266(...)
quarante deux,
cinquante deux,
cinquante quatre,
septante quatre,
quatre vingt quatorze,
quatre vingt dix huit...
Bon. Plus que deux centimes d'euros et j'arrête mon boycott de la musique.
> il ne faudra pas t'étonner qu'un jour Freenet soit fortement interdit.
ca ne m'étonnera pas. freenet a été concu pour être tres tentant et tres facile à interdire. je pense que j'ai encore de nombreuses années devant moi et il est bien possible que j'aurai la joie de voir freenet interdit, sous mes yeux. Ce jour là, prevenez moi.
Freenet est un rempart de la démocratie. Quand on coupera Waste, je ne lèverai pas le petit doigt.
Quelques pays lointains ont interdit freenet. Saurais tu si des pays proches ont interdit Waste ?
WASTE is a software product and protocol that enables secure distributed communication for small (on the order of 10-50 nodes) trusted groups of users. http://waste.sourceforge.net/(...)
Il n'y a pas d'objectif affiché de censure distribuée dans Waste. Ton interprétation est assez tiré par les cheveux, je trouve. On diminue la taille du groupe. On se base sur la confiance. La confiance est aveugle. Un ordinateur de confiance est un ordinateur susceptible de te péter entre les doigts (Anderson citant la Defense US).
Et les Guignols de l'info, le général Sylvester, c'est bien légal, ca ?
Pourquoi tu boudes ton plaisir devant cette oeuvre excellente, là sur le Net alors que c'est une pratique courante dans la presse et la tévé ?
CPI 122-5 (eunozeur time)
Lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire :
4° La parodie, le pastiche et la caricature, compte tenu des lois du genre. http://neverland.net/bellamy/mc/cpi/cpi2_2.html(...)
Notes:
- Bruno, si ton serveur chauffe, ne t'inquiète pas. Ca travaille.
- Les éditions Moulinsart gonflent tout le monde avec leur charte. Pire que les autres affreux d'Albert René. http://tintin.francetv.fr/kiosque/ring/charte.html(...)
- En cas d'exploitation commerciale, Hergé recevrait 50% des pépettes. (eunozeur taxe)
prémice incorrecte. lobby du piratage detected. 100 lignes:
La BBC détient les droits à jamais, tous les droits. Seule la BBC détient les droits.
La BBC détient les droits à jamais, tous les droits. Seule la BBC détient les droits.
La BBC détient les droits à jamais, tous les droits. Seule la BBC détient les droits.
on te prend quelque chose auquel tu as droit et dont tu as la jouissance.
Chaque loi liberticide qui passe nous dépossède de nos libertés.
Où est elle donc la juste et préalable indemnité qu'on aurait du recevoir en échange ?
Si les lois liberticides étaient efficaces, je ne hurlerai pas comme ca.
Pour diverses raisonson a jugé bon de retirer à l'auteur certains droits de manière globale et on l'indemise pour ça.
L'expropriation est donc possible, tu en conviens.
Avant de parler des indemnités, il faudrait savoir si l'expropriation est souhaitable.
Maintenant ce qui fait qu'on choisit à un moment t d'exproprier quelqu'un, c'est ce qu'on appelle la nécessité publique.
Est ce que tu es convaincu qu'il y a une nécessité publique immédiate à satisfaire ou bien on continue d'attendre, de regarder les lois liberticides passer, les artistes pleurer, les trusts se concentrer, les discours se radicaliser ?
Une fois qu'on a en soi ce sentiment que la nécessité publique chie dans la colle, la première chose à faire c'est de la mettre en évidence.
La question des indemnités viendra ensuite.
Moi, ce que je voudrais mettre en évidence, c'est que ca chie dans la colle depuis Napster. C'est donc un problème de réconciliation entre Zique et Ternet. Le reste c'est de l'artefact.
non ? sans blague ?
[ ] le copy control ?
[ ] la confiance dans l'économie numérique ?
[ ] la RIAA ?
[ ] Retspan ?
[ ] la musique libre ?
[ ] la taxe sur les disques durs ?
[ ] Pascal Nègre ?
[ ] Les exhibitions publiques d'artistes moralisateurs à la Metallica ?
[ ] Terriblement Efficace ?
[ ] iTunes ?
[ ] la campagne européenne sur la tva ?
[ ] le FDI ?
[ ] la crise ?
[ ] la fréquentation des concerts ?
[ ] les raves ?
[x] le prix ?
[x] le piratage!
La musique est dans le marasme.
Le dvd se porte bien, merci.
Les internautes piratent les deux.
Vivendi Universal vends les deux.
Avant de mourir de faim, les chanteurs devraient un peu se poser la question, est ce qu'on ne serait pas en train de les prendre pour des imbéciles ? Vous nous fabriquez des générations d'enragés.
Redonnez du poids à l'artiste interprète. C'est lui *seul* qui devrait choisir le mode de diffusion des oeuvres. C'est lui qui récolte les tomates plantées par les autres.
--
Aujourd'hui, ce n'est pas le consommateur qui souffre, c'est la filière musicale. Il ne faut pas se tromper. Il faut donc que la filière musicale puisse se protéger, mettre des systèmes techniques en place, qui vont peut-être être un peu barbares au début, mais qui vont être de plus en plus subtils, jusqu'à ce qu'on arrive à une certaine harmonisation. http://news.grandlink.org/01-13-2003/01-17-itw_pascal-negre.html(...)
> Dans mon esprit la différence est très faible sur ce sujet. Le fait est que rémunération ou indemnité, il y a bien une compensation de prévue.
Ca ne fait pas partie de la loi, c'est dans les droits de l'homme et c'est ce qui est le fondement de la Propriété. C'est à dire que si tu ne maitrises pas les termes employés sur le bout des doigts, il ne sera pas étonnant que tu te retrouves avec des problèmes à l'arrivée.
Les termes sont subtils. Je laisse tomber l'adjectif PREALABLE parce que de toute manière, on a tout fait dans le mauvais ordre depuis le début. Le sens du tempo se perd de nos jours.
La DDHC est universelle. Ca s'applique à tous les peuples. Tu peux facilement imaginer des sociétés qui ne sont pas basés sur l'argent. Dans ces cas là, la notion d'indemnité ne se caractérisera pas par des billets verts mais autrement : du pouvoir ou de la renommée par exemple.
Dire que notre société à nous est basée sur l'argent, c'est aller un peu vite car il y a d'autres valeurs que nous défendons : la liberté d'expression par exemple.
C'est pourquoi il est difficile d'être JUSTE. ca ne veut pas dire Justice, ca veut dire Justesse. La Propriété exige que nous soyons sages. Observer le monde réel, la société, la nature humaine, le temps et se prononcer.
Tu observes, tu réfléchis, mais tu ne prends pas en compte le paramètre temporel et tu ne te prononces pas. La politique se décide sans toi et je trouve ca dommage.
> Oulà, ne m'associe pas à l'EUCD, je suis tout à fait contre. Par contre les lois actuelles (avant eucd et autres) sur le domaine des droits d'auteur me conviennent assez.
On a vu passer des tas de lois liberticides et tu étais chaque fois pour : "Ca ne me choque pas". Mes libertés ont fui et aucune de ces lois n'a résolu mon problème. Où est le pragmatisme, où est l'idéologie ?
C'est pareil avec l'EUCD, le chapitre quatre de l'avant projet que je te recommande vivement, c'est exactement ce que tu nous racontes à l'instant. Peux tu garantir que ce sera efficace cette fois là ? J'aimerai que tu le lises et que tu te prononces.
On s'est trop focalisé sur la copie privée dans ce débat. :(
> Maintenant quand je la vois appliquer pour tout et n'importe quoi genre pour DeCSS (1) là c'est de l'exces.
il n'y a pas que deCSS qui illustre la restriction de la liberté d'expression. Les exemples sont nombreux.
Considérons deCSS, c'est bien une restriction arbitraire, oui ou non ?
deCSS n'est pas un programme qui sert à diffuser des dvd sur le réseau - rappelons le. Il sert à accéder aux oeuvres que les majors ont cryptés.
Les majors invoquent le secret de marque pour protéger leur clef. C'est du n'importe quoi. Le secret de marque n'est plus un secret une fois qu'il est divulgué. L'information leur a échappé, il faut en prendre acte.
> chercher à rediffuser une oeuvre externe qui ne t'appartient pas.
C'est ce que nous faisons quand nous citons quelqu'un.
Fun Radio en diffusant Eminem.
Le vidéo club en louant Titanic.
La bibliothèque en prêtant Sartre.
MS en pompant sur Apple.
Raffarin en amendant le CPI.
Disney en adaptant Hugo.
Pourquoi considérer que cette frontière interne/externe est immuable ? Tu trouves ca "Juste" parfois, et là bizarrement non. Ya de l'excès, dis-tu, mais il est ineffable.
Une frontière est utile, arbitraire, stupide, visible et changeable.
Tu es obligé d'être pragmatique. Si tu n'arrives pas à me trouver une frontière juste, que je comprenne, alors moi je viens et je t'impose la mienne. Je te dépossède.
Je t'interdis de me citer. En me citant, tu vas à l'encontre de mes intérêts légitimes. Que réponds tu à ca ? ;)
> avec la masse de gens tu auras très vite tout l'album, il suffit d'une dizaine de personnes
théoriquement, je ne peux pas te donner tort. Mais je pense que tu te trompes et que peu de gens souhaiteront obtenir un album via le p2p.
Un album, c'est
- un prix;
- un cadeau;
- l'histoire d'une acquisition;
- un support physique, une pochette;
- un évènement : un ensemble d'oeuvres qu'on n'a pas voulu, choisi;
- un contrôle total et absolu;
- le pouvoir : de numériser, de choisir le bitrate, de sélectionner, de publier;
- une reconnaissance sociale;
- la légitimité;
- la tranquilité;
- la fragilité;
- se dire propriétaire;
- se dire héritier de l'artiste, de l'auteur;
- se plaindre;
+ mon choix;
+ écouter;
+ critiquer.
Le téléchargement par p2p n'apporte que trois critères.
Faire un travail de censure décentralisé sur mon noeud p2p me semble être citoyen, c'est tout.
Admettons. maintenant moi en tant que pédophile je ne passerai tout simplement pas par waste. j'utiliserai Freenet et ta censure ne servira strictement à rien.
Utiliser Freenet, c'est se dire qu'en contrepartie on se doit d'agir autrement. On doit s'investir dans l'indignation, la recherche, l'éducation partout où c'est possible. Partout ailleurs que sur Freenet, donc.
En Belgique par contre, c'est la catastrophe : -10% de ventes, alors qu'en France : +2 ou +3% !
L'exception francaise est terminée. depuis quelques trimestres, on suit aussi le mouvement vers le bas pour la vente des CD audios. Les parametres explicatifs sont sans doute nombreux.
N'empêche, 10% de baisse, c'est pas la cata. Les revenus de la musique ne dépendent pas que de la vente de CD.
Retspan fait du FUD.
Ils affirment sans aucun argument (a) que les majors sont victimes et (b) qu'elles vont dans le mur.
A chaque fois, une jolie pirouette de rhétorique pour asséner le message publicitaire tout au long du texte :
En réalité les industriels "foncent droit dans le mur, et en klaxonnant", pour reprendre l'expression récemment utilisée par un internaute pour décrire la situation.
Les majors foncent droit dans le mur.Les majors foncent droit dans le mur.Les majors foncent droit dans le mur.Les majors foncent droit dans le mur.Les majors foncent droit dans le mur.
depuis 4 ans.
soit le mur est loin, soit il se déplace, soit la vitesse acquise n'est pas suffisante malgré l'accélération.
> ca m'amuse de voir citer seulement les bonnes parties du code.
moi aussi. :)
Tu ne parles jamais de mankaganié pour l'exception du droit de citation, par exemple.
Comment est ce qu'on défini le mankaganié en pratique ?
Et bien quand un max de personne se lèvent et gueulent.
C'est un rapport de force.
> la copie privée est bel et bien payante par la loi.
payante depuis 1985, alors qu'elle est dans la loi depuis 1957.
et attention de ne pas abuser de la musique, non plus : quand tu imprimes une police de caractère, tu ne paies rien. C'est de la copie privée.
> toute cession de droits (la copie privée en est une) doit avoir une rémunération au bénéfice de l'auteur.
url ?
ceci n'est marqué nulle part. On parle de juste et préalable indemnité. Attention aux mots.
Tu seras ravi d'apprendre que le prochain texte de l'EUCD va te donner satisfaction sur ce point : ils vont nous marquer ca noir sur blanc dans la loi. Ainsi à chaque fois que je te citerai, je devrais me poser la question de savoir si je te lèse financièrement et le cas échéant, tu pourras me faire un procès. génial. Regarde l'article 4 de l'avant projet : http://www.ael.be/action/2003/eucd/france/text/(...)
( Pour comprendre comment on va en arriver à ce délire procédurier, il faut faire une recherche google : test des trois étapes convention de Berne )
> ca m'amuse de voir citer seulement les bonnes parties du code.
peut être qu'il a peur de se prendre un procès dans les dents s'il cite les mauvaises parties ?
Au fait, la liberté d'expression est elle plus forte que le droit d'auteur ?
> La seule exception étant les copies de sauvegardes de logiciel.
Juste pour préciser que les copies de sauvegardes de logiciels ne font pas partie de la copie privée. Il n'est pas interdit d'en faire un usage collectif. (ya marqué à des fins de sauvegarde, yaisse)
C'est juste une proposition. La politique d'inciter à la vente des CD est bonne parce que effectivement c'est en léger repli. Ceci dit, faut pas réver. L'argent qui sera dépensé en CD sera pris sur un autre budget culturel. Globalement, pour l'économie, c'est du zéro gain. Le véritable apport, c'est de recadrer un système qui part à la dérive, en fixant des règles qui peuvent paraitre absurdes mais qui font de la pédagogie.
L'intêret de cette mesure est donc de faire passer plusieurs messages au public.
- On n'est pas obligé de faire des choix Tout ou Rien. On peut aussi décider DEUX, UN, QUATRE. Une politique culturelle cherche un équilibre.
- Il faut frustrer. La culture est un médicament censé fabriquer de la dépendance.
- Les morceaux qu'on publiera ne seront pas en concurrence immédiate avec les albums du commerce.
- Les morceaux qu'on publiera viennent du commerce.
- Pour pouvoir publier un morceau légalement, il faudra acheter un Tout, ripper, sélectionner. On devra exprimer sa personnalité. La redistribution restera interdite.
- Personne ne pourra seul publier un Tout. On dépendra des autres.
- Obtenir un Tout gratos sera possible et légal, mais ce sera un comportement laborieux, bancal, tres égoiste et mesquin.
- Le public sera forcé d'accepter une police qui contrôle qu'on respecte le chiffre DEUX. Déclaration annuelle ?
- Avec DEUX, on tient à l'écart des intermédiaires voraces qui font du cache. On laisse le réseau aux particuliers.
- La croissance du réseau dépendra directement de la croissance du commerce. Ce sera mesurable.
En appréhendant le p2p uniquement sous l'angle du téléchargement, tu te fais une fausse idée des problèmes, ama. Les gens continuent d'aimer les albums et les pochettes. Napster n'a rien changé à ca.
10% de pertes après toutes les conneries qu'on a vues depuis quatre ans, c'est bien peu.
Une autre politique culturelle interessante serait de réconcilier les artistes et le public. Là, les pertes sont conséquentes, mais ce n'est pas de l'économie chiffrable, hein ? ;-)
aller à un concert c'est quand même achement mieux que d'écouter un enregistrement
Tu compares des choses qui ne sont pas comparables.
L'avion c'est mieux que la trotinette.
Désormais pour vendre des CDs il faudra que le CD apporte quelque chose en plus qu'un simple mp3.
En on décide de légaliser le p2p en le limitant, le CD aura plus de valeur que le mp3. On redonnerait un coup de jeune à ce support.
Un CD par nature, c'est plus que du mp3. c'est la possibilité de fabriquer soi même SES mp3.
Proposition : acheter un CD, c'est la possibilité de choisir DEUX mp3 dans le lot, pour les publier sur le réseau légalement. Si la politique culturelle que tu voudrais voir mener consiste à encourager les ventes de CD audio, alors ma proposition va dans ce sens.
Seulement, je constate que la politique culturelle actuelle est plutot de tout faire pour dégouter les gens des galettes afin qu'ils s'agenouillent devant les idoles de la NetEconomie Virtuelle. confiance, confiance, fermez les yeux, ouvrez la bouche.
L'industrie du disque arrivera peut-être à retarder son extinction, mais pas à l'enrayer.
Désolé mais je ne vois aucun signe permettant de prédire l'extinction des majors.
Les ventes de galettes audio ont tres peu chuté. Le marché du dvd se porte comme un charme. La taxe rentre. Les consommateurs consomment sans distinction. Les artistes se taisent. Les indépendants ne décollent pas. Les trusts se renforcent en scellant des alliances. La technologie passe petit à petit entre leurs mains.
Ce que je vois plutôt, c'est une concentration des oeuvres, des médias et des technologies au service d'une politique culturelle décidée par bien peu de monde. Terriblement efficace: http://www.icrt.org/members.htm(...)
Autre magnifique perversité du système de brevet : Le prior art, on s'en balance...
X dépose une enveloppe soleau en 90.
Y dépose un brevet en 91.
10 ans plus tard, Y engage un charmant avocat patenté bien décidé à faire des brouzoufs.
Y commence par essayer d'emmerder X, seulement X sort son enveloppe soleau, ce qui le met à l'abri. => X obtient ainsi une licence gratuite du brevet.
Mais alors Y décide d'attaquer un autre quidam Z qui lui n'a pas pris cette précaution. Z sera donc obligé de casquer car le brevet est toujours valide, même s'il a été démontré qu'il n'était pas innovant.
Conclusion : déposer un brevet ne necessite aucune compétence en programmation. Il suffit d'analyser les différences entre la version N et la version N-1 d'un soft et de se précipiter à l'OEB dès sa sortie.
> Aussi, je me demandais : pourquoi ne pas demander à Route66 de vendre juste les données de localisation sur un CD, dans un format lisible (ASCII) ?
Parce que route66 n'est pas propriétaire des données. Ils ne peuvent pas les négocier. Les données ont certainement été achetées à l'ign et d'autres organismes européens similaires, sous des licences "professionnelles". Ils ont ainsi le droit de redistribuer sous certaines conditions. Il en est de même pour maporama.
Parmi les conditions d'utilisations négociables, tu as notamment l'action de mettre une croix sur une carte. Maporama a acquis une licence pour faire ca. Mais cette licence ne peut pas être transmise à l'usager final de Maporama.
route66 n'est propriétaire que de son soft et il ne tiendrait qu'à eux de le porter sous Linux. On peut donc espérer faire la même chose que route66, c'est à dire un produit commercial mais comprenant à la base un logiciel libre à nous.
a. Soit la communauté négocie le soft avec route66.
b. Soit la communauté négocie les données avec l'IGN. Faut être pro.
c. Soit on se débrouille tout seul (reverse engeneering de route66 ou acquisition des données à la mano)
je penche pour (b).
Y a t'il suffisamment de monde prêt à investir des sous la dedans, en fait ?
> On est d'accord sur le fond, et je comprends ton point de vue.
Merci, c'est pas toujours évident de trouver le ton juste dans la critique. Merci.
Si tu veux bien, je continue mon argumentation pour expliquer que je préfère accorder ma confiance à l'IGN et pas à toi.
La tradition du Libre, c'est d'intervenir sur le logiciel en percant des trous de chignole jusqu'à ce qu'on tombe sur du hardware ou des datas. Ca met du temps, mais quand on a trouvé l'os, on est content.
Chaque tour de chignole est immédiatement gratifiant pour la communauté. Le soft avance.
En opérant sur du contenu, ce n'est pas forcément le cas. L'information géographique est périssable. Les contributions qu'on demande à la communauté du logiciel sont ponctuelles alors que ce que tu me demandes, c'est un engagement sur la durée. Ca m'embête.
Tu me feras remarquer que les carrefours ne se disloquent pas rapidement, que les rues ne se renomment pas spontanément. C'est juste. Mais c'est biaisé en ceci que tu as choisi de te consacrer à une petite portion de l'information géographique, celle qui est simple à acquérir. Si je demande des volontaires pour cartographier le Sahara, les fonds marins de l'Océan Indien, la face cachée de la Lune, ya plus personne. Sauf l'ign.
L'IGN a du matos et surtout une histoire qui fait sa compétence. A coté, en allant faire des bips aux croisements le week end, tu fais vraiment amateur. ;)
J'ai rien contre les amateurs, mais je pense que ce projet précis ne marchera pas sur la durée. Au début, tu auras plein de volontaires effectivement, les fichiers auront des lacunes mais se rempliront vite. Puis viendra le moment ou le GPS passera de mode et sera remplacé par quelque autre gadget technologique avec des boutons et des antennes. Alors, ce mouvement sera stoppé net, ama. Oui, c'est du FUD, mais c'est mon avis, sincèrement.
Ze proposition constructive que j'ai eu sous la douche :
On a l'IGN, un organisme qui vends des licences aux professionnels.
On a un logiciel libre de navigation, mais amateur : The project is a hobby.
On a des distributeurs genre MandrakeSoft susceptibles de faire l'interface entre les clients, le soft et les données. http://www.geocities.com/linuxcar/GPS_car_Nav_EN.html(...)
Pourquoi ne pas marrier les trois ? Avec Blender, la communauté a montré quelle était capable de dépenser des brouzoufs quand ca en valait la peine. Je revends mon Falcon pour la cause. ;)
Je reviens au problème de Jakob tel qu'il l'exprime dans son journal. Disons qu'il souhaite un moyen quelconque d'utiliser route66. Jakob pourrait me proposer de contribuer à wine, ou bien me demander de hacker un logiciel interopérable, ou bien de prendre le controle financier de la société pour changer sa politique de l'intérieur.
Ca, ca me va. Le LL est là pour qu'on aie une couche logicielle transparente entre nous et le hardware, entre nous et les données. Ainsi on se réapproprie le contrôle. Maintenant, ce sont MES cartes. Bien entendu, il y a une couche de propriété intellectuelle qui nous empèche de faire n'importe quoi, mais on a récupéré le controle.
Maintenant si on part du principe que les données nous échapperons toujours inévitablement, à moins qu'on ne les fabrique nous même, ca ne marche plus. Le LL n'a plus aucun sens.
On va trouver normal de foutre en taule le concurrent de Bayo, et aussi Johansen, Skylarov, xmule, etc.
On cèdera sur le dmca, l'eucd, les brevets logiciels, sco, tcpa, le droit à l'interopérabilité, à la décompilation. Tout se cassera la gueule. Pour moi cet aspect du probleme est tres important.
D'accord, c'est ludique de se ballader dans tous les co1ns avec un gps et _s'il n'en tenait qu'à moi_ de vous faire plaisir, je serais ravi de vous l'offrir.
Mais si on veut demander une large collaboration de tout le monde, alors il faut expliquer en quoi c'est impératif, urgent de participer. Sans ca je marche pas. Désolé de vous jeter ce grand seau d'eau glacé à la tête. ;) Faites votre database ludique dans la joie et la bonne humeur, et quand ca commencera à devenir intéressant, j'arriverai pour récupérer votre boulot à mon seul profit. (Ne pas prendre ca au 1er degré, mârci)
Fabriquer ses données géographiques, je vois ca comme un fork de l'IGN. Or l'IGN a une mission de service public et elle a des comptes à me rendre. Je n'ai donc pas l'impression de gagner quoi que ce soit dans ce fork.
L'IGN a une approche marketting (a) grand public (b) professionnels, qui est criticable, qu'on doit critiquer.
> Le projet Gnu est fait pour essayer d'avoir un ensemble complet de logiciel libre.
> Ce n'est pas parce que la FSF s'occupe de logiciel qu'on ne peut pas réfléchir à
> adapter le concept à d'autres choses.
On m'a déjà avancé cet argument comme quoi je serais en train de m'accaparer l'orthodoxie du Libre pour la confiner au logiciel. C'est un peu injuste. J'aime bien les projets wireless et fcpu. Recenser les boulangeries aussi c'est marrant. Un projet utopique m'est sympathique si on sait où on va : j'attends de lire des Manifesto.
Celui de RMS était vachement précis :
... et peut-être finalement un système de fenêtrage basé sur Lisp par lequel plusieurs programmes Lisp ou programmes Unix ordinaires pourront partager un écran.
> je trouve que ça serait bien d'avoir une database libre.
Oui ca serait bien. Si l'ign nous filait la sienne ca serait gentil.
Tain la vache, vous imaginez le boulot derrière cette database ?
Il faut aller crapahuter partout, par tous les temps, avec son gps, faire des saisies, recouper les infos, mélanger les sources. Et sans arret, sans arret, surveiller les évolutions sur le terrain.
Je fais ca pour Triffouilly les Oies et ses environs, ok donc. Supposons.
Maintenant quelle est la probabilité pour qu'un internaute lambda fasse un jour une requète sur Trifouilly ? c'est désespérant. c'est démotivant. Et la database n'a pas de valeur si Trifouilly n'est pas incluse.
On est là dans une situation où il est logique qu'on confie ce boulot à un organisme central sur une mission de service public, l'IGN en l'occurence.
Moi, du moment que le logiciel de navigation est libre, tourne sur Linux, accède aux données de l'IGN, ca me convient. Ce n'est pas mon role de re-recenser des données déjà là. Pourrais tu préciser l'objectif car celui que tu donnes dans ton journal me parait naif "ce serait bien si". Le Gnu Manifesto n'est pas rédigé ainsi, c'est ce que je voulais dire. Le ton est impératif.
L'IGN, c'est cherros. Mais moins que le Falcon 50ex que je m'a offert Mardi, nananère. :)
Au niveau légal, le coup de la moulinette à extirper des données, c'est pas vraiment fair play. Faites attention. La loi protège l'expression. Les idées sont de libres parcours.
"Trifouilly les Oies est à la lattitude de 37° Nord", c'est mon expression (protégée).
Pour ceux qui n'auraient pas suivi, je précise mon idée : avoir une liste, libre, qui donne les coordonnées géographiques d'un endroit (quand on connait son adresse)
sauf que:
- ca marche pas trop sous linux.
- c'est pas libre, c'est payant, oui bon et alors...
L'intérêt de l'IGN, c'est quand même d'avoir un organisme national au service de tous avec du personnel, des avions, des satellites, des correcteurs, des imprimeurs, des commerciaux. Au final, on a un produit qui est financièrement accessible (117000 euros HT) et de qualité.
Je ne vois pas ce que l'approche Libre va t'apporter ici.
C'est se planter sur l'orthodoxie. Stallman considère que toutes les oeuvres n'ont pas à être modifiables et diffusables systématiquement. Il faut étudier au cas par cas. Relire le GNU Manifesto et regarder comme il insiste : logiciel, programme, programmeur.
Si quelque chose mérite une récompense, c'est bien la contribution sociale. La créativité peut être une contribution sociale, mais seulement tant que la société est libre de profiter des résultats. http://www.gnu.org/gnu/manifesto.fr.html(...)
[^] # Re: Groupe de musique libre
Posté par cornofulgur . En réponse au journal Groupe de musique libre. Évalué à -2.
ca existe déjà. Il y a des labels gérés par le majors, d'autres gérés par des indépendants. Ils connaissent le métier, t'apportent une infrastructure, une couleur musicale spécifique. Ils te mettent en contact de ton public en sélectionnant des médias.
Je ne vois pas ce que tu vas apporter de plus. Ton métier c'est musicien, c'est bien, cultive le mais reste en là, steup.
Parce que, comment dire...
Parce que je n'aime QUE la musique de FUN RADIO. Ta musique que tu me mets en téléchargement là sous mes yeux, c'est de la daube. Plutôt mourir que d'écouter autre chose que FUN RADIO. Et les partitions c'est naze d'abord.
Je suis un public ingrat. j'envoies pas de patch. j'envoies des tomates. faut faire avec. ;)
> des outils libres pour créer la musique
ca doit exister, j'imagine. Un ami qui fait de la tres bonne musique propriétaire et qui passe sur FUN RADIO, lui, m'en avait parlé. Use google.
--
Vends cornemuse. Nécessite révisions. Faire offre. Urgent.
# Re: Musique, P2P,...
Posté par cornofulgur . En réponse au journal Musique, P2P,.... Évalué à 1.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=135266(...)
quarante deux,
cinquante deux,
cinquante quatre,
septante quatre,
quatre vingt quatorze,
quatre vingt dix huit...
Bon. Plus que deux centimes d'euros et j'arrête mon boycott de la musique.
--
Pour tout ce qui est Internet, on est dans un autre univers, qui est celui du droit d'autoriser, et on est capable de dealer.
http://news.grandlink.org/01-13-2003/01-17-itw_pascal-negre.html(...)
[^] # Re: amis d'amis d'amis...
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche P2P : Débat public avec le Ministre de la Culture. Évalué à 0.
ca ne m'étonnera pas. freenet a été concu pour être tres tentant et tres facile à interdire. je pense que j'ai encore de nombreuses années devant moi et il est bien possible que j'aurai la joie de voir freenet interdit, sous mes yeux. Ce jour là, prevenez moi.
Freenet est un rempart de la démocratie. Quand on coupera Waste, je ne lèverai pas le petit doigt.
Quelques pays lointains ont interdit freenet. Saurais tu si des pays proches ont interdit Waste ?
WASTE is a software product and protocol that enables secure distributed communication for small (on the order of 10-50 nodes) trusted groups of users.
http://waste.sourceforge.net/(...)
Il n'y a pas d'objectif affiché de censure distribuée dans Waste. Ton interprétation est assez tiré par les cheveux, je trouve. On diminue la taille du groupe. On se base sur la confiance. La confiance est aveugle. Un ordinateur de confiance est un ordinateur susceptible de te péter entre les doigts (Anderson citant la Defense US).
[^] # Où sont mes droits ? let's go...
Posté par cornofulgur . En réponse au journal Tintin en Irak. Évalué à 5.
Et les Guignols de l'info, le général Sylvester, c'est bien légal, ca ?
Pourquoi tu boudes ton plaisir devant cette oeuvre excellente, là sur le Net alors que c'est une pratique courante dans la presse et la tévé ?
CPI 122-5 (eunozeur time)
Lorsque l'oeuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire :
4° La parodie, le pastiche et la caricature, compte tenu des lois du genre.
http://neverland.net/bellamy/mc/cpi/cpi2_2.html(...)
Notes:
- Bruno, si ton serveur chauffe, ne t'inquiète pas. Ca travaille.
- Les éditions Moulinsart gonflent tout le monde avec leur charte. Pire que les autres affreux d'Albert René.
http://tintin.francetv.fr/kiosque/ring/charte.html(...)
- En cas d'exploitation commerciale, Hergé recevrait 50% des pépettes. (eunozeur taxe)
[^] # où sont mes droits ?
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Libre, la BBC est libre !. Évalué à 3.
prémice incorrecte. lobby du piratage detected. 100 lignes:
La BBC détient les droits à jamais, tous les droits. Seule la BBC détient les droits.
La BBC détient les droits à jamais, tous les droits. Seule la BBC détient les droits.
La BBC détient les droits à jamais, tous les droits. Seule la BBC détient les droits.
[^] # Re: Libre, la bbc est libre !
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Libre, la BBC est libre !. Évalué à 3.
combien sur la tunique de Claude Francois ?
Piaf + Cerdan : on devrait interdire les mariages mixtes. ;)
[^] # Re: L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 1.
Chaque loi liberticide qui passe nous dépossède de nos libertés.
Où est elle donc la juste et préalable indemnité qu'on aurait du recevoir en échange ?
Si les lois liberticides étaient efficaces, je ne hurlerai pas comme ca.
Pour diverses raisons on a jugé bon de retirer à l'auteur certains droits de manière globale et on l'indemise pour ça.
L'expropriation est donc possible, tu en conviens.
Avant de parler des indemnités, il faudrait savoir si l'expropriation est souhaitable.
Maintenant ce qui fait qu'on choisit à un moment t d'exproprier quelqu'un, c'est ce qu'on appelle la nécessité publique.
Est ce que tu es convaincu qu'il y a une nécessité publique immédiate à satisfaire ou bien on continue d'attendre, de regarder les lois liberticides passer, les artistes pleurer, les trusts se concentrer, les discours se radicaliser ?
Une fois qu'on a en soi ce sentiment que la nécessité publique chie dans la colle, la première chose à faire c'est de la mettre en évidence.
La question des indemnités viendra ensuite.
Moi, ce que je voudrais mettre en évidence, c'est que ca chie dans la colle depuis Napster. C'est donc un problème de réconciliation entre Zique et Ternet. Le reste c'est de l'artefact.
[^] # Re: Linux : The future is open
Posté par cornofulgur . En réponse au journal Linux : The future is open. Évalué à 2.
Il n'est pas prêt pour le desktop, c'est ca ? ;)
[^] # Re: Enfin une bonne réaction contre le piratage des CD
Posté par cornofulgur . En réponse au journal Enfin une bonne réaction contre le piratage des CD. Évalué à 2.
non ? sans blague ?
[ ] le copy control ?
[ ] la confiance dans l'économie numérique ?
[ ] la RIAA ?
[ ] Retspan ?
[ ] la musique libre ?
[ ] la taxe sur les disques durs ?
[ ] Pascal Nègre ?
[ ] Les exhibitions publiques d'artistes moralisateurs à la Metallica ?
[ ] Terriblement Efficace ?
[ ] iTunes ?
[ ] la campagne européenne sur la tva ?
[ ] le FDI ?
[ ] la crise ?
[ ] la fréquentation des concerts ?
[ ] les raves ?
[x] le prix ?
[x] le piratage!
La musique est dans le marasme.
Le dvd se porte bien, merci.
Les internautes piratent les deux.
Vivendi Universal vends les deux.
Avant de mourir de faim, les chanteurs devraient un peu se poser la question, est ce qu'on ne serait pas en train de les prendre pour des imbéciles ? Vous nous fabriquez des générations d'enragés.
Redonnez du poids à l'artiste interprète. C'est lui *seul* qui devrait choisir le mode de diffusion des oeuvres. C'est lui qui récolte les tomates plantées par les autres.
--
Aujourd'hui, ce n'est pas le consommateur qui souffre, c'est la filière musicale. Il ne faut pas se tromper. Il faut donc que la filière musicale puisse se protéger, mettre des systèmes techniques en place, qui vont peut-être être un peu barbares au début, mais qui vont être de plus en plus subtils, jusqu'à ce qu'on arrive à une certaine harmonisation.
http://news.grandlink.org/01-13-2003/01-17-itw_pascal-negre.html(...)
[^] # Re: L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 2.
> Dans mon esprit la différence est très faible sur ce sujet. Le fait est que rémunération ou indemnité, il y a bien une compensation de prévue.
Ca ne fait pas partie de la loi, c'est dans les droits de l'homme et c'est ce qui est le fondement de la Propriété. C'est à dire que si tu ne maitrises pas les termes employés sur le bout des doigts, il ne sera pas étonnant que tu te retrouves avec des problèmes à l'arrivée.
Les termes sont subtils. Je laisse tomber l'adjectif PREALABLE parce que de toute manière, on a tout fait dans le mauvais ordre depuis le début. Le sens du tempo se perd de nos jours.
La DDHC est universelle. Ca s'applique à tous les peuples. Tu peux facilement imaginer des sociétés qui ne sont pas basés sur l'argent. Dans ces cas là, la notion d'indemnité ne se caractérisera pas par des billets verts mais autrement : du pouvoir ou de la renommée par exemple.
Dire que notre société à nous est basée sur l'argent, c'est aller un peu vite car il y a d'autres valeurs que nous défendons : la liberté d'expression par exemple.
C'est pourquoi il est difficile d'être JUSTE. ca ne veut pas dire Justice, ca veut dire Justesse. La Propriété exige que nous soyons sages. Observer le monde réel, la société, la nature humaine, le temps et se prononcer.
Tu observes, tu réfléchis, mais tu ne prends pas en compte le paramètre temporel et tu ne te prononces pas. La politique se décide sans toi et je trouve ca dommage.
> Oulà, ne m'associe pas à l'EUCD, je suis tout à fait contre. Par contre les lois actuelles (avant eucd et autres) sur le domaine des droits d'auteur me conviennent assez.
On a vu passer des tas de lois liberticides et tu étais chaque fois pour : "Ca ne me choque pas". Mes libertés ont fui et aucune de ces lois n'a résolu mon problème. Où est le pragmatisme, où est l'idéologie ?
C'est pareil avec l'EUCD, le chapitre quatre de l'avant projet que je te recommande vivement, c'est exactement ce que tu nous racontes à l'instant. Peux tu garantir que ce sera efficace cette fois là ? J'aimerai que tu le lises et que tu te prononces.
On s'est trop focalisé sur la copie privée dans ce débat. :(
> Maintenant quand je la vois appliquer pour tout et n'importe quoi genre pour DeCSS (1) là c'est de l'exces.
il n'y a pas que deCSS qui illustre la restriction de la liberté d'expression. Les exemples sont nombreux.
Considérons deCSS, c'est bien une restriction arbitraire, oui ou non ?
deCSS n'est pas un programme qui sert à diffuser des dvd sur le réseau - rappelons le. Il sert à accéder aux oeuvres que les majors ont cryptés.
Les majors invoquent le secret de marque pour protéger leur clef. C'est du n'importe quoi. Le secret de marque n'est plus un secret une fois qu'il est divulgué. L'information leur a échappé, il faut en prendre acte.
> chercher à rediffuser une oeuvre externe qui ne t'appartient pas.
C'est ce que nous faisons quand nous citons quelqu'un.
Fun Radio en diffusant Eminem.
Le vidéo club en louant Titanic.
La bibliothèque en prêtant Sartre.
MS en pompant sur Apple.
Raffarin en amendant le CPI.
Disney en adaptant Hugo.
Pourquoi considérer que cette frontière interne/externe est immuable ? Tu trouves ca "Juste" parfois, et là bizarrement non. Ya de l'excès, dis-tu, mais il est ineffable.
Une frontière est utile, arbitraire, stupide, visible et changeable.
Tu es obligé d'être pragmatique. Si tu n'arrives pas à me trouver une frontière juste, que je comprenne, alors moi je viens et je t'impose la mienne. Je te dépossède.
Je t'interdis de me citer. En me citant, tu vas à l'encontre de mes intérêts légitimes. Que réponds tu à ca ? ;)
[^] # clarification en on
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 0.
> En on décide de légaliser le p2p...
Si on décide de légaliser le p2p en le limitant, le CD aura plus de valeur que le mp3. On redonnerait un coup de jeune à ce support.
-1 (dissaïdor polio)
[^] # Re: L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 1.
théoriquement, je ne peux pas te donner tort. Mais je pense que tu te trompes et que peu de gens souhaiteront obtenir un album via le p2p.
Un album, c'est
- un prix;
- un cadeau;
- l'histoire d'une acquisition;
- un support physique, une pochette;
- un évènement : un ensemble d'oeuvres qu'on n'a pas voulu, choisi;
- un contrôle total et absolu;
- le pouvoir : de numériser, de choisir le bitrate, de sélectionner, de publier;
- une reconnaissance sociale;
- la légitimité;
- la tranquilité;
- la fragilité;
- se dire propriétaire;
- se dire héritier de l'artiste, de l'auteur;
- se plaindre;
+ mon choix;
+ écouter;
+ critiquer.
Le téléchargement par p2p n'apporte que trois critères.
[^] # Re: amis d'amis d'amis...
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche P2P : Débat public avec le Ministre de la Culture. Évalué à 1.
Admettons. maintenant moi en tant que pédophile je ne passerai tout simplement pas par waste. j'utiliserai Freenet et ta censure ne servira strictement à rien.
Utiliser Freenet, c'est se dire qu'en contrepartie on se doit d'agir autrement. On doit s'investir dans l'indignation, la recherche, l'éducation partout où c'est possible. Partout ailleurs que sur Freenet, donc.
I don't want my node to be used to harbor child porn, offensive content or terrorism. What can I do?
http://freenet.sourceforge.net/index.php?page=faq#offensive(...)
J'ai déjà cité l'exemple de l'annuaire de Freenet que j'ai vu de mes propres yeux.
url ? ;)
[^] # Re: L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 1.
L'exception francaise est terminée. depuis quelques trimestres, on suit aussi le mouvement vers le bas pour la vente des CD audios. Les parametres explicatifs sont sans doute nombreux.
N'empêche, 10% de baisse, c'est pas la cata. Les revenus de la musique ne dépendent pas que de la vente de CD.
Je n'achète plus donc en moyenne qu'un CD par an.
C'est un de trop. Je retourne à mon boycott. ;)
[^] # Re: [limite HS] Pourquoi l'industrie des médias risque de perdre la bataille du P2P.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 3.
Ils affirment sans aucun argument (a) que les majors sont victimes et (b) qu'elles vont dans le mur.
A chaque fois, une jolie pirouette de rhétorique pour asséner le message publicitaire tout au long du texte :
En réalité les industriels "foncent droit dans le mur, et en klaxonnant", pour reprendre l'expression récemment utilisée par un internaute pour décrire la situation.
Les majors foncent droit dans le mur.Les majors foncent droit dans le mur.Les majors foncent droit dans le mur.Les majors foncent droit dans le mur.Les majors foncent droit dans le mur.
depuis 4 ans.
soit le mur est loin, soit il se déplace, soit la vitesse acquise n'est pas suffisante malgré l'accélération.
[^] # Re: L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 4.
moi aussi. :)
Tu ne parles jamais de mankaganié pour l'exception du droit de citation, par exemple.
Comment est ce qu'on défini le mankaganié en pratique ?
Et bien quand un max de personne se lèvent et gueulent.
C'est un rapport de force.
> la copie privée est bel et bien payante par la loi.
payante depuis 1985, alors qu'elle est dans la loi depuis 1957.
et attention de ne pas abuser de la musique, non plus : quand tu imprimes une police de caractère, tu ne paies rien. C'est de la copie privée.
> toute cession de droits (la copie privée en est une) doit avoir une rémunération au bénéfice de l'auteur.
url ?
ceci n'est marqué nulle part. On parle de juste et préalable indemnité. Attention aux mots.
Attention à l'orthographe aussi ;-)
( céder, cession ) ; ( cesser , cessation ) ; ( 404 , cessassion )
Tu seras ravi d'apprendre que le prochain texte de l'EUCD va te donner satisfaction sur ce point : ils vont nous marquer ca noir sur blanc dans la loi. Ainsi à chaque fois que je te citerai, je devrais me poser la question de savoir si je te lèse financièrement et le cas échéant, tu pourras me faire un procès. génial. Regarde l'article 4 de l'avant projet :
http://www.ael.be/action/2003/eucd/france/text/(...)
( Pour comprendre comment on va en arriver à ce délire procédurier, il faut faire une recherche google : test des trois étapes convention de Berne )
> ca m'amuse de voir citer seulement les bonnes parties du code.
peut être qu'il a peur de se prendre un procès dans les dents s'il cite les mauvaises parties ?
Au fait, la liberté d'expression est elle plus forte que le droit d'auteur ?
> La seule exception étant les copies de sauvegardes de logiciel.
Juste pour préciser que les copies de sauvegardes de logiciels ne font pas partie de la copie privée. Il n'est pas interdit d'en faire un usage collectif. (ya marqué à des fins de sauvegarde, yaisse)
[^] # Re: L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 1.
L'intêret de cette mesure est donc de faire passer plusieurs messages au public.
- On n'est pas obligé de faire des choix Tout ou Rien. On peut aussi décider DEUX, UN, QUATRE. Une politique culturelle cherche un équilibre.
- Il faut frustrer. La culture est un médicament censé fabriquer de la dépendance.
- Les morceaux qu'on publiera ne seront pas en concurrence immédiate avec les albums du commerce.
- Les morceaux qu'on publiera viennent du commerce.
- Pour pouvoir publier un morceau légalement, il faudra acheter un Tout, ripper, sélectionner. On devra exprimer sa personnalité. La redistribution restera interdite.
- Personne ne pourra seul publier un Tout. On dépendra des autres.
- Obtenir un Tout gratos sera possible et légal, mais ce sera un comportement laborieux, bancal, tres égoiste et mesquin.
- Le public sera forcé d'accepter une police qui contrôle qu'on respecte le chiffre DEUX. Déclaration annuelle ?
- Avec DEUX, on tient à l'écart des intermédiaires voraces qui font du cache. On laisse le réseau aux particuliers.
- La croissance du réseau dépendra directement de la croissance du commerce. Ce sera mesurable.
En appréhendant le p2p uniquement sous l'angle du téléchargement, tu te fais une fausse idée des problèmes, ama. Les gens continuent d'aimer les albums et les pochettes. Napster n'a rien changé à ca.
10% de pertes après toutes les conneries qu'on a vues depuis quatre ans, c'est bien peu.
Une autre politique culturelle interessante serait de réconcilier les artistes et le public. Là, les pertes sont conséquentes, mais ce n'est pas de l'économie chiffrable, hein ? ;-)
[^] # Re: L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 2.
Tu compares des choses qui ne sont pas comparables.
L'avion c'est mieux que la trotinette.
Désormais pour vendre des CDs il faudra que le CD apporte quelque chose en plus qu'un simple mp3.
En on décide de légaliser le p2p en le limitant, le CD aura plus de valeur que le mp3. On redonnerait un coup de jeune à ce support.
Un CD par nature, c'est plus que du mp3. c'est la possibilité de fabriquer soi même SES mp3.
Proposition : acheter un CD, c'est la possibilité de choisir DEUX mp3 dans le lot, pour les publier sur le réseau légalement. Si la politique culturelle que tu voudrais voir mener consiste à encourager les ventes de CD audio, alors ma proposition va dans ce sens.
Seulement, je constate que la politique culturelle actuelle est plutot de tout faire pour dégouter les gens des galettes afin qu'ils s'agenouillent devant les idoles de la NetEconomie Virtuelle. confiance, confiance, fermez les yeux, ouvrez la bouche.
L'industrie du disque arrivera peut-être à retarder son extinction, mais pas à l'enrayer.
Désolé mais je ne vois aucun signe permettant de prédire l'extinction des majors.
Les ventes de galettes audio ont tres peu chuté. Le marché du dvd se porte comme un charme. La taxe rentre. Les consommateurs consomment sans distinction. Les artistes se taisent. Les indépendants ne décollent pas. Les trusts se renforcent en scellant des alliances. La technologie passe petit à petit entre leurs mains.
Ce que je vois plutôt, c'est une concentration des oeuvres, des médias et des technologies au service d'une politique culturelle décidée par bien peu de monde. Terriblement efficace:
http://www.icrt.org/members.htm(...)
[^] # Re: L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche L'UFC-Que Choisir estime que les acheteurs de CD protégés peuvent demander remboursement.. Évalué à 5.
Ne pas mettre de droit et de PI la dedans, STP.
Le tribunal a considéré que le produit contenait un vice caché. CQFD.
Il n'y a pas de transfert de "droit" lors de l'achat d'un CD.
[^] # Re: Regardez la date de dépôt
Posté par cornofulgur . En réponse à la dépêche Microsoft condamné pour utilisation de techniques brevetées dans Internet Explorer. Évalué à 2.
X dépose une enveloppe soleau en 90.
Y dépose un brevet en 91.
10 ans plus tard, Y engage un charmant avocat patenté bien décidé à faire des brouzoufs.
Y commence par essayer d'emmerder X, seulement X sort son enveloppe soleau, ce qui le met à l'abri. => X obtient ainsi une licence gratuite du brevet.
Mais alors Y décide d'attaquer un autre quidam Z qui lui n'a pas pris cette précaution. Z sera donc obligé de casquer car le brevet est toujours valide, même s'il a été démontré qu'il n'était pas innovant.
Conclusion : déposer un brevet ne necessite aucune compétence en programmation. Il suffit d'analyser les différences entre la version N et la version N-1 d'un soft et de se précipiter à l'OEB dès sa sortie.
[^] # Re: statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre
Posté par cornofulgur . En réponse au journal statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre. Évalué à 1.
Parce que route66 n'est pas propriétaire des données. Ils ne peuvent pas les négocier. Les données ont certainement été achetées à l'ign et d'autres organismes européens similaires, sous des licences "professionnelles". Ils ont ainsi le droit de redistribuer sous certaines conditions. Il en est de même pour maporama.
Parmi les conditions d'utilisations négociables, tu as notamment l'action de mettre une croix sur une carte. Maporama a acquis une licence pour faire ca. Mais cette licence ne peut pas être transmise à l'usager final de Maporama.
route66 n'est propriétaire que de son soft et il ne tiendrait qu'à eux de le porter sous Linux. On peut donc espérer faire la même chose que route66, c'est à dire un produit commercial mais comprenant à la base un logiciel libre à nous.
a. Soit la communauté négocie le soft avec route66.
b. Soit la communauté négocie les données avec l'IGN. Faut être pro.
c. Soit on se débrouille tout seul (reverse engeneering de route66 ou acquisition des données à la mano)
je penche pour (b).
Y a t'il suffisamment de monde prêt à investir des sous la dedans, en fait ?
[^] # Re: statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre
Posté par cornofulgur . En réponse au journal statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre. Évalué à 2.
Merci, c'est pas toujours évident de trouver le ton juste dans la critique. Merci.
Si tu veux bien, je continue mon argumentation pour expliquer que je préfère accorder ma confiance à l'IGN et pas à toi.
La tradition du Libre, c'est d'intervenir sur le logiciel en percant des trous de chignole jusqu'à ce qu'on tombe sur du hardware ou des datas. Ca met du temps, mais quand on a trouvé l'os, on est content.
Chaque tour de chignole est immédiatement gratifiant pour la communauté. Le soft avance.
En opérant sur du contenu, ce n'est pas forcément le cas. L'information géographique est périssable. Les contributions qu'on demande à la communauté du logiciel sont ponctuelles alors que ce que tu me demandes, c'est un engagement sur la durée. Ca m'embête.
Tu me feras remarquer que les carrefours ne se disloquent pas rapidement, que les rues ne se renomment pas spontanément. C'est juste. Mais c'est biaisé en ceci que tu as choisi de te consacrer à une petite portion de l'information géographique, celle qui est simple à acquérir. Si je demande des volontaires pour cartographier le Sahara, les fonds marins de l'Océan Indien, la face cachée de la Lune, ya plus personne. Sauf l'ign.
L'IGN a du matos et surtout une histoire qui fait sa compétence. A coté, en allant faire des bips aux croisements le week end, tu fais vraiment amateur. ;)
J'ai rien contre les amateurs, mais je pense que ce projet précis ne marchera pas sur la durée. Au début, tu auras plein de volontaires effectivement, les fichiers auront des lacunes mais se rempliront vite. Puis viendra le moment ou le GPS passera de mode et sera remplacé par quelque autre gadget technologique avec des boutons et des antennes. Alors, ce mouvement sera stoppé net, ama. Oui, c'est du FUD, mais c'est mon avis, sincèrement.
Ze proposition constructive que j'ai eu sous la douche :
On a l'IGN, un organisme qui vends des licences aux professionnels.
On a un logiciel libre de navigation, mais amateur : The project is a hobby.
On a des distributeurs genre MandrakeSoft susceptibles de faire l'interface entre les clients, le soft et les données.
http://www.geocities.com/linuxcar/GPS_car_Nav_EN.html(...)
Pourquoi ne pas marrier les trois ? Avec Blender, la communauté a montré quelle était capable de dépenser des brouzoufs quand ca en valait la peine. Je revends mon Falcon pour la cause. ;)
[^] # Re: statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre
Posté par cornofulgur . En réponse au journal statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre. Évalué à 2.
permettant d'exploiter les cartes fournis sur certain de leur CD
Je crois que c'est cela dont tu parles. J'irai fouiller ce sujet un peu plus loin.
http://www.gpspassion.com/forumsen/topic.asp?TOPIC_ID=2060(...)
Je reviens au problème de Jakob tel qu'il l'exprime dans son journal. Disons qu'il souhaite un moyen quelconque d'utiliser route66. Jakob pourrait me proposer de contribuer à wine, ou bien me demander de hacker un logiciel interopérable, ou bien de prendre le controle financier de la société pour changer sa politique de l'intérieur.
Ca, ca me va. Le LL est là pour qu'on aie une couche logicielle transparente entre nous et le hardware, entre nous et les données. Ainsi on se réapproprie le contrôle. Maintenant, ce sont MES cartes. Bien entendu, il y a une couche de propriété intellectuelle qui nous empèche de faire n'importe quoi, mais on a récupéré le controle.
Maintenant si on part du principe que les données nous échapperons toujours inévitablement, à moins qu'on ne les fabrique nous même, ca ne marche plus. Le LL n'a plus aucun sens.
On va trouver normal de foutre en taule le concurrent de Bayo, et aussi Johansen, Skylarov, xmule, etc.
On cèdera sur le dmca, l'eucd, les brevets logiciels, sco, tcpa, le droit à l'interopérabilité, à la décompilation. Tout se cassera la gueule. Pour moi cet aspect du probleme est tres important.
D'accord, c'est ludique de se ballader dans tous les co1ns avec un gps et _s'il n'en tenait qu'à moi_ de vous faire plaisir, je serais ravi de vous l'offrir.
Mais si on veut demander une large collaboration de tout le monde, alors il faut expliquer en quoi c'est impératif, urgent de participer. Sans ca je marche pas. Désolé de vous jeter ce grand seau d'eau glacé à la tête. ;) Faites votre database ludique dans la joie et la bonne humeur, et quand ca commencera à devenir intéressant, j'arriverai pour récupérer votre boulot à mon seul profit. (Ne pas prendre ca au 1er degré, mârci)
Fabriquer ses données géographiques, je vois ca comme un fork de l'IGN. Or l'IGN a une mission de service public et elle a des comptes à me rendre. Je n'ai donc pas l'impression de gagner quoi que ce soit dans ce fork.
L'IGN a une approche marketting (a) grand public (b) professionnels, qui est criticable, qu'on doit critiquer.
Article 15 (DDHC 1789)
La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/histoire/ddhc89.html(...)
> Le projet Gnu est fait pour essayer d'avoir un ensemble complet de logiciel libre.
> Ce n'est pas parce que la FSF s'occupe de logiciel qu'on ne peut pas réfléchir à
> adapter le concept à d'autres choses.
On m'a déjà avancé cet argument comme quoi je serais en train de m'accaparer l'orthodoxie du Libre pour la confiner au logiciel. C'est un peu injuste. J'aime bien les projets wireless et fcpu. Recenser les boulangeries aussi c'est marrant. Un projet utopique m'est sympathique si on sait où on va : j'attends de lire des Manifesto.
Celui de RMS était vachement précis :
... et peut-être finalement un système de fenêtrage basé sur Lisp par lequel plusieurs programmes Lisp ou programmes Unix ordinaires pourront partager un écran.
[^] # Re: statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre
Posté par cornofulgur . En réponse au journal statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre. Évalué à 0.
Oui ca serait bien. Si l'ign nous filait la sienne ca serait gentil.
Tain la vache, vous imaginez le boulot derrière cette database ?
Il faut aller crapahuter partout, par tous les temps, avec son gps, faire des saisies, recouper les infos, mélanger les sources. Et sans arret, sans arret, surveiller les évolutions sur le terrain.
Je fais ca pour Triffouilly les Oies et ses environs, ok donc. Supposons.
Maintenant quelle est la probabilité pour qu'un internaute lambda fasse un jour une requète sur Trifouilly ? c'est désespérant. c'est démotivant. Et la database n'a pas de valeur si Trifouilly n'est pas incluse.
On est là dans une situation où il est logique qu'on confie ce boulot à un organisme central sur une mission de service public, l'IGN en l'occurence.
Moi, du moment que le logiciel de navigation est libre, tourne sur Linux, accède aux données de l'IGN, ca me convient. Ce n'est pas mon role de re-recenser des données déjà là. Pourrais tu préciser l'objectif car celui que tu donnes dans ton journal me parait naif "ce serait bien si". Le Gnu Manifesto n'est pas rédigé ainsi, c'est ce que je voulais dire. Le ton est impératif.
L'IGN, c'est cherros. Mais moins que le Falcon 50ex que je m'a offert Mardi, nananère. :)
Au niveau légal, le coup de la moulinette à extirper des données, c'est pas vraiment fair play. Faites attention. La loi protège l'expression. Les idées sont de libres parcours.
"Trifouilly les Oies est à la lattitude de 37° Nord", c'est mon expression (protégée).
[^] # Re: statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre
Posté par cornofulgur . En réponse au journal statut d'un travail s'appuyant sur un document non libre. Évalué à 1.
ca existe. c'est édité par l'ign.
BD NYME® http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=823&lng_id=FR(...)
GEOROUTE® http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=803&lng_id=FR(...)
sauf que:
- ca marche pas trop sous linux.
- c'est pas libre, c'est payant, oui bon et alors...
L'intérêt de l'IGN, c'est quand même d'avoir un organisme national au service de tous avec du personnel, des avions, des satellites, des correcteurs, des imprimeurs, des commerciaux. Au final, on a un produit qui est financièrement accessible (117000 euros HT) et de qualité.
Je ne vois pas ce que l'approche Libre va t'apporter ici.
C'est se planter sur l'orthodoxie. Stallman considère que toutes les oeuvres n'ont pas à être modifiables et diffusables systématiquement. Il faut étudier au cas par cas. Relire le GNU Manifesto et regarder comme il insiste : logiciel, programme, programmeur.
Si quelque chose mérite une récompense, c'est bien la contribution sociale. La créativité peut être une contribution sociale, mais seulement tant que la société est libre de profiter des résultats.
http://www.gnu.org/gnu/manifesto.fr.html(...)