eingousef a écrit 1582 commentaires

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 7. Dernière modification le 04 mai 2016 à 23:14.

    Ça n'empêche pas de faire quelques efforts voyons ! Si les homosexuels ne venaient plus dans les églises, qui prononcerait l'office ?!!

    *splash!*

  • [^] # Re: Le chat

    Posté par  . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 1.

    Une bergère en tôle, ça fait pas très nature tout ça :/

    *splash!*

  • [^] # Re: Le chat

    Posté par  . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 3.

    ce n'est pas forcément facile de se projet dans l'intellect d'une brebis (au hasard), mais plus j'en fais, plus j'y arrive, et plus je suis bluffé par une intelligence que je ne suspectais pas chez elles.

    Oui, mais depuis tu broutes de l'herbe et tu vas chier au fond du jardin :/

    *splash!*

  • [^] # Re: Le chat

    Posté par  . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 2.

    C'est quand même très tres con, un lapin.

    Et toi, tu t'es vu ? :o

    *splash!*

  • [^] # Re: ...

    Posté par  . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 10. Dernière modification le 02 mai 2016 à 20:18.

    Toi, le tueur de tomates, ta gueule :o

    *splash!*

  • [^] # Re: Herbassier

    Posté par  . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 10.

    Comment tu l'as envoyé paître !

    *splash!*

  • [^] # Re: Il faut aller plus loin encore !

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi l'art libre est aussi important que le logiciel libre. Évalué à 8.

    "dénaturer" c'est surtout du putain de novlangue. Quand on parle de modifier, on parle de créer une nouvelle œuvre, pas d'en détruire ou altérer une existante.

    *splash!*

  • [^] # Re: Pas d’accord, mais on s’en fout un peu

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi l'art libre est aussi important que le logiciel libre. Évalué à 4.

    Avec des LL tu peux saloper aussi l'auteur originel en faisant une copie contenant de nombreuses fonctionnalités pourries.

    C'est d'ailleurs souvent le cas pour les binaires windows (qui sont distribués un peu n'importe comment).

    *splash!*

  • [^] # Re: Pas d’accord, mais on s’en fout un peu

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi l'art libre est aussi important que le logiciel libre. Évalué à 4.

    la simple reformulation est souvent mal perçue…

    mal perçue != interdite

    Par ailleurs, vivre de son art, c’est quand même pas facile apparemment. Soit tu palpes beaucoup si tu as du succès, soit presque rien si tu n’en as pas. Dans les deux cas, ça n’incite pas à faire de l’art libre. La situation des artistes n’est guère comparable à celle des informaticiens.

    J'ai envie de dire qu'elle est comparable à celles des informaticiens fin années 80 début années 90. À cette époque les libristes c'étaient des "communistes qui veulent que tout soit gratuit" et gagner de l'argent avec du logiciel libre était "impossible".

    Je conclus par un proverbe assez connu sur le « design » qui explique sans doute pourquoi on voit peu d’art libre: « un chameau est un cheval conçu par un comité ».

    Le libre ça ne veut pas dire qu'on doive faire des œuvres à plusieurs. Ça veut juste dire que ceux qui reçoivent l'œuvre doivent avoir les quatre libertés.

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 5.

    Hm, ne confondrais-tu pas "envie" et "besoin" ? Accéder au code source d'un pilote d'imprimante, ce n'est pas une envie pour utiliser l'imprimante, c'est un besoin pour utiliser l'imprimante.

    Tu as une définition claire de ce qui sépare l'envie du besoin ? J'ai l'impression que tu considères arbitrairement certaines modifications comme importantes (besoins) et d'autres comme moins importantes (envie), et ce type de mentalité me gêne un peu. Je devrais toujours avoir la liberté de modifier mon firmware d'imprimante, que ce soit pour régler un problème de bourrage papier ou pour lui faire jouer l'Ode à la Joie avec le bruit des articulations. Ce n'est pas au vendeur de l'imprimante de décider que l'un est plus légitime que l'autre.

    Avec une mentalité comme ça on se retrouve avec des visions du monde à la Steve Jobs : modifier le logiciel pour que l'affichage des polices soit plus joli, d'accord, ça relève du besoin d'avoir une meilleure luser-experience, par contre modifier le logiciel pour pouvoir afficher du porn : ah non, ça c'est une envie de gros dégueulasse : interdit !

    Une autre façon de voir les choses: combien de fois as-tu été bloqué et as-tu du trouver des solutions de contournement (par exemple en payant le créateur pour qu'il fasse du "support" en modifiant pour toi le morceau) parce que tu ne pouvais pas modifier la 38ème mesure ?

    Exemple simple : je veux faire un frag movie, un truc joli, avec de la musique, des chansons et tout. Je cale les frags rapides et les actions nerveuses sur les passages les plus rythmés de la musique, les frags tactiques sur les passages plus lents, etc. Vient le moment de la belle série de frags de championnats avec la voix émue du commentateur en background. Ce type de passage, dans un fragmovie, ça se met typiquement dans le passage le plus calme de la chanson, généralement quand le chant s'arrête et que la musique s'adoucit. Pas de pot, sur la chanson retenue, l'artiste a choisi de mettre un passage parlé (un discours politique par exemple). Avec la voix du commentateur, le résultat est désagréable. Si l'auteur n'a pas fourni des sources avec les différentes pistes séparées, là je vais devoir lui demander de me fournir une version sans le passage parlé.

    Si c'était le cas, il n'y aurait vraiment pas s'investir dans le logiciel libre: c'est un chouette hobby, mais certainement pas un enjeu de société ni un droit que tu es légitime de réclamer.

    Non non non, tu as décidé que ce n'était pas légitime. Tu as décidé que la culture, c'était juste un hobby et que c'était moins important que le logiciel. Tu as décidé que l'artiste devait avoir plus le droit d'interdire l'usage de ce qu'il fait qu'un développeur. Mais ce n'est certainement pas une règle universelle gravée dans le marbre.

    As-tu seulement conscience que ce que tu viens de dire sur l'art libre, c'est exactement ce qui se disait du logiciel libre dans les années 80 ?

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 3.

    Sans le code source des libs de ton système, tu t'exposes à des trous de sécurité, il faut vraiment qu'on développe cette heu, différence ?

    Le logiciel libre a été créé pour permettre à l'utilisateur de reprendre le contrôle de son informatique. Il a été créé avant tout avec un objectif de liberté, pas de sécurité, stabilité, évolution, etc. Alors je sais, la liberté, c'est un truc abstrait, c'est pas facile à comprendre, c'est plus facile de perler des avantages pratiques, mais merci de ne pas confondre les idéologies de l'opensource et du logiciel libre et de ne pas prendre le problème à l'envers.

    De même, un logiciel, par nature, doit évoluer, être déguggé, etc. ; rien de tel n'existe pour les œuvres, une chanson, une pièce de théâtre, un tableau, n'ont à priori pas vocation à passer en 1.05b.

    Les œuvres sont forkées tout le temps !

    Quant aux différentes versions, bien sûr qu'il y en a. Il y en a moins souvent que dans le logiciel, et ça n'arrive pas aussi souvent que les forks, mais c'est du au fait que le processus de création est totalement différent. En art, à l'heure actuelle, une personne a souvent sa propre idée de l'œuvre et tient à la développer jusqu'au bout, alors que dans le monde du logiciel c'est plus facile de mettre plusieurs personnes d'accord sur ce à quoi doit ressembler le programme. Mais regarde le monde de l'art créé collaborativement (jeu vidéo, textes écrits à plusieurs mains, cadavres exquis…), tu verras qu'une œuvre qui évolue à travers différentes versions, ça existe !

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 4.

    Tu vis sur quelle planète, entouré de quels musiciens, pour avoir entendu des musiciens dire qu'ils se cachaient des choses les uns aux autres ?

    Sur une planète où c'est difficile de comprendre les paroles des chansons, pour différentes raisons telles que :

    • la musique couvre la voix
    • les mots sont pas parfaitement articulés
    • les chanteurs ne chantent pas dans leur langue natale et ont un accent
    • les chanteurs chantent dans une langue que mon oreille n'est pas entraînée à reconnaître
    • les paroles sont abstraites et c'est très facile de se tromper en essayant de les retranscrire
    • etc.

    Dans un commentaire plus haut j'ai même donné un cas où l'artiste n'était pas capable de retranscrire les paroles d'une de ses chansons 10 ans après ! Je ne vois pas ce qu'il te faut de plus !

    Je dis ça parce que le mouvement du logiciel libre est né de développeurs qui se plaignaient que d'autres développeurs faisaient de la rétention de code.

    Il n'y a pas de développeur dans la définition du logiciel libre, juste des utilisateurs. Il n'y a pas "les développeurs" d'un côté avec un certain statut et "les utilisateurs" de l'autre avec un autre statut. C'est un des principes fondateurs du logiciel libre et c'est la même chose pour l'art libre. Après si tu penses que la société est coupée en deux avec les auteurs d'un côté et le public de l'autre, alors je ne suis pas du tout surpris que tu ne comprennes rien à la notion d'art libre.

    Et aussi étrange que cela puisse te paraître : j'ai appris comme pour ma langue maternelle, j'ai écouté puis reproduit. T'as pas d'oreille ?

    J'ai surtout pas de temps ! Apprendre la langue en allant discuter avec les autochtones c'est peut-être très glamour mais désolé, je préfère utiliser les méthodes d'apprentissage modernes et terre-à-terre avec bouquins et cahiers. Et même en sachant parler une langue de façon suffisante pour communiquer j'aime bien aller chercher un terme dans un dico en deux clics.

    À ce compte là, tu ferais mieux de militer pour l'abolition du droit d'auteur.

    L'abolition du droit d'auteur permettrait tout juste par défaut de se passer de licence, mais cela ne rendrait pas l'art pour autant libre (au sens : avec les sources) ! Les 4 libertés resteraient purement théoriques.

    L'usage des chevrons (« ») ne t'a pas fait comprendre que je n'employais pas le mot libre dans l'acception qu'il a dans logiciel libre ? Pourtant la prestation de Bireli aurait pu te mettre la puce à l'oreille : il est là sur la scène devant un public et joue au gré de son inspiration, comme ça lui vient, ce qui s'appelle improviser.

    Ok

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 2.

    C'est comme parler une langue, tu apprends à reproduire les sons que tu entends, tu te forges un vocabulaire…

    Et tu en as apprises/étudiées combien des langues comme ça ? Moi je n'ai appris qu'une seule langue par imitation : ma langue maternelle, ça a pris beaucoup de temps et c'était dans des conditions très particulières. Toutes les autres langues, je les ai apprises et continue de les apprendre avec une méthode moderne et rapide impliquant au moins un dictionnaire.

    Perso j'aurais tendance à considérer qu'une langue sans dictionnaire ni livre de grammaire est une langue non-libre (et je ne parle même pas des langues copyrightées où on doit demander la permission aux auteurs pour pouvoir écrire un dictionnaire).

    Les musiciens ne se cachent rien, comme un auditeur comprend les paroles d'une chanson dans une langue qu'il maîtrise.

    Tu vis sur quelle planète pour pouvoir affirmer ça sans rigoler ?

    pour ce qui est du simple auditeur : pourquoi voudrait-il pouvoir diffuser comme il le souhaite ?

    Parce que nous sommes des animaux sociaux, parce qu'on a besoin de partager ce qui nous plaît, et parce qu'on ne peut pas dire "Ouah j'ai écouté une musique elle est trop bien elle te plairait sûrement mais je ne te la passerai pas" sans être un putain de connard égoïste de merde ?

    Une pièce de musique n'est pas un outil

    Et alors ? C'est une œuvre de l'esprit, qui répond à un besoin. Partagée, elle répond à des besoins. Libre, elle répond à bien plus de besoins que tout ceux que l'auteur d'origine peut avoir imaginé.

    Une musique « libre » dont l'inspiration bachienne est flagrante :

    "libre" ? Ben voyons :o

    License Standard YouTube License ( = copyright classique )

    General restrictions on use

    you agree not to distribute any part of or parts of the Website or the Service, including but not limited to any Content, in any medium without YouTube's prior written authorisation, unless YouTube makes available the means for such distribution through functionality offered by the Service (such as the YouTube Player);

    you agree not to access Content through any technology or means other than the video playback pages of the Website itself, the YouTube Player, or such other means as YouTube may explicitly designate for this purpose;

    And my ass is it some chicken ? :o

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 4.

    J'aime bien l'idée du tracker : on a les pistes séparées donc c'est encore plus libre que juste le lossless. Des œuvres comme ça pourraient être intégrées dans des jeux de karaoké ou de simulation d'instrument comme fretsonfire ou performous.

    Les pistes d'OA sont en ogg vorbis, je suppose que le fichier tracker est dans les sources (la flemme de les télécharger :) ), mais sinon il y a beaucoup de jeux dans les dépôts debian qui ont des pistes au format tracker (.it, .s3m, .mod, .xm) : extremetuxracer, heroes, blackbox, penguin-command, et surtout, SURTOUT, "I have no tomatoes", UN JEU SUPAIRE AVEC DES TOMATES °□°

    *splash!*

  • [^] # Re: Les CC se retournent contre nous

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 5.

    la liberté d'en demander la permission à l'auteur

    LOL ce bullshit. :D Ça veut dire quoi ? L'auteur doit conserver une adresse e-mail valide jusqu'à 70 ans après sa mort ?

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 5.

    L'idée du "code source" est de fournir ce qui a été utilisé.

    Non ça c'est la définition technique du code source. La définition relative au libre, c'est la partie technique nécessaire à l'exercice des quatre libertés.

    Si tu écris du code obfusqué (il y a des gens qui sont capables de faire ça), et que tu le publies sous licence libre, ça n'en fera pas pour autant du code libre. Il faut qu'un code non-obfusqué soit écrit (par toi ou par quelqu'un d'autre, pourvu qu'il en ait le droit) et publié sous licence libre.

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 3.

    D'un autre côté, les partitions je les écrit déjà rarement pour moi, alors me forcer à les écrire pour pouvoir les distribuer…

    Dans le monde logiciel, le code est surtout utile pour les développeurs, dans la musique pour les musiciens. Selon le style de musique, je dirais : qu'il ouvre ses esgourdes et relève le morceau, c'est pas la mer à boire à « décompiler ».

    La condition pour de l'art libre ne dit pas que l'auteur doit créer et publier lui-même les sources, elle dit simplement que les sources doivent être disponibles à l'utilisateur.

    Si un travail sous licence libre, non sourcé, est publié, il peut très bien devenir libre si quelqu'un en fournit des sources sous licence libre.

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 2.

    Rien que de penser aux sources t'as mal à la tète.

    Je suis le premier à le dire ! Mais dis-toi que Richard Stallman a dû se prendre la tête pendant de longues années pour définir des choses qu'on considère aujourd'hui comme évidentes :)

    Oui, c'est bizarre/con/impraticable mais c'est comme ça, moi ce genre d'idiosyncrasies m'amuse (m’énerve aussi, je veux comprendre) et ne viendront jamais corriger un de leurs lyrics faux sur une page de blog de "fan" au contraire, ton erreur fait partie de l’œuvre nan mais je déconne pas hein?

    Les artistes sont assez imprévisibles en effet. Certains vont être très contents que tu partages leurs œuvres, d'autres vont crier au vol et à l'assassin. Certains vont marteler que leur œuvre doit être interprétée comme ça et pas autrement, d'autres vont rester absolument silencieux : le public doit interpréter l'œuvre comme il veut, tant pis s'il se goure. Au moins la publication d'une licence et éventuellement de sources permet un peu de clarifier tout ça.

    Sont tarés les musicos t'façons, je veux dire c'est déjà bien qu'ils se pointent en session vaguement à l'heure avec leur matos, tu veux qu'ils s'occupent de maintenir un dépôt de sources haha je veux dire la moitié (je suis sympa là) se souvient même pas d'où sont les fichiers d'origine!

    C'est vrai que ça arrive. J'ai moi-même envoyé des mails aux artistes des albums libres sans paroles que j'ai trouvé sur bandcamp, en leur demandant s'ils pouvaient les publier. J'ai eu très peu de réponses, mais la plupart étaient positives ("ah oui tiens, elles y sont pas, on va corriger ça"). J'ai eu un "les paroles de cet album sont perdues sur un vieux disque dur quelque part, ça me prendrait moins de temps de les réécrire que des les retrouver" et "ces paroles ont été écrites par un ancien membre du groupe qui ne voulait pas les voir publiées, et il s'est barré sans nous les donner". Je n'ai pas osé demander ce qui pouvait motiver un artiste à vouloir publier une chanson sans publier les paroles.

    Mais pour le problème de la pérennité je pense que c'est surtout une question d'époque. Aujourd'hui, on a des disques durs pas chers, des accès à Internet corrects, des dépôts par-ci par-là, si la culture libre se répand, ça finira par rentrer dans les mœurs de conserver les sources. Il ne faut pas oublier qu'au début du logiciel libre c'était pareil : Richard Stallman n'a jamais retrouvé les sources des premières versions d'EMACS.

    Tout part souvent à la poubelle après le mastering, Ya pas la place pour deux chansons, sur un disque dur de 60Gb de crevard musicos anyway :D

    C'est dommage que les artistes n'utilisent pas leurs propres disques durs lorsqu'ils le peuvent. Ils peuvent toujours mettre leur musique sur des gros silos centralisés, mais dans ce cas les libertés effectives restent dépendantes du service en question (si demain bandcamp décide de ne plus publier les flac, ben tant pis :/ ).

    T'as tort, c'est marrant, citation verbatim "Wien n'oblige les awtistes à faiwe ce métier" énorme je te dis, tu tombes de ta chaise à chaque punchline avec lui :)

    Ce qui m'étonne c'est que d'un côté il pense qu'on ne devrait pas utiliser le mot "créateur" qui donne à l'artiste un statut particulier en le plaçant sur un piédestal, d'un autre côté il pense que les artistes ne devraient pas être soumis aux mêmes obligations morales que les développeurs ou les rédacteurs d'encyclopédies ou de livres scolaires. J'ai du mal à comprendre sa logique.

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 4.

    Je peux pas t'apprendre à coder GCC juste en tapant des mains et en te hurlant les (2) accords. "No fun" de Stooges, par contre, si. Bref.

    Légalement, par contre, t'auras moins de problème à refaire le code de gcc en claquant dans tes mains… :)

    Pour revenir à la question des sources, le fait est que dans l'art on peut souvent se passer des sources. On peut souvent reproduire une musique à l'oreille. On peut parodier un dessin sans avoir la version vectorielle. Mais suivant les compétences de l'utilisateur ou la nature de la modification, ce n'est pas toujours facile. Quelqu'un qui apprend la musique pourra avoir besoin d'une partition là où un musicien entraîné pourra s'en passer.

    Il y a des gens qui savent patcher des binaires, il y a des gens qui savent lire du code obfusqué. Même si ceux-ci constituaient plus de 50% des développeurs, l'accès au code source resterait une condition nécessaire à la mise en pratique des quatre libertés. De la même manière ce n'est pas parce que le projet nouveau existe et progresse bien que le matériel non-documenté ne devrait pas être considéré comme inacceptable.

    Un code source, c'est une sorte de base commune. Pour le monde du logiciel, c'est ce qui permet de faire le lien entre l'homme et la machine. Pour des morceaux de musique ça ne me paraît pas déconnant de considérer que la "base commune" qui fait le lien entre les hommes et la musique est la partition (j'imagine que c'est un peu dans cette idée que les partitions ont été inventées).

    *splash!*

  • [^] # Re: XMPP ???

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les trois générations de messagerie instantanée. Évalué à 2. Dernière modification le 24 avril 2016 à 15:06.

    moi ils m invitent à élargir mon zizi

    :(

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 4.

    En art la notion de source est difficile à définir. Objectivement, une source, c'est la partie technique qui permet l'exercice des quatre libertés (utilisation, étude, partage et création de tout type d'œuvres modifiées). Pour définir plus précisément une source, il faut donner en gros une définition par type d'œuvre, ce qui est bien plus délicat.

    Du coup je ne me casse pas la tête, je me demande juste "qu'est-ce que j'ai envie de faire moi ?". Et en tant que public de l'art libre, j'ai juste envie d'écouter, de partager et éventuellement d'étudier un peu. Ça veut dire que :

    1) je veux pouvoir convertir le fichier audio au format que je veux, en gardant une qualité acceptable
    2) je veux pouvoir comprendre les paroles, savoir ce qu'elles veulent dire
    3) je veux pouvoir faire comprendre les paroles à quelqu'un d'autre
    4) je veux pouvoir chercher dans les paroles

    Les 1) implique que je dois avoir une version lossless, le 2) et 3) impliquent que je dois avoir les paroles et la possibilité des les citer et de les traduire, le 4) implique que je dois avoir les paroles dans un format texte.

    Avec ces conditions, ce n'est pas forcément libre, mais en tant que simple public, je considère ça comme un niveau de liberté acceptable. Si j'étais musicien, je souhaiterais peut-être aussi avoir les partitions/tablatures/samples/fichiers de travail exploitables par un logiciel libre, etc, et alors je réhausserais sans doute ma définition de ce que je considère acceptable.

    Richard Stallman aussi au fait hein - il me l'a dit lui-même

    Je me fous de ce que pense Richard Stallman de la culture.

    dis-leur que parce qu'ils ont l'outrecuidance de te donner leur travail gratos

    Pourquoi gratos ?

    *splash!*

  • [^] # Re: dogmazic

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 5. Dernière modification le 24 avril 2016 à 13:25.

    Pour Bandcamp c'est encore plus compliqué.

    Ce site accepte toute sorte de contenus, sous diverses licences CC 3.0 ainsi que sous copyright classique. La mention copyright n'est bien souvent mentionnée qu'en bas de la page de l'album (les fichiers contenus dans l'archive téléchargeable sont laissés au soin de l'auteur, et dans 99% des cas aucune licence n'y figure). Le site ne propose bien évidemment pas de faire de recherche sur la licence (uniquement sur les tags et mots associés). De plus, une recherche sur bandcamp ne donnera pas de réponse exhaustive, seuls les 10 premières pages de résultats sont affichés (50 albums par page), sachant que les albums sont listés par popularité ou par date de sortie, au choix. Enfin, les liens de téléchargement des archives sont générés automatiquement (il faut activer javascript dans le navigateur), ce qui rend toute possibilité de scriptage impossible (en plus parfois les albums sont payants, donc autant télécharger à la main).

    Des recherches google avec les termes "cc by"/"cc by-sa" et "site:bandcamp.com" renvoient bien quelques résultats, mais c'est rarement des trucs bien, ni même forcément des trucs libres (des pages d'album où seule l'image de la pochette est sous cc par exemple).

    Du coup ce que je fais c'est que j'ai un ensemble de scripts bash qui :

    • lancent une recherche sur le site sur un terme donné en paramètre
    • téléchargent les pages des albums listés dans les résultats
    • font une recherche d'url de licence creative commons by ou by-sa
    • si pas d'occurrence -> /dev/null , si occurrence -> copie la page dans un dossier
    • font ça pour les 50 albums de la première page de résultats, puis rebelote sur la deuxième, etc, jusqu'à la page 10
    • supprime du dossier des albums libres les pages d'albums déjà rencontrés

    Je sais, ça pourrait être optimisé, je pourrais essayer d'inclure la liste des albums déjà rencontrés directement dans le script, pour qu'il évite de les télécharger à chaque fois, mais j'ai la fl^Wça me casse les c^Wj'avais piscine :O

    Ensuite j'ouvre les pages à la main dans le brouteur. Là je supprime toutes les pages non-libres (typiquement : où la licence est juste celle de la pochette), je supprime tous les albums sous licence libre mais qui sont en fait de dérivés d'œuvres non-libres ou des trucs qui font de la publicité pour des œuvres non-libres (souvent on y trouve le mot "tribute" ou "cover" ou bien une image de pochette avec des putains de poneys).

    Ensuite j'écoute, ça me permet de savoir si ça me plaît, parfois de détecter des dérivés de musiques non-libres pas annoncés comme tels (les artistes indés ne sont pas toujours honnêtes :/ ). Enfin je télécharge une copie, souvent en payant. Il y a trois raisons de payer sur bandcamp :

    • quand on a pas le choix (certains albums ont un prix minimal, et comme la culture libre n'est pas beaucoup partagée, ben on ne les trouve pas ailleurs)
    • quand on a envie de soutenir l'auteur : dans ce cas je paye un prix dépendant de à quel point l'album m'a plu, et de son niveau d'"engagement" (si il publie toute sa discographie sous licence libre, je vais payer un album plus cher que s'il publie juste un album libre et tout le reste en proprio, et parfois aussi lui envoyer un petit message de félicitations et d'encouragement )
    • quand on veut étoffer sa collection (sur bandcamp chaque utilisateur inscrit a une page "collection" où sont listés tous les albums qu'on a achetés, malheureusement on ne peut y mettre que les albums qu'on a payés :/ )

    Enfin, je télécharge l'album en deux versions : flac, pour garder sur mon pc, et ogg vorbis, pour mettre sur mon baladeur. Si les paroles sont disponibles je les recopie dans des fichiers textes (là aussi, les artistes aiment bien mettre les paroles sur la page web de l'album mais pas dans l'archive, je ne sais pas pourquoi).

    Donc voilà, c'est galère de trouver du libre sur bandcamp et ils ont du javascript kipu, mais d'une manière générale, je suis plutôt content de ce site.

    *splash!*

  • # Orchestre

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 5. Dernière modification le 24 avril 2016 à 00:21.

    Pour les orchestres qui font de la musique libre :

    Comme aux états-unis toute œuvre de l'esprit réalisée par un employé de l'état dans le cadre de son travail est dans le domaine public, forcément les enregistrements des morceaux joués par les orchestres de l'armée américaine ou les artistes invités à la maison blanche sont libres (à condition que le morceau qui est joué soit déjà libre au départ). Ce sont souvent ces enregistrement qui sont utilisés pour illustrer les articles de wikipedia sur la musique classique. Cependant on est ici dans une définition purement juridique du libre (licence). N'espère pas avoir les sources flac ou des pdf avec les partitions. Le plus souvent ce sont des vieux mp3 crados qui sont publiés sur les sites des institutions américaines (et ensuite reconvertis en ogg lors du transfert sur wikimedia, je te dis pas le massacre).

    Sinon sur wikimedia j'avais trouvé aussi des morceaux de Mozart interprétés par le Fulda Symphonic Orchestra et le Tsumugi Orchestra, et je trouvais ça plus joli que les morceaux joués par la Navy :o

    Mais je ne suis pas expert, et je laisse les linuxéfériens plus mélomanes que moi troller comme des gorets débattre de la qualité des enregistrements dans les commentaires suivants ! \o_

    *splash!*

  • [^] # Re: Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 9.

    rhâââ zut j'en ai encore mis partout :/

    *splash!*

  • # Tu pouvais pas mieux tomber

    Posté par  . En réponse au journal Musique libre, ça vous chante?. Évalué à 10.

    Salut copain _o/

    Je suis le gars qui a une collection de musique entièrement sous licence libre. Elle fait environ 70 GiB, en ne comptant que les fichiers compressés avec pertes (ogg vorbis essentiellement). Les fichiers les plus anciens sont uniquement dispo sous cette forme, mais comme depuis quelques mois je m'attache à trouver de la musique dont les fichiers compressés sans pertes sont disponibles, j'ai aussi environ 70 GiB de flac et de wav. Je n'ai pas encore mis cette archive à disposition mais si tu es intéressé, tu peux me contacter par e-mail sachant que je m'appelle aussi eingousef chez le mail de google.

    J'ai des musiques de jeux, de la musique classique, de la musique symphonique style "soundtrack", et du bon gros metal qui T̙̙͕̟͈̬̭̣͚́̕Â̵̷̷̬͉͕̭͈͖͍̹̺̙̬̹͇̤͎̮̹̺̠͠͠C̸̜̩̞̪̲̺̝̫̹͜͞͝ͅḨ̣̭̲̭̤̺̫͉͍̖̣̭͓͜͢ͅͅͅE̸͟͠͞͏̜̘͖̱̮.

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