Thomas Debesse a écrit 3631 commentaires

  • [^] # Re: J'en ai aussi + dépêche + mises à jour ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Firefox OS, mon avis !. Évalué à 2.

    s'il y en a une disponible

    C’est bien le problème, le développeur peut décider de ne pas rendre disponible les apps précédentes :

    Note: Some earlier versions of apps may not be downloadable from the App Store if the app's developer has chosen not to make them available.

    Et ça arrive…

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: les matheux aussi

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 2.

    Ensuite, lorsque tu écris « Bien sur, ce n'est plus du "prêt à penser" » je pense que ce qu'avait dans la tête Thomas DEBESSE c'était plutôt : « ce n'est pas du prêt à parser » :)

    C’est exactement ça :)

    Pour revenir au sujet de ce journal. Il me semble que l'unicode possède certains caractère spéciaux, les modifiers, qui permettent par exemple de mettre deux caractères « l'un sur l'autre ». C'est utilisé pour certaines langues ou pour l'alphabet phonétique international. J'imagine que ce ne doit pas être facile à implémenter, on s'éloigne clairement du concept de chaîne de caractères. Si on va par là, logiquement notre alphabet français ne devrait pas utiliser le caractère é mais les deux caractères « lettre e » et « accent aigu » ainsi qu'un modifier… Ce qui est j'espère d'ailleurs possible de faire avec unicode.

    Ça marche (exemple : « génial, génial »), c’est d’ailleurs la méthode officielle sur le clavier international de l’OLPC XO et dans ce cas l’accent est saisi après le caractère qui va être accentué. Malheureusement les systèmes de corrections d’orthographe ne reconnaissent pas les mots formés avec lettre+modifier.

    Mais même le modifier ne s’éloigne pas du concept de chaîne de caractère, c’est seulement l’affichage qui ne montre pas clairement un emplacement, même à l’oral on dicte « e accent aigu », donc non, même ça ça va.

    Alors oui on pourrait me rétorquer que beaucoup de symboles mathématiques sont en fait des symboles combinés. Par exemple dans ces 4 symboles : « ≰ ≢ ≄ ≠ », la barre oblique a la même signification et pourrait être un modifier, et que l’on combine en fait d’autres symboles (égalité, approximation…) comme si on composait un mot. Mais malgré tout, ça fait vraiment beaucoup.

    Quand je vois dans la table unicode ce symbole : « ⫾ » décrit par « white vertical bar, Dijkstra choice », je rie, ça doit être pour ceux que l’orthographe de « Dijkstra » rebutent. :p

    Le concept de chaîne de caractère et de parsage est très juste, le propre d’un alphabet, c’est de pouvoir lire une langue sous la forme d’une chaîne parsable : « B-A BA ».

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: les matheux aussi

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à -1. Dernière modification le 17 juin 2014 à 18:41.

    Sérieusement débile comme raisonnement. Est tu sur qu'il est plus facile de comprendre "neuf mille deux cent vingt cinq virgule soixante douze divisés par quatre vingt douze font environ cent virgule vingt-huit" que "9225.72/92≈100.28"?

    Mauvaise foi spotted.

    Je crois que personne ne milite pour «neuf mille deux cent vingt cinq virgule soixante douze divisés par quatre vingt douze font environ cent virgule vingt-huit». Si l’on devait écrire cette phrase en français (je ne parle même pas d’un langage mathématique plus verbeux), ce serait « Le quotient de 9225,72 par 92 est approximativement 100,28. ».

    Et ce n’est même pas la forme « Le quotient de 9225,72 par 92 est approximativement 100,28. » que je défends.

    Aussi, dans « 9225.72/92≈100.28 », aucun des symboles n’est vraiment problématique.

    Je n’oppose pas les milliers de symboles mathématiques à la prose de monsieur Jourdain, mais bien à un langage avec une grammaire et un alphabet restreint. Comme on le fait si bien avec les langages de programmation.

    Les symboles comme l’égalité ou l’approximation sont très utilisés et pas que dans les mathématiques formelles hein… Je suis très content de pouvoir écrire facilement des inégalités avec ≥ ou <. De même, heureusement qu’on a inventé les chiffres. Qui remettrait en cause les chiffres, surtout du fait qu’on s’exprime ordinairement en base 10 !?

    Tu remarqueras que les langages de programmation utilisent les chiffres et les opérateurs mathématiques très courant (0-9, +-*/=<) mais très vite on nomme les fonctions avec un nom explicite, avec un alphabet.

    On peut faire de même. Heureusement que sur une calculette 4 opérations, on écrive sur la touche « + » et non « addition ».

    J’ai aussi une dent contre la notation infixée, mais tu remarqueras que là aussi, les langages de programmation en général permettent d’écrire les opérations simples de manière infixée (comme var0 = var1 + var2) mais qu’à part ces quelques fonctions, tout le reste est préfixé.

    Le problème n’est pas que l’infixé et les symboles spécifiques ne soient pas pratiques, le problème c’est de continuer quand on dépasse la centaine.

    Le reste de ton blabla est d’une même mauvaise foi. Par exemple la musique, en général la musique est notée sur une portée (wouhou, seulement 5 lignes ou 4 selon les systèmes), avec une clé (il y en a pas 10), et une petite sélection de symbole pour indiquer le rythme, la mesure, ou des modifications (un peu comme serait des diacritiques pour un alphabet). Compare le bloc musique occidentale avec les blocs mathématiques dans une table unicode (sachant que les symboles mathématiques courants sont déjà dans d’autres blocs), tu vas rire. Et encore, le bloc musique occidentale contient aussi les symboles pour la musique grégorienne, alors que c’est soit les uns soit les autres mais pas les deux en même temps (par analogie, c’est comme si ce même bloc décrivait deux alphabets distincts).

    Si 26 lettres (+ diacritiques) + 10 chiffres sont suffisants, on peut admettre une dizaine ou vingtaine de symboles mathématiques courants, de même qu’on admet une vingtaine de ponctuactions (si on en met plus, personne ne les respecte).

    Il suffit de regarder nos langages de programmation (et encore, je ne serai pas contre l’ajout de symboles comme ≤ ou ≠) pour voir que l’on peut inventer un langage clair fondé sur un alphabet restreint, et non quelques milliers de caractères.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: J'en ai aussi + dépêche + mises à jour ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Firefox OS, mon avis !. Évalué à 6. Dernière modification le 17 juin 2014 à 17:02.

    Et aujourd’hui avec un iPhone 3G (qui ne peut être mis à jour), le catalogue n’a quasiment plus d’applis utilisables avec le plus récent iOS installable.

    Si je réinitialise l’iPhone, je perds les applications (certaines liées à des services en ligne comme Météo France ne marchent même plus, et je ne peux les mettre à jour parce que je ne peux satisfaire la dépendance).

    Et d’expérience, il me semble que la compatibilité avec les anciens systèmes est meilleure sous Android.

    Par exemple, complètement par hasard, je ne peux pas installer l’application GoPro sur iOS 4.2, sorti en 2010 (le plus récent installable sur l’iPhone 3G), alors que je peux installer la même application sur Android Gingerbread, sorti en 2010 (le plus récent installable sur ma pandora).

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: les matheux aussi

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 1.

    Aujourd'hui, les mathématiciens écrivent généralement en TeX ou LaTeX.

    Pour compiler vers des hiéroglyphes ?

    À une époque plus glorieuse, ils utilisaient le latin.

    À cette époque les mathématiques étaient considérées comme un art. :)

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: les matheux aussi

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 1.

    La grande évolution de ces derniers siècles a été, pour les domaines qui le nécessitaient, de simplifier le vocabulaire et la grammaire comme fut simplifié l’orthographe il y a de cela quelques millénaires. On a inventé les langages de programmations par exemple. L’exemple de Wolfram Alpha est bon.

    Je comprends très bien l’exemple que tu as soumis :

    integrate sqrt(1/gamma(x)) from 0 to pi
    

    Je suis par contre incapable de comprendre la représentation qui en a été faite (bon, ok, là je sais que c’est la même chose) :

    integrate sqrt(1/gamma(x)) from 0 to pi

    Aussi, je met au défi de pouvoir « differ » efficacement une modification de cette représentation.

    Je n’oppose pas système d’écriture mathématique à celui d’une prose soutenue, mais comme on a restreint l’alphabet, on peut restreindre la grammaire. Ça n’est pas adapté à la poésie, mais ça marche très bien pour la logique ou l’algorithmie, ça marcherait très bien pour les mathématiques.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: les matheux aussi

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 0.

    Il est tout à fait possible d'écrire les mathématiques en n'utilisant aucun symbole particulier.

    Ouioui, et c’est d’autant plus accepté que les matheux sont contraints de le faire quand ils sont face à un clavier 105 touches, n’empêche que je trouve cela extrêmement contraignant. Ce n’est pas un élitisme par intention, mais ça le devient dans les fait. Il faut être scribe et maîtriser l’écriture de ses pairs scribes pour rentrer dans le cercle des initiés. Et la marche est élevée.

    On passe peut-être plus de temps à apprendre certains symboles et comment les utiliser (les placer dans l’espace et les interpréter) qu’à comprendre le concept qu’on désigne. Il faut apprendre un symbole pour chaque concept.

    Longtemps la philosophie, la morale, la justice ou la religion ont été le domaine des scribes, ceux qui savaient interpréter les écritures. Une des grandes révolution fut l’alphabet (restreint par nature) qui a abaissé pour le peuple la marche à gravir pour accéder à la lecture et à l’écriture.

    Imaginez si avant de pouvoir lire un ouvrage philosophique, il fallait d’abord s’approprier l’alphabet des philosophes ? Si pour lire un ouvrage de biologie, il fallait d’abord s’approprier l’alphabet des biologistes ?

    Si pour manipuler le concept de « raison », par exemple, il fallait d’abord en apprendre le symbole et la disposition de ce symbole dans l’espace, relativement aux autres symboles ? Généraliser le langage à l’alphabet et son écriture à une règle simple comme « de gauche à droite », et de pouvoir formaliser le langage avec des règles simples comme « sujet verbe complément », ça rend la pensée accessible.

    L’alphabet permet aussi à un système expert de recopier un texte facilement en se focalisant sur la technique elle-même de copie. Avec une trentaine de symboles un moine du moyen-âge copiait une Vulgate (parce que vulgaire). Cela permet le développement des copistes, et ensuite la mécanisation de cette copie. Les moines copistes puis l’imprimerie ne sont que spécialisation et mécanisation de l’invention de l’alphabet. L’Alphabet permet de développer le livre « bible » et sa collection « bibliothèque ».

    Ce n’est pas pour rien non plus qu’on nomme l’Alphabet ainsi en référence aux premières lettres d’alphabets antiques. On cite ordinairement l’Alpha Beta grec, mais on pourrait aussi citer l’Aleph Beth hébreu. En français on dit aussi « B-A BA », c’est à dire ce qui est basique, le plus basique, ce qui devrait être accessible à tous. La Septante tiens son nom d’une réputation (légende ?) d’avoir été traduite par 70 scribes qui ont comparés leurs traductions. Si l’alphabet hébreu et l’alphabet grec n’avaient pas été aussi restreints, comparer 70 écritures serait impensable.

    Dans l’antiquité et au moyen-âge, le manque d’instruction du peuple venait surtout de l’absence de mécanisation de l’écriture, car l’écriture en elle-même n’était pas plus compliquée à apprendre qu’à notre siècle. Apprendre à lire Cicéron ou Ézéchiel n’était pas plus compliqué qu’aujourd’hui, ce qui était compliqué, c’était de se procurer une copie.

    Il y aura toujours des scribes et des plus instruits, mais on peut travailler à abaisser la marche à gravir.

    La démocratisation de l’informatique (qui apporte la saisie sur clavier, la reconnaissance d’écriture (au stylet) et aussi la reconnaissance optique de caractère) met pour le moment en échec le système d’écriture mathématique traditionnel, mais je ne peux pas m’en plaindre.

    Personnellement, je sais que pendant toute ma scolarité, mes difficultés en mathématiques et dans les sciences qui en font un usage intensif (comme la physique) sont essentiellement dus à un problème de langage. J’ai béni le ciel d’avoir pu ensuite me diriger vers l’informatique et pouvoir utiliser un alphabet.

    Les mathématiciens introduisent des symboles pour aller plus vite c'est tout.

    À quel prix…

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • # les matheux aussi

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 2.

    si jamais les hypothétiques extraterrestres jugeaient qu'une espèce qui a engendré un alphabet de 15 millions de caractères est trop perverse et monstrueuse pour être épargnée

    Amusant, moi je tiens un discours semblable envers les mathématiciens.

    On a inventé l’alphabet pour composer des termes, et on a édicté des règles strictes d’écriture (de gauche à droite et de haut en bas, ou l’inverse tant qu’on est cohérent), mais non, les matheux cherchent un symbole pour chaque concept, et écrivent leur formules en mélangeant infixation, préfixation, en saupoudrant le tout d’une sémantique fondée sur la position relatives des symboles dans l’espace.

    Comptez les symboles mathématiques dans votre table de caractère préférée… Là comme ça au premier coup d’œil j’en vois plus de 600, avec au moins 500 opérateurs.

    Faut-il aussi compter les différentes variations d’un même caractère pour désigner des variables ou des ensembles ? Quand le mathématicien pique dans l’alphabet suivant quand il a épuisé le premier, puis se met à écrire en italique ou en gras pour distinguer des éléments écrits droitement ? Si on va dans cette direction, il faut encore ajouter plus d’un milliers de symboles.

    Le Grand Alphabet Mathématique contenu dans Le Grand Alphabet Unicode compte ses symboles en milliers. Et on en trouvera pour dire qu’il manque une forme.

    On s’étonne des milliers d’idéogrammes chinois ou encore on félicite ceux qui ont réussi à traduire les hiéroglyphes égyptiens, mais nos sociétés ne sont pas plus pratiques. C’est étonnamment dans un des arts les plus pointus et les plus abstraits que l’homme utilise un système d’écriture le plus primaire, incapable d’abstraire l’élément exprimé d’un unique symbole exprimant.

    Merci l’informatique moderne de me permettre d’écrire des formules avec un alphabet restreint. Les limites de l’ascii m’ont tout de même rendu bien service, même si ce n’était pas intentionnel.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 2.

    Bon, c'est rigolo deux secondes, mais c'est un argument de bistro. Les capacités de freinage d'un véhicule, surtout aux alentours de 90 km/h, sont un ordre de grandeur supérieur à ses capacités d'accélération. Il est virtuellement impossible d'éviter une collision latérale en accélérant

    Bon, d’abord, il faut distinguer évitement par l’avant et évitement par l’arrière. En général pour éviter par l’avant on freine, pour éviter par l‘arrière il faut maintenir une vitesse suffisante ou accélérer.

    Les évitements par l’arrière sont extrêmement nombreux, tous les jours des gens évitent une collision latérale en accélérant ou en maintenant leur vitesse. Peut-être même le fais-tu tous les jours. C’est le principe même à base du doublement et de l’insertion sur voie rapide.

    Lorsque tu es derrière un véhicule plus lent que toi, la collision est une collision de face, et une collision de face ne peut être évitée que par freinage. Comme tu ne souhaite pas t’arrêter ni ralentir, tu te déportes pour transformer l’évitement par l’avant en évitement par l’arrière, et pendant ta manœuvre tu te place temporairement en situation de collision latérale, collision latérale que tu peux alors éviter sans réduire ta vitesse.

    Accélérer ne devrait pas être nécessaire, le maintien de la vitesse devrait suffire, mais si tu accélères, ça marche aussi. Je ne dis pas que le doublement avec accélération est juste ou légal, mais que ça marche, ce n’est donc pas « virtuellement impossible ».

    Le doublement se faisant en maintenant sa vitesse et en se déportant sur le coté, c’est un évitement par l’arrière qui place temporairement les véhicules en situation de collision latérale (lorsque le véhicule doublant se déporte puis se rabat). Le freinage est alors contre indiqué pour les deux véhicules.

    Le doublement est certainement le cas le plus typique et le plus répandu d’évitement par l’arrière, où tu exploites ta vitesse supérieure pour éviter un obstacle, parce que justement tu te déportes latéralement pour transformer l’obstacle de front en obstacle latéral, obstacle qui peut être évité par le maintien d’une vitesse supérieure.

    Il y a un autre cas d’évitement par l’arrière où l’accélération est non seulement légale mais obligatoire : l’insertion sur une voie rapide via une voie d’accélération. Il est illégal et de dangereux de freiner sur une voie d’accélération pour éviter les collisions latérales. La seule méthode autorisée pour s’insérer sur une voie rapide avec voie d’accélération est d’éviter les collisions latérales par accélération.

    Le bilan est clair : avec une voiture normale, si on voir un obstacle une ou deux secondes avant une collision, il est totalement stupide d'accélérer, il est physiquement impossible de gagner assez de temps pour éviter une collision. Si on a plus de temps, alors on a le temps de freiner.

    Ce n’est pas ce qu’on apprend en auto-école quand il s’agit d’apprendre à s’insérer sur une autoroute, on enseigne le contraire, même.

    Quand on est au point de défendre des théories mythiques indéfendables, on s'approche dangereusement de la zone où on ne peut plus être convaincu par des arguments rationnels. Alors oué les potos, c'est cool de rouler vite, ceux qui se trainent sont des dangers publics, et d'ailleurs la semaine dernière Géné a évité trois sangliers en accélérant.

    Je crois que les arguments rationnels ne sont pas du coté de ceux qui associent toute personne tenant un argumentaire contraire à des potos qui trouvent « cool de rouler vite » et d’ éviter des « sangliers en accélérant ». Je crois même qu’à partir du moment où l’un accuse l’autre de kéké ou de beauf, la rationalité a disparu.

    Donc bravo pour le « virtuellement impossible d'éviter une collision latérale en accélérant », la façon la plus répandue d’éviter une collision lorsqu’on a une vitesse supérieure à un autre véhicule, c’est de se placer en situation de collision latérale :

    1. Doublement
    2. Insertion via voie d’accélération

    Des milliers de conducteurs quotidiens te remercient pour leur avoir fait prendre conscience qu’ils sont superman.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Correction

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 3.

    Pourtant tu te plies aux règles de l’académie française, non?

    Indirectement, j’apprends de mes lectures. :-)

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Correction

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 3.

    Le problème d’une langue c’est qu’elle n’est pas en écriture seule. Elle est en lecture/écriture, et donc les réformes se cassent les dents sur le patrimoine.

    La langue française est d’abord celle que j’ai appris à lire, pas celle que l’on voudrait me faire écrire.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 3.

    Tu ne peux éviter les cas où accélérer est effectivement la meilleure option pour éviter les accidents.

    Effectivement, c’est d’ailleurs à ça que sert une voie d’accélération en insertion d’autoroute : accélérer pour harmoniser la vitesse permet d’éviter les collisions. C’est peut-être l’unique cas légal où l’accélération est obligatoire pour des raisons de sécurité, mais cela montre bien que l’accélération peut être meilleure que le freinage dans certains cas bien définis.

    Parler de freinage comme la seule option possible à chaque fois […] mais ça n'est pas à l'épreuve de la réalité.

    À opposer au freinage systématique il y a aussi le cas légal du feu orange qui sert à avertir les automobilistes à distances suffisantes de freiner pour s’arrêter le temps que le feu devienne rouge, mais ce même feu orange interdit de piler si le feu orange s’active alors que tu t’engages sur le carrefour. Le feu orange est justement calculé pour que s’il s’active alors que tu es à sa hauteur, tu puisses traverser le carrefour en maintenant ta vitesse en étant assuré que tu as quitté le carrefour avant que les autres voies passent au vert.

    À l’orange il ne s’agit nullement d’accélérer, mais il s’agit de freiner si la distance est suffisante, ou de traverser dans le cas contraire. Le cas du feu orange est un cas légal où le freinage n’est pas la meilleure solution dans tous les cas (et freiner pour s’arrêter au milieu du carrefour est répréhensible), et où le maintien de la vitesse est préférable lorsque les conditions sont réunies.

    Donc bref, oui, le politiquement correct qui oppose systématiquement le freinage n’est ni à l’épreuve de la réalité, ni à l’épreuve de la loi.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: OHL, Open Hardware Licence

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tesla Motors et les brevets. Évalué à 4. Dernière modification le 14 juin 2014 à 12:24.

    On ne peut faire réparation de sa faute que durant les 5 premières minutes, après c’est pénitence en place publique pour les siècles des siècles. Bienvenue dans l’éternité. \o/

    [Edit : sauf si un demi-dieu bienveillant prête oreille attentive à tes accents].

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Défouloir, pamphlet, troll: Chromium, Bépo et NIH. Évalué à 4.

    LeMagicien Garcimore : Elles ont étaient conçu pour résoudre un problème qui n’existe plus, pas pour ralentir l'utilisateur.

    maclag : en fait, la disposition n'a rien à voir avec la vitesse de frappe

    Je tiens à signaler que Zylabon n’a pas du tout parlé de vitesse de frappe :

    Zylabon : Je tiens à souligner (encore si c'est déjà fais dans le fil) que ces dispositions sont conçues pour être sous-optimales, pour des raisons obsolètes depuis que les machine à écrire ne sont plus mécaniques.

    Zylabon a seulement fait remarquer que la disposition a été pensée pour la machine et non pour l’homme. Il n’a pas parlé de vitesse.

    Ça ne signifie pas nécessairement que la disposition est « conçue pour ralentir la vitesse de frappe », mais ça peut avoir plusieurs conséquences, comme le fait que ça soit plus contraignant pour l’homme (puisqu’on a déplacé la contrainte de la machine vers l’homme…), la vitesse moindre de frappe de l’homme peut être une conséquence de ces contraintes, mais même dans ce cas on ne peut dire que « la disposition a été conçue pour ralentir la vitesse de frappe ». Si l’on constate que la vitesse de frappe est ralentie, ce n’est pas par intention, l’intention étant de ménager la mécanique. Si l’on constate que la vitesse de frappe est ralentie, c’est une conséquence d’un effet de bord : il est plus contraignant de frapper sur une disposition azerty à même vitesse parce que la contrainte a été déplacée de la machine vers l’homme, comme c’est contraignant, ça peut décourager à taper vite. C’est le seul argumentaire qui se tiens pour associer disposition azerty et vitesse de frappe, mais même Zylabon ne l’a pas tenu.

    On peut défendre le bépo et tenir un même raisonnement sans jamais parler de vitesse (ce qu’a fait Zylabon), par exemple en parlant de confort : Le bépo est une disposition pensée pour l’homme alors que l’azerty est une disposition pensée pour la machine. Le bépo ne peut-être que plus confortable pour l’homme, il n’est pas nécessaire de parler de vitesse de frappe.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 2.

    Le jeune est surtout moins expérimenté. Je parle dans la vie en général, pas en terme de prise en main du véhicule qui est la même pour toute personne quelque soit l’âge.

    D’ailleurs, sur un sujet proche, certains adultes se mettaient vraiment en danger en allant sur l’autoroute avec une 125 toute neuve parce que leur permis voiture le leur permettait, et ce sans aucune formation pour conduire un 2 roues motorisé… Comme quoi la loi ne se préoccupait pas vraiment de l’expérience du véhicule mais surtout de l’expérience de l’homme en général… Heureusement ça a changé, il faut désormais une formation pratique.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 2.

    Ce serait une Subaru Impreza qui roule à 40 km/h sur une route limitée à 90 km/h t'aurais une excuse pour lui rentrer dans le cul ?

    Qui a dit que Toto aurait une excuse !?

    Il s’agit seulement ici de constater les difficultés humaines, de les prendre en compte, et de proposer des améliorations.

    Il ne s’agit pas d’excuser qui que ce soit. Dans le genre « argument fallacieux », on a là un bel épouvantail.

    Oui c'est sûr pour doubler un scooter tu peux le faire en le collant à 10cm afin d'à peine mordre sur la voie de gauche pour doubler alors qu'un véhicule vient en face… Bravo, belle mentalité !

    Toto témoigne de ses difficultés à conserver les distances de sécurité pour nourrir le débat « les règles actuelles sont elles adaptées ? », il ne cherche pas du tout à se justifier de ses écarts. S’il fait une erreur, elle n’est pas volontaire, il ne cherche pas à la justifier.

    Oh, un autre épouvantail.

    Bref, je crois avoir suffisamment montré où sont les raisonnements fallacieux.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 0. Dernière modification le 10 juin 2014 à 23:49.

    Donc comme le vélo ne peut intrinsèquement pas dépasser 50km/h (tu connais Lance Armstrong ?)

    Mince, j’ai volontairement supprimé ma parenthèse qui disait que j’excluait ceux qui s’amusent à faire du 80km/h en descente… Je ne l’ai pas mit parce que je pensais que personne ne me sortirai cette arnaque intellectuelle ! Le fait qu‘un sportif de très haut niveau dans des conditions très spéciales (et dans des circonstances où la loi n’est pas forcément appliquée de la même manière) soit capable de rivaliser avec un scooter ne doit avoir aucune incidence sur la loi qui vise à garantir l’intérêt général !

    Par contre comme le scooter est bridé, le différentiel de 40km/h est subitement dangereux et justifie un débridage.

    Le vélo est tout aussi dangereux. La différence entre le danger en scooter et le danger en vélo, c’est qu’en vélo on ne peut rien y faire.

    Non, le différentiel de 40km/h n’est pas subitement dangereux, il l’est dans tous les cas.

    Non, le différentiel de 40km/h ne justifie pas un débridage. Ce différentiel justifie de ne pas brider. Nuance.

    L’état normal du scooter est de ne pas être bridé. C’est même le sens du mot bride. Deuxième arnaque intellectuelle.

    Il y avait eu encore quatre autres arnaques intellectuelles dans la discussion, 1. confondre les limites vincibles et les limites invincibles (confusion vélo/scooter), 2. confusion loi/nature, 3 considérer les distances de sécurité pour un unique couple de véhicule et non une circulation d’un nombre indéfini et pluriel de véhicules, 4. dire que devoir ralentir devant un véhicule en danger permet de le mettre en danger.

    Si on se permet les arnaques intellectuelles, je vais jouer à celui qui a la plus grosse : « pourquoi brider puisque la loi permet déjà à un môme de 16 ans de se tuer légalement sur l’autoroute ? ». Merci de tenir un discours rationnel et honnête, et de ne pas prendre son interlocuteur pour un idiot !

    Avec cela il faut ajouter les sous-entendus grossiers « à ton avis pourquoi… » (prenez moi pour un con), « une armée de beaufs » etc.

    Et à « une espèce de fierté illogique » je réponds :

    Si tu n’as pas encore remarqué, je suis le seul à avoir donné le seul argument valable pour le bridage, c’est à dire l’existence du permis 125 qui permet de rouler avec une vraie moto sur toutes les routes françaises (autoroutes inclues) et ce dès 16 ans. C’est le seul argument valable car il permet de soutenir que le même public peut satisfaire le même besoin sans la nécessité de débrider un scooter, il lui suffit seulement d’acheter une moto et de passer le permis adéquat.

    À cet argument je réponds que cela n’empêche pas de ne pas limiter les 49.9cm³ dans certaines conditions et avec un certain permis. Rien n’interdit d’avoir un intermédiaire entre le scooter bridé pour le centre-ville ou le jeune inconscient, et la moto homologuée sur l’autoroute.

    Je n’ai obtenu aucun argument rationnel sur ce sujet.

    Donc merci de me prendre pour un kéké épris de vitesse qui kite son scooter pour faire la bringue devant les minettes. Demain j’irai au boulot en vélo ou à pied, je n’ai pas brûlé d’essence depuis 3 ans. Mais attention, j’ai posé un pot bidalot sur mon sac à dos ! Ou pas.

    L’ « espèce de fierté illogique (pour des raisons dont je laisse l'exposé et l'explication aux psychiatres ou neurologues compétents) » n’est pas de mon coté.

    Et le « ouais OK le code de la route c'est bien mais moi je sais ce que je fais et j'ai donc légitimité pour faire nawak, la preuve j'ai pas eu d'accident. » Tu le gardes pour toi, je dois être le seul cycliste de France qui s’arrête aux feux. Et j’ai déjà eu des accidents.

    Je crois qu’il te faudra relire la discussion, les seuls arguments pour et contre viennent de moi, et ce sont des arguments rationnels. Personne n’a parlé ici de « faire nawak », ni défendu cette cause.

    Il faudrait arrêter d’associer « personne qui remet en cause le bridage » avec « adolescent boutonneux qui pose un pot sur son scooter pour faire du bruit sur la place du village ». C’est malhonnête.

    Tu remarqueras que l’idée de ne pas débrider les scooters 49.9cm³ qui savent rouler à 80km/h pour une population éduquée (permis etc.) n’est pas incompatible avec l’idée de limiter la vitesse de circulation à 80km/h au lieu de 90km/h, ce qui harmoniserait la circulation et réduirait la dangerosité des accidents dans tous les cas, mêmes pour les automobilistes.

    Mais je ne vais pas me lancer dans ce débat, je risquerai de m’opposer à la fois à ceux qui sont pour le bridage et pour les limitations matérielles de vitesses et à ceux qui sont contre. Le comble ! Il y en a qui n’arriveraient pas à suivre le débat. C’est plus facile d’assimiler à un beauf celui qui soutien un argumentaire qu’on attendait pas.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 2. Dernière modification le 10 juin 2014 à 21:58.

    Donc oui, la limite à moins de 50 km/h c'est pour […] éviter l'accès aux autoroutes.

    N’importe quoi, il n’y a pas besoin de brider une vitesse pour éviter l’accès aux autoroutes, il suffit de l’interdire, par la loi ou par une signalisation spécifique (la différence avec le respect des distances de sécurité entre un automobiliste et un cyclistes, c’est que l’interdiction des scooters sur autoroute et certaines zones indiquée est respectée).

    Il y a des nationales 2x1 voies qui ressemblent à des départementales où l’on peut rouler en scooter.

    Il y a des nationales qui ressemblent à des autoroutes (comme en Bretagne où il n’y a pas d’autoroutes) où l’entrée des 49.9cm³ est explicitement interdite. Ce qui fait qu’un scooter n’a pas le droit de rouler sur une route particulière, c’est la loi ou la signalisation spécifique, pas sa vitesse.

    Même en agglomération, il y a des zones limitées à 50km/h qui ne sont pas accessibles aux scooters, comme certains tunnels. Il suffit de poser une signalisation spécifique pour cela.

    Pour interdire les scooters à certaines zones, il suffit de poser une signalisation, il n’est pas nécessaire de brider les scooters de ceux qui doivent aller au lycée en scooter en passant par une départementale tous les jours parce qu’ils vivent à la campagne !

    Tu ne t'es jamais demandé pourquoi l'État limite à 50 cm³ ?

    Merci de me prendre pour un con.

    Ces scooters sont faits pour les jeunes, pour pouvoir conduire un véhicule motorisé sans permis moto complet (moins cher et plus rapide à obtenir) et être accessible entre 14 et 16 ans.

    J’ai connu des personnes de plus de 50 ans qui faisaient toujours leurs courses au village voisin en mobylette et qui n’avaient pas d’autre permis.
    Cette réalité avait tendance à disparaître mais elle réapparaît à nouveau avec le prix exorbitant du permis et l’organisation de ce même permis qui est plus imaginé pour faire cumuler des forfaits plutôt que former efficacement les gens.

    Le seul argument contre le débridage des 49.9cm³, c’est l’existence du permis 125 qui permet de conduire une véritable moto et même de prendre l’autoroute à deux bien avant d’être majeur, dès 16 ans en fait.

    Mais rien n’empêche de proposer un permis plus accessible pour permettre à un lycéen campagnard de rouler à 80km/h sur une départementale (le même qui roulerait à 85km/h en moto avec son permis 125, à un coût bien bien plus élevé).

    Tu peux déjà rouler à 16 ans à 110km/h à deux sur un 4 temps 124.9cm³ sur autoroute avec un permis spécifique, pourquoi est-ce que rouler seul à 75~80km/h sur une départementale sur un scooter 49.9cm³ avec un permis spécifique serait une bêtise ?

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à -4.

    Et sinon, que fais-tu des vélos, des tracteurs, des charrettes, etc. ? Tu leur interdis l'accès à toutes les routes autorisées à 90 km/h

    Voir mon commentaire plus bas, la faible vitesse d’un vélo ou d’une charrette est due à leur nature, la faible vitesse est due à des causes invincibles. Pour un scooter, la cause est une cause vincible, c’est une loi, une parole.

    À la différence d’un tracteur ou d’un vélo, un scooter 49.9cm³ moderne est conçu pour rouler entre 70 et 80km/h sans problème, le matériel est conçu pour et testé pour. Tous les pays ne brident pas les 49.9cm³, et les constructeurs doivent homologuer les scooters pour ces vitesses là dans de nombreux pays, avec des contraintes de sécurités raisonnables.

    Le potentiel écart de vitesse (et donc le danger) de 40km/h entre un scooter 49.9cm³ et le reste de la circulation est uniquement du à une décision humaine.

    Cela dit, certains pays sont plus restrictifs que la France. Par exemple en Belgique on ne peut conduire qu’à 25km/h, et il faut un permis spécial pour rouler à 45km/h, et il faut attendre 18 ans pour pouvoir prendre un passager si on n’a pas de permis spécial.

    Dans un autre pays limitrophe, en Suisse, on ne peut pas rouler à plus de 30km/h avant 16 ans et il faut passer un examen. À partir de 16 ans et après un examen pratique (plus complexe que le précédent), il n’y a pas de limitation de vitesse.

    On pourrait très bien imaginer la même chose en France. Limiter à 45km/h en dessous d’un certain âge et/ou avec un permis simple, et lever la limitation à partir d’un certain âge et/ou un permis plus strict (avec des épreuves de plateau et de route). Cela permettrait de rendre la loi plus cohérente avec la réalité des campagnes tout en garantissant une sécurité raisonnable.

    Puisque la réglementation interdit déjà de rouler à plus de 50km/h en agglomération et parfois moins dans certaines zones (comme les zones 30), une telle modification de la loi n’aurait aucune incidence sur le train de vie de nos élus parisiens.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 0.

    Apparemment, certains ont loupé l'information, et pensent que la faute incombe au véhicule lent.

    Les scooters 49.9cm³ modernes ne sont pas des véhicules lents. Ils ne sont pas conçus pour rouler ordinairement à moins de 45 km/h, ils sont modifiés pour cela. Je parle bien de débridage pour rendre au véhicule ses capacités d’origines voulues et testées par le constructeur. Je ne parle pas de tuning ou autre modification hasardeuse qui améliorer certains aspects du véhicule d’origine sans vérifier la cohérence de l’ensemble.

    D'ailleurs, il existe de nombreux véhicules qui sont plus lents (charettes, tracteurs, vélos, cyclos…).

    Ces véhicules sont lent pour des causes invincibles : véhicules conçus pour le tout terrain et avec un fort couple plutôt que la route et la vitesse (tracteurs), véhicules à propulsion musculaire (vélos), on peut aussi rajouter dans la liste les chars d’assauts à chenille si on veut… Ces véhicules possèdent une différence de vitesse qui appartient à la nature de ces véhicules. Ils sont conçus pour autre chose au détriment de la vitesse, ou ne peuvent pas en être capables.

    Le problème du bridage de scooter vient du fait que c’est la loi qui introduit la différence de vitesse, pas la nature du véhicule.

    Tu ne peux rien faire si le vélo est en danger du fait de sa faible vitesse, ce qui établit la différence de vitesse et donc le danger est une cause invincible. Si ton scooter est conçu pour rouler à 80km/h mais que la loi te le bride à 45km/h et que la circulation autour de toi tourne en moyenne autour des 80km/h, le danger constitué par la différence de vitesse est une cause vincible : c’est un article de loi, une parole humaine.

    Et oui, d'ailleurs, le code impose qu'on ralentisse derrière un tel véhicule si on ne peut pas passer

    Cette proposition est vraie et n’a rien à faire dans ce débat. Le fait de donner des consignes pour réduire le danger des véhicules lents ne permet pas de mettre en danger un véhicule qui n’était pas lent.

    En tout état de cause, il y a évidemment des abrutis qui serrent un peu, mais avec un différentiel de vitesse d'au moins 20 km/h […] la distance de sécurité est rétablie en quelques secondes.

    Les distances de sécurité sont rétablies en quelques secondes toutes les 10 secondes ? Sur certaines routes, c’est ce qui se passe.

    Lors d'un dépassement, il faut évidemment respecter les distances de sécurité!

    Cela rejoint le problème des véhicules pilotées par ordinateur versus le pilote humain, on trouvera toujours un pilote de rallye super formé qui sera meilleur que l’ordinateur en boite manuelle et direction et freinage non assistés, mais dans la réalité, les hommes sont surtout très bons pour faire des bêtises.

    Par exemple, d’expérience, sur une route avec ligne blanche mais avec visibilité de plus de 800m, en plein jour avec avec personne en face, 100% des automobilistes préfèrent respecter la ligne blanche plutôt que respecter les 1m50 de distance latérale qui doivent les séparer d’un cycliste.

    Entre commettre en infraction et respecter mes distances de sécurité, 100% des automobilistes qui me doublent dans ces conditions préfèrent commettre une infraction.

    Une fois l’infraction décidée, entre deux infractions, 100% des automobilistes qui me doublent dans ces conditions préfèrent prendre le risque de renverser un cyclistes plutôt que de renverser une ligne blanche. La moitié pour les camions.

    Et forcément, c’est une route limitée à 90km/h, ce qui est interprété par la majorité de la population par « ni plus ni moins 90km/h, et s’il faut faire exception, c’est plus ».

    En scooter sur la même route et avec les mêmes automobilistes, je préférerai rouler avec les performances nominales du véhicule. C’est une question de sécurité.

    Cerveau en hibernation, toussa…

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Ça me met en colère !

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à -1.

    Le raisonnement est évidemment fallacieux ; il n'existe aucun cas, à ma connaissance, où la sécurité est mise en danger par le respect du code de la route

    Le bridage des 49.9cm³ à 50km/h est dangereux sur les routes limitées à des vitesses supérieures et autorisées à la circulation de ces véhicules (par exemple les départementales généralement limitées à 90 km/h). Cette limitation rend impossible le respect des distances de sécurité par le conducteur dudit 49.9cm³, car il est constamment en train d’être dépassé, ou sur le point d’être dépassé, ou venant tout juste d’être dépassé.

    C’est pour cela qu’en campagne, quand un jeune veut faire débrider son scooter, le plus efficace est de s’arranger pour que son père roule avec et prenne peur pour sa sécurité et donc la sécurité de son môme. C’est le père qui réclamera le débridage.

    La vitesse est dangereuse, mais moins dangereuse que l’impossibilité de maintenir les distances de sécurité.

    De même, il est moins dangereux de surveiller et de n’interagir qu’avec deux autres véhicules et donc deux conducteurs (celui de devant et celui de derrière dans une même file), plutôt que de surveiller et interagir avec tous les véhicules qui circulent sur ton tronçon.

    En plus de l’impossibilité de respecter les distances de sécurité, le conducteur de 49.9cm³ peut se retrouver dans la situation (légale) de se faire doubler par un autre usager qui roule à 40km/h de plus que lui.

    Alors qu’il est interdit de rouler à plus de 50km/h en agglomération car il faut 28 mètres pour s’arrêter devant un autre usager statique, on trouve normal de pouvoir rouler à 40km/h de plus qu’un autre usager, alors qu’il faudra une vingtaine de mètres pour se mettre à l’allure du 49.99cm qui constitue un obstacle.

    C’est le genre de loi qui montre que nos politiques sont déconnectées de la réalité du terrain français et votent des lois pour la France à partir de la situation de la circulation parisienne. Mais peut-être n’ont-ils pas d’autres expérience du 50cm³ (et de la conduite tout court) que de rouler en scooter dans les rues de la capitale pour porter des croissants à une belle.

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Navigateurs web : non

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Linux fait un bond en France?. Évalué à 3.

    Navigateur internet est une approximation aussi coupable que de dire que la terre est plate quand ta préoccupation est de t'assurer que les murs de la maison que tu bâtis sont bien parallèles.

    Oh merci pour cette excellente comparaison, qui me semble parmi les plus efficaces quand on est face à un pointilleux qui se préoccupe de détails insignifiants pour résoudre des problèmes qui ont pourtant été posés de manière à écarter ces détails.

    Je la ressortirai celle-là…

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Le vieux schéma politique usé de la gauche, la droite et les soit-disant extrêmes en épouvantail

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal La SACD sur le Parti Pirate. Évalué à 5. Dernière modification le 05 juin 2014 à 18:50.

    La « république » signifie « la chose publique », qui est un concept fourre-tout qu’il faut définir avant de l’employer. Je cite wikipédia :

    Le mot « république » provient du latin res publica qui signifie au sens propre « chose publique » et désigne l’intérêt général puis le gouvernement, la politique et enfin l’État.

    En ce sens, un état monarchique, en tant qu’état, est une république.

    La république (Politeia) de Platon, Le politique (Politike) d'Aristote et De la république (De re publica) de Cicéron traitent tous des formes de gouvernement. Res, en langage juridique latin, désigne la cause plaidée (Dictionnaire étymologique latin).

    En ce sens, un gouvernement monarchique, en tant que gouvernement, est une république.

    Historiquement il s'agit de la cause de la plèbe, plaidée par le tribun - représentant des « tribus » - devant le Sénat romain composé des patriarches des familles connues de Rome.

    En ce sens, une « république populaire », c’est à dire « la chose populaire du peuple », est un pléonasme.

    Le mot « politique » est tout aussi galvaudé :

    • Quand il traite de l’ « organisation de la cité », c’est un synonyme de « république ».
    • Dans le sens courant politicien, la politique est un jeu d’opposition, un « parti politique » n’est pas d’abord un organisme organisant la cité, mais un camp d’opinion.

    De même, la « démocratie » est un terme vague et fourre-tout, qu’il faut définir avant de l’employer. S’il signifie « souveraineté du peuple », alors il n’est pas dit que la république française soit une démocratie…

    La définition d'une république est que le chef de l'État est issu d'une élection.

    Ça c’est la définition que l’on fait coller aux désignations de nos états à nous à notre époque. C’est une définition a posteriori. La définition en Corée est toute autre.

    Le terme de république est surtout défini à partir des gouvernements qui se revendiquent comme tels, et qui sont reconnus aujourd’hui comme légitimes. Comme la France.

    Le paragraphe Étymologie et évolution du sens de Wikipédia est très intéressant à ce sujet :

    En 1576 Jean Bodin la définit dans Les six livres de la République […] où le terme de république est […] synonyme de la souveraineté d'un prince dans l'ordre de la loi naturelle.

    Dans Du contrat social, Jean-Jacques Rousseau la définit comme « tout État régi par des lois, sous quelque forme d'administration que ce puisse être ; car alors seulement l'intérêt public gouverne et la chose publique est quelque chose. Tout gouvernement légitime est républicain. »

    En fait le discours n’est pas « c’est quoi la France ? c’est une république », mais « c’est quoi une république ? comme la France ! ».

    La république Française se définissant comme une démocratie représentative ressemble surtout à une oligarchie : le pouvoir est réservé à un petit groupe de personnes qui forment une classe dominante. Dans ce cas la politique se résume à un jeu d’influences qui n’a pas vraiment d’autre pouvoir ni d’objet que de définir l’attribution des rôles à l’intérieur même de cette oligarchie. Le politicien n’est plus celui qui organise la cité, mais celui qui évolue dans les courants de cette oligarchie.

    Renault : Donc que ce soit fasciste ou pas…

    Pour la France aux armoiries fasciste, je suis déçu que tu n’aies pas compris ce que je voulais dire. L’explication de l’emploi de cet adjectif n’est pas dans les mots que j’ai écrit, mais dans l’illustration que j’ai liée :

    faisceaux

    Les armoiries de la République française portent le faisceaux ou fasces, un très vieux symbole romain.

    De la même manière qu’Hitler reprend le très ancien symbole de la croix gammée pour son parti National Socialiste, quand Musolini quitte le Parti Socialiste Italien, il reprend le très ancien symbole des faisceaux pour symboliser son nouveau parti Fasci italiani di combattimento, qui donne le nom de faschisme.

    Exemple de faisceaux utilisés comme symbole politique en Italie sous Mussolini :

    faisceaux faschistes

    Graphiquement, les armoiries française on plus en commun avec le fascisme qu’avec la démocratie athénienne. Mais ça ne veut rien dire, c’est juste du troll, un sophisme. Si porter des faisceaux dans des armoiries fait de la France un état fasciste, alors le fait que la République Démocratique Populaire de Corée contiennent tous ces adjectifs dans son nom signifierai que ce serait vraiment un gouvernement démocratique, républicain et populaire.

    De même, s’appeller National-Socialiste ne suffit pas à démontrer le socialisme. Pour cela, il vaut mieux se fier aux faits, remarquer qu’historiquement le socialisme est très lié au communisme, et qu’historiquement la mouvance communiste française était fortement collaborationniste au début de la guerre. La mouvance « communiste résistante » est un communisme tardif qui naît et se développe pendant l’occupation, et qui se revendique fortement après guerre.

    Le PCF a condamné l’appel du 18 juin, en 1940, il encourageait les étudiants à s’engager pour une révolution socialiste pour libérer la France de « la sujétion de l'impérialisme britannique ». Ironiquement, le PCF a voulu former un « Front National de lutte pour l'Indépendance de la France ».

    Non vraiment, il ne faut pas regarder les termes comme « république », « démocratie », « socialiste » ou encore de « front-national » pour comprendre la réalité d’un parti ou d’un gouvernement, ce sont des termes utilisés par nos gouvernements, par des dictatures, par des communistes, par des nazis, par tout le monde en fait… Ce sont des termes qu’on s’attribue soi-même et qui ne disent rien de la réalité.

    Par contre le fait que le parti communiste français voyait d’un bon œil le pacte germano-soviétique, trouvant dans l’Allemagne nazie un allié socialiste, ça ce sont des faits…

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Le vieux schéma politique usé de la gauche, la droite et les soit-disant extrêmes en épouvantail

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal La SACD sur le Parti Pirate. Évalué à 1.

    Comme tous les états qui ont « démocratique » dans leur nom prouvent bien que la démocratie c'est en fait la dictature !

    Peut-on dire de même des pays qui insistent à mentionner « république » dans leur nom, comme la République Française et ses armoiries fascistes ? ^^

    Troll à part, le pompon est souvent tenu par ceux qui insistent à placer les trois termes « république », « populaire » et « démocratique » dans leur nom (comme la République populaire démocratique de Corée), probablement qu’on les place là à défaut de pouvoir les trouver ailleurs… /o\

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

  • [^] # Re: Showcase

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Kiabi migre son SI sur Linux pour gagner en performance et indépendance. Évalué à 8.

    Une traduction plus littérale : « Encore une belle vitrine pour l'OS au pingouin » passe bien aussi, je trouve.

    C’est surtout une excellente traduction qui contient les sens de mise en avant, de présentation, de démonstration, et de valorisation. Celui qui pense que le mot « vitrine » n’est pas adapté ou qu’il est préférable d’importer un mot étranger comme « showcase » pour être plus précis n’a pas grand estime pour la langue française…

    Il y a parfois des mots anglais qui n’ont pas d’équivalents en Français (et l’inverse se produit aussi), mais là on n’est pas dans ce cas. Le mot français « vitrine » n’a rien à envier au mot anglais « showcase »

    ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes