Je le savais… en 2005. Depuis j’ai oublié.
En plus il faut un pavé numérique parce que s’il faut rajouter Maj, autant passer à emacs !
En fait avec la disposition que j’ai sous GNU/Linux (Français autres) :
e + Maj → E
é + Maj → 2 (on peut pas y couper)
é + Maj + AltGr → É
c + Mag → C
ç + Maj → 9
ç + Maj + AltGr → Ç
Ce qui est franchement malin, et on retiens une seule logique plutôt que watmilles codes.
Aussi, le Caps Lock met en majuscule toutes les lettres même les accentuées, et ne place pas des chiffres à la place. COMME ÇA ÇA PLAIT À LÆTITIA !
sous Windows soit tu utilises des guillemets sous Word qui te remplace alors tes " automatiquement,
En fait ça marche aussi sous LibreOffice quelque soit le système d’exploitation… mais en fait je ne me sers quasiment jamais de LibreOffice ou de son concurrent propriétaire.
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Les 3/4 des personnes sont bloqués en entreprise via MS Office, ou les appli de gestion, ou labview et consort sur les machines de pilotage.
De plus en plus d'application sont en mode web, à mon sens si MS Office tombe, la chute de Windows se poursuivra.
Oui et non, par chez moi c’est :
Gérer les caves et les cuves de vin d’une exploitation viticole.
Gérer une boutique pour cette même exploitation viticole.
Gérer une hôtellerie.
Gérer un centre de formation.
Gérer la comptabilité d’un diocèse avec des centaines de paroisses (c’est comme un département avec des communes) et s’insérer dans un tissu d’une centaine de diocèses avec un même outil.
Gérer des registres de catholicité.
Gérer des dons et lever des fonds pour des structures qui ne vivent que de ça.
Gérer plusieurs IPBX.
Gérer un réseau de champs photovoltaïques.
Gérer un patrimoine immobilier.
Gérer une bibliothèque.
Gérer les paies (très classique).
Éditer une revue.
Éditer un annuaire à l’échelle d’un département.
Gérer la programmation (de l’enregistrement à la playlist) d’une radio FM qui s’insère dans un réseau de 70 radios locales, et une grille qui mèle programme local, national, et international et échanges inter-locales…
Gérer les réseaux bureautiques de tout ça.
Et des tas de trucs dont j’oublie, ou que je ne peux pas détailler.
Ah oui, parmi les nouveautés il y a un service de pompes funèbres qui lui aussi s’insère dans un réseau national, avec leurs préconisations.
Je suis confronté à énormément de métiers différents, et ils ont quasiment tous leur verrue propriétaire, ultra spécifique et irremplaçable.
Alors c’est vrai il y a Microsoft Office comme rempart à une migration, oui c’est un vrai problème. Mais malheureusement, même si Microsoft Office tombait, il y aurait encore de bonnes grosses chaînes bien privatrices, tellement privatrices que certaines de ces chaînes ne demandent pas Microsoft Windows, mais Microsoft Windows Obsolète™. Certains outils spécialisés n’ont même pas d’alternative « propriétaire mais à jour ».
Je sais que sans Microsoft Office j’aurai toujours autant de Windows…
Alors oui certains outils migrent vers le web, ou tout simplement par bureau à distance… Et là j’en veux à ceux qui proposent à leurs clients des solutions qu’ils n’ont testés que sur les fibres optiques de La Défense, et qui s’étonnent que leur clients qui sont ravitaillés par satellite ne s’en sortent pas par bureau déporté… Mais oui, certains services déportés déplacent la dépendance technique chez un tiers.
Certains services peuvent être plus ou moins portés. Samba fait des merveilles pour les réseaux bureautiques, pour une bibliothèque on utilise Koha, et j’ai à coté de ça un service de base de donnée propriétaire (pour un outil très spécialisé et critique) qui tourne sous wine (et c’est mieux ainsi).
Mais il y a des outils qui ne seront jamais portés sous Linux ou autre, parce qu’ils ne sont déjà même pas portés pour Windows après-XP (et peut-être même pas portés pour Windows NT, ça tombe en marche). Ces outils n’ont peut-être même pas d’alternatives, tout court.
Je m’étonne moi-même de l’abandon de Microsoft Office dans un des services : j’ai un exemple où LibreOffice a quasiment remplacé Office juste parce qu’il était installé à coté et que les utilisateurs l’ont utilisés à la place. Mais à coté de cela dans d’autres services on réclame le dernier Office par principe (si Microsoft a sorti un nouveau, c’est qu’il y a bien une raison).
Le pire ce sont les services dont on sait que la boite livrée tourne sous Linux (avec une mention dans la documentation pour flatter le geek)… mais dont la seule interface d’administration tourne sous Windows !
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Cela dit, merci pour le Latin-9 pour Windows. Ça tombe bien je suis admin ;-), mais encore faut-il décider de le déployer sur tout le parc… Les machines sont des postes impersonnels avec partage réseau en domaine et annuaire centralisé, la routine en entreprise quoi, mais ça signifie que ma bidouille sur mon poste ne survivra pas longtemps, ce n’est pas « mon » poste, et je ne travaillerai pas nécessairement sur celui-là demain.
J’ai bien déployé Xming… alors pourquoi pas Latin-9…
Ça doit faire 6 ou 7 ans que je n’ai plus de Windows qui dort en double boot sur mes machines personnelles (et donc quelques années de plus que je ne m’en sers plus du tout pour un usage personnel, bientôt 10 ans.
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En fait je me suis déjà acheté le TypeMatrix avec la skin bépo, et j’ai déjà fait quelques heures d’exercices et je commence à l’avoir dans les doigts. Le problème, c’est que l’agencement de X est un bon pis aller, ce n’est pas parfait, mais il fait ce que je lui demande et suffisamment bien pour me retenir et m’empêcher d’aller voir ailleurs.
Et de toute manière, si je passais vraiment au bépo, et bien GNU/Linux est prêt pour le bépo. Windows, je ne crois pas qu’il le soit (pas plus que le driver Latin-9 précité).
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Alors certes, l’installation de Windows, c’est long et vraiment pénible pour avoir un truc abouti et comme je veux.
Donc ce n’est pas prêt, puis qu’il faut que tu l’apprêtes.
Il n’y a pas non plus Firefox ou LibreOffice par défaut.
C’est vrai que Windows c’est calc, paint et wordpad. Ce que je n’appelle pas « prêt pour la bureautique ».
Et franchement, tu connais des administrations ou des grandes entreprises qui apprêtent les Windows pour permettre à leurs salariés de faire leur travaux de bureautique en langue française ?
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Ça c’est sûr, Microsoft Windows n’est pas prêt pour le bureau ! Depuis que je suis sous GNU/Linux, j’ai pris au fur et à mesure des années de bonnes habitudes que me permettait le système de saisie de X11, parce que ce système me le permettait avec le clavier traditionnel Azerty. J’ai peu à peu découvert que je pouvais écrire tel caractère accentué de la langue française, puis telle ponctuation… Je ne m’en suis pas privé !
Sous Windows je ne peux pas écrire cette ligne :
« Élu par cette crapule ! »
Aujourd’hui je me découvre extrêmement handicapé lorsque je me retrouve face à un bureau Windows. Mes doigts buttent dès les premiers mots, c’est très frustrant et l’effort que je dois fournir pour trouver des substituts maladroits me fatigue et me donne mal au cœur.
En fait là je suis sur un bureau Windows, mais quand j’ai lu ce journal et que j’ai voulu y répondre, j’ai commencé à écrire un commentaire depuis Windows… puis j’ai abandonné. J’ai trouvé plus rapide et moins frustrant de lancer une connexion XDMCP et de me connecter à nouveau à LinuxFr, plutôt que de continuer à lutter contre mon clavier et contre Windows…
Vous noterez que dans ce commentaire, sur les 5 premiers caractères, 2 ne peuvent pas être saisis facilement sous Windows ! En fait, c’est plus d’une trentaine de caractères que j’ai tapé en écrivant ce commentaire que je n’aurai pu saisir sous Windows. C’est à dire qu’en moyenne, je dois trouver un substitut tous les 40 caractères saisis. À qui se plaindre ?
Microsoft Windows n’est pas prêt pour le bureau francophone, pas du tout !
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Merci pour ce nourjal instructif en gifanimay \ö/.
Sérieux, tu as illuminé mon samedi ! Et je vais très certainement réutiliser tes gifs en d’autres occasions nécessairement pertinentes (ou pas), chouette boulot !
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Ensuite, lorsque tu écris « Bien sur, ce n'est plus du "prêt à penser" » je pense que ce qu'avait dans la tête Thomas DEBESSE c'était plutôt : « ce n'est pas du prêt à parser » :)
C’est exactement ça :)
Pour revenir au sujet de ce journal. Il me semble que l'unicode possède certains caractère spéciaux, les modifiers, qui permettent par exemple de mettre deux caractères « l'un sur l'autre ». C'est utilisé pour certaines langues ou pour l'alphabet phonétique international. J'imagine que ce ne doit pas être facile à implémenter, on s'éloigne clairement du concept de chaîne de caractères. Si on va par là, logiquement notre alphabet français ne devrait pas utiliser le caractère é mais les deux caractères « lettre e » et « accent aigu » ainsi qu'un modifier… Ce qui est j'espère d'ailleurs possible de faire avec unicode.
Ça marche (exemple : « génial, génial »), c’est d’ailleurs la méthode officielle sur le clavier international de l’OLPC XO et dans ce cas l’accent est saisi après le caractère qui va être accentué. Malheureusement les systèmes de corrections d’orthographe ne reconnaissent pas les mots formés avec lettre+modifier.
Mais même le modifier ne s’éloigne pas du concept de chaîne de caractère, c’est seulement l’affichage qui ne montre pas clairement un emplacement, même à l’oral on dicte « e accent aigu », donc non, même ça ça va.
Alors oui on pourrait me rétorquer que beaucoup de symboles mathématiques sont en fait des symboles combinés. Par exemple dans ces 4 symboles : « ≰ ≢ ≄ ≠ », la barre oblique a la même signification et pourrait être un modifier, et que l’on combine en fait d’autres symboles (égalité, approximation…) comme si on composait un mot. Mais malgré tout, ça fait vraiment beaucoup.
Quand je vois dans la table unicode ce symbole : « ⫾ » décrit par « white vertical bar, Dijkstra choice », je rie, ça doit être pour ceux que l’orthographe de « Dijkstra » rebutent. :p
Le concept de chaîne de caractère et de parsage est très juste, le propre d’un alphabet, c’est de pouvoir lire une langue sous la forme d’une chaîne parsable : « B-A BA ».
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Sérieusement débile comme raisonnement. Est tu sur qu'il est plus facile de comprendre "neuf mille deux cent vingt cinq virgule soixante douze divisés par quatre vingt douze font environ cent virgule vingt-huit" que "9225.72/92≈100.28"?
Mauvaise foi spotted.
Je crois que personne ne milite pour «neuf mille deux cent vingt cinq virgule soixante douze divisés par quatre vingt douze font environ cent virgule vingt-huit». Si l’on devait écrire cette phrase en français (je ne parle même pas d’un langage mathématique plus verbeux), ce serait « Le quotient de 9225,72 par 92 est approximativement 100,28. ».
Et ce n’est même pas la forme « Le quotient de 9225,72 par 92 est approximativement 100,28. » que je défends.
Aussi, dans « 9225.72/92≈100.28 », aucun des symboles n’est vraiment problématique.
Je n’oppose pas les milliers de symboles mathématiques à la prose de monsieur Jourdain, mais bien à un langage avec une grammaire et un alphabet restreint. Comme on le fait si bien avec les langages de programmation.
Les symboles comme l’égalité ou l’approximation sont très utilisés et pas que dans les mathématiques formelles hein… Je suis très content de pouvoir écrire facilement des inégalités avec ≥ ou <. De même, heureusement qu’on a inventé les chiffres. Qui remettrait en cause les chiffres, surtout du fait qu’on s’exprime ordinairement en base 10 !?
Tu remarqueras que les langages de programmation utilisent les chiffres et les opérateurs mathématiques très courant (0-9, +-*/=<) mais très vite on nomme les fonctions avec un nom explicite, avec un alphabet.
On peut faire de même. Heureusement que sur une calculette 4 opérations, on écrive sur la touche « + » et non « addition ».
J’ai aussi une dent contre la notation infixée, mais tu remarqueras que là aussi, les langages de programmation en général permettent d’écrire les opérations simples de manière infixée (comme var0 = var1 + var2) mais qu’à part ces quelques fonctions, tout le reste est préfixé.
Le problème n’est pas que l’infixé et les symboles spécifiques ne soient pas pratiques, le problème c’est de continuer quand on dépasse la centaine.
Le reste de ton blabla est d’une même mauvaise foi. Par exemple la musique, en général la musique est notée sur une portée (wouhou, seulement 5 lignes ou 4 selon les systèmes), avec une clé (il y en a pas 10), et une petite sélection de symbole pour indiquer le rythme, la mesure, ou des modifications (un peu comme serait des diacritiques pour un alphabet). Compare le bloc musique occidentale avec les blocs mathématiques dans une table unicode (sachant que les symboles mathématiques courants sont déjà dans d’autres blocs), tu vas rire. Et encore, le bloc musique occidentale contient aussi les symboles pour la musique grégorienne, alors que c’est soit les uns soit les autres mais pas les deux en même temps (par analogie, c’est comme si ce même bloc décrivait deux alphabets distincts).
Si 26 lettres (+ diacritiques) + 10 chiffres sont suffisants, on peut admettre une dizaine ou vingtaine de symboles mathématiques courants, de même qu’on admet une vingtaine de ponctuactions (si on en met plus, personne ne les respecte).
Il suffit de regarder nos langages de programmation (et encore, je ne serai pas contre l’ajout de symboles comme ≤ ou ≠) pour voir que l’on peut inventer un langage clair fondé sur un alphabet restreint, et non quelques milliers de caractères.
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Et aujourd’hui avec un iPhone 3G (qui ne peut être mis à jour), le catalogue n’a quasiment plus d’applis utilisables avec le plus récent iOS installable.
Si je réinitialise l’iPhone, je perds les applications (certaines liées à des services en ligne comme Météo France ne marchent même plus, et je ne peux les mettre à jour parce que je ne peux satisfaire la dépendance).
Et d’expérience, il me semble que la compatibilité avec les anciens systèmes est meilleure sous Android.
Par exemple, complètement par hasard, je ne peux pas installer l’application GoPro sur iOS 4.2, sorti en 2010 (le plus récent installable sur l’iPhone 3G), alors que je peux installer la même application sur Android Gingerbread, sorti en 2010 (le plus récent installable sur ma pandora).
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La grande évolution de ces derniers siècles a été, pour les domaines qui le nécessitaient, de simplifier le vocabulaire et la grammaire comme fut simplifié l’orthographe il y a de cela quelques millénaires. On a inventé les langages de programmations par exemple. L’exemple de Wolfram Alpha est bon.
Je comprends très bien l’exemple que tu as soumis :
integrate sqrt(1/gamma(x)) from 0 to pi
Je suis par contre incapable de comprendre la représentation qui en a été faite (bon, ok, là je sais que c’est la même chose) :
Aussi, je met au défi de pouvoir « differ » efficacement une modification de cette représentation.
Je n’oppose pas système d’écriture mathématique à celui d’une prose soutenue, mais comme on a restreint l’alphabet, on peut restreindre la grammaire. Ça n’est pas adapté à la poésie, mais ça marche très bien pour la logique ou l’algorithmie, ça marcherait très bien pour les mathématiques.
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Il est tout à fait possible d'écrire les mathématiques en n'utilisant aucun symbole particulier.
Ouioui, et c’est d’autant plus accepté que les matheux sont contraints de le faire quand ils sont face à un clavier 105 touches, n’empêche que je trouve cela extrêmement contraignant. Ce n’est pas un élitisme par intention, mais ça le devient dans les fait. Il faut être scribe et maîtriser l’écriture de ses pairs scribes pour rentrer dans le cercle des initiés. Et la marche est élevée.
On passe peut-être plus de temps à apprendre certains symboles et comment les utiliser (les placer dans l’espace et les interpréter) qu’à comprendre le concept qu’on désigne. Il faut apprendre un symbole pour chaque concept.
Longtemps la philosophie, la morale, la justice ou la religion ont été le domaine des scribes, ceux qui savaient interpréter les écritures. Une des grandes révolution fut l’alphabet (restreint par nature) qui a abaissé pour le peuple la marche à gravir pour accéder à la lecture et à l’écriture.
Imaginez si avant de pouvoir lire un ouvrage philosophique, il fallait d’abord s’approprier l’alphabet des philosophes ? Si pour lire un ouvrage de biologie, il fallait d’abord s’approprier l’alphabet des biologistes ?
Si pour manipuler le concept de « raison », par exemple, il fallait d’abord en apprendre le symbole et la disposition de ce symbole dans l’espace, relativement aux autres symboles ? Généraliser le langage à l’alphabet et son écriture à une règle simple comme « de gauche à droite », et de pouvoir formaliser le langage avec des règles simples comme « sujet verbe complément », ça rend la pensée accessible.
L’alphabet permet aussi à un système expert de recopier un texte facilement en se focalisant sur la technique elle-même de copie. Avec une trentaine de symboles un moine du moyen-âge copiait une Vulgate (parce que vulgaire). Cela permet le développement des copistes, et ensuite la mécanisation de cette copie. Les moines copistes puis l’imprimerie ne sont que spécialisation et mécanisation de l’invention de l’alphabet. L’Alphabet permet de développer le livre « bible » et sa collection « bibliothèque ».
Ce n’est pas pour rien non plus qu’on nomme l’Alphabet ainsi en référence aux premières lettres d’alphabets antiques. On cite ordinairement l’Alpha Beta grec, mais on pourrait aussi citer l’Aleph Beth hébreu. En français on dit aussi « B-A BA », c’est à dire ce qui est basique, le plus basique, ce qui devrait être accessible à tous. La Septante tiens son nom d’une réputation (légende ?) d’avoir été traduite par 70 scribes qui ont comparés leurs traductions. Si l’alphabet hébreu et l’alphabet grec n’avaient pas été aussi restreints, comparer 70 écritures serait impensable.
Dans l’antiquité et au moyen-âge, le manque d’instruction du peuple venait surtout de l’absence de mécanisation de l’écriture, car l’écriture en elle-même n’était pas plus compliquée à apprendre qu’à notre siècle. Apprendre à lire Cicéron ou Ézéchiel n’était pas plus compliqué qu’aujourd’hui, ce qui était compliqué, c’était de se procurer une copie.
Il y aura toujours des scribes et des plus instruits, mais on peut travailler à abaisser la marche à gravir.
La démocratisation de l’informatique (qui apporte la saisie sur clavier, la reconnaissance d’écriture (au stylet) et aussi la reconnaissance optique de caractère) met pour le moment en échec le système d’écriture mathématique traditionnel, mais je ne peux pas m’en plaindre.
Personnellement, je sais que pendant toute ma scolarité, mes difficultés en mathématiques et dans les sciences qui en font un usage intensif (comme la physique) sont essentiellement dus à un problème de langage. J’ai béni le ciel d’avoir pu ensuite me diriger vers l’informatique et pouvoir utiliser un alphabet.
Les mathématiciens introduisent des symboles pour aller plus vite c'est tout.
À quel prix…
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si jamais les hypothétiques extraterrestres jugeaient qu'une espèce qui a engendré un alphabet de 15 millions de caractères est trop perverse et monstrueuse pour être épargnée
Amusant, moi je tiens un discours semblable envers les mathématiciens.
On a inventé l’alphabet pour composer des termes, et on a édicté des règles strictes d’écriture (de gauche à droite et de haut en bas, ou l’inverse tant qu’on est cohérent), mais non, les matheux cherchent un symbole pour chaque concept, et écrivent leur formules en mélangeant infixation, préfixation, en saupoudrant le tout d’une sémantique fondée sur la position relatives des symboles dans l’espace.
Comptez les symboles mathématiques dans votre table de caractère préférée… Là comme ça au premier coup d’œil j’en vois plus de 600, avec au moins 500 opérateurs.
Faut-il aussi compter les différentes variations d’un même caractère pour désigner des variables ou des ensembles ? Quand le mathématicien pique dans l’alphabet suivant quand il a épuisé le premier, puis se met à écrire en italique ou en gras pour distinguer des éléments écrits droitement ? Si on va dans cette direction, il faut encore ajouter plus d’un milliers de symboles.
Le Grand Alphabet Mathématique contenu dans Le Grand Alphabet Unicode compte ses symboles en milliers. Et on en trouvera pour dire qu’il manque une forme.
On s’étonne des milliers d’idéogrammes chinois ou encore on félicite ceux qui ont réussi à traduire les hiéroglyphes égyptiens, mais nos sociétés ne sont pas plus pratiques. C’est étonnamment dans un des arts les plus pointus et les plus abstraits que l’homme utilise un système d’écriture le plus primaire, incapable d’abstraire l’élément exprimé d’un unique symbole exprimant.
Merci l’informatique moderne de me permettre d’écrire des formules avec un alphabet restreint. Les limites de l’ascii m’ont tout de même rendu bien service, même si ce n’était pas intentionnel.
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Bon, c'est rigolo deux secondes, mais c'est un argument de bistro. Les capacités de freinage d'un véhicule, surtout aux alentours de 90 km/h, sont un ordre de grandeur supérieur à ses capacités d'accélération. Il est virtuellement impossible d'éviter une collision latérale en accélérant
Bon, d’abord, il faut distinguer évitement par l’avant et évitement par l’arrière. En général pour éviter par l’avant on freine, pour éviter par l‘arrière il faut maintenir une vitesse suffisante ou accélérer.
Les évitements par l’arrière sont extrêmement nombreux, tous les jours des gens évitent une collision latérale en accélérant ou en maintenant leur vitesse. Peut-être même le fais-tu tous les jours. C’est le principe même à base du doublement et de l’insertion sur voie rapide.
Lorsque tu es derrière un véhicule plus lent que toi, la collision est une collision de face, et une collision de face ne peut être évitée que par freinage. Comme tu ne souhaite pas t’arrêter ni ralentir, tu te déportes pour transformer l’évitement par l’avant en évitement par l’arrière, et pendant ta manœuvre tu te place temporairement en situation de collision latérale, collision latérale que tu peux alors éviter sans réduire ta vitesse.
Accélérer ne devrait pas être nécessaire, le maintien de la vitesse devrait suffire, mais si tu accélères, ça marche aussi. Je ne dis pas que le doublement avec accélération est juste ou légal, mais que ça marche, ce n’est donc pas « virtuellement impossible ».
Le doublement se faisant en maintenant sa vitesse et en se déportant sur le coté, c’est un évitement par l’arrière qui place temporairement les véhicules en situation de collision latérale (lorsque le véhicule doublant se déporte puis se rabat). Le freinage est alors contre indiqué pour les deux véhicules.
Le doublement est certainement le cas le plus typique et le plus répandu d’évitement par l’arrière, où tu exploites ta vitesse supérieure pour éviter un obstacle, parce que justement tu te déportes latéralement pour transformer l’obstacle de front en obstacle latéral, obstacle qui peut être évité par le maintien d’une vitesse supérieure.
Il y a un autre cas d’évitement par l’arrière où l’accélération est non seulement légale mais obligatoire : l’insertion sur une voie rapide via une voie d’accélération. Il est illégal et de dangereux de freiner sur une voie d’accélération pour éviter les collisions latérales. La seule méthode autorisée pour s’insérer sur une voie rapide avec voie d’accélération est d’éviter les collisions latérales par accélération.
Le bilan est clair : avec une voiture normale, si on voir un obstacle une ou deux secondes avant une collision, il est totalement stupide d'accélérer, il est physiquement impossible de gagner assez de temps pour éviter une collision. Si on a plus de temps, alors on a le temps de freiner.
Ce n’est pas ce qu’on apprend en auto-école quand il s’agit d’apprendre à s’insérer sur une autoroute, on enseigne le contraire, même.
Quand on est au point de défendre des théories mythiques indéfendables, on s'approche dangereusement de la zone où on ne peut plus être convaincu par des arguments rationnels. Alors oué les potos, c'est cool de rouler vite, ceux qui se trainent sont des dangers publics, et d'ailleurs la semaine dernière Géné a évité trois sangliers en accélérant.
Je crois que les arguments rationnels ne sont pas du coté de ceux qui associent toute personne tenant un argumentaire contraire à des potos qui trouvent « cool de rouler vite » et d’ éviter des « sangliers en accélérant ». Je crois même qu’à partir du moment où l’un accuse l’autre de kéké ou de beauf, la rationalité a disparu.
Donc bravo pour le « virtuellement impossible d'éviter une collision latérale en accélérant », la façon la plus répandue d’éviter une collision lorsqu’on a une vitesse supérieure à un autre véhicule, c’est de se placer en situation de collision latérale :
Doublement
Insertion via voie d’accélération
Des milliers de conducteurs quotidiens te remercient pour leur avoir fait prendre conscience qu’ils sont superman.
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Le problème d’une langue c’est qu’elle n’est pas en écriture seule. Elle est en lecture/écriture, et donc les réformes se cassent les dents sur le patrimoine.
La langue française est d’abord celle que j’ai appris à lire, pas celle que l’on voudrait me faire écrire.
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Tu ne peux éviter les cas où accélérer est effectivement la meilleure option pour éviter les accidents.
Effectivement, c’est d’ailleurs à ça que sert une voie d’accélération en insertion d’autoroute : accélérer pour harmoniser la vitesse permet d’éviter les collisions. C’est peut-être l’unique cas légal où l’accélération est obligatoire pour des raisons de sécurité, mais cela montre bien que l’accélération peut être meilleure que le freinage dans certains cas bien définis.
Parler de freinage comme la seule option possible à chaque fois […] mais ça n'est pas à l'épreuve de la réalité.
À opposer au freinage systématique il y a aussi le cas légal du feu orange qui sert à avertir les automobilistes à distances suffisantes de freiner pour s’arrêter le temps que le feu devienne rouge, mais ce même feu orange interdit de piler si le feu orange s’active alors que tu t’engages sur le carrefour. Le feu orange est justement calculé pour que s’il s’active alors que tu es à sa hauteur, tu puisses traverser le carrefour en maintenant ta vitesse en étant assuré que tu as quitté le carrefour avant que les autres voies passent au vert.
À l’orange il ne s’agit nullement d’accélérer, mais il s’agit de freiner si la distance est suffisante, ou de traverser dans le cas contraire. Le cas du feu orange est un cas légal où le freinage n’est pas la meilleure solution dans tous les cas (et freiner pour s’arrêter au milieu du carrefour est répréhensible), et où le maintien de la vitesse est préférable lorsque les conditions sont réunies.
Donc bref, oui, le politiquement correct qui oppose systématiquement le freinage n’est ni à l’épreuve de la réalité, ni à l’épreuve de la loi.
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On ne peut faire réparation de sa faute que durant les 5 premières minutes, après c’est pénitence en place publique pour les siècles des siècles. Bienvenue dans l’éternité. \o/
[Edit : sauf si un demi-dieu bienveillant prête oreille attentive à tes accents].
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LeMagicien Garcimore : Elles ont étaient conçu pour résoudre un problème qui n’existe plus, pas pour ralentir l'utilisateur.
maclag : en fait, la disposition n'a rien à voir avec la vitesse de frappe
Je tiens à signaler que Zylabon n’a pas du tout parlé de vitesse de frappe :
Zylabon : Je tiens à souligner (encore si c'est déjà fais dans le fil) que ces dispositions sont conçues pour être sous-optimales, pour des raisons obsolètes depuis que les machine à écrire ne sont plus mécaniques.
Zylabon a seulement fait remarquer que la disposition a été pensée pour la machine et non pour l’homme. Il n’a pas parlé de vitesse.
Ça ne signifie pas nécessairement que la disposition est « conçue pour ralentir la vitesse de frappe », mais ça peut avoir plusieurs conséquences, comme le fait que ça soit plus contraignant pour l’homme (puisqu’on a déplacé la contrainte de la machine vers l’homme…), la vitesse moindre de frappe de l’homme peut être une conséquence de ces contraintes, mais même dans ce cas on ne peut dire que « la disposition a été conçue pour ralentir la vitesse de frappe ». Si l’on constate que la vitesse de frappe est ralentie, ce n’est pas par intention, l’intention étant de ménager la mécanique. Si l’on constate que la vitesse de frappe est ralentie, c’est une conséquence d’un effet de bord : il est plus contraignant de frapper sur une disposition azerty à même vitesse parce que la contrainte a été déplacée de la machine vers l’homme, comme c’est contraignant, ça peut décourager à taper vite. C’est le seul argumentaire qui se tiens pour associer disposition azerty et vitesse de frappe, mais même Zylabon ne l’a pas tenu.
On peut défendre le bépo et tenir un même raisonnement sans jamais parler de vitesse (ce qu’a fait Zylabon), par exemple en parlant de confort : Le bépo est une disposition pensée pour l’homme alors que l’azerty est une disposition pensée pour la machine. Le bépo ne peut-être que plus confortable pour l’homme, il n’est pas nécessaire de parler de vitesse de frappe.
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Le jeune est surtout moins expérimenté. Je parle dans la vie en général, pas en terme de prise en main du véhicule qui est la même pour toute personne quelque soit l’âge.
D’ailleurs, sur un sujet proche, certains adultes se mettaient vraiment en danger en allant sur l’autoroute avec une 125 toute neuve parce que leur permis voiture le leur permettait, et ce sans aucune formation pour conduire un 2 roues motorisé… Comme quoi la loi ne se préoccupait pas vraiment de l’expérience du véhicule mais surtout de l’expérience de l’homme en général… Heureusement ça a changé, il faut désormais une formation pratique.
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Ce serait une Subaru Impreza qui roule à 40 km/h sur une route limitée à 90 km/h t'aurais une excuse pour lui rentrer dans le cul ?
Qui a dit que Toto aurait une excuse !?
Il s’agit seulement ici de constater les difficultés humaines, de les prendre en compte, et de proposer des améliorations.
Il ne s’agit pas d’excuser qui que ce soit. Dans le genre « argument fallacieux », on a là un bel épouvantail.
Oui c'est sûr pour doubler un scooter tu peux le faire en le collant à 10cm afin d'à peine mordre sur la voie de gauche pour doubler alors qu'un véhicule vient en face… Bravo, belle mentalité !
Toto témoigne de ses difficultés à conserver les distances de sécurité pour nourrir le débat « les règles actuelles sont elles adaptées ? », il ne cherche pas du tout à se justifier de ses écarts. S’il fait une erreur, elle n’est pas volontaire, il ne cherche pas à la justifier.
Oh, un autre épouvantail.
Bref, je crois avoir suffisamment montré où sont les raisonnements fallacieux.
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Donc comme le vélo ne peut intrinsèquement pas dépasser 50km/h (tu connais Lance Armstrong ?)
Mince, j’ai volontairement supprimé ma parenthèse qui disait que j’excluait ceux qui s’amusent à faire du 80km/h en descente… Je ne l’ai pas mit parce que je pensais que personne ne me sortirai cette arnaque intellectuelle ! Le fait qu‘un sportif de très haut niveau dans des conditions très spéciales (et dans des circonstances où la loi n’est pas forcément appliquée de la même manière) soit capable de rivaliser avec un scooter ne doit avoir aucune incidence sur la loi qui vise à garantir l’intérêt général !
Par contre comme le scooter est bridé, le différentiel de 40km/h est subitement dangereux et justifie un débridage.
Le vélo est tout aussi dangereux. La différence entre le danger en scooter et le danger en vélo, c’est qu’en vélo on ne peut rien y faire.
Non, le différentiel de 40km/h n’est pas subitement dangereux, il l’est dans tous les cas.
Non, le différentiel de 40km/h ne justifie pas un débridage. Ce différentiel justifie de ne pas brider. Nuance.
L’état normal du scooter est de ne pas être bridé. C’est même le sens du mot bride. Deuxième arnaque intellectuelle.
Il y avait eu encore quatre autres arnaques intellectuelles dans la discussion, 1. confondre les limites vincibles et les limites invincibles (confusion vélo/scooter), 2. confusion loi/nature, 3 considérer les distances de sécurité pour un unique couple de véhicule et non une circulation d’un nombre indéfini et pluriel de véhicules, 4. dire que devoir ralentir devant un véhicule en danger permet de le mettre en danger.
Si on se permet les arnaques intellectuelles, je vais jouer à celui qui a la plus grosse : « pourquoi brider puisque la loi permet déjà à un môme de 16 ans de se tuer légalement sur l’autoroute ? ». Merci de tenir un discours rationnel et honnête, et de ne pas prendre son interlocuteur pour un idiot !
Avec cela il faut ajouter les sous-entendus grossiers « à ton avis pourquoi… » (prenez moi pour un con), « une armée de beaufs » etc.
Et à « une espèce de fierté illogique » je réponds :
Si tu n’as pas encore remarqué, je suis le seul à avoir donné le seul argument valable pour le bridage, c’est à dire l’existence du permis 125 qui permet de rouler avec une vraie moto sur toutes les routes françaises (autoroutes inclues) et ce dès 16 ans. C’est le seul argument valable car il permet de soutenir que le même public peut satisfaire le même besoin sans la nécessité de débrider un scooter, il lui suffit seulement d’acheter une moto et de passer le permis adéquat.
À cet argument je réponds que cela n’empêche pas de ne pas limiter les 49.9cm³ dans certaines conditions et avec un certain permis. Rien n’interdit d’avoir un intermédiaire entre le scooter bridé pour le centre-ville ou le jeune inconscient, et la moto homologuée sur l’autoroute.
Je n’ai obtenu aucun argument rationnel sur ce sujet.
Donc merci de me prendre pour un kéké épris de vitesse qui kite son scooter pour faire la bringue devant les minettes. Demain j’irai au boulot en vélo ou à pied, je n’ai pas brûlé d’essence depuis 3 ans. Mais attention, j’ai posé un pot bidalot sur mon sac à dos ! Ou pas.
L’ « espèce de fierté illogique (pour des raisons dont je laisse l'exposé et l'explication aux psychiatres ou neurologues compétents) » n’est pas de mon coté.
Et le « ouais OK le code de la route c'est bien mais moi je sais ce que je fais et j'ai donc légitimité pour faire nawak, la preuve j'ai pas eu d'accident. » Tu le gardes pour toi, je dois être le seul cycliste de France qui s’arrête aux feux. Et j’ai déjà eu des accidents.
Je crois qu’il te faudra relire la discussion, les seuls arguments pour et contre viennent de moi, et ce sont des arguments rationnels. Personne n’a parlé ici de « faire nawak », ni défendu cette cause.
Il faudrait arrêter d’associer « personne qui remet en cause le bridage » avec « adolescent boutonneux qui pose un pot sur son scooter pour faire du bruit sur la place du village ». C’est malhonnête.
Tu remarqueras que l’idée de ne pas débrider les scooters 49.9cm³ qui savent rouler à 80km/h pour une population éduquée (permis etc.) n’est pas incompatible avec l’idée de limiter la vitesse de circulation à 80km/h au lieu de 90km/h, ce qui harmoniserait la circulation et réduirait la dangerosité des accidents dans tous les cas, mêmes pour les automobilistes.
Mais je ne vais pas me lancer dans ce débat, je risquerai de m’opposer à la fois à ceux qui sont pour le bridage et pour les limitations matérielles de vitesses et à ceux qui sont contre. Le comble ! Il y en a qui n’arriveraient pas à suivre le débat. C’est plus facile d’assimiler à un beauf celui qui soutien un argumentaire qu’on attendait pas.
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[^] # Re: Ready for the desktop, pas encore pour le bureau.
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows est il prêt pour le Desktop ? . Évalué à 4.
Je le savais… en 2005. Depuis j’ai oublié.
En plus il faut un pavé numérique parce que s’il faut rajouter Maj, autant passer à emacs !
En fait avec la disposition que j’ai sous GNU/Linux (Français autres) :
e + Maj → E
é + Maj → 2 (on peut pas y couper)
é + Maj + AltGr → É
c + Mag → C
ç + Maj → 9
ç + Maj + AltGr → Ç
Ce qui est franchement malin, et on retiens une seule logique plutôt que watmilles codes.
Aussi, le Caps Lock met en majuscule toutes les lettres même les accentuées, et ne place pas des chiffres à la place. COMME ÇA ÇA PLAIT À LÆTITIA !
En fait ça marche aussi sous LibreOffice quelque soit le système d’exploitation… mais en fait je ne me sers quasiment jamais de LibreOffice ou de son concurrent propriétaire.
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[^] # MonLogicielPourri™recommande Microsoft Windows Obsolète™
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows est il prêt pour le Desktop ? . Évalué à 5.
Oui et non, par chez moi c’est :
Et des tas de trucs dont j’oublie, ou que je ne peux pas détailler.
Je suis confronté à énormément de métiers différents, et ils ont quasiment tous leur verrue propriétaire, ultra spécifique et irremplaçable.
Alors c’est vrai il y a Microsoft Office comme rempart à une migration, oui c’est un vrai problème. Mais malheureusement, même si Microsoft Office tombait, il y aurait encore de bonnes grosses chaînes bien privatrices, tellement privatrices que certaines de ces chaînes ne demandent pas Microsoft Windows, mais Microsoft Windows Obsolète™. Certains outils spécialisés n’ont même pas d’alternative « propriétaire mais à jour ».
Je sais que sans Microsoft Office j’aurai toujours autant de Windows…
Alors oui certains outils migrent vers le web, ou tout simplement par bureau à distance… Et là j’en veux à ceux qui proposent à leurs clients des solutions qu’ils n’ont testés que sur les fibres optiques de La Défense, et qui s’étonnent que leur clients qui sont ravitaillés par satellite ne s’en sortent pas par bureau déporté… Mais oui, certains services déportés déplacent la dépendance technique chez un tiers.
Certains services peuvent être plus ou moins portés. Samba fait des merveilles pour les réseaux bureautiques, pour une bibliothèque on utilise Koha, et j’ai à coté de ça un service de base de donnée propriétaire (pour un outil très spécialisé et critique) qui tourne sous wine (et c’est mieux ainsi).
Mais il y a des outils qui ne seront jamais portés sous Linux ou autre, parce qu’ils ne sont déjà même pas portés pour Windows après-XP (et peut-être même pas portés pour Windows NT, ça tombe en marche). Ces outils n’ont peut-être même pas d’alternatives, tout court.
Je m’étonne moi-même de l’abandon de Microsoft Office dans un des services : j’ai un exemple où LibreOffice a quasiment remplacé Office juste parce qu’il était installé à coté et que les utilisateurs l’ont utilisés à la place. Mais à coté de cela dans d’autres services on réclame le dernier Office par principe (si Microsoft a sorti un nouveau, c’est qu’il y a bien une raison).
Le pire ce sont les services dont on sait que la boite livrée tourne sous Linux (avec une mention dans la documentation pour flatter le geek)… mais dont la seule interface d’administration tourne sous Windows !
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[^] # Re: Ready for the desktop, pas encore pour le bureau.
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows est il prêt pour le Desktop ? . Évalué à 6.
Et encore, on peut faire un md5/gpg sur un binaire avec adware, ça prouve juste que c’est l’adware qu’accepte le développeur. ;-)
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[^] # Re: Ready for the desktop, pas encore pour le bureau.
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows est il prêt pour le Desktop ? . Évalué à 3.
Cela dit, merci pour le Latin-9 pour Windows. Ça tombe bien je suis admin ;-), mais encore faut-il décider de le déployer sur tout le parc… Les machines sont des postes impersonnels avec partage réseau en domaine et annuaire centralisé, la routine en entreprise quoi, mais ça signifie que ma bidouille sur mon poste ne survivra pas longtemps, ce n’est pas « mon » poste, et je ne travaillerai pas nécessairement sur celui-là demain.
J’ai bien déployé Xming… alors pourquoi pas Latin-9…
Ça doit faire 6 ou 7 ans que je n’ai plus de Windows qui dort en double boot sur mes machines personnelles (et donc quelques années de plus que je ne m’en sers plus du tout pour un usage personnel, bientôt 10 ans.
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[^] # Re: Ready for the desktop, pas encore pour le bureau.
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows est il prêt pour le Desktop ? . Évalué à 2.
En fait je me suis déjà acheté le TypeMatrix avec la skin bépo, et j’ai déjà fait quelques heures d’exercices et je commence à l’avoir dans les doigts. Le problème, c’est que l’agencement de X est un bon pis aller, ce n’est pas parfait, mais il fait ce que je lui demande et suffisamment bien pour me retenir et m’empêcher d’aller voir ailleurs.
Et de toute manière, si je passais vraiment au bépo, et bien GNU/Linux est prêt pour le bépo. Windows, je ne crois pas qu’il le soit (pas plus que le driver Latin-9 précité).
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[^] # Re: Ready for the desktop, pas encore pour le bureau.
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows est il prêt pour le Desktop ? . Évalué à 5. Dernière modification le 03 juillet 2014 à 17:57.
Donc ce n’est pas prêt, puis qu’il faut que tu l’apprêtes.
C’est vrai que Windows c’est
calc,paintetwordpad. Ce que je n’appelle pas « prêt pour la bureautique ».Et franchement, tu connais des administrations ou des grandes entreprises qui apprêtent les Windows pour permettre à leurs salariés de faire leur travaux de bureautique en langue française ?
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# Ready for the desktop, pas encore pour le bureau.
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Windows est il prêt pour le Desktop ? . Évalué à 10.
Ça c’est sûr, Microsoft Windows n’est pas prêt pour le bureau ! Depuis que je suis sous GNU/Linux, j’ai pris au fur et à mesure des années de bonnes habitudes que me permettait le système de saisie de X11, parce que ce système me le permettait avec le clavier traditionnel Azerty. J’ai peu à peu découvert que je pouvais écrire tel caractère accentué de la langue française, puis telle ponctuation… Je ne m’en suis pas privé !
Sous Windows je ne peux pas écrire cette ligne :
Aujourd’hui je me découvre extrêmement handicapé lorsque je me retrouve face à un bureau Windows. Mes doigts buttent dès les premiers mots, c’est très frustrant et l’effort que je dois fournir pour trouver des substituts maladroits me fatigue et me donne mal au cœur.
En fait là je suis sur un bureau Windows, mais quand j’ai lu ce journal et que j’ai voulu y répondre, j’ai commencé à écrire un commentaire depuis Windows… puis j’ai abandonné. J’ai trouvé plus rapide et moins frustrant de lancer une connexion XDMCP et de me connecter à nouveau à LinuxFr, plutôt que de continuer à lutter contre mon clavier et contre Windows…
Vous noterez que dans ce commentaire, sur les 5 premiers caractères, 2 ne peuvent pas être saisis facilement sous Windows ! En fait, c’est plus d’une trentaine de caractères que j’ai tapé en écrivant ce commentaire que je n’aurai pu saisir sous Windows. C’est à dire qu’en moyenne, je dois trouver un substitut tous les 40 caractères saisis. À qui se plaindre ?
Microsoft Windows n’est pas prêt pour le bureau francophone, pas du tout !
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# \o/
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal MRW Gooseberry (attention page *lourde*). Évalué à 5.
Merci pour ce nourjal instructif en gifanimay \ö/.
Sérieux, tu as illuminé mon samedi ! Et je vais très certainement réutiliser tes gifs en d’autres occasions nécessairement pertinentes (ou pas), chouette boulot !
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[^] # Re: J'en ai aussi + dépêche + mises à jour ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Firefox OS, mon avis !. Évalué à 2.
C’est bien le problème, le développeur peut décider de ne pas rendre disponible les apps précédentes :
Et ça arrive…
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[^] # Re: les matheux aussi
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 2.
C’est exactement ça :)
Ça marche (exemple : « génial, génial »), c’est d’ailleurs la méthode officielle sur le clavier international de l’OLPC XO et dans ce cas l’accent est saisi après le caractère qui va être accentué. Malheureusement les systèmes de corrections d’orthographe ne reconnaissent pas les mots formés avec lettre+modifier.
Mais même le modifier ne s’éloigne pas du concept de chaîne de caractère, c’est seulement l’affichage qui ne montre pas clairement un emplacement, même à l’oral on dicte « e accent aigu », donc non, même ça ça va.
Alors oui on pourrait me rétorquer que beaucoup de symboles mathématiques sont en fait des symboles combinés. Par exemple dans ces 4 symboles : «
≰ ≢ ≄ ≠», la barre oblique a la même signification et pourrait être un modifier, et que l’on combine en fait d’autres symboles (égalité, approximation…) comme si on composait un mot. Mais malgré tout, ça fait vraiment beaucoup.Quand je vois dans la table unicode ce symbole : « ⫾ » décrit par « white vertical bar, Dijkstra choice », je rie, ça doit être pour ceux que l’orthographe de « Dijkstra » rebutent. :p
Le concept de chaîne de caractère et de parsage est très juste, le propre d’un alphabet, c’est de pouvoir lire une langue sous la forme d’une chaîne parsable : « B-A BA ».
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[^] # Re: les matheux aussi
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à -1. Dernière modification le 17 juin 2014 à 18:41.
Mauvaise foi spotted.
Je crois que personne ne milite pour «neuf mille deux cent vingt cinq virgule soixante douze divisés par quatre vingt douze font environ cent virgule vingt-huit». Si l’on devait écrire cette phrase en français (je ne parle même pas d’un langage mathématique plus verbeux), ce serait « Le quotient de 9225,72 par 92 est approximativement 100,28. ».
Et ce n’est même pas la forme « Le quotient de 9225,72 par 92 est approximativement 100,28. » que je défends.
Aussi, dans « 9225.72/92≈100.28 », aucun des symboles n’est vraiment problématique.
Je n’oppose pas les milliers de symboles mathématiques à la prose de monsieur Jourdain, mais bien à un langage avec une grammaire et un alphabet restreint. Comme on le fait si bien avec les langages de programmation.
Les symboles comme l’égalité ou l’approximation sont très utilisés et pas que dans les mathématiques formelles hein… Je suis très content de pouvoir écrire facilement des inégalités avec ≥ ou <. De même, heureusement qu’on a inventé les chiffres. Qui remettrait en cause les chiffres, surtout du fait qu’on s’exprime ordinairement en base 10 !?
Tu remarqueras que les langages de programmation utilisent les chiffres et les opérateurs mathématiques très courant (0-9, +-*/=<) mais très vite on nomme les fonctions avec un nom explicite, avec un alphabet.
On peut faire de même. Heureusement que sur une calculette 4 opérations, on écrive sur la touche « + » et non « addition ».
J’ai aussi une dent contre la notation infixée, mais tu remarqueras que là aussi, les langages de programmation en général permettent d’écrire les opérations simples de manière infixée (
comme var0 = var1 + var2) mais qu’à part ces quelques fonctions, tout le reste est préfixé.Le problème n’est pas que l’infixé et les symboles spécifiques ne soient pas pratiques, le problème c’est de continuer quand on dépasse la centaine.
Le reste de ton blabla est d’une même mauvaise foi. Par exemple la musique, en général la musique est notée sur une portée (wouhou, seulement 5 lignes ou 4 selon les systèmes), avec une clé (il y en a pas 10), et une petite sélection de symbole pour indiquer le rythme, la mesure, ou des modifications (un peu comme serait des diacritiques pour un alphabet). Compare le bloc musique occidentale avec les blocs mathématiques dans une table unicode (sachant que les symboles mathématiques courants sont déjà dans d’autres blocs), tu vas rire. Et encore, le bloc musique occidentale contient aussi les symboles pour la musique grégorienne, alors que c’est soit les uns soit les autres mais pas les deux en même temps (par analogie, c’est comme si ce même bloc décrivait deux alphabets distincts).
Si 26 lettres (+ diacritiques) + 10 chiffres sont suffisants, on peut admettre une dizaine ou vingtaine de symboles mathématiques courants, de même qu’on admet une vingtaine de ponctuactions (si on en met plus, personne ne les respecte).
Il suffit de regarder nos langages de programmation (et encore, je ne serai pas contre l’ajout de symboles comme ≤ ou ≠) pour voir que l’on peut inventer un langage clair fondé sur un alphabet restreint, et non quelques milliers de caractères.
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[^] # Re: J'en ai aussi + dépêche + mises à jour ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Firefox OS, mon avis !. Évalué à 6. Dernière modification le 17 juin 2014 à 17:02.
Et aujourd’hui avec un iPhone 3G (qui ne peut être mis à jour), le catalogue n’a quasiment plus d’applis utilisables avec le plus récent iOS installable.
Si je réinitialise l’iPhone, je perds les applications (certaines liées à des services en ligne comme Météo France ne marchent même plus, et je ne peux les mettre à jour parce que je ne peux satisfaire la dépendance).
Et d’expérience, il me semble que la compatibilité avec les anciens systèmes est meilleure sous Android.
Par exemple, complètement par hasard, je ne peux pas installer l’application GoPro sur iOS 4.2, sorti en 2010 (le plus récent installable sur l’iPhone 3G), alors que je peux installer la même application sur Android Gingerbread, sorti en 2010 (le plus récent installable sur ma pandora).
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[^] # Re: les matheux aussi
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 1.
Pour compiler vers des hiéroglyphes ?
À cette époque les mathématiques étaient considérées comme un art. :)
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[^] # Re: les matheux aussi
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 1.
La grande évolution de ces derniers siècles a été, pour les domaines qui le nécessitaient, de simplifier le vocabulaire et la grammaire comme fut simplifié l’orthographe il y a de cela quelques millénaires. On a inventé les langages de programmations par exemple. L’exemple de Wolfram Alpha est bon.
Je comprends très bien l’exemple que tu as soumis :
Je suis par contre incapable de comprendre la représentation qui en a été faite (bon, ok, là je sais que c’est la même chose) :
Aussi, je met au défi de pouvoir « differ » efficacement une modification de cette représentation.
Je n’oppose pas système d’écriture mathématique à celui d’une prose soutenue, mais comme on a restreint l’alphabet, on peut restreindre la grammaire. Ça n’est pas adapté à la poésie, mais ça marche très bien pour la logique ou l’algorithmie, ça marcherait très bien pour les mathématiques.
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[^] # Re: les matheux aussi
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 0.
Ouioui, et c’est d’autant plus accepté que les matheux sont contraints de le faire quand ils sont face à un clavier 105 touches, n’empêche que je trouve cela extrêmement contraignant. Ce n’est pas un élitisme par intention, mais ça le devient dans les fait. Il faut être scribe et maîtriser l’écriture de ses pairs scribes pour rentrer dans le cercle des initiés. Et la marche est élevée.
On passe peut-être plus de temps à apprendre certains symboles et comment les utiliser (les placer dans l’espace et les interpréter) qu’à comprendre le concept qu’on désigne. Il faut apprendre un symbole pour chaque concept.
Longtemps la philosophie, la morale, la justice ou la religion ont été le domaine des scribes, ceux qui savaient interpréter les écritures. Une des grandes révolution fut l’alphabet (restreint par nature) qui a abaissé pour le peuple la marche à gravir pour accéder à la lecture et à l’écriture.
Imaginez si avant de pouvoir lire un ouvrage philosophique, il fallait d’abord s’approprier l’alphabet des philosophes ? Si pour lire un ouvrage de biologie, il fallait d’abord s’approprier l’alphabet des biologistes ?
Si pour manipuler le concept de « raison », par exemple, il fallait d’abord en apprendre le symbole et la disposition de ce symbole dans l’espace, relativement aux autres symboles ? Généraliser le langage à l’alphabet et son écriture à une règle simple comme « de gauche à droite », et de pouvoir formaliser le langage avec des règles simples comme « sujet verbe complément », ça rend la pensée accessible.
L’alphabet permet aussi à un système expert de recopier un texte facilement en se focalisant sur la technique elle-même de copie. Avec une trentaine de symboles un moine du moyen-âge copiait une Vulgate (parce que vulgaire). Cela permet le développement des copistes, et ensuite la mécanisation de cette copie. Les moines copistes puis l’imprimerie ne sont que spécialisation et mécanisation de l’invention de l’alphabet. L’Alphabet permet de développer le livre « bible » et sa collection « bibliothèque ».
Ce n’est pas pour rien non plus qu’on nomme l’Alphabet ainsi en référence aux premières lettres d’alphabets antiques. On cite ordinairement l’Alpha Beta grec, mais on pourrait aussi citer l’Aleph Beth hébreu. En français on dit aussi « B-A BA », c’est à dire ce qui est basique, le plus basique, ce qui devrait être accessible à tous. La Septante tiens son nom d’une réputation (légende ?) d’avoir été traduite par 70 scribes qui ont comparés leurs traductions. Si l’alphabet hébreu et l’alphabet grec n’avaient pas été aussi restreints, comparer 70 écritures serait impensable.
Dans l’antiquité et au moyen-âge, le manque d’instruction du peuple venait surtout de l’absence de mécanisation de l’écriture, car l’écriture en elle-même n’était pas plus compliquée à apprendre qu’à notre siècle. Apprendre à lire Cicéron ou Ézéchiel n’était pas plus compliqué qu’aujourd’hui, ce qui était compliqué, c’était de se procurer une copie.
Il y aura toujours des scribes et des plus instruits, mais on peut travailler à abaisser la marche à gravir.
La démocratisation de l’informatique (qui apporte la saisie sur clavier, la reconnaissance d’écriture (au stylet) et aussi la reconnaissance optique de caractère) met pour le moment en échec le système d’écriture mathématique traditionnel, mais je ne peux pas m’en plaindre.
Personnellement, je sais que pendant toute ma scolarité, mes difficultés en mathématiques et dans les sciences qui en font un usage intensif (comme la physique) sont essentiellement dus à un problème de langage. J’ai béni le ciel d’avoir pu ensuite me diriger vers l’informatique et pouvoir utiliser un alphabet.
À quel prix…
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# les matheux aussi
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Unicode 7.0 is out. Évalué à 2.
Amusant, moi je tiens un discours semblable envers les mathématiciens.
On a inventé l’alphabet pour composer des termes, et on a édicté des règles strictes d’écriture (de gauche à droite et de haut en bas, ou l’inverse tant qu’on est cohérent), mais non, les matheux cherchent un symbole pour chaque concept, et écrivent leur formules en mélangeant infixation, préfixation, en saupoudrant le tout d’une sémantique fondée sur la position relatives des symboles dans l’espace.
Comptez les symboles mathématiques dans votre table de caractère préférée… Là comme ça au premier coup d’œil j’en vois plus de 600, avec au moins 500 opérateurs.
Faut-il aussi compter les différentes variations d’un même caractère pour désigner des variables ou des ensembles ? Quand le mathématicien pique dans l’alphabet suivant quand il a épuisé le premier, puis se met à écrire en italique ou en gras pour distinguer des éléments écrits droitement ? Si on va dans cette direction, il faut encore ajouter plus d’un milliers de symboles.
Le Grand Alphabet Mathématique contenu dans Le Grand Alphabet Unicode compte ses symboles en milliers. Et on en trouvera pour dire qu’il manque une forme.
On s’étonne des milliers d’idéogrammes chinois ou encore on félicite ceux qui ont réussi à traduire les hiéroglyphes égyptiens, mais nos sociétés ne sont pas plus pratiques. C’est étonnamment dans un des arts les plus pointus et les plus abstraits que l’homme utilise un système d’écriture le plus primaire, incapable d’abstraire l’élément exprimé d’un unique symbole exprimant.
Merci l’informatique moderne de me permettre d’écrire des formules avec un alphabet restreint. Les limites de l’ascii m’ont tout de même rendu bien service, même si ce n’était pas intentionnel.
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[^] # Re: Ça me met en colère !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 2.
Bon, d’abord, il faut distinguer évitement par l’avant et évitement par l’arrière. En général pour éviter par l’avant on freine, pour éviter par l‘arrière il faut maintenir une vitesse suffisante ou accélérer.
Les évitements par l’arrière sont extrêmement nombreux, tous les jours des gens évitent une collision latérale en accélérant ou en maintenant leur vitesse. Peut-être même le fais-tu tous les jours. C’est le principe même à base du doublement et de l’insertion sur voie rapide.
Lorsque tu es derrière un véhicule plus lent que toi, la collision est une collision de face, et une collision de face ne peut être évitée que par freinage. Comme tu ne souhaite pas t’arrêter ni ralentir, tu te déportes pour transformer l’évitement par l’avant en évitement par l’arrière, et pendant ta manœuvre tu te place temporairement en situation de collision latérale, collision latérale que tu peux alors éviter sans réduire ta vitesse.
Accélérer ne devrait pas être nécessaire, le maintien de la vitesse devrait suffire, mais si tu accélères, ça marche aussi. Je ne dis pas que le doublement avec accélération est juste ou légal, mais que ça marche, ce n’est donc pas « virtuellement impossible ».
Le doublement se faisant en maintenant sa vitesse et en se déportant sur le coté, c’est un évitement par l’arrière qui place temporairement les véhicules en situation de collision latérale (lorsque le véhicule doublant se déporte puis se rabat). Le freinage est alors contre indiqué pour les deux véhicules.
Le doublement est certainement le cas le plus typique et le plus répandu d’évitement par l’arrière, où tu exploites ta vitesse supérieure pour éviter un obstacle, parce que justement tu te déportes latéralement pour transformer l’obstacle de front en obstacle latéral, obstacle qui peut être évité par le maintien d’une vitesse supérieure.
Il y a un autre cas d’évitement par l’arrière où l’accélération est non seulement légale mais obligatoire : l’insertion sur une voie rapide via une voie d’accélération. Il est illégal et de dangereux de freiner sur une voie d’accélération pour éviter les collisions latérales. La seule méthode autorisée pour s’insérer sur une voie rapide avec voie d’accélération est d’éviter les collisions latérales par accélération.
Ce n’est pas ce qu’on apprend en auto-école quand il s’agit d’apprendre à s’insérer sur une autoroute, on enseigne le contraire, même.
Je crois que les arguments rationnels ne sont pas du coté de ceux qui associent toute personne tenant un argumentaire contraire à des potos qui trouvent « cool de rouler vite » et d’ éviter des « sangliers en accélérant ». Je crois même qu’à partir du moment où l’un accuse l’autre de kéké ou de beauf, la rationalité a disparu.
Donc bravo pour le « virtuellement impossible d'éviter une collision latérale en accélérant », la façon la plus répandue d’éviter une collision lorsqu’on a une vitesse supérieure à un autre véhicule, c’est de se placer en situation de collision latérale :
Des milliers de conducteurs quotidiens te remercient pour leur avoir fait prendre conscience qu’ils sont superman.
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[^] # Re: Correction
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 3.
Indirectement, j’apprends de mes lectures. :-)
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[^] # Re: Correction
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Mise aux poings sur systemd. Évalué à 3.
Le problème d’une langue c’est qu’elle n’est pas en écriture seule. Elle est en lecture/écriture, et donc les réformes se cassent les dents sur le patrimoine.
La langue française est d’abord celle que j’ai appris à lire, pas celle que l’on voudrait me faire écrire.
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[^] # Re: Ça me met en colère !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 3.
Effectivement, c’est d’ailleurs à ça que sert une voie d’accélération en insertion d’autoroute : accélérer pour harmoniser la vitesse permet d’éviter les collisions. C’est peut-être l’unique cas légal où l’accélération est obligatoire pour des raisons de sécurité, mais cela montre bien que l’accélération peut être meilleure que le freinage dans certains cas bien définis.
À opposer au freinage systématique il y a aussi le cas légal du feu orange qui sert à avertir les automobilistes à distances suffisantes de freiner pour s’arrêter le temps que le feu devienne rouge, mais ce même feu orange interdit de piler si le feu orange s’active alors que tu t’engages sur le carrefour. Le feu orange est justement calculé pour que s’il s’active alors que tu es à sa hauteur, tu puisses traverser le carrefour en maintenant ta vitesse en étant assuré que tu as quitté le carrefour avant que les autres voies passent au vert.
À l’orange il ne s’agit nullement d’accélérer, mais il s’agit de freiner si la distance est suffisante, ou de traverser dans le cas contraire. Le cas du feu orange est un cas légal où le freinage n’est pas la meilleure solution dans tous les cas (et freiner pour s’arrêter au milieu du carrefour est répréhensible), et où le maintien de la vitesse est préférable lorsque les conditions sont réunies.
Donc bref, oui, le politiquement correct qui oppose systématiquement le freinage n’est ni à l’épreuve de la réalité, ni à l’épreuve de la loi.
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[^] # Re: OHL, Open Hardware Licence
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Tesla Motors et les brevets. Évalué à 4. Dernière modification le 14 juin 2014 à 12:24.
On ne peut faire réparation de sa faute que durant les 5 premières minutes, après c’est pénitence en place publique pour les siècles des siècles. Bienvenue dans l’éternité. \o/
[Edit : sauf si un demi-dieu bienveillant prête oreille attentive à tes accents].
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[^] # Re: A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Défouloir, pamphlet, troll: Chromium, Bépo et NIH. Évalué à 4.
Je tiens à signaler que Zylabon n’a pas du tout parlé de vitesse de frappe :
Zylabon a seulement fait remarquer que la disposition a été pensée pour la machine et non pour l’homme. Il n’a pas parlé de vitesse.
Ça ne signifie pas nécessairement que la disposition est « conçue pour ralentir la vitesse de frappe », mais ça peut avoir plusieurs conséquences, comme le fait que ça soit plus contraignant pour l’homme (puisqu’on a déplacé la contrainte de la machine vers l’homme…), la vitesse moindre de frappe de l’homme peut être une conséquence de ces contraintes, mais même dans ce cas on ne peut dire que « la disposition a été conçue pour ralentir la vitesse de frappe ». Si l’on constate que la vitesse de frappe est ralentie, ce n’est pas par intention, l’intention étant de ménager la mécanique. Si l’on constate que la vitesse de frappe est ralentie, c’est une conséquence d’un effet de bord : il est plus contraignant de frapper sur une disposition azerty à même vitesse parce que la contrainte a été déplacée de la machine vers l’homme, comme c’est contraignant, ça peut décourager à taper vite. C’est le seul argumentaire qui se tiens pour associer disposition azerty et vitesse de frappe, mais même Zylabon ne l’a pas tenu.
On peut défendre le bépo et tenir un même raisonnement sans jamais parler de vitesse (ce qu’a fait Zylabon), par exemple en parlant de confort : Le bépo est une disposition pensée pour l’homme alors que l’azerty est une disposition pensée pour la machine. Le bépo ne peut-être que plus confortable pour l’homme, il n’est pas nécessaire de parler de vitesse de frappe.
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[^] # Re: Ça me met en colère !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 2.
Le jeune est surtout moins expérimenté. Je parle dans la vie en général, pas en terme de prise en main du véhicule qui est la même pour toute personne quelque soit l’âge.
D’ailleurs, sur un sujet proche, certains adultes se mettaient vraiment en danger en allant sur l’autoroute avec une 125 toute neuve parce que leur permis voiture le leur permettait, et ce sans aucune formation pour conduire un 2 roues motorisé… Comme quoi la loi ne se préoccupait pas vraiment de l’expérience du véhicule mais surtout de l’expérience de l’homme en général… Heureusement ça a changé, il faut désormais une formation pratique.
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[^] # Re: Ça me met en colère !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 2.
Qui a dit que Toto aurait une excuse !?
Il s’agit seulement ici de constater les difficultés humaines, de les prendre en compte, et de proposer des améliorations.
Il ne s’agit pas d’excuser qui que ce soit. Dans le genre « argument fallacieux », on a là un bel épouvantail.
Toto témoigne de ses difficultés à conserver les distances de sécurité pour nourrir le débat « les règles actuelles sont elles adaptées ? », il ne cherche pas du tout à se justifier de ses écarts. S’il fait une erreur, elle n’est pas volontaire, il ne cherche pas à la justifier.
Oh, un autre épouvantail.
Bref, je crois avoir suffisamment montré où sont les raisonnements fallacieux.
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[^] # Re: Ça me met en colère !
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Turing est battu. Évalué à 0. Dernière modification le 10 juin 2014 à 23:49.
Mince, j’ai volontairement supprimé ma parenthèse qui disait que j’excluait ceux qui s’amusent à faire du 80km/h en descente… Je ne l’ai pas mit parce que je pensais que personne ne me sortirai cette arnaque intellectuelle ! Le fait qu‘un sportif de très haut niveau dans des conditions très spéciales (et dans des circonstances où la loi n’est pas forcément appliquée de la même manière) soit capable de rivaliser avec un scooter ne doit avoir aucune incidence sur la loi qui vise à garantir l’intérêt général !
Le vélo est tout aussi dangereux. La différence entre le danger en scooter et le danger en vélo, c’est qu’en vélo on ne peut rien y faire.
Non, le différentiel de 40km/h n’est pas subitement dangereux, il l’est dans tous les cas.
Non, le différentiel de 40km/h ne justifie pas un débridage. Ce différentiel justifie de ne pas brider. Nuance.
L’état normal du scooter est de ne pas être bridé. C’est même le sens du mot bride. Deuxième arnaque intellectuelle.
Il y avait eu encore quatre autres arnaques intellectuelles dans la discussion, 1. confondre les limites vincibles et les limites invincibles (confusion vélo/scooter), 2. confusion loi/nature, 3 considérer les distances de sécurité pour un unique couple de véhicule et non une circulation d’un nombre indéfini et pluriel de véhicules, 4. dire que devoir ralentir devant un véhicule en danger permet de le mettre en danger.
Si on se permet les arnaques intellectuelles, je vais jouer à celui qui a la plus grosse : « pourquoi brider puisque la loi permet déjà à un môme de 16 ans de se tuer légalement sur l’autoroute ? ». Merci de tenir un discours rationnel et honnête, et de ne pas prendre son interlocuteur pour un idiot !
Avec cela il faut ajouter les sous-entendus grossiers « à ton avis pourquoi… » (prenez moi pour un con), « une armée de beaufs » etc.
Et à « une espèce de fierté illogique » je réponds :
Si tu n’as pas encore remarqué, je suis le seul à avoir donné le seul argument valable pour le bridage, c’est à dire l’existence du permis 125 qui permet de rouler avec une vraie moto sur toutes les routes françaises (autoroutes inclues) et ce dès 16 ans. C’est le seul argument valable car il permet de soutenir que le même public peut satisfaire le même besoin sans la nécessité de débrider un scooter, il lui suffit seulement d’acheter une moto et de passer le permis adéquat.
À cet argument je réponds que cela n’empêche pas de ne pas limiter les 49.9cm³ dans certaines conditions et avec un certain permis. Rien n’interdit d’avoir un intermédiaire entre le scooter bridé pour le centre-ville ou le jeune inconscient, et la moto homologuée sur l’autoroute.
Je n’ai obtenu aucun argument rationnel sur ce sujet.
Donc merci de me prendre pour un kéké épris de vitesse qui kite son scooter pour faire la bringue devant les minettes. Demain j’irai au boulot en vélo ou à pied, je n’ai pas brûlé d’essence depuis 3 ans. Mais attention, j’ai posé un pot bidalot sur mon sac à dos ! Ou pas.
L’ « espèce de fierté illogique (pour des raisons dont je laisse l'exposé et l'explication aux psychiatres ou neurologues compétents) » n’est pas de mon coté.
Et le « ouais OK le code de la route c'est bien mais moi je sais ce que je fais et j'ai donc légitimité pour faire nawak, la preuve j'ai pas eu d'accident. » Tu le gardes pour toi, je dois être le seul cycliste de France qui s’arrête aux feux. Et j’ai déjà eu des accidents.
Je crois qu’il te faudra relire la discussion, les seuls arguments pour et contre viennent de moi, et ce sont des arguments rationnels. Personne n’a parlé ici de « faire nawak », ni défendu cette cause.
Il faudrait arrêter d’associer « personne qui remet en cause le bridage » avec « adolescent boutonneux qui pose un pot sur son scooter pour faire du bruit sur la place du village ». C’est malhonnête.
Tu remarqueras que l’idée de ne pas débrider les scooters 49.9cm³ qui savent rouler à 80km/h pour une population éduquée (permis etc.) n’est pas incompatible avec l’idée de limiter la vitesse de circulation à 80km/h au lieu de 90km/h, ce qui harmoniserait la circulation et réduirait la dangerosité des accidents dans tous les cas, mêmes pour les automobilistes.
Mais je ne vais pas me lancer dans ce débat, je risquerai de m’opposer à la fois à ceux qui sont pour le bridage et pour les limitations matérielles de vitesses et à ceux qui sont contre. Le comble ! Il y en a qui n’arriveraient pas à suivre le débat. C’est plus facile d’assimiler à un beauf celui qui soutien un argumentaire qu’on attendait pas.
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