Addendum, il y a aussi un biais, c’est que certains attendent peut-être la fin du mois. ;-)
Je viens de découvrir cette image :
C’est très bien ça, c’est très parlant (surtout que je possède le boîtier de droite et celui de gauche :D ), ça donne un bon aperçu des dimensions, et ça signifie qu’il y a vraiment moyen de caler une poignée pour en faire un boîtier photo avec dimension correcte. :D
Note: en fait je suis super intéressé par le projet, mais je ne pourrais pas personnellement participer à cette campagne de levée de fond à part un petit truc symbolique, parce que je viens de faire des investissements à hauteur du prix final de l’Axiom Beta, si ce n’est plus… Bref, à moins que je ne gagne au loto, c’est pas pour aujourd’hui pour moi ! Peut-être la prochaine…
Comme écrit plus haut, je suis surtout intéressé par l’aspect « appareil photo libre et bidouillable » que « caméra libre et bidouillable », les images animées m’intéressent moins, mais vu les initiatives comme Magic Lantern et Nikon Hackers (j’utilise les deux), je me dis que je ne suis pas tout seul, il y a vraiment un marché. ;-)
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Oui mais cependant je ne suis pas encore confiant ! En effet le projet a levé 50 000 € en à peine trois jours, mais depuis, c’est 1 000 € par jour seulement ! Comme il reste 21 jours et 46 000 € à lever, il faudrait lever de manière constante plus de 2 000 € par jours, et ce n’est pas le cas. Si ça continue avec la courbe actuelle et si elle ne baisse pas plus, la campagne se terminera à entre 70 et 80 000 €!
Alors c’est vrai qu’habituellement les fins de calendriers montrent un pic de financement (ceux qui se précipitent avant la fin), surtout que ça peut donner aux uns ou aux autres l’occasion de refaire de la communication sur le projet (« aidez le projet X, il ne manque plus grand chose »), mais voilà, c’est très encourageant, mais la courbe de progression ne permet pas encore de mettre en vente la peau de l’ours !
Bref, faut relancer la machine à communication. ;)
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En fait j’avais pas cliqué sur le lien (qui est en effet une inutile reprise de propagande grossière), mais j’ai pertinenté pour cette phrase :
C'est peut-être nous qui avons loupé une évolution sur l'armement à force de regarder des films ou les USA sont les plus forts avec les même technologies d'armes qu'il y a 50 ans…
Je juge cette affirmation extrêmement pertinente.
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Dans le genre « il ne restera que l’obsolète d’efficace », il y a le coup (réel cette fois) du F117 abattu en serbie, le matos soviétique de la guerre froide est ce qu’il y a de plus efficace pour abattre un avion furtif américain ! ;-)
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J'ai vu des films pros tournés entièrement sur des téléphones, et c'était le concept du film
Ah ouai j’ai déjà vu un film comme ça, et même au cinéma : Looking for North Koreans de Jero Yun, tourné avec un smartphone de chez Pomme je crois. Faut dire que le sujet oblige un peu les moyens…
Une fois cela mis en place, je soutiens donc qu'il n'y a pas de raison à ce que les amateurs n'aient pas accès à du matériel de qualité si c'est techniquement/financièrement possible […] limiter le matos vidéo de qualité aux pros par des prix exorbitants, c'est une limitation artificielle maintenue par des intérêts financiers.
Et souvent cette segmentation se fait sur les formats…
Par exemple en audio les professionnels utilisent l’AES pour l’audio numérique et le grand public du SPDIF. La conversion est assez triviale (sauf quand le SPDIF est sur de l’optique, et encore) mais comme il n’y a qu’une fraction d’un public très restreint qui pourrait être client d’un tel convertisseur AES/SPDIF, il faut raquer plusieurs centaines d’euro, le marché est un marché de niche ! À coté pour comparer, les convertisseurs DVI/HDMI, voire HDMI/VGA (alors qu’il y a conversion numérique/analogique) ne coûtent rien du tout… mais parce que là il y a des centaines de milliers de clients. Un convertisseur SPDIF/AES ne devrait pas coûter plus cher, mais on ne vise pas le même public qui est très restreint, donc on peut faire monter les prix !
Au final, si tu veux intégrer un élément pas trop cher dans un studio, par exemple un lecteur CD, le genre de truc qu’on n’a plus envie de mettre des millions dedans en 2014, ben le convertisseur numérique/numérique coûte plus cher que le lecteur CD (pour 4 résistances), au final, entre acheter un lecteur CD « pro » avec sortie AES (ici pro signifie que le vendeur te met un gros montant sur l’étiquette) et un lecteur CD de bonne qualité Hi-Fi grand public avec sortie SPDIF + un convertisseur SPDIF/AES cette fois ci au prix pro parce que seuls les pros sont clients… C’est kifkif, et hop, de toute façon tu va signer un chèque « pro », c’est à dire avec plein de zéros derrière, mais certains de ces zéros sur le tarif sont purement artificiels, mais t’as pas le choix.
Je suis en ce moment en train d’étudier à équiper une salle de conférence avec de l’image et plus que le simple vidéoproj, et bien le matos (console de mixage vidéo par exemple) utilise des formats de niche comme le SDI (le truc qu’on trouve justement sur les caméras « pro », une niche bien développée mais une niche), ce qui oblige à équiper toute la chaîne dans ce format, alors qu’aujourd’hui le HDMI ou le DisplayPort rivalisent sérieusement en terme de specs (débit, longueur), et que contrairement au SDI, le marché est inondé de matériel compatible : source, affichage, adaptateur, câble… avec une large gamme de prix adaptable aux contraintes des uns et des autres.
Un amateur averti ou une association avec peu de moyen qui ambitionne un certain niveau est parfois bloqué bêtement pour des bêtises de formats… Alors que techniquement tout est là, sauf un maillon irremplaçable qui oblige à passer dans la gamme « Hollywood », les 5% qui obligent à payer 400% plus cher les 95%.
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Le lancement a l’air bien parti, à l’heure qu’il est et après seulement trois jours, 43 661€ ont été levés sur un objectif de 100 000€ ! ET déjà 123 promesses de vente.
Ça c'est ce qu'ils ont fait avec l'AXIOM Alpha (prototype actuel). L'AXIOM Beta (le résultat du financement) sera le Truesense KAC12040 de base, mais ils prévoient de proposer des options pour d'autres capteurs (lire AXIOM Beta).
En fait j’avais déjà lu cette page et étais au courant de la réflexion sur les capteurs parce que je suis abonné au flux RSS d’Axiom et que je suis attentivement le projet depuis un moment déjà. :-)
En tout cas, le CMV12000 est plébiscité sur la campagne de financement (114 préférences à l’heure actuelle) par rapport au KAC12040 (7 préférences), ce qui confirme les résultats du sondage. Ce qui est marquant c’est que le premier lot de réductions pour le KAC12040 « AXIOM Beta FT: Early Bird » n’est pas épuisé alors pour le CMV12000, on en est déjà au troisième lot de réductions.
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Je ne peux m’empêcher de penser à l’ « Open Platform » de chez Phase One et autre « Digital Back » de chez Hasselblad.
De même, dans un produit cette fois-ci très grand public, le système « BacPac » de GoPro, ce qui montre que le marché « du modulaire » fonctionne aussi bien dans le très haut de gamme que chez le grand public.
Bref, Il y aurait moyen de faire d’une pierre deux coups, et de séduire à la fois les cinéastes et les photographes… Surtout que le prix annoncé pour l’Axiom entre dans la tranche de prix des appareils que je viens de citer (excepté la GoPro), c’est à dire la dizaine de milliers. Apertus annonce pour la partie « capteur » un ordre de prix façon « well below 10 000$ », tandis que pour comparer, l’Hasselblad CFV-50c (juste le « Back ») 15 000$ , et le Phase One IQ280 (toujours le « Back » seul) coûte 50 000$.
Mais ce qui ne va pas pour concurrencer ce type de « back », c’est que ce sont tous des moyens formats (le format 645 plus exactement, 6×4.5cm), et les rumeurs annoncent un prix autour des 10 000$ pour le Ricoh/Pentax 645D II (cette fois-ci c’est un boîtier complet) qui est un vrai 645 (le Pentax 645D était en fait un 44×33mm, et coûte 9 000$).
Bref, l’Axiom utilisera très probablement un capteur APS-C 22.8×16.9mm qui a l’avantage de contenir le format Super 35. Et même s’il était de très bonne qualité, ça ne pourrait pas séduire un photographe exigeant qui a l’habitude d’utiliser au minimum du Plein-Format 24×36mm, surtout que les optiques haut de gamme sont faites pour, et là, on trouve des boîtiers à 2000€.
De plus, il y a un phénomène psychologique à prendre en compte : le professionnel a l’habitude du plein-format et les gammes professionnelles sont plein-format, et même si un capteur APS-C rivalisait en qualité, il y a donc un cap psychologique à franchir ! :)
Comme, à partir d’une certaine gamme de qualité, les optiques sont conçues pour le plein-format, les Axiom devront de toute manière accueillir des optiques faites pour le plein-format. Qui peut le plus peu le moins, on peut tout à fait utiliser une optique plein-format sur un APS-C, mais bon, quitte à faire un système modulaire qui prend des optiques plein-format, pourquoi ne pas imaginer un module avec un capteur plein-format ?
Bref, tout ça pour dire que si ça ne peut pas concurrencer un moyen format, un Axiom équipé d’un plein format peut sérieusement concurrencer les boîtiers professionnels, avec l’aspect modulaire en plus (comme leur grand frères moyen formats), et avec l’aspect développement logiciel ouvert que l’on voit déjà très actif chez Canon avec Magic Lantern.
Les initiatives comme Magic Lantern montrent qu’un dérivé de l’Axiom axé photographie pourrait trouver son public, personnellement, c’est l’existence de Magic Lantern qui fut l’argument de vente décisif lorsque j’ai décidé de passer au plein-format. J’ai acheté un Canon parce que c’est l’appareil photo plein-format dont le développement est le plus actif, et le plus évolué.
Je serais très intéressé par un Axiom pour de la photographie, à condition qu’il accueille un capteur de qualité au minimum équivalente de celle de mon plein-format Canon. Surtout qu’Axiom annonce déjà la compatibilité avec mes optiques Canon. ;-).
Après, comme c’est dit sur le site, l’aspect modulaire permet d’imaginer plusieurs capteurs… On pourrait imaginer un Axiom Super35 pour séduire le cinéaste, et un Axiom plein-format pour séduire le photographe, et mutualiser le développement de tout le reste (boîtier, logiciels, accessoires…), c’est l’objectif même de l’initiative « Open Module Concept » d’Axiom. ;-)
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Mais l’assertion « Avant qu'on ne commence à mettre en place des règles, il n’y avait personne pour les enfreindre » n’est peut-être pas moins vraie.
Je ne sais pas si on peut imaginer un homme sans règle, le propre de la parabole ici est de dire que l’existence de l’homme est inséparable de l’existence de règle. On peut traiter le sujet par une parabole bucolique ou par un essai philosophique assommant, quelque soit la forme, la question est intéressante. ;-)
Les philosophes aiment bien les fictions pour décrire les réalités (la caverne de Platon, l’âne de Buridan, ou encore le vieillard dans le train de Gide).
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Même si ta remarque n’est pas sérieuse, je fais tout de même remarque que tu atteindras un autre mur avant celui de la mémoire : la capacité de Firefox à brasser beaucoup de mémoire.
Firefox ne sait pas gérer plus de 8go de mémoire. Enfin, techniquement il sait le faire, mais il devient trèèèès lent quand il approche ces 8go et inutilisable à partir de 8go, même s’il est tout seul avec encore des dizaines de go de libre en ram.
Je suppose que ce qui rentre en jeu dans ce cas là c’est la difficulté à gérer des milliards d’objets, ou un problème similaire, qui s’ajoute au fait qu’à l’heure du javascript généralisé chaque page exécute tout le temps du code divers. Ce n’est pas la ram en elle-même qui limite, mais firefox qui n’arrive plus à être réactif et met plusieurs secondes voire plusieurs minutes à faire des tâches simples, empêtré qu’il est dans sa graisse.
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Ah ok, en fait le terme de « chaîne » pour désigner le magasin est ici pertinent parce que dans l’interface utilisateur propre à la Wii, on y accède de la même manière qu’on accède à une « chaîne de télévision » ?
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Je ne saurais pas vraiment expliquer ces nuances, mais si j’avais lu
Le HomeBrew Channel est un canal parallèle de la scène "hackers" non approuvée par Nintendo.
au lieu de
Le HomeBrew Channel est une chaîne parallèle de la scène "hackers" non approuvée par Nintendo.
J’aurais plus facilement saisi le sens. Peut-être parce que dans « canal » je pense à « écoulement ».
Par exemple, quand j’entends « chaîne de distribution », je pense à un ensemble de boutiques parallèles et j’y pense d’un point de vue transversal (ce qui relie les distributeurs entre eux), alors que quand j’entends « canal de distribution », je pense à l’ensemble des points de passage depuis le producteur vers le consommateur.
Pour les nouvelles versions, elles ne marchent tout simplement pas sans [le serveur]
Et reprends à mon compte une question posée par JGO :
Bonjour, dans le détail votre business plan c'est : vendre des caisses qui en l'occurrence sont livrées avec Pastèque, ou bien vendre des services autour d'un logiciel adaptable aux caisses que les clients possèdent ?
Si j’ai bien compris, votre produit de base est une caisse connectée à votre serveur à vous, mais il est techniquement possible d’avoir un serveur chez soi. Cependant, dans le cas d’un point de vente situé dans un lieu sinistré en terme de connexion internet, avoir un serveur chez soi est la seule solution viable.
Je te recite :
Mais ça peut être une première piste de solution pour le modèle de distribution de Pastèque Server : vente de matos standalone avec le serveur pré-installé.
J’en déduis que ce cas là, s’il est possible, n’est pas vraiment expérimenté.
Il y a des cas comme celui que je cite (accès au serveur non fiable) où l’intérêt pour Pastèque porte moins vers la vente d’accès à votre serveur qu’à l’achat de service d’installation et maintenance d’une caisse et d’un serveur dans le point de vente. Dans ce cas, plutôt qu’un matos standalone avec serveur, il pourrait être plus intéressant d’installer le serveur sur le parc déjà existant et bien développé (peut-être dans une machine virtuelle dédiée).
Cette possibilité est-elle réalisable ?
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Personnellement je n’ai pas encore vécu l’expérience de lire un blu-ray directement sous linux sans un dump préalable, même si VLC se vante de savoir le faire dans ses dernières version, si le blu-ray n’est protégé que par AACS.
Personnellement je dump systématiquement mes blu-rays avant de les lire. J’ai commencé à acheter du blu-ray à partir du moment où j’ai été persuadé que je pourrais les lire, c’est à dire qu’une clé AACS « générale » a été cassée et qu’il ne fallait pas compter sur un annuaire de clés (auquel cas on se retrouve avec le même défaut que la scène de téléchargement pirate, on ne retrouve que le cinéma pop-corn).
J’ai notamment fait des essais concluants sous linux avec dumphd et des blu-ray que l’on m’a prêté, ensuite j’ai acheté des blu-rays que j’ai lu avec succès, jusqu’au jour où j’achète un blu-ray illisible, j’ai mit plusieurs semaines avant de comprendre qu’il était protégé avec BD+ en plus d’AACS.
J’ai réussi à le dumper avec la version d’évaluation de makemkv (proprio et payant mais sous GNU/Linux), mais ça m’a refroidit dans mes achats. Je ne suis plus convaincu de l’assertion « désormais le bluray est suffisamment bien cassé pour pouvoir acheter un bluray en aveugle ».
Pour les détails, l’AACS est une protection cryptographique, la galette contient un flux multimédia est en bon état mais chiffré.
Le BD+ est plus pervers, le blu-ray est volontairement dégradé, la galette contient un flux multimédia erroné et chiffré, ainsi qu’un programme à exécuter qui comble les erreurs du flux multimédia.
L’outil dumphd ne sait pas gérer le BD+, il ne s’occupe que de déchiffrer (un peu comme dvdcss). VLC en est au même point (mais saurais lire directement sans dumper au préalable). Je ne connais pas d’outil libre ou seulement gratuit qui sache lire le BD+ sous GNU/Linux.
Il faut savoir que j’ai retrouvé un comportement similaire avec certains DVD récents, ce qui m’a refroidit aussi dans mes achats : le dvd contient une centaine de titres erronés et il faut lire toutes les pubs dans l’ordre car la dernière publicité contient le pointeur vers le titre complet et en bon état du film.
Mais oui, en payant on peut dumper les blu-ray « AACS & BD+ » sous GNU/Linux, donc je suppose qu’il existe des outils payants qui savent les lire à la volée.
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Ici1 la fibre c’est plusieurs centaines d’euros par mois pour du 6mbps, et je ne compte pas le prix de l’acheminement du réseau vers le client qui est facturé au client. Prépare-toi au chèque avec trois zéros, tout ça pour pirater le dernier Xmen ? mouarf !
en France dans une agglomération de plus de 150 000 habitants. ↩
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Vu que GPT sait faire tout cela et que l’on peut booter sur GPT avec GRUB2, UEFI n’est pas un argument pour cela.
Personnellement ma carte mère fait UEFI mais je boot à l’ancienne, façon BIOS.
Voici mon plan de partitionnement, j’ai un raid miroir de 4 To sur partition GPT et le noyau linux et son ramdisk sont contenus dans un volume chiffré dans ce même raid que GRUB2 sait très bien retrouver, et sans UEFI.
Docn, sans UEFI, GRUB2 arrive très bien à charger le noyau linux et son ramdisk contenu dans un volume logique contenu dans un volume chiffré contenu dans un volume raid contenu dans une partition GPT, et avec une séquence de boot MBR standard.
On peut faire ça avec les outils standards fournis par Debian/Ubuntu (parted, grub2, cryptsetup, lvm, linux-image, intramfs-tools etc.), si tout est bien fait dans l’ordre, grub-install, update-grub, update-initramfs etc. retrouvent leurs petits.
Il me semble qu’avec GRUB1 (cf. TrustedGRUB), GRUB pouvait être vérifié auprès de TPM ce qui forme un équivalent à secureboot mais sans UEFI. Je ne crois pas que ce mécanisme ait été reporté dans GRUB2. En gros, on peut avoir GPT sans UEFI avec GRUB2, et on pourrait faire du TPM façon secureboot mais sans UEFI avec GRUB1. Dans l’absolu, rien n’empêcherait un volontaire de porter TrustedGRUB vers GRUB2 pour bénéficier à la fois de TPM et de GPT, et ce avec une séquence de boot MBR classique.
De plus, vu que GPT a un mode de fonctionnement qui permet de montrer la première partition comme une partition MBR (c’est ce que j’ai fait pour placer le core.img de GRUB2), on peut imaginer un TrustedGRUB vérifié par TPM qui charge depuis la partition GPT « compatible MBR » un noyau vérifié par TPM qui sait lire GPT et qui charge le reste, quand bien même le reste serait un savant mélange de raid, de volume chiffré, de volumes logiques etc.
UEFI est juste sensé simplifier tout cela qui est déjà possible. Mais le journal présent montre que cet un échec.
Puisqu’on ne peut pas compter sur UEFI en général (c’est ça qui fait que le cas particulier de l’UEFI moisi de Croconux met en échec UEFI en général), il est plus prudent de ne pas s’y fier. Je sais que ma méthode présentée au dessus est très complexe, mais elle marche sur l’écrasante majorité des BIOS traditionnels, si je devais déployer des image disques en aveugle, je privilégierai cette méthode complexe mais au résultat plus prévisible.
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En fait, cet été, quelqu'un s'est aperçu que j'étais « le rewind de linuxfr ». Il me connaissait depuis des années via ce biais, et IRL depuis moins longtemps par les hasards de la vie, et il a fait le lien cet été avec des yeux ébahis
Ahah, j’ai vécu une expérience similaire.
J’avais croisé à plusieurs reprises un sonneur de cornemuse lors de divers événements n’ayant absolument aucun rapport avec l’informatique en général, le logiciel libre ou Linux en particulier. Faisant beaucoup de photographie, j’avais donc plusieurs photos de lui, en situation, et certaines étaient vraiment bien. Mais j’ignorais complètement qui il était.
Un jour, je recroise ce fameux sonneur, à un événement toujours aussi déconnecté du virtuel, et sans aucun rapport non-plus avec d’autres événements où j’avais pu le voir. Cette fois-ci en plus il ne jouait pas de cornemuse. Bon il l’avait dans son sac et il en joua plus tard, mais quand je l’ai retrouvé il n’en jouait pas mais je reconnais tout de même le fameux sonneur de cornemuse.
Je vais le voir et je lui dis « bonjour, j’ai plusieurs photos de vous avec votre cornemuse et certaines sont vraiment bonnes, si ça vous intéresse, je suis Thomas Debesse et vous me retrouverez avec le groupe là-bas »…
Et là le gars fait lui aussi de grands yeux ébahis et s’exclame « Hey mais je suis ***** de LinuxFr ! », en fait je lisais ses dépêches et il lisait mes dépêches, et nous avions déjà eu l’occasion de corédiger plusieurs trucs grâce à l’espace de rédaction collaboratif, et nous avions du troller ensemble ou l’un l’autre souvent.
Si je ne portais pas mon vrai nom sur LinuxFr, nous aurions pu nous connaître IRL sans jamais faire le lien avec le virtuel !
Moralité, jouez de la cornemuse !
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On est passé du texte écrit, construit, articulé, à une exhibition plus esthétique. […] Pour faire entrer ce que l'on veut dire dans le cadre très contraignant de la dizaine de maquettes proposées, il faut couper, recouper les phrases, éliminer tous les liens logiques. […] Chaque slide doit avoir un titre court, comme un slogan publicitaire, pioché dans quelques dizaines de mots de la novlangue économico-financière. Cela donne des libellés elliptiques, des formules passe-partout, d'une grande pauvreté sémantique ("Des fondamentaux solides", "Un environnement tendu"…). On abuse des verbes à l'infinitif ("rationaliser", "déployer"…) à forte puissance d'injonction… […] Puis suivent des listes de points forts, les fameux bullet points, sans lien de causalité entre elles. On raisonne par menu.
L’invité (Frank Frommer) a écrit un bouquin que je n’ai pas lu (La Pensée PowerPoint. Enquête sur ce logiciel qui rend stupide), il est référencé dans l’article avec d’autres références qui vont dans le même sens.
Par contre je ne sais plus où ni de qui j’avais lu un propos similaire mais qui développait plus profondément la différence entre le discours qui se devait d’être justifié et raisonnablement construit (parfois même selon des règles convenues) et la présentation qui doit seulement séduire.
Il est déjà loin le temps de la construction objection ; contradiction ; réponse ; solution (sententiæ «videtur quod» ; sed contra ; respondeo dicendum ; explicatio), ou de la construction position ; opposition ; composition (thèse ; antithèse ; synthèse).
Tiens ça me donne envie d’écrire un journal sur « Pourquoi LinuxFr est-il excellent ? ». Ce que j’aime sur LinuxFr, c’est sa culture en forme de lectio ; disputatio.
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n'empêche qu'être fan de MS, n'implique pas que la société l'utilise comme levier.
Certes, et d’ailleurs, si j’avais un fan avec un certain pouvoir de décision, je le laisserai faire, ça pourrait être bien plus efficace de le laisser travailler à m’approcher que moi de l’approcher. ;)
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Rhaaaaaaaaaaaah, je réponds à un de tes commentaires dans un autre journal, et le suivant que je lis, sur lequel je tique, je remarque à la fin qu’il vient de toi, ce n’est pas possible !
La bureaucratie est une tannée même pour faire des choses gratuites, et en plus, on se retrouve désormais avec des bras cassé qui vont mettre "wikipedia" sur leur carte de visite. Dans le cas présent, Les rédacteurs de wikipédia disent qu’ il faut des références dans la presse papier, comme je pense que c’est n'importe quoi mais qu’en même temps je suppose aussi qu’ ils ont surement de bons arguments, lesquels sont-ils ces arguments, et sont-ils recevables ? Le problème peut-il être résolu ou contourné ?.
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[^] # Re: conception modulaire… photographie ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Lancement de la campagne de financement de la caméra libre AXIOM Beta 4K . Évalué à 2.
Addendum, il y a aussi un biais, c’est que certains attendent peut-être la fin du mois. ;-)
Je viens de découvrir cette image :
C’est très bien ça, c’est très parlant (surtout que je possède le boîtier de droite et celui de gauche :D ), ça donne un bon aperçu des dimensions, et ça signifie qu’il y a vraiment moyen de caler une poignée pour en faire un boîtier photo avec dimension correcte. :D
Note: en fait je suis super intéressé par le projet, mais je ne pourrais pas personnellement participer à cette campagne de levée de fond à part un petit truc symbolique, parce que je viens de faire des investissements à hauteur du prix final de l’Axiom Beta, si ce n’est plus… Bref, à moins que je ne gagne au loto, c’est pas pour aujourd’hui pour moi ! Peut-être la prochaine…
Comme écrit plus haut, je suis surtout intéressé par l’aspect « appareil photo libre et bidouillable » que « caméra libre et bidouillable », les images animées m’intéressent moins, mais vu les initiatives comme Magic Lantern et Nikon Hackers (j’utilise les deux), je me dis que je ne suis pas tout seul, il y a vraiment un marché. ;-)
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[^] # Re: conception modulaire… photographie ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Lancement de la campagne de financement de la caméra libre AXIOM Beta 4K . Évalué à 2.
Oui mais cependant je ne suis pas encore confiant ! En effet le projet a levé 50 000 € en à peine trois jours, mais depuis, c’est 1 000 € par jour seulement ! Comme il reste 21 jours et 46 000 € à lever, il faudrait lever de manière constante plus de 2 000 € par jours, et ce n’est pas le cas. Si ça continue avec la courbe actuelle et si elle ne baisse pas plus, la campagne se terminera à entre 70 et 80 000 €!
Alors c’est vrai qu’habituellement les fins de calendriers montrent un pic de financement (ceux qui se précipitent avant la fin), surtout que ça peut donner aux uns ou aux autres l’occasion de refaire de la communication sur le projet (« aidez le projet X, il ne manque plus grand chose »), mais voilà, c’est très encourageant, mais la courbe de progression ne permet pas encore de mettre en vente la peau de l’ours !
Bref, faut relancer la machine à communication. ;)
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[^] # Re: mmmh
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Toutes vos base sont appartiens à nous. Évalué à 2.
En fait j’avais pas cliqué sur le lien (qui est en effet une inutile reprise de propagande grossière), mais j’ai pertinenté pour cette phrase :
Je juge cette affirmation extrêmement pertinente.
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[^] # Re: Impressionnant
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Toutes vos base sont appartiens à nous. Évalué à 10.
Il faut croire que la couleur de l’écran est liée à la mer… S’ils n’avaient pas été en mer noire, ils auraient eu des écrans bleus à la place !
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[^] # Re: Foo = bar
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Toutes vos base sont appartiens à nous. Évalué à 4.
Dans le genre « il ne restera que l’obsolète d’efficace », il y a le coup (réel cette fois) du F117 abattu en serbie, le matos soviétique de la guerre froide est ce qu’il y a de plus efficace pour abattre un avion furtif américain ! ;-)
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[^] # Re: Argggg, le titre :/
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Toutes vos base sont appartiens à nous. Évalué à 10.
Je crois que c’est fait exprès !
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[^] # Re: Je suis tout fou-fou à l'idée que ça marche! :)
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Lancement de la campagne de financement de la caméra libre AXIOM Beta 4K . Évalué à 2. Dernière modification le 15 septembre 2014 à 18:51.
Tu es le Jehan du projet GIMP ? Quels liens entretiens-tu avec apertus° ?
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[^] # Re: Cible ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Lancement de la campagne de financement de la caméra libre AXIOM Beta 4K . Évalué à 3. Dernière modification le 15 septembre 2014 à 18:45.
Ah ouai j’ai déjà vu un film comme ça, et même au cinéma : Looking for North Koreans de Jero Yun, tourné avec un smartphone de chez Pomme je crois. Faut dire que le sujet oblige un peu les moyens…
Et souvent cette segmentation se fait sur les formats…
Par exemple en audio les professionnels utilisent l’AES pour l’audio numérique et le grand public du SPDIF. La conversion est assez triviale (sauf quand le SPDIF est sur de l’optique, et encore) mais comme il n’y a qu’une fraction d’un public très restreint qui pourrait être client d’un tel convertisseur AES/SPDIF, il faut raquer plusieurs centaines d’euro, le marché est un marché de niche ! À coté pour comparer, les convertisseurs DVI/HDMI, voire HDMI/VGA (alors qu’il y a conversion numérique/analogique) ne coûtent rien du tout… mais parce que là il y a des centaines de milliers de clients. Un convertisseur SPDIF/AES ne devrait pas coûter plus cher, mais on ne vise pas le même public qui est très restreint, donc on peut faire monter les prix !
Au final, si tu veux intégrer un élément pas trop cher dans un studio, par exemple un lecteur CD, le genre de truc qu’on n’a plus envie de mettre des millions dedans en 2014, ben le convertisseur numérique/numérique coûte plus cher que le lecteur CD (pour 4 résistances), au final, entre acheter un lecteur CD « pro » avec sortie AES (ici pro signifie que le vendeur te met un gros montant sur l’étiquette) et un lecteur CD de bonne qualité Hi-Fi grand public avec sortie SPDIF + un convertisseur SPDIF/AES cette fois ci au prix pro parce que seuls les pros sont clients… C’est kifkif, et hop, de toute façon tu va signer un chèque « pro », c’est à dire avec plein de zéros derrière, mais certains de ces zéros sur le tarif sont purement artificiels, mais t’as pas le choix.
Je suis en ce moment en train d’étudier à équiper une salle de conférence avec de l’image et plus que le simple vidéoproj, et bien le matos (console de mixage vidéo par exemple) utilise des formats de niche comme le SDI (le truc qu’on trouve justement sur les caméras « pro », une niche bien développée mais une niche), ce qui oblige à équiper toute la chaîne dans ce format, alors qu’aujourd’hui le HDMI ou le DisplayPort rivalisent sérieusement en terme de specs (débit, longueur), et que contrairement au SDI, le marché est inondé de matériel compatible : source, affichage, adaptateur, câble… avec une large gamme de prix adaptable aux contraintes des uns et des autres.
Un amateur averti ou une association avec peu de moyen qui ambitionne un certain niveau est parfois bloqué bêtement pour des bêtises de formats… Alors que techniquement tout est là, sauf un maillon irremplaçable qui oblige à passer dans la gamme « Hollywood », les 5% qui obligent à payer 400% plus cher les 95%.
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[^] # Re: conception modulaire… photographie ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Lancement de la campagne de financement de la caméra libre AXIOM Beta 4K . Évalué à 2. Dernière modification le 12 septembre 2014 à 15:52.
Le lancement a l’air bien parti, à l’heure qu’il est et après seulement trois jours, 43 661€ ont été levés sur un objectif de 100 000€ ! ET déjà 123 promesses de vente.
En fait j’avais déjà lu cette page et étais au courant de la réflexion sur les capteurs parce que je suis abonné au flux RSS d’Axiom et que je suis attentivement le projet depuis un moment déjà. :-)
En tout cas, le CMV12000 est plébiscité sur la campagne de financement (114 préférences à l’heure actuelle) par rapport au KAC12040 (7 préférences), ce qui confirme les résultats du sondage. Ce qui est marquant c’est que le premier lot de réductions pour le KAC12040 « AXIOM Beta FT: Early Bird » n’est pas épuisé alors pour le CMV12000, on en est déjà au troisième lot de réductions.
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# conception modulaire… photographie ?
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Lancement de la campagne de financement de la caméra libre AXIOM Beta 4K . Évalué à 4.
Moi quand je vois l’ « Axiom Open Module Concept » de chez Apertus…
Je ne peux m’empêcher de penser à l’ « Open Platform » de chez Phase One et autre « Digital Back » de chez Hasselblad.
De même, dans un produit cette fois-ci très grand public, le système « BacPac » de GoPro, ce qui montre que le marché « du modulaire » fonctionne aussi bien dans le très haut de gamme que chez le grand public.
Bref, Il y aurait moyen de faire d’une pierre deux coups, et de séduire à la fois les cinéastes et les photographes… Surtout que le prix annoncé pour l’Axiom entre dans la tranche de prix des appareils que je viens de citer (excepté la GoPro), c’est à dire la dizaine de milliers. Apertus annonce pour la partie « capteur » un ordre de prix façon « well below 10 000$ », tandis que pour comparer, l’Hasselblad CFV-50c (juste le « Back ») 15 000$ , et le Phase One IQ280 (toujours le « Back » seul) coûte 50 000$.
Mais ce qui ne va pas pour concurrencer ce type de « back », c’est que ce sont tous des moyens formats (le format 645 plus exactement, 6×4.5cm), et les rumeurs annoncent un prix autour des 10 000$ pour le Ricoh/Pentax 645D II (cette fois-ci c’est un boîtier complet) qui est un vrai 645 (le Pentax 645D était en fait un 44×33mm, et coûte 9 000$).
Bref, l’Axiom utilisera très probablement un capteur APS-C 22.8×16.9mm qui a l’avantage de contenir le format Super 35. Et même s’il était de très bonne qualité, ça ne pourrait pas séduire un photographe exigeant qui a l’habitude d’utiliser au minimum du Plein-Format 24×36mm, surtout que les optiques haut de gamme sont faites pour, et là, on trouve des boîtiers à 2000€.
De plus, il y a un phénomène psychologique à prendre en compte : le professionnel a l’habitude du plein-format et les gammes professionnelles sont plein-format, et même si un capteur APS-C rivalisait en qualité, il y a donc un cap psychologique à franchir ! :)
Comme, à partir d’une certaine gamme de qualité, les optiques sont conçues pour le plein-format, les Axiom devront de toute manière accueillir des optiques faites pour le plein-format. Qui peut le plus peu le moins, on peut tout à fait utiliser une optique plein-format sur un APS-C, mais bon, quitte à faire un système modulaire qui prend des optiques plein-format, pourquoi ne pas imaginer un module avec un capteur plein-format ?
Bref, tout ça pour dire que si ça ne peut pas concurrencer un moyen format, un Axiom équipé d’un plein format peut sérieusement concurrencer les boîtiers professionnels, avec l’aspect modulaire en plus (comme leur grand frères moyen formats), et avec l’aspect développement logiciel ouvert que l’on voit déjà très actif chez Canon avec Magic Lantern.
Les initiatives comme Magic Lantern montrent qu’un dérivé de l’Axiom axé photographie pourrait trouver son public, personnellement, c’est l’existence de Magic Lantern qui fut l’argument de vente décisif lorsque j’ai décidé de passer au plein-format. J’ai acheté un Canon parce que c’est l’appareil photo plein-format dont le développement est le plus actif, et le plus évolué.
Je serais très intéressé par un Axiom pour de la photographie, à condition qu’il accueille un capteur de qualité au minimum équivalente de celle de mon plein-format Canon. Surtout qu’Axiom annonce déjà la compatibilité avec mes optiques Canon. ;-).
Après, comme c’est dit sur le site, l’aspect modulaire permet d’imaginer plusieurs capteurs… On pourrait imaginer un Axiom Super35 pour séduire le cinéaste, et un Axiom plein-format pour séduire le photographe, et mutualiser le développement de tout le reste (boîtier, logiciels, accessoires…), c’est l’objectif même de l’initiative « Open Module Concept » d’Axiom. ;-)
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[^] # Re: coquille
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal 2,6 millions d'images dans le domaine public. Évalué à 1.
pour aller plus loin dans les coquilles :)
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[^] # Re: N'utilise que GNU/Linux
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 2.
Mais l’assertion « Avant qu'on ne commence à mettre en place des règles, il n’y avait personne pour les enfreindre » n’est peut-être pas moins vraie.
Je ne sais pas si on peut imaginer un homme sans règle, le propre de la parabole ici est de dire que l’existence de l’homme est inséparable de l’existence de règle. On peut traiter le sujet par une parabole bucolique ou par un essai philosophique assommant, quelque soit la forme, la question est intéressante. ;-)
Les philosophes aiment bien les fictions pour décrire les réalités (la caverne de Platon, l’âne de Buridan, ou encore le vieillard dans le train de Gide).
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[^] # Re: N'utilise que GNU/Linux
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 3.
Oui mais dans l’histoire du jardin, la première règle a été formulée en même temps que la première personne a été formée.
Je dirais plutôt : « Avant qu'on ne commence à mettre en place des règles, il n’y avait personne pour les enfreindre ». :p
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[^] # Re: Retour en bios
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 2.
Même si ta remarque n’est pas sérieuse, je fais tout de même remarque que tu atteindras un autre mur avant celui de la mémoire : la capacité de Firefox à brasser beaucoup de mémoire.
Firefox ne sait pas gérer plus de 8go de mémoire. Enfin, techniquement il sait le faire, mais il devient trèèèès lent quand il approche ces 8go et inutilisable à partir de 8go, même s’il est tout seul avec encore des dizaines de go de libre en ram.
Je suppose que ce qui rentre en jeu dans ce cas là c’est la difficulté à gérer des milliards d’objets, ou un problème similaire, qui s’ajoute au fait qu’à l’heure du javascript généralisé chaque page exécute tout le temps du code divers. Ce n’est pas la ram en elle-même qui limite, mais firefox qui n’arrive plus à être réactif et met plusieurs secondes voire plusieurs minutes à faire des tâches simples, empêtré qu’il est dans sa graisse.
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[^] # Re: Chaîne
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Avalanche de nouveautés sur la Wii. Évalué à 2.
Ah ok, en fait le terme de « chaîne » pour désigner le magasin est ici pertinent parce que dans l’interface utilisateur propre à la Wii, on y accède de la même manière qu’on accède à une « chaîne de télévision » ?
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[^] # Re: Chaîne
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Avalanche de nouveautés sur la Wii. Évalué à 2.
Je ne saurais pas vraiment expliquer ces nuances, mais si j’avais lu
au lieu de
J’aurais plus facilement saisi le sens. Peut-être parce que dans « canal » je pense à « écoulement ».
Par exemple, quand j’entends « chaîne de distribution », je pense à un ensemble de boutiques parallèles et j’y pense d’un point de vue transversal (ce qui relie les distributeurs entre eux), alors que quand j’entends « canal de distribution », je pense à l’ensemble des points de passage depuis le producteur vers le consommateur.
Mais c’est purement subjectif, dans les deux sens les éléments forment un « maillon ». ^^
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[^] # Re: et paf
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Deux ans de Pastèque, logiciel de caisse. Évalué à 2.
Je rebondis sur cette phrase de toi :
Et reprends à mon compte une question posée par JGO :
Si j’ai bien compris, votre produit de base est une caisse connectée à votre serveur à vous, mais il est techniquement possible d’avoir un serveur chez soi. Cependant, dans le cas d’un point de vente situé dans un lieu sinistré en terme de connexion internet, avoir un serveur chez soi est la seule solution viable.
Je te recite :
J’en déduis que ce cas là, s’il est possible, n’est pas vraiment expérimenté.
Il y a des cas comme celui que je cite (accès au serveur non fiable) où l’intérêt pour Pastèque porte moins vers la vente d’accès à votre serveur qu’à l’achat de service d’installation et maintenance d’une caisse et d’un serveur dans le point de vente. Dans ce cas, plutôt qu’un matos standalone avec serveur, il pourrait être plus intéressant d’installer le serveur sur le parc déjà existant et bien développé (peut-être dans une machine virtuelle dédiée).
Cette possibilité est-elle réalisable ?
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[^] # Re: j'aime pas les double boots
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 10.
Personnellement je n’ai pas encore vécu l’expérience de lire un blu-ray directement sous linux sans un dump préalable, même si VLC se vante de savoir le faire dans ses dernières version, si le blu-ray n’est protégé que par AACS.
Personnellement je dump systématiquement mes blu-rays avant de les lire. J’ai commencé à acheter du blu-ray à partir du moment où j’ai été persuadé que je pourrais les lire, c’est à dire qu’une clé AACS « générale » a été cassée et qu’il ne fallait pas compter sur un annuaire de clés (auquel cas on se retrouve avec le même défaut que la scène de téléchargement pirate, on ne retrouve que le cinéma pop-corn).
J’ai notamment fait des essais concluants sous linux avec
dumphd
et des blu-ray que l’on m’a prêté, ensuite j’ai acheté des blu-rays que j’ai lu avec succès, jusqu’au jour où j’achète un blu-ray illisible, j’ai mit plusieurs semaines avant de comprendre qu’il était protégé avec BD+ en plus d’AACS.J’ai réussi à le dumper avec la version d’évaluation de
makemkv
(proprio et payant mais sous GNU/Linux), mais ça m’a refroidit dans mes achats. Je ne suis plus convaincu de l’assertion « désormais le bluray est suffisamment bien cassé pour pouvoir acheter un bluray en aveugle ».Pour les détails, l’AACS est une protection cryptographique, la galette contient un flux multimédia est en bon état mais chiffré.
Le BD+ est plus pervers, le blu-ray est volontairement dégradé, la galette contient un flux multimédia erroné et chiffré, ainsi qu’un programme à exécuter qui comble les erreurs du flux multimédia.
L’outil
dumphd
ne sait pas gérer le BD+, il ne s’occupe que de déchiffrer (un peu comme dvdcss). VLC en est au même point (mais saurais lire directement sans dumper au préalable). Je ne connais pas d’outil libre ou seulement gratuit qui sache lire le BD+ sous GNU/Linux.Il faut savoir que j’ai retrouvé un comportement similaire avec certains DVD récents, ce qui m’a refroidit aussi dans mes achats : le dvd contient une centaine de titres erronés et il faut lire toutes les pubs dans l’ordre car la dernière publicité contient le pointeur vers le titre complet et en bon état du film.
Mais oui, en payant on peut dumper les blu-ray « AACS & BD+ » sous GNU/Linux, donc je suppose qu’il existe des outils payants qui savent les lire à la volée.
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[^] # Re: N'utilise que GNU/Linux
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 1.
Ici1 la fibre c’est plusieurs centaines d’euros par mois pour du 6mbps, et je ne compte pas le prix de l’acheminement du réseau vers le client qui est facturé au client. Prépare-toi au chèque avec trois zéros, tout ça pour pirater le dernier Xmen ? mouarf !
en France dans une agglomération de plus de 150 000 habitants. ↩
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[^] # Re: Retour en bios
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal UEFI, je chie ton nom. Évalué à 6.
Vu que GPT sait faire tout cela et que l’on peut booter sur GPT avec GRUB2, UEFI n’est pas un argument pour cela.
Personnellement ma carte mère fait UEFI mais je boot à l’ancienne, façon BIOS.
Voici mon plan de partitionnement, j’ai un raid miroir de 4 To sur partition GPT et le noyau linux et son ramdisk sont contenus dans un volume chiffré dans ce même raid que GRUB2 sait très bien retrouver, et sans UEFI.
Docn, sans UEFI, GRUB2 arrive très bien à charger le noyau linux et son ramdisk contenu dans un volume logique contenu dans un volume chiffré contenu dans un volume raid contenu dans une partition GPT, et avec une séquence de boot MBR standard.
On peut faire ça avec les outils standards fournis par Debian/Ubuntu (parted, grub2, cryptsetup, lvm, linux-image, intramfs-tools etc.), si tout est bien fait dans l’ordre,
grub-install
,update-grub
,update-initramfs
etc. retrouvent leurs petits.Il me semble qu’avec GRUB1 (cf. TrustedGRUB), GRUB pouvait être vérifié auprès de TPM ce qui forme un équivalent à secureboot mais sans UEFI. Je ne crois pas que ce mécanisme ait été reporté dans GRUB2. En gros, on peut avoir GPT sans UEFI avec GRUB2, et on pourrait faire du TPM façon secureboot mais sans UEFI avec GRUB1. Dans l’absolu, rien n’empêcherait un volontaire de porter TrustedGRUB vers GRUB2 pour bénéficier à la fois de TPM et de GPT, et ce avec une séquence de boot MBR classique.
De plus, vu que GPT a un mode de fonctionnement qui permet de montrer la première partition comme une partition MBR (c’est ce que j’ai fait pour placer le core.img de GRUB2), on peut imaginer un TrustedGRUB vérifié par TPM qui charge depuis la partition GPT « compatible MBR » un noyau vérifié par TPM qui sait lire GPT et qui charge le reste, quand bien même le reste serait un savant mélange de raid, de volume chiffré, de volumes logiques etc.
UEFI est juste sensé simplifier tout cela qui est déjà possible. Mais le journal présent montre que cet un échec.
Puisqu’on ne peut pas compter sur UEFI en général (c’est ça qui fait que le cas particulier de l’UEFI moisi de Croconux met en échec UEFI en général), il est plus prudent de ne pas s’y fier. Je sais que ma méthode présentée au dessus est très complexe, mais elle marche sur l’écrasante majorité des BIOS traditionnels, si je devais déployer des image disques en aveugle, je privilégierai cette méthode complexe mais au résultat plus prévisible.
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# IRL
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Je crée mon jeu vidéo E12 : interfaces physiques et graphiques. Évalué à 10.
Ahah, j’ai vécu une expérience similaire.
J’avais croisé à plusieurs reprises un sonneur de cornemuse lors de divers événements n’ayant absolument aucun rapport avec l’informatique en général, le logiciel libre ou Linux en particulier. Faisant beaucoup de photographie, j’avais donc plusieurs photos de lui, en situation, et certaines étaient vraiment bien. Mais j’ignorais complètement qui il était.
Un jour, je recroise ce fameux sonneur, à un événement toujours aussi déconnecté du virtuel, et sans aucun rapport non-plus avec d’autres événements où j’avais pu le voir. Cette fois-ci en plus il ne jouait pas de cornemuse. Bon il l’avait dans son sac et il en joua plus tard, mais quand je l’ai retrouvé il n’en jouait pas mais je reconnais tout de même le fameux sonneur de cornemuse.
Je vais le voir et je lui dis « bonjour, j’ai plusieurs photos de vous avec votre cornemuse et certaines sont vraiment bonnes, si ça vous intéresse, je suis Thomas Debesse et vous me retrouverez avec le groupe là-bas »…
Et là le gars fait lui aussi de grands yeux ébahis et s’exclame « Hey mais je suis ***** de LinuxFr ! », en fait je lisais ses dépêches et il lisait mes dépêches, et nous avions déjà eu l’occasion de corédiger plusieurs trucs grâce à l’espace de rédaction collaboratif, et nous avions du troller ensemble ou l’un l’autre souvent.
Si je ne portais pas mon vrai nom sur LinuxFr, nous aurions pu nous connaître IRL sans jamais faire le lien avec le virtuel !
Moralité, jouez de la cornemuse !
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[^] # Re: Dialectique, Scolastique, Critique, Power Point, Twitter
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 4.
Ah je ne connaissais pas, j’ai survolé le début sur PowerPoint ça a l’air intéressant !
Si ça t’intéresses, j’avais trouve cette entrevue intéressante : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/12/16/powerpoint-c-est-du-cinema_1425723_651865.html, en plus sa lecture est désormais ouverte à tous.
L’invité (Frank Frommer) a écrit un bouquin que je n’ai pas lu (La Pensée PowerPoint. Enquête sur ce logiciel qui rend stupide), il est référencé dans l’article avec d’autres références qui vont dans le même sens.
Par contre je ne sais plus où ni de qui j’avais lu un propos similaire mais qui développait plus profondément la différence entre le discours qui se devait d’être justifié et raisonnablement construit (parfois même selon des règles convenues) et la présentation qui doit seulement séduire.
Il est déjà loin le temps de la construction objection ; contradiction ; réponse ; solution (sententiæ «videtur quod» ; sed contra ; respondeo dicendum ; explicatio), ou de la construction position ; opposition ; composition (thèse ; antithèse ; synthèse).
Tiens ça me donne envie d’écrire un journal sur « Pourquoi LinuxFr est-il excellent ? ». Ce que j’aime sur LinuxFr, c’est sa culture en forme de lectio ; disputatio.
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[^] # Re: Interopérabilité
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Munich ferait marche arrière. Évalué à 2.
Certes, et d’ailleurs, si j’avais un fan avec un certain pouvoir de décision, je le laisserai faire, ça pourrait être bien plus efficace de le laisser travailler à m’approcher que moi de l’approcher. ;)
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[^] # Re: 0 A.D. sur Wikipédia, bandeau admissibilité ? :(
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Stunt Rally (course de voitures) réutilise les graphiques de 0.A.D (stratégie, antiquité). Évalué à 3.
Rhaaaaaaaaaaaah, je réponds à un de tes commentaires dans un autre journal, et le suivant que je lis, sur lequel je tique, je remarque à la fin qu’il vient de toi, ce n’est pas possible !
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[^] # Dialectique, Scolastique, Critique, Power Point, Twitter
Posté par Thomas Debesse (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Pourquoi LinuxFr sent-il le vitriol?. Évalué à 10. Dernière modification le 18 août 2014 à 17:34.
Ton expression est la fille caché de Power Point et de Twitter.
Power Point a changé notre manière d’affirmer nos idées.
On ne construit plus un discours raisonné.
On ne formule plus le raisonnement.
On égrène des bulleted lists de slide en slide.
Les idées ne sont plus liées, elles sont énumérées et associées.
Une association d’idées non exprimée ne peut pas être soumise à la critique.
On a oublié que la logique était un outil d’évaluation d’un raisonnement.
On ne raisonne plus, on associe.
Twitter a changé notre manière de dialoguer.
Nous n’avons pas la possibilité d’expliquer.
Nous n’avons pas le temps et l’espace pour autre chose qu’énoncer.
Économiser une conjonction de coordination économise une proposition.
J’exprime la pensée qu’a éveillée en moi ton affirmation.
Je ne te réponds pas, j’exprime ce que je pense.
Tu peux exprimer ce que tu penses, je n’attends pas de réponse.
Il n’y a de place que pour recevoir une réaction.
Pour les autres, je peux rédiger ce commentaire.
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