Ça n’est pas mon propos : un mail aussi peut ne jamais être lu, le problème n’est pas là. Le problème, c’est qu’un mail ne peut jamais être reçu, alors que sur un forum, le message posté est posté, point. Il est donc disponible pour tout le monde.
Pareil pour une mailing-list : il est dans les archives. Cela arrive régulièrement que dans le fil des réponses, quelqu'un s'aperçoive qu'il lui en manque une et aille vérifier dans les archives.
quand tu réponds, tu réponds toujours au dernier message
Pas du tout, tu réponds au message que tu veux dans la chaîne des réponses existantes. C'est bien ça qui crée le bazar dans l'arbre de discussion si tout est présenté à plat par ordre chronologique.
Encore faut-il avoir des archives, et que celles-ci soient découvrables. C’est très loin d’être toujours le cas.
Et alors ? Tu crois que les utilisateurs des forums remarquent toujours l'existence d'un champ de recherche et prennent la peine de l'utiliser ?
Pour les arbres de discussions recréés par le client lourd, c’est souvent un réglage général à tout le logiciel
Dans Thunderbird, il y a un réglage pour chaque dossier. C'est la vue "conversation" à la gmail qui est globale, mais c'est autre chose.
Heu non : à moins d’avoir des CSS custom, toute personne qui consulte un sujet a la même mise en forme.
Combien de feuilles CSS as-tu testées sur linuxfr ? D'ailleurs aucune n'est adaptée aux mobiles.
Ça n’est pas mon propos : avec un forum, tout est affiché sur une page, ou dans un sujet paginé.
C'est bien le problème. Personnellement, je préfère séparer dans un panneau l'arborescence des réponses et dans un autre les réponses.
(Je rajoute quand même que la plupart des gens, en tous cas que je connais, ont autre chose à faire que organiser des données à la main ; les interfaces web, ça peut être juste des onglets épinglés dans ton navigateur).
Qui parle d'organiser des données à la main ? Cela fait des décennies que j'ai des filtres dans Thunderbird pour déplacer les courriels des mailing-lists dans leur dossier attitré. Je ne fais à la main que le tri des courriels qui me sont directement adressés. Une bonne boîte de réception est une boîte vide. Et qu'on ne me dise pas que c'est un problème d'interface : ceux qui ont des centaines de courriels dans leur boîte de réception sont les mêmes que ceux qui ont dix ans de dossiers papier sur leur bureau. Ils n'ont jamais le temps de faire ce qui est important : mettre de l'ordre dans leurs affaires, faire des sauvegardes, faire les mises à jours, etc.
Sur des mailing list avec beaucoup de non-informaticiens dedans, c’est clairement plus fréquent que ça.
Parce que tu crois que les utilisateurs de LibreOffice sont tous des informaticiens ?
Tu confonds « lutte contre le spam » et « modération », ce sont deux choses différentes. Pense par exemple à la diffusion d’informations illégales.
Non, la modération c'est le traitement des courriels qui sont redirigés par le robot vers moi en tant que modérateur. Ce sont des courriels envoyés à une liste depuis une adresse qui n'est pas abonnée. La plupart de ces courriels sont des spams et ils sont filtrés par Thunderbird. Je me contente de vérifier qu'il n'y a pas de faux-positif.
Les autres opérations de modération sont des rappels à la netiquette, mais c'est vraiment rare, ou bien expliquer à un utilisateur inattentif comment se désabonner. Les demandes de suppression d'information confidentielles ou personnelles publiées par erreur sont encore plus rares. Le fait que nos listes n'acceptent pas les fichiers attachés limite grandement les risques.
aucune garantie que les messages arrivent à leurs destinataires,
Pareil sur un forum : aucune garantie que les abonnés penseront à se connecter et à lire les messages.
aucune garantie du temps d’arrivée des messages (même encore aujourd’hui),
Exactement pareil sur un forum : le nouveau message est peut-être publié tout de suite, mais encore faut-il que les destinataires soient encore connectés et qu'ils pensent à rafraîchir la page de consultation. Sinon ils recevront le message s'ils repassent par là un jour. À moins d'avoir une notification par mail.
aucune centralisation des discussions (charge au client de reconstruire l’arbre de discussions à partir des données et métadonnées,
Si, les archives pour la centralisation. Pour reconstruire l'arbre de discussion, les clients lourds font ça très bien, et l'utilisateur peut, en un clic, choisir de l'activer ou non.
ce qui implique que les clients les aient transmises correctement et que les utilisateurs aient cité et répondu correctement),
Comme dans les forums où des utilisateurs ouvrent une nouvelle discussion avec un sujet différent (genre « c'est bon, ça marche » ou « problème réglé ») pour répondre à ceux qui les aident ?
recherche difficile dans l’historique (surtout si on recherche quelque chose qui date d’avant l’abonnement),
Les archives vous dis-je. Ce qui fait la difficulté de la recherche c'est d'imaginer les mots qu'a bien pu employer un utilisateur pour décrire un problème. C'est vrai sur une mailing-list, sur un forum ou sur bugzilla.
mise en forme aléatoire,
Pareil avec n'importe quel forum
arbre de discussion qui peut exploser en vol si le débat devient un peu long,
Euh, on est sur linuxfr là et l'arbre de discussion explose en vol dés 5 réponses, et on ne sait jamais à qui un message répond. Et sur la plupart des forums les réponses sont en vrac à la suite les unes des autres.
Au moins avec une mailing-list, tu as toujours, sauf action explicite du répondant, tout ou partie de la citation du message auquel il est répondu. Sur un forum, c'est la croix et la bannière pour citer le message auquel on répond.
une mailing list verbeuse impose à l’utilisateur une configuration spécifique à la mailing list sur ses clients mails pour ne pas être noyé sous les messages en vrac (que cette configuration soit simple ou non n’est pas la question : le problème est bien qu’elle soit nécessaire)
Au moins tu peux faire quelque chose et organiser les données chez toi. Toutes les mailing-lists auxquelles je suis abonné, je les reçois et les organise dans une même interface, celle de Thunderbird. Pour les forums, chacun a son interface et il faut les parcourir les uns après les autres. Et bien entendu, pas moyen de faire ça hors-ligne, tout juste lire un résumé si on a un flux RSS.
nécessite souvent des opérations administrateur pour des opérations triviales (désinscription…)
Sur les listes que je modère pour LibreOffice, il m'arrive moins d'une fois par an de devoir faire appel à un administrateur pour désabonner quelqu'un dont l'adresse n'est plus valide.
aucune notification des concernés sur certaines de ces opérations (message de désinscription si celle-ci a été faite par l’administrateur)
C'est au choix de l'administrateur. Sur Framaliste / Sympa, par défaut la notification de désabonnement est envoyée. Sinon je ne vois pas l'utilité d'envoyer une notification à une adresse qui n'existe plus.
la modération est très difficile
L'antispam de Thunderbird fait le plus gros du travail.
La syntaxe pourrie c'est toujours celle du langage qu'on découvre contraint et forcé.
Quand tu es habitué au Fortran, devoir mettre un point-virgule à la fin de chaque instruction ça fait vraiment très primitif pour le dire poliment.
Cela dit FORTRAN II c'était les années soixante. Ceux qui ont écrit des codes dans cette version doivent être tous à la retraite s'ils sont encore vivants. Est-ce qu'il t'arrive de critiquer un constructeur automobile aujourd'hui parce que les essuie-glace de sa voiture la plus célèbre étaient manuels dans les années cinquantes ?
Pire que ça. phpBB lui est capable d'afficher les dates correctement localisées. Quand je vois avr'19 dans un forum discourse francophone je ne sais jamais si c'est le 19 avril ou avril 2019. Du coup il faut mettre le pointeur sur la date et attendre que l'étiquette apparaisse. Bref c'est moderne.
En fait les forums discourse c'est bien seulement quand on les consulte en flux rss dans Thunderbird. Comme ça on a 2 panneaux, un avec les titres des articles et un panneau de visualisation dans lequel on peut voir le résumé de l'article ou l'article complet. En mode web c'est une torture, on dirait que les développeurs ont participer au concours de celui qui mettra le moins possible d'information utile à l'écran.
Par curiosité: un fichier d'exemple tel que tu le demandes t'aidera ?
Oui, parce que parfois on oublie d'expliciter certaines étapes trop évidentes pour soi.
Mes descriptions te donnent-elles un indice sérieux sur la source du problème?
Pas encore. Je teste avec 7.4 et la future 7.5. J'ai l'impression que le format de puce n'est enregistré dans le modèle que s'il est utilisé. Donc si on y ajoute une diapo avec un plan.
Y a-t-il une recette type à appliquer quand on a ce genre de brun ?
Oui. 3 étapes :
1/ tester en mode sans échec. Cela revient à redémarrer LibreOffice avec un profil utilisateur neuf, mais sans avoir à supprimer son profil. On y accède par menu Aide > Redémarrer en mode sans échec
2/ demander de l'aide à la communauté, soit sur la liste users@fr.libreoffice.org, soit sur https://ask.libreoffice.org/fr/questions/ (forum discourse)
3/ Si les retours sur 2/ te suggèrent qu'il y a un bug, faire un rapport de bug ici : https://bugs.documentfoundation.org. Bien sûr il faut le faire en anglais et en décrivant étape par étape ce que tu fais et qui ne donne pas le résultat attendu, exactement comme dans ce commentaire. Si c'est un document qui ne se comporte pas bien, fournir le document, après l'avoir expurgé de toute donnée sensible / personnelle et vérifié qu'ainsi expurgé il présente toujours le même défaut.
Oui malgré les explications détaillées, il manque une donnée essentielle pour pouvoir essayer de t'aider : un fichier sur lequel tu vois le problème et avec lequel on peut faire des essais.
J'aime bien quand les 50% les mieux payés expliquent aux 50% les moins bien payés qu'il est important et légitime de leur pourrir la vie, voire les empêcher d'aller bosser.
On est tout-à-fait dans le capitalisme sauvage : les profits quelles que soient les conséquences sur son environnement. C'est intéressant quand c'est l'extrême gauche qui pratique ça.
Pourtant la fin du secret commercial que tu proposes permettrait de vérifier les affirmations des uns et des autres en matière de salaire. Mais j'ai comme l'impression que la fin du secret souhaitée ne concerne que les autres. En fait personne n'est prêt à en assumer les conséquences et c'est donc une "proposition" purement démagogique qui n'a pour seul objectif que d'entretenir la haine des entreprises.
Ça a toujours existé mais ça prend des proportions… Le problème étant que ces gens sont tellement imbus et sûr de leur supériorité qu’ils sont incapables de se remettre en cause (ce qui est le plus sûr moyen de penser n’importe comment). Alors j’essaie une nouvelle méthode, celle des baffes à répétition, quitte à en perdre mon karma.
Vas-y mollo, ça doit faire mal de se donner des baffes à soi-même.
Comment fais-tu pour t'assurer que le câble usb ne transmet que de l'électricité à ton téléphone ?
Il y a quelques années il y avait eu toute une histoire à propos de trucs pas nets derrière des prises usb de recharge de téléphone dans des aéroports.
Pas vraiment. J'aurais préféré un exemple sorti de la vie réelle. Là tu exposes un exemple de solutionnisme technologique à un hypothétique problème d'autorité parentale. Je ne vois toujours pas l'utilité de pouvoir accéder à son propre profil Thunderbird avec un autre logiciel que Thunderbird.
Pour partager des données entre 2 clients mail, il y a IMAP, c'est fait pour, non ?
Pour diverses raisons, je ne fais plus confiance à mon FAI pour conserver mes courriels, donc je les déplace ailleurs. Qu'est-ce qui te choque là dedans ?
Pour ma part je n'ai jamais de crash avec les binaires fournis par Mozilla, installés dans ~/bin/ (Je suis le seul utilisateur de mon PC).
Et avec 6 comptes, c'est plutôt 400 Mo de RAM utilisés.
Je suis plus que sceptique. L'auteur ne cite aucune référence à l'appui de ses affirmations, en particulier la proportion 70 % / 30%. De plus il faut lire la présentation de l'auteur. Je cite : « Les émissions de Co2 posent effectivement de graves problèmes de pollution en ville (trop de CO2 = pas assez d'oxygène) mais en AUCUN CAS de climat ! ». En fait son dada (et sans doute son business) c'est la construction de barrages. Et sa propagande crypto-climatosceptique consiste à affirmer qu'on va sauver le monde avec des retenues collinaires.
Donc pour moi, aucune confiance dans ce qu'il écrit. Et par conséquent aucune non plus dans les autres dépêches de mediaterre. En effet mediaterre prétend que les dépêches sont relues par des modérateurs avant d'être publiés. Pour cet auteur sur les 10 dépêches qu'il a publiées, aucune n'a été modérée.
Oui et je suis sceptique pour un réel apport en France continentale parce qu'il n'y a pas beaucoup de cours d'eau d'une largeur supérieure à 100 mètres.
Dans mon souvenir Swot c'est un satellite principalement océanographique pour mesurer les niveaux des océans, voire les grandes étendues d'eau continentales. Quant aux rivières, il ne suffit pas d'avoir une estimation de la pente de l'écoulement pour déduire le débit. Sans une bonne connaissance de la forme de la rivière (on ne voit pas à travers l'eau) ni une bonne estimation de la résistance à l'écoulement (la rugosité mais pas que), on ne peut rien faire de mieux que ce qu'on fait déjà.
Par contre si Swot est capable de fournir de bonnes mesures de niveaux sur un linéaire de rivière, ce serait très utile pour caler un modèle numérique. Mais il faut d'abord orienter la rivière le long de la trace du satellite… ;-)
Bon, je ne sais pas trop par où commencer tellement il y a à dire.
Disclaimer : j'ai fait toute ma carrière de chercheur à Lyon dans une unité de recherche qui travaille sur l'hydrologie (en gros chercher à connaître les débits dans un cours d'eau et comment la pluie se transforme en débit) et l'hydraulique (mesurer, modéliser et calculer les grandeurs caractéristiques des écoulements dans un cours d'eau). Mon job c'était le développement de codes de calcul pour l'hydraulique. Et le dernier modèle numérique sur lequel je suis intervenu était un modèle de l'Adour aval.
Pour faire direct, je dirais qu'on ne sait pas mesurer directement le débit dans une rivière. Il y a plusieurs raisons à cela. Le débit est une variable qui intègre le champ de vitesse dans une section verticale de la rivière. Ce champ de vitesse n'est pas uniforme et donc il faut avoir beaucoup de mesures locales dans un même plan vertical et au même moment. Ça c'est très difficile à faire, surtout dans les situations où les mesures de débit sont les plus intéressantes, c'est-à-dire en crue. C'est particulièrement vrai pour les grands cours d'eau. Une technique de plus en plus utilisée utilise un ADCP. C'est la technique utilisée par la Compagnie Nationale du Rhône pour mesurer les débits du Rhône. L'inconvénient c'est que ça n'est utilisable que pour la part de débit du lit mineur. En crue il est dangereux d'envoyer un bateau faire des traversées bien orthogonales à l'écoulement et en plus on ne peut pas atteindre les zones où la rivière déborde (lit majeur). Dans ces cas là, et pour des rivières par trop larges, on peut utiliser des techniques de LSPIV (Large Scale Particle Image Velocimetry) qui, à partir de vidéos qui ont enregistré le déplacement des structures de surface ou des objets flottants, reconstitue un champ de vitesse horizontal qu'on peut relier, avec pas mal d'approximation, au débit.
Quand on trouve des données de stations de mesure qui fournissent des débits en plus des hauteurs d'eau, c'est parce les métrologues ont établi une relation entre le niveau et le débit. On appelle ça une courbe de tarage (rating curve en anglais). On se base sur des mesures de débits pour les débits habituels (jusqu'aux petites crues non débordantes) et ensuite des extrapolations des pluies pour les gros débits (grandes crues). Ces courbes de tarage sont fortement non linéaires. La construction des courbes de tarage, leur validation et l'estimation de leur incertitude est un champ de recherche actif à lui tout seul.
La connaissance des écoulements repose, outre des mesures hydrométriques, bathymétriques et topographiques, sur des modélisations mathématiques plus ou moins complexes. C'est un domaine très actif depuis près de 2 siècles tant en recherche qu'en ingénierie et des milliers de chercheurs, ingénieurs et techniciens travaillent sur ces sujets partout dans le monde.
Les modèles mathématiques sont basés sur les équations d'Adhémar Barré de Saint-Venant présentées dans un Compte-rendu de l'Académie des Sciences en 1871. Les anglo-saxons les appellent Shallow Water Equations. Ce sont des équations aux dérivées partielles instationnaires hyperboliques non linéaires à 1 ou 2 dimensions d'espace (plus le temps), donc qui ont tout ce qu'il faut pour être difficiles à résoudre. En particulier ce sont des modèles qui peuvent faire apparaître des discontinuités à partir de données continues : ressaut hydraulique, onde de rupture de barrage, mascaret, tsunami.
En ce qui concerne la production du débit à partir de la pluie c'est un des champs de recherche des hydrologues. Là aussi c'est très compliqué, à cause d'une part de la multiplicité et de la complexités des phénomènes physiques qui interviennent (évapotranspiration, infiltration, ruissellement), et d'autre part à cause de la difficulté d'accéder, sur l'ensemble de la zone considérée, aux caractéristiques des sols (teneur en eau, perméabilité, mais c'est encore pire en zone karstique) et de l'air (vent à différentes altitudes, humidité, température, etc.). Il y a essentiellement 2 approches. Une approche basée sur des modèles statistiques et une approche basée sur la modélisation des phénomènes physiques entrant en jeu (modèles distribués).
Concernant les marées, il faut tenir compte des particularités locales (géométrie, courants) qui perturbent la marée théorique.
À l'embouchure d'un fleuve le lien entre niveau et débit devient encore plus compliqué. Le niveau oscille, grossièrement comme une sinusoïde avec une période de 12h30, et le débit aussi mais décalé. Selon l'amplitude de la marée, le débit peut devenir négatif (la partie aval de la rivière coule à l'envers…), et généralement la marée se fait sentir sur les niveaux loin, voire très loin, à l'amont de l'embouchure. En particulier, il n'y a pas de lien simple entre niveau et vitesse de l'écoulement dans la zone influencée par la marée. Il faut un modèle numérique résolvant les équations de Saint-Venant, calé avec des mesures de niveau, pour évaluer les vitesses. Bien entendu un tel modèle a besoin de connaître le débit à tout instant à chaque frontière entrante du domaine modélisé (pour savoir ce qui va sortir d'une baignoire, il faut connaître ce qui entre par le robinet). En général il faut plusieurs mois d'ingénieur pour mettre au point ce genre de modèle.
Dans tous ces domaines il y a des formations (initiales et continues) à l'Université et dans des écoles d'ingénieurs. Elles sont de niveau L3 et master.
Je crois que ce qui est intéressant dans cette vidéo c'est qu'elle met en évidence la quantité d'informations personnelles que les gens laissent en accès public sur internet et qu'il est facile de les collecter rapidement. Se faire réciter son cv par un inconnu total dans un bar à des centaines de km de chez soi, ça impressionne. Même si, aprés réflexion, on se rend compte que ces infos sont publiques. Manifestement les "victimes" de cet exercice sont convaincues qu'elles laissent trop trainer de données et que ça ne devrait pas être aussi facile de les relier à eux.
Tu devrais regarder dans les paramètres du diaporama si la diapo de départ n'est pas fixée.
Menu Diaporama > Paramètres du diaporama -> Plage
Normalement c'est « Toutes les diapos » qui devrait être activé.
Pas besoin d'une version cloud quand on a seulement une tablette ou un téléphone Android, il suffit d'installer Collabora Office pour Android qui fonctionne très bien.
Pour ma part, même si nous avons Collabora Office Online avec notre nuage Nextcloud, par souci de sobriété, je recommande de ne l'utiliser qu'en cas de réelle nécessité : inutile d'utiliser plusieurs ordinateurs pour faire quelque chose qu'on peut faire aussi bien, voire mieux, avec un seul.
Oui, bien sûr. C'est ce qui est indiqué dans le communiqué de TDF (*), c'est même ce qui est recommandé par TDF (avant dernier paragraphe du communiqué) : « The Document Foundation will continue to provide LibreOffice for macOS for free from the LibreOffice website, which is the recommended source for all users. »
[^] # Re: Discourse :(
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal La communauté GNOME remplace ses mailing lists par Discourse. Évalué à 5.
Pareil pour une mailing-list : il est dans les archives. Cela arrive régulièrement que dans le fil des réponses, quelqu'un s'aperçoive qu'il lui en manque une et aille vérifier dans les archives.
Pas du tout, tu réponds au message que tu veux dans la chaîne des réponses existantes. C'est bien ça qui crée le bazar dans l'arbre de discussion si tout est présenté à plat par ordre chronologique.
Et alors ? Tu crois que les utilisateurs des forums remarquent toujours l'existence d'un champ de recherche et prennent la peine de l'utiliser ?
Dans Thunderbird, il y a un réglage pour chaque dossier. C'est la vue "conversation" à la gmail qui est globale, mais c'est autre chose.
Discourse ne permet pas d'éviter de casser l'arbre de discussion. Par exemple : https://discourse.gnome.org/t/icon-view-sizes-in-nautilus-43/11240
Il y a la même dépendance à la désinvolture des utilisateurs.
Combien de feuilles CSS as-tu testées sur linuxfr ? D'ailleurs aucune n'est adaptée aux mobiles.
C'est bien le problème. Personnellement, je préfère séparer dans un panneau l'arborescence des réponses et dans un autre les réponses.
Qui parle d'organiser des données à la main ? Cela fait des décennies que j'ai des filtres dans Thunderbird pour déplacer les courriels des mailing-lists dans leur dossier attitré. Je ne fais à la main que le tri des courriels qui me sont directement adressés. Une bonne boîte de réception est une boîte vide. Et qu'on ne me dise pas que c'est un problème d'interface : ceux qui ont des centaines de courriels dans leur boîte de réception sont les mêmes que ceux qui ont dix ans de dossiers papier sur leur bureau. Ils n'ont jamais le temps de faire ce qui est important : mettre de l'ordre dans leurs affaires, faire des sauvegardes, faire les mises à jours, etc.
Parce que tu crois que les utilisateurs de LibreOffice sont tous des informaticiens ?
Non, la modération c'est le traitement des courriels qui sont redirigés par le robot vers moi en tant que modérateur. Ce sont des courriels envoyés à une liste depuis une adresse qui n'est pas abonnée. La plupart de ces courriels sont des spams et ils sont filtrés par Thunderbird. Je me contente de vérifier qu'il n'y a pas de faux-positif.
Les autres opérations de modération sont des rappels à la netiquette, mais c'est vraiment rare, ou bien expliquer à un utilisateur inattentif comment se désabonner. Les demandes de suppression d'information confidentielles ou personnelles publiées par erreur sont encore plus rares. Le fait que nos listes n'acceptent pas les fichiers attachés limite grandement les risques.
[^] # Re: Discourse :(
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal La communauté GNOME remplace ses mailing lists par Discourse. Évalué à 4.
Pareil sur un forum : aucune garantie que les abonnés penseront à se connecter et à lire les messages.
Exactement pareil sur un forum : le nouveau message est peut-être publié tout de suite, mais encore faut-il que les destinataires soient encore connectés et qu'ils pensent à rafraîchir la page de consultation. Sinon ils recevront le message s'ils repassent par là un jour. À moins d'avoir une notification par mail.
Si, les archives pour la centralisation. Pour reconstruire l'arbre de discussion, les clients lourds font ça très bien, et l'utilisateur peut, en un clic, choisir de l'activer ou non.
Comme dans les forums où des utilisateurs ouvrent une nouvelle discussion avec un sujet différent (genre « c'est bon, ça marche » ou « problème réglé ») pour répondre à ceux qui les aident ?
Les archives vous dis-je. Ce qui fait la difficulté de la recherche c'est d'imaginer les mots qu'a bien pu employer un utilisateur pour décrire un problème. C'est vrai sur une mailing-list, sur un forum ou sur bugzilla.
Pareil avec n'importe quel forum
Euh, on est sur linuxfr là et l'arbre de discussion explose en vol dés 5 réponses, et on ne sait jamais à qui un message répond. Et sur la plupart des forums les réponses sont en vrac à la suite les unes des autres.
Au moins avec une mailing-list, tu as toujours, sauf action explicite du répondant, tout ou partie de la citation du message auquel il est répondu. Sur un forum, c'est la croix et la bannière pour citer le message auquel on répond.
Au moins tu peux faire quelque chose et organiser les données chez toi. Toutes les mailing-lists auxquelles je suis abonné, je les reçois et les organise dans une même interface, celle de Thunderbird. Pour les forums, chacun a son interface et il faut les parcourir les uns après les autres. Et bien entendu, pas moyen de faire ça hors-ligne, tout juste lire un résumé si on a un flux RSS.
Sur les listes que je modère pour LibreOffice, il m'arrive moins d'une fois par an de devoir faire appel à un administrateur pour désabonner quelqu'un dont l'adresse n'est plus valide.
C'est au choix de l'administrateur. Sur Framaliste / Sympa, par défaut la notification de désabonnement est envoyée. Sinon je ne vois pas l'utilité d'envoyer une notification à une adresse qui n'existe plus.
L'antispam de Thunderbird fait le plus gros du travail.
[^] # Re: ..
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse à la dépêche Des nouvelles de Fortran n°4 - Octobre 2022. Évalué à 10.
La syntaxe pourrie c'est toujours celle du langage qu'on découvre contraint et forcé.
Quand tu es habitué au Fortran, devoir mettre un point-virgule à la fin de chaque instruction ça fait vraiment très primitif pour le dire poliment.
Cela dit FORTRAN II c'était les années soixante. Ceux qui ont écrit des codes dans cette version doivent être tous à la retraite s'ils sont encore vivants. Est-ce qu'il t'arrive de critiquer un constructeur automobile aujourd'hui parce que les essuie-glace de sa voiture la plus célèbre étaient manuels dans les années cinquantes ?
[^] # Re: Discourse ?
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal La communauté GNOME remplace ses mailing lists par Discourse. Évalué à 10.
Pire que ça. phpBB lui est capable d'afficher les dates correctement localisées. Quand je vois avr'19 dans un forum discourse francophone je ne sais jamais si c'est le 19 avril ou avril 2019. Du coup il faut mettre le pointeur sur la date et attendre que l'étiquette apparaisse. Bref c'est moderne.
En fait les forums discourse c'est bien seulement quand on les consulte en flux rss dans Thunderbird. Comme ça on a 2 panneaux, un avec les titres des articles et un panneau de visualisation dans lequel on peut voir le résumé de l'article ou l'article complet. En mode web c'est une torture, on dirait que les développeurs ont participer au concours de celui qui mettra le moins possible d'information utile à l'écran.
[^] # Re: Pas assez d'info
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au message Pourquoi LibreOffice Impress perd-il systématiquement mes styles dans les dias maitresses?. Évalué à 3. Dernière modification le 16 octobre 2022 à 16:47.
Oui, parce que parfois on oublie d'expliciter certaines étapes trop évidentes pour soi.
Pas encore. Je teste avec 7.4 et la future 7.5. J'ai l'impression que le format de puce n'est enregistré dans le modèle que s'il est utilisé. Donc si on y ajoute une diapo avec un plan.
Oui. 3 étapes :
1/ tester en mode sans échec. Cela revient à redémarrer LibreOffice avec un profil utilisateur neuf, mais sans avoir à supprimer son profil. On y accède par menu Aide > Redémarrer en mode sans échec
2/ demander de l'aide à la communauté, soit sur la liste users@fr.libreoffice.org, soit sur https://ask.libreoffice.org/fr/questions/ (forum discourse)
3/ Si les retours sur 2/ te suggèrent qu'il y a un bug, faire un rapport de bug ici : https://bugs.documentfoundation.org. Bien sûr il faut le faire en anglais et en décrivant étape par étape ce que tu fais et qui ne donne pas le résultat attendu, exactement comme dans ce commentaire. Si c'est un document qui ne se comporte pas bien, fournir le document, après l'avoir expurgé de toute donnée sensible / personnelle et vérifié qu'ainsi expurgé il présente toujours le même défaut.
# Pas assez d'info
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au message Pourquoi LibreOffice Impress perd-il systématiquement mes styles dans les dias maitresses?. Évalué à 3.
Oui malgré les explications détaillées, il manque une donnée essentielle pour pouvoir essayer de t'aider : un fichier sur lequel tu vois le problème et avec lequel on peut faire des essais.
[^] # Re: Fin du secret commercial
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal La première procédure bâillon au nom du secret des affaires, c'est pour Reflets.info. Évalué à 2.
J'aime bien quand les 50% les mieux payés expliquent aux 50% les moins bien payés qu'il est important et légitime de leur pourrir la vie, voire les empêcher d'aller bosser.
On est tout-à-fait dans le capitalisme sauvage : les profits quelles que soient les conséquences sur son environnement. C'est intéressant quand c'est l'extrême gauche qui pratique ça.
Pourtant la fin du secret commercial que tu proposes permettrait de vérifier les affirmations des uns et des autres en matière de salaire. Mais j'ai comme l'impression que la fin du secret souhaitée ne concerne que les autres. En fait personne n'est prêt à en assumer les conséquences et c'est donc une "proposition" purement démagogique qui n'a pour seul objectif que d'entretenir la haine des entreprises.
[^] # Re: Fin du secret commercial
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal La première procédure bâillon au nom du secret des affaires, c'est pour Reflets.info. Évalué à 2.
D'accord. Comme ça on pourra consulter les feuilles de paie des salariés des raffineries de pétrole…
[^] # Re: Lol
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Impact écologique du numérique. Évalué à 4.
Vas-y mollo, ça doit faire mal de se donner des baffes à soi-même.
[^] # Re: "Universel" comme "illimité" : avec des exceptions
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Le Parlement européen adopte l’usage d’un chargeur universel (USB-C) à compter de 2024. Évalué à 8.
Comment fais-tu pour t'assurer que le câble usb ne transmet que de l'électricité à ton téléphone ?
Il y a quelques années il y avait eu toute une histoire à propos de trucs pas nets derrière des prises usb de recharge de téléphone dans des aéroports.
[^] # Re: Lineage OS vs /e/
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Du voilier à la murène, itinéraire d'une dégooglisation longue mais réussie. Évalué à 2.
S'inscrire où ça avec android ?
[^] # Re: Article mediaterre
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Monitoring du bassin versant Adour-Garonne. Évalué à 2.
Merci pour la référence.
[^] # Re: Formats des boîtes locales
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse à la dépêche Dernières avancées du côté de Thunderbird. Évalué à 5.
Pas vraiment. J'aurais préféré un exemple sorti de la vie réelle. Là tu exposes un exemple de solutionnisme technologique à un hypothétique problème d'autorité parentale. Je ne vois toujours pas l'utilité de pouvoir accéder à son propre profil Thunderbird avec un autre logiciel que Thunderbird.
Pour partager des données entre 2 clients mail, il y a IMAP, c'est fait pour, non ?
[^] # Re: Formats des boîtes locales
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse à la dépêche Dernières avancées du côté de Thunderbird. Évalué à 5.
Pour diverses raisons, je ne fais plus confiance à mon FAI pour conserver mes courriels, donc je les déplace ailleurs. Qu'est-ce qui te choque là dedans ?
[^] # Re: Formats des boîtes locales
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse à la dépêche Dernières avancées du côté de Thunderbird. Évalué à 0.
Quel serait l'intérêt de pouvoir alterner entre Thunderbird et Mutt ?
Ce que tu fais avec Getmail et Mutt je le fais avec Thunderbird tout seul.
[^] # Re: Pour des raisons de sécurité
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse à la dépêche Dernières avancées du côté de Thunderbird. Évalué à 6.
Pour ma part je n'ai jamais de crash avec les binaires fournis par Mozilla, installés dans ~/bin/ (Je suis le seul utilisateur de mon PC).
Et avec 6 comptes, c'est plutôt 400 Mo de RAM utilisés.
[^] # Re: Paramètres du diaporama
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au message Comment changer la dia active dans LibreOffice Impress?. Évalué à 2.
Merci du retour. :-)
# Article mediaterre
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Monitoring du bassin versant Adour-Garonne. Évalué à 10.
Je suis plus que sceptique. L'auteur ne cite aucune référence à l'appui de ses affirmations, en particulier la proportion 70 % / 30%. De plus il faut lire la présentation de l'auteur. Je cite : « Les émissions de Co2 posent effectivement de graves problèmes de pollution en ville (trop de CO2 = pas assez d'oxygène) mais en AUCUN CAS de climat ! ». En fait son dada (et sans doute son business) c'est la construction de barrages. Et sa propagande crypto-climatosceptique consiste à affirmer qu'on va sauver le monde avec des retenues collinaires.
Donc pour moi, aucune confiance dans ce qu'il écrit. Et par conséquent aucune non plus dans les autres dépêches de mediaterre. En effet mediaterre prétend que les dépêches sont relues par des modérateurs avant d'être publiés. Pour cet auteur sur les 10 dépêches qu'il a publiées, aucune n'a été modérée.
[^] # Re: Connaître les débits dans une rivière
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Monitoring du bassin versant Adour-Garonne. Évalué à 5.
Oui et je suis sceptique pour un réel apport en France continentale parce qu'il n'y a pas beaucoup de cours d'eau d'une largeur supérieure à 100 mètres.
Dans mon souvenir Swot c'est un satellite principalement océanographique pour mesurer les niveaux des océans, voire les grandes étendues d'eau continentales. Quant aux rivières, il ne suffit pas d'avoir une estimation de la pente de l'écoulement pour déduire le débit. Sans une bonne connaissance de la forme de la rivière (on ne voit pas à travers l'eau) ni une bonne estimation de la résistance à l'écoulement (la rugosité mais pas que), on ne peut rien faire de mieux que ce qu'on fait déjà.
Par contre si Swot est capable de fournir de bonnes mesures de niveaux sur un linéaire de rivière, ce serait très utile pour caler un modèle numérique. Mais il faut d'abord orienter la rivière le long de la trace du satellite… ;-)
[^] # Re: Connaître les débits dans une rivière
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Monitoring du bassin versant Adour-Garonne. Évalué à 5.
La méthode d'analyse SWOT ou le satellite Swot ? ;-)
# Connaître les débits dans une rivière
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal Monitoring du bassin versant Adour-Garonne. Évalué à 10.
Bon, je ne sais pas trop par où commencer tellement il y a à dire.
Disclaimer : j'ai fait toute ma carrière de chercheur à Lyon dans une unité de recherche qui travaille sur l'hydrologie (en gros chercher à connaître les débits dans un cours d'eau et comment la pluie se transforme en débit) et l'hydraulique (mesurer, modéliser et calculer les grandeurs caractéristiques des écoulements dans un cours d'eau). Mon job c'était le développement de codes de calcul pour l'hydraulique. Et le dernier modèle numérique sur lequel je suis intervenu était un modèle de l'Adour aval.
Pour faire direct, je dirais qu'on ne sait pas mesurer directement le débit dans une rivière. Il y a plusieurs raisons à cela. Le débit est une variable qui intègre le champ de vitesse dans une section verticale de la rivière. Ce champ de vitesse n'est pas uniforme et donc il faut avoir beaucoup de mesures locales dans un même plan vertical et au même moment. Ça c'est très difficile à faire, surtout dans les situations où les mesures de débit sont les plus intéressantes, c'est-à-dire en crue. C'est particulièrement vrai pour les grands cours d'eau. Une technique de plus en plus utilisée utilise un ADCP. C'est la technique utilisée par la Compagnie Nationale du Rhône pour mesurer les débits du Rhône. L'inconvénient c'est que ça n'est utilisable que pour la part de débit du lit mineur. En crue il est dangereux d'envoyer un bateau faire des traversées bien orthogonales à l'écoulement et en plus on ne peut pas atteindre les zones où la rivière déborde (lit majeur). Dans ces cas là, et pour des rivières par trop larges, on peut utiliser des techniques de LSPIV (Large Scale Particle Image Velocimetry) qui, à partir de vidéos qui ont enregistré le déplacement des structures de surface ou des objets flottants, reconstitue un champ de vitesse horizontal qu'on peut relier, avec pas mal d'approximation, au débit.
Quand on trouve des données de stations de mesure qui fournissent des débits en plus des hauteurs d'eau, c'est parce les métrologues ont établi une relation entre le niveau et le débit. On appelle ça une courbe de tarage (rating curve en anglais). On se base sur des mesures de débits pour les débits habituels (jusqu'aux petites crues non débordantes) et ensuite des extrapolations des pluies pour les gros débits (grandes crues). Ces courbes de tarage sont fortement non linéaires. La construction des courbes de tarage, leur validation et l'estimation de leur incertitude est un champ de recherche actif à lui tout seul.
La connaissance des écoulements repose, outre des mesures hydrométriques, bathymétriques et topographiques, sur des modélisations mathématiques plus ou moins complexes. C'est un domaine très actif depuis près de 2 siècles tant en recherche qu'en ingénierie et des milliers de chercheurs, ingénieurs et techniciens travaillent sur ces sujets partout dans le monde.
Les modèles mathématiques sont basés sur les équations d'Adhémar Barré de Saint-Venant présentées dans un Compte-rendu de l'Académie des Sciences en 1871. Les anglo-saxons les appellent Shallow Water Equations. Ce sont des équations aux dérivées partielles instationnaires hyperboliques non linéaires à 1 ou 2 dimensions d'espace (plus le temps), donc qui ont tout ce qu'il faut pour être difficiles à résoudre. En particulier ce sont des modèles qui peuvent faire apparaître des discontinuités à partir de données continues : ressaut hydraulique, onde de rupture de barrage, mascaret, tsunami.
En ce qui concerne la production du débit à partir de la pluie c'est un des champs de recherche des hydrologues. Là aussi c'est très compliqué, à cause d'une part de la multiplicité et de la complexités des phénomènes physiques qui interviennent (évapotranspiration, infiltration, ruissellement), et d'autre part à cause de la difficulté d'accéder, sur l'ensemble de la zone considérée, aux caractéristiques des sols (teneur en eau, perméabilité, mais c'est encore pire en zone karstique) et de l'air (vent à différentes altitudes, humidité, température, etc.). Il y a essentiellement 2 approches. Une approche basée sur des modèles statistiques et une approche basée sur la modélisation des phénomènes physiques entrant en jeu (modèles distribués).
Concernant les marées, il faut tenir compte des particularités locales (géométrie, courants) qui perturbent la marée théorique.
À l'embouchure d'un fleuve le lien entre niveau et débit devient encore plus compliqué. Le niveau oscille, grossièrement comme une sinusoïde avec une période de 12h30, et le débit aussi mais décalé. Selon l'amplitude de la marée, le débit peut devenir négatif (la partie aval de la rivière coule à l'envers…), et généralement la marée se fait sentir sur les niveaux loin, voire très loin, à l'amont de l'embouchure. En particulier, il n'y a pas de lien simple entre niveau et vitesse de l'écoulement dans la zone influencée par la marée. Il faut un modèle numérique résolvant les équations de Saint-Venant, calé avec des mesures de niveau, pour évaluer les vitesses. Bien entendu un tel modèle a besoin de connaître le débit à tout instant à chaque frontière entrante du domaine modélisé (pour savoir ce qui va sortir d'une baignoire, il faut connaître ce qui entre par le robinet). En général il faut plusieurs mois d'ingénieur pour mettre au point ce genre de modèle.
Dans tous ces domaines il y a des formations (initiales et continues) à l'Université et dans des écoles d'ingénieurs. Elles sont de niveau L3 et master.
[^] # Re: Pas compris le lien avec vie privée
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au lien Pour en finir une bonne fois pour toutes avec "sur ma vie (privée) je m'en fous, j'ai rien à cacher". Évalué à 6.
Je crois que ce qui est intéressant dans cette vidéo c'est qu'elle met en évidence la quantité d'informations personnelles que les gens laissent en accès public sur internet et qu'il est facile de les collecter rapidement. Se faire réciter son cv par un inconnu total dans un bar à des centaines de km de chez soi, ça impressionne. Même si, aprés réflexion, on se rend compte que ces infos sont publiques. Manifestement les "victimes" de cet exercice sont convaincues qu'elles laissent trop trainer de données et que ça ne devrait pas être aussi facile de les relier à eux.
# Paramètres du diaporama
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au message Comment changer la dia active dans LibreOffice Impress?. Évalué à 6.
Tu devrais regarder dans les paramètres du diaporama si la diapo de départ n'est pas fixée.
Menu Diaporama > Paramètres du diaporama -> Plage
Normalement c'est « Toutes les diapos » qui devrait être activé.
[^] # Re: Dans ton cloud
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal LibreOffice boude le cloud ?. Évalué à 5.
Pas besoin d'une version cloud quand on a seulement une tablette ou un téléphone Android, il suffit d'installer Collabora Office pour Android qui fonctionne très bien.
Pour ma part, même si nous avons Collabora Office Online avec notre nuage Nextcloud, par souci de sobriété, je recommande de ne l'utiliser qu'en cas de réelle nécessité : inutile d'utiliser plusieurs ordinateurs pour faire quelque chose qu'on peut faire aussi bien, voire mieux, avec un seul.
[^] # Re: manque de moyens ?
Posté par Jean-Baptiste Faure . En réponse au journal LibreOffice boude le cloud ?. Évalué à 3.
Oui, bien sûr. C'est ce qui est indiqué dans le communiqué de TDF (*), c'est même ce qui est recommandé par TDF (avant dernier paragraphe du communiqué) : « The Document Foundation will continue to provide LibreOffice for macOS for free from the LibreOffice website, which is the recommended source for all users. »
(*) https://blog.documentfoundation.org/blog/2022/09/19/the-document-foundation-releases-libreoffice-on-apples-mac-app-store