jyes a écrit 897 commentaires

  • [^] # Re: XMPP

    Posté par  . En réponse au journal Signal envoie des signaux inquiétants. Évalué à 2.

    Je fais quoi, je garde un truc qui marche, ou je fais migrer tout le monde vers un truc qui si ça se trouve aura le même problème dans 2 ans ?

    Tu fais un virage à 360° et tu bascules sur Snikket : un seul serveur, un seul client par plateforme.

  • [^] # Re: Second degrés

    Posté par  . En réponse au journal Systemd à la maison. Évalué à 10.

    Et il y a de nombreux lecteurs de ce site qui, comme moi, n’ont pas non plus de formation ni d‘expérience professionnelle dans le domaine. J’ai trouvé le journal intéressant. Maintenant qu’on a presque tous systemd d’installé, autant savoir s’en servir, alors merci à l’auteur du journal !

  • [^] # Re: Vie privée

    Posté par  . En réponse au sondage Utilisez vous IPv6 ?. Évalué à 5.

    Ta question est mal formulée car le « étant donné que » n’est pas vrai. Un appareil peut avoir plusieurs adresses, même si ce n’est pas l’usage le plus fréquent, l’abondance d’IPv6 rend la pratique réaliste. Mais surtout, son adresse n’est pas nécessairement immuable (pour un client évidemment, un serveur doit rester accessible). Il y a des équivalents pratiques au DHCP qui génèrent une adresse à chaque connexion.

  • [^] # Re: XMPP

    Posté par  . En réponse au journal Signal envoie des signaux inquiétants. Évalué à 4.

    Tu dois avoir raison, il vaut mieux une seule appli, avec un nombre réduit de serveurs. Comme ça c’est impossible à censurer et insensible à la pression de petits acteurs comme des tous petits pays (puisque tu prends l’exemple russe). C’est tout ce que demandent les journalistes.

  • [^] # Re: XMPP

    Posté par  . En réponse au journal Signal envoie des signaux inquiétants. Évalué à 6.

    C'est tout autant impossible avec XMPP

    Que veux tu dire par là ? Tu peux faire tourner ton propre serveur XMPP, et a priori quand tu le fais, tu sais bien ce que tu installes dessus.

  • [^] # Re: Normalisation

    Posté par  . En réponse au journal Nostalgie d'Internet des années 2000.. Évalué à 2. Dernière modification le 13 avril 2021 à 08:50.

    tu veux dire qu'il y a des bons droits d'auteur et des mauvais droits d'auteur?

    Non, je dis juste que le logiciel est un mauvais point de départ car il est sujet à de nombreuses exceptions. À commencer en France par le fait qu’il est la propriété de l’employeur et non de l’auteur et que donc ça commence mal pour parler de « liberté gigantesque aux auteurs ». Après, puisque tu me prêtes des propos que je ne tiens pas, je ne poursuivrai pas la conversation. J’avais commencé une réponse plus longue, mais c’est inutile de perdre plus de temps, alors je m’en remets à cet argument final imparable : si la Sacem faisait vivre les artistes, Johnny n‘aurait jamais dû mourir.

  • [^] # Re: Normalisation

    Posté par  . En réponse au journal Nostalgie d'Internet des années 2000.. Évalué à 5.

    Le principe du droit d'auteur donne une liberté gigantesque aux auteurs (et aux personnes que les auteurs choisissent pour faire appliquer leurs droits). L'auteur décide presque de tout : qui peut lire/regarder une oeuvre, les conditions de sa rémunération éventuelle, les conditions de la redistribution de l'oeuvre, etc. Les sociétés d'artistes "uniformisent" un peu ces droits, en collectant et redistribuant l'argent selon certaines règles, mais ça n'est pas une obligation. D'ailleurs, il est assez ironique que le logiciel libre doive justement son existence à cette force du droit d'auteur—il faut quand même réaliser que l'auteur d'un logiciel peut imposer les conditions de redistribution à quelqu'un qui l'a acquis légalement, y compris par un achat.

    Sauf que le logiciel (libre ou non) fait figure d’exception dans le droit d’auteur à de nombreux égards. L’un d’eux est justement l’absence de sociétés d’auteurs et de maisons de production. En France, la Sacem a le monopôle de la collecte et de la gestion des droits, ce qui rend cette société incontournable pour faire diffuser sa musique par exemple, donc de fait quasi-impossible de se faire représenter ailleurs. Malheureusement, elle bénéficie aussi d’une exception qui lui permet de faire signer aux auteurs des contrats (illégaux pour toute autre société) qui lui octroient la gestion de toutes les œuvres des auteurs qu’elle représente. La « liberté gigantesque aux auteurs » est en fait donnée à une société privée. La littérature et le cinéma fonctionnent un peu différemment mais sont aussi soumis au contrôle de quelques gros acteurs (qui bénéficient toutefois de moins d’exceptions directement gravée dans le droit). Au final, le « droit d’auteur » et ses protection sont dévoyées depuis un moment, effectivement dès avant Internet. Ce qui a changé avec le développement d’Internet c’est que le service technique rendu par ces gros acteurs n’était plus aussi clair. Au final, Netflix a émergé et est accusé du tuer le cinéma. Par rapport à la licence globale tout le monde y perd, les artissssss et les consommateurs aussi, mais c’est une forme d’implémentation plus capitalo-libéro-compatible que la licence globale qui fournit le service que n’ont jamais fourni les gros acteurs. Et seuls les très très gros s’en sortiront avec une approche similaire (avec Disney+ etc).

  • [^] # Re: Fausse problématique

    Posté par  . En réponse au sondage Utilisez vous IPv6 ?. Évalué à 2. Dernière modification le 12 avril 2021 à 09:32.

    Oui, mon commentaire ne se voulait pas critique du tout. Au contraire, tant que le manque d’IPv4 ne pèse pas trop, je comprends qu’on y reste. C’est surtout que pour un particulier le manque d’IPv4 est déjà bien plus prégnant que pour certaines structures qui n’ont pas épuisé tout leur stock. Mon service info fait déjà un très bon boulot malgré son sous-effectif, loin de moi l’idée de leur reprocher de ne pas activer Ipv6 ! Ils ont bien plus urgent à traiter et ont déjà assez à faire pour occuper leurs journées.

    Comme quoi, ce n’est vraiment pas le nombre de machines dans le parc administré qui fait la différence entre IPv6 et IPv4, et c’était bien l’objet de ma réponse. IPv6 est avant tout un progrès pour les particuliers et les petits acteurs qui n’ont pas des réserves d’IPv4 sous le coude.

  • [^] # Re: Fausse problématique

    Posté par  . En réponse au sondage Utilisez vous IPv6 ?. Évalué à 5.

    Oui mais ta box ne pouvait pas deviner toute seule quelles redirections opérer, tu devais le faire via sa super interface de gestion en HTTP pleine de javascript impossible à automatiser. Alors qu’en IPv6, il n’y a plus aucun réglage à lui indiquer. Et si tu as ne serait-ce que deux services qui tournent en HTTP (pas besoin de 4 milliards pour voir les limites) soit tu ajoutes toi même un reverse proxy (mais dans ce cas, tu bidouilles toi même plutôt que de laisser faire la box), soit l’un des deux écoute sur un port tordu et une appli sur deux ne fonctionne pas avec. C’est dommage à l’heure où presque tous les services ne sont plus accessibles que via HTTP (c’est regrettable mais c’est une autre histoire).

    Autant au boulot, on a encore des d’IPv4 inutilisées donc nos informaticiens ne se pressent pas à passer à IPv6, autant sur un réseau perso, IPv6 est une vraie bouffée d’air frais. Le seul défaut que j’y trouvais c’est que je n’y accédais pas depuis mon mobile. J’ai donc répondu « Double stack IPv4/IPv6 partout à la maison hors mobile », mais après lecture des commentaires, j’en suis maintenant à « Double stack IPv4/IPv6 partout à la maison inclus mobile » et ça, ça va bien me faciliter la vie quand je serai en déplacement (ce qui arrivera peut-être avant 2023 d’après l’auto-proclamé premier épidémiologiste de France donc il était temps que je sois prêt).

  • [^] # Re: Thunderbird

    Posté par  . En réponse au journal Lire ses lignes en ligne de commande, un nouveau projet. Évalué à 4. Dernière modification le 07 avril 2021 à 13:21.

    Si tu as déjà tes courriels en local, tu peux directement lancer NotMuch dessus, ça va plus vite que de démarrer le navigateur web et la recherche est plus efficace. J’utilise Claws Mail mais pour des recherches rapides, je lance souvent Astroid à côté. Le temps de scan des nouveaux messages avec NotMuch et de démarrage d’Astroid est plus rapide que le chargement d’une page de webmail, même sur un webmail où je suis déjà connecté.

  • [^] # Re: Thunderbird

    Posté par  . En réponse au journal Lire ses lignes en ligne de commande, un nouveau projet. Évalué à 3.

    Pas que je tienne à te faire absolument changer de client de courriel, mais Claws permet de visualiser les courriels au format HTML (avec un plug-in, pas forcément disponible partout, par exemple pas dans la Debian stable actuelle) ou de les ouvrir dans un navigateur externe. Avec cette seconde option, j’utilise Claws au quotidien (sur Debian) et j’arrive à lire tous les spams (et les rares courriers souhaités mais mal fichus) plein d’images ou dont le contenu texte est mal formé.

  • [^] # Re: Autre cas

    Posté par  . En réponse au journal Acronymes incrémentaux. Évalué à 5.

    Efficace et pas cher, c’est MAGAF que j’préfère.

  • [^] # Re: Juridique du dimanche

    Posté par  . En réponse au journal Question : Ai-je le droit de refuser d'exécuter un logiciel ?. Évalué à 7.

    problème de sécurité : le javascript en question mets en danger ton ordinateur : installation d'un troyen ou virus par ex.
    Tu pourras peut⁻etre attaquer sous l'angle du piratage informatique, mais il faudra démontrer l'attaque.

    Est-ce qu’ici Hadopi ne pourrait (pour une fois !) servir à quelque-chose ? En introduisant dans la loi le « défaut de sécurisation », elle implique que l’on doit s’assurer que notre connexion n’est pas utilisée à des fins de piratage. Si l’on est pas en mesure de vérifier le code javascript qui s’exécute, alors on ne peut pas garantir que le javascript de la banque ne contient pas un webtorrent qui envoie la dernière télé-réalité directement à leur salle de trading. Je ne pense pas que ça tienne devant un juge cela dit, ni même devant le pandore qui devra enregistrer la plainte.

  • [^] # Re: Est-ce un problème?

    Posté par  . En réponse au journal Adieu vieille branche. Évalué à 0.

    Il peut y avoir plein d'autres motivations pour ces prises de décisions que l'adhésion franche à l'idée que ces termes fussent perçus comme racistes, y compris la lassitude,

    Quand je vois l’énergie que les pourfendeurs de SJW déploient sur un site comme LinuxFr où leur avis n’a pourtant aucune chance de peser dans la prise de décision de renommer ou non la branche par défaut dans un quelconque outil, je me dis que la lassitude dois plutôt jouer dans l’autre sens ! Sérieusement, ça mérite de te battre autant que ça que certaines boîtes effectuent un changement parce-qu’une situation pose problème à certains de leur utilisateurs ? Quand bien ces utilisateur à qui ça pose problème seraient très minoritaires, ça ne coûte presque rien à personne de régler leur problème. Enfin ça ne coûterait rien si ça ne déchaînait pas les foudres de… comment faut-il les appeler du coup ? Social Injustice Warriors ? Des gens prêts à défendre l’injustice coûte que coûte ?

  • [^] # Re: M'ouaif

    Posté par  . En réponse au journal HtmGem v1.0.0, un client Gemini en Php. Évalué à 8.

    Tout comme Markdown qui a rendu accessible la rédaction de texte simple, je pense que Gemini aussi devrait proposer plusieurs « saveurs » différentes. Gemini est un beau projet qui mérite d’évoluer, aussi voici mes propositions pour Gemini++ :

    • Pour rendre le Gemini plus sympa et dynamique, il faudrait un langage gemscript et pour des questions de performance asmgem ;
    • Pour le rendre plus joli, il faut au minimum ajouter gemGL et gemCanvas;
    • Pour servir les pages dynamiques un serveur node.gem qui utilise les mêmes langages avec ses propres extensions serait un chouette complément ;
    • Évidemment il faudra ajouter GemRTC, si on définit un protocole de transfert de données, c’est par pour faire des pages qui l’utilisent ;
    • Une implémentation de référence sera fournie par Google, dont une version sera opensource et pourra être utilisée sans faire appel à leur services en y appliquant seulement un centaine de patches de plusieurs milliers de lignes ;
    • Et pour ceux qui auraient du mal à suivre pour implémenter ces nouveaux standards, on pourrait fournir un outil d‘extraction des données depuis le gemtext++, qu’on appellerait goob (ex gemoob).

    À partir de là, l‘écosystème devrait être assez complet. On pourra alors y porter Electron pour que Gemini++ supplante enfin le Web quand l’appli Whatsapp sera réécrite en Gemlectron.

    Je suis impatient de voir fleurir les premiers frameworks gemscripts, ça me redonne foi en l’avenir !

  • [^] # Re: Est-ce un problème?

    Posté par  . En réponse au journal Adieu vieille branche. Évalué à 7.

    Franchement, si pour ne plus offenser personne, il suffisait de renommer quelques trucs sans conséquence technique, comme « master » en « main » dans Git, je ne vois pas pourquoi on devrait s’arrêter d’évoluer avant que plus personne ne soit offensé. Quel est le problème à offenser moins de monde ? C’est vraiment un problème si on proposait un monde sans-microaggression à l’égard de quiconque ? Par exemple, on pourrait commencer par ne pas assimiler les activistes pour les droits humains à des sectes…

    Ou est la limite?

    Si elle doit être fixée arbitrairement, autant qu’il n’y en ait pas. Il y a déjà assez de problèmes à régler les choses difficiles, ne perdons pas d’énergie à lutter contre les évolutions les plus simples à mettre en place.

  • # Merci pour les dépêches

    Posté par  . En réponse à la dépêche ParaView, une bibliothèque libre pour la visualisation scientifique. Évalué à 8.

    Paraview est un super outil, qui a profondément modifié l’écriture de codes de simulation en recherche, en tout cas pour moi. En offrant une telle palette d’outils de visualisations via une interface propice à l’exploration de données spatiales, il permet de déléguer toute la visualisation des résultats à un programme externe et de laisser les codes de calculs se focaliser sur ce qu’ils ont à faire. J’utilisais déjà Paraview comme un tel couteau suisse, du déboguage (identifications de régions où le calcul se passe mal) au traitement des résultats, mais je ne connaissais pas Catalyst, cité dans la dépêche, qui va encore plus loin dans la simplification pour l’usage en tant que « débogueur scientifique ».

    Alors merci pour ces dépêches (au pluriel, celle sur VTK était excellente aussi) qui mettent la lumière sur deux outils vraiment très utiles au calcul scientifique. Les bindings Python de VTK (et pyvista que j’ai découvert avec l’autre dépêche) finissent d’en faire des trousses à outils très complètes pour le traitement et la visualisation de données. Pas étonnant que Paraview soit l’outil de visualisation distribué avec des logiciels de simulation tels que SALOME et OpenFOAM.

  • [^] # Re: Nausée

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Cassandre 4.0.0, un cadriciel pour développer votre propre « trading bot ». Évalué à 7. Dernière modification le 02 mars 2021 à 11:25.

    C'est toujours le même même principe que le marchand avec son bateau qui voyage avec des épices.

    Non, le marchand qui voyage avec des épices fourni un service, et même un travail, qui ajoute de la valeur au produit lors du transport, ce que ne fait pas le THF, ni même la finance en général. La fonction supplémentaire de la finance par rapport au commerce est la possibilité de se protéger face à certains risques, et donc de déléguer à certains opérateurs de marché le rôle d’assumer le risque (contre rémunération), rôle que n’assure pas le THF non plus. Éventuellement, avec tes arguments tu pourrais dire que le THF fournit le service de fluidifier le marché, mais c’est argument avant tout idéologique car le THF a besoin d’un marché déjà fluide pour être pratiqué, et prétendre qu’il y contribue à un degré utile aux autres transactions est un point de vue très subjectif.

  • [^] # Re: Pourquoi ce nom là ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Cassandre 4.0.0, un cadriciel pour développer votre propre « trading bot ». Évalué à 5.

    La bourse étant un jeu à somme nulle (et même très légèrement négative car il faut bien rémunérer les places de marchés), « gagner grâce au trading » c’est détourner pour son gain propre de la richesse produite par le travail des autres. Je sais que nos systèmes économiques et judiciaires n’appellent pas ça du vol, mais bon…

  • [^] # Re: Pas complètement d'accord

    Posté par  . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 3.

    Erreur. Microsoft ne contrôle par OOXML. En tout cas, pas depuis qu'il a été standardisé et qu'un groupe lié à l'ISO est en charge de sa maintenance.

    Ce sera vrai quand la suite MS Office utilisera le format OOXML strict. En attendant, le format OOXML de la suite Office est complètement contrôlé par Microsoft et non par l’ISO.

  • [^] # Re: Pourquoi vouloir toujours des versions en ligne?

    Posté par  . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 6.

    Ce sont des vieilles fonctionnalités… que quasiment personne n’utilise

    Dans mon environnement, au contraire, on utilise énormément ces fonctionnalités. Par contre, elles n’ont pas du tout le niveau d’un Git+LaTeX, que je privilégie avec mes collègues qui ne jurent pas que par la suite Office de Microsoft. Les modifications s’accumulent et peuvent-être affichées ou cachées, mais il n’est pas pratique d’afficher les modifications entre une révision et une autre. Et pour cause, les révisions n’existent pas, elles se gèrent en pratique à coup d’acceptation de toutes les modifs, un cp.old (ou un cp.date pour les utilisateurs les plus avancés) et on repart pour un tour. Mais le plus gros manque, c’est que la fusion est assez mal foutue et qu’en pratique, ce mode de travail fonctionne bien pour travailler à plusieurs, mais pas en simultané. Les révisions, les branches et tout ce qui fait un vrai outil de gestion de versions, cela se fait à la mimine, hors du logiciel. Au final, ces fonctionnalités permettent de suivre et visualiser les modifications et commentaires apportés par plusieurs auteurs mais pas vraiment de travailler collaborativement et en parallèle sur un texte, comme on le ferait avec Git+LaTeX+latexdiff.

    Ça fait beaucoup de défauts. On notera d’ailleurs que si les versions en-ligne permettent de travailler à plusieurs en simultané, elles conservent encore nombre de ces défauts, et restent une solution très pauvre face à une collection d’outils qui gèrent chacun mieux leur périmètre (gestion de version, mise en page, calculs, tracer de courbes, etc). Mais bon, comme c’est dans le nuage, c’est le futur, c’est bien plus adapté pour louer des licences d’utilisation que LaTeX ou Matplotlib.

  • [^] # Re: Pas un CV mais un livre

    Posté par  . En réponse au journal Un CV en ligne. Évalué à 2.

    J'suis pas dans […] un labo de recherche quoi

    Pourtant le CV académique ne tolère aucune excentricité et est parfaitement codifié : il faut faire de longues listes les plus exhaustives possibles avec les diplômes de la première étoile en ski à l‘habilitation à diriger des recherches, les communications orales et écrites de la feuille de chou du collègue jusqu’au Nature de la semaine dernière. Après c’est facile à évaluer, c’est le candidat qui a le·a plus long·ue qui gagne.

  • [^] # Re: Soyons sérieux

    Posté par  . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 8. Dernière modification le 17 février 2021 à 11:48.

    Surtout quand une suite bureautique massivement utilisée impose la mode ! Parce que les styles avec des titres colorés et fioritures par défaut de MS Office tu les utilisais il y 10 ans dans un rapport en entreprise, tu passais pour un clown (ou alors il fallait assumer et pousser jusqu’au Comic Sans MS). Ces styles ne sont ni plus beaux ni plus moches que ce qui se faisait « dans le temps », mais il faut admettre que la suite MS et styles par défaut façonnent autant la mode qu’ils la suivent. Quand je lis Zenitram critiquer les styles par défaut de LO, j’ai vraiment l’impression qu’il reproche à LO d’utiliser un style par défaut différent de MSO, et que comme on voit ce dernier partout c’est que ce doit être le plus beau (en tout cas celui auquel on finit par s’habituer).

    J’en vois d’autre louer le style par défaut de LaTeX. Grand amateur de LaTeX, le logiciel, j’avoue que je ne garde jamais le style par défaut car il ne me plaît pas du tout. L’argument du style par défaut, j’ai vraiment l’impression que c’est l’argument de ceux qui n’en ont plus d‘autres. Finalement, les styles par défauts de LO ne m’enchantent pas mais ils ont le mérite d’être très neutres et classiques, donc pas fancy et cool, mais je trouve que c’est plutôt un avantage pour un style par défaut.

  • [^] # Re: C'est pas faux

    Posté par  . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 3.

    Oui, oui, oui. Je suis d’accord. Et je suis même d’accord que nous sommes d’accord depuis le début sur une bonne partie des propos de ton journal. Mais je persiste à trouver son ton trollifère (et tu ne me feras pas croire que ce n’est pas à dessein). Notamment, la gestion des styles devrait suffire à assurer que ce n’est pas foutu pour LibreOffice pendant encore un moment. Mais c’est sûr qu’avec le virage Office365, MS Office se positionne autant en compétiteur de Gobbi ou Etherpad qu’en suite bureautique. Et ce virage accompagne une évolution réelle des usages, où les documents ont de moins en moins besoins d’être imprimés et mis en page correctement, et sont de plus en plus co-écrits en simultanés. Dans ce contexte les lacunes des suites MS Office et OnlyOffice sont moins problématiques et la facilité de mettre en place des instances nuagiques est un vrai avantage pour OnlyOffice par rapport à LibreOffice.

    Je reste quand-même convaincu que le besoin en outils bureautiques ne disparaîtra pas tout de suite et si l’avenir de LO est bien d’aller vers plus de cloud, celui de MSO (et d’OnlyOffice) est de progresser sur les style au risque d’être relégué au rôle d’éditeur en ligne pour SharePoint, comme l’est GoogleDocs pour GoogleDrive. En attendant aucune de ces solutions ne rivalise avec LaTeX + Git + Numpy, mais je peine à croire que cette solution percera pour remplacer les traitements de texte et les tableurs chez le grand public :-)

  • [^] # Re: Et pour les ignorants ?

    Posté par  . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 9.

    en ignorant - mais en ne modifiant/supprimant pas - les noeuds XML qu'il ne sait pas traiter

    Ça c’est en théorie. De mon expérience, les nœuds qu’il ne traite pas du tout sont beaucoup plus rares que ceux qui sont traités, mais mal, ou pas complètement. Et ceux là, ils sautent comme s’ils avaient été convertis en ODT entre temps. Expérience personnelle uniquement, j’ai cassé plus de mises en page avec OO qu’avec LO. Bon mon biais, c’est aussi que je tente plus OO sur les documents qui passent mal dans LO et qui ont donc plus de chance de contenir des trucs bizarres que ni LO ni OO ne gère correctement. Par contre sur le fond et sans en faire une statistique, casser des choses avec OO, ça se fait très bien, malgré sa représentation interne cohérente avec une structure de document OOXML.