Il peut y avoir plein d'autres motivations pour ces prises de décisions que l'adhésion franche à l'idée que ces termes fussent perçus comme racistes, y compris la lassitude,
Quand je vois l’énergie que les pourfendeurs de SJW déploient sur un site comme LinuxFr où leur avis n’a pourtant aucune chance de peser dans la prise de décision de renommer ou non la branche par défaut dans un quelconque outil, je me dis que la lassitude dois plutôt jouer dans l’autre sens ! Sérieusement, ça mérite de te battre autant que ça que certaines boîtes effectuent un changement parce-qu’une situation pose problème à certains de leur utilisateurs ? Quand bien ces utilisateur à qui ça pose problème seraient très minoritaires, ça ne coûte presque rien à personne de régler leur problème. Enfin ça ne coûterait rien si ça ne déchaînait pas les foudres de… comment faut-il les appeler du coup ? Social Injustice Warriors ? Des gens prêts à défendre l’injustice coûte que coûte ?
Tout comme Markdown qui a rendu accessible la rédaction de texte simple, je pense que Gemini aussi devrait proposer plusieurs « saveurs » différentes. Gemini est un beau projet qui mérite d’évoluer, aussi voici mes propositions pour Gemini++ :
Pour rendre le Gemini plus sympa et dynamique, il faudrait un langage gemscript et pour des questions de performance asmgem ;
Pour le rendre plus joli, il faut au minimum ajouter gemGL et gemCanvas;
Pour servir les pages dynamiques un serveur node.gem qui utilise les mêmes langages avec ses propres extensions serait un chouette complément ;
Évidemment il faudra ajouter GemRTC, si on définit un protocole de transfert de données, c’est par pour faire des pages qui l’utilisent ;
Une implémentation de référence sera fournie par Google, dont une version sera opensource et pourra être utilisée sans faire appel à leur services en y appliquant seulement un centaine de patches de plusieurs milliers de lignes ;
Et pour ceux qui auraient du mal à suivre pour implémenter ces nouveaux standards, on pourrait fournir un outil d‘extraction des données depuis le gemtext++, qu’on appellerait goob (ex gemoob).
À partir de là, l‘écosystème devrait être assez complet. On pourra alors y porter Electron pour que Gemini++ supplante enfin le Web quand l’appli Whatsapp sera réécrite en Gemlectron.
Je suis impatient de voir fleurir les premiers frameworks gemscripts, ça me redonne foi en l’avenir !
Franchement, si pour ne plus offenser personne, il suffisait de renommer quelques trucs sans conséquence technique, comme « master » en « main » dans Git, je ne vois pas pourquoi on devrait s’arrêter d’évoluer avant que plus personne ne soit offensé. Quel est le problème à offenser moins de monde ? C’est vraiment un problème si on proposait un monde sans-microaggression à l’égard de quiconque ? Par exemple, on pourrait commencer par ne pas assimiler les activistes pour les droits humains à des sectes…
Ou est la limite?
Si elle doit être fixée arbitrairement, autant qu’il n’y en ait pas. Il y a déjà assez de problèmes à régler les choses difficiles, ne perdons pas d’énergie à lutter contre les évolutions les plus simples à mettre en place.
Paraview est un super outil, qui a profondément modifié l’écriture de codes de simulation en recherche, en tout cas pour moi. En offrant une telle palette d’outils de visualisations via une interface propice à l’exploration de données spatiales, il permet de déléguer toute la visualisation des résultats à un programme externe et de laisser les codes de calculs se focaliser sur ce qu’ils ont à faire. J’utilisais déjà Paraview comme un tel couteau suisse, du déboguage (identifications de régions où le calcul se passe mal) au traitement des résultats, mais je ne connaissais pas Catalyst, cité dans la dépêche, qui va encore plus loin dans la simplification pour l’usage en tant que « débogueur scientifique ».
Alors merci pour ces dépêches (au pluriel, celle sur VTK était excellente aussi) qui mettent la lumière sur deux outils vraiment très utiles au calcul scientifique. Les bindings Python de VTK (et pyvista que j’ai découvert avec l’autre dépêche) finissent d’en faire des trousses à outils très complètes pour le traitement et la visualisation de données. Pas étonnant que Paraview soit l’outil de visualisation distribué avec des logiciels de simulation tels que SALOME et OpenFOAM.
C'est toujours le même même principe que le marchand avec son bateau qui voyage avec des épices.
Non, le marchand qui voyage avec des épices fourni un service, et même un travail, qui ajoute de la valeur au produit lors du transport, ce que ne fait pas le THF, ni même la finance en général. La fonction supplémentaire de la finance par rapport au commerce est la possibilité de se protéger face à certains risques, et donc de déléguer à certains opérateurs de marché le rôle d’assumer le risque (contre rémunération), rôle que n’assure pas le THF non plus. Éventuellement, avec tes arguments tu pourrais dire que le THF fournit le service de fluidifier le marché, mais c’est argument avant tout idéologique car le THF a besoin d’un marché déjà fluide pour être pratiqué, et prétendre qu’il y contribue à un degré utile aux autres transactions est un point de vue très subjectif.
La bourse étant un jeu à somme nulle (et même très légèrement négative car il faut bien rémunérer les places de marchés), « gagner grâce au trading » c’est détourner pour son gain propre de la richesse produite par le travail des autres. Je sais que nos systèmes économiques et judiciaires n’appellent pas ça du vol, mais bon…
Erreur. Microsoft ne contrôle par OOXML. En tout cas, pas depuis qu'il a été standardisé et qu'un groupe lié à l'ISO est en charge de sa maintenance.
Ce sera vrai quand la suite MS Office utilisera le format OOXML strict. En attendant, le format OOXML de la suite Office est complètement contrôlé par Microsoft et non par l’ISO.
Ce sont des vieilles fonctionnalités… que quasiment personne n’utilise
Dans mon environnement, au contraire, on utilise énormément ces fonctionnalités. Par contre, elles n’ont pas du tout le niveau d’un Git+LaTeX, que je privilégie avec mes collègues qui ne jurent pas que par la suite Office de Microsoft. Les modifications s’accumulent et peuvent-être affichées ou cachées, mais il n’est pas pratique d’afficher les modifications entre une révision et une autre. Et pour cause, les révisions n’existent pas, elles se gèrent en pratique à coup d’acceptation de toutes les modifs, un cp.old (ou un cp.date pour les utilisateurs les plus avancés) et on repart pour un tour. Mais le plus gros manque, c’est que la fusion est assez mal foutue et qu’en pratique, ce mode de travail fonctionne bien pour travailler à plusieurs, mais pas en simultané. Les révisions, les branches et tout ce qui fait un vrai outil de gestion de versions, cela se fait à la mimine, hors du logiciel. Au final, ces fonctionnalités permettent de suivre et visualiser les modifications et commentaires apportés par plusieurs auteurs mais pas vraiment de travailler collaborativement et en parallèle sur un texte, comme on le ferait avec Git+LaTeX+latexdiff.
Ça fait beaucoup de défauts. On notera d’ailleurs que si les versions en-ligne permettent de travailler à plusieurs en simultané, elles conservent encore nombre de ces défauts, et restent une solution très pauvre face à une collection d’outils qui gèrent chacun mieux leur périmètre (gestion de version, mise en page, calculs, tracer de courbes, etc). Mais bon, comme c’est dans le nuage, c’est le futur, c’est bien plus adapté pour louer des licences d’utilisation que LaTeX ou Matplotlib.
Pourtant le CV académique ne tolère aucune excentricité et est parfaitement codifié : il faut faire de longues listes les plus exhaustives possibles avec les diplômes de la première étoile en ski à l‘habilitation à diriger des recherches, les communications orales et écrites de la feuille de chou du collègue jusqu’au Nature de la semaine dernière. Après c’est facile à évaluer, c’est le candidat qui a le·a plus long·ue qui gagne.
Posté par jyes .
En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice.
Évalué à 8.
Dernière modification le 17 février 2021 à 11:48.
Surtout quand une suite bureautique massivement utilisée impose la mode ! Parce que les styles avec des titres colorés et fioritures par défaut de MS Office tu les utilisais il y 10 ans dans un rapport en entreprise, tu passais pour un clown (ou alors il fallait assumer et pousser jusqu’au Comic Sans MS). Ces styles ne sont ni plus beaux ni plus moches que ce qui se faisait « dans le temps », mais il faut admettre que la suite MS et styles par défaut façonnent autant la mode qu’ils la suivent. Quand je lis Zenitram critiquer les styles par défaut de LO, j’ai vraiment l’impression qu’il reproche à LO d’utiliser un style par défaut différent de MSO, et que comme on voit ce dernier partout c’est que ce doit être le plus beau (en tout cas celui auquel on finit par s’habituer).
J’en vois d’autre louer le style par défaut de LaTeX. Grand amateur de LaTeX, le logiciel, j’avoue que je ne garde jamais le style par défaut car il ne me plaît pas du tout. L’argument du style par défaut, j’ai vraiment l’impression que c’est l’argument de ceux qui n’en ont plus d‘autres. Finalement, les styles par défauts de LO ne m’enchantent pas mais ils ont le mérite d’être très neutres et classiques, donc pas fancy et cool, mais je trouve que c’est plutôt un avantage pour un style par défaut.
Oui, oui, oui. Je suis d’accord. Et je suis même d’accord que nous sommes d’accord depuis le début sur une bonne partie des propos de ton journal. Mais je persiste à trouver son ton trollifère (et tu ne me feras pas croire que ce n’est pas à dessein). Notamment, la gestion des styles devrait suffire à assurer que ce n’est pas foutu pour LibreOffice pendant encore un moment. Mais c’est sûr qu’avec le virage Office365, MS Office se positionne autant en compétiteur de Gobbi ou Etherpad qu’en suite bureautique. Et ce virage accompagne une évolution réelle des usages, où les documents ont de moins en moins besoins d’être imprimés et mis en page correctement, et sont de plus en plus co-écrits en simultanés. Dans ce contexte les lacunes des suites MS Office et OnlyOffice sont moins problématiques et la facilité de mettre en place des instances nuagiques est un vrai avantage pour OnlyOffice par rapport à LibreOffice.
Je reste quand-même convaincu que le besoin en outils bureautiques ne disparaîtra pas tout de suite et si l’avenir de LO est bien d’aller vers plus de cloud, celui de MSO (et d’OnlyOffice) est de progresser sur les style au risque d’être relégué au rôle d’éditeur en ligne pour SharePoint, comme l’est GoogleDocs pour GoogleDrive. En attendant aucune de ces solutions ne rivalise avec LaTeX + Git + Numpy, mais je peine à croire que cette solution percera pour remplacer les traitements de texte et les tableurs chez le grand public :-)
en ignorant - mais en ne modifiant/supprimant pas - les noeuds XML qu'il ne sait pas traiter
Ça c’est en théorie. De mon expérience, les nœuds qu’il ne traite pas du tout sont beaucoup plus rares que ceux qui sont traités, mais mal, ou pas complètement. Et ceux là, ils sautent comme s’ils avaient été convertis en ODT entre temps. Expérience personnelle uniquement, j’ai cassé plus de mises en page avec OO qu’avec LO. Bon mon biais, c’est aussi que je tente plus OO sur les documents qui passent mal dans LO et qui ont donc plus de chance de contenir des trucs bizarres que ni LO ni OO ne gère correctement. Par contre sur le fond et sans en faire une statistique, casser des choses avec OO, ça se fait très bien, malgré sa représentation interne cohérente avec une structure de document OOXML.
Bon, et alors ‘nal ? Une killing feature de LibreOffice ? … Tu me fais rire ! Tu crois vraiment qu’une meilleure gestion des style est une killing feature ? Il y a bien quelques personnes originales qui ne jurent que par cela mais les vrais gens dans la vraie vie ? À mon humble avis, ils s’en foutent un peu-beaucoup-passionément de la gestion des styles. En fait, ils savent même pas ce que c’est, les styles.
Commentaire:
[OnlyOffice:] Pas vraiment de fonctionnalités de la mort , à part peut être la bonne compatibilité MS Office, et ODF
Eh ben ça y va les trolls ! Autant, le premier, issu du journal, je le comprends. En s’assurant un bon score au trollomètre, Tisaac espère récolter des commentaires, des likes et de la gloire, mais en commentaire, ça paye moins.
La gestion des styles est une friture tueuse, c’est juste que la plupart des utilisateurs de suites bureautiques ne savent pas s’en servir et se fichent bien des fonctionnalités de leur outil. De toute façon, si c’est pas (ou mal fichu) dans la version MS c’est que ça ne sert à rien. De fait, MS Office est perçue comme la référence, et tout ce qui est différent ne peut qu’être moins bien, et ne vaut pas le coup d’être appris. Maintenant pour utilisateur avancé, un bonne gestion des styles est atout considérable, mais c’est un manque que les utilisateurs de MSO n’identifient pas, au même titre qu’ils trouveraient une visseuse électrique sans intérêt puisqu’ils ont déjà un tournevis manuel.
Quant à la prétendue compatibilité d’OnlyOffice avec la suite MS, je n’en reviens pas de continuer à lire ça ici. J’utilise LO, et OO au quotidien, les deux, justement parce-que j’échange avec des gens qui utilisent MSO. Des fois OO dépanne car son support d’OOXML diffère de celui de LO et qu’ils n’ont donc pas les mêmes problèmes, mais il pose dans l’ensemble davantage de problème de compatibilité que les filtre d’import/export de LO (en plus, la version Debian ou Debian backports selon mes machines, pas le tout dernier cri, alors que je mets à jour OO régulièrement vers les dernières versions).
Il y a un avantage à OO, c’est qu’il est relativement facile de mettre en place une version en-ligne (que j’utilise aussi via un service fourni par mon employeur). C’est très pratique, mais c’est bien son seul vrai avantage.
« Nous sommes le standard de fait, adaptez Mastodon pour être interopérable avec nous. Arrêtez de pleurnicher et bougez-vous pour innover. »
Le jour où twitter dit ça, publie un protocole pour échanger des tweets et accepte d’envoyer et recevoir de tweets depuis et vers des serveur externes, je suis sûr que Mastodon ajoutera le support de ce protocole. Et si Mastodon ne le fait pas tout de suite, il ne devrait de toute façon pas tarder à voir fleurir des initiatives de serveurs et clients libres pour ça. Donc ce serait une sacrée avancée, en attendant, Twitter est loin d’accepter de communiquer avec quiconque, même en imposant son protocole, et la position des signataires se tient très bien.
Et les utilisateurs te répondront que s'ils ne voient pas pourquoi ils utiliseraient autre chose que Twitter et Facebook puisque tu les utilises. Et ils auront raison.
Euh, non. Les associations qui critiquent les réseaux centralisés ne le font pas parce-qu’elles n’y ont pas accès mais parce-que ces plateformes posent des problèmes de vie privée, de sécurité, de monopole, de contrôle de l’information, etc. Ces arguments sont valables que les associations aient un compte dessus ou non.
Au contraire, vu comme tu le formules, c’est parfaitement logique. Aller sur un réseau social parce-que tout le monde y est. Demander aux utilisateurs de le quitter. Si ça marche assez, plus besoin de ce réseau social et on peut alors le quitter aussi.
D’autres commentaires plus haut ont bien pointé que l’important n’est pas tant de communiquer ou non via les silos fermés mais de privilégier la communication via d’autres réseaux et faire leur promotion. Comme ça, il est possible de toucher du monde, notamment les non-sensibilisés qui ne sont évidemment pas déjà dans le Fediverse, tout en agissant pour une bascule vers un système plus sain.
L’exemple à montrer, c’est les solutions que l’on souhaite voir se développer. Avant de fermer le compte Twitter, commencer par en utiliser un sur un système fédéré.
Ce que je me demande maintenant (et ce que je te demande, Nal), c’est que faire ?
Imagine que tu veuilles rapporter un bogue sur un petit logiciel sans importance (mais que tu aimerais bien voir corrigé quand même), qu’est-ce que tu préférerais ou que serais-tu prêt à accepter ?
Puisque je n’ai pas de réponse à ta question, je vais répondre du point de vu opposé, à la question :
Imagine que tu veuilles qu’on puisse te rapporter un bogue sur un petit logiciel sans importance […], qu’est-ce que tu préférerais ou que serais-tu prêt à accepter ?
Et là, la réponse est plus simple à mon avis : il ne faut pas accepter les rapports de bogues sur une forge logicielle tant que tu tiens la charge par courrier électronique. Entre un robot et un rapporteur de bug hypothétique qui préférerait une forge logicielle à un courriel, il n’y a pas un saut qualitatif significatif. GitHub doit beaucoup de son succès pour de petits projets à son nombre d’utilisateurs qui ne savent pas utiliser Git, déposent juste des fichiers via l’interface web, produisent un commit au descriptif vide et génèrent une poule-requête dans la foulée. Ceux là, tu préféreras toujours qu’ils te contactent via le compte qu’ils ont déjà sur Gmail, plutôt qu’ils en créent un de plus sur ton Gitea. D’ailleurs, tu en as peut-être déjà pris certains pour des bots, vu ton expérience avec Gmail. Malheureusement, les humains échouent presque autant que les machines au test de Turing, pour être optimiste attribuons ça aux progrès des intelligences artificielles.
Un developpeur devrait pouvoir pousser du code sur son repo, mais un peer review indépendant et réalisé par des personnes aguérries devrait être fait à chaque pull request.
Super idée. Et on appellerait ça une distribution. Et elles le feraient quel que soit le langage. En plus elles proposeraient un gestionnaire de paquet unifié, fini le gloubiboulga de composer, cargo, pip, npm, etc. Ce serait formidable et merveilleux.
Le recherche « prout » sur Google, retourne 15 300 000 résultats, soit presque 400 fois plus que ta suggestion de recherche. Sur la base de cette métrique fiable, je pense donc que ton problème ne vient pas d’un méthaniseur industriel mais plus probablement d’un méthaniseur plus petit, naturel, mais plus proche de chez toi et que tu dois sur-alimenter en choux et haricots rouges.
Perso je priorise la vie privée à ce petit gain de bande passante
Parfaitement d’accord, d’autant plus que l’excuse de la bande passante ne me parait pas très pertinente, sachant que la solution actuelle pour éviter ce type de pistage, c’est les onglets en navigation privée où les profils de navigation qui ne conservent ni historique ni cache. Au moins, avec le système de caches distincts, on évite de re-télécharger tout le site à chaque visite.
Je le répète : la situation est bien plus épineuse que pour les fameuses "suites bureautiques".
En plus de répéter, tu peux expliquer s’il te plaît ? En quoi la situation est particulièrement problématique ? Il y a des entreprise dont le système d’information complet, jusqu’à la comptabilité, repose sur le format DWG ? Ça fait longtemps que je ne touche plus aux logiciels de CAO, alors je rate sûrement des enjeux, donc je serais curieux de connaître les spécificités du domaine qui rendent DWG si indispensable dans QCad, mais il ne suffira pas de le répéter.
À appliquer par qui ? Les WM qui s’occupent des décorations le font aisément, mais avec les CSD c’est aux applis elles-mêmes de montrer si elles ont le focus ou non, donc c’est assez facile de perdre 1 cette information visuelle pourtant bien utile.
ou d’avoir un signal visuel différent par appli ce qui revient au même. ↩
Il faut juste espérer que le populisme (faire plaisir au peuple) soit plus efficace que l'expertise
Qui peut être reformulé en « il faut juste espérer que la démocratie soit plus efficace que la technocratie ». Comme quoi, le choix des mots oriente beaucoup le message. Mais finalement, la partie qui me gène le plus, c’est avant tout la notion d’« efficacité », car elle biaise de fait la conclusion en oubliant que le rôle des représentants est théoriquement autant d‘informer que de décider. Or, le plus gros échec de nos politiciens actuels, c’est le volet information, qui a été calamiteux depuis le début de crise. Leurs décisions sont difficiles à juger sans recul, et il fallait bien en prendre, mais la communication désastreuse était largement évitable.
Autohébergeant mon courriel sans antispam, je peux quand-même confirmer que le spam n’est pas toujours le problème que l’on décrit, même pour un adresse ancienne qui a traîné sur des liste de diffusions ou des forums en ligne. En fait, j’ai l’impression que si on a pas une adresse en Gmail ou hotmail ou outlook, elle intéresse moins les spammeurs.
Par contre, mon adresse professionnelle est beaucoup plus victime spam alors qu’elle est beaucoup plus récente que mon adresse personnelle et qu’elle est hébergée par mon employeur sur un serveur qui filtre les spams (souvent même un peut trop prompt à dégainer la corbeille à mon goût). Cela fait des années que je ne reçois plus de spam pour du viagra ou autres conneries sur mes adresses pro et perso, mais mon adresse pro abonde de messages non sollicités de fournisseurs chez qui je n’ai jamais rien commandé, de listes d’information inutiles auxquelles je ne me suis jamais inscrit et qui n’ont pas de moyen de désabonnement et d’invitations à des évènements hors sujets par rapport à mes activités. Donc je n’ai presque jamais de spam pour me vanter explicitement les mérites d’un produit qu’on veut me vendre, ou me demander un numéro de carte bancaire pour rapatrier mon héritage coincé au Nigéria. Par contre, la publicité non-sollicitée et abusive qui se cache sous un verni plus sérieux d’« information » est une vraie plaie. Et je suis sûr que tous ces publicitaires propres sur eux ont un DKIM correctement réglé. N’oublions pas non plus que l’ensemble des plus gros hébergeurs de courriels intersecte largement celui des plus grosses régies de pub.
[^] # Re: Est-ce un problème?
Posté par jyes . En réponse au journal Adieu vieille branche. Évalué à 0.
Quand je vois l’énergie que les pourfendeurs de SJW déploient sur un site comme LinuxFr où leur avis n’a pourtant aucune chance de peser dans la prise de décision de renommer ou non la branche par défaut dans un quelconque outil, je me dis que la lassitude dois plutôt jouer dans l’autre sens ! Sérieusement, ça mérite de te battre autant que ça que certaines boîtes effectuent un changement parce-qu’une situation pose problème à certains de leur utilisateurs ? Quand bien ces utilisateur à qui ça pose problème seraient très minoritaires, ça ne coûte presque rien à personne de régler leur problème. Enfin ça ne coûterait rien si ça ne déchaînait pas les foudres de… comment faut-il les appeler du coup ? Social Injustice Warriors ? Des gens prêts à défendre l’injustice coûte que coûte ?
[^] # Re: M'ouaif
Posté par jyes . En réponse au journal HtmGem v1.0.0, un client Gemini en Php. Évalué à 8.
Tout comme Markdown qui a rendu accessible la rédaction de texte simple, je pense que Gemini aussi devrait proposer plusieurs « saveurs » différentes. Gemini est un beau projet qui mérite d’évoluer, aussi voici mes propositions pour Gemini++ :
À partir de là, l‘écosystème devrait être assez complet. On pourra alors y porter Electron pour que Gemini++ supplante enfin le Web quand l’appli Whatsapp sera réécrite en Gemlectron.
Je suis impatient de voir fleurir les premiers frameworks gemscripts, ça me redonne foi en l’avenir !
[^] # Re: Est-ce un problème?
Posté par jyes . En réponse au journal Adieu vieille branche. Évalué à 7.
Franchement, si pour ne plus offenser personne, il suffisait de renommer quelques trucs sans conséquence technique, comme « master » en « main » dans Git, je ne vois pas pourquoi on devrait s’arrêter d’évoluer avant que plus personne ne soit offensé. Quel est le problème à offenser moins de monde ? C’est vraiment un problème si on proposait un monde sans-microaggression à l’égard de quiconque ? Par exemple, on pourrait commencer par ne pas assimiler les activistes pour les droits humains à des sectes…
Si elle doit être fixée arbitrairement, autant qu’il n’y en ait pas. Il y a déjà assez de problèmes à régler les choses difficiles, ne perdons pas d’énergie à lutter contre les évolutions les plus simples à mettre en place.
# Merci pour les dépêches
Posté par jyes . En réponse à la dépêche ParaView, une bibliothèque libre pour la visualisation scientifique. Évalué à 8.
Paraview est un super outil, qui a profondément modifié l’écriture de codes de simulation en recherche, en tout cas pour moi. En offrant une telle palette d’outils de visualisations via une interface propice à l’exploration de données spatiales, il permet de déléguer toute la visualisation des résultats à un programme externe et de laisser les codes de calculs se focaliser sur ce qu’ils ont à faire. J’utilisais déjà Paraview comme un tel couteau suisse, du déboguage (identifications de régions où le calcul se passe mal) au traitement des résultats, mais je ne connaissais pas Catalyst, cité dans la dépêche, qui va encore plus loin dans la simplification pour l’usage en tant que « débogueur scientifique ».
Alors merci pour ces dépêches (au pluriel, celle sur VTK était excellente aussi) qui mettent la lumière sur deux outils vraiment très utiles au calcul scientifique. Les bindings Python de VTK (et pyvista que j’ai découvert avec l’autre dépêche) finissent d’en faire des trousses à outils très complètes pour le traitement et la visualisation de données. Pas étonnant que Paraview soit l’outil de visualisation distribué avec des logiciels de simulation tels que SALOME et OpenFOAM.
[^] # Re: Nausée
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de Cassandre 4.0.0, un cadriciel pour développer votre propre « trading bot ». Évalué à 7. Dernière modification le 02 mars 2021 à 11:25.
Non, le marchand qui voyage avec des épices fourni un service, et même un travail, qui ajoute de la valeur au produit lors du transport, ce que ne fait pas le THF, ni même la finance en général. La fonction supplémentaire de la finance par rapport au commerce est la possibilité de se protéger face à certains risques, et donc de déléguer à certains opérateurs de marché le rôle d’assumer le risque (contre rémunération), rôle que n’assure pas le THF non plus. Éventuellement, avec tes arguments tu pourrais dire que le THF fournit le service de fluidifier le marché, mais c’est argument avant tout idéologique car le THF a besoin d’un marché déjà fluide pour être pratiqué, et prétendre qu’il y contribue à un degré utile aux autres transactions est un point de vue très subjectif.
[^] # Re: Pourquoi ce nom là ?
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Sortie de Cassandre 4.0.0, un cadriciel pour développer votre propre « trading bot ». Évalué à 5.
La bourse étant un jeu à somme nulle (et même très légèrement négative car il faut bien rémunérer les places de marchés), « gagner grâce au trading » c’est détourner pour son gain propre de la richesse produite par le travail des autres. Je sais que nos systèmes économiques et judiciaires n’appellent pas ça du vol, mais bon…
[^] # Re: Pas complètement d'accord
Posté par jyes . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 3.
Ce sera vrai quand la suite MS Office utilisera le format OOXML strict. En attendant, le format OOXML de la suite Office est complètement contrôlé par Microsoft et non par l’ISO.
[^] # Re: Pourquoi vouloir toujours des versions en ligne?
Posté par jyes . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 6.
Dans mon environnement, au contraire, on utilise énormément ces fonctionnalités. Par contre, elles n’ont pas du tout le niveau d’un Git+LaTeX, que je privilégie avec mes collègues qui ne jurent pas que par la suite Office de Microsoft. Les modifications s’accumulent et peuvent-être affichées ou cachées, mais il n’est pas pratique d’afficher les modifications entre une révision et une autre. Et pour cause, les révisions n’existent pas, elles se gèrent en pratique à coup d’acceptation de toutes les modifs, un cp.old (ou un cp.
date
pour les utilisateurs les plus avancés) et on repart pour un tour. Mais le plus gros manque, c’est que la fusion est assez mal foutue et qu’en pratique, ce mode de travail fonctionne bien pour travailler à plusieurs, mais pas en simultané. Les révisions, les branches et tout ce qui fait un vrai outil de gestion de versions, cela se fait à la mimine, hors du logiciel. Au final, ces fonctionnalités permettent de suivre et visualiser les modifications et commentaires apportés par plusieurs auteurs mais pas vraiment de travailler collaborativement et en parallèle sur un texte, comme on le ferait avec Git+LaTeX+latexdiff.Ça fait beaucoup de défauts. On notera d’ailleurs que si les versions en-ligne permettent de travailler à plusieurs en simultané, elles conservent encore nombre de ces défauts, et restent une solution très pauvre face à une collection d’outils qui gèrent chacun mieux leur périmètre (gestion de version, mise en page, calculs, tracer de courbes, etc). Mais bon, comme c’est dans le nuage, c’est le futur, c’est bien plus adapté pour louer des licences d’utilisation que LaTeX ou Matplotlib.
[^] # Re: Pas un CV mais un livre
Posté par jyes . En réponse au journal Un CV en ligne. Évalué à 2.
Pourtant le CV académique ne tolère aucune excentricité et est parfaitement codifié : il faut faire de longues listes les plus exhaustives possibles avec les diplômes de la première étoile en ski à l‘habilitation à diriger des recherches, les communications orales et écrites de la feuille de chou du collègue jusqu’au Nature de la semaine dernière. Après c’est facile à évaluer, c’est le candidat qui a le·a plus long·ue qui gagne.
[^] # Re: Soyons sérieux
Posté par jyes . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 8. Dernière modification le 17 février 2021 à 11:48.
Surtout quand une suite bureautique massivement utilisée impose la mode ! Parce que les styles avec des titres colorés et fioritures par défaut de MS Office tu les utilisais il y 10 ans dans un rapport en entreprise, tu passais pour un clown (ou alors il fallait assumer et pousser jusqu’au Comic Sans MS). Ces styles ne sont ni plus beaux ni plus moches que ce qui se faisait « dans le temps », mais il faut admettre que la suite MS et styles par défaut façonnent autant la mode qu’ils la suivent. Quand je lis Zenitram critiquer les styles par défaut de LO, j’ai vraiment l’impression qu’il reproche à LO d’utiliser un style par défaut différent de MSO, et que comme on voit ce dernier partout c’est que ce doit être le plus beau (en tout cas celui auquel on finit par s’habituer).
J’en vois d’autre louer le style par défaut de LaTeX. Grand amateur de LaTeX, le logiciel, j’avoue que je ne garde jamais le style par défaut car il ne me plaît pas du tout. L’argument du style par défaut, j’ai vraiment l’impression que c’est l’argument de ceux qui n’en ont plus d‘autres. Finalement, les styles par défauts de LO ne m’enchantent pas mais ils ont le mérite d’être très neutres et classiques, donc pas fancy et cool, mais je trouve que c’est plutôt un avantage pour un style par défaut.
[^] # Re: C'est pas faux
Posté par jyes . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 3.
Oui, oui, oui. Je suis d’accord. Et je suis même d’accord que nous sommes d’accord depuis le début sur une bonne partie des propos de ton journal. Mais je persiste à trouver son ton trollifère (et tu ne me feras pas croire que ce n’est pas à dessein). Notamment, la gestion des styles devrait suffire à assurer que ce n’est pas foutu pour LibreOffice pendant encore un moment. Mais c’est sûr qu’avec le virage Office365, MS Office se positionne autant en compétiteur de Gobbi ou Etherpad qu’en suite bureautique. Et ce virage accompagne une évolution réelle des usages, où les documents ont de moins en moins besoins d’être imprimés et mis en page correctement, et sont de plus en plus co-écrits en simultanés. Dans ce contexte les lacunes des suites MS Office et OnlyOffice sont moins problématiques et la facilité de mettre en place des instances nuagiques est un vrai avantage pour OnlyOffice par rapport à LibreOffice.
Je reste quand-même convaincu que le besoin en outils bureautiques ne disparaîtra pas tout de suite et si l’avenir de LO est bien d’aller vers plus de cloud, celui de MSO (et d’OnlyOffice) est de progresser sur les style au risque d’être relégué au rôle d’éditeur en ligne pour SharePoint, comme l’est GoogleDocs pour GoogleDrive. En attendant aucune de ces solutions ne rivalise avec LaTeX + Git + Numpy, mais je peine à croire que cette solution percera pour remplacer les traitements de texte et les tableurs chez le grand public :-)
[^] # Re: Et pour les ignorants ?
Posté par jyes . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 9.
Ça c’est en théorie. De mon expérience, les nœuds qu’il ne traite pas du tout sont beaucoup plus rares que ceux qui sont traités, mais mal, ou pas complètement. Et ceux là, ils sautent comme s’ils avaient été convertis en ODT entre temps. Expérience personnelle uniquement, j’ai cassé plus de mises en page avec OO qu’avec LO. Bon mon biais, c’est aussi que je tente plus OO sur les documents qui passent mal dans LO et qui ont donc plus de chance de contenir des trucs bizarres que ni LO ni OO ne gère correctement. Par contre sur le fond et sans en faire une statistique, casser des choses avec OO, ça se fait très bien, malgré sa représentation interne cohérente avec une structure de document OOXML.
[^] # Re: C'est pas faux
Posté par jyes . En réponse au journal C'est foutu pour LibreOffice. Évalué à 10.
Journal:
Commentaire:
Eh ben ça y va les trolls ! Autant, le premier, issu du journal, je le comprends. En s’assurant un bon score au trollomètre, Tisaac espère récolter des commentaires, des likes et de la gloire, mais en commentaire, ça paye moins.
La gestion des styles est une friture tueuse, c’est juste que la plupart des utilisateurs de suites bureautiques ne savent pas s’en servir et se fichent bien des fonctionnalités de leur outil. De toute façon, si c’est pas (ou mal fichu) dans la version MS c’est que ça ne sert à rien. De fait, MS Office est perçue comme la référence, et tout ce qui est différent ne peut qu’être moins bien, et ne vaut pas le coup d’être appris. Maintenant pour utilisateur avancé, un bonne gestion des styles est atout considérable, mais c’est un manque que les utilisateurs de MSO n’identifient pas, au même titre qu’ils trouveraient une visseuse électrique sans intérêt puisqu’ils ont déjà un tournevis manuel.
Quant à la prétendue compatibilité d’OnlyOffice avec la suite MS, je n’en reviens pas de continuer à lire ça ici. J’utilise LO, et OO au quotidien, les deux, justement parce-que j’échange avec des gens qui utilisent MSO. Des fois OO dépanne car son support d’OOXML diffère de celui de LO et qu’ils n’ont donc pas les mêmes problèmes, mais il pose dans l’ensemble davantage de problème de compatibilité que les filtre d’import/export de LO (en plus, la version Debian ou Debian backports selon mes machines, pas le tout dernier cri, alors que je mets à jour OO régulièrement vers les dernières versions).
Il y a un avantage à OO, c’est qu’il est relativement facile de mettre en place une version en-ligne (que j’utilise aussi via un service fourni par mon employeur). C’est très pratique, mais c’est bien son seul vrai avantage.
[^] # Re: Bizarre cette lettre ouverte
Posté par jyes . En réponse au journal Faites comme je dis mais pas comme je fais. Évalué à 10.
Le jour où twitter dit ça, publie un protocole pour échanger des tweets et accepte d’envoyer et recevoir de tweets depuis et vers des serveur externes, je suis sûr que Mastodon ajoutera le support de ce protocole. Et si Mastodon ne le fait pas tout de suite, il ne devrait de toute façon pas tarder à voir fleurir des initiatives de serveurs et clients libres pour ça. Donc ce serait une sacrée avancée, en attendant, Twitter est loin d’accepter de communiquer avec quiconque, même en imposant son protocole, et la position des signataires se tient très bien.
[^] # Re: Vraie problématique
Posté par jyes . En réponse au journal Faites comme je dis mais pas comme je fais. Évalué à 10. Dernière modification le 12 février 2021 à 13:21.
Euh, non. Les associations qui critiquent les réseaux centralisés ne le font pas parce-qu’elles n’y ont pas accès mais parce-que ces plateformes posent des problèmes de vie privée, de sécurité, de monopole, de contrôle de l’information, etc. Ces arguments sont valables que les associations aient un compte dessus ou non.
[^] # Re: Vraie problématique
Posté par jyes . En réponse au journal Faites comme je dis mais pas comme je fais. Évalué à 5. Dernière modification le 12 février 2021 à 11:51.
Au contraire, vu comme tu le formules, c’est parfaitement logique. Aller sur un réseau social parce-que tout le monde y est. Demander aux utilisateurs de le quitter. Si ça marche assez, plus besoin de ce réseau social et on peut alors le quitter aussi.
D’autres commentaires plus haut ont bien pointé que l’important n’est pas tant de communiquer ou non via les silos fermés mais de privilégier la communication via d’autres réseaux et faire leur promotion. Comme ça, il est possible de toucher du monde, notamment les non-sensibilisés qui ne sont évidemment pas déjà dans le Fediverse, tout en agissant pour une bascule vers un système plus sain.
L’exemple à montrer, c’est les solutions que l’on souhaite voir se développer. Avant de fermer le compte Twitter, commencer par en utiliser un sur un système fédéré.
# Crée les comptes manuellement
Posté par jyes . En réponse au journal Gitea contre les bots. Évalué à 7.
Puisque je n’ai pas de réponse à ta question, je vais répondre du point de vu opposé, à la question :
Et là, la réponse est plus simple à mon avis : il ne faut pas accepter les rapports de bogues sur une forge logicielle tant que tu tiens la charge par courrier électronique. Entre un robot et un rapporteur de bug hypothétique qui préférerait une forge logicielle à un courriel, il n’y a pas un saut qualitatif significatif. GitHub doit beaucoup de son succès pour de petits projets à son nombre d’utilisateurs qui ne savent pas utiliser Git, déposent juste des fichiers via l’interface web, produisent un commit au descriptif vide et génèrent une poule-requête dans la foulée. Ceux là, tu préféreras toujours qu’ils te contactent via le compte qu’ils ont déjà sur Gmail, plutôt qu’ils en créent un de plus sur ton Gitea. D’ailleurs, tu en as peut-être déjà pris certains pour des bots, vu ton expérience avec Gmail. Malheureusement, les humains échouent presque autant que les machines au test de Turing, pour être optimiste attribuons ça aux progrès des intelligences artificielles.
[^] # Re: La faille entre la chaise et le clavier
Posté par jyes . En réponse au lien Dependency Confusion: How I Hacked Into Apple, Microsoft and Dozens of Other Companies. Évalué à 10.
Super idée. Et on appellerait ça une distribution. Et elles le feraient quel que soit le langage. En plus elles proposeraient un gestionnaire de paquet unifié, fini le gloubiboulga de composer, cargo, pip, npm, etc. Ce serait formidable et merveilleux.
Ouvre les yeux, s’étire et baille…
Mais qu’a-t-on fait en 20 ans ? On a tout cassé !
[^] # Re: Wikitext arrrrghhhhhhhh
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Wikipédia : vingt ans déjà !. Évalué à 3.
Il existe au moins un « parser » libre pour ce format puisque Wikipedia l’utilise, que te faut-il de plus ?
[^] # Re: Si on doit donner son avis...
Posté par jyes . En réponse au journal Hercule démantèlera-t-il l'électricité de France. Évalué à 10.
Le recherche « prout » sur Google, retourne 15 300 000 résultats, soit presque 400 fois plus que ta suggestion de recherche. Sur la base de cette métrique fiable, je pense donc que ton problème ne vient pas d’un méthaniseur industriel mais plus probablement d’un méthaniseur plus petit, naturel, mais plus proche de chez toi et que tu dois sur-alimenter en choux et haricots rouges.
[^] # Re: jquery
Posté par jyes . En réponse au lien Firefox 85 Cracks Down on Supercookies. Évalué à 3.
Parfaitement d’accord, d’autant plus que l’excuse de la bande passante ne me parait pas très pertinente, sachant que la solution actuelle pour éviter ce type de pistage, c’est les onglets en navigation privée où les profils de navigation qui ne conservent ni historique ni cache. Au moins, avec le système de caches distincts, on évite de re-télécharger tout le site à chaque visite.
[^] # Re: DWG ? QCad ?
Posté par jyes . En réponse au journal LibreCAD n'est pas mort. Évalué à 3.
En plus de répéter, tu peux expliquer s’il te plaît ? En quoi la situation est particulièrement problématique ? Il y a des entreprise dont le système d’information complet, jusqu’à la comptabilité, repose sur le format DWG ? Ça fait longtemps que je ne touche plus aux logiciels de CAO, alors je rate sûrement des enjeux, donc je serais curieux de connaître les spécificités du domaine qui rendent DWG si indispensable dans QCad, mais il ne suffira pas de le répéter.
[^] # Re: Décorations de fenêtres côté client, une régression
Posté par jyes . En réponse à la dépêche Xfce 4.16 : La souris fait la fête !. Évalué à 5.
À appliquer par qui ? Les WM qui s’occupent des décorations le font aisément, mais avec les CSD c’est aux applis elles-mêmes de montrer si elles ont le focus ou non, donc c’est assez facile de perdre 1 cette information visuelle pourtant bien utile.
ou d’avoir un signal visuel différent par appli ce qui revient au même. ↩
[^] # Re: Avoir un avis sur tout, même quand on n'y connait rien
Posté par jyes . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 4.
Qui peut être reformulé en « il faut juste espérer que la démocratie soit plus efficace que la technocratie ». Comme quoi, le choix des mots oriente beaucoup le message. Mais finalement, la partie qui me gène le plus, c’est avant tout la notion d’« efficacité », car elle biaise de fait la conclusion en oubliant que le rôle des représentants est théoriquement autant d‘informer que de décider. Or, le plus gros échec de nos politiciens actuels, c’est le volet information, qui a été calamiteux depuis le début de crise. Leurs décisions sont difficiles à juger sans recul, et il fallait bien en prendre, mais la communication désastreuse était largement évitable.
[^] # Re: Gmail, une solution qui ne distingue pas uniquement par sa confidentialité !
Posté par jyes . En réponse au journal Les enseignants, poussés vers GMail. Évalué à 8.
Autohébergeant mon courriel sans antispam, je peux quand-même confirmer que le spam n’est pas toujours le problème que l’on décrit, même pour un adresse ancienne qui a traîné sur des liste de diffusions ou des forums en ligne. En fait, j’ai l’impression que si on a pas une adresse en Gmail ou hotmail ou outlook, elle intéresse moins les spammeurs.
Par contre, mon adresse professionnelle est beaucoup plus victime spam alors qu’elle est beaucoup plus récente que mon adresse personnelle et qu’elle est hébergée par mon employeur sur un serveur qui filtre les spams (souvent même un peut trop prompt à dégainer la corbeille à mon goût). Cela fait des années que je ne reçois plus de spam pour du viagra ou autres conneries sur mes adresses pro et perso, mais mon adresse pro abonde de messages non sollicités de fournisseurs chez qui je n’ai jamais rien commandé, de listes d’information inutiles auxquelles je ne me suis jamais inscrit et qui n’ont pas de moyen de désabonnement et d’invitations à des évènements hors sujets par rapport à mes activités. Donc je n’ai presque jamais de spam pour me vanter explicitement les mérites d’un produit qu’on veut me vendre, ou me demander un numéro de carte bancaire pour rapatrier mon héritage coincé au Nigéria. Par contre, la publicité non-sollicitée et abusive qui se cache sous un verni plus sérieux d’« information » est une vraie plaie. Et je suis sûr que tous ces publicitaires propres sur eux ont un DKIM correctement réglé. N’oublions pas non plus que l’ensemble des plus gros hébergeurs de courriels intersecte largement celui des plus grosses régies de pub.