Tiens, je pensais pas que c’était aussi ancien les flippers. Effectivement on en voit plus beaucoup. Je ne me souviens plus ni où ni quand j’en ai vu un pour la dernière fois. Mais perso je préfère le billard, et ça heureusement ça subsiste, comme le baby-foot.
Je recommande aussi la lecture des BD de Gotlib. Qu’est-ce que j’ai pu me marrer en les lisant !
Posté par Marotte ⛧ .
En réponse au journal Devinette dominicale.
Évalué à 5.
Dernière modification le 26 janvier 2024 à 23:58.
Les Inconnus avaient aussi fait un sketch sur Jésus qui était assez marrant. D’ailleurs je vois pas le sketch des Nuls dont tu parles (?) Mais je connais pas bien leur œuvre je dois dire, je n’avais pas la chance d’avoir Canal+ dans ma tendre enfance. Chaîne que je n’ai toujours pas et qu’aujourd’hui je ne considère plus comme étant un must. Mais jadis j’en ai voulu à ma mère de pas être foutue d’être assez riche pour m’offrir l’accès à cette chaîne !
Plus sérieusement, s’il y a un film ayant une approche scientifique du sujet et qui constitue une biographie fidèle de la courte vie du fils de Dieu venous nous sauvez, par ailleurs proto-hippie avéré, en réussissant à ne pas avoir Jésus lui-même comme sujet principal, c’est « Life of Brian » des Monty Python. Moins coté que « Holy grail » j’ai l’impression, mais foutrement plus drôle d’après moi. ^^
Je suis d’accord. Il n’empêche qu’on observe (c’est mon impression), toujours une majorité de « jeunes » pour trouver que la génération précédente est larguée, que leurs valeurs sont obsolètes, et de « vieux » qui trouvent que les jeunes sont inconscients, et incapables d’apprécier la qualité supérieure des valeurs qu’ils se sont pourtant fait chier à leur transmettre avec abnégation. _o_
Je suis d’accord avec vous, mon message était « quelque peu » sarcastique. Mais est-ce que c’est une exception dans l’univers des formations ? Malheureusement j’ai l’impression que non. En quoi celle-ci mériterait une dénonciation plus appliquée que les autres ?
une formation bidon qui va sans doute les rendre inembauchables au fur et à mesure que la mauvaise réputation du bidule va se répandre ses chez recruteurs.
Encore moins embauchables que s’ils n’avaient entrepris aucune formation ?
Bref, c’est juste le côté rémanent, increvable du truc. Si cette formation est à tel point préjudiciable, comment se fait-il qu’il n’y a pas eu coups de règle sur les doigts, goudron et plumes pour ses promoteurs et renaissance de l’arnaque sous un nom différent ?
Je trouve que le return n’est quand même pas aussi problématique que le goto, mais c’est sûrement une question de goût, de façon de réfléchir et d’éducation. Il subsiste sûrement des aficionados du goto. Il y en avait encore il y a 15 ans en tous cas.
Le return par contre, même s’il est effectivement beaucoup plus élégant que ce soit la dernière ligne d’une fonction qui soit implicitement la valeur retournée par la fonction, comme c’est l’usage, entre autre en Bash/shell (qui de toute manière ne sait retourner qu’un entier unique), le return permet de sortir de la fonction « avant la fin », à l’instar d’un "break" dans une boucle, et ça peut vraiment être utile, je trouve. Si par exemple on a un algorithme qui convient pour implémenter une fonction, mais que celui-ci ne fonctionne malheureusement pour une (ou quelques) valeur(s) connues, et que par ailleurs la valeur à retourner pour cette valeur d’entrée est constante, immuable, alors c’est quand même plaisant de ne pas avoir à chercher un algorithme « parfait » qui permettrait de traiter aussi cette valeur (algo qui sera probablement moins performant quand bien même il sera relativement évident…), ou bien de devoir s’appliquer à ce que le reste du code ne puisse jamais passer cette valeur à la fonction. Ça c’est pour le return en tout début de fonction. Mais c’est également très pratique en plein milieu de la fonction, bien que je n’ai pas d’exemple en tête là sur le moment.
C’est sûr qu’en LISP on n’a pas à utiliser return, vu que la fonction « se retourne elle-même » si j’ose dire (et j’ose, c’est à ça qu’on me reconnaît !), mais LISP est quand même très particulier, une programmation purement fonctionnelle n’est quand même pas l’approche la plus intuitive qui soit, comparé à l’approche algorithmique. Et j’ai l’impression que pour le commun des codeurs c’est une approche hybride, qui associe les deux concepts (et d’autres), qui paraît la plus naturelle. Il me semble d’ailleurs avoir lu que LISP était particulièrement apprécié dans le domaine de la méta-programmation. Je ne suis pas assez compétent pour affirmer que c’est véridique/pertinent, mais de mon point de vue ça semble assez évident. Tout autant qu’à l’inverse faire de la méta-programmation avec des goto ça doit sûrement être fortement perturbant, level paradoxe spatio-temporel ! ^^
J’ai noté de son bouquin qu’en plus de l’aspect neurologique, il pointait la tendance de nos élites éclairées à favoriser une école qui mettrait face aux élèves un animateur (payé comme tel) muni d’un tableau numérique et sachant guider les petites têtes blondes et crépues à suivre les bons liens à flasher les bons QR codes pour se brancher sur le contenu à la qualité pédagogique garantie par une institution réellement démocratique telle que Google ou Microsoft.
Il faisait remarquer à juste titre qu’avec un telle approche c’était encore davantage un moyen que « les bons », c’est à dire ceux qui disposent par ailleurs d’un environnement propice au développement (les non-pauvres globalement quoi…), puissent s’adapter, et les enfants qui auraient la mauvaise idée d’évoluer dans un environnement plus conforme à la norme télévisuelle seraient assuré de suivre la trace de leur parent en n’étant carrément incapables de quitter leur classe sociale.
Desmurget rejoint un peu J.M Jancovici quand il explique que dans un monde fortement contraint en terme d’accès à l’énergie, mais novateur dans le domaine du numérique, de l’ « intelligence artificielle », nous, en tant que société, auront besoin que de quelques personnes hyper-qualifiées et d’une armée de bras-jambes corvéables et souples très nombreuses. Donc d’individus que non seulement cela ne sert à rien d’éduquer, mais dont ont a même intérêt à ne pas affûter trop l’esprit, si on souhaite qu’ils acceptent leur sort de machine humaine.
Il n’hésite pas à suggérer l’idée qu’il se pourrait que ce soit ainsi que nos dirigeant européens voient le futur, et que cette favorisation de l’exposition aux écrans soit, sinon ouvertement assumée, menée en tout conscience.
C’est moi qui fait le parallèle avec Jancovici, pas Desmurget, le premier suggérant que dans un monde contraint énergétiquement, conserver une société qui pourrait se passer d’un esclavage généralisé n’est pas une chose si évidente qu’il n’y paraît.
Personnellement, et vous pouvez hurler au complotisme j’en ai vraiment rien à battre, je considère que c’est une hypothèse valable. Ce sont, d’ailleurs, deux hypothèses recevables.
On est d’accord que ça commence à faire un bail que le truc tourne ? Malgré les tentatives des crypto-geeks communistes de linusquéfair et d’autres entités malfaisantes ennemies de l’entreprenariat véritable et véritablement entreprenant ?
Ça fait plusieurs fois que j’entends parler de ce truc, ça doit être la troisième fois sur ces derniers 6 ou 7 ans, comme un marronnier pluriannuel.
Sans vouloir nier son caractère ponziesque et sa qualité d’arnaque véritable, le machin ne viserait-il pas l’impression psychique contrainte par saturation méthodique du ciboulo sur le long terme ? Et qu’à dénoncer son existence nous ne ferions pas que participer à sa diffusion ?
Moi même, qui ne suit pas dupe des manipulations dont sont capables mes semblables (enfin pas trop souvent quoi), je commence à me dire que si j’en ai l’occasion je voudrais bien le visiter ce village de Lamproie, malgré que je ne sois pas porté sur la faune aquatique, même sur le plan gastronomique.
Son catastrophisme est peut-être excessif, voire contre-productif, mais quand on voit que les pontes du Web et de la tech avouent tout faire pour préserver leur propre progéniture de tout contact avec les écrans jusqu’à au moins 6 ans, ça devrait quand même faire tilter les gens (mais comme ils ont eux mêmes déjà été abruti au Goldorak (ou au Loft Story pour les plus jeunes), on voit bien la nature du problème (sans oublier le fond diffus jean-pierre pernique, télé-marketo-intervillesque !).
J’ai vu une mère aimante, consciente du danger, lutter de toute ses forces pour préserver sa progéniture de cette nuisance et éprouver un réel remord à ne pas y arriver, du moins à ne pas y arriver autant qu’elle aurait voulu. Et j’invite quiconque qui pense, bien que ce soit à raison, que reprocher à un parent qu’il ne fait pas assez pour limiter le temps d’exposition aux écrans des ses enfants, peut avoir une utilité quelconque, à bien fermer sa gueule réfléchir avant de l’ouvrir. Surtout quand lui-même n’a pas eu d’enfant, et ce sont souvent ceux-là qui se permettent un tel « maternalisme » dégoulinant d’hypocrisie.
Et on en parle de la liberté laissé au client (au troquet qui louait le flipper), de régler précisément l’inclinaison du plateau selon qu’il jugeait que 10 francs devaient ouvrir le droit à un temps moyen de divertissement plus ou moins long ?. ^^
J’ai toujours préféré, de loin, le billard (8 pool ou américain) même si je suis tout aussi nul qu’au flipper.
À toute les époques les jeunes n’ont rien fait que prouver leur débilité, leur propension à s’abrutir de tout ce qui brille et bruit, à démontrer leur tendance à se vautrer dans la nullité la plus abjecte, tout en souriant, hilares, prouvant leur nature d’êtres mentalement diminués. Alors que tous leurs contemporains possédant l’expérience de la vie (ie: les vieux, aka la génération N-1) étaient les seuls à se rendre compte à quel point cette jeunesse se fourvoyait à suivre un chemin menant vers un néant existentiel certain, telle un troupeau de brebis myopathes, aveugles et sourdes.
À mon avis c’est une constante absolue, jamais démentie depuis les australopithèques. Je suis persuadé qu’il n’a pas existé une seule fois dans l’histoire de l’humanité une époque à laquelle les adultes ont pu penser que les jeunes qui venaient après eux valaient mieux qu’eux.
A une certaine époque où les écrans/jeux n'existaient pas,
Un tas de gens jugent encore que la pratique de jeux vidéos qui contiennent des représentations de la violence est une source certaine du mal. Depuis longtemps je me dis que ces personnes ne réalisent clairement pas que le jeu d’Échecs, qui représente souvent à leurs yeux une pratique hautement respectable, une preuve indiscutable d’une supériorité intellectuelle et morale en comparaison des loubards mal-élevés qui jouent à Duke Nukem 3D, ou au flipper, est la représentation d’un champ de bataille, et que le but du jeux consiste à tuer son adversaire.
L'expression « échec et mat » trouve ses origines dans la langue persane. شاه مات (šâh mât) signifie que le roi est « pris en embuscade », « vaincu ». Cette phrase a été reprise en langue arabe, avec une interprétation plus funeste : الشاه مات (aš-šāh māta) pour « le roi est mort »
Probablement aussi à l’origine du verbe espagnol "matar" qui signifie "tuer".
Chacun ouvre sa porte et voit midi, alors qu’il est quatorze heure !
Un livre intéressant sur le sujet par un docteur en neuroscience de l’INSERM, Michel Desmurget. Intéressant mais pas optimiste pour le futur, pas du tout. Les faits son assez inquiétant en effet le titre parle de lui-même: « La fabrique du crétin digital »
il devenait plus facile de diffuser soi-même un écrit en grand nombre.
Exactement. Aussi je ne comprends pas comment tu peux ne pas faire un parallèle. Même si on peut trouver un tas d’aspects qui différent dans les deux cas (grosso modo 500 ans d’écart, alors forcément…), l’aspect principal est bien une nette rupture, une facilitation très importante de la possibilité de transmettre la connaissance et les idées (pour le pire comme le meilleur certes mais je pense que ce ne fût pas bien différent à l’avènement de l’imprimerie.
là où je peux voir une différence, c’est que l’imprimerie a surtout permis aux gens de pouvoir accéder à l’information, de la recevoir, comme le fût aussi un peu la télé.
Mais seulement assez modérément j’en conviens, de pouvoir eux-mêmes diffuser. En effet posséder une imprimerie ne se faisait pas d’un claquement de doigts.
C’est là à la rigueur qu’on peut constater une différence, car Internet a non seulement facilité l’accès aux informations, mais en sus permis au plus grand nombre de devenir eux-mêmes diffuseurs, ceci de façon extraordinairement simple (surtout depuis 10-15 ans avec des espaces come YouTube, Facebook, et consort.
Monter une imprimerie ça coûtait très cher (ça a mis Gutenberg sur la paille) et le plomb des caractères n'est pas très bon pour la santé. En outre, en France, tout du moins, aux débuts de l'imprimerie, c'était assujetti aux universités dont les conditions pouvaient être plutôt léonines et les imprimeurs pouvaient risquer leur vie
Certes mais c’était quand même de plusieurs ordres de grandeur moins onéreux que la méthode qui avait cours jusqu’ici. Méthode n’ayant en pratique pas évoluée depuis des millénaires. En quelques milliers d’années on avait certes amélioré l’encre, et surtout le support, mais que l’on ait encore à tracer chaque lettre à la main, donnait quand même à ’objet « livre » un statut, un prestige dont je pense qu’il nous ait impossible à imaginer aujourd’hui.
Ça fait plus de vingt ans que je vais volontiers un lien entre l’avènement de l’imprimerie au 16e siècle et celle de l’Internet au 20e. J’entends peu de gens faire ce parallèle entre ces deux « inventions », alors que selon moi, autant leur nature que leur ampleur est comparable. Je crois qu’on peu parler « explosion informationnelle » dans les deux cas : d’ampleur quasi identique relativement aux époques auxquelles elles ont eu lieu. Pratiquent « du jour au lendemain » (car qu’est une poignée de décennies rapportée à toute l’histoire contemporaine ?^
Des tas de gensn dont beaucoup n’étaient même pas conscients de l’existence de toute cette connaissance, se sont retrouvés aspergés, recouverts, saturés voir noyés par ce flow d’information.
L’invention de l’imprimerie est à mon avis la cause première du schisme chrétien. Les “indulgences” qu’on met systématiquement en avant comme élément déclencheur n’ont certainement pas été aussi décisif.
Ce chiffre de la dizaine repose sur une évaluation pifométrique rigoureuse même si regrette bien sûr de ne pouvoir fournir une méta-expertise suffisamment lumineuse sur la productivité imprimeresque dans sa période proto-artisanale. Mais avec « une dizaine » je suis sans aucun doute sur une incertitude de ± 100 avec un nombre de page moyen « plutôt sûr ». Des chiffres solides, comme je prends soin de toujours fournir pour une somme modique.
J’ai découvert Kacem Wapalek car j’étais tombé un jour sur https://www.youtube.com/watch?v=DAkxc7AD5z8 (je ne connaissais que l’Hexaler dans toute cette clique). Je m’étais dit qu’il y avait un sacré niveau dans l’ensemble. Du coup un jour, comme le blaze de chaque rappeur apparaît dans cette vidéo, je me suis dit que j’allais aller voir pour chacun ce qu’il avait produit d’autre. Et bien, de certains j’ai été un peu déçu, mais je suis vraiment content d’voir tenu jusqu’au dernier, car c’était ce phénomène de Kacem Wapalek…
Ya un sacré niveau, sûrement le top parmi la jeune génération des rappeurs francophones (la 30aine quand même déjà ^^).
Content d’avoir découvert aussi un artiste comme « Demi-portion », qui peut faire des raps comme ça, ou encore ça. Sur le second je préfère prévenir : je ne me souviens plus quant fût la dernière fois qu’un simple morceau de musique m’a fait chialer. J’ai beau avoir la larme facile dans tout un tas de circonstance, en écoutant de la musique je ne suis même pas sûr que ça me soit déjà arrivé en fait (et c’est pas faute d’écouter des trucs pas gai parfois !). Bah ce rap là, avec ces deux minutes, à peine deux couplets vite fait… et bien c’est la réaction que j’ai eu. C’était il y a un an ou deux, p-e trois. Les évènements actuels lui donne une profondeur certaines, malheureusement. Même si maintenant, et à vrai dire ce dès la deuxième écoute, je peux l’écouter sans pleurer. Je reste convaincu que c’est une chef-d’œuvre du rap, qui restera dans l’histoire, si ce n’est aussi visible, aussi sûrement que « Demain c’est loin » d’IAM. Si jamais ceux qui l’écoutent se posent la même question que moi quand je l’ai entendu la première fois : non ce récit n’est pas auto-biographique. Et tant mieux… ^^
Ah zut pourtant je m’étais appliqué à relire et corriger ces paroles que j’avais bêtement recopié depuis Google. Comme en con :) C’était une bonne occasion de les relire avec attention c’est toujours ça.
Un rappeur que j’ai découvert il y a peu de temps, qui m’a mis une sacré claque come on prend trop rarement dans la gueule… Il a fait un album il y a une dizaine d’années et puis disparu des radars. J’ai cru comprendre qu’il était « beatmaker » dans la vie, et travaillait donc surtout dans l’ombre.
Kacem Wapalek.
Son album « Je vous salis ma rue » aurait donc été une sorte de parenthèse dans sa carrière, mais je peux me tromper. Toujours est-il qu’il revendique ouvertement l’influence de Georges Brassens, notamment dans Marie-Jeanne : « Une petite brassenserie wapalékienne, ou une wapalekerie brassensienne… »
Et si tu apprécies l’écriture talentueuse je te recommande l’écoute de tout l’album ^^
« La vie est un livre qu’on ne peut lire qu’une seule fois. On aimerait parfois pouvoir revenir à la page où l’on est, parce que celle où l’on meurt est bientôt sous nos doigts »
Que Github cesse de supporter svn ça me surprend pas des masses (Après tout dans "Github" il y a "Git"…). Mais je pense que si svn a clairement perdu son statut de CVS de prédilection des développeurs des logiciels libres, on ne doit pas pour autant considérer qu’il est devenu obsolète.
Car c’est ce que j’observe autour de moi, tout le monde pense que svn est obsolète. Or il me semble que le logiciel est encore activement développé. Et que même si git rend brillant le poil des mamans ours, svn conserve quelques avantages potentiellement utiles, à savoir : la centralisation, et surtout la possibilité de ne pas avoir à télécharger l’ensemble d’un dépôt pour faire une modification sur un ou quelque fichier.
Je m’interroge également sur Mercurial, qui était aussi me semble-t-il une option à considérer pour la gestion des sources.
Git a un peu « tué le game » comme disent les jeunes, mais l’une des forces du libre c’est la richesse de son écosystème. Pensez-vous que le paradigme de svn (et donc svn lui même), ou encore Mercurial, soit amené à disparaître dans un futur proche, ou bien au contraire conserveront-ils une petit base d’utilisateurs de 1, 3 ou 5 % d’aficionados ?
Oui les montres, c’est vrai. La profondeur ça doit être aussi, avec le temps, l’information la plus cruciale, pour le respect des paliers de décompression j’imagine.
Je vois qu’on m’a moinssé et je pense savoir pourquoi (et dans ce cas c’est totalement mérité je reconnais).
Alors je vais quand même préciser que les deux noms que j’ai donnés sont faux. C’était une tentative d’humour basée sur le fait que les nom de code des versions d’Ubnutu (là encore, ça ne s’écrit pas comme ça, sachez-le) sont systématiquement composés d’un adjectif et d’un nom de bestiole.
C’est un logiciel « de niche » pour employer une expression à la con, que je n’aurais sûrement pas l’occasion d’utiliser ni même de tester moi-même, mais un grand merci pour le lien.
À la lecture de la FAQ j’apprends l’existence des « ordinateurs de plongée », je ne suis pas surpris et arrive à voir à peu prêt leurs intérêts mais je ne savais pas qu’un tel objet existait. Je pensais bêtement que les plongeurs se reposaient encore intégralement sur l’expérience, empiriquement. ^^
Je crois que le pire du pire ce n’est même pas de vouloir migrer vers ces technologies (comme Kafka/Spark/Kubernetes etc…) sans identifier clairement le ou les besoins précis qui le nécessitent et pourquoi, tout en espérant que « globalement » ça ne puisse que régler les différents problèmes rencontrés : « parce que c’est l’outil recommandé actuellement (par Gartner ou 01PC selon le niveau), ce sera donc forcément mieux que de chercher à mieux utiliser nos outils actuels, et puis on se doit d’être à la pointe de la technologie, donc faisons d’une pierre deux coups ». Ça non, c’est encore entendable.
Par contre, le pire du pire, c’est de se lancer dans ce projet, à l’évidence très fortement structurant, en espérant que les changements organisationnels et méthodologies seront minimes voire inexistant. Ça je ne comprends pas.
On m’a répondu une fois, je ne sais plus exactement à quelle proposition de ma part : « Non Marotte, c’est à l’outil de s’adapter à nos besoins, pas l’inverse. » Certes, certes… m’enfin un petit peu quand même. Planter une vis avec le marteau qu’on a acquis parce qu’on avait par ailleurs aussi des clous à planter c’est quand même assez sûrement voué à l’échec (du moins, à un résultat pas tout à fait satisfaisant voire des conséquences fâcheuses ^^) pour s’épargner la tentative.
Là désolé, je comprends pas. "Relancer continuellement dessus 20 ans après n'a pas de ses" ? De quoi parles-tu ? "Peu de techno suivent véritablement cette courbe" ? On vit pas dans le même monde. Blockchain et Smartcontracts, ça te parle ? Microservices ? On peut lister les frameworks Web ?
Sur ce point il y a des contre-exemple, au moins un, je pense à git : pas de franche opposition, un standard de fait quasi universel après seulement quelques années (que dis-je, mois !) à la suite de son introduction. On parle aujourd’hui de "gitops" pour désigner le concept de « truc-as-code » (infrastructure/opération/déploiement/…). Au point même que certains considèrent que svn est devenu obsolète, ce qui n’est pas le cas, il conserve des avantages pour certains usages et est toujours maintenu. Ceci dit on peut dire qu’il a vu le nombre des ses utilisateurs diminuer drastiquement quand git est sorti. Mais bref, je vois pas git suivre un cycle : « mais en fait le contrôle de versions distribué à la Git c’est nul, on va réinventer ça en mieux ! », en tous cas pas sur un cycle de 20 ans.
Si un jour un développeur écrit du code depuis Mars je parie qu’il utilisera Git !
Je ne sais pas si Linus Torvalds est à l’origine d’autres logiciels que Git et Linux (à part sûrement des drivers de FS à la pelle carrée j’imagine) mais avec seulement ces deux logiciels je crois qu’on peut clairement dire que c’est un des plus grand développeur de sa génération.
[^] # Re: Les écrans ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 3.
Tiens, je pensais pas que c’était aussi ancien les flippers. Effectivement on en voit plus beaucoup. Je ne me souviens plus ni où ni quand j’en ai vu un pour la dernière fois. Mais perso je préfère le billard, et ça heureusement ça subsiste, comme le baby-foot.
Je recommande aussi la lecture des BD de Gotlib. Qu’est-ce que j’ai pu me marrer en les lisant !
[^] # Re: .
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Devinette dominicale. Évalué à 5. Dernière modification le 26 janvier 2024 à 23:58.
Les Inconnus avaient aussi fait un sketch sur Jésus qui était assez marrant. D’ailleurs je vois pas le sketch des Nuls dont tu parles (?) Mais je connais pas bien leur œuvre je dois dire, je n’avais pas la chance d’avoir Canal+ dans ma tendre enfance. Chaîne que je n’ai toujours pas et qu’aujourd’hui je ne considère plus comme étant un must. Mais jadis j’en ai voulu à ma mère de pas être foutue d’être assez riche pour m’offrir l’accès à cette chaîne !
Plus sérieusement, s’il y a un film ayant une approche scientifique du sujet et qui constitue une biographie fidèle de la courte vie du fils de Dieu venous nous sauvez, par ailleurs proto-hippie avéré, en réussissant à ne pas avoir Jésus lui-même comme sujet principal, c’est « Life of Brian » des Monty Python. Moins coté que « Holy grail » j’ai l’impression, mais foutrement plus drôle d’après moi. ^^
[^] # Re: Les écrans ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 3.
Je suis d’accord. Il n’empêche qu’on observe (c’est mon impression), toujours une majorité de « jeunes » pour trouver que la génération précédente est larguée, que leurs valeurs sont obsolètes, et de « vieux » qui trouvent que les jeunes sont inconscients, et incapables d’apprécier la qualité supérieure des valeurs qu’ils se sont pourtant fait chier à leur transmettre avec abnégation. _o_
[^] # Re: Pas drôle de répétition
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal [HS] : effet Streisand pour un site de formation. Évalué à 4.
Je suis d’accord avec vous, mon message était « quelque peu » sarcastique. Mais est-ce que c’est une exception dans l’univers des formations ? Malheureusement j’ai l’impression que non. En quoi celle-ci mériterait une dénonciation plus appliquée que les autres ?
Encore moins embauchables que s’ils n’avaient entrepris aucune formation ?
Bref, c’est juste le côté rémanent, increvable du truc. Si cette formation est à tel point préjudiciable, comment se fait-il qu’il n’y a pas eu coups de règle sur les doigts, goudron et plumes pour ses promoteurs et renaissance de l’arnaque sous un nom différent ?
# goto return cave
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Is return the new goto ?. Évalué à 6. Dernière modification le 26 janvier 2024 à 23:09.
Je trouve que le return n’est quand même pas aussi problématique que le goto, mais c’est sûrement une question de goût, de façon de réfléchir et d’éducation. Il subsiste sûrement des aficionados du goto. Il y en avait encore il y a 15 ans en tous cas.
Le return par contre, même s’il est effectivement beaucoup plus élégant que ce soit la dernière ligne d’une fonction qui soit implicitement la valeur retournée par la fonction, comme c’est l’usage, entre autre en Bash/shell (qui de toute manière ne sait retourner qu’un entier unique), le return permet de sortir de la fonction « avant la fin », à l’instar d’un "break" dans une boucle, et ça peut vraiment être utile, je trouve. Si par exemple on a un algorithme qui convient pour implémenter une fonction, mais que celui-ci ne fonctionne malheureusement pour une (ou quelques) valeur(s) connues, et que par ailleurs la valeur à retourner pour cette valeur d’entrée est constante, immuable, alors c’est quand même plaisant de ne pas avoir à chercher un algorithme « parfait » qui permettrait de traiter aussi cette valeur (algo qui sera probablement moins performant quand bien même il sera relativement évident…), ou bien de devoir s’appliquer à ce que le reste du code ne puisse jamais passer cette valeur à la fonction. Ça c’est pour le return en tout début de fonction. Mais c’est également très pratique en plein milieu de la fonction, bien que je n’ai pas d’exemple en tête là sur le moment.
C’est sûr qu’en LISP on n’a pas à utiliser return, vu que la fonction « se retourne elle-même » si j’ose dire (et j’ose, c’est à ça qu’on me reconnaît !), mais LISP est quand même très particulier, une programmation purement fonctionnelle n’est quand même pas l’approche la plus intuitive qui soit, comparé à l’approche algorithmique. Et j’ai l’impression que pour le commun des codeurs c’est une approche hybride, qui associe les deux concepts (et d’autres), qui paraît la plus naturelle. Il me semble d’ailleurs avoir lu que LISP était particulièrement apprécié dans le domaine de la méta-programmation. Je ne suis pas assez compétent pour affirmer que c’est véridique/pertinent, mais de mon point de vue ça semble assez évident. Tout autant qu’à l’inverse faire de la méta-programmation avec des goto ça doit sûrement être fortement perturbant, level paradoxe spatio-temporel ! ^^
[^] # Re: Desmurget
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 6. Dernière modification le 25 janvier 2024 à 01:16.
J’ai noté de son bouquin qu’en plus de l’aspect neurologique, il pointait la tendance de nos élites éclairées à favoriser une école qui mettrait face aux élèves un animateur (payé comme tel) muni d’un tableau numérique et sachant guider les petites têtes blondes et crépues
à suivre les bons liensà flasher les bons QR codes pour se brancher sur le contenu à la qualité pédagogique garantie par une institution réellement démocratique telle que Google ou Microsoft.Il faisait remarquer à juste titre qu’avec un telle approche c’était encore davantage un moyen que « les bons », c’est à dire ceux qui disposent par ailleurs d’un environnement propice au développement (les non-pauvres globalement quoi…), puissent s’adapter, et les enfants qui auraient la mauvaise idée d’évoluer dans un environnement plus conforme à la norme télévisuelle seraient assuré de suivre la trace de leur parent en n’étant carrément incapables de quitter leur classe sociale.
Desmurget rejoint un peu J.M Jancovici quand il explique que dans un monde fortement contraint en terme d’accès à l’énergie, mais novateur dans le domaine du numérique, de l’ « intelligence artificielle », nous, en tant que société, auront besoin que de quelques personnes hyper-qualifiées et d’une armée de bras-jambes corvéables et souples très nombreuses. Donc d’individus que non seulement cela ne sert à rien d’éduquer, mais dont ont a même intérêt à ne pas affûter trop l’esprit, si on souhaite qu’ils acceptent leur sort de machine humaine.
Il n’hésite pas à suggérer l’idée qu’il se pourrait que ce soit ainsi que nos dirigeant européens voient le futur, et que cette favorisation de l’exposition aux écrans soit, sinon ouvertement assumée, menée en tout conscience.
C’est moi qui fait le parallèle avec Jancovici, pas Desmurget, le premier suggérant que dans un monde contraint énergétiquement, conserver une société qui pourrait se passer d’un esclavage généralisé n’est pas une chose si évidente qu’il n’y paraît.
Personnellement, et vous pouvez hurler au complotisme j’en ai vraiment rien à battre, je considère que c’est une hypothèse valable. Ce sont, d’ailleurs, deux hypothèses recevables.
[^] # Re: Saikoi?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal [HS] : effet Streisand pour un site de formation. Évalué à 4.
On est d’accord que ça commence à faire un bail que le truc tourne ? Malgré les tentatives des crypto-geeks communistes de linusquéfair et d’autres entités malfaisantes ennemies de l’entreprenariat véritable et véritablement entreprenant ?
Des gens doivent y trouver leur compte.
# Pas drôle de répétition
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal [HS] : effet Streisand pour un site de formation. Évalué à 4. Dernière modification le 25 janvier 2024 à 00:25.
Ça fait plusieurs fois que j’entends parler de ce truc, ça doit être la troisième fois sur ces derniers 6 ou 7 ans, comme un marronnier pluriannuel.
Sans vouloir nier son caractère ponziesque et sa qualité d’arnaque véritable, le machin ne viserait-il pas l’impression psychique contrainte par saturation méthodique du ciboulo sur le long terme ? Et qu’à dénoncer son existence nous ne ferions pas que participer à sa diffusion ?
Moi même, qui ne suit pas dupe des manipulations dont sont capables mes semblables (enfin pas trop souvent quoi), je commence à me dire que si j’en ai l’occasion je voudrais bien le visiter ce village de Lamproie, malgré que je ne sois pas porté sur la faune aquatique, même sur le plan gastronomique.
[^] # Re: Desmurget
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 5. Dernière modification le 25 janvier 2024 à 00:01.
Son catastrophisme est peut-être excessif, voire contre-productif, mais quand on voit que les pontes du Web et de la tech avouent tout faire pour préserver leur propre progéniture de tout contact avec les écrans jusqu’à au moins 6 ans, ça devrait quand même faire tilter les gens (mais comme ils ont eux mêmes déjà été abruti au Goldorak (ou au Loft Story pour les plus jeunes), on voit bien la nature du problème (sans oublier le fond diffus jean-pierre pernique, télé-marketo-intervillesque !).
J’ai vu une mère aimante, consciente du danger, lutter de toute ses forces pour préserver sa progéniture de cette nuisance et éprouver un réel remord à ne pas y arriver, du moins à ne pas y arriver autant qu’elle aurait voulu. Et j’invite quiconque qui pense, bien que ce soit à raison, que reprocher à un parent qu’il ne fait pas assez pour limiter le temps d’exposition aux écrans des ses enfants, peut avoir une utilité quelconque, à bien
fermer sa gueuleréfléchir avant de l’ouvrir. Surtout quand lui-même n’a pas eu d’enfant, et ce sont souvent ceux-là qui se permettent un tel « maternalisme » dégoulinant d’hypocrisie.[^] # Re: Les écrans ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 3.
Et on en parle de la liberté laissé au client (au troquet qui louait le flipper), de régler précisément l’inclinaison du plateau selon qu’il jugeait que 10 francs devaient ouvrir le droit à un temps moyen de divertissement plus ou moins long ?. ^^
J’ai toujours préféré, de loin, le billard (8 pool ou américain) même si je suis tout aussi nul qu’au flipper.
[^] # Re: Les écrans ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 8. Dernière modification le 24 janvier 2024 à 23:17.
Toutafé :)
À toute les époques les jeunes n’ont rien fait que prouver leur débilité, leur propension à s’abrutir de tout ce qui brille et bruit, à démontrer leur tendance à se vautrer dans la nullité la plus abjecte, tout en souriant, hilares, prouvant leur nature d’êtres mentalement diminués. Alors que tous leurs contemporains possédant l’expérience de la vie (ie: les vieux, aka la génération N-1) étaient les seuls à se rendre compte à quel point cette jeunesse se fourvoyait à suivre un chemin menant vers un néant existentiel certain, telle un troupeau de brebis myopathes, aveugles et sourdes.
À mon avis c’est une constante absolue, jamais démentie depuis les australopithèques. Je suis persuadé qu’il n’a pas existé une seule fois dans l’histoire de l’humanité une époque à laquelle les adultes ont pu penser que les jeunes qui venaient après eux valaient mieux qu’eux.
Un tas de gens jugent encore que la pratique de jeux vidéos qui contiennent des représentations de la violence est une source certaine du mal. Depuis longtemps je me dis que ces personnes ne réalisent clairement pas que le jeu d’Échecs, qui représente souvent à leurs yeux une pratique hautement respectable, une preuve indiscutable d’une supériorité intellectuelle et morale en comparaison des loubards mal-élevés qui jouent à Duke Nukem 3D, ou au flipper, est la représentation d’un champ de bataille, et que le but du jeux consiste à tuer son adversaire.
Probablement aussi à l’origine du verbe espagnol "matar" qui signifie "tuer".
Chacun ouvre sa porte et voit midi, alors qu’il est quatorze heure !
# Je m’inscrit où il faut
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal [HS] : effet Streisand pour un site de formation. Évalué à 3.
Je suis allé au village de Pnzi, je n’y ai pas trouvé d’emploi mais je ne me suis non plus fait arnaquer !
Et Ponzi c’est le plus cool tasson !
# C’est heureux que dans mon enfance ce qu’il y a avait de plus abrutissant c’était le Club Dorothée …
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Les écrans : voilà l’ennemi ? Bouquet de liens. Évalué à 7.
Vous voyez le résultat déjà !
Un livre intéressant sur le sujet par un docteur en neuroscience de l’INSERM, Michel Desmurget. Intéressant mais pas optimiste pour le futur, pas du tout. Les faits son assez inquiétant en effet le titre parle de lui-même: « La fabrique du crétin digital »
[^] # Re: .
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Devinette dominicale. Évalué à 3.
Exactement. Aussi je ne comprends pas comment tu peux ne pas faire un parallèle. Même si on peut trouver un tas d’aspects qui différent dans les deux cas (grosso modo 500 ans d’écart, alors forcément…), l’aspect principal est bien une nette rupture, une facilitation très importante de la possibilité de transmettre la connaissance et les idées (pour le pire comme le meilleur certes mais je pense que ce ne fût pas bien différent à l’avènement de l’imprimerie.
là où je peux voir une différence, c’est que l’imprimerie a surtout permis aux gens de pouvoir accéder à l’information, de la recevoir, comme le fût aussi un peu la télé.
Mais seulement assez modérément j’en conviens, de pouvoir eux-mêmes diffuser. En effet posséder une imprimerie ne se faisait pas d’un claquement de doigts.
C’est là à la rigueur qu’on peut constater une différence, car Internet a non seulement facilité l’accès aux informations, mais en sus permis au plus grand nombre de devenir eux-mêmes diffuseurs, ceci de façon extraordinairement simple (surtout depuis 10-15 ans avec des espaces come YouTube, Facebook, et consort.
En quoi précisément ?
[^] # Re: .
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Devinette dominicale. Évalué à 7.
Certes mais c’était quand même de plusieurs ordres de grandeur moins onéreux que la méthode qui avait cours jusqu’ici. Méthode n’ayant en pratique pas évoluée depuis des millénaires. En quelques milliers d’années on avait certes amélioré l’encre, et surtout le support, mais que l’on ait encore à tracer chaque lettre à la main, donnait quand même à ’objet « livre » un statut, un prestige dont je pense qu’il nous ait impossible à imaginer aujourd’hui.
Bien sûr que ce ne fût pas à proprement parler une démocratisation de la production de matière littéraire, une diffusion universelle de tous les savoirs. Mais tout de même. Avec l’imprimerie une personne analphabète, pour peu qu’on lui ai préparé les matrices, ou bien qu’elle soit seulement capable de mettre elle-même « les petits bidules au bon endroit sur le machin ©® », en suivant un modèle, pouvait en une nuit de travail produire grosso modo une dizaine* d’exemplaires d’un livre, Là où auparavant un « copiste » devait passer plusieurs jours pour un réaliser un seul exemplaire, en produisant un effort nettement plus laborieux.
Ça fait plus de vingt ans que je vais volontiers un lien entre l’avènement de l’imprimerie au 16e siècle et celle de l’Internet au 20e. J’entends peu de gens faire ce parallèle entre ces deux « inventions », alors que selon moi, autant leur nature que leur ampleur est comparable. Je crois qu’on peu parler « explosion informationnelle » dans les deux cas : d’ampleur quasi identique relativement aux époques auxquelles elles ont eu lieu. Pratiquent « du jour au lendemain » (car qu’est une poignée de décennies rapportée à toute l’histoire contemporaine ?^
Des tas de gensn dont beaucoup n’étaient même pas conscients de l’existence de toute cette connaissance, se sont retrouvés aspergés, recouverts, saturés voir noyés par ce flow d’information.
L’invention de l’imprimerie est à mon avis la cause première du schisme chrétien. Les “indulgences” qu’on met systématiquement en avant comme élément déclencheur n’ont certainement pas été aussi décisif.
[^] # Re: Bonne musique Zaktuelle ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Tiendrons-nous jusqu’à demain ?. Évalué à 3.
Et pour la petite histoire…
J’ai découvert Kacem Wapalek car j’étais tombé un jour sur https://www.youtube.com/watch?v=DAkxc7AD5z8 (je ne connaissais que l’Hexaler dans toute cette clique). Je m’étais dit qu’il y avait un sacré niveau dans l’ensemble. Du coup un jour, comme le blaze de chaque rappeur apparaît dans cette vidéo, je me suis dit que j’allais aller voir pour chacun ce qu’il avait produit d’autre. Et bien, de certains j’ai été un peu déçu, mais je suis vraiment content d’voir tenu jusqu’au dernier, car c’était ce phénomène de Kacem Wapalek…
Ya un sacré niveau, sûrement le top parmi la jeune génération des rappeurs francophones (la 30aine quand même déjà ^^).
Content d’avoir découvert aussi un artiste comme « Demi-portion », qui peut faire des raps comme ça, ou encore ça. Sur le second je préfère prévenir : je ne me souviens plus quant fût la dernière fois qu’un simple morceau de musique m’a fait chialer. J’ai beau avoir la larme facile dans tout un tas de circonstance, en écoutant de la musique je ne suis même pas sûr que ça me soit déjà arrivé en fait (et c’est pas faute d’écouter des trucs pas gai parfois !). Bah ce rap là, avec ces deux minutes, à peine deux couplets vite fait… et bien c’est la réaction que j’ai eu. C’était il y a un an ou deux, p-e trois. Les évènements actuels lui donne une profondeur certaines, malheureusement. Même si maintenant, et à vrai dire ce dès la deuxième écoute, je peux l’écouter sans pleurer. Je reste convaincu que c’est une chef-d’œuvre du rap, qui restera dans l’histoire, si ce n’est aussi visible, aussi sûrement que « Demain c’est loin » d’IAM. Si jamais ceux qui l’écoutent se posent la même question que moi quand je l’ai entendu la première fois : non ce récit n’est pas auto-biographique. Et tant mieux… ^^
Un autre morceau collectif-promotionnel-qui vaut le détour, je trouve, et qui m’a permis de découvrir « Eli MC » et ça me rend heureux.
[^] # Re: Modification du journal par la modération
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Tiendrons-nous jusqu’à demain ?. Évalué à 3.
Ah zut pourtant je m’étais appliqué à relire et corriger ces paroles que j’avais bêtement recopié depuis Google. Comme en con :) C’était une bonne occasion de les relire avec attention c’est toujours ça.
Ceux qui veulent aller les lire les trouveront ici : https://www.azlyrics.com/lyrics/iam/demaincestloin.html
En espérant que vous n’aller pas aussi retirer ce lien ?
[^] # Re: Bonne musique Zaktuelle ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Tiendrons-nous jusqu’à demain ?. Évalué à 3.
Un rappeur que j’ai découvert il y a peu de temps, qui m’a mis une sacré claque come on prend trop rarement dans la gueule… Il a fait un album il y a une dizaine d’années et puis disparu des radars. J’ai cru comprendre qu’il était « beatmaker » dans la vie, et travaillait donc surtout dans l’ombre.
Kacem Wapalek.
Son album « Je vous salis ma rue » aurait donc été une sorte de parenthèse dans sa carrière, mais je peux me tromper. Toujours est-il qu’il revendique ouvertement l’influence de Georges Brassens, notamment dans Marie-Jeanne : « Une petite brassenserie wapalékienne, ou une wapalekerie brassensienne… »
Et si tu apprécies l’écriture talentueuse je te recommande l’écoute de tout l’album ^^
« La vie est un livre qu’on ne peut lire qu’une seule fois. On aimerait parfois pouvoir revenir à la page où l’on est, parce que celle où l’on meurt est bientôt sous nos doigts »
[^] # Re: Futur de Subversion
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal github et subversion c'est fini (ou de l'importance d'une bonne communication). Évalué à 2.
Comme disent les vieux !
# Futur de Subversion
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal github et subversion c'est fini (ou de l'importance d'une bonne communication). Évalué à 6. Dernière modification le 14 janvier 2024 à 01:29.
Que Github cesse de supporter svn ça me surprend pas des masses (Après tout dans "Github" il y a "Git"…). Mais je pense que si svn a clairement perdu son statut de CVS de prédilection des développeurs des logiciels libres, on ne doit pas pour autant considérer qu’il est devenu obsolète.
Car c’est ce que j’observe autour de moi, tout le monde pense que svn est obsolète. Or il me semble que le logiciel est encore activement développé. Et que même si git rend brillant le poil des mamans ours, svn conserve quelques avantages potentiellement utiles, à savoir : la centralisation, et surtout la possibilité de ne pas avoir à télécharger l’ensemble d’un dépôt pour faire une modification sur un ou quelque fichier.
Je m’interroge également sur Mercurial, qui était aussi me semble-t-il une option à considérer pour la gestion des sources.
Git a un peu « tué le game » comme disent les jeunes, mais l’une des forces du libre c’est la richesse de son écosystème. Pensez-vous que le paradigme de svn (et donc svn lui même), ou encore Mercurial, soit amené à disparaître dans un futur proche, ou bien au contraire conserveront-ils une petit base d’utilisateurs de 1, 3 ou 5 % d’aficionados ?
[^] # Re: et le meilleur de tous ?
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 3.
On repart sur un Powerpoint vierge pour faire couler du jus de cerveau. Dans le cadre d’une task-force de préférence, agile dans l’idéal.
[^] # Re: Tout se paye un jour ou l'autre
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 4.
Oui les montres, c’est vrai. La profondeur ça doit être aussi, avec le temps, l’information la plus cruciale, pour le respect des paliers de décompression j’imagine.
[^] # Re: Déjà annoncé
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au lien LibreOffice 24.2, prochain successeur de LibreOffice 7.6, est disponible en version beta. Évalué à 3.
Je vois qu’on m’a moinssé et je pense savoir pourquoi (et dans ce cas c’est totalement mérité je reconnais).
Alors je vais quand même préciser que les deux noms que j’ai donnés sont faux. C’était une tentative d’humour basée sur le fait que les nom de code des versions d’Ubnutu (là encore, ça ne s’écrit pas comme ça, sachez-le) sont systématiquement composés d’un adjectif et d’un nom de bestiole.
Plus de 23 ans Ubuntu ! Fichtre.
La vérité rétablie.
[^] # Re: Tout se paye un jour ou l'autre
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 4. Dernière modification le 28 décembre 2023 à 19:36.
C’est un logiciel « de niche » pour employer une expression à la con, que je n’aurais sûrement pas l’occasion d’utiliser ni même de tester moi-même, mais un grand merci pour le lien.
À la lecture de la FAQ j’apprends l’existence des « ordinateurs de plongée », je ne suis pas surpris et arrive à voir à peu prêt leurs intérêts mais je ne savais pas qu’un tel objet existait. Je pensais bêtement que les plongeurs se reposaient encore intégralement sur l’expérience, empiriquement. ^^
[^] # Re: Tout se paye un jour ou l'autre
Posté par Marotte ⛧ . En réponse au journal Tour d'horizon de l'état des bases NoSQL. Évalué à 6. Dernière modification le 24 décembre 2023 à 03:04.
Je crois que le pire du pire ce n’est même pas de vouloir migrer vers ces technologies (comme Kafka/Spark/Kubernetes etc…) sans identifier clairement le ou les besoins précis qui le nécessitent et pourquoi, tout en espérant que « globalement » ça ne puisse que régler les différents problèmes rencontrés : « parce que c’est l’outil recommandé actuellement (par Gartner ou 01PC selon le niveau), ce sera donc forcément mieux que de chercher à mieux utiliser nos outils actuels, et puis on se doit d’être à la pointe de la technologie, donc faisons d’une pierre deux coups ». Ça non, c’est encore entendable.
Par contre, le pire du pire, c’est de se lancer dans ce projet, à l’évidence très fortement structurant, en espérant que les changements organisationnels et méthodologies seront minimes voire inexistant. Ça je ne comprends pas.
On m’a répondu une fois, je ne sais plus exactement à quelle proposition de ma part : « Non Marotte, c’est à l’outil de s’adapter à nos besoins, pas l’inverse. » Certes, certes… m’enfin un petit peu quand même. Planter une vis avec le marteau qu’on a acquis parce qu’on avait par ailleurs aussi des clous à planter c’est quand même assez sûrement voué à l’échec (du moins, à un résultat pas tout à fait satisfaisant voire des conséquences fâcheuses ^^) pour s’épargner la tentative.
Sur ce point il y a des contre-exemple, au moins un, je pense à git : pas de franche opposition, un standard de fait quasi universel après seulement quelques années (que dis-je, mois !) à la suite de son introduction. On parle aujourd’hui de "gitops" pour désigner le concept de « truc-as-code » (infrastructure/opération/déploiement/…). Au point même que certains considèrent que svn est devenu obsolète, ce qui n’est pas le cas, il conserve des avantages pour certains usages et est toujours maintenu. Ceci dit on peut dire qu’il a vu le nombre des ses utilisateurs diminuer drastiquement quand git est sorti. Mais bref, je vois pas git suivre un cycle : « mais en fait le contrôle de versions distribué à la Git c’est nul, on va réinventer ça en mieux ! », en tous cas pas sur un cycle de 20 ans.
Si un jour un développeur écrit du code depuis Mars je parie qu’il utilisera Git !
Je ne sais pas si Linus Torvalds est à l’origine d’autres logiciels que Git et Linux (à part sûrement des drivers de FS à la pelle carrée j’imagine) mais avec seulement ces deux logiciels je crois qu’on peut clairement dire que c’est un des plus grand développeur de sa génération.