Moonz a écrit 3542 commentaires

  • [^] # Re: Où est le problème ?

    Posté par  . En réponse au journal Échapement des caractères spéciaux sous unix. Évalué à 2.

    Le problème provient de la substitution des variables de make vers le script shell, tu pourras pas le résoudre avec un script shell: au moment où il sera appelé, il sera trop tard.
  • # Où est le problème ?

    Posté par  . En réponse au journal Échapement des caractères spéciaux sous unix. Évalué à 2.

    $ ls
    a ()'"
    $ cat "$(ls *)"
    Hello, world
  • [^] # Re: Version intéressante

    Posté par  . En réponse au journal L'amalgame du 7. Évalué à 2.

    > Non, pas plus que l'État ne met de pistolet sur la tempe des consommateurs pour qu'ils paient la TVA.
    Essaie donc de créer une entreprise qui vend des PCs sans Windows et sans payer la TVA. Tu verras assez rapidement qui sortira le flingue.
  • [^] # Re: pourri

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Le droit des femmes et la liberté d'expression. Évalué à 3.

    > La culture est phénomène social dans lequel les membres d'un groupe social donné partagent des normes, des pratiques et des croyances.
    > C'est ce qui cimente la société Française.
    Mais bien sûr. C’est bien connu, c’est grâce à la subvention des Francofolies que la société Française tient. Sans ça, ce serait l’anarchie, l’anomie, quelque chose d’horrible quoi. Il suffit de voir, par exemple, l’état de la France d’avant la création d’un ministère de la culture. Terrible. Si le roi avait nommé un ministre la culture et subventionné des troubadours publics, on aurait sûrement pas eu 1789. Quel imbécile, ce roi, la solution était pourtant toute simple pour assurer l’ordre public.

    > Quand Ségo remets en cause une subvention à un festival à cause d'un artiste, elle exerce une pression indirecte - que j'appelle de la censure.
    Et quand des gens sur ce site appellent à demi mot au boycott des majors, ils font de la censure aussi. Des vrais dictateurs en herbes, ces DLFPiens, que je vous dis.

    > si votre roi avait un peu fait gaffe à l'unité de votre pays, ca serait moins le bordel chez vous.
    Oui, bien sûr, le bordel en Belgique, c’est parce que Werchter n’est pas subventionné. Il suffira de le subventionner et pouf, ça y est, tous les belges vont se réconcilier dans une grande partouze d’union nationale. Il est évident que la langue n’a rien à voir avec ça. C’est juste un manque de deniers publics permettant l’instauration d’une exception culturelle unitaire, qui cause tous ces tracas.

    > Mais TOUT les festivals touchent des subventions.
    C’est pas pour autant que c’est un droit, tu sais…
  • [^] # Re: pourri

    Posté par  . En réponse au journal [HS] Le droit des femmes et la liberté d'expression. Évalué à 4.

    > il ne cadre pas avec le type d'art que la communauté souhaitent mettre en avant.
    Pardon ? Juste parce qu’elle a été élue à la majorité sur un programme essentiellement politique, économique, et social, elle est supposée représenter « les vues artistiques de la communauté » ?
  • [^] # Re: Avantage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication de la version 2009Q2 de Unladen Swallow. Évalué à 3.

    Oui, c’est effectivement comparable en nombre de lignes. Mais tu es obligé ici de:
    * créer un objet URL et un objet "BufferedInputStream". En python, je gère un seul objet, "session HTTP". "Buffer" ? "Stream" ? Concepts beaucoup trop bas niveau pour ce que je veux faire, morbleu !
    * De même, pour l’écriture, tu es obligé de créer un FileOutputStream ET un BufferedOutputStream par dessus. Pour la concision, on repassera. Idem pour la clareté et la simplicité. Pour écrire dans un fichier, c’est trois classes donc: OutputStream, BufferedOutputStream et FileOutputStream. Même si c’était aussi concis que python au niveau du nombre de caractères, ça ne l’est pas au niveau de la doc à consulter.
    * Obligé de te taper une boucle pour faire le transfert. Effectivement, tu fais ça en une seule ligne, mais bon…

    Ça semble négligeable, dit comme ça. Mais supposons que je veuille en fait remplacer tous les "spam" par des "egg" dans mon texte (oui, supposons que ce soit pas un pdf). En Python, je remplace response.read() par response.read().replace("spam", "egg"). En Java ? Je dois alors m’amuser avec les StreamReader, les convertions byte[]/String… Ajoute une expression régulière, et la différence python/java devient évidente.

    Et comme l’ont fait remarqué d’autres plus bas, l’api que tu utilises en Java n’est pas du même niveau que celle en python, qui serait urllib2. L’équivalent du code python utiliserait plutôt WebRequest & co. Encore des classes en plus.
  • [^] # Re: Avantage

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication de la version 2009Q2 de Unladen Swallow. Évalué à 4.

    > ton exemple de code n'aurait pas été vraiment plus long à coder en java
    Prouve le. Mon expérience me prouve le contraire (pour Delphi j’en sais rien, expérience insuffisante ;)).
  • [^] # Re: Je préfère encore les écrits de Saint Ignucius que ça.

    Posté par  . En réponse au journal La gratuité et le marché dans Caritas in Veritate. Évalué à 2.

    Oui, enfin, si tu es croyant, l’avortement est un meurtre, et il est normal de condamner un meurtre même si tu trouves des circonstances atténuantes. À ma connaissance, dans la justice laïque de mon pays aussi une circonstance atténuante ne mène pas pour autant à l’acquittement. La seule différence est que cette justice et la morale dominante ne considèrent pas l’avortement comme un meurtre.
    (je ne trollerai pas sur la question de l’avortement. Je me prend suffisamment le bec avec des amis catholiques comme ça, et c’est plus saoulant que les trolls récurrents sur Mono)
  • [^] # Re: 1984 - à lire impérativement

    Posté par  . En réponse au journal Contrôle d'internet - contrôle de l'information - contrôle de la population. Évalué à 2.

    > 1984 décrit un univers où des blocs étatiques s'affrontent
    Ça, on en est jamais certain ; le fait que l’ennemi change tous les jours, quelques allusions… Il est fort possible que ce soit un gouvernement mondial qui s’auto-bombarde.
  • [^] # Re: société écran

    Posté par  . En réponse au journal Après Thepiratebay, voici venu OpenBitorrent. Évalué à 3.

    > C'est (en gros) théoriquement ce qui rémunère un auteur pour les copie que l'on pourrait faire de sa musique.
    Et pourquoi toute personne possédant un abonnement internet devrait participer ? De quel droit l’imposer ? Pourquoi ceux qui n’écoutent pas de musique devraient financer ceux qui le font ?
  • [^] # Re: société écran

    Posté par  . En réponse au journal Après Thepiratebay, voici venu OpenBitorrent. Évalué à 2.

    > et ponctionner les abonnement par la fameuse taxe copie privée
    Bon, et la légitimité de cette taxe, elle sort d’où ? De quel droit, cette redistribution ?

    > Par ailleurs tu sembles assimiler la copie de fichier, à du vol
    Je crois qu’il est compliqué de faire un contresens plus grand à ma prose…
    J’ai explicitement dit que pour moi le droit d’auteur n’existait pas pour deux raisons:
    - le droit actuel est inapplicable
    - la licence globale est en contradiction avec le droit de propriété et ne repose sur aucun fondement légitime
    - toute autre solution portée à ma connaissance possède un mélange des problèmes de ces deux là
  • [^] # Re: YaST, Java, Mono..

    Posté par  . En réponse au journal Utiliser Mono sans peur. Évalué à 4.

    > Si Gtk est un probleme, je te suggeres d'arreter d'utiliser Linux, car il restera pas grand-chose d'utilisable...
    Tant qu’il reste Emacs, tout le reste est superflu :)
  • [^] # Re: société écran

    Posté par  . En réponse au journal Après Thepiratebay, voici venu OpenBitorrent. Évalué à 2.

    Je crois que tu n’as pas compris la problématique du débat. Il ne s’agit pas d’un débat économique de rénumération d’un auteur mais d’un débat juridique sur le droit d’auteur.

    Nous ne sommes pas (encore) dans un régime communiste, et notre droit possède plusieurs principes généraux comme l’égalité devant la loi, le droit de propriété, l’inaliénabilité de la volonté, la responsabilité individuelle, la présomption d’innocence.

    Il s’agit de savoir si:
    - on peut imaginer un droit d’auteur compatible avec ces bases non négociables ;
    - ce dernier peut être mis en œuvre ;
    - il est pertinent (économiquement, éthiquement et moralement) de le mettre en œuvre.

    La réponse "licence globale" est totalement à côté de la plaque, car il s’agit d’une mesure executive et non juridique qui doit, dans un état de droit, être compatible avec le droit. La réponse "licence globale" n’est qu’une mise en œuvre possible de la conclusion du débat précédent, si et seulement si elle est compatible avec le droit d’auteur qui est admis, ce qui doit être compatible avec le droit déjà existant. Hors, ce n’est évidemment pas le cas.

    Dans les systèmes juridiques occidentaux, les droits sont limités par d’autres droits en ce sens que la sphère d’action individuelle est bornée par les droits d’autrui. Dit autrement, le fait que je ne puisse planter mon couteau dans ta gorge ne signifie pas que le droit de propriété en général est remis en cause par le droit à la vie en général, mais que ma sphère d’action est définie à la fois par mon droit de propriété sur le couteaux et à la fois par ton droit à la vie. Ainsi, le droit à la vie n’est pas en contradiction avec le droit de propriété.

    De plus, il n’est possible de violer un droit que pour punir une violation de droit précédente. Tu ne peux enfermer quelqu’un que s’il a, par exemple, tué quelqu’un.


    La licence globale est contraire à tout ceci. Elle suppose que la société est séparée en deux classes (ça commence mal, pour la responsabilité individuelle), la classe des "artistes" et la classe des "non-artistes" (violation évidente de l’égalité devant la loi), et que la seconde est parfaitement légitimée à violer les droits de propriété des seconds (violation évidente du droit de propriété).

    L’idée de la licence globale est de dire « le droit de propriété est limité par le droit d’auteur tout comme le droit de propriété est limité par le droit à la vie ». Mais cette idée est fausse, les deux « limitations » ne sont pas comparables.
    La première limitation ne limite mon droit de propriété que pour m’empêche que de violer ici et maintenant le droit à la vie d’autrui ; ce n’est pas une remise en cause du droit de propriété ; ce n’est pas une limitation du droit de propriété mais une limitation de ma sphère d’action. La seconde n’est pas une limitation, c’est une violation ; elle ne dépend pas de mon action et est systématique. Car dans ce second cas, le simple fait d’exister (!) (moins mélodramatiquement, d’être soumis à l’état français — je n’ose dire « loi » pour la licence globale) fait que mon droit de propriété est violé, sans que je n’aie commis aucun délit, sans que j’en aie même la possibilitéLa première limitation est relative à la prévention d’une violation de droit effective résulante de mon action, la seconde est en rapport avec ma simple existence. C’est considérer que ma simple existence est une violation du droit d’auteur, en quelque sorte.
  • [^] # Re: société écran

    Posté par  . En réponse au journal Après Thepiratebay, voici venu OpenBitorrent. Évalué à 2.

    > je ne vois que la licence globale (ou contribution créative).
    C’est pas une règle de droit, ça… Or, ce qu’on recherche, c’est un droit d’auteur acceptable. De deux choses l’une:
    - Soit on considère qu’une œuvre de l’esprit « appartient » à son auteur, c’est à dire qu’il est en droit de contrôler sa diffusion. Dans ce cas, la licence globale est absolument injuste car c’est une présomption de culpabilité. Pire, avec impossibilité de prouver son innocence. C’est une invasion du droit de propriété de chacun qui n’est pas justifiée par un délit précédent.
    - Soit on considère qu’elle n’appartient à personne, et dans ce cas je ne vois pas d’où pourrait sortir la légitimité de la licence globale.

    Pour ma part, je ne vois pas comment fonder le droit d’auteur autrement que contractuellement, c’est à dire assortir la vente d’une clause de non-reproduction – et alors, la « contrefaçon » est juste une rupture de contrat classique. C’est l’approche qui me parait poser le moins de problèmes, mais même celle ci n’en est pas dépourvue:
    - Une fois le contrat rompu, quel est le statut des copies, des copies des copies, des copies des copies des copies ? Quelle que soit la réponse à cette question, cela posera d’énormes problèmes d’ordre pratique.
    - Qu’est-ce qu’une copie ? Noter les notes et les paroles puis rejouer la chose, est-ce une copie (statut de l’interprétation) ? Là encore, beaucoup de problèmes en perspective.
    - Les rapports juridiques d’un tel contrat avec le principe juridique d’inaliénabilité de la volonté humaine risquent aussi d’être coquasses (bon, pas grave, les juristes sont payés pour résoudre des problèmes de ce genre, après tout ;)).

    C’est pour cette raison que je considère que le droit d’auteur n’existe pas. Quelle que soit la solution choisie, elle est inapplicable, et le droit est avant tout la codification des rapports humains naturels dans une société pacifique – il ne peut pas, par principe, être inapplicable. Mais si quelqu’un connait une solution applicable à ce problème de droit (la licence globlale n’en est pas une, car ce n’est pas du droit. Il serait tout juste une partie acceptable du « droit » administratif dans une société communiste, mais le simple fait que cette solution soit proposée dans un débat sur la conception juridique du « droit » d’auteur montre à quel point le sens du mot « droit » a été oublié et déformé à notre époque), je suis toute ouïe.
  • [^] # Re: Pourquoi Mono ?

    Posté par  . En réponse au journal Utiliser Mono sans peur. Évalué à 4.

    > Mais l'est-ce plus que Java ?
    Oui, dès lors que tu utilises ses fonctionnalités des versions 2 & 3
  • # It’s not a feature, it’s a bug

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox "Shiretoko" 3.5 est sorti. Évalué à 2.

    Je viens de l’installer. Grosse mauvaise surprise: les raccourcis clavier Ctrl-gauche et Ctrl-droit sont maintenant associés à page précédente et page suivante, y compris dans les formulaires. Comme j’ai l’habitude d’utiliser massivement ces raccourcis pour me déplacer rapidement dans le texte, c’est tout simplement inutilisable pour moi.
    Je crois que c’est l’occasion de tester l’extension qui utilise un éditeur externe pour l’édition…
  • [^] # Re: Vive le format texte

    Posté par  . En réponse au journal Email Standards : les standards du web dans l'email ??!?. Évalué à 2.

    Tu peux être impoli sans être insultant. Mettre en gras le permet, même si toute mise en gras ne l’est pas nécessairement.

    Mettre en gras (ou italique, ou souligné) dans un texte, ça veut dire insister sur le mot. Dans un « débat » par mail, qui est l’utilisation dont on parle (on parle là de ceux qui savent ce que veut dire nettiquette, et qui savent par exemple que tout mettre en majuscule veut dire crier), ça peut facilement être utilisé dans un sens « bordel, si tu comprend pas la définition du mot, ouvre un dico, connard » ou « puisque tu as l’air trop stupide pour comprendre le noyau principal de mon argument, je vais l’expliciter pour les abrutis dans ton genre » (oui, on peut en mettre, des sous entendus dans de la mise en forme)

    C’est toute la différence entre:
    - Tu peux être impoli sans être insultant
    - Tu peux être impoli sans être insultant
    Le premier se lit sur un ton informatif, neutre. Le second, il se lit plus facilement sur le ton de l’insulte, on imagine bien le regard moqueur du locuteur quand il insiste sur ces mots, avec le sous-entendu condescendant de « bon, je suis gentil, en appuyant ces mots, je conscent à te donner un indice sur ce que tu es visiblement trop stupide pour remarque par toi-même »

    Oui, je suis un jeune vieux con. J’assume.
  • [^] # Re: TPB

    Posté par  . En réponse au journal ThePirateBay.org racheté. Évalué à 3.

  • # Troll

    Posté par  . En réponse au journal Script Iptables. Évalué à 10.

    Quel est l’intérêt d’utiliser une licence de plusieurs dizaines de pages pour un script d’une dizaines de lignes que n’importe qui est en mesure de refaire en lisant une page de man ?
    Quel est, de base, l’intérêt de simplement spécifier une licence pour un truc comme ça ? Si encore c’étaient dix lignes de Ook ou de Brainfuck, je pourrai comprendre, mais là…

    Vous pouvez moinser.
  • [^] # Re: C'est pas nouveau

    Posté par  . En réponse au journal Le 9/11 journalistique. Évalué à 4.

    Bien sûr que si, c’est même écrit sur Wikipédia.
  • [^] # Re: Qt ?

    Posté par  . En réponse au journal Quand Google se fiche de Linux / When Google muck about Linux. Évalué à 3.

    Il dit justement que c’est pas en imposant "la manière que j’aime" qu’on avance, mais en laissant se développer les initiatives…
  • [^] # Re: du flou...

    Posté par  . En réponse au journal Au coeur de la cyberguerre. Évalué à 9.

    Parce que l’article admet implicitement le postulat « ajouter des couches de sécurité complexes les unes sur les autres améliore la sécurité », ce qui est loin d’être évident (OpenBSD, au hasard ;))
  • [^] # Re: La publicité

    Posté par  . En réponse au journal Le logiciel libre, une rampe de lancement : l'exemple de Google Chrome. Évalué à 2.

    > J'en viens à parler de bactérie parceque je me pose la réflexion de la valeur, et que j'arrive à la conclusion que la valeur est la conséquence d'un but
    Et quelle est la valeur d’un but ?
  • [^] # Re: La publicité

    Posté par  . En réponse au journal Le logiciel libre, une rampe de lancement : l'exemple de Google Chrome. Évalué à 2.

    Parce que l’économie n’est pas la physique, ni la biologie; elle ne vise pas à déterminer les réactions physique automatiques mais bel et blen l’action consciente d’individus (plus ou moins) rationnels faisant des choix. Choisis tu consciemment de faire battre ton cœur ? Non. Donc c’est de la biologie, et non de l’économie. Peux tu influer sur la rotation de la terre autour de son axe ? Non, donc le cycle jour/nuit est de la physique, pas de l’économie: ce sont des conditions générales de l’action humaine.

    > faire perdurer ce battement pour faire perdurer la vie à laquelle on tiens, on attache de la valeur.
    Faire battre son cœur n’est pas une action: tu ne sacrifies pas consciemment des moyens rares pour arriver à cette fin ; par conséquent, la pseudo-fin "faire battre son cœur" n’est pas économique, car elle n’implique pas choix exclusif entre différentes fins. Faire battre ton cœur ne t’empêche ni de te reposer, ni de travailler, ni de te détendre dans tes loisirs, ni de philosopher. Quand je te dis "faire battre ton cœur n’a aucune valeur", je ne dis pas que tu es, toi, prêt à l’arrêter si je te le demande gentillement; je constate juste, en tant qu’économiste, que "faire battre ton cœur" n’est pas une alternative, que le choix "le faire battre, ou utiliser les ressources nécessaires pour le faire battre à une autre fin" ne se présente pas pour toi, et que par conséquent, cette fin n’apparait pas dans ton échelle de valeur (puisque l’échelle de valeur, ce sont tes choix conscients entre des fins exclusives).
    Ce qui explique la différence avec le cas de la réanimation cardiaque. Faire battre ton cœur est alors un choix; il met en œuvre de l’électricité, qui aurait pu être utilisée ailleurs (oui, je sais, pas vraiment pour le cas du réseau électrique, mais ce n’est pas la question), et un défibrillateur qui, qui sait, pourrait être utilité pour sauver une autre vie à côté. En ce cas, tes battements de cœur ont de la valeur; mais c’est parce qu’ils sont passés de la catégorie "conditions générales de l’action" à "fin demandant la mise en œuvre de moyens exclusifs".

    Bon, sur ce, bon week end. Ce n’est pas pour te vexer, mais la fin "partir en randonnée" a plus de valeur pour moi que "troller sur linuxfr". C’est ça la valeur: un choix.
  • [^] # Re: La publicité

    Posté par  . En réponse au journal Le logiciel libre, une rampe de lancement : l'exemple de Google Chrome. Évalué à 2.

    > Penses-tu que chacun est conscience des conséquences économiques du moindre de ses actes ?
    Non, mais je peine à voir en quoi c’est nécessaire. Si tu devais avoir conscience d’absolument toutes les implications de tes actions avant d’agir, tu n’agirais de toute manière pas. Ce qui est impossible, d’ailleurs.

    > un nutriment assimilable aura de la valeur pour la bactérie, même s'il n'y a pas de processus conscient derrière.
    Par définition de la valeur, non: la valeur provient d’un choix conscient. Économiquement parlant, faire battre ton cœur n’est pas une action, et n’a par conséquent aucune valeur. (mettons évidemment de côté les actes médicaux de réanimation cardiaque, ce n’est pas vraiment la question)
    Je n’entrerai pas dans le débat de la définition métaphysique de la conscience, par contre ;)