oao a écrit 960 commentaires

  • [^] # Re: go

    Posté par  . En réponse au journal Sleipnir : proxy quick & dirty pour bien coder. Évalué à 2.

    J'ai regardé le go, c'est un langage intéressant, concis, facile à apprendre, avec des mécanismes innovants (goroutines, système d'objets). Mais il a un défaut rédhibitoire, c'est l'absence de generics. Les interfaces sont sensées le remplacer, mais c'est très limité, il est impossible de faire une fonction (a interface0, b interface0) en demandant au compilateur que a et b doivent être de même type. Du coup il y a des préprocesseur non officiels, mais c'est peu pratique et peu puissant. Un bon départ, mais ils ont loupés le coche pour moi, et les auteurs n'ont pas l'air de vouloir les intégrer. Le go restera un langage de niche, orienté réseau et parallélisme.

  • [^] # Re: Hors Sujet

    Posté par  . En réponse à la dépêche Windows 8, Windows Server 2012 et Windows Phone 8. Évalué à 5.

    Si tu me fais un article technique sur par exemple la reconnaissance des visages sur Facebook, je serai ravi.

  • [^] # Re: Petit retour

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNOME 3.6 : en route vers GNOME 4.0 !. Évalué à 1.

    De mémoire, sur Unity, tu peux taper les premières lettres de Firefox, internet, Web, celà propose Firefox. Je pense que cela se base sur la description freedesktop. Il manque juste la proposition quand on tape Google  ;-)

  • [^] # Re: un peu de cohérence

    Posté par  . En réponse au journal Situation des frontaliers Suisse : vers la fin du choix de cotisation pour l'assurance maladie. Évalué à 0.

    Non, payer ces 10% ne va allonger la vie de la personne que au plus d'un an. Mais ce n'est pas forcément possible de distinguer une personne qui va mourir d'une personne qui survivra 150 ans, et donc les 10% ne sont pas économisables entièrement. Mais c'est tellement énorme (80% des dépenses de santé !) que cela ne doit concerner que des situations où le risque de mortalité est très fort.

    Le choix possible est : préférez-vous 10% de salaire en plus ou 1 an de vie de moins et un très faible (mais vraiment très très faible) risque de mourir d'une maladie qui aurait été diagnostiquée comme incurable et dont vous vous seriez en fait sauvés.

  • [^] # Re: un peu de cohérence

    Posté par  . En réponse au journal Situation des frontaliers Suisse : vers la fin du choix de cotisation pour l'assurance maladie. Évalué à 0.

    Si avant de répondre, tu avais lu l'article et pris le temps de réfléchir, tu te rendrais compte que ce n'est pas une proposition malhonnête (ou peu morale) "perdez X années et gagnez 10%*X", mais le fait que aujourd'hui, en moyenne, un français mettra 10% de son salaire dans sa dernière année de vie. Sans qu'il ai le choix. Choix qu'il faudrait faire à priori, au début de sa carrière, à posteriori c'est évident que face au mur on choisit l'hôpital. Je ne parle pas de tuer, mais de choisir pour soi même, mais la différence a l'air de voler à 1000m au dessus de toi.

  • [^] # Re: un peu de cohérence

    Posté par  . En réponse au journal Situation des frontaliers Suisse : vers la fin du choix de cotisation pour l'assurance maladie. Évalué à 1.

    Donc si je comprend bien, chacun donne 10% de son salaire pour la dernière année de sa vie ? Cette statistique est hallucinante. Je ne comprend pas comment on peut arriver à une telle situation sans réaction aucune. On parle du trou de la sécu, qui n'est qu'un artifice comptable du à la séparation artificielle entre le budget de la sécu et de l'État, mais personne ne parle des cela ?

    Franchement, vous préférez gagner 10% de plus, ou vivre un an de plus ?

  • [^] # Re: Fin des privilèges

    Posté par  . En réponse au journal Situation des frontaliers Suisse : vers la fin du choix de cotisation pour l'assurance maladie. Évalué à 0.

    donc les débit suis.

    Ou les débits suisses ?

  • [^] # Re: Pauvres choux

    Posté par  . En réponse au journal Situation des frontaliers Suisse : vers la fin du choix de cotisation pour l'assurance maladie. Évalué à 1.

  • [^] # Re: Si on voulait limiter la pollution

    Posté par  . En réponse au journal Nano SIM maxi pollution.. Évalué à 1.

    Je crois surtout que c'est insupportable car notre cerveau n'arrive pas à refaire en arrière-plan la conversation, et du coup n'arrive pas à s'empêcher d'écouter. Même quand quelqu'un chuchote, il est dérangeant de l'avoir à coté alors que ce n'est pas objectivement le niveau sonore qui est trop élevé.

  • [^] # Re: Clef du succès?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Project Eternity : un jeu de rôle à l’ancienne bientôt sur GNU/Linux. Évalué à 0.

    Effectivement, il voulait dire un don à une entreprise n'est pas autorisé. Cf Pcinpact qui a du créer un statut premium pour recevoir de l'argent de lecteurs les supportant.

  • [^] # Re: Pour!

    Posté par  . En réponse au journal Le prophète et la liberté. Évalué à 2.

    On dit que l'église est une secte qui a réussi (à se faire passer pour bien)

    Dans le même genre, on a aussi :

    • l'État est une mafia qui a réussi (à dominer le monde, bravo Cortex !)
    • Le communisme est une lutte des classes qui a réussi (à se casser la gueule)
    • Un motards est un cyclistes qui ont réussis (à apprendre le code de la route)
    • Un code sous BSD est un code sous GPL qui a réussi (à devenir vraiment libre)
    • .Net est un bloat qui a réussi (à dépasser Java)
    • Ce journal est un troll qui a réussi (à ouvrir un nouveau débat sans fin)

    Hop, des trolls faciles avec une super formule ! Trop cool :)

  • [^] # Re: Encore heureux qu'ils trichent !

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 0.

    Le problème de la différence d'imposition entre un emprunt et une recapitalisation ainsi que la facilité de délocalisation des bénéfices (même hors UE) est l'explication de pourquoi l'IS est un impôt bien pire que beaucoup d'autres, et qu'il est injuste, car payé par les PME, qui sont les entreprises qui payent le plus l'IS (bien plus que les grosses, cf impôt troué et injuste).

    Ma solution est simple : virer l'IS, ou au moins le diminuer progressivement. La comparaison avantage/inconvénients est pour moi négative. C'est tout à fait faisable, cela correspondrait à une hausse de la TVA de 5%. Ce ne serait pas la première fois que l'on supprime un impôt, cf la suppression de l'impôt sur les portes et fenêtres, qui explique pourquoi tant de vielles habitations ne sont que peu éclairées. Et cela aurait un impact immédiat sur la croissance via les PME, qui sont les entreprises qui embauchent le plus. Bien plus efficace pour moi que les plans de relance qui coûtent des budgets comparables et qui n'aident que les copains des politiques.

    Pour l'Irlande, si elle ne fait plus de dumping, que ce soit parce que son IS augmente ou que celui du reste de l'Europe diminue, ils auront des problèmes, et cela ne me fais ni chaud ni froid, ils vivent au crochet de l'Europe. Cependant ce n'est pas pour cela qu'ils n'ont pas raison de mettre un taux bas d'IS. Il y a deux problèmes, le fait que ce soit un pays parasite et le fait qu'un taux bas d'IS soit meilleur, on peut régler les deux en baissant l'IS ou que le premier en montant celui de l'Irlande.

  • [^] # Re: Encore heureux qu'ils trichent !

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à -2.

    L'IS ne représente que 20% des revenus de l'État français, sans compter les remboursements et dégrèvements, ni les plans de relances, qui sont nécessaires car les entreprises françaises sont trop peu taxées. Le diviser par deux ferait certes un important manque à gagner, mais cela reste tout à fait dans le domaine de l'imaginable, contrairement à par exemple une baisse importante de la TVA, qui entraînerait la faillite de l'État dans l'année.

    La cohérence de l'IS est douteuse : c'est un vaste terrain de jeu pour les avocats fiscaliste, au contraire par exemple de la TVA. C'est notamment à cause de l'IS qui les entreprises s'endettent au lieu de lever des capitaux : les remboursements des emprunts ne sont pas soumis à l'IS, au contraire des dividendes, qui servent à "rembourser" la levée de capitaux. La question de la justice fiscale est un faux débat, à cause de l'incidence fiscale. Enfin beaucoup de revenus du capital ne sont pas soumis à l'IS, comme les revenus locatifs. L'IS est un mauvais impôt, car c'est un impôt compliqué, troué et injuste.

    En dehors de la question de trop ou pas assez d'impôt, il y a la question d'avoir de bons impôts qui est prioritaire, surtout en France.

  • [^] # Re: Encore heureux qu'ils trichent !

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 0.

    Tu peux te passer d'être agressif. Sans l'existence d'un maximum, tu sais juste que tu as une borne sup sur ce que tu peux récupérer, ce qui est peu utile. Laffer nous dis aussi que à partir d'un certain rang, plus on taxe moins on gagne, et celà tu ne peux pas l'avoir sans continuité par morceaux.

    Pour la justification de la continuité par morceaux, il suffit de supposer que chaque personne a un nombre fini de discontinuité de comportements, il achète ou non une voiture, ce qui est bien plus justifiable que le contraire. Si tu penses le contraire, donne moi un exemple de personnes ayant un nombre infini de discontinuités de comportements, je n'en trouve pas moi. Puis étant donné que l'on a un nombre fini de personnes, on a un nombre fini de discontinuités, CQFD.

  • [^] # Re: Encore heureux qu'ils trichent !

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à -1.

    D'où on revient au problème initial, maintenant que l'on est d'accord sur le fait que la proposition « prendre ce qui dépasse » est un cache sexe, on harmonise sur l'Irlande ou sur la France ? Des vrais arguments sont valables des deux côtés, et il reste encore un tout petit peu de démocratie qui fait que Bruxelles ne peut pas décider unilatéralement. Donc pourquoi le taux français ?

  • [^] # Re: Encore heureux qu'ils trichent !

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 1.

    Non, un sup n'est pas un max, on pourrait imaginer une suite qui tendrais vers le sup tout en étant dense dans 0,1. Dans ce cas, on ne pourrait pas dire grand chose.

    La condition continue par morceaux n'est pas très contraignante, je doute qu'il y ai un nombre infini de sauts de discontinuité dans les changements de comportements ou les exils fiscaux.

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 0.

    Non, il y a aussi des entreprises publiques, des centres de recherche, des administrations, etc. En bref, la science et la technique ont un impact politique et social considérable, ce ne sont pas juste des outils au service des entreprises.

    Oui, bien sûr quelles utilisent aussi les sciences et techniques (et heureusement, sinon on aurait une administration pré âge de pierre). Mais ce n'est pas du tout la question, juste un oubli de ma part dans mon énumération.

    et je ne vois pas où est le problème.

    Maintenant que tu as compris de quoi je voulais parler, regarde mes post ci-dessus (bien sûr moinssés par la pensée unique) et tu comprendras pourquoi il n'est pas bon que l'État dise à Peugeot quelles voitures construire.

    On voit en effet tout le bien que produit actuellement un tel mode de fonctionnement.

    Effectivement, les pays où l'État intervient peu quittent la crise, ceux où l'État est omniprésent et incompétent restent dedans. La situation présente illustre parfaitement le rôle néfaste de l'abus d'intervention de l'État, il suffit de comparer objectivement pour le voir.

    Enfin bon, je ne vais pas continuer, tu pars du principe que la crise actuelle est l'échec du libéralisme, car c'est ce que les journaux disent, sans voir que c'est l'échec du capitalisme d'État, qui est non libéral. Le fait que ce soit les États qui soient en faillites ne te mets même pas la puce à l'oreille ? Ni que quand ils ont intervenus dans le marché bancaire, c'était pour aider les amis ? Ni que toutes les aides à l'industrie n'aient été pour les amis, et non pour toute l'industrie, comme on pourrait le faire en baissant les taxes sur les entreprises industrielles ?

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 2.

    Zut, il n'y a pas de série TV française pour montrer les conditions de vie des internes français, c'est dommage, on loupe un gros truc. Surtout que les séries TV reflètent forcément la réalité.

    Le repos de sécurité, ça te dis quelque chose ? Si oui, ça te fais quel effet de savoir qu'il est loin d'être toujours respecté ? Si non, cela te fais quel effet de savoir que tu peux être opéré (en France) par un chirurgien qui n'a pas dormi depuis plus de 24h ?

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 1.

    Ok, on regarde les données alors ?

    Une étude sur l'élasticité revenu, notament des transports privés. Pour rappel, si l'élasticité revenu est supérieure à un, grosso-modo les riches consomment plus en proportion de leur budget, et moins si il est inférieur à un.

    http://ces.univ-paris1.fr/membre/starzec/Dempatemwp7.pdf

    Les parties importantes pour nous sont:

    page 5
    > Table 1. Beta (log exp) coefficients and budget elasticities: Total Expenditures instrumented (IV) or non– instrumented (non IV)
    > Private Transport Services 0,02 1,34

    Page 33
    > Table A1. Short term and long term elasticities from partial adjustment model
    > 16. Private Transport Services 0.92650 3.70915 0.31040 0.92579 3.70581 0.0215261

    Lecture : l'élasticité revenu des transports privés est de 1.34, à court terme de 0.92 et à long terme de 3.7.

    Donc on a, sauf à court terme, une élasticité plus grande que 1. Donc les riches consomment plus que les pauvres, CQFD. Donc tes doutes sont infondés, les faits sont là, en proportion de leurs revenus les riches voyagent plus que les pauvres. Subventionner les transports est anti-redistributif.

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 2.

    Autant, tu es sûr ? Alors pourquoi y-a-t-il des cliniques privés en France, si c'est plus cher ? Car beaucoup de personnes préfèrent payer plus et avoir du confort, confort qui est totalement absent des hôpitaux publics.

    Les autres raison qui fait que la santé coûte moins cher aux USA sont d'abord que les médecins payent leurs études. l'argent qui est en France compté dans le budget éducation est là-bas pris en compte dans le budget médecine, via les remboursements des frais passés.

    Enfin les internes sont en France exploités, dans certains services 70h voire 80h/semaine pour un SMIC, et cela dans l'indifférence générale. Si une entreprise privé ferait la moitié de ce que peut faire l'État à des non fonctionnaires, son patron passerait par la case prison, mais puisqu'il n'y a que les fonctionnaires qui râlent, OSEF. Aux USA, un interne est considéré comme un vrai médecin, est libre d'aller où il veut et est payé correctement.

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 0.

    C'est une manie de sauter du coq à l'âne ? On ne parle pas de la « marche des entreprises », on parle (je cite) de l'usage des sciences et des techniques.

    C'est gentil, mais ce que tu appelles "usage des sciences et des techniques", c'est soit ce que les individus font chez eux, soit ce que les entreprises font. Peugeot, ce n'est que de "l'usage des sciences et des techniques". En fait toutes l'industrie n'est que de "l'usage des sciences et des techniques". Donc tu parlais bien de la marche des entreprises lorsque tu veux réglementer la façon dont elles utilisent les sciences et les techniques.

    La dérégulation des marchés financiers et bancaires ? Ils sont tellement dérégulés que Bâle III ne contient que "faîtes ce que vous voulez" et que lorsqu'une banque a des soucis, elle coule. Ah ben non en fait, l'État pratique le capitalisme d'état, qui n'est pas du tout du libéralisme.

    Non, les entreprises ne sont pas corrompues à leurs racines, ie leurs actionnaires, car ceux-ci pensent à leur argent, alors que les politiciens pensent à notre argent. C'est la différence qui est fondamentale. Ils veulent donc vérifier -ou au moins essayer de vérifier- que en bas, c'est efficace, alors que les politiciens n'ont pas comme premier intérêt que tout marche à moyen terme, ils veulent juste être réélus et aider les amis à court terme. Cela peut passer par vérifier que tout marche, mais c'est loin d'être la seule voie.

    Tu as peur du mot libéralisme, donc tu refuses de voir les faits et pourquoi ils sont là. La doctrine n'est pas forcément là où tu l'imagines.

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 4.

    Si, une villa à un million d'euros, ça rapporte un loyer conséquent, probablement supérieur à 2000€/mois. Tu refuses de louer pour habiter dedans ? C'est ton choix, tu acceptes un manque à gagner de 2000€/mois, ce n'est pas à la collectivité de payer pour ton petit confort.

    C'est grave comme les gens n'arrivent pas à intégrer la notion de loyer virtuel et de manque à payer. Pour beaucoup de gens, une personne qui gagne 2500€/mois et qui paye 1300€/mois de loyer pour loger sa famille nombreuse, elle est riche, alors qu'une personne gagnant 1200€/mois mais ayant hérité/étant logé gracieusement dans un appartement qui coûterait 1200€/mois est pauvre. Alors que ces deux personnes sont dans la même situation !

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 1.

    Pas forcément, une caméra avec reconnaissance de plaques d'immatriculation marche aussi bien. C'est utilisé par exemple en Norvège, là-bas la plupart des tunnels et ponts (et il y en a plein) sont payants, ainsi que la beaucoup de centres-villes. On reçoit une facture chez soi quelques semaines après. Et ça marche bien. C'est indépendant du fait de privatiser, l'état pourrait très bien faire payer l'usage des routes directement, sans intermédiaires privés.

    L'avantage de faire payer l'usage des routes, c'est que ceux qui ne prennent pas la voiture (=les plus pauvres bien souvent) ne payent plus pour ceux qui roulent beaucoup. C'est économiquement intelligent (on dis qu'on internalise les externalités) et écologiquement efficace. Juste pas politiquement vendeur.

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à 0.

    Oui, c'est leur boulot. Si ce n'est pas eux qui le font, qui sera-ce ? Le saint marché ?

    Non, ce n'est pas le boulot des politiciens de décider la marche des entreprises. C'est le boulot de ceux qui dirigent les entreprises. Les politiciens ont moins de compétences que ces dirigeants, car ils ont moins d'expérience, ils n'ont pas été formés pour cela, ils n'ont pas été sélectionnés pour cela, et ils n'ont même pas choisi de faire cela.

    Le seul cas où les politiciens sont plus efficaces pour aider une entreprise que ceux qui ont été désignés par les possesseurs de l'entreprise, c'est quand ils utilisent l'argent public. Mais ils déshabillent alors Pierre pour habiller Paul, c'est Gandi qui paye des impôts pour que Thalès puisse faire son cloud en lui débauchant ses employés.

    Les experts ? Un grand mot : si ils ne sont pas purement incompétents (cf les experts du gouvernement lors du vote de la loi Hadopi) comment pourraient-ils être indépendants, donc ne pas travailler, ou avoir travailler, ou penser travailler, dans le secteur en question ? Les conflits d'intérêt et l'incompétence ne sont pas des phénomènes de surface, ils ont des racines dans le fait même d'être à la tête de l'état.

    Tu as peur du mot marché, tu y vois des méchants financiers tapant sur les pauvres. Le marché, c'est tout le monde, c'est le fait que Peugeot a fait dernièrement des voitures de merde, et qu'elles ne se sont donc pas vendues. Un politicien ne pourra contre ça que subventionner les ventes de Peugeot, ou obliger les français à acheter français.

    Je ne vois pas le rapport entre ce genre de charabia et l'économie réelle. Déjà, les hommes purement rationnels, ça n'existe pas.

    D'où le terme normatif, on modélise comment se comporteraient les gens. Comme en informatique, on modélise les réseaux pour voir comment ils se comporteraient sous certaines conditions. La lutte contre les trusts est fortement basée dessus par exemple. Mais si tu dis que c'est inutile, cela doit être vrai, et la thèse de Nash est sûrement stupide. Comme les modélisations de réseaux à base de liens parfaits, les liens parfaits n'existe pas, cela n'a rien a voir avec la réalité, c'est donc inutile. Si on pouvait comprendre comment les gens fonctionnent entre eux, cela ce saurait, surtout ne cherchons pas !

  • [^] # Re: Et alors ?

    Posté par  . En réponse au journal Google, entreprise vertueuse. Évalué à -1.

    Non, tu as mal lu, puisque j'ai dit « orienter politiquement l'usage des sciences et techniques » (cette fois-ci je souligne).

    Autant pour moi. Mais crois-tu vraiment que les politiciens soient au fait des sciences et techniques ? L'idée de la technocratie est morte depuis longtemps, et avec elle l'idée de la compétence technique des dirigeants. Tu attends de nos dirigeants qu'ils sachent donner le cap à nos grandes orientations ? Tu n'as pas été trop déçu dernièrement ? Ou plutôt quand a été la dernière fois que tu as vraiment été content du traitement donné sur la durée à une question majeur ?

    C'est encore la distinction entre ordre 1 et ordre 2. Les politiciens sont élus pour accepter ou refuser le gaz de schiste, pas pour mener l'exploitation. Ils aimeraient faire exactement le contraire.

    (par ailleurs je ne crois pas qu'il y a ici de différence pertinente entre normatif…)

    Non, au niveau vocabulaire être normatif c'est prendre comme base ce qui devrait être et non ce qui est, afin de voir ce qui se passerait. Par exemple : il y a deux hommes, rationnels, qui ne sont intéressés que par les fruits, ils peuvent échanger et planter des pommiers et des poiriers, c'est fatiguant, surtout si on multiplie les espèces. On met ça en termes mathématiques via des axiomes, on modélise nos paramètres de façon plus ou moins arbitraire, et on calcul le résultat.

    Ben non, l'informatique est un outil destiné à résoudre des problèmes concrets, ce pour quoi elle a été créée et développée. Si on construit des ordinateurs et qu'on écrit des logiciels, ce n'est pas pour le plaisir des chercheurs en théorie des graphes, désolé pour eux :-)

    L'informatique c'est de la même façon dual : c'est un outil et c'est la science qui le crée. Ce n'est pas parce que tous les logiciels plantent que les bases mathématiques de l'informatique sont fausses. Idem pour l'économie.