Patrix a écrit 136 commentaires

  • [^] # Re: Nous avons besoin de plus que la GPL

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 3.

    Les gens sont peut-être des moutons, mais ils ne sont pas des agneaux. Le «laissez-faire» que certains qualifient de pragmatique, me semble au contraire largement utopique, et on subit tous les jours les conséquences économiques de ce dogme. Comme disait RMS, dénier la liberté d'autrui n'est pas une liberté, mais un pouvoir.
  • # Nous avons besoin de plus que la GPL

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à 1.

    Plus besoin de la GPL? Je pense au contraire que nous aurions aujourd'hui besoin de plus que la GPL. Vingt ans après, pourquoi est-ce que la plupart des auteurs de logiciels libres préfèrent encore utiliser cette licence? C'est parce qu'ils sont convaincus que la liberté ne vaut que si elle est partagée, et savent que la GPL garantit ce principe de partage, en empêchant toute appropriation. C'est ce qu'on appelle le copyleft, et c'est ce qui a fait la force du libre jusqu'à présent.

    Mais qu'est-ce qui fait sa faiblesse? Pourquoi tant d'excellents projets libres stagnent-ils malgré leur grand nombre de contributeurs? C'est parce que ce principe de partage ne s'applique pas au plan économique. Celui qui contribue au code sait que son don profitera à tous, mais celui qui donne de l'argent ne sait en général pas où ira cet argent.

    Bien sûr, on peut financer des projets libres de façon communautaire et transparente, tout comme on peut redistribuer à la communauté les sources d'un projet BSD dérivé, tout comme on peut avoir des armes à feu et ne tuer personne (voir plus haut). C'est la conception libertarienne de la liberté défendue par ESR. Mais le problème est que l'économie de la connaissance, basée sur la coopération, et l'économie capitaliste, basée sur la concurrence, fonctionnent sur deux modes opposés et largement inconciliables.

    N'avons nous pas besoin d'un copyleft économique?
  • [^] # Re: Mais nous on aime la GPL

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche ESR : «Nous n'avons plus besoin de la GPL.». Évalué à -4.

    Quand on peut passer 8h par jour sur un projet et pas 1h après 8h (10?) de boulot déjà bien remplies ça change tout. Alors oui, on a toujours besoin de la GPL.

    Oui, mais la GPL ne te garantira pas d'être payé à plein temps pour ton projet. Au niveau économique, elle est tout aussi permissive que les licences non-copyleft.
  • [^] # Re: Différentes versions ? Y-a-t-il un choix ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Version 3 de la GPL : les coulisses de l'adoption. Évalué à 1.

    either version 2 of the License, or (at your option) any later version


    Je me demande dans quelle mesure c'est juridiquement valable d'adhérer à un contrat qui est susceptible d'évoluer dans le temps...
  • [^] # Re: Ah les langages

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Langages et performances : les Français à l'honneur !. Évalué à 6.

    Hélas, je ne parlais pas des API mais bien du langage lui-même. Une ligne de code vaut mieux qu'un long discours:
    while (*ptr2++ = *ptr1++) ;
    C'est typiquement le genre de code qu'on trouve à longueur de programme C et qui fait la joie des bidouilleurs, ce qui explique sans doute le succès du langage, mais personnellement ça me donne des boutons...
  • [^] # Re: Un petit test custom

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Langages et performances : les Français à l'honneur !. Évalué à 3.

    la lisibilité est mon critère favori
    Moi aussi. Et sur ce critère je pense que le C doit être parmi les derniers de tous les benchs (il n'y a qu'à voir IOCCC), et C++ est bien pire.

    Rappelez-vous qu'un code source est lu bien plus souvent qu'il n'est écrit.

    (Un programmeur frustré qui fait du C++ parce que son chef lui a dit que c'est le meilleur langage puisque tout le monde l'utilise.)
  • [^] # Re: sun, microsoft même combat

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche [débat] Pourquoi Sun rejette la GPL. Évalué à 3.

    Les mauvaises langues diront que c'est la suite logique de l'allégeance de Sun à Microsoft pour des histoires de gros sous. Rappelez-vous:
    http://www.microsoft.com/presspass/press/2004/apr04/04-02SunAgreeme(...)
  • [^] # Re: Esthétique, est-ce éthique?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conférence - Débat avec Antoine Moreau. Évalué à 3.

    La licence IANG (que j'ai lue) fait une ingérence énorme dans les organismes qui vont être amenés à modifier et redistribuer les ouvrages qu'elle couvre. D'un point de vue d'un adoptant potentiel de telles oeuvres, c'est inacceptable !

    C'est exactement l'argument que Microsoft oppose au logiciel libre. De son point de vue, l'obligation de divulguer les codes-sources est inacceptable. Mais IANG va bien plus loin, puisqu'elle oblige aussi à divulguer les comptes. Il est certain que de nombreux éditeurs commerciaux ne l'accepteront pas, mais ça ne posera pas de problème aux associations ou coopératives par exemple (c'est même déjà une obligation légale).

    C'est déjà assez dur de gérer un projet libre (d'un point de vue des orientations en général, de la gestion des bugs, alertes de sécurité, voeux des utilisateurs, contributions variées...) ; si en plus il faut gérer des aspects économiques, ça va créer de l'emploi !

    1) La licence IANG ne concerne pas seulement les projets logiciels, mais aussi les créations artistiques (l'art libre étant le sujet de cette info).
    2) La licence peut très bien être utilisée pour des projets non commerciaux, donc sans aspect économique à gérer.
    3) S'il y a commerce, il y a bien sûr gestion économique, comme dans toute entreprise commerciale. Cependant, IANG apporte la garantie que cette gestion est contrôlée démocratiquement. C'est là aussi certainement inacceptable pour bien des entreprises, mais tout à fait naturel pour les associations et coopératives.
    4) La gestion démocratique est certes une difficulté, mais qui se pratique déjà couramment dans les projets logiciels, y compris à grande échelle (Debian, FreeBSD).

    Naturellement, si tu es juriste, il est tout à fait compréhensible que tu pousses à la consommation juridique, mais si tu n'es pas de la partie, évite de sur complexifier inutilement les licences de tels ouvrages !

    Sans être juriste, je pense au contraire que IANG évite toute complexification inutile dans sa formulation (il n'y a qu'à comparer l'absence de garantie avec les clauses équivalentes dans les licences états-uniennes).
  • [^] # Re: Esthétique, est-ce éthique?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conférence - Débat avec Antoine Moreau. Évalué à -1.

    Ce ton méprisant révèle assez l'état d'esprit de son auteur pour qu'il soit besoin d'en rajouter... Mais je ne laisserai pas faire dire n'importe quoi à mes propos. Soit on suppose que les auteurs qui choisissent GPL le font par hasard ou pour de mauvaises raisons -- la tactique est classique, voir la propagande actuelle autour de la «constitution» européenne: http://www.acrimed.org/article1957.html(...) -- soit on suppose qu'ils le font en connaissance de cause, et donc choisissent GPL pour ses avantages par rapport aux autres licences libres, notamment le copyleft, c'est-à-dire l'obligation pour le distributeur de patager la liberté du logiciel au lieu d'en user pour son seul profit.

    Peux tu démontrer que les gens peuvent s'accaparer du logiciel libre pour en profiter. As tu évalué le coût du fork d'un logiciel libre en projet à source fermé sur le court et long terme ?

    Va donc lire l'article à la une de LinuxFr en ce moment: http://linuxfr.org/2005/03/18/18539.html(...) («13 violations de la GPL»). Quand au logiciel non copyleft, il n'y a qu'à voir le code BSD dans Windows ou MacOS X.
  • [^] # Re: Esthétique, est-ce éthique?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conférence - Débat avec Antoine Moreau. Évalué à 0.

    De manière fort simpliste, la licence IANG réduit l'économie à des échanges marchands

    C'est votre lecture de IANG (si vous l'avez lue) qui est fort simpliste. La licence considère l'économie au sens large, y compris dans sa dimension d'échange (modification, diffusion) de connaissance.

    tous (y compris la licence IANG) tombent dans le piège de la discrimination

    Pas du tout; aucun usage, aucune personne ou groupe, n'est discriminé. L'utilisation pour toute application personnelle ou professionnelle est libre (article 1).

    l'"utilisation commerciale" (comme c'est souvent la dénomination de l'usage discriminé dans ces licences) est très mal définie

    D'autant plus mal définie, que IANG ne parle pas d'utilisation mais de diffusion commerciale, non pas pour l'interdire mais au contraire pour affirmer sa liberté et en définir les conditions. Vous confondez manifestement avec les licences non-commerciales.

    Au nom de la liberté, la licence IANG veut ôter des libertés !

    Bien sûr. C'est le principe même du copyleft. Faut-il rappeler que la licence GPL, au nom de la liberté d'accéder au code-source, ôte la liberté de diffuser le logiciel sans code-source. D'autres licences (BSD) ont une philosophie différente, et considèrent que nier la liberté d'autrui fait partie de la liberté. Si plus de 70% des logiciels libres choisissent une licence copyleft, c'est bien parce que les auteurs tiennent au caractère libre de leur travail, et ne veulent pas que certains l'accaparent à leur seul profit. IANG défend cette conception solidaire de la liberté, mais à la différence de GPL ou LAL, elle l'étend aussi au niveau économique.
  • # Esthétique, est-ce éthique?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conférence - Débat avec Antoine Moreau. Évalué à 2.

    Je viens d'écouter l'enregistrement. Antoine Moreau nous gratifie, comme à son habitude, de quelques jolies formules; j'ai noté par exemple «non pas gratuit, mais gracieux», «l'auteur n'est pas celui qui a autorité, c'est (étymologiquement) celui qui augmente», «esthétique, est-ce éthique», «la création ne vaut rien car elle est inestimable», et aussi un rappel juridique intéressant sur les créations collectives, collaboratives, ou composites, par rapport à la création commune au sens du copyleft.

    Mais les questions posées par le public n'étaient pas moins intéressantes. D'emblée, le problème économique a été mis sur le tapis, et repris par plusieurs intervenants. Antoine, tout en reconnaissant qu'il s'agit d'une question essentielle, a aussi avoué que c'est «un autre problème», car le but n'est pas de faire du commerce, mais d'«avoir commerce les uns avec les autres», et que «de toute façon un artiste ne vit pas de son art». Une personne a critiqué les esquisses de solutions économiques proposées (par exemple, pour un musicien, monter un fan-club ou vendre des produits dérivés) en soulignant le contraste entre la grâce du don et les techniques marketing redoutables à acquérir. Une autre a insisté: «moi je suis artiste, j'ai du mal à vivre parce que je sais pas faire du commerce avec mon art». Comme l'a dit le dernier intervenant, «sur la question financière, le copyleft laisse encore béants tous les problèmes».

    La remarque la plus judicieuse m'a semblé être celle d'une artiste qui, pour ne pas que le créateur soit la dinde de la farce, suggère que l'économie de la création soit «gracieuse d'un bout à l'autre», non pas pour interdire le commerce à la façon des licences non-commerciales, mais pour en garantir l'équité. Car si la création est fondée sur le don, il devrait en aller de même pour son économie. C'est là tout le sens du projet IANG http://iang.info(...) et de la licence IANG qui garantit que le commerce de la création sera contrôlé non pas par l'auteur, ni par l'éditeur, mais par le public.
  • [^] # Re: Est-ce vraiment un concours intéressant ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche IOCCC 2005, c'est parti !. Évalué à 5.

    Ou des langages à éviter?
  • [^] # Re: Les altermondialistes célèbrent le logiciel libéral...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 0.

    Parce qu'il y a plusieurs modèles économiques là dessous:

    - je code pour moi (j'en retire un bénéfice par mon utilisation de mon code) et je le donne aux autres parce que eux me le donne aussi


    Oui c'est solidaire, mais ce n'est pas de l'économie au sens large, ça ne règle pas la question des nourritures terrestres comme tu dis. Ce genre de solidarité concerne surtout les privilégiés qui disposent déjà de revenus et du temps libre nécessaire.

    - une variante est; je (par exemple IBM) paye quelqu'un pour coder quelque chose d'utile qui me rapporte (soit en utilisation interne, soit en valeure ajouté au matériel que je vends) et je donne le code aux autres parce que eux me le donne aussi

    Dans le cas de la redistribution, tu donnes le code aux autres non pas par solidarité (surtout si tu es IBM ou autre boîte commerciale) mais parce que le copyleft t'y oblige. Si le code n'a pas de copyleft, il sera approprié par certains pour leur seul profit (par ex. le code BSD dans Windows).

    Donc oui le code sous copyleft est solidaire, mais ce n'est pas de l'économie solidaire pour autant, car s'il empêche l'appropriation de la connaissance, il n'empêche pas l'appropriation financière; il faudrait pour cela un copyleft économique.

    - je code pour un client qui me payera en services par la suite (maintenance, installation, conseil,...)

    C'est de la vente de service, je ne vois pas où est l'économie solidaire.
  • [^] # Re: Les altermondialistes célèbrent le logiciel libéral...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 0.

    Il se trouve que la notion de logiciel libre n'a précisement rien à voir avec le commerce.

    Bien sûr que si, le commerce est une des libertés comprises dans la définition du logiciel libre telle qu'établie par la FSF. Plus précisément, c'est le commerce libéral qui est revendiqué. Je cite la FAQ de la GNU GPL:


    - Le droit de vendre des copies est une partie de la définition du logiciel libre.
    - Si l'on doit payer pour recevoir une copie d'un programme [...] alors le programme n'est pas libre.


    C'est-à-dire: la liberté de faire payer le public, et ne pas payer les auteurs.
  • [^] # Re: Les altermondialistes célèbrent le logiciel libéral...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 1.

    Je n'ai jamais écrit ça. Mais il y a plusieurs sortes de commerce, équitable ou libéral par exemple.
  • # Les altermondialistes célèbrent le logiciel libéral...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les Logiciels Libres au Forum Social Mondial. Évalué à 1.

    Au delà des inexactitudes des journalistes sur la question du droit d'auteur, un malentendu colossal recouvre la question de l'économie des logiciels libres, malentendu qui atteint non seulement les altermondialistes, mais aussi les militants du libre, et qui s'exprime ainsi dans l'article de Thierry Noisette: le logiciel libre serait «un symbole de l'économie solidaire».

    Quoi de plus faux? Car si sur le plan de la connaissance, le logiciel libre est bien un vecteur de partage et d'entraide, sur le plan économique il en va tout autrement: ce n'est pas de liberté qu'il s'agit, mais bien de libéralisme. Car faire payer le public et ne pas payer les auteurs, en quoi est-ce solidaire? Car ouvrir le code source, mais cacher le compte en banque, en quoi est-ce social?

    Raffarin et les plus ultra-libéraux de l'UMP ont bien compris, eux, tout l'«avantage» économique du logiciel libre. N'est-il pas temps de dépasser la seule liberté, et de revendiquer aussi l'équité? «La liberté sans le socialisme, c’est le privilège et l’injustice; et le socialisme sans liberté, c’est l’esclavage et la brutalité.» (Bakounine)
  • [^] # Re: Logiciel libre, ou libéral?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Interview Richard Stallman. Évalué à 2.

    (Je suis sûr que RMS comprend parfaitement le français, mais puisqu'on nous demande de l'anglais je tente une traduction...)

    Mr Stallman,

    In a recent interview for KernelTrap, you say that you have "recently come to the conclusion that frictionless international trade is inherently a harmful thing". However, your definition of free software could be qualified at least as "laissez-faire", since it gives editors the power to establish the price to be paid by the public, and the wages to pay, or not to pay, to programmers.

    Don't you think that values that you defend in the field of software programming should also be applied in the field of economics?
  • # Logiciel libre, ou libéral?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Interview Richard Stallman. Évalué à 2.

    M. Stallman,

    Dans un entretien récent (http://kerneltrap.org/node/4484(...)) vous dites être parvenu récemment à la conclusion que le libéralisme au sens économique est quelque chose de néfaste [1]. Pourtant, votre définition du logiciel libre peut être qualifiée pour le moins de libérale (ou laissez-faire comme disent les états-uniens) puisqu'elle laisse aux éditeurs le pouvoir de fixer à la fois le prix à demander au public, et le revenu à donner ou pas aux auteurs.

    Comment pensez-vous résoudre cette contradiction, et ne pensez-vous pas que les valeurs que vous défendez sur le plan du développement logiciel devraient aussi s'appliquer sur le plan économique?

    [1] "I've recently come to the conclusion that frictionless international trade is inherently a harmful thing."
  • [^] # Re: La liberté de choisir [censuré]

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Logiciels libres, la liberté de choisir. Évalué à 2.

    Au risque de te décevoir, l'absence de règles n'est pas la définition de l'anarchie, mais de l'anomie... http://fr.wikipedia.org/wiki/Anomie(...)
  • [^] # Re: Recherche

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Italie : subventions publiques = domaine public. Évalué à 0.

    Si je produis un logiciel, je préfère qu'il soit protégé par la GPL pour éviter que n'importe qui en fasse n'importe quoi [...] Si l'état finance mon travail ce n'est pas pour que MiniMou le réutilise gratuitement et le fasse payer, si?

    La GPL permet déjà à n'importe qui de réutiliser ton travail gratuitement et de le faire payer, tu sais?
  • [^] # Re: 2 remarques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche KnoSciences GNU/Linux LiveCD pour l'Education. Évalué à -1.

    Cela confirme ma remarque: la distribution de KnoSciences est légale, mais sa redistribution est illégale. On ne peut pas par exemple en distribuer (légalement) des copies à ses élèves ou collègues, donc elle n'est pas libre :'-(

    Extrait de la licence Sun:

    License to Distribute Software. Subject to the terms and
    conditions of this Agreement, including, but not limited to
    the Java Technology Restrictions of these Supplemental
    Terms, Sun grants you a non-exclusive, non-transferable,
    limited license without fees to reproduce and distribute
    the Software
  • # 2 remarques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche KnoSciences GNU/Linux LiveCD pour l'Education. Évalué à 5.

    Bravo pour le boulot, mais j'aurais 2 remarques à faire:

    1) Le CD contient le JRE de Sun, dont la licence ne donne qu'un droit de distribution non transférable. Donc en écrivant «la KnoSciences est redistribuable gratuitement» vous vous placez dans l'illégalité. (Je ne sais pas ce qu'il en est pour Flash ou Acrobat).

    2) Pourquoi une nouvelle distro alors qu'il y a déjà entre autres Freeduc, Freeduc-Sup, Artouste, etc.?
  • [^] # Re: «la relation entre Microsoft et l'Unesco n'était pas exclusive»

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Article dans Libération sur l'accord entre Microsoft et l'Unesco. Évalué à -3.


    >> on peut imaginer que MS va génereusement ouvrir le code de ses softwares aux pays sous développés (ou en voie de développement...)

    > Je te propose d'utiliser le terme : Pays en voie d'industrialisation


    Il me semble que vous avez tous faux, et qu'il serait plus juste d'écrire pays en voie de sous-développement, vu que l'écart entre pays riches et pauvres ne cesse de s'accroitre...
  • [^] # Re: Interessant

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Entretien avec Richard Stallman. Évalué à 4.

    Moi ce qui me gène dans la BSD, c'est justement c'est idée que le margoulin peut justement prendre un soft libre et le revendre en se faisant du pognon sur le dos de l'auteur originel

    La GPL permet exactement la même chose, tu sais?
  • # Et Tux Racer !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des petits jeux pour les fêtes. Évalué à 1.

    Bizarre que personne n'ait cité TuxRacer, c'est pourtant un jeu de saison. Si vous n'allez pas à la neige cet hiver, vous pourrez toujours vous consoler avec ce jeu indémodable pour petits et grands.
    http://tuxracer.sourceforge.net/(...)