Ah que voilà un commentaire qu'il est pertinent ! En plus je viens d'apprendre le français souriard pour l'anglais smiley. Ouais, c'est vrai, y'en a marre des commentaires avec de l'humour léger du genre quinze tonnes par essieu, finement mis en valeur par un smiley (pardon, un souriard).
Qu'est-ce qu'on entend, à propos de Wikiquote, en parlant de sa communauté ? Pourrait-on avoir l'avis d'un volontaire qui penserait être autorisé de revendiquer en faire partie sur deux notions mystérieuses : quels concepts permettent d'ériger ce groupe humain (composé de lecteurs ? recopieurs ? de citations, d'ouailles ?) en communauté homogène d'une part, et d'autre part, mais peut-être est-ce la même question, à partir de quelles bases en fait-on partie ? Est-ce que les collectionneurs de recettes de tartiflettes forment une communauté ? Et ceux qui collectionnent les points-virgules sous leurs différentes typographies ? Ca fait penser au merdologue suédois collectionneur dans le San Antonio Les prédictions de Nostrabérus, dont un des fleurons était un pet foireux de Nixon au moment du Watergate.
Il y a eu une époque où les communautés étaient une des tartes à la crème du moment, et génératrices d'hilarité irrépressible dès qu'on allait y voir de plus près. Le mot communauté est à prendre avec des pincettes, même en parlant de Linux et des logiciels libres. Mis bon, il s'agit là de création originale et articulée, pas de collationner des éléments disparates.
En d'autres termes, où se trouve l'intérêt de construire de tels objets ? Cela est-il générateur d'un intérêt profond et fécond ou doit-on ranger cela un cran juste au-dessus de la collection de cartes postales « humoristiques » ? Et surtout en quoi cela est-il fondateur d'une « communauté » ?
Diderot et Voltaire, je les ai peu lus, je ne vais pas te contredire. Madame Bovary est un chef-d'oeuvre, à ma connaissance le seul de Flaubert. Il faut par exemple être intéressé par la période qui a juste précédé 1848 pour lire L'Education Sentimentale. Ca tombe bien c'était mon cas.
Par contre, pour affirmer que Balzac est passablement chiant, il faut ne jamais avoir lu le chef-d'oeuvre des chefs-d'oeuvre (à mon humble avis, bien sûr) qu'est Splendeurs Et Misères Des Courtisanes ! Balzac a été un homme très intéressant, aux nombreuses aventures de tous genres, les affaires, l'amour... souvent plus ou moins malheureuses, que l'on peut lire dans sa magistrale biographie écrite par Stefan Zweig. Au prix du Livre de Poche, une affaire...
En dehors de toute considération technique à propos des articles, il convient de souligner l'agrément que procure la lecture de ceux de Kiki Novak, particulièrement bien écrits, et qui plus est, drôles.
Moi non plus sur le plan scientifique je ne suis pas un admirateur de Flaubert... Rassure moi, Flaubert n'est pas mon préféré, mais Balzac, il n'a pas écrit de conneries au moins ?
Ah ! les tables de log Bouvard et Ratinet, avec leur couverture plastifiée rose et les antisèches que certains écrivaient près de la reliure...
[...]je peux pondre à journée faite plein d'instructions C qui ne servent à rien[...]
Dans mon souvenir, c'est le caractère inutile de l'occupation de Binet que je croyais mis en avant. C'est pourquoi la tournure de phrase que tu as utilisée m'y a fait penser. Et en retrouvant le passage, Ô surprise, c'est le caractère médiocre des difficultés auxquelles il a librement choisi de se frotter qui est au premier plan... Ma mémoire me joue des tours...
Merci. Maintenant que j'ai retrouvé le passage, je le trouve plus vachard que ce dont je me souvenais et je ne voudrais pas que abgech le prenne en mauvaise part.
Il était seul, dans sa mansarde, en train d'imiter, avec du bois, une de ces ivoireries indescriptibles, composées de croissants, de sphères creusées les unes dans les autres, le tout droit comme un obélisque et ne servant à rien; et il entamait la dernière pièce, il touchait au but! Dans le clair-obscur de l'atelier, la poussière blonde s'envolait de son outil, comme une aigrette d'étincelles sous les fers d'un cheval au galop; les deux roues tournaient, ronflaient; Binet souriait, le menton baissé, les narines ouvertes, et semblait enfin perdu dans un de ces bonheurs complets, n'appartenant sans doute qu'aux occupations médiocres, qui amusent l'intelligence par des difficultés faciles, et l'assouvissent en une réalisation au delà de laquelle il n'y a pas à rêver.
En d'autres temps tu te serais défoulé sur un tour à bois (la compréhension de cette blague nécessite la lecture de Madame Bovary. Il y a une phrase merveilleuse sur la satisfaction du bricoleur devant le caractère d'inutilité parfaitement accomplie de l'oeuvre. Malheureusement je ne trouve pas sur l'instant le livre pour en faire une citation exacte).
Apparemment sur leur site le prix des articles est géré de manière merveilleuse. Je leur avais signalé que la carte réseau D-Link DFE-TX était proposée à un tarif peut-être un peu excessif... Ils ont corrigé et puis c'est revenu. < http://www.ldlc.fr/fiche/PB00002010.html(...) >. Pour le cas où ils se décideraient à résoudre pour de bon le problème, le tarif affiché au moment où je poste est de 664 ¤... pour une carte dont le prix normal est d'environ 10¤.
Entre la BSD et la GPL il y a une différence de nature et de conception. Linus Torvalds, qui est tout sauf un idéologue ou un idéaliste, a cependant placé le code de Linux sous GPL. Qu'en serait-il advenu sous une licence BSD ?
Je sais, il y a un apparent paradoxe difficile à assimiler : la licence GPL qui défend la notion de liberté, ose se permettre d'interdire certaines choses. S'il suffisait de tout autoriser, on se demande pourquoi on s'ennuirait à écrire des licences ! Si spontanément tout le monde défendait sa liberté et respectait celle d'autrui, pourquoi aurait-on des gouvernements, des institutions et des lois ?
Dans des tas de domaines des gens s'ingénient à introduire de l'interopérabilité. Cela a été le cas dans la téléphonie, sur Internet, on en parlait encore récemment dans un article sur Google Talk << https://linuxfr.org/2005/08/25/19469.html(...) >>. Je ne vois pas l'intérêt pour le Logiciel Libre d'avoir des licences qui ne soient pas interopérables, pour reprendre le même terme. Va savoir, ses intérêts et ceux de Sun sont peut-être distincts...
Sinon, en effet, dans la forme, la CDDL est une licence très acceptable. Le fait qu'elle soit incompatible GPL la rend même très acceptable sur le fond pour des éléments que Sun ne veut pas partager. Sun participe, à part. Ca ne me révolte pas, mais on peut au moins le dire.
En utilisant des licences parfaitement libres, on peut tout de même mettre la vérole dans le chantier. En créant une licence libre incompatible avec la GPL, Sun se prive de tout apport provenant du corpus des projets GPL, et prive les projets GPL de leurs créations. C'est faire bande à part.
Donc non, utiliser telle ou telle licence libre n'est pas neutre. On peut combattre le logiciel libre en se servant de ses propres armes. Je ne prétends cependant pas a priori que c'est le cas de Sun, car j'ai autre chose à faire que m'embarquer dans des discussions sans fin.
Il y a des infirmes du sens de l'humour, dans le coin ? Il faut que le moindre post soit plus balisé qu'une autoroute ? Il va bientôt falloir rééditer toute la littérature pour cette population émergente avec des indications sur les endroits où il faut rire et pleurer...
Je propose clavierrhée, construit sur le même modèle que logorrhée et diarrhée. Quelques uns qui hantent ces pages en sont affligés. Je vous laisse mettre des noms...
Oui d'accord. Utilisons la logique booléenne. GPL implique libre. Libre n'implique pas GPL, donc non GPL n'implique pas non libre. Par contre, non libre implique non GPL ! ;-))
Tu n'aides une société en achetant ses actions que si celle-ci en émet à cette occasion, pour augmenter son capital. La meilleure manière d'aider une entreprise commerciale, c'est d'acheter ses produits ou ses services. Les actions, ça sert à la spéculation ou à la prise du pouvoir dans l'entreprise (souvent par des personnes qui y ont peu d'activité créative ou productive).
Une société qui voudrait rester dans une logique industrielle (par opposiion à une logique financière) aurait même intérêt à limiter les risques de prise de contrôle de son pouvoir par achat d'actions. C'est d'ailleurs ce qu'ont fait lors de leur création de grandes entreprises comme Michelin qui est constituée en SCA (Société en Commandite par Actions) qui distingue les actions qui donnent droit aux votes des autres qui ont un pur intérêt spéculatif. D'ailleurs Michelin n'est pas obligée de dénoncer de fausses OPA (voir Danone dans l'actualité récente) pour essayer de stabiliser le pouvoir de sa direction. S'ils disparaissent, c'est qu'ils auront été mauvais, pas mangés...
[^] # Un pour cent ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Le point sur le traitement graphique sous Linux. Évalué à 2.
[^] # Re: Information contre déformation
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche L'Afrique bouge aussi : 2ndes Rencontres Africaines du Logiciel Libre. Évalué à 2.
[^] # Re: Bien mais ... et la vente liée là dedans.
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Un portable Dell préinstallé avec Mandriva Linux. Évalué à 2.
[^] # Re: Il manque un bonne partie de la population ..
Posté par Philip Marlowe . En réponse au sondage Mon emploi actuel. Évalué à 2.
# Communauté
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Le Wikiquote francophone risque de fermer sans réaction de sa communauté. Évalué à 6.
Il y a eu une époque où les communautés étaient une des tartes à la crème du moment, et génératrices d'hilarité irrépressible dès qu'on allait y voir de plus près. Le mot communauté est à prendre avec des pincettes, même en parlant de Linux et des logiciels libres. Mis bon, il s'agit là de création originale et articulée, pas de collationner des éléments disparates.
En d'autres termes, où se trouve l'intérêt de construire de tels objets ? Cela est-il générateur d'un intérêt profond et fécond ou doit-on ranger cela un cran juste au-dessus de la collection de cartes postales « humoristiques » ? Et surtout en quoi cela est-il fondateur d'une « communauté » ?
[^] # Re: Il manque un bonne partie de la population ..
Posté par Philip Marlowe . En réponse au sondage Mon emploi actuel. Évalué à 3.
Par contre, pour affirmer que Balzac est passablement chiant, il faut ne jamais avoir lu le chef-d'oeuvre des chefs-d'oeuvre (à mon humble avis, bien sûr) qu'est Splendeurs Et Misères Des Courtisanes ! Balzac a été un homme très intéressant, aux nombreuses aventures de tous genres, les affaires, l'amour... souvent plus ou moins malheureuses, que l'on peut lire dans sa magistrale biographie écrite par Stefan Zweig. Au prix du Livre de Poche, une affaire...
[^] # Re: Vive Kiki Novak !!!
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 5.
# Vive Kiki Novak !!!
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Revue de Presse - septembre 2005. Évalué à 5.
[^] # Re: Canard enchaîné ?
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal L'avenir des projets wikiXXXX. Évalué à 2.
Tu te trompes, Patrick Font n'y écrit plus depuis très longtemps.
[^] # Re: Il manque un bonne partie de la population ..
Posté par Philip Marlowe . En réponse au sondage Mon emploi actuel. Évalué à 3.
Ah ! les tables de log Bouvard et Ratinet, avec leur couverture plastifiée rose et les antisèches que certains écrivaient près de la reliure...
[^] # Re: Il manque un bonne partie de la population ..
Posté par Philip Marlowe . En réponse au sondage Mon emploi actuel. Évalué à 2.
Dans mon souvenir, c'est le caractère inutile de l'occupation de Binet que je croyais mis en avant. C'est pourquoi la tournure de phrase que tu as utilisée m'y a fait penser. Et en retrouvant le passage, Ô surprise, c'est le caractère médiocre des difficultés auxquelles il a librement choisi de se frotter qui est au premier plan... Ma mémoire me joue des tours...
[^] # Re: Il manque un bonne partie de la population ..
Posté par Philip Marlowe . En réponse au sondage Mon emploi actuel. Évalué à 6.
Il était seul, dans sa mansarde, en train d'imiter, avec du bois, une de ces ivoireries indescriptibles, composées de croissants, de sphères creusées les unes dans les autres, le tout droit comme un obélisque et ne servant à rien; et il entamait la dernière pièce, il touchait au but! Dans le clair-obscur de l'atelier, la poussière blonde s'envolait de son outil, comme une aigrette d'étincelles sous les fers d'un cheval au galop; les deux roues tournaient, ronflaient; Binet souriait, le menton baissé, les narines ouvertes, et semblait enfin perdu dans un de ces bonheurs complets, n'appartenant sans doute qu'aux occupations médiocres, qui amusent l'intelligence par des difficultés faciles, et l'assouvissent en une réalisation au delà de laquelle il n'y a pas à rêver.
[^] # Re: Il manque un bonne partie de la population ..
Posté par Philip Marlowe . En réponse au sondage Mon emploi actuel. Évalué à 4.
[^] # A propos de LDLC
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal Microsoft et Siemens, un duo de choc.. Évalué à 2.
[^] # Re: Sun vrai-faux ami du libre
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Sun ouvre le code de son implémentation de JSF (Java Server Faces). Évalué à 1.
[^] # Re: Sun vrai-faux ami du libre
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Sun ouvre le code de son implémentation de JSF (Java Server Faces). Évalué à 2.
Je sais, il y a un apparent paradoxe difficile à assimiler : la licence GPL qui défend la notion de liberté, ose se permettre d'interdire certaines choses. S'il suffisait de tout autoriser, on se demande pourquoi on s'ennuirait à écrire des licences ! Si spontanément tout le monde défendait sa liberté et respectait celle d'autrui, pourquoi aurait-on des gouvernements, des institutions et des lois ?
[^] # Re: Sun vrai-faux ami du libre
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Sun ouvre le code de son implémentation de JSF (Java Server Faces). Évalué à 5.
Sinon, en effet, dans la forme, la CDDL est une licence très acceptable. Le fait qu'elle soit incompatible GPL la rend même très acceptable sur le fond pour des éléments que Sun ne veut pas partager. Sun participe, à part. Ca ne me révolte pas, mais on peut au moins le dire.
[^] # Re: Sun vrai-faux ami du libre
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Sun ouvre le code de son implémentation de JSF (Java Server Faces). Évalué à 5.
Donc non, utiliser telle ou telle licence libre n'est pas neutre. On peut combattre le logiciel libre en se servant de ses propres armes. Je ne prétends cependant pas a priori que c'est le cas de Sun, car j'ai autre chose à faire que m'embarquer dans des discussions sans fin.
[^] # Re: Faire une base de données utilisateur
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Google Talk : messagerie instantanée et voix sur IP basée sur Jabber. Évalué à 2.
[^] # Ne pas oublier les balises humour
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Google Talk : messagerie instantanée et voix sur IP basée sur Jabber. Évalué à 2.
[^] # Re: Faire une base de données utilisateur
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Google Talk : messagerie instantanée et voix sur IP basée sur Jabber. Évalué à 1.
Je propose clavierrhée, construit sur le même modèle que logorrhée et diarrhée. Quelques uns qui hantent ces pages en sont affligés. Je vous laisse mettre des noms...
[^] # Avis subtilement différent
Posté par Philip Marlowe . En réponse au journal TPM et "matériel certifié". Évalué à 1.
[^] # Re: c'est une bonne nouvelle
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Lancement de Debian Common Core. Évalué à 1.
Frais converti ?
Nouvel adepte ?
[^] # Re: Y a comme un problème ....
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Appel à contribution sur GanttProject. Évalué à -1.
Oui d'accord. Utilisons la logique booléenne. GPL implique libre. Libre n'implique pas GPL, donc non GPL n'implique pas non libre. Par contre, non libre implique non GPL ! ;-))
Ma contribution à deux centimes.
[^] # Re: Euh...
Posté par Philip Marlowe . En réponse à la dépêche Ubuntu-fr.org : appel aux dons. Évalué à 1.
Une société qui voudrait rester dans une logique industrielle (par opposiion à une logique financière) aurait même intérêt à limiter les risques de prise de contrôle de son pouvoir par achat d'actions. C'est d'ailleurs ce qu'ont fait lors de leur création de grandes entreprises comme Michelin qui est constituée en SCA (Société en Commandite par Actions) qui distingue les actions qui donnent droit aux votes des autres qui ont un pur intérêt spéculatif. D'ailleurs Michelin n'est pas obligée de dénoncer de fausses OPA (voir Danone dans l'actualité récente) pour essayer de stabiliser le pouvoir de sa direction. S'ils disparaissent, c'est qu'ils auront été mauvais, pas mangés...