Moore était juge et partie, en tant que fondateur d’Intel.
En contrepoint de l’analyse de Tristan (en deuxième moitié d’article), je me demande depuis pas mal de temps si cette fameuse « loi » n’avait pas eu « simplement » pour but de pousser à la vente de puces « toujours plus puissante », promettant de « nouvelles capacités et performances inédites » sachant que depuis que je travaille, malgré ce gain délirant de puissance, Word — oui, ma boite se vautre toujours et plus que jamais dans les bras de Microsoft — mets toujours près de 30 secondes (au bas mot) à s’ouvrir, même sans ouvrir de document…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Avant de mettre en cause « léjeuns », je pense qu’une réflexion sur l’état du monde open-source pourrait être ien plus explicative.
Personnellement, je n’y baigne que par Linuxfr, Wikipédia, Openstreetmap et Framasoft. Je ne sui donc pas un membre « actif », producteur de code.
Les échos que je reçois de lectures d’ailleurs sur le monde open-source montrent un problème d’inclusion dans tous les sens du terme, mais avant tout de sexisme. Exclure la moitié du public potentiel explique déjà une partie du problème, sans oublier que l’autre moitié, vraisemblablement plus réceptive à ce sujet que la tranche d’âge majoritaire ici, pourrait être découragée par cette ambiance.
Quant à mon ressenti personnel, notamment en tant que wikipédien, c’est le verrouillage progressif de toute forme d’initiative : j’ai commencé en 2004, et le Wikipédia actuel n’a rien à voir avec le projet en bouillonnement de l’époque. Je trouve que ça n’est vraiment plus amusant de contribuer.
C’est d’ailleurs ce que j’essaie de faire remonter au projet Openstreetmap : attention à ne pas glisser vers un projet figé où le nouveau n’a comme liberté que de se farcir toutes les règles que les premiers arrivants ont eu le luxe de mette en place. Un indice cependant que la sclérose a déjà pris, est que l’association a organisé récemment — à l’aide d’un cabinet de consultant — une tempête de cerveau (interne donc) pour savoir dans quelle direction aller. Voir une association se comporter comme un groupe bancaire de 100 000 personnes (type d’entreprise dans laquelle je travaille) me « terrifie ».
Ce n’est pas absent de Linuxfr : ça se remarque sur certains sujets « épidermique » et pas souvent informatique il est vrai qui sont moinssés sans aucune raison objective (au hasard la place du radioactif dans la production d’électricité en France).
Toutefois, ces discussions sont (heureusement) très enrichissantes même si elle ne sont pas toutes constructives : certains participants ayant la bonne idée de justifier leurs opinions par des sources, on apprend beaucoup : personnellement, Linuxfr m’a fait bougé sur l’écriture inclusive (ce qui m’a appris que c’était bien plus que de la graphie), en me donnant accès à texte (gouvernemental !) très clair et quasiment inattaquable (selon moi, évidemment).
Pour conclure, je pense qu’un peu d’introspection ne peut pas faire de mal, avant de stigmatiser toute une génération. Et je pense que le « c’était mieux avant » doit être un signal fort de remise en question.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
« Grâce à l'autonomie des universités, la plupart des licences de sciences sont limités à environ mille cinq cents heures de cours sur trois ans quand les formations en classe préparatoire « équivalentes » dispensent quasiment ce volume horaire chaque année. »
Quantité et qualité sont deux choses distinctes.
Je me rappelle quand j’ai passé ma licence de physique (en 1995) que ceux qui venaient de classes préparatoires n’étaient pas globalement plus forts que nous qui sortions d’un « simple » DEUG. C’étaient des « forces brutes » en calculs, mais étaient bien moins bons sur la compréhension des phénomènes physiques.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Et puis il serait temps d’admettre que le problème n’est pas « l’humanité », mais juste la folie dominatrice et prédatrice de quelques-uns, entretenue et perpétuée parce ce qui s’appelle le capitalisme.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Le recul, ou plus exactement l’incapacité d’exercer nos libertés (qui ne semblent être défendables que tant que l’on ne s’en sert pas) apparait au grand jour.
Je me demande quel sera le bilan de la France dans 20 ans ?
Certains rêvent de la relance d’une filière radioactive alors que que nous ne sommes même pas capable de finir de mettre en route Flamanville qui devait démarrer en 2012 !
Et en plus cette nouvelle filière serait basée sur des « nouveaux-nouveaux » réacteurs (qu’on ne sait pas plus construire que les EPR donc).
Nous serons bien content d’importer du courant allemand : il n’est pas improbable qu’on finisse par manque de production : on ne pourra pas éternellement prolonger la durée de vie des centrales actuelles (prévu pour 30-40 ans il me semble à l’origine) et comme on ne lance pas non plus les ENR, à la fin, on aura rien !
Belle stratégie !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
These companies have strayed from their core products — helping you find information, buy things, or connect with people — because their focus is no longer on innovation or providing a service, but finding a "good enough" service that they can then sell advertising around. Despite statements reiterating their commitment to users, workers, or the world, it's clear that tech companies and executives have become totally enthralled by one set of stakeholders: Wall Street. CEOs over hired and then laid off thousands of people or hyped new tech only to reverse course months later, all in an attempt to woo investors. This monomaniacal focus on market performance incentivizes a rot economy — a consistent yet unsustainable trajectory that favors the illusion of growth at the expense of actual development.
Le but d’un capitaliste n’a jamais été (ou à l’insu de son plein de gré) d’entreprendre, de servir les clients ou quoi que ce soit d’autre que de faire fructifier le capital.
Le passé regorge d’exemples qui devraient avoir fait ouvrir les yeux de tout le monde depuis longtemps (crise des tulipes, crise de 1929, crise de la bulle internet, crise de 2008, etc.)
Bienvenue dans le réel !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Ça fait déjà un certain temps que je me demande à quoi peut bien servir de distribuer des gadgets divers et variés, qui finiront tôt ou tard à poubelle.
Et c’est d’autant plus « bizarre » que cette technique soit mise en avant pour une cause sensée être émancipatrice comme peut l’être le libre.
Si au moins ces objets étaient socialement « éthiques » dans leur fabrication, ça pourrait passer, mais ça ne semble (malheureusement) pas être le cas.
Ne sommes-nous pas capables d’un don (presque) désintéressé ? Car après tout, nous avons déjà eu (dans la plupart des cas) le « bénéfice » du logiciel.
Note : ça vaut également pour toutes ces distributions de babioles (portes-clés, agendas, stylos, etc.) lors de formations, ou de compétitions sportives.
Toutes ces productions nécessitent non seulement des ressources mais aussi du travail, et étant donné leur bas coût, il y a peu de chance que tout cela se passe dans les meilleurs conditions sociales et environnementales.
Alors, donnons tout simplement (avec éventuellement un mot de remerciement).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Quand quelqu'un veut que son livret épargne rapporte x% par an, ou que son fond de pension retraite ou assurance vie a un rendement de y%, cela fixe des objectifs de croissance.
Merci de démontrer ma proposition de départ : exiger un rendement entraine une volonté de croissance, ce qui, dans un monde fini, abouti forcément à une catastrophe.
La croissance n’est pas nécessaire en elle-même, elle est nécessaire au capitalisme.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
On est incapable aujourd'hui de monter une expérience pour montrer qu'un homme est naturellement égoïste, puisqu'on ne sait pas extraire l'homme de la société.
Il me semble qu’on a montré le contraire avec un jeu de partage (je raconte de mémoire, je n’ai pas trouvé de lien) : on propose à une personne A le partage de 100 euros avec la règle suivante : X % iront à une personne B au hasard, et le reste à la personne A si elle accepte de jouer.
Il se trouve que (comme par hasard), les personnes A de culture occidentale refusent de jouer quand X dépasse 60 % (il me semble).
Se révèle caractère égoïste de l’occidental, car quelque soit X, la personne A se retrouve personnellement en situation de gain : elle est toujours plus riche après le jeu qu’avant, simplement, elle préfère ne rien avoir plutôt qu’un autre ait plus qu’elle-même.
C’est déjà très intéressant, car ça détruit la théorie de l’homo œconomicus, ce fameux agent rationnel en nous qui fait tout pour optimiser ses gains.
Mais le plus intéressant, c’est qu’on a trouvé des cultures, en Océanie majoritairement (sauf erreur), qui refusent de jouer si X est inférieur à 80 % : il est inconcevable de ne pas donner (beaucoup plus) que de recevoir un don « tombé du ciel ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Les exemples donnés sont plutôt des contre-exemples : dans chacun , le nombre de personnes qui avaient une situation économiquement viable a diminué (copistes, hôteliers et la cascades d’emplois annexes, etc.)
Chaque innovation permettant des gains de productivité entraine nécessairement la disparition de poste de travail (par définition, sinon, ça ne permet pas des gain de productivité).
Le souci avec le capitalisme est que ça n’est pas les producteurs de richesse qui décident ensemble de la répartition de ces gains, mais uniquement une minorité de personnes propriétaire des moyens de production.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Le boulanger n’est pas un exemple pertinent, puisque nous avons affaire à quelqu’un qui possède son outil de production.
Au petit détail près qu’il est très probable que la plupart des investissements se fassent au travers des prêts bancaires, et nous revenons alors au cas nominal au travers des d’agios.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Et où dans la définition du capitalisme tu vois cela ?
Dans celle de Wikipédia :
Le capitalisme est un système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production et la liberté de concurrence. Par extension, le terme peut également désigner l'organisation sociale induite par ce système ou un système fondé sur l'accumulation du capital productif fondé sur la recherche du profit. Les acteurs du système capitaliste sont les individus, des entreprises, des associations, des fondations voire l’État quand il assume un rôle économique.
Quant aux alternatives :
C'est important d'identifier le problème car personnellement je suis moyennement convaincu qu'en abandonnant le capitalisme tous les problèmes s'évaporeront comme par magie.
Abandonner le capitalisme ne garanti pas le paradis, mais le garder nous promet l’enfer…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
En fait, c’est un problème de mathématique : demander chaque année un rendement de x % à partir d’un capital de base, si petit soit-il, abouti NÉCESSAIREMENT à la catastrophe, puisque il s’agit d’une accumulation exponentielle.
C’est aussi simple et factuel que ça.
Note : ça vaut aussi bien pour le propriétaire d’un GAFAM que pour le détenteur d’un livret A.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Quelle erreur, j’ai écrit 3 h du mat’, donc si je me lève à 5 h, c’est bien (aujourd’hui, je me lève à 6 h 10 pour un départ à 6 h 45) ?
Pour moi, non.
Je porte mes efforts ailleurs : non-renouvellement de mon véhicule (pourtant je crève d’envie de passer à l’électrique), sobriété de consommation (sauf pour cet aller-retour au Mans à 4 litres de gasoil), et d’autres gestes que je ne détaillerai pas ici.
Je concède que mon cas est presque soluble (à ceci près que je ne suis pas près à sacrifier en plus de me lever plus tôt l’attente d’une heure du car de 20 h 41 quand mon TGV arrive vers 19 h 40 le jeudi soir).
C’est pour un trajet domicile travail. Et pour les vacances (j’ai « mal » choisi la Bretagne, rue d’Armorique à Locmaria-Plouzané) c’est interdit aussi ?
Et comment ça se goupille quand il faut combiner les déplacements de 2 parents qui travaillent pas forcément au même endroit sans oublier les enfants (collège, puis lycée, puis études supérieures éventuelles ou pas : stages, apprentissage, etc.)
Sur le papier, c’est facile, yaka : choisir un bon emplacement, choisir le bon boulot, faire un petit effort en se levant tôt. Dans la réalité, on se dépatouille avec les possibilités que l’on a et ses limites (physiques et mentales) : personne n’est parfait.
Pour finir, je pense qu’on jette le bébé avec l’eau du bain. Le problème n’est pas tant l’automobile que son remplacement effréné : l’arrivé du véhicule électrique (avec très peu de pièce d’usure « vitale » comparé au thermique) permet d’envisager une durée de vie proche de la centaine d’année (qu’on pourrait atteindre avec un véhicule thermique, mais il y a beaucoup de dispersion de polluants avec tous les lubrifiants).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Et je fais comment pour aller à la gare routière ?
Tout ça pour dire que sur le papier écrire « Bouh la voiture c’est mal » est facile, prendre en compte la réalité de la situation qui fait que 99 % des personnes vivant en dehors des villes ne peuvent AUJOURD’HUI pas s’en passer.
Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas tendre vers un autre modèle, ça veut juste dire que ça ne se fera pas en un claquement de doigt, et certainement pas avec une « Police des déplacements ».
Décidément, entre les fachos de droite et les fachos écolos, nos libertés sont vraiment en danger !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Et donc, les ados de 1992 sont les adultes d’aujourd’hui, le sujet de la planète en péril était déjà sur la table, et…
Rien n’a changé !
Il faut dire qu’entre-temps on s’est pris dans la tête Maastricht, le référendum de 2005, n réformes des retraites, les lois travail, Rémi Fraisse, la repression féroce des gilet jaunes, Cédric Chouviat, le 49.3, les RIP balayés d’un revers de main, et j’en oublie (tristement).
Ça ne change pas à cause « dégens », ça ne change pas parce que les dominants font feu de tout bois pour maintenir la tête « dégens » sous l’eau !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Prophétie auto-réalisatrice ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Pour en finir avec la loi de Moore (Tristan Nitot). Évalué à 5.
Moore était juge et partie, en tant que fondateur d’Intel.
En contrepoint de l’analyse de Tristan (en deuxième moitié d’article), je me demande depuis pas mal de temps si cette fameuse « loi » n’avait pas eu « simplement » pour but de pousser à la vente de puces « toujours plus puissante », promettant de « nouvelles capacités et performances inédites » sachant que depuis que je travaille, malgré ce gain délirant de puissance, Word — oui, ma boite se vautre toujours et plus que jamais dans les bras de Microsoft — mets toujours près de 30 secondes (au bas mot) à s’ouvrir, même sans ouvrir de document…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: L'idéal Open-Source ne parles pas
Posté par PhRæD . En réponse au sondage Cher lectorat, chèr(e) contributeurice, quel âge avez-vous ?. Évalué à 6.
Avant de mettre en cause « léjeuns », je pense qu’une réflexion sur l’état du monde open-source pourrait être ien plus explicative.
Personnellement, je n’y baigne que par Linuxfr, Wikipédia, Openstreetmap et Framasoft. Je ne sui donc pas un membre « actif », producteur de code.
Les échos que je reçois de lectures d’ailleurs sur le monde open-source montrent un problème d’inclusion dans tous les sens du terme, mais avant tout de sexisme. Exclure la moitié du public potentiel explique déjà une partie du problème, sans oublier que l’autre moitié, vraisemblablement plus réceptive à ce sujet que la tranche d’âge majoritaire ici, pourrait être découragée par cette ambiance.
Quant à mon ressenti personnel, notamment en tant que wikipédien, c’est le verrouillage progressif de toute forme d’initiative : j’ai commencé en 2004, et le Wikipédia actuel n’a rien à voir avec le projet en bouillonnement de l’époque. Je trouve que ça n’est vraiment plus amusant de contribuer.
C’est d’ailleurs ce que j’essaie de faire remonter au projet Openstreetmap : attention à ne pas glisser vers un projet figé où le nouveau n’a comme liberté que de se farcir toutes les règles que les premiers arrivants ont eu le luxe de mette en place. Un indice cependant que la sclérose a déjà pris, est que l’association a organisé récemment — à l’aide d’un cabinet de consultant — une tempête de cerveau (interne donc) pour savoir dans quelle direction aller. Voir une association se comporter comme un groupe bancaire de 100 000 personnes (type d’entreprise dans laquelle je travaille) me « terrifie ».
Ce n’est pas absent de Linuxfr : ça se remarque sur certains sujets « épidermique » et pas souvent informatique il est vrai qui sont moinssés sans aucune raison objective (au hasard la place du radioactif dans la production d’électricité en France).
Toutefois, ces discussions sont (heureusement) très enrichissantes même si elle ne sont pas toutes constructives : certains participants ayant la bonne idée de justifier leurs opinions par des sources, on apprend beaucoup : personnellement, Linuxfr m’a fait bougé sur l’écriture inclusive (ce qui m’a appris que c’était bien plus que de la graphie), en me donnant accès à texte (gouvernemental !) très clair et quasiment inattaquable (selon moi, évidemment).
Pour conclure, je pense qu’un peu d’introspection ne peut pas faire de mal, avant de stigmatiser toute une génération. Et je pense que le « c’était mieux avant » doit être un signal fort de remise en question.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Monsieur Plus
Posté par PhRæD . En réponse au lien Les rythmes scolaires en France comparés à ceux des autres pays de l'Union Européenne. Évalué à 4.
« Grâce à l'autonomie des universités, la plupart des licences de sciences sont limités à environ mille cinq cents heures de cours sur trois ans quand les formations en classe préparatoire « équivalentes » dispensent quasiment ce volume horaire chaque année. »
Quantité et qualité sont deux choses distinctes.
Je me rappelle quand j’ai passé ma licence de physique (en 1995) que ceux qui venaient de classes préparatoires n’étaient pas globalement plus forts que nous qui sortions d’un « simple » DEUG. C’étaient des « forces brutes » en calculs, mais étaient bien moins bons sur la compréhension des phénomènes physiques.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Un constat très proche de l’informatique au fond
Posté par PhRæD . En réponse au lien Enseigner à l’aveugle, sans données fiables ni avis sérieux . Évalué à 3.
Remplacez enseignement par informatique, et les modes par client lourd, datawarehouse, big data, cycle en v, méthode agile, digital, ux-ui, etc.
On peut faire de même avec l’entreprise et open-space, flex-office, start-up, management, happiness-manager, coaching, etc.
Et on se rend compte que le texte reste cohérent.
Surtout la conclusion : et si on laissait ceux qui font décider ?
Cependant, il y a une notion sous-jacente au texte qui n’est malheureusement pas mise en avant : la professionnalisation.
Enseigner ou coder, c’est un métier, et comme tout métier, il y a des bases que quiconque prétend exercer ledit métier devrait connaitre.
Commençons par inculquer les bases, et ensuite pourra venir l’auto-organisation.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Bof bof
Posté par PhRæD . En réponse au lien Yves Paccalet, naturaliste et écrivain : « Si l’humanité disparaît, elle l’aura bien cherché ». Évalué à 1.
Ça date, parce que depuis nous avons tous les éléments pour justement ne pas accabler « l'Humanité ».
Source 1 : https://www.courrierinternational.com/article/climat-les-1-les-plus-riches-responsables-de-16-des-emissions-de-gaz-effet-de-serre
Source 2 : https://www.oxfam.org/fr/communiques-presse/les-emissions-de-co2-des-1-les-plus-riches-parties-pour-etre-30-fois-plus
Extrait :
Population par revenu - tonnes de CO2 émises
1 % les plus riches - 70
10% les plus riches - 21
40 % restants - 5
50 % les plus pauvres - 1
Une dernière pour la route : https://fr.statista.com/statistiques/1338156/emissions-co2-selon-richesse-monde/
Bonus : Pour la France, 63 milliardaires polluent autant que 30 000 000 français « moyens » : https://reporterre.net/En-France-63-milliardaires-polluent-plus-que-la-moitie-de-la-population
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# Bof bof
Posté par PhRæD . En réponse au lien Yves Paccalet, naturaliste et écrivain : « Si l’humanité disparaît, elle l’aura bien cherché ». Évalué à 7.
D’abord, ça date (2015).
Et puis il serait temps d’admettre que le problème n’est pas « l’humanité », mais juste la folie dominatrice et prédatrice de quelques-uns, entretenue et perpétuée parce ce qui s’appelle le capitalisme.
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[^] # Re: Moi ce qui m’effare
Posté par PhRæD . En réponse au lien Affaire du 8 décembre : le chiffrement des communications assimilé à un comportement terroriste. Évalué à 10.
Ben moi, ce qui m’atterre, c’est que si ça ne concerne pas que les suspicions de terrorisme : https://www.20minutes.fr/justice/4029346-20230323-reforme-retraites-nasses-arretes-puis-places-20-heures-garde-vue-trois-manifestants-racontent
Le recul, ou plus exactement l’incapacité d’exercer nos libertés (qui ne semblent être défendables que tant que l’on ne s’en sert pas) apparait au grand jour.
Qu’on l’aime ou pas, JLM fait toujours très attention aux mots qu’il utilise ; cette tribune https://www.youtube.com/watch?v=CU--gVYc-cY est pour moi un signal fort.
S’il se permet ouvertement ce questionnement, c’est que La France a bien « officiellement » franchi la ligne rouge.
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[^] # Re: Bien, mais peu d'effet sur le CO2
Posté par PhRæD . En réponse au lien Allemagne - En mai, les ENR ont constitué 63,1% de la production électrique. Évalué à 1.
Je me demande quel sera le bilan de la France dans 20 ans ?
Certains rêvent de la relance d’une filière radioactive alors que que nous ne sommes même pas capable de finir de mettre en route Flamanville qui devait démarrer en 2012 !
Et en plus cette nouvelle filière serait basée sur des « nouveaux-nouveaux » réacteurs (qu’on ne sait pas plus construire que les EPR donc).
Nous serons bien content d’importer du courant allemand : il n’est pas improbable qu’on finisse par manque de production : on ne pourra pas éternellement prolonger la durée de vie des centrales actuelles (prévu pour 30-40 ans il me semble à l’origine) et comme on ne lance pas non plus les ENR, à la fin, on aura rien !
Belle stratégie !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Ah ! Baku Baku animal
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche Entretien avec Johannes Fetz à propos de jo-engine. Évalué à 1.
Certainement l’un des meilleurs jeux du genre avec ses musiques rigolotes et ses onomatopées japonaises !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Y en a qui découvre le capitalisme ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien La Grande Régression des Big Techs. Évalué à 10.
Le but d’un capitaliste n’a jamais été (ou à l’insu de son plein de gré) d’entreprendre, de servir les clients ou quoi que ce soit d’autre que de faire fructifier le capital.
Le passé regorge d’exemples qui devraient avoir fait ouvrir les yeux de tout le monde depuis longtemps (crise des tulipes, crise de 1929, crise de la bulle internet, crise de 2008, etc.)
Bienvenue dans le réel !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Sommes-nous encore à l’âge de la verroterie ?
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche Aider les associations du libre en achetant leurs goodies ou en faisant un don. Évalué à 4.
Merci d’avoir pris le temps d’écrire cette longue réponse. (ˆ_ˆ)
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Sommes-nous encore à l’âge de la verroterie ?
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche Aider les associations du libre en achetant leurs goodies ou en faisant un don. Évalué à 10.
Ça fait déjà un certain temps que je me demande à quoi peut bien servir de distribuer des gadgets divers et variés, qui finiront tôt ou tard à poubelle.
Et c’est d’autant plus « bizarre » que cette technique soit mise en avant pour une cause sensée être émancipatrice comme peut l’être le libre.
Si au moins ces objets étaient socialement « éthiques » dans leur fabrication, ça pourrait passer, mais ça ne semble (malheureusement) pas être le cas.
Ne sommes-nous pas capables d’un don (presque) désintéressé ? Car après tout, nous avons déjà eu (dans la plupart des cas) le « bénéfice » du logiciel.
Note : ça vaut également pour toutes ces distributions de babioles (portes-clés, agendas, stylos, etc.) lors de formations, ou de compétitions sportives.
Toutes ces productions nécessitent non seulement des ressources mais aussi du travail, et étant donné leur bas coût, il y a peu de chance que tout cela se passe dans les meilleurs conditions sociales et environnementales.
Alors, donnons tout simplement (avec éventuellement un mot de remerciement).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Illusions passées
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 2.
Le naturel de l’homme EST le culturel (et c’est d'ailleurs vrai poir bon nombre d’espèces animales également).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Illusions passées
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 1.
Ça dépend de l’échelle de temps considérée.
Dans l’exemple considéré, combien de copistes sont devenus des auteurs capables de vivre de leur production ?
Je n’ai fait mention nulle part de quoi que ce soit à partager, si ce n’est la capacité de décider qui produit quoi, pourquoi et comment.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pourquoi faut-il passer à autre chose que le capitalisme ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 2.
Merci de démontrer ma proposition de départ : exiger un rendement entraine une volonté de croissance, ce qui, dans un monde fini, abouti forcément à une catastrophe.
La croissance n’est pas nécessaire en elle-même, elle est nécessaire au capitalisme.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Illusions passées
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 4. Dernière modification le 14 mai 2023 à 08:48.
Il me semble qu’on a montré le contraire avec un jeu de partage (je raconte de mémoire, je n’ai pas trouvé de lien) : on propose à une personne A le partage de 100 euros avec la règle suivante : X % iront à une personne B au hasard, et le reste à la personne A si elle accepte de jouer.
Il se trouve que (comme par hasard), les personnes A de culture occidentale refusent de jouer quand X dépasse 60 % (il me semble).
Se révèle caractère égoïste de l’occidental, car quelque soit X, la personne A se retrouve personnellement en situation de gain : elle est toujours plus riche après le jeu qu’avant, simplement, elle préfère ne rien avoir plutôt qu’un autre ait plus qu’elle-même.
C’est déjà très intéressant, car ça détruit la théorie de l’homo œconomicus, ce fameux agent rationnel en nous qui fait tout pour optimiser ses gains.
Mais le plus intéressant, c’est qu’on a trouvé des cultures, en Océanie majoritairement (sauf erreur), qui refusent de jouer si X est inférieur à 80 % : il est inconcevable de ne pas donner (beaucoup plus) que de recevoir un don « tombé du ciel ».
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Illusions passées
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 4.
Les exemples donnés sont plutôt des contre-exemples : dans chacun , le nombre de personnes qui avaient une situation économiquement viable a diminué (copistes, hôteliers et la cascades d’emplois annexes, etc.)
Chaque innovation permettant des gains de productivité entraine nécessairement la disparition de poste de travail (par définition, sinon, ça ne permet pas des gain de productivité).
Le souci avec le capitalisme est que ça n’est pas les producteurs de richesse qui décident ensemble de la répartition de ces gains, mais uniquement une minorité de personnes propriétaire des moyens de production.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pourquoi faut-il passer à autre chose que le capitalisme ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 6.
Non, les dominants inculquent, infusent, diffusent, partout que cette croissance est nécessaire, nuance.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pourquoi faut-il passer à autre chose que le capitalisme ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 3.
Le boulanger n’est pas un exemple pertinent, puisque nous avons affaire à quelqu’un qui possède son outil de production.
Au petit détail près qu’il est très probable que la plupart des investissements se fassent au travers des prêts bancaires, et nous revenons alors au cas nominal au travers des d’agios.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Pourquoi faut-il passer à autre chose que le capitalisme ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 4.
Dans celle de Wikipédia :
Quant aux alternatives :
Abandonner le capitalisme ne garanti pas le paradis, mais le garder nous promet l’enfer…
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Pourquoi faut-il passer à autre chose que le capitalisme ?
Posté par PhRæD . En réponse au journal Le capitalisme : un système en tort ?. Évalué à 4. Dernière modification le 11 mai 2023 à 20:51.
En fait, c’est un problème de mathématique : demander chaque année un rendement de x % à partir d’un capital de base, si petit soit-il, abouti NÉCESSAIREMENT à la catastrophe, puisque il s’agit d’une accumulation exponentielle.
C’est aussi simple et factuel que ça.
Note : ça vaut aussi bien pour le propriétaire d’un GAFAM que pour le détenteur d’un livret A.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Voie uniques avec sens cyclable à contre-sens
Posté par PhRæD . En réponse au lien Le top 10 des villes cyclables en France. Évalué à 2.
Quelle erreur, j’ai écrit 3 h du mat’, donc si je me lève à 5 h, c’est bien (aujourd’hui, je me lève à 6 h 10 pour un départ à 6 h 45) ?
Pour moi, non.
Je porte mes efforts ailleurs : non-renouvellement de mon véhicule (pourtant je crève d’envie de passer à l’électrique), sobriété de consommation (sauf pour cet aller-retour au Mans à 4 litres de gasoil), et d’autres gestes que je ne détaillerai pas ici.
Je concède que mon cas est presque soluble (à ceci près que je ne suis pas près à sacrifier en plus de me lever plus tôt l’attente d’une heure du car de 20 h 41 quand mon TGV arrive vers 19 h 40 le jeudi soir).
C’est pour un trajet domicile travail. Et pour les vacances (j’ai « mal » choisi la Bretagne, rue d’Armorique à Locmaria-Plouzané) c’est interdit aussi ?
Et comment ça se goupille quand il faut combiner les déplacements de 2 parents qui travaillent pas forcément au même endroit sans oublier les enfants (collège, puis lycée, puis études supérieures éventuelles ou pas : stages, apprentissage, etc.)
Sur le papier, c’est facile, yaka : choisir un bon emplacement, choisir le bon boulot, faire un petit effort en se levant tôt. Dans la réalité, on se dépatouille avec les possibilités que l’on a et ses limites (physiques et mentales) : personne n’est parfait.
Pour finir, je pense qu’on jette le bébé avec l’eau du bain. Le problème n’est pas tant l’automobile que son remplacement effréné : l’arrivé du véhicule électrique (avec très peu de pièce d’usure « vitale » comparé au thermique) permet d’envisager une durée de vie proche de la centaine d’année (qu’on pourrait atteindre avec un véhicule thermique, mais il y a beaucoup de dispersion de polluants avec tous les lubrifiants).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
[^] # Re: Voie uniques avec sens cyclable à contre-sens
Posté par PhRæD . En réponse au lien Le top 10 des villes cyclables en France. Évalué à -1.
Et je fais comment pour aller à la gare routière ?
Tout ça pour dire que sur le papier écrire « Bouh la voiture c’est mal » est facile, prendre en compte la réalité de la situation qui fait que 99 % des personnes vivant en dehors des villes ne peuvent AUJOURD’HUI pas s’en passer.
Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas tendre vers un autre modèle, ça veut juste dire que ça ne se fera pas en un claquement de doigt, et certainement pas avec une « Police des déplacements ».
Décidément, entre les fachos de droite et les fachos écolos, nos libertés sont vraiment en danger !
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[^] # Re: Voie uniques avec sens cyclable à contre-sens
Posté par PhRæD . En réponse au lien Le top 10 des villes cyclables en France. Évalué à 2.
Multimodal je connais, je n’ai jamais écrit que j’allais à Pais en voiture !
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[^] # Re: Voie uniques avec sens cyclable à contre-sens
Posté par PhRæD . En réponse au lien Le top 10 des villes cyclables en France. Évalué à 2. Dernière modification le 09 mai 2023 à 10:08.
Et donc, les ados de 1992 sont les adultes d’aujourd’hui, le sujet de la planète en péril était déjà sur la table, et…
Rien n’a changé !
Il faut dire qu’entre-temps on s’est pris dans la tête Maastricht, le référendum de 2005, n réformes des retraites, les lois travail, Rémi Fraisse, la repression féroce des gilet jaunes, Cédric Chouviat, le 49.3, les RIP balayés d’un revers de main, et j’en oublie (tristement).
Ça ne change pas à cause « dégens », ça ne change pas parce que les dominants font feu de tout bois pour maintenir la tête « dégens » sous l’eau !
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