PhRæD a écrit 527 commentaires

  • # Ben tant pis !

    Posté par  . En réponse au lien Un journaliste (Loris Guémart) explique pourquoi les journalistes ne parlent pas du logiciel libre. Évalué à 6.

    Pour avoir écouté la vidéo en entier, je n’en retiens qu’une chose : je ne vois pas pourquoi il faudrait « faire plaisir » aux journalistes.

    Loris a d’ailleurs montré que le libre dispose de qualité qui pourrait en faire un sujet de choix.

    Je pense qu’il est bien plus intéressant de se dire qu’il existe déjà une foultitude de contenus disponibles qui simplement ne passe pas par les canaux traditionnels.

    Finalement, l’information est disponible, mais masquée par la toute puissance médiatique de nos milliardaires « préférés ».

    Exactement comme l’a compris Framasoft avec Peertube, le libre ne doit chercher pas à contrer, mais juste à exister.

    Il ne s’agit pas de baisser les bras, mais de placer judicieusement ses efforts.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 1.

    Et ça, ça vous va mieux ?

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 2.

    Il y a une différence entre rejeter des déchets radioactifs dans une rivière et les enfouir à 500m de profondeur dans des containers munis de 47 couches étanches. Ces précautions ne sont pas liées au niveau de risque

    Rien n’est moins sûr que la certitudes des experts : il y a 50 ans, l’endroit choisi était la panacée ; aujourd’hui, on se demande comment sortir les déchets de là !

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 4.

    C’est assez cocasse de toujours prendre les contradicteurs de certaines techniques / technologies pour des « demeurés » anti-progrès.

    Il faut bien réaliser que les promesses du radioactif et des OGM n’ont pas été tenu, et ça n’est pas les fautes des opposants :
    - pour le radioactif, il est maintenant plus rentable de déployer du renouvelable. Et le désastre de l’EPR tant au niveau des coûts que des délais n’est pas prêt de le contredire. Ces différents articles (bien que partiaux) sont sans ambage ;
    - pour les OGM, la contestation n’est pas venu originellement des OGM pour eux-mêmes, mais des brevets qui vont avec : impossibilité de ressemer, assignation à payer lors d’ensemencement involontaire, etc.

    Sans oublier que ces sujets portent une vision stratégique dominatrice : imposition des implantations sans discussion, pas de demande d’avis des citoyens, etc.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 3.

    C’est effectivement un des premiers combats à mener : retrouver la maitrise de la gestion des cotisations.

    Il suffit de se rappeler l’épisode de la dernière réforme attaque sur les retraites, avec l’éclairante passe d’arme entre le COR et le gouvernement sur l’état réel des comptes et sur la projection de ceux-ci à long terme.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 2.

    « Soit les deux questions se résolvent par la privatisation : chacun est libre de cotiser où il souhaite avec la gestion qui lui convient, soit l'État contraint tout un chacun à la cotisation et s'octroit au passage l'administration du fond. Ton système c'est quoi : l'État contraint à la cotisation mais n'administre pas ? »

    En fait un mixte des deux, et c’est là que je réalise combien « la parole » de Friot mérite d’être bien plus « répandue ».

    D’ailleurs il parle souvent de 1946 comme un acte de subversion : ces ordonnances ont rendu obligatoire les cotisations tout en en confiant la gestion aux représentants élus des caisses (et donc hors du contrôle de l’État).

    Il ne faut pas s’étonner que ça ne soit pas appris à l’école ni comme je le rappelais plus tôt dans la discussion des efforts gigantesques menés par les dominants pour « effacer » cette conquête.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 2.

    Effectivement, nous disons presque la même chose, mais je maintiens :
    - je ne vois pas en pratique quand des consommateurs ont réussi à faire « plier » une entreprise en dehors d’un passage en justice ;
    - dans les 2 cas, c’est la dépossession des producteurs réels, les salariés / agents, de la possibilité de choisir comment produire qui conduit à ces résultats désastreux.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 3.

    Comme je l’ai écrit plus haut, les débuts de la sécurité sociale (au sens de 1946) se sont faits sans l’État : l’administration des caisses se faisaient par des représentants élus.

    On peut même dire que ça c’est fait contre l’État : il suffit de voir les efforts démesurés depuis plus de 40 ans pour détruire cette institution.

    Une gestion collective peut se faire sans État au sens de l’absence « représentant » permanent non élu.

    D’où d’ailleurs l’existence desdites caisses : la gestion en direct et la nécessité d’une proximité du terrain imposait un maillage conséquent.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 2.

    Il ne faut pas confondre service public et État !

    Friot montre bien que c’est l’étatisation qui permet la destruction à petit feu de la Sécu.

    Ce à quoi il faut arriver c’est à une gestion collective et participative des communs.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 9.

    C’est fou d’être aussi péremptoire quand il suffit de réviser un peu son histoire pour rappeler que le Public en France, c’est ou a été :
    - la sécurité sociale, et par ricochet l’hôpital qui pourtant déjà bien abimé a permis à la France d’avoir l’un des meilleurs système de santé du monde dans les années 90. Entièrement bâti avec de l’argent public et sans crédit (lire Bernard FRIOT, un puits de connaissance sur le sujet, aussi bien sur sa mise en place que son dépeçage) ;
    - corollairement, un système de retraites qui avait fait disparaître la pauvreté chez les seniors ;
    - les télécoms avec le minitel : les français achetaient en ligne bien avant Amazon ;
    - (même si je suis anti-radioactif) un producteur d’électricité de premier plan avec EDF ;
    - le TGV, qui détient toujours le record du monde de vitesse sur rail ;

    Et j’en passe. Malheureusement, un bonne part de cet héritage du public est en cours de délabrement suite à plusieurs décennies de politiques de destruction systématique des services publics pour les « offrir » au privé.

    Quant au si rationnel et efficace privé, si on parlait merdification ?

    Les faits sont têtus.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Vision idéalisé du privé

    Posté par  . En réponse au lien L’intelligence artificielle à l’assaut des emplois publics. Évalué à 10.

    La moindre personne ayant ouvert un magazine tel que 60 millions de consommateurs sait que beaucoup d’entreprises se fichent pas mal du sort des consommateurs de leurs produits, ça n’est pas l’apanage du public tel sous-entendu de ce commentaire.

    Quand au sous-entendu d’inefficacité du public et d'efficacité du privé qui seraient « naturels », il suffit de se rappeler du désastre du rail au Royaume-Uni, de la gestion privé de l’eau en France (avec retour en force de la régie publique), ou de la privatisation de la fourniture de gaz et de l’électricité en France pour rappeler la fausseté d’une telle assertion.

    Au final, bien souvent — que ça soit dans le public ou le privé — les difficultés rencontrées sont le fait de politiques / stratégies qui échappent le plus souvent aux agents / employés qui cherchent généralement à faire correctement leur travail.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: celles liées à vos investissements

    Posté par  . En réponse au lien Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 66 % les plus pauvres. Évalué à 0.

    Ben tiens. Et il sert à quoi le service marketing alors? Les commerciaux, ces gens qui vendent du rêve et dont le travail consiste à créer le besoin, et qui déclenchent ensuite la R&D pour y répondre, ils ne sont pas salariés?
    Et les ingés de la R&D, ils ont le pistolet sur la tempe peut-être?

    Et qui fixe la stratégie desdits salariés si ce n’est la direction et dans le cas de Tesla, qui peut bien chapeauter la direction ?…

    Le tort est partagé, très clairement, et je doute qu'il y aurait production de masse s'il n'y avait pas achat.

    Vous n’avez pas bien compris où se situe le problème : bien évidemment, avec des milliards d’êtres humains, il y a production « en masse ». Le souci actuel est que ça n’est ni ceux qui produisent ni ceux qui consomment qui peuvent choisir ce qui est produit et comment c’est produit. Pour ne donner que quelques exemples, quel est l’utilité sociale des jets privés, des yatchs, des voitures à 4 millions € ?

    Notez bien que je me moque totalement du fait que ça soit des biens inabordables pour le commun des mortels, il s’agit juste de se demander pourquoi c’est produit. Ce questionnement est également valable pour la plupart des projets d'infrastructure qui va de l’autoroute A69 (dont le projet alternatif moins couteux ne reçoit curieusement aucune attention de la part de nos dirigeants) au rond-point près de chez moi dont le réaménagement « pour les cyclistes » s’est fait sans concertation avec des cyclistes.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: celles liées à vos investissements

    Posté par  . En réponse au lien Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 66 % les plus pauvres. Évalué à 10.

    Pourquoi un produit que tu demandes et achètes, donc que toi tu déclenches la production, devrait être considéré comme consommé par le producteur et non pas par l'acheteur?

    Faut arrêter avec ce délire que c’est la consommateur qui décide de tout.

    Et puis c’est factuellement faux : personne n’a jamais demandé d’ordiphone à 2 000 € ou de SUV de 3 tonnes.

    Et c’est bien là tout le problème : ce ne sont pas plus les clients ou les employés d’Elon MUSK qui choisissent ce que Tesla va produire. C’est Elon Musk.

    Ça ne veut pas dire que c’est un « méchant », ça veut juste dire que vous ne pouvez pas m’affubler d’un pouvoir que je n’ai pas pour ensuite m’accuser de ne pas l’exercer.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: celles liées à vos investissements

    Posté par  . En réponse au lien Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 66 % les plus pauvres. Évalué à 8.

    Encore une personne qui pense individu et non système, comme si chacun était (entièrement) libre de ses choix !

    Un seul exemple : suis-je libre de choisir un PC le plus libre possible si l’un de mes gamins va dans une école qui utilise une quelconque application non-libre incompatible avec mon installation et l’empêche de faire ses devoirs ? (la réponse c’est ma faute puisque je n’ai visiblement pas choisi la bonne école n’est pas acceptée…).

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Curseur à géométrie variable

    Posté par  . En réponse au journal Le sophisme du meilleur outil. Évalué à 2.

    Et pourtant, je suis le premier à dire qu'une interface texte, même pour des utilisateurs lambda, et du code backend en Cobol, c'est le truc qui marche pendant 20 ans avec pratiquement que des évolutions fonctionnelles, pas de la maintenance de framework à la mords-moi-le-noeud ou du contournement de bug mystérieux.

    \o/

    Je suis tout-à-fait d’accord : rien ne vaut en terme de productivité une interface texte bien foutue !

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Curseur à géométrie variable

    Posté par  . En réponse au journal Le sophisme du meilleur outil. Évalué à 2.

    Quelqu'un a essayé de faire communiquer du Mainframe avec autre chose que du transfert de fichier ou du messaging ? De faire du reporting évolué et personnalisable par le end-user ? Du web un peu sérieux ?

    Je ne sais pas ce que c’est « du web un peu sérieux », mais je sais que :
    - derrière de la souscription de crédit avec virement instantanée, front-end mobile, middle qui attaque le site central en API REST, ça tourne comme un moulin 24/7 ;
    - des alimentations d’ELK par le site central ça marche juste ;
    - qu’au passage le reporting, c’est l’essence du site central : considérer que chacun doit pouvoir choisir l’ordre des colonnes d’un rapport, c’est un peu du caprice : il n’y a pas 36 façon de faire parler pertinemment une même source de données (si on ne compte pas les besoins cosmétiques) ;
    - pour finir que le reporting en site central ça doit se faire par DFSORT et pas par des multitudes de programmes COBOL dont on peut-être sûr qu’au moins un comporte une erreur de rupture… (et en plus DFSORT ça consomme quasi-rien).

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: la fin du site central…

    Posté par  . En réponse au journal Le sophisme du meilleur outil. Évalué à 2.

    C’est plus compliqué que ça je pense.

    Par exemple, Je suis par confronté « régulièrement » à des soucis sur des modules assembleurs.

    Le manque de développeurs n’est pas tant liés au manque de hype de ce vénérable langage que :
    - l’incapacité des entreprises à entretenir les compétences (je parle de boite de 50 000+ d’employés dont plusieurs centaines d’informaticiens), pas de la « PME-du-coin » ;
    - l’incapacité des entreprises quand elles choisissent de plus entretenir les compétences dans un langage de se débarrasser des composants dans ledit langage.

    Et même pour des langages « non-abandonnés », on peut se retrouver avec des applicatifs critiques (j’ai en tête un module qui compte plusieurs dizaine de millions d’appel par jour) avec 1 seule personne compétente qui commence à prendre de l’âge…

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: la fin du site central…

    Posté par  . En réponse au journal Le sophisme du meilleur outil. Évalué à 2.

    On est bien d’accord. Ceci qui compte, c’est comment le code est écrit, pas en quoi.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • # la fin du site central…

    Posté par  . En réponse au journal Le sophisme du meilleur outil. Évalué à 5. Dernière modification le 13 novembre 2023 à 09:53.

    Et c’est comme ça qu’on arrive à « bazarder » des applications focntionnelles pour « se mettre à la mode », parce que le futur « on va pas l’affronter avec une Traban ».

    Cette dernière phrase est véridique : en gros, COBOL, IMS, DB2, JCL, JES2 et tout le toutim ça affiche peut-être 99,99 % de disponibilité, MAIS c’est pas hype !

    Entendons-nous bien : IBM, c’est du (très gros) privateur, et passer d’un privateur à l’autre, ça change rien à la philosophie de mon environnement de travail.

    Par contre, quand je vois à combien d’année-lumière se situe la galaxie cloud (parce qu’en fait on va passer de « l’antédiluvien » site central au cloud « moderne », ce qui au final fera qu’on bossera sur des machines distantes comme aujourd’hui en fait) en terme de simplicité de déploiement et de cohérence globale, ça m’attriste.

    Ça m’attriste parce que je remarque, les années passant, que ce vers quoi tend le cloud, c’est la « site-centralisation ».

    Ben oui, la différence entre cloud et site central, c’est que la plupart des problèmes ont trouvé une solution (qui n’est certainement pas parfaite, mais qui existe) il y a au moins 40 ans…

    On aurait pu nous reprocher que nos applications, soient mal gaulées, peu performantes, buggées, ou chères, mais non, elles juste « pas hype ! ».

    PS : pour donner un ordre d’idée du délire, on parle d’un budget de transformation de 150 millions d’euros !

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • # Luttes sociales

    Posté par  . En réponse au lien Le 100eme singe. Évalué à 7.

    Mais cela ne peut pas s’accomplir si les forces réactionnaires sont trop puissantes et obligent à reproduire les anciens comportements de peur de la nouveauté.

    Pour les humains, il ne s’agit pas de peur, mais bien de défense d’intérêts à tout prix.

    La répression féroce des gilets jaunes, du mouvement contre la réforme des retraites, ou plus récemment contre l’A69 montre la détermination des dominants à ne pas laisser la moindre place à d’autres possibles (pas forcément bien nouveaux, juste différents).

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Prédictions

    Posté par  . En réponse au lien Dérèglement climatique: des scientifiques dénoncent une menace existentielle pour la vie sur Terre. Évalué à 2.

    On ne doit pas lire le même document !

    Je ne trouve pas de proposition « vroum-vroum », ni de proposition de « baisse d’impôt ».

    Par contre, je trouve plusieurs propositions pour un imposition plus juste, ce qui n’est (vraiment) pas du tout la même chose, même si cela peut signifier pour certains, voire pour beaucoup, payer moins d’impôt. Je pense que votre raccourci n’est pas anodin, en ce sens qu’une personne mal informée pourra croire que les gilets jaunes rejettent l’impôt (ce qui n’est visiblement pas le cas).

    Pour le reste, je ne retiendrai que le cas du « remboursement de la dette ». Parce qu’en réalité, il est écrit « Arrêt du remboursement des intérêts illégitimes de la dette ».

    Si vous souhaitez continuer la discussion, soyez un minimum factuel, ça sera plus intéressant.

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  • [^] # Re: Toit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le vhélio sort en v1.0.0. Évalué à 0.

    Tout à fait d’accord : j’ai l’impression qu’on peut retourner le « problème » dans tous les sens, le vélo « standard » et ses dérivés (cargo, couché, assisté, avec remorque, etc.) me semble le meilleur compromis encombrement / utilisation de ressources / utilité.

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Toit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le vhélio sort en v1.0.0. Évalué à 2.

    Un graphique vaut mieux que tous les discours.

    Sa légende est sans appel : Cette statistique représente les émissions moyenne de dioxyde de carbone par personne selon le niveau de richesse dans le monde en 2019. Les émissions de CO2 augmentent fortement avec les revenus des personnes. La moitié de la population mondiale la plus pauvre émettait 1,4 tonne de CO2 par an. Les multi-millionnaires et milliardaires émettaient 2.332 tonnes de CO2 par an. Les populations les plus riches émettent donc plus de 2.000 fois l'objectif fixé pour atteindre la neutralité carbone en France en 2050 fixé à 2 tonnes de CO2 par habitant.

    Le problème n’est donc pas le nombre d’habitants, mais le niveau de vie de certains (finalement très peu nombreux).

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  • [^] # Re: Sans oublier la culpabilisation !

    Posté par  . En réponse au lien Dérive autoritaire : attentifs ensemble (infographie La Quadrature) - sebsauvage.net. Évalué à 0.

    On pourrait aussi s’occuper des sans-abris : 710 morts en 2022 !

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »

  • [^] # Re: Sans oublier la culpabilisation !

    Posté par  . En réponse au lien Dérive autoritaire : attentifs ensemble (infographie La Quadrature) - sebsauvage.net. Évalué à 0.

    Je ne pense pas que la surenchère sécuritaire soit un signe de bonne santé d'une société.

    Je pense même exactement le contraire : en faisant le parallèle avec le corps humain, la suractivation permanente du système de défense (immunitaire) peut être le signe d'une maladie auto-immune, voire d'un cancer…

    Pour ce qui est du cas qui nous occupe, il serait intéressant d'avoir des statistiques sur le nombre de bagages piégés réellement détectés sur le nombre d'oublis.

    Il ne faut pas oublier non plus le coût économique et social de ce climat d'hyper-surveillance : les fameux retards (dus aux procédures sécuritaires en vigueur), la mobilisation de moyens qui pourraient être affectés à autres choses et enfin, le coût psychologique : personnellement, je trouve extrêmement fatigantes ces annonces à répétition (faites attention à ci, n'oublier pas votre bagage, etc.)

    Et le mettre en rapport avec les dégâts réels des attentats : bien sûr, les blessés et le morts sont toujours de trop, mais s'il s'agit de sauver des vies, alors pourquoi avoir permis de revenir à 90 km/h alors que la limitation à 80 km/h montre des effets indéniables (même si ce site automobile trouve au final le contraire…).

    Je trouve qu'il y a une disproportion manifeste entre les gains supposés (les attentats supposément déjoués), les moyens mise en œuvre et leurs coûts (économique, social & juridique quant aux restrictions de nos libertés), surtout mis en rapport avec d'autres situations où les gains seraient bien plus élevés, mais ou rien est fait (au hasard, un hôpital public correctement financé).

    « Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »