De ce que je vois la plupart des versions dérivées de Firefox ont juste des patchs assez triviaux (désactivation de la télémétrie, activation de fonctionnalités réservées aux développeurs, …)
ça me semble bien de commencer comme ça par un fork "vampire": récupérer le code de Mozilla et faire quelques changements simples pour qu'on passe pas 10 minutes à chaque installation oe Firefox à configurer tous ces trucs.
Une fois que c'est fait et que ça a grignoté un peu de ce qu'il reste de parts de marchés à Firefox, on verra pour les financements: donations, mécénat, campagen kickstarter, … pour développer de nouvelles choses (si tant est qu'il y aie encore besoin de ça, peut-être aussi que le web bénéficierait d'un environnement qui évolue moins vite, mais c'esùune autre histoire).
Récemment une (1) personne a réalisé un portage de Firefox pour Haiku. Je ne peux pas imaginer que une recompilation pour un OS déjà supporté soxt si compliquée que ça. Oui, c'est sûrement long à compiler, il faut de la patience, mais y'a pas besoin de commencer direct le projet en embauchant tout de suite une équipe de 80 personnes à plein temps?
Pendant ce temps, les gens utilisent Brave (développé par un illuminé aux opinions politiques douteuses) ou Vivaldi (basé sur chrome, pas open source) parce que l'interface utilisateur est mieux pensée. Et les libristes pleurent sur Mozilla sans rien faire pour que ça bouge.
Quel défaitisme. Bien sûr que c'est possible, à condition d'avoirune équipe motivée et qui a du temps. Il existe déjà de nombreux forks de Firefox dont certains depuis une assez longue durée. Ce n'est pas là la paryie compliquée (il y a juste à changr le nom et le logo).
Le problème #emait plutôt de monter une nouvelle structure juridique et organisationelle avec les garanties nécessaires (pas un truc piloté par un illuminé avec des propos douteux, ou une startup qui finit par se faire racheter par les requins de la finance).
Et si personne ne fait ça, franchement ça sert à quoi de faire du logiciel libre?
Comme le système GNU, cette version de DOS n'a pas de noyau. Il s'agit "uniquement" (c'est déjà un gros travail) d'un clone des commandes utilisables sous DOS (y compris le shell graphique et deux versions du BASIC).
C'est donc insuffisant pour se fabriquer une insallation de DOS entièrement libre.
Non mais qui croit encore que la FSF sert à quelque chose? C'est juste des vieux geeks barbus nostalgiques des années 70, quand tous les utilisateurs d'ordinateurs étaient des développeurs(ou éventuellement utilisatrices-développeuses).
Va voir plutôt du côté de la FSFE oude la Software Freedom Conservancy, et tu trouveras des vrais projets pour promouvoir le libre et faire avancer les choses. Je pense au livre Ada et Zangemann, au programme Outreachy pour former des développeurs et développeuses de logiciels libres, aux combats juridiques avec des fabricants de smart TV qui testent les limites de l'application de la license GPL, par exemple.
Le FORTRAN et l’ALGOL, bien qu’ayant été introduits dans les ordinateurs soviétiques dans les années 1960, ne commenceront à être vraiment utilisés qu’à partir des années 1970, époque à laquelle l’URSS abandonnera la production de ses propres ordinateurs.
Il me semble que l'URSS n'a pas abandonné la production, mais bien la conception de ses propres ordinateurs à cette époque. En plus des ordinateurs importés (ce qui n'était pas évident en raison de diverses restrictions et du manque de dollars en URSS pour acheter des produits étrangers), on trouvait donc des ordinateursconstruits sur place, mais réutilisant le jeu d'instructions ou plus tard les masques de circuits intégrés conçus ailleurs. Il était en effet plus simple d'obtenir ces informations (articles de recherche, documentation, ou éventuellement espionnage industriel) que d'obtenir les machines.
Ce choix n'est pas bête techniquement, il permet une certaine standardisation et facilite la collaboration avec les informaticiens d'autres pays en utilisant les mêmes langages de programmation par exemple.
On trouve des ordinateurs soviétiques utilisant par exemple le jeu d'instructions du PDP-11, ou des clones de mainframes de chez IBM.
Cela n'empêche pas l'union soviétique d'innover, par exempl.avec le langage de programmation graphique DRAKON utilisé pour les navettes bourane dans les annéees 80.
En plus oes articles de Ken, vous pouvez trouver sur youtube les vidéos de CuriousMarc, ils ont travaillé ensemble et avec d'autres personnes pour refaire fonctionner l'AGC, dumper les différentes versions du logiciel, et travaillé également sur l'électronique de radiocommunication permettant de transmettre son, image, et commandes à distance pour l'ordinateur lors des mission Apollo.
Là, ça tient un peu plus la route, même si cela me semble quasiment impossible (fais l'analogie avec les médocs ou tout autre produit breveté)
ah ben parlons en des brevets. Le deal est à peu près honnête quand c'est bien fait: dans un brevet, une entreprise consignetoutesles informations décrivantune invention. En échange, elle a l'exclusivité sur cette invention pendant 20 ans.
Ça marche assez bien pour les médicaments qui deviennent disponible sous forme de "génériques" fabriqués par d'autres entreprises après expiration de ce délai.
Ce système a été mis en place parce que sinon, les entreprises garderaient leurs inventions secrètes (ce que certaines choisissent d'ailleurs de faire, par exemple, la recette du coca cola, c'est un secret et pas un brevet).
Ce principe aurait pu s'appliquer au logiciel, mais pour des raisons diverses, c'est plutôt le mécanisme du droit d'auteur qui a été retenu à la place. Ce qui faisait sens à une époque ou les logiciels étaient diffusés sur bande magnétiques ou sur disquettes, mais peut-être moins maintenant. Mais bon, faut faire avec!
Il n'y a pas de contradiction: la norme autorise à ne pas définir le type int8_t si on nwa pas envie de l'implémenter (par exemple parce que c'est compliqué à faire). Elle autorise aussi à l'implémenter de façon compliquée et lente.
Pas mal de choses en C sont ainsi laisséesau choix de l'implémentation, comme par exemple le nombre de bits dans un char. Sur certaines choses, le choix était laissé avant et ce n'est plus le cas: l'utilisation d'autre chose que le complément à 2 pour les nombres négatif, le comportement de l'opérateur modulo avec un opérande négatif, par exmple.
Moi ce que j'ai retenu de la norme c'est que int8_t peut ne pas être défini si jamais ton architecture ne permet pas d'adresser les choses par mots de 8 bits.
Par contre il peut y avoir des types int_least8_t (au moins 8 bits) et int_fast8_t (au moins 8 bits, et plus large si ça lui permet d'être plus rapide).
Je crois que ça n'empêche ps d'avoir sizeof(int8_t)=2: ça voudrait dire que le compilateur génère automatiquement des opérations qui masquent 8 des 16 bits pour que le code écrit aie effectivement un type qui se comporte comme s'il n'avait que 8 bits, mais qui prend plus de place, avec des bits qui se retrouve inutilisés.
Il y a plein de décisions discutables mais qui ne changeront pas à cause de la rétrocompatibilité. Pourquoi on a NULL et nullptr? Pourquoi on doit spécifer explicitement const partout alors que ce serait tellement moins piégeux de faire l'inverse et de spécifier les choses qui ne sont pas const? (Le compilateur peut faire un message d'erreur si on essaie de modifier un const, mais pas si on ne modifie pas une variable qui n'est pas const). Pourquoi c'est autorisé d'oublier d'initialiser les membres dans le constructeur d'une classe? Pourquoi on peut stocker des pointeurs mais pas des références dans les conteneurs de la librairie standard? Et ainsi de suite.
Actuellement il n'y en a pas vraiment. En C et en C++, on définit que sizeof(char) vaut 1. Quand on incrémente un pointeur sur un char, il s'incrémente donc de 1. Il est impossible d'avoir un type de données plus petit (sauf les booléens et les bitfields), et les types plus gros sont des multiples de la taille d'un char. Mais, on peut implémenter le C et le C++ avec n'importe quel nombre de bits dans un char.
Il existe quelques architectures incapables d'adresser la mémoire plus finement que 16 ou même 32 octets. En particulier: des machines dont le jeu d'instruction n'est pas un lointain descendant du PDP-11; et certaines familles de DSP conçus par exemple pour le traitement du son en 16 bit.
Pour aaoir récement implémenté un compilateur C sur une telle architecture, je confirme qu'il a été relativement difficile de trouver une chaîne d'outils capable de prendre cela en compte (mais j'ai finalement convaincu les développeurs de vbgc et de vasm de se pencher sur le problème). Je regrette de ne pas pouvoir faire de C++ sur ce système pour l'instant, c'est un langage intéressant pour réaliser de nombreuses optimisations à la compilation qui me seraient bien utiles,
Il faut quelqu'un pour ajouter le code dans le driver.
Je crois qu'il y a aussi des questions de brevets, pour lesquels Microsoft a attribué un droit d'utilisation à l'Open Invention Network, mais uniquement dans le cadre de "la plateforme Linux", dont Haiku ne fait pas partie. Vous pouvez vérifier la liste des projets qui sont autorisés à utiliser exfat: https://openinventionnetwork.com/linux-system/
Pas de problèmes sur le plan technique, mais ça ne fait pas tout.
En fait ses positions sont assez logiques d'après sa façon de penser, et ça va plutôt dans le sens de lever toutes les contraintes légales. Que ça soit sur l'avortement, mais aussi sur les relations sexuelles avec des mineurs adolescents. Pour lui c'est la même chose: ce sont des choses qui n'ont pas à être interdites par la loi.
On peut admirer la cohérence et la logique implacable et le fait qu'il n'hésite pas à l'appliquer, ou trouver ça quand même dérangeant et penser qu'il pousse son système de pensée un peu loin et que ça montre peut-être ses limites.
Ensuite, on peut se demander si la FSF fait bien de garder quelqu'un d'aussi rigide sur ses points de vue (fussent-ils progressistes) et incapable de faire de la nuance à sa tête. Ce qui n'empêcherait pas Stallman de penser et dire ce qu'il veut par ailleurs.
Malheureusement, je dois dire que je m'y attendais plus ou moins ici.
Il y a eu le même genre de phénomène sur HackerNews où les votes négatifs font disparaître le lien tout en bas de la liste où personne ne le verra.
On a pas le cul sorti des ronces, comme on dit…
Tu peux ajouter dans les arguments:
La création et le développment de la Free Software Conservancy pour tenter d'avoir une organisation un peu plus diverse et accueillante que la FSF,
La FSFE et d'autres organisations similaires dans d'autres pays et continents qui en sont rendues à afficher clairement leur désaccord et leur indépendance vis-à-vis de la FSF.
Si j'ai bien compris les sondes sont montées sur un bras flexible mais lesté (ou un truc comme ça) qui fait qu'on peut simplement les poser sur le circuit imprimé, et elles ne bougent plus.
Pas besoin de les clipser (ce pour quoi il faudrait que le circuit offre un moyen de le faire, pas juste un pad tout plat), ni d'essayer de les tenir en équilibre avec une main pendant qu'on essaie de régler l'oscilloscope de l'autre, de risquer de déraper, de faire un court circuit et d'endommager le matériel.
Avec Android, 1Go de RAM et un écran 1024x600, bonjour la souffrance quand même. Les 2/3de la mémoire vont être remplis par le système et le reste par le navigateur web. La moindre page web va faire planter le truc, et même si elle s'affiche, l'écran sera trop petit pour la voir en entier.
Je crois qu'il faut reconnaître que c'est pas un ordinateur, mais un gadget inutile. C'est triste, parce qu'il y a 20 ans, ça aurait été une plutôt bonne configuration. Si on maîtrisait le voyage dans le temps, on pourrait faire fortune en envoyant nos poubelles dans le passé
C'est presque deux siècles plus tôt, mais elle a également travaillé sur un catalogue répertoriant les objets célestes (étoiles, planètes, comètes, …) qui est un peu l'ancêtre des bases de données, avec un index permettant de trouver les informations ainsi que les différentes observations.
Alors oui, mais aussi on apprend assez rapidement (soit sur un bon conseil, soit à ses dépends) à ne pas essayer de réparer quelque chose qui n'est pas complètement cassé. Comme ça on ne peut pas rendre les choses encore pires qu'elles ne le sont déjà
Utiliser un oscilloscope ou un analyseur logique pour trouver les pins Tx et Rx de l'UART de debug
Lors du démarrage, voir si on a accès à un prompt u-boot à ce niveau ou si ça a été verrouillé par mot de passe ou si ça utilise un autre bootloader
Si on ne peut pas avoir la main sur uboot: déssouder la puce eMMC ou NAND ou NOR et la souder sur une autre carte pour en extraire et analyser le contenu
Essayer de recompiler un uboot pour le même CPU et de le reflasher (soit sur la puce après l'avoir ressoudée, soit en démarrant sur carte SD si c'est possible
Une fois l'accès au prompt uboot obtenu d'une ou l'autre façon:
- Récupérer le device tree (soit à partir du dump de flash, soit directement dans uboot)
- Essayer de booter un Linux pour ARM en utilisant ce device tree (ou un autre OS, pourquoi pas)
- Voir jusqu'où ça va avant de planter
- Corriger les bugs
- Recommencer jusqu'à que ça marche
Si tu embauches un informaticien compétent, arrivé là, il peut déjà t'envoyer une facture pour les quelques heures passées, qui va te revenir plus cher que le prix d'un ordinateur plus puissant. Et il y a aussi une chance de détruire le matériel ou le logiciel de façon irrécupérable au passage.
Économiquement ce n'est pas viable. Par contre si tu as envie d'apprendre à faire un bringup de Linux et U-Boot sur une plateforme non documentée et à faire du reverse engineering, et des très longues soirées d'hiver à remplir sans rien de mieux à faire, ça peut s'envisager.
Il yea une époque où Linux c'était seulement un truc de niche et un peu militant. Aujourd'hui c'est aussi un système professionnel utilisé dans plein de grosses entreprisese y compris celles comme Microsoft ou Google qui sont pas mal à l'opposé des idéessur la protection de la vie privée, etc.
Aujourd'hui, dire "je fais du logiciel libre" ne suffit plus à faire de toi un militant, (techniquement ça n'a jamais été le cas, bien sûr, mais en pratique c'était souvent lié).
Ça ne veut pas forcément dire qu'il y a moins de militants qu'avant. Mais on en voit un peu l'effet dans des conférences raitant de logiciels libres comme le fosdem ou le capitole du libre: des stands tenus par des entreprises, sponsoring de Google, des tables rondes avec des strtuppers de la french tech ou des politiques qui sont en faveur de la vidéoprotection, …
Donc on se retrouve à devoir faire du militantisme pour la protection oe la vie privée et tout ça dans un milieu qu'onpensait être acquis. Ça donne sûrement l'impression d'être un peu tout seul.
Et le pire c'est oe devoir se battre pour qu'un projet de logiciel libre… utilise des logiciels libres, et pas Github ou Discord par exemple. Là aussi, c'était évident il y a quelques années (à l'époque de sourceforge), mais ça ne l'est plus.
Je penses que pour vous qui avez presque grandi en meme temps que l'informatique, avez pu, pour ceux qui s'y sont interessés, apprendre a mesure de sa progression…
Ce que je trouves tres dommage c'est que l'on apprenent pas l'informatique a l'ecole…
Je crois qu'il y a une idée que les jeunes (ou moins jeunes maintenant) générations qui ont grandi avec l'informatique auraient appris ça par elles-mêmes et sans aucune formation. Ben bien sûr que non.
Les gens qui sont nés dans les années 1960 ou 1070 n'ont pas appris à conduire des voitures tout seuls, pourtant ils étaient bien entourés de voitures partout.
Je suis passé peut-être dans la seule génération qui a eu des cours d'informatique à l'école (j'ai 36 ans). À l'école primaire ça a commencé avec des jeux éducatifs sur les Thomson MO5 du plan informatique pour tous (qui étaient vieillissants, mais toujours vaillants). Ensuite j'avais un prof un peu en avance sur son temps et qui avait réussi à récupérer pas mal de matériel: Atari ST, Macintosh Plus, quelques vieux PCs (ensuite revendus pour en acheter un seul mais plus performant), et également négocié avec la mairie pour obtenir une connexion internet, qui nous avait permis de monter un site web pour l'école (avec un éditeur WYSIWYG).
Ensuite au collège j'ai eu des cours pour apprendre à utiliser un tableur et un traitement de texte (et du coup aussi naviguer à la souris, utiliser des icônes, …). Au début c'était Windows 3.11 et Word/Excel, et ensuite il y a eu une migration vers Windows Me et StarOffice. Il y avait à la fin un diplôme (Brevet Informatique et Internet) certifiant que j'avais les bases.
Au lycée il n'y avait pas de cours d'informatique dans ma filière (Bac S) mais j'ai fait une année de "mesures physiques et informatique" où il y avait de la capture de données via des cartes d'acquisition sur des montages électroniques. C'était aussi le début des ENT (Environnement Numérique de Travail, d'ailleurs le domaine cyberlycee.fr pointe toujours sur le site de mon lycée tellement c'était le futur à l'époque!
Ensuite j'ai fait un IUT informatique. Là aussi personne n'a supposé que je savais utiliser un ordinateur: il y avait un TP de 1h30 où on nous a demandé de faire quelques exercices: traitement de texte (utilisation de styles, rédiger une lettre), tableur (additionner des valeurs, calculer une moyenne, …). Cela permettait de vérifier qu'il n'était pas nécessaire de faire les cours sur ce sujet (prévus au programme national des IUT informatiques). J'ai également pu valider le Certificat Informatique et Internet pour montrer que j'avais tout bien compris (avec une utilisation un peu plus avancée des outils bureautiques + un examen sous forme de QCM). Il y a eu aussi des cours sur l'utilisation de la ligne de commande.
Même ensuite en école d'ingénieurs j'ai également eu droit à un cours d'"environnement graphique" explicant tous les détails de l'utilisation et de la configuration de l'environnement UNIX CDE (que personne n'avait envie d'utiliser, c'était plutôt l'époque de GNOME 2 ou 3 et de XFCE). Le cours avait vraisemblablement été rédigé 20 ans plus tôt et jamais mis à jour. L'environnement en question était encore disponible sur certaines machines dans l'école (mais en voie de disparition).
J'ai l'impression que maintenant tout ça a disparu, et que certains étudiants arrivent en IUT sans savoir ce qu'est un dossier, comment retrouver ou copier un fichier, etc. Mais ce n'est pas des choses qu'on savait "magiquement" dans les générations précédentes: c'est parce qu'on a eu des cours d'initiation en école, collège ou lycée. Peut être que ce n'était pas le cas pour les un peu plus anciens que moi.
[^] # Re: C'est quel morceau?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien La Fondation Mozilla se restructure et licencie 30% de son personnel . Évalué à 5.
ça me semble bien de commencer comme ça par un fork "vampire": récupérer le code de Mozilla et faire quelques changements simples pour qu'on passe pas 10 minutes à chaque installation oe Firefox à configurer tous ces trucs.
Une fois que c'est fait et que ça a grignoté un peu de ce qu'il reste de parts de marchés à Firefox, on verra pour les financements: donations, mécénat, campagen kickstarter, … pour développer de nouvelles choses (si tant est qu'il y aie encore besoin de ça, peut-être aussi que le web bénéficierait d'un environnement qui évolue moins vite, mais c'esùune autre histoire).
Récemment une (1) personne a réalisé un portage de Firefox pour Haiku. Je ne peux pas imaginer que une recompilation pour un OS déjà supporté soxt si compliquée que ça. Oui, c'est sûrement long à compiler, il faut de la patience, mais y'a pas besoin de commencer direct le projet en embauchant tout de suite une équipe de 80 personnes à plein temps?
Pendant ce temps, les gens utilisent Brave (développé par un illuminé aux opinions politiques douteuses) ou Vivaldi (basé sur chrome, pas open source) parce que l'interface utilisateur est mieux pensée. Et les libristes pleurent sur Mozilla sans rien faire pour que ça bouge.
[^] # Re: C'est quel morceau?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien La Fondation Mozilla se restructure et licencie 30% de son personnel . Évalué à 2.
Quel défaitisme. Bien sûr que c'est possible, à condition d'avoirune équipe motivée et qui a du temps. Il existe déjà de nombreux forks de Firefox dont certains depuis une assez longue durée. Ce n'est pas là la paryie compliquée (il y a juste à changr le nom et le logo).
Le problème #emait plutôt de monter une nouvelle structure juridique et organisationelle avec les garanties nécessaires (pas un truc piloté par un illuminé avec des propos douteux, ou une startup qui finit par se faire racheter par les requins de la finance).
Et si personne ne fait ça, franchement ça sert à quoi de faire du logiciel libre?
# Il manque un truc
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien MSDOS-0. Évalué à 2.
Comme le système GNU, cette version de DOS n'a pas de noyau. Il s'agit "uniquement" (c'est déjà un gros travail) d'un clone des commandes utilisables sous DOS (y compris le shell graphique et deux versions du BASIC).
C'est donc insuffisant pour se fabriquer une insallation de DOS entièrement libre.
[^] # Re: Abandonner l'informatique
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Se détacher des multinationales qui contrôlent les systèmes GNU/Linux ?. Évalué à 5.
Non mais qui croit encore que la FSF sert à quelque chose? C'est juste des vieux geeks barbus nostalgiques des années 70, quand tous les utilisateurs d'ordinateurs étaient des développeurs(ou éventuellement utilisatrices-développeuses).
Va voir plutôt du côté de la FSFE oude la Software Freedom Conservancy, et tu trouveras des vrais projets pour promouvoir le libre et faire avancer les choses. Je pense au livre Ada et Zangemann, au programme Outreachy pour former des développeurs et développeuses de logiciels libres, aux combats juridiques avec des fabricants de smart TV qui testent les limites de l'application de la license GPL, par exemple.
# Petits détails
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche La conquête de l’espace : une affaire féminine, deuxième partie les missions Apollo. Évalué à 3. Dernière modification le 24 octobre 2024 à 18:00.
Il me semble que l'URSS n'a pas abandonné la production, mais bien la conception de ses propres ordinateurs à cette époque. En plus des ordinateurs importés (ce qui n'était pas évident en raison de diverses restrictions et du manque de dollars en URSS pour acheter des produits étrangers), on trouvait donc des ordinateursconstruits sur place, mais réutilisant le jeu d'instructions ou plus tard les masques de circuits intégrés conçus ailleurs. Il était en effet plus simple d'obtenir ces informations (articles de recherche, documentation, ou éventuellement espionnage industriel) que d'obtenir les machines.
Ce choix n'est pas bête techniquement, il permet une certaine standardisation et facilite la collaboration avec les informaticiens d'autres pays en utilisant les mêmes langages de programmation par exemple.
On trouve des ordinateurs soviétiques utilisant par exemple le jeu d'instructions du PDP-11, ou des clones de mainframes de chez IBM.
Cela n'empêche pas l'union soviétique d'innover, par exempl.avec le langage de programmation graphique DRAKON utilisé pour les navettes bourane dans les annéees 80.
[^] # Re: L'electronique des missions Apollo
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche La conquête de l’espace : une affaire féminine, deuxième partie les missions Apollo. Évalué à 4.
En plus oes articles de Ken, vous pouvez trouver sur youtube les vidéos de CuriousMarc, ils ont travaillé ensemble et avec d'autres personnes pour refaire fonctionner l'AGC, dumper les différentes versions du logiciel, et travaillé également sur l'électronique de radiocommunication permettant de transmettre son, image, et commandes à distance pour l'ordinateur lors des mission Apollo.
Et ça ce n'est qu'un seul de leurs projets!
[^] # Re: cela peut même être une excellente chose
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Se détacher des multinationales qui contrôlent les systèmes GNU/Linux ?. Évalué à 4. Dernière modification le 24 octobre 2024 à 17:31.
ah ben parlons en des brevets. Le deal est à peu près honnête quand c'est bien fait: dans un brevet, une entreprise consignetoutesles informations décrivantune invention. En échange, elle a l'exclusivité sur cette invention pendant 20 ans.
Ça marche assez bien pour les médicaments qui deviennent disponible sous forme de "génériques" fabriqués par d'autres entreprises après expiration de ce délai.
Ce système a été mis en place parce que sinon, les entreprises garderaient leurs inventions secrètes (ce que certaines choisissent d'ailleurs de faire, par exemple, la recette du coca cola, c'est un secret et pas un brevet).
Ce principe aurait pu s'appliquer au logiciel, mais pour des raisons diverses, c'est plutôt le mécanisme du droit d'auteur qui a été retenu à la place. Ce qui faisait sens à une époque ou les logiciels étaient diffusés sur bande magnétiques ou sur disquettes, mais peut-être moins maintenant. Mais bon, faut faire avec!
[^] # Re: Question probablement bête
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal #define CHAR_BIT 8. Évalué à 5.
Il n'y a pas de contradiction: la norme autorise à ne pas définir le type int8_t si on nwa pas envie de l'implémenter (par exemple parce que c'est compliqué à faire). Elle autorise aussi à l'implémenter de façon compliquée et lente.
Pas mal de choses en C sont ainsi laisséesau choix de l'implémentation, comme par exemple le nombre de bits dans un char. Sur certaines choses, le choix était laissé avant et ce n'est plus le cas: l'utilisation d'autre chose que le complément à 2 pour les nombres négatif, le comportement de l'opérateur modulo avec un opérande négatif, par exmple.
[^] # Re: Question probablement bête
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal #define CHAR_BIT 8. Évalué à 5.
Moi ce que j'ai retenu de la norme c'est que int8_t peut ne pas être défini si jamais ton architecture ne permet pas d'adresser les choses par mots de 8 bits.
Par contre il peut y avoir des types int_least8_t (au moins 8 bits) et int_fast8_t (au moins 8 bits, et plus large si ça lui permet d'être plus rapide).
Je crois que ça n'empêche ps d'avoir sizeof(int8_t)=2: ça voudrait dire que le compilateur génère automatiquement des opérations qui masquent 8 des 16 bits pour que le code écrit aie effectivement un type qui se comporte comme s'il n'avait que 8 bits, mais qui prend plus de place, avec des bits qui se retrouve inutilisés.
[^] # Re: J'hésite
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal #define CHAR_BIT 8. Évalué à 4.
Il y a plein de décisions discutables mais qui ne changeront pas à cause de la rétrocompatibilité. Pourquoi on a NULL et nullptr? Pourquoi on doit spécifer explicitement const partout alors que ce serait tellement moins piégeux de faire l'inverse et de spécifier les choses qui ne sont pas const? (Le compilateur peut faire un message d'erreur si on essaie de modifier un const, mais pas si on ne modifie pas une variable qui n'est pas const). Pourquoi c'est autorisé d'oublier d'initialiser les membres dans le constructeur d'une classe? Pourquoi on peut stocker des pointeurs mais pas des références dans les conteneurs de la librairie standard? Et ainsi de suite.
[^] # Re: Question probablement bête
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal #define CHAR_BIT 8. Évalué à 4.
Actuellement il n'y en a pas vraiment. En C et en C++, on définit que sizeof(char) vaut 1. Quand on incrémente un pointeur sur un char, il s'incrémente donc de 1. Il est impossible d'avoir un type de données plus petit (sauf les booléens et les bitfields), et les types plus gros sont des multiples de la taille d'un char. Mais, on peut implémenter le C et le C++ avec n'importe quel nombre de bits dans un char.
Il existe quelques architectures incapables d'adresser la mémoire plus finement que 16 ou même 32 octets. En particulier: des machines dont le jeu d'instruction n'est pas un lointain descendant du PDP-11; et certaines familles de DSP conçus par exemple pour le traitement du son en 16 bit.
Pour aaoir récement implémenté un compilateur C sur une telle architecture, je confirme qu'il a été relativement difficile de trouver une chaîne d'outils capable de prendre cela en compte (mais j'ai finalement convaincu les développeurs de vbgc et de vasm de se pencher sur le problème). Je regrette de ne pas pouvoir faire de C++ sur ce système pour l'instant, c'est un langage intéressant pour réaliser de nombreuses optimisations à la compilation qui me seraient bien utiles,
[^] # Re: Précédemment
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Stop using Brave Browser. Évalué à 5.
Un rappel ne fait pas de mal pour certaines choses, c'est comme les vaccins il faut renouveler régulièrement :)
[^] # Re: multiboot : LUKS?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 1 : applications). Évalué à 3.
Il faut quelqu'un pour ajouter le code dans le driver.
Je crois qu'il y a aussi des questions de brevets, pour lesquels Microsoft a attribué un droit d'utilisation à l'Open Invention Network, mais uniquement dans le cadre de "la plateforme Linux", dont Haiku ne fait pas partie. Vous pouvez vérifier la liste des projets qui sont autorisés à utiliser exfat: https://openinventionnetwork.com/linux-system/
Pas de problèmes sur le plan technique, mais ça ne fait pas tout.
[^] # Re: Quelques position progressistes de RMS au cours de juillet - octobre 2024
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un rapport répertorie les prises de position problématiques de Richard Stallman en matière sexuelle. Évalué à 6.
En fait ses positions sont assez logiques d'après sa façon de penser, et ça va plutôt dans le sens de lever toutes les contraintes légales. Que ça soit sur l'avortement, mais aussi sur les relations sexuelles avec des mineurs adolescents. Pour lui c'est la même chose: ce sont des choses qui n'ont pas à être interdites par la loi.
On peut admirer la cohérence et la logique implacable et le fait qu'il n'hésite pas à l'appliquer, ou trouver ça quand même dérangeant et penser qu'il pousse son système de pensée un peu loin et que ça montre peut-être ses limites.
Ensuite, on peut se demander si la FSF fait bien de garder quelqu'un d'aussi rigide sur ses points de vue (fussent-ils progressistes) et incapable de faire de la nuance à sa tête. Ce qui n'empêcherait pas Stallman de penser et dire ce qu'il veut par ailleurs.
[^] # Re: anti-tout
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien petit écart vers le succès de Starlink dans certains territoires isolés, et son impact sur les commu. Évalué à 3.
Pour référence, Starlink utilise plus de 6000 satellites actuellement, avec un objectif d'en avoir 42000. (source: https://www.space.com/spacex-starlink-satellites.html)
Tous les autres opérateurs de satellites (commerciaux, militaires, télécommunications, …) ont, au total, entre 1000 et 2000 satellites. (source: https://www.ucsusa.org/resources/satellite-database)
Est-ce que un accès à Internet pour quelques millions de personnes justifie une telle débauche de moyens?
[^] # Re: Faut lire les étiquettes
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Debian Linux Doesn't Want Straight White Men. Évalué à 3.
Je n'ai pas envie de cliquer sur le lien, augmenter le compteur de vues Youtube, tout ça.
Est-ce que quelqu'un peut nous dire de qui il s'agit? Que je sache les zones à éviter lors de ma navigation sur Internet.
Merci :)
[^] # Re: Moinssage
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au lien Un rapport répertorie les prises de position problématiques de Richard Stallman en matière sexuelle. Évalué à 3.
Malheureusement, je dois dire que je m'y attendais plus ou moins ici.
Il y a eu le même genre de phénomène sur HackerNews où les votes négatifs font disparaître le lien tout en bas de la liste où personne ne le verra.
On a pas le cul sorti des ronces, comme on dit…
Tu peux ajouter dans les arguments:
[^] # Re: multiboot : LUKS?
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche Haiku a 23 ans - Haiku R1 bêta 5 (partie 1 : applications). Évalué à 2. Dernière modification le 14 octobre 2024 à 15:10.
Pour le chiffrement nous avons un outil compatible avec TrueCrypt: https://github.com/axeld/driveencryption
Je ne sais pas si LUKS utilise le même format.
Pour les systèmes de fichier, il y a le support:
En lecture écriture: FAT32, NTFS, EXT2,3 et 4, UFS2, et je crois aussi reiserfs
En lecture seule: exfat, btrfs, xfs au moins (sans compter bien sûr ISO9660 pour les CD et UDF pour les DVD).
[^] # Re: C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 4.
Si j'ai bien compris les sondes sont montées sur un bras flexible mais lesté (ou un truc comme ça) qui fait qu'on peut simplement les poser sur le circuit imprimé, et elles ne bougent plus.
Pas besoin de les clipser (ce pour quoi il faudrait que le circuit offre un moyen de le faire, pas juste un pad tout plat), ni d'essayer de les tenir en équilibre avec une main pendant qu'on essaie de régler l'oscilloscope de l'autre, de risquer de déraper, de faire un court circuit et d'endommager le matériel.
[^] # Re: Tu n'en as pas besoin
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 3.
Avec Android, 1Go de RAM et un écran 1024x600, bonjour la souffrance quand même. Les 2/3de la mémoire vont être remplis par le système et le reste par le navigateur web. La moindre page web va faire planter le truc, et même si elle s'affiche, l'écran sera trop petit pour la voir en entier.
Je crois qu'il faut reconnaître que c'est pas un ordinateur, mais un gadget inutile. C'est triste, parce qu'il y a 20 ans, ça aurait été une plutôt bonne configuration. Si on maîtrisait le voyage dans le temps, on pourrait faire fortune en envoyant nos poubelles dans le passé
[^] # Re: Autres noms
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse à la dépêche La conquête de l’espace : une affaire féminine, première partie du NACA à la NASA. Évalué à 5.
Puisqu'on parle des femmes qui ont fait des calculs à la main avant l'arrivée de l'informatique, je pense aussi à Caroline Herschel: https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Caroline_Herschel
C'est presque deux siècles plus tôt, mais elle a également travaillé sur un catalogue répertoriant les objets célestes (étoiles, planètes, comètes, …) qui est un peu l'ancêtre des bases de données, avec un index permettant de trouver les informations ainsi que les différentes observations.
[^] # Re: C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 2.
Alors oui, mais aussi on apprend assez rapidement (soit sur un bon conseil, soit à ses dépends) à ne pas essayer de réparer quelque chose qui n'est pas complètement cassé. Comme ça on ne peut pas rendre les choses encore pires qu'elles ne le sont déjà
# C'est très simple
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Danew DBook 110 : l'ordinateur des nouilles. Évalué à 10.
Une fois l'accès au prompt uboot obtenu d'une ou l'autre façon:
- Récupérer le device tree (soit à partir du dump de flash, soit directement dans uboot)
- Essayer de booter un Linux pour ARM en utilisant ce device tree (ou un autre OS, pourquoi pas)
- Voir jusqu'où ça va avant de planter
- Corriger les bugs
- Recommencer jusqu'à que ça marche
Si tu embauches un informaticien compétent, arrivé là, il peut déjà t'envoyer une facture pour les quelques heures passées, qui va te revenir plus cher que le prix d'un ordinateur plus puissant. Et il y a aussi une chance de détruire le matériel ou le logiciel de façon irrécupérable au passage.
Économiquement ce n'est pas viable. Par contre si tu as envie d'apprendre à faire un bringup de Linux et U-Boot sur une plateforme non documentée et à faire du reverse engineering, et des très longues soirées d'hiver à remplir sans rien de mieux à faire, ça peut s'envisager.
[^] # Re: L'épineux problème du renouvellement
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Association en détresse dans les landes (LANDINUX). Évalué à 4.
Il yea une époque où Linux c'était seulement un truc de niche et un peu militant. Aujourd'hui c'est aussi un système professionnel utilisé dans plein de grosses entreprisese y compris celles comme Microsoft ou Google qui sont pas mal à l'opposé des idéessur la protection de la vie privée, etc.
Aujourd'hui, dire "je fais du logiciel libre" ne suffit plus à faire de toi un militant, (techniquement ça n'a jamais été le cas, bien sûr, mais en pratique c'était souvent lié).
Ça ne veut pas forcément dire qu'il y a moins de militants qu'avant. Mais on en voit un peu l'effet dans des conférences raitant de logiciels libres comme le fosdem ou le capitole du libre: des stands tenus par des entreprises, sponsoring de Google, des tables rondes avec des strtuppers de la french tech ou des politiques qui sont en faveur de la vidéoprotection, …
Donc on se retrouve à devoir faire du militantisme pour la protection oe la vie privée et tout ça dans un milieu qu'onpensait être acquis. Ça donne sûrement l'impression d'être un peu tout seul.
Et le pire c'est oe devoir se battre pour qu'un projet de logiciel libre… utilise des logiciels libres, et pas Github ou Discord par exemple. Là aussi, c'était évident il y a quelques années (à l'époque de sourceforge), mais ça ne l'est plus.
[^] # Re: L'épineux problème du renouvellement
Posté par pulkomandy (site web personnel, Mastodon) . En réponse au journal Association en détresse dans les landes (LANDINUX). Évalué à 8.
Je crois qu'il y a une idée que les jeunes (ou moins jeunes maintenant) générations qui ont grandi avec l'informatique auraient appris ça par elles-mêmes et sans aucune formation. Ben bien sûr que non.
Les gens qui sont nés dans les années 1960 ou 1070 n'ont pas appris à conduire des voitures tout seuls, pourtant ils étaient bien entourés de voitures partout.
Je suis passé peut-être dans la seule génération qui a eu des cours d'informatique à l'école (j'ai 36 ans). À l'école primaire ça a commencé avec des jeux éducatifs sur les Thomson MO5 du plan informatique pour tous (qui étaient vieillissants, mais toujours vaillants). Ensuite j'avais un prof un peu en avance sur son temps et qui avait réussi à récupérer pas mal de matériel: Atari ST, Macintosh Plus, quelques vieux PCs (ensuite revendus pour en acheter un seul mais plus performant), et également négocié avec la mairie pour obtenir une connexion internet, qui nous avait permis de monter un site web pour l'école (avec un éditeur WYSIWYG).
Ensuite au collège j'ai eu des cours pour apprendre à utiliser un tableur et un traitement de texte (et du coup aussi naviguer à la souris, utiliser des icônes, …). Au début c'était Windows 3.11 et Word/Excel, et ensuite il y a eu une migration vers Windows Me et StarOffice. Il y avait à la fin un diplôme (Brevet Informatique et Internet) certifiant que j'avais les bases.
Au lycée il n'y avait pas de cours d'informatique dans ma filière (Bac S) mais j'ai fait une année de "mesures physiques et informatique" où il y avait de la capture de données via des cartes d'acquisition sur des montages électroniques. C'était aussi le début des ENT (Environnement Numérique de Travail, d'ailleurs le domaine cyberlycee.fr pointe toujours sur le site de mon lycée tellement c'était le futur à l'époque!
Ensuite j'ai fait un IUT informatique. Là aussi personne n'a supposé que je savais utiliser un ordinateur: il y avait un TP de 1h30 où on nous a demandé de faire quelques exercices: traitement de texte (utilisation de styles, rédiger une lettre), tableur (additionner des valeurs, calculer une moyenne, …). Cela permettait de vérifier qu'il n'était pas nécessaire de faire les cours sur ce sujet (prévus au programme national des IUT informatiques). J'ai également pu valider le Certificat Informatique et Internet pour montrer que j'avais tout bien compris (avec une utilisation un peu plus avancée des outils bureautiques + un examen sous forme de QCM). Il y a eu aussi des cours sur l'utilisation de la ligne de commande.
Même ensuite en école d'ingénieurs j'ai également eu droit à un cours d'"environnement graphique" explicant tous les détails de l'utilisation et de la configuration de l'environnement UNIX CDE (que personne n'avait envie d'utiliser, c'était plutôt l'époque de GNOME 2 ou 3 et de XFCE). Le cours avait vraisemblablement été rédigé 20 ans plus tôt et jamais mis à jour. L'environnement en question était encore disponible sur certaines machines dans l'école (mais en voie de disparition).
J'ai l'impression que maintenant tout ça a disparu, et que certains étudiants arrivent en IUT sans savoir ce qu'est un dossier, comment retrouver ou copier un fichier, etc. Mais ce n'est pas des choses qu'on savait "magiquement" dans les générations précédentes: c'est parce qu'on a eu des cours d'initiation en école, collège ou lycée. Peut être que ce n'était pas le cas pour les un peu plus anciens que moi.