C'est amusant comme donner des liens pour simplifier la lecture semble difficile.
Pour info le lien vers le premier document est là : https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/12/1/05-1371_article
Le deuxième je n'ai pas trouvé pourtant j'ai cité une partie de ta phrase telle quelle. Peut être une traduction, mais bref, ta volonté de ne pas donner des liens en faisant pourtant référence à des documents officiels est quand même pénible, n'ayons pas peur des mots.
Les coronavirus sont connus depuis les années 60.
Le Covid-19 est peut être un coronavirus, cela ne veut pas dire que savoir leur existence dans les années 60 permet de conclure quoique ce soit sur une épidémie d'un virus inconnu à cette époque. Toutes les grippes ne sont pas les mêmes, de même pour les coronavirus, donc on ne peut rien en conclure directement.
Ensuite, évidemment tu ne cites que des parties de cet article de manière isolée.
Quand je lis l'article, je note deux choses essentielles : ils parlent de la grippe (maladie qu'on a tous rencontrés dans nos vies sous différentes ce qui aide au niveau immunitaire) et la grippe semble moins contagieuse en particulier de manière asymptomatique contrairement au COVID. Par ailleurs, ils se basent grosso modo sur les rapports concernant la grippe espagnole de 1918. En situation de guerre, avec des connaissances bien différentes, des moyens de communication et des services de santé radicalement changées, une méthodologie qui a changé, etc. C'est très clairement difficile de conclure quoique ce soit en fait de manière tranchée (jeu de mots).
Il y a eu un peu d'analyse de l'épidémie de SRAS.
D'ailleurs, c'est expliqué dans l'article :
The evidence base for recommendations is limited, consisting primarily of historical and contemporary observations, rather than controlled scientific studies.
The knowledge base for use in developing guidance for nonpharmaceutical interventions for influenza is limited and consists primarily of historical and contemporary observations, supplemented by mathematical models, rather than controlled studies evaluating interventions. Accordingly, WHO guidance is subject to revision based on additional information.
En gros, ces recommandations sont basées sur des arguments faibles et ne sont pas des preuves. Ils le disent qu'il faudrait mettre à jour ces données avec de nouvelles observations :
Additional research and field assessments during pandemics are essential to update recommendations.
Ils le disent aussi qu'il faut considérer chaque maladie pour adapter les mesures et que le cas étudié est la grippe et pas autre chose (le SIDA malgré sa pandémie n'a pas besoin de ces mesures par exemple, c'est évident) :
The World Health Organization's recommended pandemic influenza interventions, based on limited data, vary by transmission pattern, pandemic phase, and illness severity and extent.
Field studies coordinated by WHO will be needed to assess virus transmission characteristics, amplifying groups (e.g., children vs. adults), and attack and death rates. Information on these factors will be needed urgently at the onset of a pandemic because the pandemic subtype may behave differently than previous pandemic or seasonal strains.
Ils ajoutent aussi que ces mesures sont quand même utiles :
In the pandemic alert period, recommendations include isolation of patients and quarantine of contacts, accompanied by antiviral therapy. […] If the pandemic is severe, social distancing measures such as school closures should be considered. Nonessential domestic travel to affected areas should be deferred. Hand and respiratory hygiene should be routine; mask use should be based on setting and risk, and contaminated household surfaces should be disinfected.
Early isolation of patients and quarantine of contacts successfully interrupted SARS transmission, but influenza's shorter serial interval and earlier peak infectivity, plus the presence of mild cases and possibility of transmission without symptoms, suggest that these measures would be considerably less successful than they were for SARS
In phases 4 and 5 of the pandemic-alert period, which is characterized by limited and highly localized human-to-human transmission, aggressive measures to detect and isolate case-patients and to quarantine their contacts are recommended and should be accompanied by restrictions on movement in and out of affected communities and consideration of geographically targeted antiviral therapy. These measures, however, are considered much less likely to be feasible in an urban population
La pandémie du COVID a été sévère et c'est exactement les mesures qui ont été appliqués.
Ils mentionnent bien que de fermer les établissements et les lieux publics aident à réduire la transmission du virus ce qui est le but recherché :
In closed settings (e.g., military barracks and college dormitories), early identification and isolation of patients in 1918 usually did not completely stop virus transmission but appeared to decrease attack rates, especially when supplemented by restrictions on travel to and from the surrounding community
même si cela ne le stoppe pas entièrement, mais ça tombe bien dès que l'Italie a été touchée cet objectif a été abandonné car irréalisable, ce n'était possible que si c'était resté en territoire chinois.
De même qu'il faut donc éviter la foule, il y a un lien entre densité de population et transmission :
A WHO consultation in 1959 concluded that the 1957 influenza pandemic tended to appear first in army units, schools, and other groups where contact was close. Also noting the reduced incidence in rural areas, the consultation suggested that avoiding crowding could reduce the peak incidence of an epidemic and spread it over many, rather than a few, weeks
Ils ont bien anticipé le fait qu'une pandémie bien établie est difficile à gérer et est un exercice de communication très compliqué :
Over time, the changing conditions during a pandemic will require a change in the public health response and recommended interventions, and the need for such changes will present a difficult but critical communications challenge.
Ils ont également anticipé que l'amélioration de l'informatique permettait une meilleure surveillance à venir des pandémies :
Finally, improved informatics capabilities would allow outbreaks to be monitored and interventions to be assessed in real time to meet the needs of all who will help control future pandemics.
Bref, j'ai cité de larges parties de l'étude qui vont très loin des recommandations dont tu parles car ils parlent bien d'efficacité de ces mesures et précisent bien que les recommandations précédentes étaient basées sur des données anciennes et sur la grippe ce qui limite la possibilité de généraliser.
Tu démontres que tu ne lis que des bouts de phrase et que tu ne lis pas l'étude dans son ensemble pour en tirer le message et ses limites qui sont pourtant bien exprimés.
Encore une fois, quand je fais référence au travail de Chaillot, je ne parle pas de cette partie qui est vraiment infime par rapport à tout ce qu'il a fait et qui révèle d'une interprétation.
En fait contrairement à toi, je ne trouve pas que c'est du détail.
Déjà manifestement ce n'est pas le seul point problématique de son discours, l'article du Libération le montre bien, les extraits que j'ai pointé aussi.
Ensuite, cela montre plusieurs choses. Déjà qu'il s'aventure allègrement loin de son domaine d'expertise et fait du bruit là dessus. Ce n'est pas très sérieux, s'il veut présenter un travail honnête et cohérent on ne présente pas ce genre de choses en même temps, il doit trier. Ensuite cela met en avant un mode de pensée. S'il croit que les virus ne font pas les maladies telles qu'on le pense, cela veut dire qu'il ne croit à rien dans la médecine actuelle d'une part, mais aussi et évidemment que quoiqu'il arrive le COVID n'expliquera jamais rien dans les statistiques qu'il manipule. Comment peut-il travailler sur ces chiffres et qu'on considère son travail comme sérieux si on pense d'emblée que le virus n'a aucun impact ? Cela n'est pas possible, il va forcément se gourer avec cet élément en tête.
Vraiment, ce n'est pas un détail en fait, et par ailleurs ce n'est pas le seul point problématique comme expliqué par ailleurs. Mais ce n'est pas étonnant si sa vision de la maladie est à mille lieux des connaissances actuelles, il ne pourra rien tirer de bon des chiffres qu'il manipule à longueur de journée.
C'est un statisticien, mais pas un chercheur en statistique,
Tu n'es pas obligé d'être universitaire pour publier, ou tu peux être épaulé par un universitaire si tu veux. Si ses travaux sont révolutionnaires, ne t'inquiète pas que les revues vont se battre pour l'exclusivité et que certains voudront propulser leur carrière avec.
Néanmoins, ce n'est pas quelqu'un qui bosse tout seul, plusieurs scientifiques ont travaillé avec lui et revu ses calculs.
Il faut voir la qualité de ces scientifiques et leurs critiques évidemment. Car s'ils sont tous statisticiens cela ne va pas aider.
, je crois que malheureusement en médecine, une bonne partie de ce qu'on croit savoir est faux ou très incomplet voir vraiment frauduleux. Plusieurs analystes ont alerté sur le fait que la recherche médicale était malheureusement gangrené par l'industrie pharmaceutique.
Alors, que la médecine ait des connaissance incomplète, frauduleuse ou autre je pense que tout le monde dire qu'il y en a effectivement.
Que la majorité de la médecine soit gangrénée par big pharma, ça devient une étape loin d'être triviale à assumer. Quand on voit les progrès du domaine, il semble évident qu'une bonne part fonctionne et qu'il y a des bases.
De là à dire que les virus et les épidémies de grippes ne sont pas responsables des malades et des morts en hiver, là pour le coup je pense que oui on peut le dire qu'il dit n'importe quoi ou qu'en tout cas s'il a raison il aura besoin de le justifier avec des preuves bien sérieuses. Quand même… Tu te rends compte de ce qu'il remet en cause ? Niveau complot ce n'est pas petit. Ce n'est guère convaincant quand on voit tout ce qu'on a pu faire avec ces connaissances justement, comme par exemple la limitation des maladies nosocomiales, l'amélioration de l'hygiène, les confinements (qui ont eu un impact, sur le covid et d'autres maladies transmissibles), l’éradication de la variole, etc.
Le problème alors c'est qu'il n'y a pas la Science avec un grand S qui serait "parfaite" et impartiale. La revue par les pairs n'empêche malheureusement pas les erreurs de méthodologie ou les fraudes.
Personne, pas même les scientifiques officielles ne disent que la science ne se trompe jamais. Au contraire, la remise en question est permanente et c'est pour l'instant la meilleure méthode qu'on a pour progresser. Et on a des fondations solides dans de nombreux domaines, dont en médecine même s'il y a forcément des zones d'ombres, des erreurs et autres. Personne ne les nie.
D'ailleurs Vincent Pavan (mathématicien) a fait une demande de rétractation d'article auprès de Nature qui porte sur le caractère frauduleux de certains modèles mathématiques utilisés pour justifier les mesures prises pendant la crise.
Bon déjà il semble que ce monsieur participe au site réinfocovid, site connu pour avoir des participants bien douteux.
Ensuite il semble avoir participé à Hold-Up, extraits :
C’est pas vrai, ils se trompent tout le temps. Il n’y a pas d’équations pour
modéliser la, la, la diffusion d’une épidémie. C’est pas vrai, ça existe pas. En physique,
l’équation de Schrödinger, l’équation de la relativité générale, celle de Newton, ce que vous
voulez, ça, ça marche mais pas en épidémiologie, c’est pas vrai.
C'est quand même assez bizarre qu'un mathématicien dise qu'une telle propagation d'une épidémie ne puisse pas se modéliser par des maths, c'est une insulte par ailleurs au domaine. Qu'il y ait des imprécisions et failles dans des modèles, pourquoi pas, de là à dire que c'est impossible…
Des chiffres mais qui n’ont aucune assise, en fait, aucune assise et
qui ont, surtout, aucune réalité expérimentale. Enfin, heureusement qu’on meurt pas à 400 000
de la grippe tous les ans, heureusement, qu’on meurt pas à 400 000 du Covid même dans une
période, en gros, où vous refusez de les soigner parce qu’on refuse toujours aujourd’hui,
effectivement, d’administrer les traitements qui pourraient aider. Donc, 400 000, Cauchemez et
Fontanet qui annoncent 400 000 morts dans cet article de Science, effectivement, de Nature,
pardon, en septembre, c’est juste n’importe quoi. »
Personne n'a dit qu'il y aurait 400 000 morts, mais que l'immunité collective risquait de se faire à ce nombre élevé et avec les données que l'on a sans vaccination ni confinement cela ne semble pas être un chiffre aberrant. Donc effectivement on ne retrouve pas ce chiffre en réel car cela reste une modélisations justement pour prévenir le pire et que cela est basé sur les données de l'épidémie en Chine et en Italie notamment.
Et bien sûr il fallait décider vite, attendre décembre 2020 pour confiner ça n'aurait eu aucun intérêt, et on a bien vu qu'on est passé près de la saturation malgré les mesures fortes.
Bref, ce monsieur a demandé une rétractation dans la revue Science concernant un article qui concerne une modélisation de l'épidémie pour la France. Cela ne concernait pas l'ensemble des pays du monde mais la France et un seul article.
Et les confinements qui ont permis d'enregistrer une forte baisse d'hospitalisation et de décès quelques semaines après à chaque fois, ni les témoignages du personnel médical ne semble l'avoir convaincu de l'efficacité des mesures, il reste dans ses modèles, ses croyances mais ne se confronte pas au réel contrairement aux gens qu'ils critiquent.
C'est là où ça devient difficile, car pour voir les fraudes scientifiques, il faut être soit même spécialiste du domaine. C'est la que reviens cette notion de confiance hyper importante.
Pas forcément nécessaire, tout dépend de la fraude.
Perso, je n'ai pas confiance dans les membres du conseils scientifique, ni dans l'équipe de scientifique de l'imperial college de Londres qui ont fait des simulations alarmante de l'épidémie.
Note, il n'y avait pas qu'eux, hein. Cela commence à faire du monde si tu rejettes tout ce qui concerne l'épidémie du COVID.
Ce que j'aime dans la démarche de Chaillot c'est qu'il va par exemple prendre un rapport officiel sur l'épidémie (par exemple celui de l'INSEE) et il va le décortiquer, analyser la méthodologie, dire en quoi il trouve que c'est biaisé, pointer les erreurs etc.
C'est bien, sérieusement.
Mais ses analyses ne suffisent pas à conclure ce qu'il énonce par ailleurs haut et fort.
C'était une période très fertile le XIXe et la première moitié du XXe siècle.
Le plus impressionnant c'est surtout toutes ces découvertes avec des moyens et des connaissances encore rudimentaires.
Ce n'est pas que Libération, ce Pierre Chaillot va à l'encontre de beaucoup d'études, et il me semble qu'il n'a rien publié qu'il n'ait suivi le processus usuel pour faire progresser la science ce qui commence par une revue par les pairs.
Et quand on voit les propos rapportés par Libération, mouais son argumentation ne tient pas et il remet en question un peu les bases de la médecine alors qu'il est… statisticien ? C'est quand même culotté.
1)que les confinements sont efficaces contre la circulation du virus. C'est dit quelque part que c'est faux dans des documents officiels, mais il faudrait que je le retrouve.
Bah voyons.
On a pourtant une preuve directe et une explication logique.
La preuve directe c'est que tout confinement a entrainé une baisse des contaminations, hospitalisations puis décès avec quelques semaines de décalages du au temps d’incubation. A chaque fois ! Ce n'est pas le fruit du hasard ou l'opération du St-Esprit.
Par ailleurs l'explication est logique et pouvait être largement anticipée. C'est un virus qui se transmet par voie aérienne voire au toucher. Cela implique donc de croiser des gens pour que le virus se répandent. Si tu confines, les gens se voient moins, le virus a donc moins l'occasion de se transmettre par ce biais et donc de fait on diminue les contaminations et ses effets associés dont les hospitalisations et décès.
Même un collégien pourrait t'expliquer ça.
conclusion de l'OMS en 2006 : le confinement est une mesure inefficace et impratiquable.
J'ai cherché, pas trouvé, tu as un lien ? Et cela parle de confinement global de la société ou seulement des malades ?
Et après bon, on était en 2020, au hasard depuis on pouvait télétravailler de manière massive, avoir des contacts sociaux à distance en direct, les achats par Internet permettent d'acheter sans se déplacer, etc. En 2006 rien de tout cela, l'impact d'un confinement était donc différent.
Tous les spécialistes le savaient à l'avance. On le sait depuis les recherches de Peter AABY en 1980.
Alors j'ai cherché rapidement, tout ce que je trouve ce sont des papiers parlant de vaccinations, rien à propos d'un confinement. Mais j'imagine que tu n'as pas de lien ?
J'imagine aussi que pour toi ressortir une étude parlant de confinement en 1980 ne te pose pas de problèmes pour parler d'un monde 40 ans après à propos d'une maladie qu'il ne connaissait pas à l'époque ?
Dans la culture populaire (et pas tout à fait sans raison) on associe Albert Einstein à cet arme alors qu'il n'a pas travaillé sur les atomes mais sur le lien entre vitesse, matière et énergie (pour ce qui concerne la bombe).
Cette association a surtout eu lieu à cause de la lettre d'Einstein au président américain Roosevelt mettant en garde quant au fait que les allemands pourraient mettre au point cette arme et que cela aurait des conséquences désastreuses. Il a regretté cette lettre après coup, mais de toute façon il est probable qu'avec ou sans cette lettre, la bombe atomique aurait été inventée. Surtout que de nos jours on a des connaissances bien avancées rendant cette opération bien plus facile qu'à l'époque.
Ce n'est d'ailleurs pas le premier physicien a avoir émis la possibilité d'extraire l'énergie atomique que ce soit pour des raisons civiles ou militaires, malgré le fait qu'il a été avec Poincaré l'un des premier à mettre en avant l'équation E = mc2.
Maintenant, si le covid aurait tué significativement plus de diabétiques qu'avant covid par exemple, cela devrait se "voir" sur les statistiques de mortalité "toutes causes confondues".
Même pas forcément, car le nombre de diabétiques augmente régulièrement (depuis un moment) et le vieillissement de la population n'aide pas non plus. Cela n'est donc pas si trivial.
Or, Pierre Chaillot (désolé, je cite souvent cette personne, mais je trouve ses analyses pertinentes et expliquées avec beaucoup de détails et de pédagogie) à montré que la mortalités "toutes causes confondues" n'a pas bougée pendant la période covid pour les moins de 60 ans et a très légèrement augmentée pour les plus de 60 ans.
Mais tu passes sous silence le fait que si l'hécatombe n'a pas eu lieu, c'est aussi parce qu'il y a eu des confinements et des restrictions à la circulation du virus. En France et globalement en Europe Occidentale la catastrophe a été évitée justement de justesse.
Comme je le dis dans un autre commentaire, l'absence de vrais débats médiatiques sur ce sujet, a sans doute contribué à la crispassions des opinions…
Franchement c'est assez fort le café de dire que tout ceci n'a pas été abordé publiquement, des gens qui ont exprimé une pensée alternative cela n'a pas manqué durant cette crise, pas plus que les gens qui ont représenté le point de vue de la pensée officielle.
De toute façon la science cela ne se fait pas sur un plateau TV en débat 1 vs 1…
Un médecin qui a vécu une situation extrême va réagir de manière très émotionnelle, là où une analyse statistique est "froide" et où elle cherche à avoir une vision d'ensemble.
Les statistiques ne peuvent se faire sans discuter avec des membres du terrain, sinon l'analyse ne vaut rien.
On en avait déjà discuté ici d'un statisticien qui a publié sur France Soir que le nombre de malades hospitalisés était stable voire en légère baisse en 2020, donc il n'y a pas eu de saturation des hôpitaux et de vagues épidémiques.
Sauf que si les chiffres sont potentiellement justes (admettons), les covidés prennent des lits intensifs sur de longues périodes par rapport à de nombreuses pathologies dont les non urgents. Donc comme ils sont présents plus longtemps à l'hôpital, l'hôpital ne peut pas accueillir plus de patients donc malgré un chiffre plus bas sur cet indicateur, on peut avoir une saturation.
Mais pour savoir ça, il faut discuter avec les médecins, infirmiers, directeurs d'hôpitaux et aller sur place. Et pour y être allé sur place j'ai bien vu le personnel débordé et pas qu'un peu par rapport à une situation normale.
Bref, c'est la preuve que des statistiques sans lien avec le terrain c'est casse gueule pour conclure car tu peux y voir des choses qui ne correspondent à rien.
Ou comme disait mon prof de maths de lycée : "si l'alcool est la cause de 30% des décès sur la route, boire de l'eau en est la cause dans 70% des décès, faut-il donc boire de l'alcool avant de conduire ?". On sent bien là l'idée derrière qu'il faut faire attention quand on manipule les statistiques.
Encore une fois, il me paraît primordial de comparer les points de vue, les outils d'analyse.
Et les témoignages du personnel soignant ou des patients qui ont vu leurs rendez-vous de suivis retardés car les hôpitaux ne suivaient plus, tu en fais quoi ? Cela compte aussi dans la balance.
Chaillot est mis dans le camps des complotistes alors que son analyse se base sur des chiffres officiels, tout le code source est libre, il fait tout bénévolement etc.
Cela ne veut rien dire, on peut avoir la démarche intellectuelle la plus honnête possible et laisser ses documents à libre disposition, cela n'empêche pas d'avoir des pensées complotistes.
Dans le cas d'un cancer, d'un accident de la route ou autre, la cause du décès est évidente.
Pas forcément. La question de la cause d'un décès est loin d'être trivial, COVID ou pas.
Exemple, tu as un cancer avancé, tu suis un traitement lourd, ton système immunitaire est affaibli, tu chopes la varicelle et tu en meurs. La cause du décès c'est quoi ? La varicelle ? Le traitement ? Le cancer ? à dire vrai, un peu des trois.
C'est valable pour toute maladie ou traumatisme, même un accident de la route peut donner lieu à interprétation si par exemple la blessure a entrainé une infection mortelle par la suite.
Dans le cas du covid on a la plupart du temps affaire à des personnes en fin de vie ou dont la cause du décès est difficilement directement imputable au covid.
Définir fin de vie ou difficilement imputable au COVID.
Beaucoup de gens morts du COVID auraient vécu probablement des années voire décennies si le COVID n'était pas là. Certains peut être pas tant que ça, mais malgré tout, les morts du COVID ne se résument pas à l'arrière grande tante malade en maison de retraite qui était à quelques semaines de son décès pour cause naturelle.
Même les gens avec une maladie chronique type diabète sont morts alors qu'ils avaient sans covid une espérance de vie restante pouvant se compter en décennies. Certes à 60 ans on est plus proche de la fin de sa vie que du début, mais tout de même, mourir à 60 ans en France même avec une maladie chronique derrière n'a rien de spécialement "naturel" ou "normal".
Pourquoi avoir déployé tant d'efforts sur une cause de mortalité probable et pourquoi faire si peu pour les autres. Je crois que c'est cet élément qui m'a le plus choqué avec la crise du covid.
Je regrette que certains sujets de société n'ont pas non plus une réponse à la hauteur de celle concernant le COVID. Probablement en partie dû à l'urgence immédiate et à sa visibilité très tangible. Quand le problème est invisible ou à retardement, on tarde souvent à réagir.
Comparaison maladroite, comparer un phénomène de mutations aléatoires et naturelles avec l'écriture d'un virus de A à Z, cela n'a pas énormément de sens même s'il peut y avoir des similitudes cela ne vaut clairement pas une démonstration.
D'autant plus que tu as largement moyen d'écrire un virus informatique qui soit très néfaste et difficile à contrer. Tout dépend des objectifs et moyens à mettre en oeuvre.
Et bien, que plus un virus est virulent moins il se reproduit et réciproquement. En effet, si un virus détruit son hôte, il ne peut plus se reproduire. Il doit aussi rester discret, sinon, il va être détecté et éradiqué (soigné en médecine). Et réciproquement, s'il veut se reproduire rapidement, un virus doit être faiblement aggressif.
Un virus peut être très dangereux et très contagieux. Ce n'est pas antinomique. Même si c'est probablement plus rare, rien ne démontre que c'est impossible.
C'est aussi vrai en biologie. Il y a eu des publications dans les années 1920 et c'est enseigné en médecine.
Perso je me méfierais des publications médicales très anciennes, la méthodologie et les connaissances ont grandement évolué depuis.
Par exemple pour un virus respiratoire, si la personne meurt, elle ne tousse plus et donc ne diffuse plus de gouttelettes microbiennes.
Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte :
Le temps où la personne est contagieuse ;
Le temps que met la personne à avoir des symptômes (et donc potentiellement s'isole);
Le temps qu'elle met à mourir si elle meurt ;
Les séquelles ou les soins nécessaires durant ce laps de temps.
Une maladie mortelle à 100% (soyons fous) après 15 jours et très contagieuse avec peu de symptômes au début a largement l'opportunité de contaminer du monde bien avant que le malade ne meurt. Cela met à mal ta théorie si jolie.
Il est également admis en médecine qu'un virus est de moins en moins dangereux avec le temps au fur et à mesure des mutations.
Source ? Cela est possible, mais pas forcément systématique. On en a d'ailleurs la preuve avec la grippe régulièrement, parfois les mutations sont favorables à une baisse de mortalité et parfois on a des mutations plus violentes.
Arrive 2020 et la crise du Covid-19. Bien nommé, car diffusé dès 2019 (la documentation est suffisamment abondante sur le sujet). Et donc, le gouvernement nous dit : on a un virus super méchant et très contagieux.
Or comme expliqué ci-avant, ce n'est pas compatible.
Bah non, tu n'as rien démontré en quoi c'est impossible de manière formelle.
Assez rapidement, des épidémiologistes ont pu modéliser l'épidémie notamment son début, le pic, et sa fin (11 mars 2020, Laurent Toubiana, donc avant les confinements ). Ils montraient alors que celle-ci était 10 fois moins virulente que l'épidémie de grippe de 2014-2015.
Il faut définir virulent. Si on s'accorde au taux de mortalité brute, oui cela ressemble à une grosse grippe. Mais si on regarde le taux de personnes ayant besoin d'hospitalisation cela n'est plus vraiment la même histoire. Et c'est là tout le problème d'ailleurs que tu sembles ne pas comprendre depuis 4 ans en fait.
Le COVID est dangereux pour la société dans son ensemble car les soins qu'il requiert mette à mal les soins médicaux faute de personnel et de matériel disponible. Ce qui réduit les chances de survie des malades du COVID eux même mais aussi pour ceux qui ont d'autres maladies ou blessures à gérer (chroniques ou non) pour les mêmes raisons. Du coup c'est dommage avec ta théorie car ce sont des malades lourds qui peuvent contaminer car ils toussent bien longtemps tout en mobilisant du personnel et des outils essentiels pour d'autres soins.
Et contrairement à la grippe l'immunité de la population était bien moins établie ce qui en fait un cocktail bien plus violent qu'une vague de grippe habituelle.
Diverses publications ont montré que les "vagues" successives étaient également de moins en moins fortes.
Entre autre aussi parce que la population a développé une immunité et qu'il y a eu aussi après la 2-3e vague une campagne de vaccination massive. Tout cela entre en ligne de compte, il n'y a pas eu que els mutations du virus pour expliquer ce résultat.
Bref, 4 ans après, tu ne bouges pas d'un iota et tu tapes toujours à côté.
Yep, suite a des problème de santé, j'ai du arrêté de picoler, et ben, depuis, ça va beaucoup mieux.
Et bah bravo o/
Ben je peux vous dire que c'est très compliqué de ne pas boire d'alcool dans notre société (du moins en France).
Je pense que globalement en Europe c'est difficile et sans doute ailleurs par endroit suivant la culture locale.
C'est très ancré culturellement et en sortir ce sera difficile.
On dirait que tout est fait pour nous inciter à boire. N'importe qu'elle interaction sociale est conditionné par la sacro-sainte convivialité de l'alcool. Sans compter le plaisir gustatif absolument incontournable.
Perso la période la plus difficile je dirais c'est quand j'étais étudiant. Je ne suis pas un grand buveur, je n'aime pas les alcools forts, ni la bière, je bois donc de temps en temps un peu de vin et c'est tout. Donc durant mes études je carburais plutôt au soda.
Et cela pouvait être un soucis. Les fêtes organisées par l'école c'était surtout de la bière à disposition et tout le monde finissait bien bourré, ça ne me donnait pas envie d'y retourner et tant pis pour l'intégration. Même avec mes amis proches, beaucoup aimaient bien l'alcool, je devais partir à 22-23h car bon discuter avec des gens totalement bourrés ou rattraper leurs bêtises ce n'est pas trop mon plaisir même si ce sont mes amis. Et puis quand tu es seul à ramener des softs et qu'ils tapent dedans tu peux vite te retrouver à finir à l'eau (c'est bien l'eau, mais quand même :P).
Bon cela s'est amélioré avec l'âge, ils sont plus raisonnables, mais ce n'était pas spécialement plaisant à l'époque. Et évidemment on se fait beaucoup charrier pour ça ce qui est aussi un peu pénible.
Bref. Notre société a un problème avec l'alcool. Je ne suis pas pour l'interdiction, mais il faut le dire et en avoir conscience, n'en déplaise à tout ceux qui font du business avec ça.
Je suis d'accord avec ça, après tout je bois aussi de temps en temps mais j'ai conscience du truc et je ne minimise pas son impact. Je pense que ce serait bien que la population le réalise et puisse avoir une consommation qui soit globalement raisonnable, et qu'en gros finir bourré n'arrive plus vraiment.
Et justement, ça va dépendre de la réglementation, il y a de la marge entre corriger les failles de sécu, failles de sécu + MAJ importantes genre le navigateur et TLS, et MAJ de l'OS.
Je dirais que le point problématique est là en fait. Car tout est intriqué à partir d'un moment et c'est d'ailleurs le nœud du problème avec le noyau par ailleurs. Backporter un correctif d'une version X à la version X-2 n'est pas toujours possible (ou du moins trivial). Car pour que cela fonctionne il faut adapter le tout à l'ancien code qui peut être radicalement différent.
Les logiciels évoluent vite et sont liés entre eux. Et parfois ton correctif de sécurité c'est devoir changer de version d'une bibliothèque, qui a changé d'API, et pour en tirer bénéfice il faut mettre à jour d'autres bibliothèques, etc. Et ces mises à jour tirent avec eux de nouvelles fonctionnalités et potentiellement plus lourdes. Etc. Cela peut vite être sans fin.
Quiconque a travaillé de près ou de loin sur une distribution type Fedora, Debian ou même un truc plus personnel à base de Yocto ou buildroot peut facilement constater ce que cela représente à l'échelle d'un système complet.
Et par ailleurs il faut codifier proprement ce que l'on veut. Il y a faille de sécurité et faille de sécurité, lesquelles doivent être couvertes légalement et lesquelles peuvent être omises ? Combien de temps pour publier une MaJ ? Quelle responsabilité si l'entreprise n'a pas corrigé une faille parce qu'elle n'en avait pas conscience ? Etc.
Il y a moyen de répondre à ces questions évidemment, je ne dis pas que c'est totalement impossible, mais suivant le but poursuivi les moyens à mettre en place ne sont pas les mêmes. Et il y a probablement des objectifs qui restent irréalistes si on souhaite respecter toutes les contraintes.
Je pense aussi que pour forcer la main, mettre des contraintes légales est nécessaire. Cela peut passer par une durée de garantie plus longue de certains produits. Après il faudrait définir ce que couvre la garantie à ce sujet ce qui n'est pas tout à fait trivial.
Cependant il faut avoir conscience que maintenir proprement de tels projets sur la durée a un coût non négligeable, largement finançable certes, mais les produits avec une très faible marge comme les téléphones bas de gamme pourraient voir leurs prix augmenter voire disparaître faute de rentabilité. C'est une conséquence probable à ne pas sous estimer pour certains produits, après on pourra dire que c'est peut être une bonne nouvelle aussi de les virer du marché étant données leur qualité…
Point intéressant, doit-on considérer l'embarqué et le mobile sur des cycles de maintenance à part ? Puisque c'est du matériel "figé" dès sa production.
Techniquement rien n'empêche de changer de version du noyau en cours de route, dans mes projets au boulot on le fait souvent. Mais cela implique évidemment que le constructeur des puces fassent le boulot sinon c'est irréaliste.
Du coup nous on suit les versions LTS de Yocto qui utilisent aussi des versions LTS du noyau, pour cet écosystème un tel changement sera préjudiciable.
Du coup je ne dirais pas que les LTS ne servent pas ou trop peu, déjà il faudrait des métriques pour le vérifier et je ne suis pas sûr que ce soit fondé. Mais il y a un vrai problème de bras et de financement de cette maintenance à long terme. Cette tâche pourrait être mutualisée et je pense que la Linux Fondation sera adaptée à cela, mais faudrait inciter des gens à fournir l'argent nécessaire.
D'ailleurs Torvalds avait évoqué il n'y a pas si longtemps que les mainteneurs vieillissaient et peinent à se renouveler.
C'est aussi un vrai problème. Ce qui est dommage c'est que le workflow du noyau reste très critiqué car assez complexe et provenant d'un héritage lointain où les outils modernes sur le sujet n'existaient pas. Il y a eu 20 000 débats pour passer à une forge ou autres outils plus modernes pour faciliter le travail des mainteneurs et des contributeurs externes pour permettre un tel renouvellement. Mais il y a en tout cas une forte résistance au changement et c'est dommage, cela ne suffirait peut être pas à résoudre ce problème, mais on ne peut pas espérer une amélioration de la situation par la magie, faut impulser des changements pour attirer ce genre de profils.
Il faudrait sans doute inciter les entreprises à valoriser cet aspect du travail, la bonne santé du développement du noyau (et d'autres composants libres par ailleurs) est essentielle à beaucoup d'activités mais peu d'entreprises mettent en valeur un tel job en interne.
Et le cannabis, même à dose raisonnable ne fait pas de dégât, au volant par exemple?
Ce n'est pas ce que je dis. Mais manifestement l'interdiction totale n'empêche pas une consommation chez beaucoup de nos concitoyens donc si le but de l'interdiction c'est d'éviter la consommation et ses conséquences l'objectif est raté.
il n'y a plus beaucoup de français à boire
Je ne comprends pas le sens de cette phrase.
mais des alcooliques, franchement, je n'en connais pas plus que des accro au cannabis. Certes c'est ma vision.
Il faut déjà définir l'addiction.
Pour beaucoup l'alcoolisme c'est être bourré en permanence ou presque. Sauf que non, prendre un verre de vin à chaque repas, prendre sa bière en rentrant du travail, etc. cela peut rentrer dans la définition. Et des gens dans ce cas ils ne sont pas si anecdotiques. Beaucoup trop de gens dépassent les seuils de consommation considérées comme "raisonnables" (c'est-à-dire 2 verres d'alcool max par jour, et ce pas tous les jours en moyenne). Il n'y a pas de doses considérées comme sûres, comme pour la cigarette.
D'ailleurs on notera que dans les séries mêmes récents il est courant de voir le policier rentrer le soir chez lui boire son petit verre de whisky / bourbon / bière / vin comme pratique normale. Et c'est loin d'être un détail quand on y pense. C'est insidieux.
Personnellement des gens qui ont les effets néfastes de l'alcool ou qui fument de la cigarette sont bien plus nombreux que ceux qui se droguent sévèrement avec autre choses dans mon entourage et les statistiques semblent assez clairs à ce sujet.
Mais je trouve mal sain de dire que le cannabis est moins dangereux que le tabac ou l'alcool..
Ce n'est pas mal sain, c'est savoir regarder la vérité en face concernant ces substances. C'est tout.
Dire que le cannabis c'est moins dangereux que l'alcool ne signifie pas que c'est une bonne idée s'en fumer un chaque jour. C'est surtout prendre conscience que l'alcool a un statut totalement déconnecté de ses effets sur la société et sur la santé publique.
le fumeur de tabac, est le moins coûteux car cela ne baisse pas sa productivité au travail et il coûte moins cher en retraite…
Les études le montrent que même en tenant compte des taxes, le tabac coûte cher à la société. Les économies de retraite c'est presque du détail et pour le coup une logique malsaine : https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eisxpkv9.pdf Cette même publication pointe qu'il y aurait près de 4 millions de français avec une consommation d'alcool problématique, ce n'est pas un détail, c'est largement plus que les consommateurs des drogues illicites hors cannabis.
Déjà tous les fumeurs ne meurent pas d'un cancer foudroyant à 50 ans. Beaucoup ont un tel cancer à la retraite en fait, et bien d'autres complications longues et pénibles bien avant. Et traiter un cancer, quel qu’il soit, ça coûte cher.
Ensuite, les dégâts de l'alcool et du tabac ne se résument pas juste aux cancers. Il y a aussi les arrêts maladies. Tu dis que le tabac ne cause aucune perte de productivité, c'est faux, un fumeur tombe plus souvent malade qu'un non fumeur à cause des effets néfastes sur l'organisme. Et cela se ressent dans les arrêts maladies, le coût des soins en particulier quand il y a un cocktail avec obésité, diabète ou autre soucis respiratoire ou cardio vasculaire. La fatigue sur l'organisme induit aussi une perte de productivité, le fumeur est moins en forme physiquement et intellectuellement.
Et dire que le cancer du poumon coûte cher c'est oublié que s'il n'était pas mort à 67 ans de ce cancer il aurait coûté bien plus cher en cancer de jenesaisquoi à 65 ans puis en opération de la hanche à 75 ans en maladie d'alzeïmer à 90 ans…
Et tu sais que le fait de fumer participe au vieillissement de l'organisme et est impliqué grandement dans les maladies de ces âges là ? Tu as plus de chance d'avoir l'Alzheimer car tu as fumé justement… Car oui, des fumeurs qui vivent à 75 ans ça existe, tous ne meurent pas d'un cancer jeune, d'ailleurs la majorité des fumeurs réguliers n'aura probablement pas un cancer mortel, mais une bonne part de ces survivants auront bien d'autres maladies pas forcément mortelles jeunes mais qui doivent être prises en charge longtemps…
Non, l'idée est juste d'enlever la personnalisation effectuée par défaut par Fedora pour que les applications Qt ressemblent à ceux de GNOME, il y a trop de soucis de maintenance associée le but est de s'en désengager et de trouver un moyen d'améliorer la situation directement dans Qt lui même si c'est possible.
Donc cela ne change rien concernant l'usage des thèmes dans Qt en eux mêmes, ces variables d'environnements peuvent toujours être utilisés suivant le but que tu souhaites atteindre.
C'est la version 1 du paquet qui est retiré, paquet nommé awscli.
Mais tu peux à priori utiliser le paquet awscli2 à la place qui est bien dans les dépôts. ;)
Qu'est-ce que tu veux dire par là exactement ? Car il y a deux possibilités d'interpréter ton message et je ne suis pas sûr de savoir laquelle tu privilégies.
Par ailleurs, pas besoin d'être alcoolique pour que l'alcool fasse des dégâts. Par exemple les accidents de la route ne sont pas que du fait d'alcooliques, puis l'alcool même à dose raisonnable fait des dégâts et est l'une des principales cause évitables de cancers avec le tabac justement. Et cela ne touche pas que les alcooliques.
y a-t-il des raisons sérieuses d'anticiper que les autres substances stupéfiantes seraient moins nocives ?
Quand on voit les dégâts entre le tabac et l'alcool et le cannabis, je ne trouve pas de sources qui prouvent que le cannabis soient pire que ces substances. Selon pas mal de critères cela semble même mieux. L'alcool et le tabac font des dégâts quand même considérables, sans dire pour autant que le cannabis soit sans effets, mais ça aide à la mise en perspective.
et conduiraient à des bilans moins désastreux ?
La question est de voir ce que produit la situation actuelle et ce qui produirait une société où cette consommation serait légale mais contrôlée. Je ne parle personnellement pas du cas où on libéralise leur usage plus ou moins comme l'alcool aujourd'hui.
Aujourd'hui le bilan sur ces drogues illicites est assez mauvais. Une proportion significative de la population a testé le cannabis, et une portion non négligeable est consommateur régulier. Donc l'interdiction n'empêche pas son usage. La prohibition de l'alcool aux USA en est un autre exemple qui a échoué.
Lutter contre ces trafics mobilise beaucoup les forces de l'ordre ou les services judiciaires, le caractère illicite rend ces trafics une source d'insécurité car ces réseaux ont des moyens pour corrompre ou mener à des violences diverses afin de collecter leurs gains. Il y a sans doute mieux à faire que de continuer sur cette voie où manifestement l'état ne parvient pas à enrayer le phénomène malgré une lutte intense et renouvelée depuis au moins 20 ans en France.
Il n'y a de fait aucune prévention majeure possible car c'est illégal. Les médecins sont probablement sous formés sur ces questions, les patients ne révèlent pas qu'ils en consomment pas peur d'être dénoncés (et parce que c'est très mal vu) ce qui nuit à leur prise en charge. Comme leur consommation n'est pas régulée car tant qu'ils ont l'argent le dealer en fourni, aucune possibilité de limiter le risque de surdosage contrairement à ce qui existe par exemple en pharmacie pour les médicaments même si c'est imparfait. Pas facile de promouvoir lors de l'achat d'un produit des recommandations, des numéros d'aides ou un soutien médical pour s'engager vers l'arrêt de consommation comme cela existe pour le tabac par exemple.
Et l'argent de ce trafic illégal alimente des réseaux alors qu'il pourrait alimenter justement des fonds qui permettraient en partie cette prévention actuellement inexistante. Ce qui diminuerait probablement la taille et la puissance de ces réseaux et l'insécurité qui les accompagnent. Et on aurait des moyens de limiter sans doute de nombreux dégâts qui sont aujourd'hui invisibles car non mesurés et sans mesures larges pour lutter contre le mal à la racine.
Le tabac et l'alcool génèrent des centaines de milliards d'euros de dégâts à la société dans son ensemble car ils sont largement disponibles, encouragés même socialement (le tabac a mauvaise presse depuis sans doute 20-30 ans seulement et encore, avant c'était vraiment cool de fumer, ce qui a pourri des générations), l'alcool est toujours vu comme cool et sa vente est relativement peu réglementée. L'idée serait de ne pas reproduire ces erreurs avec le cannabis et les autres drogues illicites. La vente serait bien mieux contrôlée d'entrée de jeux pour éviter ces phénomènes, les campagnes de prévention seraient larges dès le début pour éviter aussi d'ancrer cette consommation comme positive. Avec sans doute des mesures pour éviter de fournir de trop grandes doses d'un coup, ou à des mineurs, etc. Mes grands parents ont quand même vécu dans une société où tu avais du vin à table à l'école, la grand mère qui sortait avec de la bière de la maternité pour favoriser l'allaitement, consommer de l'alcool pendant la grossesse ou en dessous de 16 ans étaient bien plus acceptables qu'aujourd'hui, etc. Pour fumer c'est pareil, tu pouvais fumer partout, fumer près d'une femme enceinte ou d'un enfant était également plus acceptable, la publicité du tabac battait son plein notamment dans le milieu sportif, les stars et la plupart des films faisaient promotion du tabac "cool" (quand on voit les vieux films c'est assez flagrant). Les taxes ont également augmenté. Avec le temps les mesures sont heureusement apparues et non seulement l'image change peu à peu mais la consommation des deux baissent en France et en Europe de l'Ouest. Cela semble donc fonctionner même si la baisse est trop lente, la faute sans doute partiellement aux habitudes et messages associés qui mettront du temps à disparaître (pensons au verre de vin bon pour la santé, on l'a probablement tous entendu et c'est une bonne blague) et au fait que globalement leur commerce reste quand même assez ouvert encore. Mais cela montre qu'il est possible de baisser la consommation et changer l'image peu à peu en prenant les bonnes mesures. Et c'est ce qu'il faudrait faire pour ces drogues justement.
Ne venez-vous pas d'expliquer le contraire ? Tout du moins c'est ce que pourrait laisser croire votre citation qui laisse supputer une corrélation entre régulation d'une drogue et décuplement de son coût social :
Son propos était pourtant clair, on interdit violemment des drogues qui ont pourtant un coût social plus faibles que les drogues autorisées que sont l'alcool ou le tabac. Ce n'est pas très cohérent, soit on interdit aussi le tabac et l'alcool (et peut être d'autres choses) pour cela, soit on légalise le reste.
Il semble clair quand on voit la situation que la politique actuelle ne fonctionne pas sur le sujet. D'un côté car si le tabac a globalement une politique assez volontariste de prévention (bien que perfectible), l'alcool est clairement laissé de côté des campagnes qui se concentre plutôt sur son impact en sécurité routière ce qui est bien mais largement insuffisant. Il faudrait faire bien plus en prévention concernant l'alcool, mais il y a un problème culturel avec l'alcool qui rend cette tâche compliquée quoiqu'on en dise.
De l'autre le cannabis et autres drogues pourtant interdites se diffusent dans la population. Lutter contre frontalement mobilise les prisons et les forces de l'ordre pour une tâche peut être inefficace, mais aussi l'état perd la capacité de faire de la prévention et de récolter de l'argent par ce biais, les fonds servant plutôt des réseaux criminels.
Ils seraient bon que l'état puisse contrôler la vente de ces produits pour permettre une campagne de prévention massive, avec si possible des médecins et soignants bien formés et du coup aussi la mise à disposition de soin adaptés pour ceux qui en dépendent. La répression forte cela ne fonctionne pas, et l'alcool démontre que l'accès libre à partir de 18 ans sans campagne de prévention d'envergure cela ne fonctionne pas bien non plus. L'état pourrait puiser dans ces moyens pour financer la prévention (du moins en partie), et la non alimentation de réseau criminel devrait aussi diminuer les nuances associées à ces réseaux, qui ne disparaitront pas mais qui baisseront probablement en force de frappe. Le tabac montre que la légalité ne supprime pas totalement ces réseaux pour des raisons de coûts.
Mouais ça fait très slogan de campagne.
Admettons qu'un gars a acheté un téléphone en 2013 et doit le remplacer en 2028 à cause de ça (mais soyons honnêtes, ce scénario est probablement assez exceptionnel), le remplacement à 40€ pour une durée de 15 ans c'est environ 2-3€ / an. C'est rien, presque un détail en face du prix du forfait sur cette période.
Cela ne me choque pas que de temps en temps il faille mettre la main au porte feuille pour renouveler du matériel afin d'être conforme. Pour information c'est le cas dans de nombreux secteurs pour des raisons en général de sécurité.
elle devrait couter zéro euro, et les tels vendus "rubis sur ongle" en 2014 et après devraient être compatibles de facto,
Uniquement s'il y a une puce 4G et la VoLTE proposée, il faut du temps pour qu'une nouvelle norme téléphonique soit disponible dans toute la gamme. Et de nos jours c'est clairement disponibles de manière généralisée depuis un moment.
si les fabricants ne s'étaient pas bornés à déployer le volte/vowifi en fonctionnement fermé et opaque, à contrario des MMS/internet via apn, en 2/3G
c'est le pourquoi du boycott de la volte par certains : impossible de l'avoir sur l'ancien tel (qui fait 4G), et fourni par défaut sur le nouveau, qu'ils ont acheté pour d'autres raisons ; donc ils demandent de passer par aut'chose que le tel ordinaire (volte rejetée donc)
Mais qu'est-ce que tu racontes ? Le GSM aussi c'est une puce qui est la quasi totalité du temps une puce opaque, pas plus ouvert que la VoLTE ou la 4G de manière générale.
Les opérateurs peuvent désactiver la VoLTE sur base d'une liste de compatibilité, mais cela n'a rien d'obligatoire et rien ne dit qu'en 2028 ce sera toujours en place. Le déploiement de la VoLTE a été plutôt lente, car comme pour l'IPv6 il y a évidemment des histoire de tests, de compatibilité et de déploiement qui ne rendent pas ce genre d'opérations triviales.
Côté constructeur si le téléphone est marqué compatible VoLTE il n'y a rien à faire de plus sur le téléphone, c'est éventuellement côté réseau et bonne nouvelle les opérateurs ont la possibilité de lever ces restrictions comme des grands d'un coup s'ils le veuillent.
pour moi, les constructeurs sont tous 100% fautifs, et pointés du doigt à raison (j'ai jamais acheté de tel 4G, j'en acheterai pas pour cette raison de boycott -pourtant j'en possède deux, incompatibles volte)
Je ne comprends pas pourquoi tu accuses les constructeurs en particulier alors que ce sont les opérateurs le fautif en général, ni en quoi la conclusion logique c'est de boycotter la technologie en particulier.
Je ne vois d'ailleurs pas le rapport avec ton exemple de l'iPhone 4S qui pointe des problèmes mais sans aucun lien avec le sujet de la 4G / VoLTE.
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 10.
C'est amusant comme donner des liens pour simplifier la lecture semble difficile.
Pour info le lien vers le premier document est là : https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/12/1/05-1371_article
Le deuxième je n'ai pas trouvé pourtant j'ai cité une partie de ta phrase telle quelle. Peut être une traduction, mais bref, ta volonté de ne pas donner des liens en faisant pourtant référence à des documents officiels est quand même pénible, n'ayons pas peur des mots.
Le Covid-19 est peut être un coronavirus, cela ne veut pas dire que savoir leur existence dans les années 60 permet de conclure quoique ce soit sur une épidémie d'un virus inconnu à cette époque. Toutes les grippes ne sont pas les mêmes, de même pour les coronavirus, donc on ne peut rien en conclure directement.
Ensuite, évidemment tu ne cites que des parties de cet article de manière isolée.
Quand je lis l'article, je note deux choses essentielles : ils parlent de la grippe (maladie qu'on a tous rencontrés dans nos vies sous différentes ce qui aide au niveau immunitaire) et la grippe semble moins contagieuse en particulier de manière asymptomatique contrairement au COVID. Par ailleurs, ils se basent grosso modo sur les rapports concernant la grippe espagnole de 1918. En situation de guerre, avec des connaissances bien différentes, des moyens de communication et des services de santé radicalement changées, une méthodologie qui a changé, etc. C'est très clairement difficile de conclure quoique ce soit en fait de manière tranchée (jeu de mots).
Il y a eu un peu d'analyse de l'épidémie de SRAS.
D'ailleurs, c'est expliqué dans l'article :
En gros, ces recommandations sont basées sur des arguments faibles et ne sont pas des preuves. Ils le disent qu'il faudrait mettre à jour ces données avec de nouvelles observations :
Ils le disent aussi qu'il faut considérer chaque maladie pour adapter les mesures et que le cas étudié est la grippe et pas autre chose (le SIDA malgré sa pandémie n'a pas besoin de ces mesures par exemple, c'est évident) :
Ils ajoutent aussi que ces mesures sont quand même utiles :
La pandémie du COVID a été sévère et c'est exactement les mesures qui ont été appliqués.
Ils mentionnent bien que de fermer les établissements et les lieux publics aident à réduire la transmission du virus ce qui est le but recherché :
même si cela ne le stoppe pas entièrement, mais ça tombe bien dès que l'Italie a été touchée cet objectif a été abandonné car irréalisable, ce n'était possible que si c'était resté en territoire chinois.
De même qu'il faut donc éviter la foule, il y a un lien entre densité de population et transmission :
Ils ont bien anticipé le fait qu'une pandémie bien établie est difficile à gérer et est un exercice de communication très compliqué :
Ils ont également anticipé que l'amélioration de l'informatique permettait une meilleure surveillance à venir des pandémies :
Bref, j'ai cité de larges parties de l'étude qui vont très loin des recommandations dont tu parles car ils parlent bien d'efficacité de ces mesures et précisent bien que les recommandations précédentes étaient basées sur des données anciennes et sur la grippe ce qui limite la possibilité de généraliser.
Tu démontres que tu ne lis que des bouts de phrase et que tu ne lis pas l'étude dans son ensemble pour en tirer le message et ses limites qui sont pourtant bien exprimés.
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 5.
En fait contrairement à toi, je ne trouve pas que c'est du détail.
Déjà manifestement ce n'est pas le seul point problématique de son discours, l'article du Libération le montre bien, les extraits que j'ai pointé aussi.
Ensuite, cela montre plusieurs choses. Déjà qu'il s'aventure allègrement loin de son domaine d'expertise et fait du bruit là dessus. Ce n'est pas très sérieux, s'il veut présenter un travail honnête et cohérent on ne présente pas ce genre de choses en même temps, il doit trier. Ensuite cela met en avant un mode de pensée. S'il croit que les virus ne font pas les maladies telles qu'on le pense, cela veut dire qu'il ne croit à rien dans la médecine actuelle d'une part, mais aussi et évidemment que quoiqu'il arrive le COVID n'expliquera jamais rien dans les statistiques qu'il manipule. Comment peut-il travailler sur ces chiffres et qu'on considère son travail comme sérieux si on pense d'emblée que le virus n'a aucun impact ? Cela n'est pas possible, il va forcément se gourer avec cet élément en tête.
Vraiment, ce n'est pas un détail en fait, et par ailleurs ce n'est pas le seul point problématique comme expliqué par ailleurs. Mais ce n'est pas étonnant si sa vision de la maladie est à mille lieux des connaissances actuelles, il ne pourra rien tirer de bon des chiffres qu'il manipule à longueur de journée.
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 4.
Tu n'es pas obligé d'être universitaire pour publier, ou tu peux être épaulé par un universitaire si tu veux. Si ses travaux sont révolutionnaires, ne t'inquiète pas que les revues vont se battre pour l'exclusivité et que certains voudront propulser leur carrière avec.
Il faut voir la qualité de ces scientifiques et leurs critiques évidemment. Car s'ils sont tous statisticiens cela ne va pas aider.
Alors, que la médecine ait des connaissance incomplète, frauduleuse ou autre je pense que tout le monde dire qu'il y en a effectivement.
Que la majorité de la médecine soit gangrénée par big pharma, ça devient une étape loin d'être triviale à assumer. Quand on voit les progrès du domaine, il semble évident qu'une bonne part fonctionne et qu'il y a des bases.
De là à dire que les virus et les épidémies de grippes ne sont pas responsables des malades et des morts en hiver, là pour le coup je pense que oui on peut le dire qu'il dit n'importe quoi ou qu'en tout cas s'il a raison il aura besoin de le justifier avec des preuves bien sérieuses. Quand même… Tu te rends compte de ce qu'il remet en cause ? Niveau complot ce n'est pas petit. Ce n'est guère convaincant quand on voit tout ce qu'on a pu faire avec ces connaissances justement, comme par exemple la limitation des maladies nosocomiales, l'amélioration de l'hygiène, les confinements (qui ont eu un impact, sur le covid et d'autres maladies transmissibles), l’éradication de la variole, etc.
Personne, pas même les scientifiques officielles ne disent que la science ne se trompe jamais. Au contraire, la remise en question est permanente et c'est pour l'instant la meilleure méthode qu'on a pour progresser. Et on a des fondations solides dans de nombreux domaines, dont en médecine même s'il y a forcément des zones d'ombres, des erreurs et autres. Personne ne les nie.
Bon déjà il semble que ce monsieur participe au site réinfocovid, site connu pour avoir des participants bien douteux.
Ensuite il semble avoir participé à Hold-Up, extraits :
C'est quand même assez bizarre qu'un mathématicien dise qu'une telle propagation d'une épidémie ne puisse pas se modéliser par des maths, c'est une insulte par ailleurs au domaine. Qu'il y ait des imprécisions et failles dans des modèles, pourquoi pas, de là à dire que c'est impossible…
Personne n'a dit qu'il y aurait 400 000 morts, mais que l'immunité collective risquait de se faire à ce nombre élevé et avec les données que l'on a sans vaccination ni confinement cela ne semble pas être un chiffre aberrant. Donc effectivement on ne retrouve pas ce chiffre en réel car cela reste une modélisations justement pour prévenir le pire et que cela est basé sur les données de l'épidémie en Chine et en Italie notamment.
Et bien sûr il fallait décider vite, attendre décembre 2020 pour confiner ça n'aurait eu aucun intérêt, et on a bien vu qu'on est passé près de la saturation malgré les mesures fortes.
Bref, ce monsieur a demandé une rétractation dans la revue Science concernant un article qui concerne une modélisation de l'épidémie pour la France. Cela ne concernait pas l'ensemble des pays du monde mais la France et un seul article.
Et les confinements qui ont permis d'enregistrer une forte baisse d'hospitalisation et de décès quelques semaines après à chaque fois, ni les témoignages du personnel médical ne semble l'avoir convaincu de l'efficacité des mesures, il reste dans ses modèles, ses croyances mais ne se confronte pas au réel contrairement aux gens qu'ils critiquent.
Pas forcément nécessaire, tout dépend de la fraude.
Note, il n'y avait pas qu'eux, hein. Cela commence à faire du monde si tu rejettes tout ce qui concerne l'épidémie du COVID.
C'est bien, sérieusement.
Mais ses analyses ne suffisent pas à conclure ce qu'il énonce par ailleurs haut et fort.
[^] # Re: c'est un peu dire que l'outil est neutre, ça encore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien M Surman: "Il faut se préoccuper des gens qui détournent l'IA plutôt que de la technologie elle-même. Évalué à 3.
C'était une période très fertile le XIXe et la première moitié du XXe siècle.
Le plus impressionnant c'est surtout toutes ces découvertes avec des moyens et des connaissances encore rudimentaires.
[^] # Re: c'est un peu dire que l'outil est neutre, ça encore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien M Surman: "Il faut se préoccuper des gens qui détournent l'IA plutôt que de la technologie elle-même. Évalué à 3.
Pardon, je croyais que tu faisais référence à son travail pour la relativité étant donné la fin de ton propos.
Mea culpa.
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 7.
Ce n'est pas que Libération, ce Pierre Chaillot va à l'encontre de beaucoup d'études, et il me semble qu'il n'a rien publié qu'il n'ait suivi le processus usuel pour faire progresser la science ce qui commence par une revue par les pairs.
Et quand on voit les propos rapportés par Libération, mouais son argumentation ne tient pas et il remet en question un peu les bases de la médecine alors qu'il est… statisticien ? C'est quand même culotté.
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 3.
Tout d'abord, c'est faux.
Ensuite je parle de pensées ou de rhétoriques complotistes, pas la personne en elle même ce qui n'est pas la même chose.
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 10.
Bah voyons.
On a pourtant une preuve directe et une explication logique.
La preuve directe c'est que tout confinement a entrainé une baisse des contaminations, hospitalisations puis décès avec quelques semaines de décalages du au temps d’incubation. A chaque fois ! Ce n'est pas le fruit du hasard ou l'opération du St-Esprit.
Par ailleurs l'explication est logique et pouvait être largement anticipée. C'est un virus qui se transmet par voie aérienne voire au toucher. Cela implique donc de croiser des gens pour que le virus se répandent. Si tu confines, les gens se voient moins, le virus a donc moins l'occasion de se transmettre par ce biais et donc de fait on diminue les contaminations et ses effets associés dont les hospitalisations et décès.
Même un collégien pourrait t'expliquer ça.
J'ai cherché, pas trouvé, tu as un lien ? Et cela parle de confinement global de la société ou seulement des malades ?
Et après bon, on était en 2020, au hasard depuis on pouvait télétravailler de manière massive, avoir des contacts sociaux à distance en direct, les achats par Internet permettent d'acheter sans se déplacer, etc. En 2006 rien de tout cela, l'impact d'un confinement était donc différent.
Alors j'ai cherché rapidement, tout ce que je trouve ce sont des papiers parlant de vaccinations, rien à propos d'un confinement. Mais j'imagine que tu n'as pas de lien ?
J'imagine aussi que pour toi ressortir une étude parlant de confinement en 1980 ne te pose pas de problèmes pour parler d'un monde 40 ans après à propos d'une maladie qu'il ne connaissait pas à l'époque ?
[^] # Re: c'est un peu dire que l'outil est neutre, ça encore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien M Surman: "Il faut se préoccuper des gens qui détournent l'IA plutôt que de la technologie elle-même. Évalué à 4.
Cette association a surtout eu lieu à cause de la lettre d'Einstein au président américain Roosevelt mettant en garde quant au fait que les allemands pourraient mettre au point cette arme et que cela aurait des conséquences désastreuses. Il a regretté cette lettre après coup, mais de toute façon il est probable qu'avec ou sans cette lettre, la bombe atomique aurait été inventée. Surtout que de nos jours on a des connaissances bien avancées rendant cette opération bien plus facile qu'à l'époque.
Ce n'est d'ailleurs pas le premier physicien a avoir émis la possibilité d'extraire l'énergie atomique que ce soit pour des raisons civiles ou militaires, malgré le fait qu'il a été avec Poincaré l'un des premier à mettre en avant l'équation E = mc2.
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 6.
Même pas forcément, car le nombre de diabétiques augmente régulièrement (depuis un moment) et le vieillissement de la population n'aide pas non plus. Cela n'est donc pas si trivial.
Mais tu passes sous silence le fait que si l'hécatombe n'a pas eu lieu, c'est aussi parce qu'il y a eu des confinements et des restrictions à la circulation du virus. En France et globalement en Europe Occidentale la catastrophe a été évitée justement de justesse.
Franchement c'est assez fort le café de dire que tout ceci n'a pas été abordé publiquement, des gens qui ont exprimé une pensée alternative cela n'a pas manqué durant cette crise, pas plus que les gens qui ont représenté le point de vue de la pensée officielle.
De toute façon la science cela ne se fait pas sur un plateau TV en débat 1 vs 1…
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 9.
Les statistiques ne peuvent se faire sans discuter avec des membres du terrain, sinon l'analyse ne vaut rien.
On en avait déjà discuté ici d'un statisticien qui a publié sur France Soir que le nombre de malades hospitalisés était stable voire en légère baisse en 2020, donc il n'y a pas eu de saturation des hôpitaux et de vagues épidémiques.
Sauf que si les chiffres sont potentiellement justes (admettons), les covidés prennent des lits intensifs sur de longues périodes par rapport à de nombreuses pathologies dont les non urgents. Donc comme ils sont présents plus longtemps à l'hôpital, l'hôpital ne peut pas accueillir plus de patients donc malgré un chiffre plus bas sur cet indicateur, on peut avoir une saturation.
Mais pour savoir ça, il faut discuter avec les médecins, infirmiers, directeurs d'hôpitaux et aller sur place. Et pour y être allé sur place j'ai bien vu le personnel débordé et pas qu'un peu par rapport à une situation normale.
Bref, c'est la preuve que des statistiques sans lien avec le terrain c'est casse gueule pour conclure car tu peux y voir des choses qui ne correspondent à rien.
Ou comme disait mon prof de maths de lycée : "si l'alcool est la cause de 30% des décès sur la route, boire de l'eau en est la cause dans 70% des décès, faut-il donc boire de l'alcool avant de conduire ?". On sent bien là l'idée derrière qu'il faut faire attention quand on manipule les statistiques.
Et les témoignages du personnel soignant ou des patients qui ont vu leurs rendez-vous de suivis retardés car les hôpitaux ne suivaient plus, tu en fais quoi ? Cela compte aussi dans la balance.
Cela ne veut rien dire, on peut avoir la démarche intellectuelle la plus honnête possible et laisser ses documents à libre disposition, cela n'empêche pas d'avoir des pensées complotistes.
[^] # Re: Comptage des morts
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des virus. Évalué à 8.
Pas forcément. La question de la cause d'un décès est loin d'être trivial, COVID ou pas.
Exemple, tu as un cancer avancé, tu suis un traitement lourd, ton système immunitaire est affaibli, tu chopes la varicelle et tu en meurs. La cause du décès c'est quoi ? La varicelle ? Le traitement ? Le cancer ? à dire vrai, un peu des trois.
C'est valable pour toute maladie ou traumatisme, même un accident de la route peut donner lieu à interprétation si par exemple la blessure a entrainé une infection mortelle par la suite.
Définir fin de vie ou difficilement imputable au COVID.
Beaucoup de gens morts du COVID auraient vécu probablement des années voire décennies si le COVID n'était pas là. Certains peut être pas tant que ça, mais malgré tout, les morts du COVID ne se résument pas à l'arrière grande tante malade en maison de retraite qui était à quelques semaines de son décès pour cause naturelle.
Même les gens avec une maladie chronique type diabète sont morts alors qu'ils avaient sans covid une espérance de vie restante pouvant se compter en décennies. Certes à 60 ans on est plus proche de la fin de sa vie que du début, mais tout de même, mourir à 60 ans en France même avec une maladie chronique derrière n'a rien de spécialement "naturel" ou "normal".
Je regrette que certains sujets de société n'ont pas non plus une réponse à la hauteur de celle concernant le COVID. Probablement en partie dû à l'urgence immédiate et à sa visibilité très tangible. Quand le problème est invisible ou à retardement, on tarde souvent à réagir.
# Cela ne démontre rien du tout
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 10.
Comparaison maladroite, comparer un phénomène de mutations aléatoires et naturelles avec l'écriture d'un virus de A à Z, cela n'a pas énormément de sens même s'il peut y avoir des similitudes cela ne vaut clairement pas une démonstration.
D'autant plus que tu as largement moyen d'écrire un virus informatique qui soit très néfaste et difficile à contrer. Tout dépend des objectifs et moyens à mettre en oeuvre.
Un virus peut être très dangereux et très contagieux. Ce n'est pas antinomique. Même si c'est probablement plus rare, rien ne démontre que c'est impossible.
Perso je me méfierais des publications médicales très anciennes, la méthodologie et les connaissances ont grandement évolué depuis.
Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte :
Une maladie mortelle à 100% (soyons fous) après 15 jours et très contagieuse avec peu de symptômes au début a largement l'opportunité de contaminer du monde bien avant que le malade ne meurt. Cela met à mal ta théorie si jolie.
Source ? Cela est possible, mais pas forcément systématique. On en a d'ailleurs la preuve avec la grippe régulièrement, parfois les mutations sont favorables à une baisse de mortalité et parfois on a des mutations plus violentes.
Bah non, tu n'as rien démontré en quoi c'est impossible de manière formelle.
Il faut définir virulent. Si on s'accorde au taux de mortalité brute, oui cela ressemble à une grosse grippe. Mais si on regarde le taux de personnes ayant besoin d'hospitalisation cela n'est plus vraiment la même histoire. Et c'est là tout le problème d'ailleurs que tu sembles ne pas comprendre depuis 4 ans en fait.
Le COVID est dangereux pour la société dans son ensemble car les soins qu'il requiert mette à mal les soins médicaux faute de personnel et de matériel disponible. Ce qui réduit les chances de survie des malades du COVID eux même mais aussi pour ceux qui ont d'autres maladies ou blessures à gérer (chroniques ou non) pour les mêmes raisons. Du coup c'est dommage avec ta théorie car ce sont des malades lourds qui peuvent contaminer car ils toussent bien longtemps tout en mobilisant du personnel et des outils essentiels pour d'autres soins.
Et contrairement à la grippe l'immunité de la population était bien moins établie ce qui en fait un cocktail bien plus violent qu'une vague de grippe habituelle.
Entre autre aussi parce que la population a développé une immunité et qu'il y a eu aussi après la 2-3e vague une campagne de vaccination massive. Tout cela entre en ligne de compte, il n'y a pas eu que els mutations du virus pour expliquer ce résultat.
Bref, 4 ans après, tu ne bouges pas d'un iota et tu tapes toujours à côté.
[^] # Re: ça fait deux ans que j'ai pas touché une goutte d'alcool.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Enquête - Les jeunes, gros consommateurs d'alcool : « il faut boire pour s'intégrer ». Évalué à 6.
Et bah bravo o/
Je pense que globalement en Europe c'est difficile et sans doute ailleurs par endroit suivant la culture locale.
C'est très ancré culturellement et en sortir ce sera difficile.
Perso la période la plus difficile je dirais c'est quand j'étais étudiant. Je ne suis pas un grand buveur, je n'aime pas les alcools forts, ni la bière, je bois donc de temps en temps un peu de vin et c'est tout. Donc durant mes études je carburais plutôt au soda.
Et cela pouvait être un soucis. Les fêtes organisées par l'école c'était surtout de la bière à disposition et tout le monde finissait bien bourré, ça ne me donnait pas envie d'y retourner et tant pis pour l'intégration. Même avec mes amis proches, beaucoup aimaient bien l'alcool, je devais partir à 22-23h car bon discuter avec des gens totalement bourrés ou rattraper leurs bêtises ce n'est pas trop mon plaisir même si ce sont mes amis. Et puis quand tu es seul à ramener des softs et qu'ils tapent dedans tu peux vite te retrouver à finir à l'eau (c'est bien l'eau, mais quand même :P).
Bon cela s'est amélioré avec l'âge, ils sont plus raisonnables, mais ce n'était pas spécialement plaisant à l'époque. Et évidemment on se fait beaucoup charrier pour ça ce qui est aussi un peu pénible.
Je suis d'accord avec ça, après tout je bois aussi de temps en temps mais j'ai conscience du truc et je ne minimise pas son impact. Je pense que ce serait bien que la population le réalise et puisse avoir une consommation qui soit globalement raisonnable, et qu'en gros finir bourré n'arrive plus vraiment.
[^] # Re: Personne ne les utilisent
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les noyaux linux LTS supportés uniquement 2 ans?. Évalué à 4.
Je dirais que le point problématique est là en fait. Car tout est intriqué à partir d'un moment et c'est d'ailleurs le nœud du problème avec le noyau par ailleurs. Backporter un correctif d'une version X à la version X-2 n'est pas toujours possible (ou du moins trivial). Car pour que cela fonctionne il faut adapter le tout à l'ancien code qui peut être radicalement différent.
Les logiciels évoluent vite et sont liés entre eux. Et parfois ton correctif de sécurité c'est devoir changer de version d'une bibliothèque, qui a changé d'API, et pour en tirer bénéfice il faut mettre à jour d'autres bibliothèques, etc. Et ces mises à jour tirent avec eux de nouvelles fonctionnalités et potentiellement plus lourdes. Etc. Cela peut vite être sans fin.
Quiconque a travaillé de près ou de loin sur une distribution type Fedora, Debian ou même un truc plus personnel à base de Yocto ou buildroot peut facilement constater ce que cela représente à l'échelle d'un système complet.
Et par ailleurs il faut codifier proprement ce que l'on veut. Il y a faille de sécurité et faille de sécurité, lesquelles doivent être couvertes légalement et lesquelles peuvent être omises ? Combien de temps pour publier une MaJ ? Quelle responsabilité si l'entreprise n'a pas corrigé une faille parce qu'elle n'en avait pas conscience ? Etc.
Il y a moyen de répondre à ces questions évidemment, je ne dis pas que c'est totalement impossible, mais suivant le but poursuivi les moyens à mettre en place ne sont pas les mêmes. Et il y a probablement des objectifs qui restent irréalistes si on souhaite respecter toutes les contraintes.
[^] # Re: Personne ne les utilisent
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les noyaux linux LTS supportés uniquement 2 ans?. Évalué à 4.
Je pense aussi que pour forcer la main, mettre des contraintes légales est nécessaire. Cela peut passer par une durée de garantie plus longue de certains produits. Après il faudrait définir ce que couvre la garantie à ce sujet ce qui n'est pas tout à fait trivial.
Cependant il faut avoir conscience que maintenir proprement de tels projets sur la durée a un coût non négligeable, largement finançable certes, mais les produits avec une très faible marge comme les téléphones bas de gamme pourraient voir leurs prix augmenter voire disparaître faute de rentabilité. C'est une conséquence probable à ne pas sous estimer pour certains produits, après on pourra dire que c'est peut être une bonne nouvelle aussi de les virer du marché étant données leur qualité…
[^] # Re: Personne ne les utilisent
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les noyaux linux LTS supportés uniquement 2 ans?. Évalué à 8.
Techniquement rien n'empêche de changer de version du noyau en cours de route, dans mes projets au boulot on le fait souvent. Mais cela implique évidemment que le constructeur des puces fassent le boulot sinon c'est irréaliste.
Du coup nous on suit les versions LTS de Yocto qui utilisent aussi des versions LTS du noyau, pour cet écosystème un tel changement sera préjudiciable.
Du coup je ne dirais pas que les LTS ne servent pas ou trop peu, déjà il faudrait des métriques pour le vérifier et je ne suis pas sûr que ce soit fondé. Mais il y a un vrai problème de bras et de financement de cette maintenance à long terme. Cette tâche pourrait être mutualisée et je pense que la Linux Fondation sera adaptée à cela, mais faudrait inciter des gens à fournir l'argent nécessaire.
C'est aussi un vrai problème. Ce qui est dommage c'est que le workflow du noyau reste très critiqué car assez complexe et provenant d'un héritage lointain où les outils modernes sur le sujet n'existaient pas. Il y a eu 20 000 débats pour passer à une forge ou autres outils plus modernes pour faciliter le travail des mainteneurs et des contributeurs externes pour permettre un tel renouvellement. Mais il y a en tout cas une forte résistance au changement et c'est dommage, cela ne suffirait peut être pas à résoudre ce problème, mais on ne peut pas espérer une amélioration de la situation par la magie, faut impulser des changements pour attirer ce genre de profils.
Il faudrait sans doute inciter les entreprises à valoriser cet aspect du travail, la bonne santé du développement du noyau (et d'autres composants libres par ailleurs) est essentielle à beaucoup d'activités mais peu d'entreprises mettent en valeur un tel job en interne.
[^] # Re: Santé et discrimination : balec ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains recommande de dépénaliser la consommation de drogue. Évalué à 4.
Ce n'est pas ce que je dis. Mais manifestement l'interdiction totale n'empêche pas une consommation chez beaucoup de nos concitoyens donc si le but de l'interdiction c'est d'éviter la consommation et ses conséquences l'objectif est raté.
Je ne comprends pas le sens de cette phrase.
Il faut déjà définir l'addiction.
Pour beaucoup l'alcoolisme c'est être bourré en permanence ou presque. Sauf que non, prendre un verre de vin à chaque repas, prendre sa bière en rentrant du travail, etc. cela peut rentrer dans la définition. Et des gens dans ce cas ils ne sont pas si anecdotiques. Beaucoup trop de gens dépassent les seuils de consommation considérées comme "raisonnables" (c'est-à-dire 2 verres d'alcool max par jour, et ce pas tous les jours en moyenne). Il n'y a pas de doses considérées comme sûres, comme pour la cigarette.
D'ailleurs on notera que dans les séries mêmes récents il est courant de voir le policier rentrer le soir chez lui boire son petit verre de whisky / bourbon / bière / vin comme pratique normale. Et c'est loin d'être un détail quand on y pense. C'est insidieux.
Personnellement des gens qui ont les effets néfastes de l'alcool ou qui fument de la cigarette sont bien plus nombreux que ceux qui se droguent sévèrement avec autre choses dans mon entourage et les statistiques semblent assez clairs à ce sujet.
Ce n'est pas mal sain, c'est savoir regarder la vérité en face concernant ces substances. C'est tout.
Dire que le cannabis c'est moins dangereux que l'alcool ne signifie pas que c'est une bonne idée s'en fumer un chaque jour. C'est surtout prendre conscience que l'alcool a un statut totalement déconnecté de ses effets sur la société et sur la santé publique.
Les études le montrent que même en tenant compte des taxes, le tabac coûte cher à la société. Les économies de retraite c'est presque du détail et pour le coup une logique malsaine : https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eisxpkv9.pdf Cette même publication pointe qu'il y aurait près de 4 millions de français avec une consommation d'alcool problématique, ce n'est pas un détail, c'est largement plus que les consommateurs des drogues illicites hors cannabis.
Déjà tous les fumeurs ne meurent pas d'un cancer foudroyant à 50 ans. Beaucoup ont un tel cancer à la retraite en fait, et bien d'autres complications longues et pénibles bien avant. Et traiter un cancer, quel qu’il soit, ça coûte cher.
Ensuite, les dégâts de l'alcool et du tabac ne se résument pas juste aux cancers. Il y a aussi les arrêts maladies. Tu dis que le tabac ne cause aucune perte de productivité, c'est faux, un fumeur tombe plus souvent malade qu'un non fumeur à cause des effets néfastes sur l'organisme. Et cela se ressent dans les arrêts maladies, le coût des soins en particulier quand il y a un cocktail avec obésité, diabète ou autre soucis respiratoire ou cardio vasculaire. La fatigue sur l'organisme induit aussi une perte de productivité, le fumeur est moins en forme physiquement et intellectuellement.
Et tu sais que le fait de fumer participe au vieillissement de l'organisme et est impliqué grandement dans les maladies de ces âges là ? Tu as plus de chance d'avoir l'Alzheimer car tu as fumé justement… Car oui, des fumeurs qui vivent à 75 ans ça existe, tous ne meurent pas d'un cancer jeune, d'ailleurs la majorité des fumeurs réguliers n'aura probablement pas un cancer mortel, mais une bonne part de ces survivants auront bien d'autres maladies pas forcément mortelles jeunes mais qui doivent être prises en charge longtemps…
[^] # Re: QT-GTK
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora Linux 39 Beta. Évalué à 5.
Non, l'idée est juste d'enlever la personnalisation effectuée par défaut par Fedora pour que les applications Qt ressemblent à ceux de GNOME, il y a trop de soucis de maintenance associée le but est de s'en désengager et de trouver un moyen d'améliorer la situation directement dans Qt lui même si c'est possible.
Donc cela ne change rien concernant l'usage des thèmes dans Qt en eux mêmes, ces variables d'environnements peuvent toujours être utilisés suivant le but que tu souhaites atteindre.
[^] # Re: "awscli"
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora Linux 39 Beta. Évalué à 6.
C'est la version 1 du paquet qui est retiré, paquet nommé awscli.
Mais tu peux à priori utiliser le paquet awscli2 à la place qui est bien dans les dépôts. ;)
[^] # Re: QT-GTK
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora Linux 39 Beta. Évalué à 3.
Qu'est-ce que tu veux dire par là exactement ? Car il y a deux possibilités d'interpréter ton message et je ne suis pas sûr de savoir laquelle tu privilégies.
[^] # Re: Santé et discrimination : balec ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains recommande de dépénaliser la consommation de drogue. Évalué à 6.
Pardon ?
Il y a plus de 20% de la population qui fume la cigarette : https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2023/en-2022-la-france-compte-toujours-pres-de-12-millions-de-fumeurs-quotidiens
Et ces taux étaient bien plus élevés par le passé. Je doute que le cannabis et les autres drogues touchent de manière régulière plus de gens que cela.
Par ailleurs, pas besoin d'être alcoolique pour que l'alcool fasse des dégâts. Par exemple les accidents de la route ne sont pas que du fait d'alcooliques, puis l'alcool même à dose raisonnable fait des dégâts et est l'une des principales cause évitables de cancers avec le tabac justement. Et cela ne touche pas que les alcooliques.
[^] # Re: Santé et discrimination : balec ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains recommande de dépénaliser la consommation de drogue. Évalué à 5.
Quand on voit les dégâts entre le tabac et l'alcool et le cannabis, je ne trouve pas de sources qui prouvent que le cannabis soient pire que ces substances. Selon pas mal de critères cela semble même mieux. L'alcool et le tabac font des dégâts quand même considérables, sans dire pour autant que le cannabis soit sans effets, mais ça aide à la mise en perspective.
La question est de voir ce que produit la situation actuelle et ce qui produirait une société où cette consommation serait légale mais contrôlée. Je ne parle personnellement pas du cas où on libéralise leur usage plus ou moins comme l'alcool aujourd'hui.
Aujourd'hui le bilan sur ces drogues illicites est assez mauvais. Une proportion significative de la population a testé le cannabis, et une portion non négligeable est consommateur régulier. Donc l'interdiction n'empêche pas son usage. La prohibition de l'alcool aux USA en est un autre exemple qui a échoué.
Lutter contre ces trafics mobilise beaucoup les forces de l'ordre ou les services judiciaires, le caractère illicite rend ces trafics une source d'insécurité car ces réseaux ont des moyens pour corrompre ou mener à des violences diverses afin de collecter leurs gains. Il y a sans doute mieux à faire que de continuer sur cette voie où manifestement l'état ne parvient pas à enrayer le phénomène malgré une lutte intense et renouvelée depuis au moins 20 ans en France.
Il n'y a de fait aucune prévention majeure possible car c'est illégal. Les médecins sont probablement sous formés sur ces questions, les patients ne révèlent pas qu'ils en consomment pas peur d'être dénoncés (et parce que c'est très mal vu) ce qui nuit à leur prise en charge. Comme leur consommation n'est pas régulée car tant qu'ils ont l'argent le dealer en fourni, aucune possibilité de limiter le risque de surdosage contrairement à ce qui existe par exemple en pharmacie pour les médicaments même si c'est imparfait. Pas facile de promouvoir lors de l'achat d'un produit des recommandations, des numéros d'aides ou un soutien médical pour s'engager vers l'arrêt de consommation comme cela existe pour le tabac par exemple.
Et l'argent de ce trafic illégal alimente des réseaux alors qu'il pourrait alimenter justement des fonds qui permettraient en partie cette prévention actuellement inexistante. Ce qui diminuerait probablement la taille et la puissance de ces réseaux et l'insécurité qui les accompagnent. Et on aurait des moyens de limiter sans doute de nombreux dégâts qui sont aujourd'hui invisibles car non mesurés et sans mesures larges pour lutter contre le mal à la racine.
Le tabac et l'alcool génèrent des centaines de milliards d'euros de dégâts à la société dans son ensemble car ils sont largement disponibles, encouragés même socialement (le tabac a mauvaise presse depuis sans doute 20-30 ans seulement et encore, avant c'était vraiment cool de fumer, ce qui a pourri des générations), l'alcool est toujours vu comme cool et sa vente est relativement peu réglementée. L'idée serait de ne pas reproduire ces erreurs avec le cannabis et les autres drogues illicites. La vente serait bien mieux contrôlée d'entrée de jeux pour éviter ces phénomènes, les campagnes de prévention seraient larges dès le début pour éviter aussi d'ancrer cette consommation comme positive. Avec sans doute des mesures pour éviter de fournir de trop grandes doses d'un coup, ou à des mineurs, etc. Mes grands parents ont quand même vécu dans une société où tu avais du vin à table à l'école, la grand mère qui sortait avec de la bière de la maternité pour favoriser l'allaitement, consommer de l'alcool pendant la grossesse ou en dessous de 16 ans étaient bien plus acceptables qu'aujourd'hui, etc. Pour fumer c'est pareil, tu pouvais fumer partout, fumer près d'une femme enceinte ou d'un enfant était également plus acceptable, la publicité du tabac battait son plein notamment dans le milieu sportif, les stars et la plupart des films faisaient promotion du tabac "cool" (quand on voit les vieux films c'est assez flagrant). Les taxes ont également augmenté. Avec le temps les mesures sont heureusement apparues et non seulement l'image change peu à peu mais la consommation des deux baissent en France et en Europe de l'Ouest. Cela semble donc fonctionner même si la baisse est trop lente, la faute sans doute partiellement aux habitudes et messages associés qui mettront du temps à disparaître (pensons au verre de vin bon pour la santé, on l'a probablement tous entendu et c'est une bonne blague) et au fait que globalement leur commerce reste quand même assez ouvert encore. Mais cela montre qu'il est possible de baisser la consommation et changer l'image peu à peu en prenant les bonnes mesures. Et c'est ce qu'il faudrait faire pour ces drogues justement.
[^] # Re: Santé et discrimination : balec ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains recommande de dépénaliser la consommation de drogue. Évalué à 8.
Son propos était pourtant clair, on interdit violemment des drogues qui ont pourtant un coût social plus faibles que les drogues autorisées que sont l'alcool ou le tabac. Ce n'est pas très cohérent, soit on interdit aussi le tabac et l'alcool (et peut être d'autres choses) pour cela, soit on légalise le reste.
Il semble clair quand on voit la situation que la politique actuelle ne fonctionne pas sur le sujet. D'un côté car si le tabac a globalement une politique assez volontariste de prévention (bien que perfectible), l'alcool est clairement laissé de côté des campagnes qui se concentre plutôt sur son impact en sécurité routière ce qui est bien mais largement insuffisant. Il faudrait faire bien plus en prévention concernant l'alcool, mais il y a un problème culturel avec l'alcool qui rend cette tâche compliquée quoiqu'on en dise.
De l'autre le cannabis et autres drogues pourtant interdites se diffusent dans la population. Lutter contre frontalement mobilise les prisons et les forces de l'ordre pour une tâche peut être inefficace, mais aussi l'état perd la capacité de faire de la prévention et de récolter de l'argent par ce biais, les fonds servant plutôt des réseaux criminels.
Ils seraient bon que l'état puisse contrôler la vente de ces produits pour permettre une campagne de prévention massive, avec si possible des médecins et soignants bien formés et du coup aussi la mise à disposition de soin adaptés pour ceux qui en dépendent. La répression forte cela ne fonctionne pas, et l'alcool démontre que l'accès libre à partir de 18 ans sans campagne de prévention d'envergure cela ne fonctionne pas bien non plus. L'état pourrait puiser dans ces moyens pour financer la prévention (du moins en partie), et la non alimentation de réseau criminel devrait aussi diminuer les nuances associées à ces réseaux, qui ne disparaitront pas mais qui baisseront probablement en force de frappe. Le tabac montre que la légalité ne supprime pas totalement ces réseaux pour des raisons de coûts.
[^] # Re: Explication ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Arrêt des réseaux 2G/3G = obsolescence programmée des terminaux incompatibles VoLTE ?. Évalué à 3.
Mouais ça fait très slogan de campagne.
Admettons qu'un gars a acheté un téléphone en 2013 et doit le remplacer en 2028 à cause de ça (mais soyons honnêtes, ce scénario est probablement assez exceptionnel), le remplacement à 40€ pour une durée de 15 ans c'est environ 2-3€ / an. C'est rien, presque un détail en face du prix du forfait sur cette période.
Cela ne me choque pas que de temps en temps il faille mettre la main au porte feuille pour renouveler du matériel afin d'être conforme. Pour information c'est le cas dans de nombreux secteurs pour des raisons en général de sécurité.
Uniquement s'il y a une puce 4G et la VoLTE proposée, il faut du temps pour qu'une nouvelle norme téléphonique soit disponible dans toute la gamme. Et de nos jours c'est clairement disponibles de manière généralisée depuis un moment.
Mais qu'est-ce que tu racontes ? Le GSM aussi c'est une puce qui est la quasi totalité du temps une puce opaque, pas plus ouvert que la VoLTE ou la 4G de manière générale.
Les opérateurs peuvent désactiver la VoLTE sur base d'une liste de compatibilité, mais cela n'a rien d'obligatoire et rien ne dit qu'en 2028 ce sera toujours en place. Le déploiement de la VoLTE a été plutôt lente, car comme pour l'IPv6 il y a évidemment des histoire de tests, de compatibilité et de déploiement qui ne rendent pas ce genre d'opérations triviales.
Côté constructeur si le téléphone est marqué compatible VoLTE il n'y a rien à faire de plus sur le téléphone, c'est éventuellement côté réseau et bonne nouvelle les opérateurs ont la possibilité de lever ces restrictions comme des grands d'un coup s'ils le veuillent.
Je ne comprends pas pourquoi tu accuses les constructeurs en particulier alors que ce sont les opérateurs le fautif en général, ni en quoi la conclusion logique c'est de boycotter la technologie en particulier.
Je ne vois d'ailleurs pas le rapport avec ton exemple de l'iPhone 4S qui pointe des problèmes mais sans aucun lien avec le sujet de la 4G / VoLTE.