"Systématiquement inintéressant voire nuisible" là ce sont tes mots, je n'ai pas dit ça.
Je grossi le trait, mais vu ce que tu disais à ce sujet :
Parce que je me dis que ça n'a pas grand intérêt que les enfants se retrouvent autour d'un écran, je préfère qu'ils jouent
En plus de la description de tes restrictions, je pense que cela traduit le fond de ta pensée.
Mais quand il n'a pas vu ses cousins depuis quelques temps je donne une plus grande valeur à des activités où ils échangent et créent entre eux qu'à celle où ils sont tous absorbés par l'écran.
Mais justement, une activité derrière un écran peut être un moment d'échange et de création.
Cela dépend évidemment de ce qu'ils font avec ces écrans, mais c'est loin d'être antinomique. J'ai de bons souvenirs de moments avec des amis ou de la famille en étant jeunes sur un PC, des consoles ou même derrière la TV.
Il y a une grande différence entre chacun sur son téléphone à regarder son flux Instagram en étant dans la même pièce et jouer sur un écran partagé à un jeu vidéo et à se filer la manette quand l'un d'entre eux a perdu par exemple.
À la fin du même paragraphe je précise qu'on ne fait que repousser l'heure de l'écran et contrôler la durée. Donc tu dis la même chose que moi là.
Je pense qu'il y a une différence d'appréciation.
La manière dont tu le dis, tu vois cela comme négatif quand même. Tu repousses l'inévitable mais tu restes peu satisfait que cela fini par arriver. Du moins, je le perçois ainsi. Tu sembles le confirmer par le fait que tu précises bien que c'est un jugement de valeur que tu fais à l'encontre des écrans.
Je suis plus positif à ce sujet, je n'ai aucun soucis à ce que des enfants (dont les miens) passent du temps devant un écran. Même si je mets des limites, je ne cherche pas à réduire ce temps d'écran au maximum non plus.
Parce que je me dis que ça n'a pas grand intérêt que les enfants se retrouvent autour d'un écran, je préfère qu'ils jouent (d'ailleurs j'y participe souvent, je leur donne des idées, on fait des jeux de société, on ramasse des fourmis, ils jouent aux agents secrets, bref… des jeux de gosses.)
Et pourquoi ?
Un écran c'est une activité qui peut être sociale comme d'autres.
J'ai beaucoup joué avec mes copains, ou on se regardait jouer pour montrer nos techniques, ou regarder un film / dessin animé ensemble. Cela ne me semble pas problématique. Pas plus que d'aller au cinéma entre potes.
La question est comme toujours le dosage et du contenu en question évidemment, mais on peut s'amuser ensemble devant un écran et passer du bon temps. Cela n'a rien d'antinomique.
Cela fait quand même très jugement de valeur de considérer que le temps devant écran est systématiquement inintéressant voire nuisible contrairement aux autres activités.
Après n'oublions pas que flagos vit je crois en Suisse, la situation des profs peut être meilleure qu'en France où typiquement le salaire est bien bas par rapport à ce qui se fait ailleurs en Europe (rien que par rapport à la Belgique ça se voit).
Même si une partie reste sans doute du cliché même pour la Suisse.
Si la conférence est obligatoire, alors c'est payé comme une journée de travail classique. Dans mon cas cela n'est arrivé qu'en semaine donc cela ne changeait rien en terme d'horaires.
Hébergement, déplacement et frais payés dans ce cas ci.
Quand ce n'est pas obligatoire et sur le temps libre, comme le FOSDEM, la boîte ne fait rien de spécial car c'est libre à chacun d'y participer sur son temps libre. Il n'y a aucune raison d'obliger l'employeur à payer d'éventuels frais pour ça (surtout que dans le cas du FOSDEM pour nous ça serait vraiment faible).
Après le second cas je pense peut se négocier s'il y a un lien avec son travail évident car l'employeur en tire aussi un bénéfice quand même. Tout comme certaines boîtes qui payent des abonnements à des revues type LWN.net à leurs employés.
Par contre tu continues à jouer avec l'homme de paille rhétorique du méchant au rire sardonique qui aurait planifié la dépendance dans sa sombre secrète alcôve.
Car en même temps tu parles de la planification de cette situation, et si en partie ça a été planifié par la colonisation aux époques que tu cites (qui par continuité aboutissent à notre histoire moderne), la situation moderne dépend d'autres facteurs qui pour moi sont plus des erreurs que d'une réelle volonté d'aboutir à ce résultat.
mais sans pour autant être considérés au même titre que les départements du continent. Je remets la citation d'Aimé Césaire
Je suis entièrement d'accord avec toi que l'Outre mer est délaissé par la France qui devrait faire mieux son job pour ces territoires. Je l'avais déjà dit et je suis d'accord dessus.
Mais notons que ce discours s'applique malgré tout en métropole, la France est hypercentralisé et centré sur Paris. Ce qui pose des problèmes également même si moindre qu'en outre mer encore. Mais il ne faut pas oublier que cette limite de l'État français ne s'applique pas qu'aux Antilles.
Mais ce que je souhaite c'est que dans un avenir pas immédiat mais de mon vivant si possible, ça ne soit plus Paris qui décide avec lesquels de nos voisins nous pouvons échanger économiquement, plus des gendarmes importés de l'autre côté de l'océan qui nous insultent., que nous ne soyons plus regardés comme des enfants gâtés et vendus par nos voisines indépendantes.
Je suis d'accord qu'il y a des soucis à résoudre, et je souhaite en tout cas que la situation s'améliorera.
Je ne dis pas d'ailleurs qu'il n'y a pas de problème de racisme ou de néocolonialisme en Martinique comme dans d'autres territoires d'outre mer. Mais que tous les problèmes locaux ne viennent pas de ça et que beaucoup des éléments que tu pointes peuvent s'expliquer autrement (ne serait-ce parce que quand ça arrive en métropole aussi, ça montre juste que l'État sait foirer ses dossiers comme un grand). Il faut faire attention à ne pas percevoir les actions de l'État français uniquement sous ce prisme, même si le passif historique justifie une méfiance naturelle, cela n'aide pas toujours à bien comprendre les causes réelles et donc identifier les solutions.
"faire ça sans coloniser un territoire." sans aucun doute c'est plutôt courant comme je le disais. Par contre "avoir une colonisation qui ne fait pas ça" je veux bien un exemple. On touche aux "bienfaits de la colonisation" là et on sur ça on arrivera pas à se mettre d'accord. Tiens d'ailleurs on a littéralement "dépendance économique" dans la 3e définition de "coloniser" du Larousse et aussi "parfois au détriment des autochtones." sur le wiktionnaire. Mais je demande à voir les autres "fois" où ça n'a pas été le cas…
J'ai dit que cela pouvait se faire, pas que cela a été fait. Car il y a moyen d'assurer des bienfaits à cette population (mais de manière historique cela n'a jamais été le cas).
Ce n'est de toute façon pas un modèle que je soutiens.
Mais c'est exactement ça le plan dès le départ. C'est précisément pour ça qu'ont été créés Compagnie française des Indes occidentales ou le Code noir, pour ça que la France a signé le Traité de Whitehall : maintenir l'esclavage et le business pendant la Révolution. Donc ce qu'il y a plutôt à prouver c'est que le plan a changé. Je ne fais pas de suppositions là, l'existence de la colonie Martinique doit tout au business et ce n'est pas une vue de l'esprit, c'est documenté.
Tu vas bien trop loin à mon goût.
Je te parle de l'époque moderne, donc post 2e GM quand la Martinique est devenu un département d'Outre mer avec le même statut que les autres départements français. C'est là que le piège au développement et économique s'est définitivement refermé sur le département car le droit français s'y appliquait sans grande distinction avec le reste du territoire même si ce droit n'est pas toujours adapté aux réalités locales. Et je ne pense pas que le plan de la France ait été officiellement "avec notre dispositif légal et fiscal on va maintenir la Martinique sous perfusion et supprimer toute tentative d'indépendance pour qu'on pique toutes les ressources mouhahahahahah".
Je ne te parle pas de l'origine de la colonisation de ce territoire qui date d'il y a bien longtemps et heureusement beaucoup de choses ont changé depuis, et les personnes qui ont fait ces accords étaient morts depuis bien longtemps. D'ailleurs ce qui rendait attractif la Martinique pour la France à cette époque (comparée au Québec qui a été cédé) par exemple n'est plus vraiment pertinent aujourd'hui. Car bon, l'économie du sucre ce n'est pas vraiment ce qui permet de doper le PIB de nos jours. Preuve que cela n'est pas si simple quand on parle d'histoire qui ont plus de 3 siècles et qu'on ne peut pas utiliser un texte aussi vieux pour juger de la situation actuelle sans tenir compte de tout ce qui a changé entre temps.
Un exemple extrêmement concret que je porte dans ma chair : Interdit aux USA dès 1975, et en France en 1990. Qui aura la chance de l'utiliser à outrance pendant plusieurs années encore grâce à des dérogations de l'état français ? Les colonies des Antilles ! Complot… tout de suite les grands mots… Ce n'est que la continuité de la colonisation.
Et je ne suis pas d'accord.
Je ne suis pas d'accord car cette affaire est finalement un énième problème de santé publique ou environnemental où l'État malgré un danger ferme les yeux, accorde des dérogations ou négocie avec l'UE pour retarder la restriction. Il n'y a rien d'extraordinaire dans le processus, car la même chose arrive en métropole.
Ce n'est donc pas un problème propre aux Antilles françaises, ni de colonisation. C'est un problème plutôt de vouloir maximiser les bénéfices c'est tout et le colonialisme n'est pas la seule manière de faire.
Est-ce qu'une Martinique indépendante aurait évité ce drame ou une situation similaire ? J'en doute. Des drames où l'État a fermé les yeux devant une situation sanitaire ou environnementale cela arrive partout dans le monde.
Utiliser des territoires pour s'enrichir au détriment des habitants.
Ce n'est pas la définition de la colonisation. Tu pourrais avoir une colonisation qui ne fait pas ça, et inversement faire ça sans coloniser un territoire.
Purement économique, je ne sais pas, j'en doute.
C'est pourtant toi qui invoque cet argument alors qu'il semble assez faux.
Mais comme tu le dis l'intérêt est bien là et la dépendance économique aide en ce sens. Avec les DOM la France est le pays qui possède le plus de voisins maritimes (83 frontières !) et le 2e plus grand domaine maritime du monde. Que disent les locaux si on se met à discuter indépendance ? "T'es fou on va finir comme Haïti !" (en oubliant soigneusement les exemples caribbéens de réussite comme la Barbade). La dépendance. Dans les têtes comme les porte-monnaies.
Mouais, tu invoques cela comme si c'était orchestré alors que c'est sans doute un piège du modèle français non prévu à la base.
Le soucis c'est que déjà le droit français offre peu d'autonomie aux collectivités locales, notamment fiscales et législatives, ce qui empêche d'avoir une politique différentiée pour tenir compte des enjeux locaux. Mais la métropole en est victime même si de manière moindre.
L'État français impose un SMIC et un montant de RSA uniforme sur le territoire, tout en utilisant la monnaie européenne et je doute que les DOM-TOM y fassent exception. De même pour probablement d'autres dispositifs. C'est bien car cela donne des droits importants à la population, mais en même temps cela pose un piège aux régions moins compétitives économiquement : les salaires sont trop élevées, faute de compétitivité aucune entreprise étrangère ne voudra s'y aventurer car le jeu n'en vaudra pas la chandelle. Résultat ces îles vont dépendre bien plus de l'emploi public ou des multinationales françaises car l'État français est finalement le seul à avoir pour devoir de s'y intéresser car c'est son territoire.
Mais du coup oui, cela entretient une dépendance politique et économique. Et c'est difficile d'en sortir.
En même temps l'État accorderait des décisions pour que ces régions aient plus d'autonomie et notamment avoir un SMIC plus bas ou des aides sociales plus basses, que serait la perception de la population face à cela ? Cela ferait probablement scandale. Pile je gagne, face tu perds.
C'est un sujet délicat et je pense qu'on peut expliquer ce phénomène autrement que par un plan ayant prévu cela dès le départ, mais plutôt comme la conséquence d'avoir un État unitaire et d'avoir incorporé ces territoires en son sein.
Il y a bien des députés qui ont tenté de créer un semblant de continuité territoriale mais on leur a craché un 49.3 à la figure.
La continuité territoriale via des avions subventionnés ? Un peu bizarre.
Après la continuité territoriale ça me semble être bizarre comme nécessité. Par exemple les USA ont un bloc continental mais entre Seattle et Miami tu as plus de 4500 km d'écart, sans parler d’Hawaï ou l'Alaska. Tu as la même problématique au Canada et pire en Russie.
Ce n'est pas parce que le territoire est continue que cela a une immense importance, les écarts au sein de certains états sont énormes que ce soit géographiquement comme culturellement.
les départements d'Outre-Mer ont été artificiellement "construits". Les peuples d'origines ont été massacrés puis remplacés par des populations amenées là (nègres, coolies et même les 1er propriétaires planteurs) dans le seul intérêt de produire des richesses. Donc on ne peut pas non plus parler d'unité historique
Mais toute nation est construite artificiellement en un sens. De nombreux territoires en France ont rejoint la France il y a à peine une siècle et demi, et entre ceux là et la naissance de la France un millénaire plus tôt, il y en a eu des ajouts et des pertes. Souvent par des conflits sans que la population n'ait eu son mot à dire.
Dans l'histoire de chaque pays il a eu des guerres pour changer le territoire, des échanges de territoires et de populations lors de négociations des traités pour des raisons totalement arbitraires. C'est d'ailleurs ce qui a nourri de nombreuses guerres, la volonté de récupérer des territoires perdus ou une population faisant partie de la nation qui a été laissée aux mains du voisin.
Du coup tu te retrouves avec une Belgique qui a récupéré un territoire germanophone après la 1ère GM, l'Italie qui a quelques territoires francophones et germanophones héritées aussi de négociations passées, l'Alsace ballotée entre la France et l'Allemagne (ou Prusse), une partie de la Prusse confiée à la Pologne, l'enclave de Kaliningrad qui était la région historique de la Prusse qui est passée aux mains de la Russie après la 2e GM, la Finlande qui a perdu une bonne part de la Carélie suite aux conflits avec son grand voisin, et on en parle de la situation Ukrainienne, des conflits dans les Balkans, des tensions greco-turques à ce sujet, etc. Et on ne parle pas de l'Amérique, l'Australie ou l'Afrique qui ont connu des massacres, et en dehors de ce dernier ils ont été bien repeuplés par des européens aussi.
unité économique ? Comme dit plus haut les colonies ont pour objectif d'enrichir la mère patrie, pas le contraire. La dépendance économique est maintenue de manière à pouvoir "aspirer" un max de capitaux.
Mouais, les DOM-TOM coûtent chers à la France, je doute que d'un point de vue purement économique cette situation soit profitable à la France. Ou alors il faudra des sources pour le démontrer.
Par contre ils ont un intérêt stratégique évident. La France a une présence un peu partout dans le monde ce qui du point de vue militaire est intéressant. Cela peut permettre aussi d'avoir accès à des ressources même si cela coût cher dans le bilan final cela permet une indépendance ce qui est aussi important. Pensons au programme spatial via Kourou ou les minerais de la Nouvelle-Calédonie.
Saviez-vous qu'on a pu trouver des "bananes de Martinique" moins cher à Paris qu'à Fort-de-France !?
De ce que je vois le problème semble surtout que la Martinique dans ce cas-ci a peu de concurrences dans la distribution et pas de concurrence internationale pour le banane donc les distributeurs peuvent vendre chers. Cela n'est pas le cas en France où la guerre des prix fait rage et si la banane martiniquaise était vendue trop chère, la banane viendrait d'ailleurs.
La Martinique souffre comme toute petit territoire insulaire de son isolement géographique, de la faible taille de son marché et donc du peu de concurrence pour acheminer et distribuer des produits. Cela fait des prix élevés même pour des produits disponibles sur place.
Alors après est-ce que la France ne pourrait pas faire plus et mieux pour ces territoires ? Certainement, il y a des soucis à régler dans ces territoires et l'État ne semble pas mettre les moyens nécessaires.
Mais est-ce qu'il y a un complot de la métropole envers ces départements d'Outre mer pour abuser d'eux dans tous les sens ? Je n'en ai pas l'impression, en tout cas avec cet exemple tu ne m'as pas vraiment convaincu. Cela peut s'expliquer autrement.
Moi je pense que c'est l'inverse. Le but de la COP c'est pas "on va produire moins d'hydrocarbures", c'est "on va consommer moins d'hydrocarbures". Divise par deux la conso mondiale, il fera moins le fier le Sultan. Et on n'a sûrement pas besoin de lui pour ça.
Non, mais cela ne veut pas dire qu'il n'a pas de rôle à jouer.
La production d'hydrocarbure est une activité polluante qui émet des GES en elle même (en dehors de la consommation du résultat). Il y a des solutions pour réduire cela, il faudrait les appliquer en parallèle d'une baisse de consommation. Ce n'est pas un détail, et ça a un impact sur leur rentabilité.
Ensuite comme ce pays comme d'autres dépendent de ces hydrocarbures pour financer leur État, ils vont freiner toute tentative de forcer une baisse de conso. Ils peuvent donc menacer, ou convaincre des pays de ne pas approuver des textes agressifs contre les hydrocarbures car ça nuit à leur business. L'action coordonnée c'est important et moins le front mondial est uni, moins il est probable que la consommation baisse vite.
Mais oui, ces gens là ne dirigent pas tout et une baisse de consommation unilatérale résoudrait le problème qu'ils le veulent ou pas. Mais cela reste encore à acter.
la réponse tombe directement, tu n'as pas à lire 3 ou 4 pages
Après lire justement les différentes réponses permet souvent d'apprendre des trucs ou de voir d'autres manières de faire avec des avantages et inconvénients. Ce qui peut servir dans le contexte du moment voire pour totalement autre chose.
Cela ne retire pas l'intérêt de ce genre d'outils pour autant.
Mais dans tous les cas, tu relis, tu testes etc… comme sur StackOverflow, ni plus ni moins.
Il est évident qu'il faut vérifier la réponse, ne serait-ce pour garder le contrôle du savoir nécessaire à la maintenance du code et parce que parfois ça ne fonctionne pas comme prévu.
En tout cas pour des petits bouts de code simples ou des mini applications ça semble aller mais je suis plus dubitatif quand le code devient conséquent. Sans compter la question aussi du secret industriel que ce genre d'outils peuvent avaler sans que certains n'y fassent particulièrement attention…
Avoir une IA qui tourne sur le device est important pour la vie privé, mais je ne crois pas vraiment aux cotés vert.
Cela dépend de beaucoup de paramètres, notamment de l'évolution de ces IA et de la nécessité de renouveler le matériel pour pouvoir les exécuter.
Admettons qu'un téléphone peut raisonnablement exécuter une IA pendant 5-10 ans malgré ses évolutions. C'est la durée de vie du téléphone, l'IA ne participera pas au renouvellement accéléré du périphérique et comme les gens ont un téléphone par ailleurs pour autre chose que l'IA, l'ajouter dans le téléphone ne change rien niveau impact environnemental des périphériques.
Alors que dans ce même modèle, en admettant que le nombre d'utilisateur augmente, il faudra renouveler ou ajouter du matériel aux datacenter pour gérer la charge occasionnée par ces usages supplémentaires. Bilan environnemental assez défavorable donc.
Par contre je pense que cela s'inverse si par exemple il est irréaliste pour un téléphone de suivre le rythme d'évolution des IA et que pour profiter de ces fonctionnalités il faut racheter des appareils. Renouveler ceux des datacenter est moins coûteux que de renouveler le parc des téléphones et autres machines des utilisateurs.
Après il n'est pas improbable qu'on soit dans une situation hybride en vrai, certains usages de l'IA seront probablement assez stables dans le temps sans nécessiter d'avoir une machine plus performante, d'autres qui évolueront trop vite pour que le suivi en local soit raisonnable.
Peu importe à dire vrai, de fait il reste un ambassadeur d'une communauté et souhaite maintenir son rôle, et il a un rôle de lobbying politique aussi. C'est tout l'objet de la FSF.
Rien ne l'oblige à endosser ce rôle, et d'ailleurs je le trouve mauvais dans l'exercice mais c'est une autre histoire. Il pourrait retrouver une plus grande liberté d'opinion en se mettant de côté mais il souhaite rester à la tête de la FSF.
Et ce n'est pas propre à RMS. C'est le monde politique qui est ainsi. Quand le président de la République sort une phrase choquante, on en fait la une et souvent à juste titre car il représente les Français et à ce titre une certaine tenue est exigée et il n'a pas intérêt à exprimer certaines idées. Et même si le président en question disait cela sur son blog perso ça fonctionnerait pareil.
Rien de nouveau et c'est naturel quand on personnifie un mouvement ou une communauté avec des ambassadeurs. Et personne n'oblige RMS à prendre ce rôle, et personne ne l'oblige à s'exprimer sur tout en son nom de manière publique non plus. C'est l'avantage du pseudonymat. Quand on s'exprime publiquement il faut accepter que la critique peut être publique en retour aussi.
Exemple tiré d'un chapeau l'ex tenniswoman Martina Navratilova doit-elle pouvoir défendre le droit des animaux ou doit-elle fermer sa gueule parce que son truc, c'est le tennis? Est-ce que Stallman peut parler de sexualité, d'aggression sexuelles ou de pédophilie si lui-même n'a pas un doctorat sur le sujet? Est-ce que Drew DeVault ne devrait pas s'exprimer que sur les logiciels libres et arrêter de s'occuper des opinion des autres?
Ou est-ce qu'une personne publique peut parler de quelque sujet que ce soit à partir du moment que son opinion est conforme à une ligne d'opinion définie [2]?
La comparaison me semble mauvaise.
Martina Navratilova ne représente pas une communauté en particulier, elle est connue pour être joueuse de tennis, pas pour être porte parole de la WTA. Donc si elle s'exprime pour défendre le droit des animaux, cela a finalement peu d'impact sur ses engagements directs.
Cependant la WTA pourrait agir si elle fait vraiment n'importe quoi en interview (du moins quand elle jouait), une joueuse de tennis aurait des problèmes si elle véhiculait des idéaux nazis par exemple.
Ses sponsors pourraient aussi agir en annulant les contrats si l'image qu'elle véhicule ne colle pas avec celle de la marque, rien de nouveau cependant et cela n'engage finalement qu'elle le public peut en faire ce qu'il veut de cette information.
Ici RMS est président d'une association fondatrice d'un projet idéologique et politique. Et tout est fait pour que la FSF et RMS soit des références sur le sujet. Donc il devient de fait ambassadeur de tout ce mouvement qu'on le veuille ou non. Il semble sain que la communauté puisse critiquer ses positions, en trouvant aussi gênant que le porte parole du mouvement dans lequel on s'identifie publie ouvertement des propos gênants.
Si RMS communique publiquement, c'est normal d'avoir la critique en retour que ce soit positif ou négatif. Il est normal que la communauté qu'il souhaite représenter puisse dire qu'il va probablement trop loin dans certains propos et qu'il devrait lever le pied. Son option peut être de ne pas communiquer si ouvertement, ou dans un espace dédié ou sous un pseudo le permettant.
Car bon, je ne juge pas du sujet actuel que je ne connais pas, mais admettons qu'une personne dans la position de RMS exprime des idées vraiment horribles, la communauté devrait rester passive et ne rien remettre en cause sous couvert que cela ne concerne pas le sujet de la communauté ? Où est la limite ? C'est délicat.
C'est un sujet qui est même l'essence même de la politique ou des projets. Des désaccords annexes au sujet d'origine sont l'objet de nombreuses fragmentations de communauté. Si le but de RMS est de maintenir une communauté unie et de limiter ces discussions parasites, en effet c'est mieux pour lui de ne pas s'exprimer en son nom sur ces sujets publiquement.
Il me semble aussi anormal d'avoir des critères différents pour évoquer les mêmes situations.
Mais bon ce n'est pas nouveau que notre droit mériterait un peu de nettoyage et de cohérence sur ce genre de choses. Avoir des aides aussi plus universelles et donc avec moins de critères simplifierait sans doute leur recours et la vie des citoyens comme de l'administration. Mais là on peut rêver un moment. :)
L'important je pense n'est pas de se focaliser sur le type de voiture car on arrive vite à des frontières floues et amalgamer ces voitures ensemble n'a pas forcément beaucoup de sens. D'ailleurs le terme consacré pour des voitures un peu borderline sur les segments comme la Dacia Spring est crossover.
Il faut se focaliser sur les impacts des modèles pour voir ce qu'on devrait privilégier plutôt.
Par exemple la Dacia Spring qui a des allures de SUV et peut être partiellement catalogué comme tel ne me semble pas problématique. Pas si grande, ni si haute, est légère, ne prend pas plus d'espace au sol que beaucoup de voitures. C'est le cas de beaucoup de SUV assez compacts (et souvent bas de gamme) dans le fond.
Le problème évident ce sont les moyen-gros SUV. L'impact d'une BMW X5 ou d'une Porsche Cayenne n'est pas vraiment la même que la Dacia Spring.
Le soucis de se focaliser sur le type de voiture c'est qu'on occulte le problème d'autres modèles sur des segments considérés comme plus vertueux. Des grosses berlines allemandes (et même françaises comme ça pas de jaloux) certes basses mais qui consomment beaucoup, sont lourdes, font beaucoup de bruit ou qui sont tellement longs ce qui prend de la place pour se garer que finalement un SUV compact pourrait être plus pertinent d'un point de vue société. Ou les voitures de luxes et de sports.
Sans oublier les utilitaires utilisés parfois par des particuliers pour ne servir que 2 fois par an avec cet usage, de même pour les pickups…
Mais oui globalement il faut viser le plus petit adapté à son usage, et si possible se passer de voiture que ce soit à l'achat ou même à l'usage quand on en a un. Le SUV même compact n'est pas le meilleur compromis.
Les différences US / Europe concernant la voiture ne se limitent pas à la réglementation, il y a une question d'urbanisme et de culture aussi.
Les routes américaines sont en général larges avec beaucoup d'espace pour se garer car souvent en banlieue avec des maisons individuelles. Sans même compter les maisons très isolées loin de tout qui sont plus rares dans nos contrées. En Europe les routes et villes sont plus étroites, il y a moins de banlieue avec autant d'espace pour garer de tels engins. Rouler en Hummer ou en gros pickup en Europe est difficile en comparaison donc de fait on en achète moins.
Pour info technique, actuellement on considère la perte lors de la génération et transport de l'électricité à 2.3 (avant la DPE 2021 c'était 2.58) par rapport au gaz ou fuel (on doit donc pouvoir imaginer le même style pour l'essence), autrement dit 57% de l’énergie va à la poubelle avant d'arriver dans la batterie.
Car l'électricité est actuellement fournie majoritairement par des centrales thermiques (nucléaire et gaz en France), donc avec les même limites que les moteurs thermiques des voiture si ce n'est que c'est probablement mieux entretenu et optimisé qu'un moteur individuel au sein ru parc automobile.
L'avantage dans notre cas par rapport à d'autre pays c'est que niveau CO2 ce facteur a peu d'importance, le nucléaire gaspille certes de l'énergie mais cela n'émet pas de CO2 dans les mêmes proportions. Sur ce critère c'est quand même important de le garder en tête.
L'hydraulique et le renouvelable type éolien et photovoltaïque diminuent cette perte significativement (par conception) et à mesure qu'ils seront déployés, notamment en France comme à l'étranger, ces pertes chuteront. Les pertes du genre pour le thermique ne diminueront qu'à la marge en comparaison.
C'est délicat de comparer l'électricité sur la production car l'électricité est un vecteur d'énergie, sa production dépend de la méthode retenue pour générer cette électricité. Ce n'est pas le cas du pétrole ou du gaz qui sont des sources d'énergie et non de simple vecteurs (bien que le gaz puisse être un vecteur, c'est assez marginal aujourd'hui en comparaison). C'est d'ailleurs un avantage, il est probable qu'en France comme ailleurs que l'électricité se décarbone progressivement durant la durée de vie des voitures vendues, l'impact des voitures électriques vendues aujourd'hui diminueront avec le temps ce qui est assez faux dans le cas d'une voiture à essence qui émettront toujours +/- la même chose aujourd'hui comme dans 20 ans pour parcourir la même distance.
Le facteur limitant est surtout le transport de l'électricité mais c'est relativement faible (de l'ordre de 5-10% de perte max).
Mais oui concernant le reste de ton propos que je partage, la maxime c'est la voiture électrique est l'avenir de la voiture individuelle, mais la voiture individuelle n'est pas l'avenir de la mobilité. Il faut clairement aller vers une diminution du parc automobile et s'en servir moins. D'ailleurs il y a une dynamique pour élargir le spectre du vélo et des petites voitures pour aussi combler le gap actuel et peut être mieux répondre à certains besoin sans devoir recourir à la voiture individuelle classique.
Des break ou même des routières donc adaptées pour une famille de 4/5 personnes il y en a. Moins qu'avant mais ils n'ont en effet pas disparu des catalogues.
La raison d’être de systemd-bootd c’est de répondre à des limitations de GRUB, ou c’est juste une volonté que systemd puisse remplacer l’intégralité des composants GNU ?
systemd-bootd est radicalement différent de GRUB.
Il ne fonctionne qu'avec des systèmes UEFI et il tire parti de cela, sa configuration est simple, il prend avantage de l'UEFI boot pour implémenter des fallback automatiques si le boot sur un système mis à jour foire, etc.
GRUB est plus complet car il fonctionne dans plus de cas différents mais n'offre pas les mêmes fonctionnalités car il est moins intégré avec la norme UEFI. Et le faire évoluer est loin d'être trivial.
Avec les batteries et la problématique de la circulation en ville cela devient moins vrai.
Une citadine ne peut pas embarquer (et par conception doit moins embarquer) des batteries. Donc l'économie peut être importante en matériaux par rapport à une voiture plus grosse qui exigera plus.
Renault fait le retour d'une vraie Twingo, la R5 s'annonce prometteur, la Dacia Spring est très légère, Citroën AMI est une proposition intéressante dans ce contexte, etc.
Mais en Renault Clio, même à la vitesse recommandé, on touche
Le dos d'âne est peut être non réglementaire, ça arrive.
Pour avoir déjà conduit ce genre de petites voitures ça ne touchait jamais en ralentissant suffisamment.
Ce sont les voitures de sports qui ont elles de grosses difficultés même avec des dos d'ânes normaux.
Il est absolument faux de dire que les dos d'âne sont là pour faire ralentir.
Si c'est totalement l'objectif et globalement les gens ralentissent. C'est assez rare les gens qui ne ralentissent pas du tout devant, même avec un 4x4 (car malgré de bonnes suspensions ça n'absorbe pas tout).
Je me demande où tu vis et si tu ne roules pas comme un chauffard quand même pour sortir ce commentaire.
La vrai raison, ce sont les dos d'ânes toujours plus haut. Qui n'a pas passé un dos d'âne avec sa Clio, même à la limitation de vitesse (Alors si un jour par mégarde, il passe trop vite), et n'a pas touché? C'est la première raison des SUV.
Pour info un dos d'âne par définition c'est fait pour ralentir, pas pour passer à pleine vitesse dessus, même à la vitesse limite.
Et honnêtement j'ai rarement entendu cette excuse.
Mais force est de constater que que ce soit individu ou peuple, le gain financier est plus important, et demander à un patron de risquer de perdre un marché car plus cher que concurrent, ou demander de gagner moins, c'est juste irréaliste car ils sont autant humains que toi et moi ou devnewton (est-ce que devnewton refuserait d'installer du non libre si on lui filait un peu de thune?
Ils pourraient quand même prendre cette décision même si ce n'est pas un optimal financier, après tout des décisions non optimales dans une boîte ça arrive souvent et une boîte comme Total en a sans doute plein.
Surtout dans un secteur comme le pétrole où globalement aucun major n'a de surplus en stock, c'est à flux tendu au niveau mondial pour tous les acteurs, et la moindre perturbation dans les ventes entraine une hausse des prix donc techniquement ils pourraient le faire.
Mais effectivement les gouvernements (et donc citoyens) ont aussi leur part de responsabilité dans le processus en ne rendant pas ce genre de choses illégales (c'est d'ailleurs en voit d'adoption au niveau européen). Je ne dis pas que les actionnaires et patrons sont les uniques responsables, mais ils ont quand même une part de responsabilité dans le processus.
C'est tout ce que je dis et pourquoi c'est important d'avoir les deux nombres. J'ai conscience que tout n'incombe pas non plus aux actionnaires et patrons, tout comme tout n'incombe pas toujours au consommateur car il n'y a pas toujours le choix de comment sont faits les produits, etc.
Bien qu’il y ait un évident point commun, quand on parle d’assembleur, il y en a presque autant que d’architectures CPU/micro-contrôleur, non ?
Oui, le langage assembleur n'existe pas en tant que tel.
Tu peux même imaginer pour un même CPU avoir des assembleurs radicalement différents avec des macros dans tous les sens si tu veux pour aboutir au même résultat à la fin.
Ou bien est-ce qu’il y a quelques « standards » qui s’imposent ?
Cependant il y a quand même des caractéristiques souvent partagés et qui sont implicites derrière cette terminologie. On se limite +/- aux instructions du processeur cible. Peu d'abstractions de haut niveau, les instructions écrites par le développeur sont juste les instructions que le CPU met à disposition avec un nom plus joli que les simples valeurs hexadécimales. Les structures de contrôles sont donc rudimentaires, souvent des équivalents de GOTO, il faut gérer tous les aspects bas niveau pour l'initialisation du code (création de la pile et du tas mémoire), gestion bas niveau du matériel quand c'est pertinent avec écriture directe dans les registres qui vont bien, etc.
Ça me semble plus appartenir au domaine hardware que software. J’ai tort je sais,
En effet, tu as tort.
Un ingénieur matériel ne codera pas souvent de l'assembleur dans sa vie car ce n'est pas son métier. C'est plutôt un ingénieur logiciel bas niveau qui s'en occupera dans un projet. Ou quelqu'un qui a une double spécialité dans l'intégration logicielle et matérielle. Je n'ai jamais croisé un ingénieur matériel qui en était responsable dans un projet. Ou à la marge pour tester un concept rapidement.
[^] # Re: Divers
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au sondage Les zécrans de vos enfants. Évalué à 3.
Je grossi le trait, mais vu ce que tu disais à ce sujet :
En plus de la description de tes restrictions, je pense que cela traduit le fond de ta pensée.
Mais justement, une activité derrière un écran peut être un moment d'échange et de création.
Cela dépend évidemment de ce qu'ils font avec ces écrans, mais c'est loin d'être antinomique. J'ai de bons souvenirs de moments avec des amis ou de la famille en étant jeunes sur un PC, des consoles ou même derrière la TV.
Il y a une grande différence entre chacun sur son téléphone à regarder son flux Instagram en étant dans la même pièce et jouer sur un écran partagé à un jeu vidéo et à se filer la manette quand l'un d'entre eux a perdu par exemple.
Je pense qu'il y a une différence d'appréciation.
La manière dont tu le dis, tu vois cela comme négatif quand même. Tu repousses l'inévitable mais tu restes peu satisfait que cela fini par arriver. Du moins, je le perçois ainsi. Tu sembles le confirmer par le fait que tu précises bien que c'est un jugement de valeur que tu fais à l'encontre des écrans.
Je suis plus positif à ce sujet, je n'ai aucun soucis à ce que des enfants (dont les miens) passent du temps devant un écran. Même si je mets des limites, je ne cherche pas à réduire ce temps d'écran au maximum non plus.
[^] # Re: Divers
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au sondage Les zécrans de vos enfants. Évalué à 3.
Et pourquoi ?
Un écran c'est une activité qui peut être sociale comme d'autres.
J'ai beaucoup joué avec mes copains, ou on se regardait jouer pour montrer nos techniques, ou regarder un film / dessin animé ensemble. Cela ne me semble pas problématique. Pas plus que d'aller au cinéma entre potes.
La question est comme toujours le dosage et du contenu en question évidemment, mais on peut s'amuser ensemble devant un écran et passer du bon temps. Cela n'a rien d'antinomique.
Cela fait quand même très jugement de valeur de considérer que le temps devant écran est systématiquement inintéressant voire nuisible contrairement aux autres activités.
[^] # Re: Pourquoi "auprès de la gent féminine" ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Comment briller auprès de la gent féminine dans « le monde de la tech ». Évalué à 9. Dernière modification le 07 décembre 2023 à 10:29.
Après n'oublions pas que flagos vit je crois en Suisse, la situation des profs peut être meilleure qu'en France où typiquement le salaire est bien bas par rapport à ce qui se fait ailleurs en Europe (rien que par rapport à la Belgique ça se voit).
Même si une partie reste sans doute du cliché même pour la Suisse.
# Cela dépend
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Acteurs du libre : est-ce que votre boîte vous paie pour aller sur des conférences ?. Évalué à 5.
Si la conférence est obligatoire, alors c'est payé comme une journée de travail classique. Dans mon cas cela n'est arrivé qu'en semaine donc cela ne changeait rien en terme d'horaires.
Hébergement, déplacement et frais payés dans ce cas ci.
Quand ce n'est pas obligatoire et sur le temps libre, comme le FOSDEM, la boîte ne fait rien de spécial car c'est libre à chacun d'y participer sur son temps libre. Il n'y a aucune raison d'obliger l'employeur à payer d'éventuels frais pour ça (surtout que dans le cas du FOSDEM pour nous ça serait vraiment faible).
Après le second cas je pense peut se négocier s'il y a un lien avec son travail évident car l'employeur en tire aussi un bénéfice quand même. Tout comme certaines boîtes qui payent des abonnements à des revues type LWN.net à leurs employés.
[^] # Re: y a t-il un rapport ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L’avis de RMS sur les relations sexuelles. Évalué à 3.
Car en même temps tu parles de la planification de cette situation, et si en partie ça a été planifié par la colonisation aux époques que tu cites (qui par continuité aboutissent à notre histoire moderne), la situation moderne dépend d'autres facteurs qui pour moi sont plus des erreurs que d'une réelle volonté d'aboutir à ce résultat.
Je suis entièrement d'accord avec toi que l'Outre mer est délaissé par la France qui devrait faire mieux son job pour ces territoires. Je l'avais déjà dit et je suis d'accord dessus.
Mais notons que ce discours s'applique malgré tout en métropole, la France est hypercentralisé et centré sur Paris. Ce qui pose des problèmes également même si moindre qu'en outre mer encore. Mais il ne faut pas oublier que cette limite de l'État français ne s'applique pas qu'aux Antilles.
Je suis d'accord qu'il y a des soucis à résoudre, et je souhaite en tout cas que la situation s'améliorera.
Je ne dis pas d'ailleurs qu'il n'y a pas de problème de racisme ou de néocolonialisme en Martinique comme dans d'autres territoires d'outre mer. Mais que tous les problèmes locaux ne viennent pas de ça et que beaucoup des éléments que tu pointes peuvent s'expliquer autrement (ne serait-ce parce que quand ça arrive en métropole aussi, ça montre juste que l'État sait foirer ses dossiers comme un grand). Il faut faire attention à ne pas percevoir les actions de l'État français uniquement sous ce prisme, même si le passif historique justifie une méfiance naturelle, cela n'aide pas toujours à bien comprendre les causes réelles et donc identifier les solutions.
[^] # Re: y a t-il un rapport ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L’avis de RMS sur les relations sexuelles. Évalué à 3.
J'ai dit que cela pouvait se faire, pas que cela a été fait. Car il y a moyen d'assurer des bienfaits à cette population (mais de manière historique cela n'a jamais été le cas).
Ce n'est de toute façon pas un modèle que je soutiens.
Tu vas bien trop loin à mon goût.
Je te parle de l'époque moderne, donc post 2e GM quand la Martinique est devenu un département d'Outre mer avec le même statut que les autres départements français. C'est là que le piège au développement et économique s'est définitivement refermé sur le département car le droit français s'y appliquait sans grande distinction avec le reste du territoire même si ce droit n'est pas toujours adapté aux réalités locales. Et je ne pense pas que le plan de la France ait été officiellement "avec notre dispositif légal et fiscal on va maintenir la Martinique sous perfusion et supprimer toute tentative d'indépendance pour qu'on pique toutes les ressources mouhahahahahah".
Je ne te parle pas de l'origine de la colonisation de ce territoire qui date d'il y a bien longtemps et heureusement beaucoup de choses ont changé depuis, et les personnes qui ont fait ces accords étaient morts depuis bien longtemps. D'ailleurs ce qui rendait attractif la Martinique pour la France à cette époque (comparée au Québec qui a été cédé) par exemple n'est plus vraiment pertinent aujourd'hui. Car bon, l'économie du sucre ce n'est pas vraiment ce qui permet de doper le PIB de nos jours. Preuve que cela n'est pas si simple quand on parle d'histoire qui ont plus de 3 siècles et qu'on ne peut pas utiliser un texte aussi vieux pour juger de la situation actuelle sans tenir compte de tout ce qui a changé entre temps.
[^] # Re: y a t-il un rapport ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L’avis de RMS sur les relations sexuelles. Évalué à 4.
Et je ne suis pas d'accord.
Je ne suis pas d'accord car cette affaire est finalement un énième problème de santé publique ou environnemental où l'État malgré un danger ferme les yeux, accorde des dérogations ou négocie avec l'UE pour retarder la restriction. Il n'y a rien d'extraordinaire dans le processus, car la même chose arrive en métropole.
Ce n'est donc pas un problème propre aux Antilles françaises, ni de colonisation. C'est un problème plutôt de vouloir maximiser les bénéfices c'est tout et le colonialisme n'est pas la seule manière de faire.
Est-ce qu'une Martinique indépendante aurait évité ce drame ou une situation similaire ? J'en doute. Des drames où l'État a fermé les yeux devant une situation sanitaire ou environnementale cela arrive partout dans le monde.
Ce n'est pas la définition de la colonisation. Tu pourrais avoir une colonisation qui ne fait pas ça, et inversement faire ça sans coloniser un territoire.
C'est pourtant toi qui invoque cet argument alors qu'il semble assez faux.
Mouais, tu invoques cela comme si c'était orchestré alors que c'est sans doute un piège du modèle français non prévu à la base.
Le soucis c'est que déjà le droit français offre peu d'autonomie aux collectivités locales, notamment fiscales et législatives, ce qui empêche d'avoir une politique différentiée pour tenir compte des enjeux locaux. Mais la métropole en est victime même si de manière moindre.
L'État français impose un SMIC et un montant de RSA uniforme sur le territoire, tout en utilisant la monnaie européenne et je doute que les DOM-TOM y fassent exception. De même pour probablement d'autres dispositifs. C'est bien car cela donne des droits importants à la population, mais en même temps cela pose un piège aux régions moins compétitives économiquement : les salaires sont trop élevées, faute de compétitivité aucune entreprise étrangère ne voudra s'y aventurer car le jeu n'en vaudra pas la chandelle. Résultat ces îles vont dépendre bien plus de l'emploi public ou des multinationales françaises car l'État français est finalement le seul à avoir pour devoir de s'y intéresser car c'est son territoire.
Mais du coup oui, cela entretient une dépendance politique et économique. Et c'est difficile d'en sortir.
En même temps l'État accorderait des décisions pour que ces régions aient plus d'autonomie et notamment avoir un SMIC plus bas ou des aides sociales plus basses, que serait la perception de la population face à cela ? Cela ferait probablement scandale. Pile je gagne, face tu perds.
C'est un sujet délicat et je pense qu'on peut expliquer ce phénomène autrement que par un plan ayant prévu cela dès le départ, mais plutôt comme la conséquence d'avoir un État unitaire et d'avoir incorporé ces territoires en son sein.
[^] # Re: y a t-il un rapport ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L’avis de RMS sur les relations sexuelles. Évalué à 4.
La continuité territoriale via des avions subventionnés ? Un peu bizarre.
Après la continuité territoriale ça me semble être bizarre comme nécessité. Par exemple les USA ont un bloc continental mais entre Seattle et Miami tu as plus de 4500 km d'écart, sans parler d’Hawaï ou l'Alaska. Tu as la même problématique au Canada et pire en Russie.
Ce n'est pas parce que le territoire est continue que cela a une immense importance, les écarts au sein de certains états sont énormes que ce soit géographiquement comme culturellement.
Mais toute nation est construite artificiellement en un sens. De nombreux territoires en France ont rejoint la France il y a à peine une siècle et demi, et entre ceux là et la naissance de la France un millénaire plus tôt, il y en a eu des ajouts et des pertes. Souvent par des conflits sans que la population n'ait eu son mot à dire.
Dans l'histoire de chaque pays il a eu des guerres pour changer le territoire, des échanges de territoires et de populations lors de négociations des traités pour des raisons totalement arbitraires. C'est d'ailleurs ce qui a nourri de nombreuses guerres, la volonté de récupérer des territoires perdus ou une population faisant partie de la nation qui a été laissée aux mains du voisin.
Du coup tu te retrouves avec une Belgique qui a récupéré un territoire germanophone après la 1ère GM, l'Italie qui a quelques territoires francophones et germanophones héritées aussi de négociations passées, l'Alsace ballotée entre la France et l'Allemagne (ou Prusse), une partie de la Prusse confiée à la Pologne, l'enclave de Kaliningrad qui était la région historique de la Prusse qui est passée aux mains de la Russie après la 2e GM, la Finlande qui a perdu une bonne part de la Carélie suite aux conflits avec son grand voisin, et on en parle de la situation Ukrainienne, des conflits dans les Balkans, des tensions greco-turques à ce sujet, etc. Et on ne parle pas de l'Amérique, l'Australie ou l'Afrique qui ont connu des massacres, et en dehors de ce dernier ils ont été bien repeuplés par des européens aussi.
Mouais, les DOM-TOM coûtent chers à la France, je doute que d'un point de vue purement économique cette situation soit profitable à la France. Ou alors il faudra des sources pour le démontrer.
Par contre ils ont un intérêt stratégique évident. La France a une présence un peu partout dans le monde ce qui du point de vue militaire est intéressant. Cela peut permettre aussi d'avoir accès à des ressources même si cela coût cher dans le bilan final cela permet une indépendance ce qui est aussi important. Pensons au programme spatial via Kourou ou les minerais de la Nouvelle-Calédonie.
De ce que je vois le problème semble surtout que la Martinique dans ce cas-ci a peu de concurrences dans la distribution et pas de concurrence internationale pour le banane donc les distributeurs peuvent vendre chers. Cela n'est pas le cas en France où la guerre des prix fait rage et si la banane martiniquaise était vendue trop chère, la banane viendrait d'ailleurs.
La Martinique souffre comme toute petit territoire insulaire de son isolement géographique, de la faible taille de son marché et donc du peu de concurrence pour acheminer et distribuer des produits. Cela fait des prix élevés même pour des produits disponibles sur place.
Alors après est-ce que la France ne pourrait pas faire plus et mieux pour ces territoires ? Certainement, il y a des soucis à régler dans ces territoires et l'État ne semble pas mettre les moyens nécessaires.
Mais est-ce qu'il y a un complot de la métropole envers ces départements d'Outre mer pour abuser d'eux dans tous les sens ? Je n'en ai pas l'impression, en tout cas avec cet exemple tu ne m'as pas vraiment convaincu. Cela peut s'expliquer autrement.
[^] # Re: Extrait
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien COP28 à Dubaï : des scientifiques organisent leur propre sommet en protestation . Évalué à 4.
Non, mais cela ne veut pas dire qu'il n'a pas de rôle à jouer.
La production d'hydrocarbure est une activité polluante qui émet des GES en elle même (en dehors de la consommation du résultat). Il y a des solutions pour réduire cela, il faudrait les appliquer en parallèle d'une baisse de consommation. Ce n'est pas un détail, et ça a un impact sur leur rentabilité.
Ensuite comme ce pays comme d'autres dépendent de ces hydrocarbures pour financer leur État, ils vont freiner toute tentative de forcer une baisse de conso. Ils peuvent donc menacer, ou convaincre des pays de ne pas approuver des textes agressifs contre les hydrocarbures car ça nuit à leur business. L'action coordonnée c'est important et moins le front mondial est uni, moins il est probable que la consommation baisse vite.
Mais oui, ces gens là ne dirigent pas tout et une baisse de consommation unilatérale résoudrait le problème qu'ils le veulent ou pas. Mais cela reste encore à acter.
[^] # Re: le code source
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Faire un calendrier de l'avent par une IA. Évalué à 6.
Après lire justement les différentes réponses permet souvent d'apprendre des trucs ou de voir d'autres manières de faire avec des avantages et inconvénients. Ce qui peut servir dans le contexte du moment voire pour totalement autre chose.
Cela ne retire pas l'intérêt de ce genre d'outils pour autant.
Il est évident qu'il faut vérifier la réponse, ne serait-ce pour garder le contrôle du savoir nécessaire à la maintenance du code et parce que parfois ça ne fonctionne pas comme prévu.
En tout cas pour des petits bouts de code simples ou des mini applications ça semble aller mais je suis plus dubitatif quand le code devient conséquent. Sans compter la question aussi du secret industriel que ce genre d'outils peuvent avaler sans que certains n'y fassent particulièrement attention…
[^] # Re: Les années passent, rien ne change
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal On efface la communauté du libre. Évalué à 1.
Mouais les articles que tu cites sont loin d'être majeurs.
[^] # Re: Edge computing
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les défis d’une IA frugale. Évalué à 4.
Cela dépend de beaucoup de paramètres, notamment de l'évolution de ces IA et de la nécessité de renouveler le matériel pour pouvoir les exécuter.
Admettons qu'un téléphone peut raisonnablement exécuter une IA pendant 5-10 ans malgré ses évolutions. C'est la durée de vie du téléphone, l'IA ne participera pas au renouvellement accéléré du périphérique et comme les gens ont un téléphone par ailleurs pour autre chose que l'IA, l'ajouter dans le téléphone ne change rien niveau impact environnemental des périphériques.
Alors que dans ce même modèle, en admettant que le nombre d'utilisateur augmente, il faudra renouveler ou ajouter du matériel aux datacenter pour gérer la charge occasionnée par ces usages supplémentaires. Bilan environnemental assez défavorable donc.
Par contre je pense que cela s'inverse si par exemple il est irréaliste pour un téléphone de suivre le rythme d'évolution des IA et que pour profiter de ces fonctionnalités il faut racheter des appareils. Renouveler ceux des datacenter est moins coûteux que de renouveler le parc des téléphones et autres machines des utilisateurs.
Après il n'est pas improbable qu'on soit dans une situation hybride en vrai, certains usages de l'IA seront probablement assez stables dans le temps sans nécessiter d'avoir une machine plus performante, d'autres qui évolueront trop vite pour que le suivi en local soit raisonnable.
[^] # Re: personne publique et hors-sujet
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L’avis de RMS sur les relations sexuelles. Évalué à 3.
Peu importe à dire vrai, de fait il reste un ambassadeur d'une communauté et souhaite maintenir son rôle, et il a un rôle de lobbying politique aussi. C'est tout l'objet de la FSF.
Rien ne l'oblige à endosser ce rôle, et d'ailleurs je le trouve mauvais dans l'exercice mais c'est une autre histoire. Il pourrait retrouver une plus grande liberté d'opinion en se mettant de côté mais il souhaite rester à la tête de la FSF.
Et ce n'est pas propre à RMS. C'est le monde politique qui est ainsi. Quand le président de la République sort une phrase choquante, on en fait la une et souvent à juste titre car il représente les Français et à ce titre une certaine tenue est exigée et il n'a pas intérêt à exprimer certaines idées. Et même si le président en question disait cela sur son blog perso ça fonctionnerait pareil.
Rien de nouveau et c'est naturel quand on personnifie un mouvement ou une communauté avec des ambassadeurs. Et personne n'oblige RMS à prendre ce rôle, et personne ne l'oblige à s'exprimer sur tout en son nom de manière publique non plus. C'est l'avantage du pseudonymat. Quand on s'exprime publiquement il faut accepter que la critique peut être publique en retour aussi.
[^] # Re: personne publique et hors-sujet
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal L’avis de RMS sur les relations sexuelles. Évalué à 4.
La comparaison me semble mauvaise.
Martina Navratilova ne représente pas une communauté en particulier, elle est connue pour être joueuse de tennis, pas pour être porte parole de la WTA. Donc si elle s'exprime pour défendre le droit des animaux, cela a finalement peu d'impact sur ses engagements directs.
Cependant la WTA pourrait agir si elle fait vraiment n'importe quoi en interview (du moins quand elle jouait), une joueuse de tennis aurait des problèmes si elle véhiculait des idéaux nazis par exemple.
Ses sponsors pourraient aussi agir en annulant les contrats si l'image qu'elle véhicule ne colle pas avec celle de la marque, rien de nouveau cependant et cela n'engage finalement qu'elle le public peut en faire ce qu'il veut de cette information.
Ici RMS est président d'une association fondatrice d'un projet idéologique et politique. Et tout est fait pour que la FSF et RMS soit des références sur le sujet. Donc il devient de fait ambassadeur de tout ce mouvement qu'on le veuille ou non. Il semble sain que la communauté puisse critiquer ses positions, en trouvant aussi gênant que le porte parole du mouvement dans lequel on s'identifie publie ouvertement des propos gênants.
Si RMS communique publiquement, c'est normal d'avoir la critique en retour que ce soit positif ou négatif. Il est normal que la communauté qu'il souhaite représenter puisse dire qu'il va probablement trop loin dans certains propos et qu'il devrait lever le pied. Son option peut être de ne pas communiquer si ouvertement, ou dans un espace dédié ou sous un pseudo le permettant.
Car bon, je ne juge pas du sujet actuel que je ne connais pas, mais admettons qu'une personne dans la position de RMS exprime des idées vraiment horribles, la communauté devrait rester passive et ne rien remettre en cause sous couvert que cela ne concerne pas le sujet de la communauté ? Où est la limite ? C'est délicat.
C'est un sujet qui est même l'essence même de la politique ou des projets. Des désaccords annexes au sujet d'origine sont l'objet de nombreuses fragmentations de communauté. Si le but de RMS est de maintenir une communauté unie et de limiter ces discussions parasites, en effet c'est mieux pour lui de ne pas s'exprimer en son nom sur ces sujets publiquement.
[^] # Re: famille monoparental
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Notation des allocataires : l’indécence des pratiques de la CAF désormais indéniable. Évalué à 5.
Il me semble aussi anormal d'avoir des critères différents pour évoquer les mêmes situations.
Mais bon ce n'est pas nouveau que notre droit mériterait un peu de nettoyage et de cohérence sur ce genre de choses. Avoir des aides aussi plus universelles et donc avec moins de critères simplifierait sans doute leur recours et la vie des citoyens comme de l'administration. Mais là on peut rêver un moment. :)
[^] # Re: Question peut-être stupide, que-ce qui attire les automobilistes chez les SUV
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Sans l'engouement pour les SUV, les émissions des moteurs auraient pu baisser de 30% . Évalué à 5.
L'important je pense n'est pas de se focaliser sur le type de voiture car on arrive vite à des frontières floues et amalgamer ces voitures ensemble n'a pas forcément beaucoup de sens. D'ailleurs le terme consacré pour des voitures un peu borderline sur les segments comme la Dacia Spring est
crossover
.Il faut se focaliser sur les impacts des modèles pour voir ce qu'on devrait privilégier plutôt.
Par exemple la Dacia Spring qui a des allures de SUV et peut être partiellement catalogué comme tel ne me semble pas problématique. Pas si grande, ni si haute, est légère, ne prend pas plus d'espace au sol que beaucoup de voitures. C'est le cas de beaucoup de SUV assez compacts (et souvent bas de gamme) dans le fond.
Le problème évident ce sont les moyen-gros SUV. L'impact d'une BMW X5 ou d'une Porsche Cayenne n'est pas vraiment la même que la Dacia Spring.
Le soucis de se focaliser sur le type de voiture c'est qu'on occulte le problème d'autres modèles sur des segments considérés comme plus vertueux. Des grosses berlines allemandes (et même françaises comme ça pas de jaloux) certes basses mais qui consomment beaucoup, sont lourdes, font beaucoup de bruit ou qui sont tellement longs ce qui prend de la place pour se garer que finalement un SUV compact pourrait être plus pertinent d'un point de vue société. Ou les voitures de luxes et de sports.
Sans oublier les utilitaires utilisés parfois par des particuliers pour ne servir que 2 fois par an avec cet usage, de même pour les pickups…
Mais oui globalement il faut viser le plus petit adapté à son usage, et si possible se passer de voiture que ce soit à l'achat ou même à l'usage quand on en a un. Le SUV même compact n'est pas le meilleur compromis.
[^] # Re: Question peut-être stupide, que-ce qui attire les automobilistes chez les SUV
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Sans l'engouement pour les SUV, les émissions des moteurs auraient pu baisser de 30% . Évalué à 3.
Les différences US / Europe concernant la voiture ne se limitent pas à la réglementation, il y a une question d'urbanisme et de culture aussi.
Les routes américaines sont en général larges avec beaucoup d'espace pour se garer car souvent en banlieue avec des maisons individuelles. Sans même compter les maisons très isolées loin de tout qui sont plus rares dans nos contrées. En Europe les routes et villes sont plus étroites, il y a moins de banlieue avec autant d'espace pour garer de tels engins. Rouler en Hummer ou en gros pickup en Europe est difficile en comparaison donc de fait on en achète moins.
[^] # Re: AX
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Sans l'engouement pour les SUV, les émissions des moteurs auraient pu baisser de 30% . Évalué à 8.
Car l'électricité est actuellement fournie majoritairement par des centrales thermiques (nucléaire et gaz en France), donc avec les même limites que les moteurs thermiques des voiture si ce n'est que c'est probablement mieux entretenu et optimisé qu'un moteur individuel au sein ru parc automobile.
L'avantage dans notre cas par rapport à d'autre pays c'est que niveau CO2 ce facteur a peu d'importance, le nucléaire gaspille certes de l'énergie mais cela n'émet pas de CO2 dans les mêmes proportions. Sur ce critère c'est quand même important de le garder en tête.
L'hydraulique et le renouvelable type éolien et photovoltaïque diminuent cette perte significativement (par conception) et à mesure qu'ils seront déployés, notamment en France comme à l'étranger, ces pertes chuteront. Les pertes du genre pour le thermique ne diminueront qu'à la marge en comparaison.
C'est délicat de comparer l'électricité sur la production car l'électricité est un vecteur d'énergie, sa production dépend de la méthode retenue pour générer cette électricité. Ce n'est pas le cas du pétrole ou du gaz qui sont des sources d'énergie et non de simple vecteurs (bien que le gaz puisse être un vecteur, c'est assez marginal aujourd'hui en comparaison). C'est d'ailleurs un avantage, il est probable qu'en France comme ailleurs que l'électricité se décarbone progressivement durant la durée de vie des voitures vendues, l'impact des voitures électriques vendues aujourd'hui diminueront avec le temps ce qui est assez faux dans le cas d'une voiture à essence qui émettront toujours +/- la même chose aujourd'hui comme dans 20 ans pour parcourir la même distance.
Le facteur limitant est surtout le transport de l'électricité mais c'est relativement faible (de l'ordre de 5-10% de perte max).
Mais oui concernant le reste de ton propos que je partage, la maxime c'est la voiture électrique est l'avenir de la voiture individuelle, mais la voiture individuelle n'est pas l'avenir de la mobilité. Il faut clairement aller vers une diminution du parc automobile et s'en servir moins. D'ailleurs il y a une dynamique pour élargir le spectre du vélo et des petites voitures pour aussi combler le gap actuel et peut être mieux répondre à certains besoin sans devoir recourir à la voiture individuelle classique.
[^] # Re: suv.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Sans l'engouement pour les SUV, les émissions des moteurs auraient pu baisser de 30% . Évalué à 3.
Des break ou même des routières donc adaptées pour une famille de 4/5 personnes il y en a. Moins qu'avant mais ils n'ont en effet pas disparu des catalogues.
[^] # Re: U-boot
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Petitboot sur ARM, le bon, le bad et le ugly. Évalué à 6.
systemd-bootd est radicalement différent de GRUB.
Il ne fonctionne qu'avec des systèmes UEFI et il tire parti de cela, sa configuration est simple, il prend avantage de l'UEFI boot pour implémenter des fallback automatiques si le boot sur un système mis à jour foire, etc.
GRUB est plus complet car il fonctionne dans plus de cas différents mais n'offre pas les mêmes fonctionnalités car il est moins intégré avec la norme UEFI. Et le faire évoluer est loin d'être trivial.
[^] # Re: AX
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Sans l'engouement pour les SUV, les émissions des moteurs auraient pu baisser de 30% . Évalué à 4.
Avec les batteries et la problématique de la circulation en ville cela devient moins vrai.
Une citadine ne peut pas embarquer (et par conception doit moins embarquer) des batteries. Donc l'économie peut être importante en matériaux par rapport à une voiture plus grosse qui exigera plus.
Renault fait le retour d'une vraie Twingo, la R5 s'annonce prometteur, la Dacia Spring est très légère, Citroën AMI est une proposition intéressante dans ce contexte, etc.
[^] # Re: Question peut-être stupide, que-ce qui attire les automobilistes chez les SUV
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Sans l'engouement pour les SUV, les émissions des moteurs auraient pu baisser de 30% . Évalué à 10. Dernière modification le 25 novembre 2023 à 22:23.
Le dos d'âne est peut être non réglementaire, ça arrive.
Pour avoir déjà conduit ce genre de petites voitures ça ne touchait jamais en ralentissant suffisamment.
Ce sont les voitures de sports qui ont elles de grosses difficultés même avec des dos d'ânes normaux.
Si c'est totalement l'objectif et globalement les gens ralentissent. C'est assez rare les gens qui ne ralentissent pas du tout devant, même avec un 4x4 (car malgré de bonnes suspensions ça n'absorbe pas tout).
Je me demande où tu vis et si tu ne roules pas comme un chauffard quand même pour sortir ce commentaire.
[^] # Re: Question peut-être stupide, que-ce qui attire les automobilistes chez les SUV
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Sans l'engouement pour les SUV, les émissions des moteurs auraient pu baisser de 30% . Évalué à 10.
Pour info un dos d'âne par définition c'est fait pour ralentir, pas pour passer à pleine vitesse dessus, même à la vitesse limite.
Et honnêtement j'ai rarement entendu cette excuse.
[^] # Re: celles liées à vos investissements
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 66 % les plus pauvres. Évalué à 3.
Ils pourraient quand même prendre cette décision même si ce n'est pas un optimal financier, après tout des décisions non optimales dans une boîte ça arrive souvent et une boîte comme Total en a sans doute plein.
Surtout dans un secteur comme le pétrole où globalement aucun major n'a de surplus en stock, c'est à flux tendu au niveau mondial pour tous les acteurs, et la moindre perturbation dans les ventes entraine une hausse des prix donc techniquement ils pourraient le faire.
Mais effectivement les gouvernements (et donc citoyens) ont aussi leur part de responsabilité dans le processus en ne rendant pas ce genre de choses illégales (c'est d'ailleurs en voit d'adoption au niveau européen). Je ne dis pas que les actionnaires et patrons sont les uniques responsables, mais ils ont quand même une part de responsabilité dans le processus.
C'est tout ce que je dis et pourquoi c'est important d'avoir les deux nombres. J'ai conscience que tout n'incombe pas non plus aux actionnaires et patrons, tout comme tout n'incombe pas toujours au consommateur car il n'y a pas toujours le choix de comment sont faits les produits, etc.
[^] # Re: la fin du site central…
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Le sophisme du meilleur outil. Évalué à 5.
Oui, le langage assembleur n'existe pas en tant que tel.
Tu peux même imaginer pour un même CPU avoir des assembleurs radicalement différents avec des macros dans tous les sens si tu veux pour aboutir au même résultat à la fin.
Cependant il y a quand même des caractéristiques souvent partagés et qui sont implicites derrière cette terminologie. On se limite +/- aux instructions du processeur cible. Peu d'abstractions de haut niveau, les instructions écrites par le développeur sont juste les instructions que le CPU met à disposition avec un nom plus joli que les simples valeurs hexadécimales. Les structures de contrôles sont donc rudimentaires, souvent des équivalents de GOTO, il faut gérer tous les aspects bas niveau pour l'initialisation du code (création de la pile et du tas mémoire), gestion bas niveau du matériel quand c'est pertinent avec écriture directe dans les registres qui vont bien, etc.
En effet, tu as tort.
Un ingénieur matériel ne codera pas souvent de l'assembleur dans sa vie car ce n'est pas son métier. C'est plutôt un ingénieur logiciel bas niveau qui s'en occupera dans un projet. Ou quelqu'un qui a une double spécialité dans l'intégration logicielle et matérielle. Je n'ai jamais croisé un ingénieur matériel qui en était responsable dans un projet. Ou à la marge pour tester un concept rapidement.