Renault a écrit 7255 commentaires

  • [^] # Re: Non, la grippe est potentiellement mortelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal genre, ils nous prendraient pour des neuneux ?. Évalué à 10.

    Tout à fait.

    Il y a plusieurs choses à prendre en compte entre grippe et COVID.

    Tout d'abord le COVID reste plus mortel et handicapant que la grippe saisonnière habituelle. Et cela concerne des tranches d'âge plus basses aussi pour les cas sévères. Rien que cela peut justifier pas mal de changement dans l'approche.

    Ensuite, le COVID malgré tout on connaît moins son impact à long terme. Il semble que son impact sur l'appareil respiratoire soit plus fort même après récupération, et possiblement d'autres organes pourraient être touchées. Pour la grippe ces effets sont mieux connus et délimités.

    Mais aussi la grippe se répand moins. Comme on vit avec la grippe depuis longtemps, on a une immunité partielle à l'échelle de la population qui limite naturellement sa diffusion. Le virus circulant moins bien, il peut toucher moins de gens et moins sévèrement.

    D'où le fait que le vaccin contre la grippe est recommandée pour les personnes âgées et fragiles, sans vacciner l'ensemble de la population on arrive à assurer notre vie sociale sans avoir un système hospitalier débordé, ni une tonne de cadavres.

    Je ne suis pas sûr que le fameux 60% de vaccination soit réellement nécessaire. L'immunité collective permettrait potentiellement de faire disparaître le virus de nos contrées comme d'autres maladies avant elle. Mais en vaccinant massivement les plus à risques, on peut déjà alléger suffisamment le système hospitalier pour que le retour à une vie normale soit envisageable.

    Après l'immunité collective serait tout de même intéressant, outre que cela permet de supprimer une maladie de notre territoire, cela éviterait la propagation d'un virus mutant qui résisterait au vaccin et qui serait potentiellement plus méchant encore.

    Cela risque d'être nécessaire d'attendre par ailleurs avant d'obtenir l'immunité collective via le vaccin, outre le défi logistique de vacciner autant de monde de manière générale, il y a aussi le problème de la capacité de productions des doses nécessaires. Il y a encore peu d'endroits pour les produire et la cadence doit augmenter. Or le monde entier veut s'acheter ces vaccins avec un très grand volume ce qui génère une tension plus forte que pour la grippe sur ce point…

  • [^] # Re: Il n'y a pas que le débit dans la vie de la 5G

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien La fausse 5G se déploie à grande vitesse. Évalué à 4.

    Tout à fait, il y a une grande confusion dans les débats ou discussions autours des protocoles mobiles physiques entre le protocole lui même et leur fréquence.

    La 4G pour augmenter le débit a eu des changements au niveau de son protocole donc comment on échange les données entre une antenne et un téléphone, mais aussi dans ses bandes de fréquences. En ayant plus de bandes disponibles, on peut augmenter le volume de donner à échanger.

    La 5G a le même phénomène, de nouvelles bandes de fréquence sont disponibles mais surtout le protocole a été aussi changé. On peut tout à fait déployer la 5G protocolaire sur des banques de fréquence avant utilisées pour la 2G/3G/4G. Et même sans changer les antennes !

    C'est je trouve un problème car cela entretient un flou artistique sur cette question. Une 5G sur une installation prévue pour la 4G sans nouvelles fréquences n'offrira pas forcément plus de bande passante aux utilisateurs. Mais on bénéficiera d'autres changements comme en terme de rayonnement électromagnétique, de sécurité dans les échanges, etc. Mais ça c'est la faute selon moi aux politiques et opérateurs télécoms qui développent les protocoles mobiles en liant les deux aspects. Ce qui a un sens, car développer et déployer prend du temps, mais on devrait adopter deux terminologies différentes.

    Le problème est que du coup cela devient trompeur, être en 5G ne signifie pas plus vite (ou du moins de manière significative) que la 4G sans installations d'antennes supplémentaires. Par endroit pour des raisons de coût, la 5G sera probablement à une seule bande de fréquence disponible comme pour la 4G ou 3G avant lui.

    L'autre soucis est que le débat sur la 5G sont de fait pourris. La 5G protocolaire a un ratio avantages / inconvénients très très favorable. La quasi-totalité des inconvénients pointés sont sur la 5G du point de vue physique, avec donc le besoin d'installer de nouvelles antennes et d'exploiter des fréquences inutilisées de manière si massive pour cet usage. Le seul réel inconvénient est que les téléphones anciens ne sont pas compatibles, mais rien ne s'oppose à un déploiement lent pour que le renouvellement naturel se charge de faire la transition. Le problème est que les militants ou politiques en confondant les deux freinent le déploiement de la 5G protocolaire sur base d'arguments erronés à son sujet comme la consommation d'énergie ou l'usage de fréquences sans retour sanitaire.

    D'ailleurs il y a eu le cas en Wallonie où l'opérateur national historique belge Proximus a converti en mars 2020 des sites 4G en 5G, surtout en centre ville, mais la quasi totalité des villes wallonnes lui ont imposé de rétropédaler sur leur territoire sur base des problèmes valables (ou du moins discutables) avec la 5G physique mais qui n'ont pas de sens pour la 5G protocolaire. Du coup le déploiement est freiné sur de mauvaises bases.

  • [^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 9. Dernière modification le 20 janvier 2021 à 18:12.

    Tout à fait, l'IHU peut avoir des décès.

    Cependant le faible taux de mortalité au sein de l'IHU peut s'expliquer autrement qu'en invoquant une prise en charge spéciale et unique sur le territoire.

    Cet article présente quelques pistes d'explication. En somme les Bouches-du-Rhône n'a pas eu (en avril 2020) une vague hospitalière comparable à celles de nombreux départements. Donc de fait les hôpitaux sont capables de gérer des patients moins graves, et qui s'en sortent bien plus souvent que les hôpitaux qui ne peuvent gérer que les cas les plus graves sur place.

    Ou encore que l'IHU a eu une politique singulière, du moins au début, en prenant en charge des patients positifs quelque soit leur condition. Donc de fait beaucoup plus de cas moyens ou pas graves que les autres structures.

    On dispose de toute façon assez de données aujourd'hui pour voir que leur traitement miracle n'est pas un traitement pertinent dans le cadre du COVID. Ce qui plaide pour que les statistiques de l'IHU soient à expliquer autrement.

    Nous sommes en face d'un problème courant en science. Nous avons un problème multifactoriel, car une épidémie et la gravité ou l’occurrence d'une maladie dépendent de nombreux facteurs connus comme inconnus. Nous disposons de beaucoup de données, qui s'accumulent en plus rapidement. Traiter tout cela ne s'improvise pas. Nous devons écarter dedans ce qui tient de la corrélation (comme par exemple les bons chiffres de l'IHU et de leur usage de ce traitement) et de la causalité (par exemple les vaccins approuvés actuellement qui ont un effet pour empêcher les formes sévères de la maladie). Cela impose d'agir avec rigueur, avec des protocoles fiables, reproductibles et bien faits pour limiter le risque d'attribuer à tort à une corrélation une quelconque causalité. Cela ne s'improvise pas.

    Ce problème est courant en science. C'est pourquoi nous avons chaque année des articles de presse qui disent que le café est cancérigène et trois jours plus tard que le café est bon pour la santé. Le milieu médical et de l'environnement sont particulièrement concernés par ces problèmes car ce sont des disciplines très multifactorielles par essence et où faire de bonnes études n'est pas simple. Il n'est pas rare de chercher d'abord une corrélation par une étude rapide et simple et si elle existe on vérifie si c'est la causalité. Mais pas mal de gens (dont des scientifiques très intelligents !) vont s'arrêter à la première étude pour tirer leurs conclusions.

    Le COVID est particulièrement concerné par ce phénomène car c'est un sujet qui touche de fait tout le monde, qui a un impact fort et durable sur nos vies et avec un battage médiatique comme on a rarement eu. Il faut être vigilant et agir avec méthode.

  • [^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10.

    Mais as-tu lu le document en question (et de fait les études que tu pointes aussi ?) Car c'est expliqué assez clairement ce qui pose problème et est aisément vérifiable si tu penses qu'ils mentent.

    L'ANSM explique par exemple que ton étude belge montre que les deux groupes de patients n'ont pas été randomisés (ou cela a été très mal fait). Résultat le groupe avec l'hydroxochloroquine avait un âge moyen plus bas et moins de comorbidités. C'est dommage car on sait que l'âge et ces comorbidités ont un impact très important dans la gravité de la maladie. En somme tu ne peux rien conclure avec car ce résultat peut être expliqué justement par cette différence entre les deux groupes, en dehors du traitement.

    C'est pourquoi toutes les études ne se valent pas et qu'un groupe contrôle ne suffit pas. Le protocole expérimental c'est important, c'est ce qui permet d’éliminer au maximum les biais connus et inconnus (car on ne sait pas tout) et donc de s'approcher de l'évaluation de l'efficacité du traitement seul car les autres facteurs ont été neutralisés par le protocole en lui même.

    Tu n'arrêtes pas de dire ici que tu veux appliquer une démarche scientifique pour t'approcher au maximum de la vérité, c'est bien, mais manifestement tu ne lis pas bien les documents et tu sembles n'avoir aucun problème pour pointer des biais chez les études n'allant pas dans ton sens mais tu n'as aucun soucis à nous sortir des études qui ont des biais tellement gros que tu aurais dû les supprimer direct de ta liste d'arguments.

  • [^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 9.

    Puis même le groupe contrôle ne se retrouve pas sans traitements. Ils ont quand même une prise en charge classique. Tout comme ceux qui bénéficient du traitement à tester.

  • [^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10.

    « Au Maroc, selon les estimations de l’OMS, le taux de prévalence du diabète dans la population adulte est de 12,4 % »

    Le mot important que tu as oublié dans cette phrase est adulte. Le Maroc ayant une population plus jeune que la France alors que la plupart des diabétiques sont adultes tu as effectivement une prévalence plus élevée dans cette catégorie d'âge mais ce n'est pas ce que tu as affirmé plus tôt. Et cela ne contredit pas mon propos en fait.

    Et pardon… mais les arguments racistes et tout, genre « les noirs savent pas faire un PCR », j'ai du mal. Surtout que nos chiffres en France… comment dire… c'est pas sérieux non plus.

    Qui a dit ça ? Pas moi en tout cas.

    Et une assertion au doigt mouillé "ils sont plus jeunes, c'est normal qu'ils meurent moins", c'est pas un argument.

    Quand on sait qu'il y a une relation étroite entre l'âge et la mortalité avec le COVID, c'est au contraire très pertinent sans même avoir besoin du détail. On sait que c'est un élément à considérer, cela ne fait pas tout mais tu ne peux pas l'ignorer comme si cette différence n'existait pas.

    L'argument serait de montrer que dans des tranches d'ages comparables, ils meurent autant que les français et les belges… Peut être que c'est le cas hein ? (j'ai pas trouvé les données).

    Là encore, comme je l'avais souligné dans mon commentaire, l'âge est un facteur important mais pas le seul qui peut expliquer ces écarts. Donc même avec ces données précises, tu ne pourrais pas conclure efficacement.

    C'est gonflant ce débat… C'est pas possible de discuter sérieusement.

    Ma réponse était je trouve juste, sourcée, pas insultante et de bonne foi. Ta réponse me semble moins saine donc je ne sais pas ce que tu cherches de ma part mais je ne trouve pas que tu participes à en faire un débat serein.

  • [^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10. Dernière modification le 19 janvier 2021 à 01:06.

    Mais je ne comprend pas pourquoi les gens qui semblent si convaincus de l'inutilité de la chloroquine ne cherchent pas à savoir ce qui explique ces chiffres.

    Bah voyons, dans ce message j'expose pas mal d'éléments qui tendent à relativiser la comparaison directe entre pays. Cela n'est pas parfait, leur importance est à définir pour chaque cas mais ces éléments sont connus pour avoir un impact notable dans la prise en compte des statistiques de mortalités ou de contaminations.

    Il faudra sans doute des années de travail à des experts pour correctement évaluer tout cela. Car les données s'accumulent et les paramètres ne manquent pas.

    En tout cas, jusqu'à l'arrivée des vaccins, il n'y a pas eu de traitement miracle d'un pays face au reste du monde. La prise en charge médicale s'est améliorée tout au long de l'épidémie un peu partout, et sans invoquer l'hydrochlorique.

    Une fois on m'a sorti qu'au Maroc c'était à cause du diabète plus faible qu'en France qu'il y avait moins de mort. Raté, il est deux fois plus élevé… C'est pas sérieux !

    Qui a dit ça ?

    En plus tu te trompes, la prévalence du diabète en France et au Maroc est similaire (même plutôt plus élevée en France), et non pas deux fois plus importante au Maroc.

    Si pour des chiffres aussi simples à obtenir tu te trompes aussi fortement, je n'ose imaginer la véracité de tes autres propos. Tu devrais questionner tes sources.

    Pour information aussi, car sur le diabète et le COVID on entend pas mal de choses, un diabétique jeune face au COVID ne court pas de risques très importants. Ce n'est pas terrible car cela peut déséquilibrer temporaire le diabète mais c'est assez gérable. Le problème du diabète n'est d'ailleurs pas forcément l'hyperglycémie provoquée par l'infection, c'est gênant mais ça se gère, mais ses conséquences sur les artères et organes (reins et coeur en tête) après des années d'action. Surtout que 80% des diabétiques étant liés à un surpoids et à une hypertension artérielle, en plus d'être des personnes âgées, tu as le cocktail gagnant pour que le COVID (comme la grippe saisonnière d'ailleurs) soit vraiment un problème pour ces patients.

    C'est cet ensemble qui pose problème, plus que le fait d'être diabétique.

    Or, l'âge médian en France est de 41 ans contre 29 ans pour le Maroc. Cela signifie que de fait les patients Français sont plus âgés que les Marocains en moyenne, donc plus fragiles face au coronavirus. Puis cela signifie que les diabétiques sont probablement plus vieux ou avec plus d'années en tant que malade, donc avec plus de complications liées à celle-ci ce qui les rend plus vulnérables encore.

    Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si des plans de vaccination prévoient de vacciner d'abord les très âgés (plus de 75 ans), puis les moins âgés (75-45 ans) avec des maladies problématiques comme le diabète avant de le généraliser à tout le monde. En Belgique par exemple le diabétique de 20 ans ne pourra pas se vacciner avant les autres personnes de sa tranche d'âge, cette exception étant de mise à partir de 45 ans car ce sont eux les vrais patients à risque.

  • [^] # Re: Le Professeur Maboul et l’extrême droite sont dans un bateau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10.

    Personnellement, n'étant pas expert, donc incapable de me faire une idée sur la valeur des publication, je peux regarder les morts… Le Maghreb s'en sort bien, l’Afrique noire aussi, l'IHU et Marseille ont de très bons chiffres.

    Pour info, toute comparaison entre pays doit se faire à la lumière d'autres indicateurs que les chiffres bruts. Sinon en effet on en déduit n'importe quoi.

    L'Afrique de manière plus générale a un climat plus chaud qu'en Europe, et a une population plus jeune. La transmission du virus est donc plus difficile, et quand le virus touche quelqu'un il a moins la possibilité de faire des dégâts.

    L'Europe est aussi très dense en population par rapport à de nombreuses zones géographiques, a des pratiques culturelles qui favorisent la transmission (la bise, contacts sociaux fréquents, etc.). L'Asie a par exemple une culture plus distante avec les autres.

    Certains pays comme la Chine ou la Corée du Sud s'en sont sorties, avec l'expérience du SRAS d'une part, mais aussi avec une politique très proactive du gouvernement avec des mesures qui feraient sans doute hurler la plupart des européens. Ils sont aussi probablement plus obéissants quant à ces mesures que par chez nous.

    Et nos gouvernements ont aussi fait des erreurs, que pas tout le monde n'a reproduit autour du monde. Et sans doute que de nombreux pays n'ont pas des statistiques fiables non plus, faute de moyens ou par volonté de masquer les chiffres.

    Bref, les chiffres bruts cela ne suffit pas pour conclure, il faut tenir compte du contexte car tout ce que j'ai listé participe à expliquer les chiffres observés.

    La France et la Belgique, non, pas du tout, c'est parmi les pires mortalités du monde… Alors, peut être qu'il y a de très bonnes explications pour expliquer ces choses là, mais celle qui me semble la plus crédible, c'est que ceux qui meurent moins reçoivent un traitement qui fonctionne.

    Une autre chose qu'on oublie, c'est que les statistiques ne peuvent pas être comparées car chaque pays à sa méthode. La Belgique a décidé que tout mort avec COVID était inclus dans les statistiques de décès liés au COVID. Même si finalement ce n'était pas forcément la vraie cause. C'est plus simple et honnête car moins sujette à interprétation douteuse mais c'est donc la valeur haute. Quasiment aucun pays ne va si loin, la plupart font pas mal d'exclusions dans les statistiques.

    En vraie la situation Belge, bien que pas terrible, n'est pas catastrophique. Les hôpitaux ont eu une surcharge mais ont toujours été en capacité de traiter l'ensemble des patients ce qui n'a pas été le cas de tous les pays du monde, rien qu'en aux USA, au Royaume-Uni, France et en Italie il y a eu des tensions plus fortes par endroit.

    Bref, il faut tenir compte de tout cela pour tirer un bilan honnête de la situation et attribuer les bonnes causes aux bons effets. Si tu prends les chiffres bruts et que la différence ne repose pour toi que sur l'efficacité d'un traitement, c'est que finalement tu ignores tout de la dynamique d'une transmission et d'une épidémie. Pourtant cette année il y a eu assez d'informations disponibles pour apprendre quelques bases quand même…

  • [^] # Re: Faut arrêter - même Raoult le reconnait

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 10.

    Mais je vois bien que beaucoup de gens le considèrent ainsi, donc il y a certainement eu une communication allant dans ce sens. Possible même que ça vienne de Raoult lui-même, mais ayant suivi un certain nombre de ses points hebdos par la suite, ce n'est pas l'image que j'en retiens.

    C'est lui qui a décrété que suite à son étude l'épidémie c'était fini. Qu'il a répété en mai que l'épidémie était derrière nous et qu'il n'y aurait pas de seconde vague. On voit où on en est aujourd'hui.

    Raoult a largement surmédiatisé comme un grand les bénéfices de son traitement et a ignoré toutes les critiques qui ont été faites contre son travail.

    On a eu plein d'articles aussi pour dire que l'HCQ c'était dangereux, dans le but de discréditer ce traitement. En effet, il y a des cas où c'est dangereux (c'est le cas de nombreux traitements), mais avec un suivi on sait gérer (ça fait des décennies qu'on le maîtrise) et on peut interrompre le traitement.

    Pour avoir des gens dans mon entourage qui se traitent avec pour leur maladie, ce n'est pas simple comme traitement. Le dosage est très fin entre la dose thérapeutique et la dose qui pose de sérieux problèmes. Et même en suivant bien la prescription il faut souvent interrompre son usage après plusieurs années car les dégâts ophtalmologiques par exemple deviennent trop risqués.

    Ce n'est donc pas si simple. Il vaut mieux éviter de s'en servir si le bénéfice n'est pas assez fort.

    réaction immédiate à l'étude du Lancet mais aucune réaction lors du retrait de l'étude

    Pourtant on en a eu des retours suite à cet article retiré du Lancet. Tu as vécu dans une grotte à ce moment là ?

    Au milieu de tout ça on a des gros groupes pharma qui avaient bien intérêt à discréditer un traitement pas cher sans brevet pour imposer leur solution, genre Remdesivir…

    Tu crois que Big Pharma n'a pas intérêt à ce que l'économie aille bien et que l'épidémie ne dure pas trop ? Surtout s'ils n'ont rien sous la dent à vendre à côté… car on était loin d'un vaccin prêt à diffuser à ce stade là. Donc au contraire les entreprises qui vendaient ce traitement avaient tout intérêt à soutenir la chloroquine pour mieux le vendre.

  • [^] # Re: Faut arrêter - même Raoult le reconnait

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 6.

    En fait, une étude sur 42 individus peut être totalement valable. C'est peu, j'en conviens, surtout si on sépare en deux avec un groupe de contrôle.

    Cela dépend de l'objectif et du stade. J'en conviens. Cela dépend aussi de l'efficacité du traitement mis en œuvre, plus l'effet est faible, plus il faudra du monde pour le voir.

    42 individus au début de l'épidémie pour avoir un résultat plus rapidement peut faire sens et si le traitement est considérablement plus efficace, cela peut suffire à lancer un mouvement et approfondir le sujet.

    Mais nous sommes 10 mois après, le recul on en a, des patients on en a aussi. Des études qui ne vont pas dans le sens de Raoult cela ne manque pas non plus. Le fait d'avoir si peu de personnes dans l'étude n'aide pas à trancher dans son sens. Car il faut aussi mesurer l'efficacité par classe d'âge, les éventuels comorbidités, etc. Avec 42 patients en tout, cela me semble bien faible pour avoir une bonne représentativité des patients.

    C'est d'autant plus ridicules que après la publication ils n'ont aucun problème à tester sur 3000 patients mais en dehors de tout protocole, pourquoi ne pas en avoir mis plus dès le départ ? C'est douteux.

    L'erreur n'est pas là, mais dans le test statistique utilisé pour pouvoir tirer des conclusions. Certains marchent même avec de très faibles échantillons, d'autres pas du tout et donnent n'importe quoi si mal utilisés.

    Il faut aussi des groupes bien constitués dès le départ (que le groupe contrôle et de tests soient le plus proches possibles en terme de caractéristiques) et un protocole bien établi aussi. N'ayant lu que le résumé je ne m'aventure pas dans l'analyse de celui-ci.

  • [^] # Re: Faut arrêter - même Raoult le reconnait

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal toujours pas convaincus par l'Hydroxychloroquine ?. Évalué à 8.

    On reste quand même loin du traitement miracle qu'il a vendu lui même en mars dernier. C'est bien le signe que son étude initiale était mauvaise.

    Ensuite, il y a quand même des bizarreries dans ce protocole rien qu'en lisant le résumé. Déjà faire une étude sur si peu de patients (42) c'est quand même douteux pour en tirer quoique ce soit. Avec les données et le nombre de malades de part le monde, avoir une plus grande cohorte est à portée et est même nécessaire s'ils veulent peser.

    D'autant plus que dans le résumé ils disent qu'après publication ils ont testé sur bien plus de gens (plus de 3000 quand même) et essayent d'en tirer un résultat mais ils ne sont pas dans l'étude donc on n'a pas les détails les concernant (et probablement qu'eux non plus) et encore une fois sans groupe de contrôle à priori. Cela n'est pas très cohérent. La démarche ne me semble pas en adéquation avec le besoin de réellement évaluer son efficacité.

  • [^] # Re: Energie grise

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mesurer la consommation d'énergie des projets informatique, depuis les serveurs, avec scaphandre. Évalué à 10.

    Il y a par exemple l'ADEME qui a compilé quelques chiffres détaillés avec les cycles de vie complet : https://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?ordinateurs_et_equuipements_pe.htm

    Cela donne un ordre de grandeur.

    Après cela a aussi un sens logique. De nos jour un ordinateur ou un téléphone cela ne consomme pas beaucoup d'énergie à l'usage. Il y a eu un gros travail dessus. Mais on a toujours besoin de grandes quantités de métaux et de transports pour les produire et les amener chez le client. Et la plupart de ces composants étant produits en Chine, le transport et l'électricité des usines sont très carbonés. Il faut donc beaucoup de temps pour que l'usage rattrape la fabrication.

    Après, n'oublions pas que ce principe (et ces chiffres) valent pour la France qui a l'électricité parmi les moins impactantes pour le climat au monde. Ce principe est beaucoup moins vrai pour un allemand, un polonais ou un chinois par exemple.

  • [^] # Re: Ma question

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un hacker français finance l'alt right US avec Bitcoin. Évalué à 10.

    Les donations sont encadrées en France, comme l'héritage l'est. Si tu effectues une donation de cette nature en dehors des clous légalement peu avant ta mort, de fait cela impact non seulement la fiscalité de la donation, mais cela impact aussi l'héritage car le patrimoine à partager est bien plus faible qu'il ne devrait l'être.

    Donc si, l'héritage ici est concerné de fait par cette baisse drastique de patrimoine au moment du décès, et qu'en plus il a manifestement planifié ce transfert juste avant de mourir dans ce but.

  • [^] # Re: Ma question

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Un hacker français finance l'alt right US avec Bitcoin. Évalué à 10.

    En fait, on dirait simplement que les cryptomonnaies permettent faire des legs de manière bien plus facile et plus transparente que le système notarié.

    Le problème est que du coup cet argent, qui est un montant très élevé, a été leggé sans déclaration donc en totale illégalité. En France tu ne peux pas faire n'importe quoi avec de telles sommes.

    Donc cela signifie que s'il y a des bénéficiaires légaux de son héritage, ils sont lésés. Cela signifie aussi que l'État n'a pas reçu sa part non plus. C'est déplorable comme attitude.

  • [^] # Re: Liberté d'expression

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien La chute. -- Laurent Chemla. Évalué à 6.

    Autrement dit, en droit français un service privé devient de facto une composante de la liberté d'expression dés lors que son utilisation est généralisée et importante pour la participation à la vie démocratique ainsi que l'expression des idées et des opinions. Je ne serais pas surpris que le même argumentaire ait été utilisé par l'Electronic Frontier Foundation aux États-Unis.

    Notons que le Conseil Constitutionnelle s'est prononcé ici sur l'accès à Internet dans son ensemble, pas d'un service Internet en particulier. Car par exemple même en étant banni de tous les grands réseaux sociaux, tu peux héberger ton propre serveur avec ton contenu. C'est peut être moins efficace pour avoir un impact médiatique fort, mais cela reste possible de s'exprimer quand même. Sans accès à Internet en entier, tes moyens d'expression deviennent nettement plus mince.

    Après oui, service privé ne signifie pas droit de tout faire à l'encontre des usagers (ou potentiel usagers). C'est valide partout. Mais il n'est pas clair si les décisions de ces réseaux puissent être contestées ou pas en justice.

  • [^] # Re: Mon avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Est-il moral de tuer une personne pour en sauver d'autres ?. Évalué à 5.

    Perso, j'y vois surtout l'idée qu'on peut (contrairement à avant avec un humain), donc pourquoi pas le faire. En sachant bien que le mieux est d'éviter la situation…

    Je ne dis pas le contraire, si on peut le faire proprement, tant mieux.

    Mais ne pas le faire ne doit pas être un frein pour autant, car cela ne change pas le comportement actuel avec des humains aux commandes. Puis surtout, parce que ces scénarios me semblent vraiment très improbable et relevant plus du fantasme.

  • [^] # Re: Mon avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Est-il moral de tuer une personne pour en sauver d'autres ?. Évalué à 6.

    On se la pose depuis un moment, les chercheurs "social" ont un temps d'avance sur la technologie. le sujet de S&V est pas du tout nouveau, j'ai déjà lu dessus il y a plusieurs années (https://en.wikipedia.org/wiki/Moral_Machine date de 2017, donc déjà mini 4 ans).

    Il est intéressant d'avoir des réponses réfléchies sous le coude à ces questions, mais il ne faut pas non plus en faire un sorte d'alpha et oméga des réflexions autour des systèmes autonomes.

    Par exemple pour la voiture autonome, on sort souvent cet exemple pour montrer qu'avant de commercialiser il faudrait trancher cette question. C'est bizarre car déjà l'être humain conducteur ne prendra lui aucune décision rationnelle en de telles circonstances, il n'a pas le temps de le faire, ni les données, ni la rigueur en cas de catastrophe de le faire bien.

    Ensuite, il faudrait encore que cette situation soit réaliste. Des accidents où tu as le choix de faucher deux groupes distincts de personnes, en ayant aucune solution pour les épargner, tout en ayant le temps de choisir l'un ou l'autre groupe, est-ce que cela arrive dans la vraie vie ? Et avec un véhicule autonome qui à priori s'arrêtera automatiquement en cas de défaillance mécanique détectée et qui à priori aussi aura une vitesse adaptée à une situation donnée, est-ce que cela a vraiment une chance d'arriver de manière récurrente ? Et est-ce que même si cela arrivait, l'IA aurait assez de données, de temps et de capacité d'analyse pour faire la décision conforme au scénario souhaitée ? Personnellement j'ai un doute que cela arrive suffisamment fréquemment pour que cela ait un quelconque intérêt.

    C'est bien que des chercheurs se penchent dessus car peut être qu'on aura un système où cette question sera pertinente. Mais à l'heure actuelle cela me semble bien théorique.

  • [^] # Re: et le bac D ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pour ou contre les vaccins open source mais pas libres ?. Évalué à 7.

    Car l'ARN sert au processus de synthèse des protéines et à l'expression du génome. Tout cela étant vue en première, cela explique qu'on ne le voit pas plus tôt.

    Chaque chose en son temps, il y a des tas de choses à apprendre dans notre monde, il est sain je pense d'éviter de surcharger trop jeune les élèves en informations et d'y aller par étapes. Si la notion d'ARN ne sert pas pour les sujets vus en troisième, c'est bien de ne pas en parler sinon tu risques d'ajouter de la confusion.

  • [^] # Re: Open Source/Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pour ou contre les vaccins open source mais pas libres ?. Évalué à 6.

    Sauf que ici nous ne sommes pas uniquement sur un terrain linguistique, nous sommes aussi dans un cadre juridique.

    Le terme OpenSource est déposé par l'OSI qui doit faire référence uniquement à des logiciels sous licences respectant leur définition. De manière similaire tu ne peux pas qualifier ton produit de bio et bon pour la santé n'importe comment dans tes publicités, il y a des attentes derrière ces mots. Il y a donc un aspect juridique derrière.

    Bref, l'autorité derrière la définition d'OpenSource étant OSI, tout comme la FSF derrière le terme logiciel libre, il me semble sain qu'on évite de galvauder ces termes avec un autre sens sans le préciser.

    Et comme la définition des deux entités sont très proches volontairement, les deux termes sont techniquement et de fait synonymes.

  • [^] # Re: La vaccination massive est indispensable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Du désastre du début de la vaccination contre la covid-19 en France . Évalué à 6.

    Il pense sans doute au principe ARN, qui est assez nouveau (à cette échelle).

    Après sur l'ARN seul, on sait que le vaccin ne devrait pas poser plus de problèmes que le virus lui même. Cela repose sur les mêmes mécanismes biologiques, et on a pas mal d'infos sur comment cela fonctionne même si l'usage en tant que vaccin est nouveau.

    Après la pharmacovigilance aidera à s'en assurer sur le long terme.

  • [^] # Re: La vaccination massive est indispensable

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Du désastre du début de la vaccination contre la covid-19 en France . Évalué à 6. Dernière modification le 03 janvier 2021 à 10:53.

    Parce que les labos eux-même n'ont pas le recul sur les effets à moyen et long terme.

    Pour info, c'est le cas pour tout nouveau médicament en fait. D'où l'importance de la pharmacovigilance pour collecter ces données sur le terrain et évaluer si des effets notables peuvent être imputés sur le long terme.

    On est toujours en phase 3 alors qu'une AMA n'est délivrée qu'après la réussite de la phase 3 en temps normal.

    Source ? Je veux dire, selon les articles de presse à propos du vaccin Pfizer dont il est question ici a publié ses résultats de sa phase 3, qui est donc finie, et l'UE s'est basée sur ce résultat pour donner l'autorisation fin décembre de s'en servir sur la population générale.

    De même pour le Royaume-Uni et les USA de leur côté.

    C'est le résultat de la procédure accélérée.

    La procédure accélérée n'a pas changé fondamentalement les étapes pour éviter d'avoir un gros scandale sanitaire sur les bras en plus du coronavirus.

    Ce qui a changé c'est surtout que les autorités sanitaires n'ont pas attendu la fin de la phase 3 pour analyser les données de l'ensemble du processus. Ils ont lu et échanger avec les fabricants depuis le début.

    Peut être que certains délais ou démarches administratifs ont également été raccourcies et simplifiées, mais pas l'étude clinique en elle même.

    On ne connait ni les possibles effets secondaires

    Comme pour tout nouveau médicament en fait. Par ailleurs on connaît grâce aux essais cliniques qu'en gros les effets secondaires de courts termes sont ceux d'un vaccin classique pour la majeur parti des patients. Ce dont on ignore c'est s'il y a des effets secondaires bien plus rares ou des risques à plus long terme mais sans commercialisation de masse tu ne le sauras jamais.

    Notons que nous ne connaissons pas non plus l'étendue des conséquences du COVID non plus.

    ni son efficacité sur le long terme

    On sait que cela devrait fonctionner au moins quelques mois, c'est mieux que rien. Une grande partie de la crise sanitaire peut être mitigée même s'il faut renouveler le vaccin relativement fréquemment.

    ni sa capacité à prévenir la transmission

    Même si le vaccin en question ne permet pas de prévenir la transmission, s'en servir est mieux que de ne rien faire. Cela évitera au moins pas mal de malades sévères.

  • [^] # Re: Article mesuré, je le serai moins

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Du désastre du début de la vaccination contre la covid-19 en France . Évalué à 3.

    Cela dit, on était obligé d’attendre la disponibilité du vaccin pour demander le consentement ou faire des visites pré-vaccinations ?

    Pour info un consentement ce n'est pas donner un chèque en blanc pour tous les traitements du monde pour une action donnée. Tu dois pouvoir informer le patient des risques, des effets secondaires, de son efficacité, etc. Comment fournir tout cela sans accord des autorités sanitaires européennes et nationales ? Cela signifie qu'on aurait pu obtenir que depuis fin décembre un consentement en avance, cela ne change pas grand chose pour le calendrier en fait. On ne pouvait clairement pas obtenir un tel consentement dès novembre par exemple.

    Si seulement il pouvait copier l’organisation de la vaccination sur l’Allemagne… Quand on est nul, on peut au moins avoir l’intelligence de copier ceux qui savent faire.

    Pourtant l'Allemagne n'a pas une si grande avance et commence à avoir ses propres problèmes dans sa campagne, notamment pour des raisons de disponibilités.

    La campagne de vaccination n'a commencé qu'il y a une semaine (il était impossible de vacciner avant). Une campagne de vaccination ce sont des semaines et mois pour la mener à bien, je ne vois pas de raisons de tirer à boulets rouges car la première semaine n'a pas été bonne. Le vrai bilan se sera plutôt dans un mois ou deux, quand la machine sera huilée. Il faut être vigilant, mais ce n'est pas nécessaire de tomber dans l'opposition stérile quand cela n'en vaut pas la peine.

  • [^] # Re: Génial

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Reverse Engineering the source code of the BioNTech/Pfizer SARS-CoV-2 Vaccine. Évalué à 4.

    Le rhume ou la grippe n'ont pas une immunité durable car il existe des tas et des tas de variantes de ces virus qui mutent très souvent. Du coup notre système immunitaire est actif contre des bouts de ces virus qui ne sont pas présents dans toutes ces variantes.

    Peu importe comment ces protéines virales sont inoculés, le système immunitaire fera le travail de lutter contre. Mais ces protéines doivent être en quantité suffisante (ce que le vaccin à ARN permet d'obtenir plus facilement à moindre coût) et surtout présente sur toutes les souches du virus pour que cela soit efficace.

    C'est aussi une des raisons pour laquelle laisser le virus circuler est une stratégie problématique, plus le virus se réplique, plus les mutations apparaissent et plus le risque qu'un vaccin universel soit disponible se réduit.

  • [^] # Re: demande d'enquête

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LinuxFr.org : seconde quinzaine de novembre et première quinzaine de décembre 2020. Évalué à 2.

    En quoi ? Outre le fait que ton propos ne tient pas compte des faits, tu nargumentes rien du tout.

    À part crier au complot tu ne dis rien, c'est donc inutile et ce n'est pas nécessaire que ce soit visible.

  • [^] # Re: demande d'enquête

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal LinuxFr.org : seconde quinzaine de novembre et première quinzaine de décembre 2020. Évalué à 3.

    La célèbre cabale gouvernementale qui veut faire taire l'opposition de linuxfr.

    Tu es parent avec Zino ?

    En tout cas pour te rassurer, j'ai pas mal moinsé tes commentaires dans les autres journaux autour de ce sujet, et ici même. ;)