Oui, enfin, les lois relatives à l'inviolabilité du corps, le code de Nuremberg, la convention d'Oviedo : toutes ces choses existent pour éviter qu'un pouvoir fasse une dérive en dévoyant la science.
Note que la Cours Européenne des Droits de l'Homme ne remet pas en cause une obligation vaccinale :
Bien sûr cette décision ne concerne que le cas Tchèque, avec sa législation, dans ses circonstances, et pas le COVID avec le pass sanitaire++ de la France.
Mais cela permet de mettre en lumière que dans le droit européen, l'obligation vaccinale n'est pas illégale en tant que tel.
Ce que tu oublies, c'est que le droit n'est pas binaire. Des contradictions dans les textes il y en a pour tout les sujets. C'est tout l'intérêt du juge en tant que pouvoir indépendant de pouvoir apprécier la situation en mettant en balance ces contradictions en fonction du but suivi. C'est aussi pourquoi un juge est quelqu'un d'excessivement compétent en droit, et pas un robot ou le premier licencié de droit venu.
Car oui, en face de l'inviolabilité du corps, il y a aussi l'obligation de protéger les citoyens, la société, etc. Et ces éléments comptent aussi. De la même façon que malgré nos textes qui garantissent la liberté d'expression, il n'est pas interdit pour un état européen d'interdire l'appel à la haine, car une telle liberté n'est jamais absolue et doit être mise en balance avec d'autres textes tout aussi importants.
L'EPR de Flamanville n'est pas un bon exemple représentatif : c'est une tête de série (donc plus cher et long à produire) et on peut s'accorder très volontiers sur le fait que le devis initial était irréaliste en terme de coûts et de délais en tenant compte de cela. C'était jouable pour les suivants, pas pour celui-ci.
Mais bon, le nucléaire c'est cher et ça demande du temps, pas de soucis avec ça.
Cependant ta comparaison est biaisé. Le nucléaire est pilotable, c'est-à-dire que hors panne ou maintenance, on peut produire l'énergie quand on en a besoin. Cela signifie qu'il n'y a besoin de stockage pour gérer les jours où la centrale ne tourne pas. Il suffit d'avoir quelques centrales de marge et de bien planifier les maintenances.
Pour l'éolien et le solaire, cela ne fonctionne pas. On a besoin d'électricité la nuit, mais aussi les jours sans vents. Cela arrive souvent pourtant de manquer d'énergie renouvelable. D'ailleurs septembre 2021, l'électricité européen coûte très cher car on manque de vent (en plus du coût du CO2 qui explose sur le marché). Pour résoudre ce problème il y a plusieurs options :
Stockage électrique sous forme chimique ou gazeux (batterie ou hydrogène ou méthane) ;
Avoir des centrales thermiques en secours (gaz ou biomasse).
Ces installations ont un coût et demandent aussi du temps à construire. Il faut donc en tenir compte dans la comparaison. De plus dans les deux cas, le bilan CO2 est plus mauvais aussi, en particulier dans le second choix car on émet directement du CO2 à l'usage (la biomasse c'est mieux que le gaz mais cela reste bien plus élevé que l'éolien seul, et la biomasse serait plus pertinente pour faire du chauffage que de l'électricité).
Pour l'instant aucun pays n'a un système énergétique qui ne repose que sur du renouvelable intermittent. Les rares cas où ils sont importants (comme le Danemark), les importations et les centrales thermiques font le job donc ce n'est pas durable. On manque pas mal de recul sur un tel pilotage et le coût réel d'un tel scénario.
Si on est pressé d'augmenter la part d'énergie non carbonée, est-ce que le nucléaire est la bonne allocation d'argent ?
Déjà il y a un problème de flux. Est-ce possible de produire assez d'éoliennes et de panneaux solaires dans le temps imparti sans autres impacts ? Car les éoliennes et le solaire (sans oublier les batteries) ont besoin de beaucoup de matériaux, dont on a besoin dans le secteur de la construction, l'électrique et d'autres industrie. Ce n'est pas un mince défi de produire autant en si peu de temps.
Ensuite, il ne faut pas oublier qu'on a un parc existant qui avec un peu d'argent peut durer plus longtemps. Avoir des financements pour garantir qu'ils tiennent jusqu'en 2050 est une bonne allocation de l'argent, ça coûte moins cher que de construire une centrale ou un champ d'éolien équivalent neufs, mais aussi cela évite de devoir remplacer cette source de production d'énergie par plus d'éoliennes et de panneaux solaires.
"Regler" le rechauffement climatique avec des sources d'energie non durables, c'est une tactique intéressante, mais au final tu ne fais que déporter le problème aux generations futures. Je trouve pas qu'il soit honnête vis a vis des generations futures d’émettre de la dette pour financer une solution qui ne reglerait pas le souci definitivement. Ils se retrouveraient alors a la fois endettes et a devoir financer des sources d'energie durables.
Pas du tout.
Tout d'abord, aucune infrastructure n'est éternelle. Une centrale thermique (charbon, gaz, biomasse, pétrole), nucléaire, hydraulique ou un champ d'éolien ou solaire doivent être remplacées régulièrement. Tous les 20 à 100 ans suivant les cas. D'ailleurs les champs d'éoliennes et de panneaux solaires doivent être remplacées à ce jour plus souvent.
Tout d'abord parce qu'il y a des composants qui s'usent et difficilement réparable, mais aussi parce que le progrès technique permet un gain en remplaçant cela par une nouvelle génération.
Donc de toute façon, à chaque infrastructure de manière régulière on devra les remplacer et se poser la question du par quoi et comment. Les éoliennes et panneaux solaires aussi devront être remplacées d'ici 2100. Il faut ajouter à cela par ailleurs le stockage de l'énergie, nécessaire dans le cas du solaire et de l'éolien. Ces dispositifs aussi doivent être renouvelés.
Le truc ici dans le débat est multiple. Aujourd'hui l'essentiel de l'énergie consommé vient du fossile, même en Europe. Il faut remplacer cela le plus vite possible pour atteindre les objectifs ambitieux vis à vis du climat. Le nucléaire aide à faire cela le plus vite possible. Déjà car nous en avons déjà en place. Si on manque de financement, cela signifie que des centrales qui vont bien à 40 ans devront fermer, car on n'aura pas forcément de quoi financer les travaux pour étendre la durée de vie à 60-80 ans dans de bonnes conditions de sécurité.
Donc cela veut dire que le solaire et l'éolien (et leur stockage associé) devront s'installer encore plus vite que si on fait en sorte que le nucléaire soit financé. C'est déjà difficile de remplacer tout le fossile, si en plus on remplace le nucléaire et qu'on utilise pas le nucléaire pour se débarrasser du fossile, ça va être compliqué.
Le nucléaire a pas mal d'avantages dans la lutte contre le réchauffement climatique : il est totalement pilotable (donc pas besoin de construire des batteries ou faire du power to gas coûteux pour gérer les pics et absence de production) et il utilise peu d'espace au sol et de matières premières ce qui est pratique pour les petits pays européens fortement peuplés et laisse ces ressources pour d'autres usages dont on a besoin.
Tiens, une nouvelle toute fraîche : le tribunal constitutionnel vient de déclarer anti-constitutionnel le deuxième état d'alarme en Espagne qui avait duré six mois.
Tu as un lien, si possible en français ? J'ai cherché un peu mais je n'ai trouvé que des infos par rapport au pass sanitaire local, pas par rapport à un confinement ou autres mesures du genre.
Il y a un mois et demi, c'était le premier confinement qui avait été déclaré anti-constitutionnel. Je me pose donc la question : si maintenant ils déclaraient de nouveau l'état d'alarme, on devra attendre encore un an avant de savoir s'ils avaient le droit ? Comment éviter de telles dérives s'il n'y a aucune conséquence pour les politiques qui font des mesures qui se révèlent anti-constitutionnelles après qu'elles terminent ?
Dans un état de droit, le droit s'applique. Les politiques ne sont pas exempts de sanction pénales, ni l'État.
Les citoyens lésés par des mesures illégales peuvent obtenir réparation auprès des responsables, l'État ou ses dirigeants. Cela se voit régulièrement pour des tas de sujet.
Mais il faut effectuer une procédure judiciaire évidemment.
Je trouve en tout cas surprenant que la cours constitutionnelle espagnole ait mis tant de temps à se prononcer dessus. Cela peut être lié au fait que la procédure ait débuté très tard (une cour se saisit rarement toute seule, quelqu'un doit débuter la démarche). Ou alors il est mal organisé. En Belgique ou en France cela va bien plus vite.
Ok, je m'autorepond, apparement on ne parle d'energie fossile que si c'est riche en carbone, ce qui n'est pas le cas du nucleaire base sur l'uranium.
Que si l'origine de cette énergie vient de la décomposition de matière organique du passé lointain, d'où le terme fossile qui est le même que celui qu'on emploie dans les musées pour les espèces fossilisées. Par exemple la biomasse (brûler du bois) n'est pas de l'énergie fossile car il était encore dans le cycle du carbone à notre époque.
Ca change tout de meme pas le fond du raisonnement que le nucleaire n'est pas une source durable d'energie, on ne fait que reporter le probleme dans le temps.
Une terminologie est une terminologie, cela peut se modifier en fonction des priorités.
Si on considère que le nucléaire apporte de l'énergie pour une horizon de 100 ans (ce qui est le cas) et qu'il est bas carbone donc un allié pour la lutte contre le réchauffement climatique, on peut considérer que son apport à cette échéance est plus positive que négative et que la terminologie permette son usage maintenant est pertinent. Et que dans 100 ans, quand la question du réchauffement climatique aura été réglé (espérons-le) ou quand le stock de nucléaire sera insuffisant pour la durée de vie des centrales, alors on pourra l'en exclure des financements futurs.
Une centrale nucléaire ça dure 60-80 ans environ. En gros en construire une aujourd'hui nous engage à 2100 (si du moins on cherche l'optimum d'allocation des ressources financières et matérielles). 2100 c'est globalement l'horizon de la lutte contre le réchauffement climatique, durant toute cette intervalle il faudra faire le maximum pour limiter les émissions de GES. Le nucléaire est efficace, en complément de l'hydraulique, du solaire, de la biomasse et de l'éolien. Le défi est déjà assez grand comme ça, se passer du nucléaire augmente les risques d'échouer.
Après on peut considérer que la question du réchauffement climatique n'est pas la priorité numéro 1 (c'est un choix) et que la question des ressources de l'uranium en 2400 prévaut sur l'état climatique en 2100, mais ce n'est pas ce que j'en pense.
À titre personnel, quand le soucis du réchauffement climatique aura été réglé, on pourra commencer à privilégier les sources d'énergies les plus durables possibles, donc se passer de la fission nucléaire à terme. Mais je suis assez convaincu que d'y renoncer maintenant, c'est courir un trop grand risque d'échouer, on a besoin de toutes les sources d'énergie bas carbone dès maintenant.
Pendant que d'autres sont en train de faire la course en tête autant sur la fusion que sur la filière de fission à base de thorium, nous, à force de mensonges, nous nous sommes enfermés dans une voie sans issue.
Donc la France ne participe pas à la fusion nucléaire via ITER qu'elle accueille sur son sol ? La France n'a pas exploré différentes filières de retraitement des déchets en combustible avec SuperPhénix et ASTRID ? Et même d'autres projets de plus petites envergures.
Il y a eu des erreurs dans la filière nucléaire en France, principalement pour des raisons politiques, mais on ne peut pas dire qu'elle n'a rien exploré. Et ces errements politiques sont principalement dus à la pression des… anti nucléaires.
Nous avions besoin d'une garantie de pérénité sur notre capacité militaire, donc de la continuité d'un effort plutonium, mais nettement en déça des années 60 (ben oui, ça se conserve longtemps vous savez)
La filière nucléaire civile ne sert plus aux besoins militaires. Depuis les années 50-60 ces filières ont évolué et leur lien est trop ténu.
L'approvisionnement français est majoritairement africains. On en entends bien assez souvent parler.
À dire vrai, le top 4 est composé de l'Australie, Canada, Kazakhstan et le Niger (sans ordre donné, car EDF et Areva ne les communiquent pas dans le détail).
Bref, c'est assez diversifié, avec plus de pays alliés que pour d'autres combustibles.
Les stockes stratégiques représentent 3 ans de consommations, contre 100 jours en hydrocarbure. La pression n'est donc pas du tout la même. Les quantités en jeu aussi n'ont rien à voir et sont donc bien plus facile à pourvoir.
Notons que si on développe les filières de retraitement des déchets nucléaires comme combustible, on aurait un stock encore plus important sur notre sol…
Pas d'accord, si seul "Jean-Paul qui élève seul des chèvres dans le Larzac, n’a parlé à personne depuis 1999, et n’est pas au courant qu’il y a une pandémie" n'est pas vacciné, et que la situation sanitaire est mauvaise, maintenir le pass sanitaire n'aura aucun intérêt.
Ça peut avoir un intérêt, avec modifications. Si une 3e dose est nécessaire, si il faut un test PCR négatif, ou autre critère. Rien n'empêche de le faire évoluer en gardant le principe tout en évitant un confinement généralisé et strict.
la question que pose Moonz est probablement rhétorique dans le sens où le pass sanitaire ne suffira probablement jamais à atteindre 99,99 % de vaccination, mais elle est néanmoins intéressante, car elle permet de prendre conscience qu'il n'est pas un absolu, et que donc il est pertinent de réfléchir à sa limite.
Il est bien sûr pertinent de savoir quand on supprime des mesures. Mais globalement jusqu'ici les gouvernements l'ont toujours fait par vague, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Quand certains seuils sont atteints négativement, ça serre la vis et inversement.
Le pass sanitaire n'a pas à être forcément lié à un taux de vaccination quelconque. L'important c'est la situation sanitaire au global.
Dans 2 mois, on sera en plein automne, à une période où la 2e vague s'était bien imposée et justifiée des mesures fortes l'année dernière. Si dans deux mois on voit que finalement cette année le scénario sera gérable sans mesures complémentaires car la vaccination a fait son job, je pense que lever le pass sanitaire sera nécessaire car plus justifié.
Mais lever le pass sanitaire maintenant, si près de la période tendue au niveau épidémique, c'est le meilleur moyen pour après un revirement de situation et on dira le gouvernement change d'avis sans arrêts.
Il a été élu à l'aide d'un bug électoral, et comme ce dernier n'est pas très compliqué à reproduire, les suivants cherchent à reproduire le même schéma.
Non.
Premier tour des présidentielles 2002 :
Droite :
Chirac : 19,88%
Le Pen : 16,86 %
Bayrou : 6,84%
Saint-Josse : 4,23%
Mégret : 2,34%
Boutin : 1,19%
Total : 51,34%
Gauche :
Jospin : 16,18%
Laguiller : 5,72%
Chevènement : 5,33%
Mamère : 5,25%
Besancenot : 4,25%
Madelin : 3,91 %
Hue : 3,37%
Taubira : 2,32%
Lepage : 1,88%
Gluckstein : 0,47%
Total : 48,68%
C'était assez serré entre les deux camps, mais la droite a malgré tout dans son ensemble eu plus de votants que la gauche en tant que bloc. En partant du principe qu'un électeur de Le Pen ne votera pas pour Jospin si Chirac est présent au second tour par exemple (ce qui me semble correct à supposer).
On peut en conclure qu'avec les résultats du premier tour, Jospin n'avait aucune garantie de l'emporter au second tour même en admettant que son score aurait été meilleur que Le Pen si certains candidats de gauche s'étaient retirés. Cela ne veut pas dire que cela ne serait pas arrivé, si jamais des abstentionnistes du premier tour auraient voté au second plutôt pour Jospin c'était faisable.
En tout cas pour le scrutin de 2002, la multiplicité des candidats de gauche n'est pas la cause de l'échec du Jospin à devenir président de la République.
Cela ne signifie pas que ce problème n'arrivera pas à l'avenir, mais pour 2002 si on l'exploite souvent ainsi, c'est finalement assez mensonger.
Cela permet d'avoir un aperçu un peu plus fidèle de la durée de vie des téléphones en France et des motivations es changements. En gros un téléphone dure souvent entre 2 et 3,5 ans.
Il ne faut pas oublier que le reconditionné se développe, cela permet d'allonger la durée de vie de l'appareil, quand on change de téléphone et que celui-ci fonctionne encore.
D'après différents articles et l'usage e mon entourage le constate est assez clair : les téléphones durent de plus en plus souvent. Au début des années 2010, tout le monde changeait de téléphone chaque année, voire 2 ans. Car le contrat téléphonique le permettait, et que chaque génération apportait pas mal de changements très positifs en puissance, autonomie, ou fonctionnalités. Aujourd'hui c'est bien moins le cas, entre le téléphone de l'année N et N+1 l'écart est faible, ce que justifie peu un achat non justifié.
Avec ma femme on atteint les 4-5 ans maintenant. Ce qui était difficile à imaginer au début des années 2010. Le téléphone était vite incapable de suivre les évolutions techniques, sauf dans les modèles haut de gamme.
Donc je pense que le renouvellement technique, mais aussi les raisons économiques et environnementales aideront à allonger la durée de vie d'un téléphone. Le 7 ans est loin pour la majorité des gens, mais si on peut l'atteindre pour certains, et que la majorité tienne 4-5 ans, ce serait déjà une belle victoire par rapport au passé. Et je pense sincèrement que c'est possible.
D'ailleurs, j'ai le sentiment que pour les PC c'est pareil. Si tu jouais un minima dans les années 90-2000, changer d'ordinateur ou certains composant tous les 2-3 ans était courant. Aujourd'hui avec une config moyen de gamme tu tiens 5-10 ans. Pour la bureautique un PC qui dure 10 ans n'a rien de choquant aujourd'hui, chose que je n'ai jamais vu chez un particulier dans les années 2000.
Le téléphone, les tablettes et autres appareils suivront la même voie peu à peu.
Mais dans les petites entreprises, je pense que c'est largement faisable (même en France). Dans un pays comme les Etats-Unis où tu peux virer sans justification c'est assez simple (faut juste pas donner la "vraie" raison, voire pas de raison du tout) car il faut prouver que tu as été licencié pour cette raison: et ce n'est pas simple.
Bien sûr qu'un patron peut virer pour des raisons illégales tout en étant pas inquiété car difficile à prouver. Mais je ne parle pas de ça, on parle de la possibilité de le faire en toute impunité de manière légale. C'est autre chose et plus sérieux, car cela empêche tout recours réel.
Après l'avantage de l'athéisme est que cela ne se voit pas. Malheureusement ta couleur de peau ou ton sexe, c'est difficile à cacher. Ta sexualité ça dépend, cela veut dire que tu es célibataire ou que tu ne parles ou ne montres jamais ton conjoint dans le cadre de l'homosexualité ce qui reste délicat. Tes convictions religieuses par contre, sachant qu'un chrétien, juif ou musulman par exemple n'est pas forcément pratiquant, c'est plus délicat à voir ou à deviner.
Ouais donc pas vraiment libre d'être athée ("je vais perdre mon travail si j'annonce que je suis athée"). Un peu comme si tu es gay et que tu te faisais virer pour ça. En lisant l'article par contre il semble que cette loi n'est pas vraiment appliqué.
Ne pas oublier que le droit est plus complexe que une loi ou un texte règlementaire = on l'applique aveuglément. Le juge a un véritable pouvoir d'appréciation et on l'oublie. Comme cette loi contrevient à pas mal de dispositifs légaux des USA vis à vis de la discrimination (n'oublions pas que le mariage homosexuel a été étendu dans tout le pays par ce biais judiciaire), il serait étonnant qu'un juge américain autorise une discrimination sur le simple fait d'être athée. De la même façon que de virer quelqu'un car il est noir, homosexuel, etc. ne se fait plus (même si ça a été le cas à une époque).
D'autant plus important que le régime du droit anglo-saxon accorde une grande importance à l'autorité judiciaire et à ce qui a été acté par le passé.
Mais on retrouve aussi ce principe en France. Cela fut le cas avec l'interdiction de porter le pantalon pour les femmes, ce texte présent pendant plus d'un siècle n'a pourtant plus été appliqué depuis très longtemps, et n'avait aucune chance d'aboutir à une quelconque condamnation depuis bien longtemps.
La Cours suprême américaine devra probablement traiter ce genre de conflits dans certains cas à l'avenir entre les États qui ont une constitution qui contrevient à ce principe et tente de l'appliquer pour enterrer définitivement le sujet. Si jamais des États tentent quelque chose en ce sens.
Le fait que la Cours suprême ait tranché dans le cas des homosexuels ne signifie pas que la protection n'existe pas pour les athées. La Cours suprême n'intervient que s'il y a un conflit entre le droit d'un état et l'état fédéral et qu'un justiciable lésé (ou l'état fédéré) souhaite utiliser le droit fédéral pour trancher. Un petit peu comme utiliser la Cours de cassation en France, qui n'est invoquée que dans certains cas, si la Cours de cassation n'est pas saisie, cela ne veut pas dire que le droit n'est pas appliqué.
Avant que Linux ne perce et qu'il soit sous licence GPL, RMS et Linus ne se sont guère parlés.
L'autobiographie de Linus mentionne surtout qu'il a assisté à une conférence de RMS où il parlait de LL, de la GPL et qu'il a vu que GCC, le compilateur qu'il utilisait, était sous GPL aussi. Il a pris la décision seul et clairement sans que RMS fasse une quelconque pression à ce sujet.
Non on n'est pas d'accord, c'est un standard, si on le modifie, ce n'est plus un standard
La version modifiée ne sera plus un standard normalisé, mais il peut devenir un standard de fait ou être rétrocompatible avec le standard qu'il a modifié.
ça perd tout son intérêt.
Bah, non.
Exemple con, je suis un éditeur de logiciel industriel pour envoyer une caméra sur Mars. Mais le protocole pour échanger des images avec la Terre est pas mal, mais avec les contraintes spatiales on voudrait bien modifier quelques aspects pour réduire la vitesse de transfert ou fiabiliser la transmission. Modifier le standard permet d'éviter de réinventer toute la roue tout en étant capable d'apporter des changements que le standard normalisé n'acceptera pas.
Cela peut paraître bizarre, mais en vrai en informatique c'est assez courant. Prenons le langage C par exemple, c'est un standard normalisé (en plusieurs versions). Mais de nombreux logiciels utilisent des ajouts fournis par GCC ou CLang. Pourquoi ? Car cela simplifie l'écriture de logiciels, ou permet des choses que le standard ne permet pas de manière stricto sensu, etc. Le noyau Linux ne compile qu'avec GCC de manière globale à ce jour (le support de CLang est incomplet pour l'ensemble des plateformes). Et personne ne remet en cause ces spécificités, car elles sont considérées comme essentielles.
Cela peut aussi permettre de faire facilement des expériences autour du standard pour éventuellement l'améliorer après.
Bref, ça a un intérêt qu'un standard soit libre.
Je ne comprends pas ta surprise. Le domaine de la santé est composé d'humains comme tous les autres domaines. Tu as forcément dans le lot des incompétents ou des gens problématiques. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.
Certains sont manipulés de la même façon que le reste de la population (j'ai bien connu une infirmière qui a accusé la 5G d'avoir crée le coronavirus), d'autres ont une croyance religieuse qui n'est pas vraiment compatible avec l'état des connaissances de la science médicale actuelle, d'autres qui sont probablement stupides et ne comprennent pas ce qui se passe, d'autres qui mentent pour différentes raisons (raisons politiques, personnelles, autres).
Des mensonges dans des témoignages dans l'histoire ça n'a rien de nouveau. Certains le font pour passer dans les médias, d'autres par pure vanité, d'autres car ils sont juste cons, certains pour rire, ou pour manipuler les gens. Ce n'est pas pour rien que Internet regorge par exemple de vidéos bien pourris remplis de mensonges ou de manipulations.
Et si même des gens normalement compétents avec une formation longue et sérieuse peuvent faire ça, alors il n'y a aucune raison que l'ensemble du corps médical (qui n'a pas que des médecins en sont sein) serait épargné.
Avant Internet ces idées circulaient sans doute assez mal, car ce n'était pas facile pour quelqu'un de les propager et quand tu as une communauté autour de toi qui ne te suit pas dans ton délire c'est difficile d'assumer une position dans laquelle tu te sens seul. Mais comme Internet permet de créer des communautés à l'échelle mondiale (ou du moins nationale), tu trouveras quelques semblables pour t'entretenir dans tes idées et les propager ne coût presque rien aujourd'hui donc pourquoi se priver ?
Ce n'est pas pour rien que le témoignage n'est pas une preuve solide, que ce soit de manière officielle dans le système judiciaire comme dans la vraie vie pour avoir une avis sur un évènement.
Ce dont il est question c'est le coût pour la Sécurité Sociale et l'État ici, pas le reste à charge pour le patient qui est heureusement bien plus faible que la facture réelle.
L'évidence scientifique qui met en garde contre la vaccination de masse n'est peut-être pas forte, mais elle justifiée théoriquement par des recherches (j'ai donné un exemple en lien), et il existe un précédent observationnel (chez les animaux). C'est déjà mieux. Je ne demande qu'à découvrir des recherches qui me rassureraient sur ce fait : j'aime bien perso quand je peux rassurer, plutôt que faire peur (ce dont se chargent déjà suffisamment les médias).
Ce qui semble correspondre à ce que j'avais en tête par rapport à ton propos.
Bref, on nage dans l'abstrait ! Tu m'as fait la morale plus bas sur le côté questionable de certaines de mes sources. En ce qui me concerne, je serais déjà content si tu sourçais, même un blog ou un média peu fiable comme France Soir ou Le Monde. Ça permettrait de vérifier les sources de l'article et évaluer si l'information est sérieuse ou non. Autrement, c'est même pas que tes sources n'apparaissent « pas clairement », c'est qu'elles n'apparaissent pas du tout.
Je vais t'expliquer pourquoi je ne source pas : car globalement je n'ai pas les sources sous la main. Quand c'est un fait d'actualité récent, je peux facilement te ressortir éventuellement un lien si nécessaire (mais bon, très souvent c'est pour répéter des banalités que les médias répètent sans cesses, genre je ne pense pas qu'il soit nécessaire en août 2021 de reprouver que la vaccination ou le masque réduisent la contagiosité du COVID). Mais concernant la vaccination ici de manière générale et la pression sélective (avec notamment la théorie de l'évolution) le gros de mes connaissances viennent du … cours de lycée et des recherches que j'avais fait à l'époque (ou quelques années après, mais il y a bien longtemps). Comme ce n'était pas des recherches universitaires je n'ai pas une bibliographie à te ressortir.
Alors oui au lycée on n'apprend pas toutes les subtilités d'un domaine, et parfois les connaissances évoluent aussi. Mais on a des bases, qui sont loin d'être mauvaises de ce que j'en vois aujourd'hui. Et ces mécanismes sont assez bien abordés. Et quand on voit depuis le début de la crise certaines remarques, on peut regretter que certains n'aient pas retenu leurs cours du lycée, ou que tout le monde n'y soit pas allé.
Et si demain une source sérieuse remet en cause mon savoir de l'époque, je l'accepterais volontiers. Je l'ai fait pour pas mal de sujets, parfois en discutant ici.
Et je discute ici pour le plaisir, je ne me sens pas obligé de devoir sortir une bibliographie à chacune de mes phrases. Comme pour une discussion avec des familles ou des amis, je n'ai pas une liste de sources à sortir pour chaque sujet de conversation. Par contre quand je publie quelque chose et que je veux que ce soit pris comme sérieux ou de références, là je prends une démarche plus universitaire de collecter et exposer les sources car cela me semble nécessaire. Et c'est ce que devraient faire les médias, ou les travaux scientifiques par ailleurs.
La réussite de l'éradication de la Variole a fait croire à l'OMS qu'on allait pouvoir éradiquer petit à petit toutes les maladies. Erreur. On a des coronavirus qui tournent en permanence.
Toute maladie ne peut pas être éradiquée, car elles sont trop contagieuses ou que le réservoir à virus / bactéries est trop large. Par exemple la bactérie responsable du tétanos est présent dans la terre et peut y survivre très longtemps sans contact humains. Le virus de la rougeoles est tellement infectieux que le taux de vaccination doit être proche de 100% avec un vaccin efficace à 100% pour que le virus disparaisse. D'où le fait que l'OMS pour l'instant ne vise l'éradication que de la polio en plus de la variole car c'est une maladie où c'est raisonnablement possible.
Du coup le coronavirus, avec la souche d'origine l’éradication semblait possible, avec le delta c'est plus compliqué voire difficilement possible avec ce qu'on a à disposition aujourd'hui.
Cependant si la population est assez vaccinée, il peut y avoir une immunité collective assez efficace pour limiter les dégâts. Par exemple on ne sait pas faire disparaître la rougeole, mais les épidémies de rougeole sont aujourd'hui en France très rares. Ce n'est pas le même objectif, et celui-là semble réalisable.
Ok, t'as toujours pas accepté l'idée (proprement sourcée) que la « probabilité de voir apparaître un variant préoccupant » ne dépend pas uniquement du nombre de mutations, mais aussi de quelles mutations sont favorisées. Bref, j'ai l'impression que tes réponses sont indépendantes de mes messages.
Soyons plus précis.
La probabilité de voir apparaître un variant est indépendant du status vaccinal de la population : plus tu as de virus qui se répliquent, plus tu as de mutations qui vont dans un sens positif pour nous, ou négatif (et donc préoccupant).
L'impact de la vaccination n'est pas la probabilité qu'il apparaisse, mais cela induit une pression de sélection sur le virus. Si le variant parvient à mieux circuler dans la population vaccinée, il aura une probabilité importante (mais pas de certitudes absolues) d'émerger et de devenir dominant. Tout comme l'alpha et delta ont supplanté la souche d'origine puis alpha lui même car il augmente l'infectiosité (dans la population générale comme la population vaccinée).
Cependant, cela ne concerne que l'infectiosité, qui est la clé pour dominer les contaminations, et non la létalité. Si tu as un virus qui ne circule pas aussi bien que le delta chez les vaccinés mais qui est plus mortel dont chez les vaccinés, il ne se propagera pas trop car le delta prendra sa place. Donc il faut que le virus qui mute pour devenir problématique soit aussi contagieux que le delta, tout en étant plus mortel chez les vaccinés. Cela est possible, mais ça fait quelques conditions à remplir et ce n'est pas automatique que cela arrive, par exemple actuellement nous avons eu successivement deux variants plus contagieux sans augmentation notable de la dangerosité pour la population vaccinée comme non vaccinée.
En vaccinant massivement, tu réduis le risque d’apparition d'un variant quelconque. C'est une certitude. La vaccination introduit un biais pour sélectionner un variant qui circule dans la population vaccinée, c'est vrai, mais il n'introduit pas de biais pour qu'il soit pour autant plus mortel. Donc je ne trouve pas que cela plaide à l'abandon de la vaccination de masse, au contraire.
En fait c'est surtout que derrière le mot vaccin, tu as des technos différentes. C'est difficile de tirer une généralité.
Par exemple si tu présentes un virus (ou une toxine, bactérie) diminué au système immunitaire, c'est une forme de vaccination et l'entité est entière. La différence avec une infection véritable est que la substance à neutraliser ne pourra pas se reproduire dans l'organisme, ou faire des dégâts importants. Mais sinon le système immunitaire pourra diriger sa lutte comme avec la forme normale. Et dans ce cas ta remarque fonctionne moins bien car la différence entre infection et vaccin est ténue, par rapport au cas où le vaccin est à ARN comme produit actuellement.
Si tu multiplies les vaccins de méthodes différentes, tu augmentes la variabilité des réactions de fait, et tu retombes sur le cas d'une infection mais sans tomber malade à l'échelle de la population. Peut être qu'il y a d'autres différences encore, mais cela résout une partie du problème soulevé.
D'autant que le point que tu soulèves ici c'est un peu le scénario catastrophe, le virus mute pour être plus sévères tout en étant plus contagieux dans la population vaccinée (ce qui signifie qu'il doit rivaliser avec le variant Delta sur ce point, pas facile). Cela peut arriver en effet, je ne vois pas d'éléments pour l'exclure. Mais ce scénario semble moins probable que la saturation des hôpitaux, et les morts ou cas graves généralisés dans la population car on ne vaccine pas et une bonne infection ça fait le job aussi.
D'autant que rien n'empêche d'avoir le cas catastrophe dans la situation des infections en fait : le delta reste aussi infectieux mais est plus dangereux, cela fera des dégâts partout. Et en multipliant sa reproduction on augmente le risque de sa survenue.
Bref, pour moi cette remarque est à garder en tête car ça peut arriver, et parce que dans la lutte du corona il faudra sans doute en tenir compte plus tard. Mais je ne trouve pas que ce soit un argument qui justifie l'arrête des vaccinations, même des plus jeunes, d'autant que les contaminations sont réduits avec les vaccins (même si le Delta se débrouille mieux dans ce cas de figure que les autres souches). Tant que c'est le cas, on réduit le risque de mutation que dans le scénario où on ne fait rien et c'est un point important.
L'immunité naturelle aurait moins ce problème que l'immunité vaccinale, car elle est plus complète, moins spécifique et plus variée d'un individu à l'autre, au niveau des anticorps, et plus variée au niveau des réactions du système immunitaire, par exemple au niveau des muqueuses nasales qui sont le premier lieu attaqué par le virus et ont été négligées dans les vaccins actuels, qui n'induisent donc pas une réaction suffisante à ce niveau pour éviter l'infection et la contagion au point de stopper la circulation.
Perso je n'aime pas le terme immunité naturelle vs immunité vaccinale comme terminologie, ça porte à confusion. Dans els deux cas, l'immunité est naturelle, mais la première vient d'une infection, l'autre d'un vaccin (ce qui peut prendre différentes formes).
car elle est plus complète, moins spécifique et plus variée d'un individu à l'autre, au niveau des anticorps, et plus variée au niveau des réactions du système immunitaire, par exemple au niveau des muqueuses nasales qui sont le premier lieu attaqué par le virus et ont été négligées dans les vaccins actuels, qui n'induisent donc pas une réaction suffisante à ce niveau pour éviter l'infection et la contagion au point de stopper la circulation.
En fait l'immunité due à une infection a un avantage et un inconvénient par rapport à un vaccin type ARN, en dehors du fait que tu tombes malades et que tu es une usine à virus.
Durant une infection, le système immunitaire va se confronter au virus en entier, il pourra trouver différents moyens de le détecter et de le neutraliser. Le vaccin à Moderna ou Pfizer eux ne font que de générer des protéines Spike, donc la défense sera ciblée uniquement sur lui à l'avenir.
L'avantage du coup de l'infection c'est que dans la population tu auras des réactions immunitaires très variées, donc tu as peu de risque que le virus du jour au lendemain puisse contourner l'immunité de tout le monde d'un coup. Mais l'inconvénient c'est que cette défense peut se baser aussi sur des protéines très variables du virus (plus que la protéine Spike) ce qui peut la rendre moins efficace si le vaccin a ciblé une protéine très stable et adéquate.
Mais bon, l'infection c'est aussi augmenter la circulation du virus pour le moment, donc le risque de mutation, ça augmente le risque de cas graves même chez les jeunes. Bref, ce n'est pas terrible. Pour contre balancer le défaut du vaccin ici, on peut se reposer sur le fait que pas tout le monde reçoit le même, technologies différentes, protéines et réactions différentes, ça aide à reproduire artificiellement à l'échelle du globe les rencontres avec le virus.
Du coup dans le doute, le mieux à faire est la vaccination et d'appliquer encore les gestes barrières le temps d'avoir plus de recul, notamment en période hivernale.
Notons aussi que dans le contexte d'un vaccin qui permet la circulation du virus quand même, cela peut permettre de développer l'immunité collective (ou du moins, d'établir la situation finale) sans saturer les hôpitaux (car les formes graves seront rares grâce aux vaccins). Ce n'est en effet pas si simple.
Tout à fait. Mais ton article (daté) dit 40% de vaccinés, le mien dit 85% (ce qui change tout, règle de trois toussa), le graphique un peu moins (ça dépend des tranches d'âges). À chacun d'en tirer ses propres conclusions.
J'ai creusé la question pour en savoir plus, et cela ne colle pas.
C'est fallacieux. La courbe https://pgibertie.files.wordpress.com/2021/08/capture-nombre-absolu-1.png qu'ils présentent est trompeur et n'est pas celle affichée par défaut. C'est pour info le premier graphique, première ligne du site. Par défaut il affiche la proportion des cas par 100 000 habitants, et bizarrement les non vaccinés arrivent en tête en proportion. Pour retomber sur son graphique il faut cliquer sur le bouton avec "100 K" dedans (le copier/coller sur ce site étant une plaie) et sélectionner l'autre option qui montre des valeurs absolues, sans prendre en proportion le taux de vacciné. Sauf qu'ici le nombre intéressant est celui rapporté à la population de chaque groupe, qui conforte l'importance de la vaccination. En gros on retombe bel et bien dans le problème que je pointais plus haut, oui les hospitalisations et contaminations concernent surtout des vaccinés… car en fait il y a vraiment beaucoup de vaccinés en Israël. Si on ramène à la taille de chaque groupe les vaccinés s'en tirent mieux.
C'est d'autant plus bizarre qu'il a utilisé ce principe pour les contaminations et pas pour les hospitalisations.
D'ailleurs on peut noter qu'entre le 2 août (d'après sa source France Soir) et aujourd'hui, les taux ont changé en faveur de la vaccination manifestement. Est-ce dû à la 3e dose ? Est-ce que ces chiffres sont journaliers (donc sujets à variations régulières) ? Difficile de conclure, en tout cas ce site semble certes complet quand tu sais lire l’hébreu, sinon c'est une misère à traduire et donc à interpréter l'entièreté de la page.
Point Raoult dès le premier commentaire ? ;-)
Tout à fait, car cette personne utilise globalement la même rhétorique, d'ailleurs Laurent défend souvent la thèse de Raoult. Donc oui je suis très méfiant envers ses travaux sur le sujet car ils n'ont rien de scientifique, malgré le fait qu'il soit chercheur du CNRS.
Les données de pharmacovigilance ne servent pas à faire de la recherche scientifique, elles servent à émettre des signals qui, eux, devraient conduire à des recherches (essais cliniques indépendants) et une vigilance accrue des professionels de santé. Ce qui t'étonne est donc totalement normal ; enfin, ce qui serait normal ce serait que ce soit la DGS qui lance l'alerte la première.
C'est bizarrement ce qui a conduit à approfondir les recherches sur le cas Astra Zenecca mais aussi sur les autres (car oui les myocardites dont tu as parlé par ailleurs pour Pfizer / Moderna ont aussi été évoqués). Donc les autorités et la recherche font leur boulot.
Mais je persiste, il ne fait pas un travail de recherche scientifique et étant données ses positions depuis le début de la pandémie, on devrait l'ignorer.
Malheureusement, l'article s'est fait censurer sur médiapart, donc ils partagent où ils peuvent.
Bizarrement ils ne parviennent pas à publier un article de qualité dans une revue dédiée à cela. Ils préfèrent partager cela sur un blog en entretenant la confusion entre chercheur du CRNS = expert COVID, publié sur un blog Médiapart = publié par Médiapart (bon après je trouve toujours triste que Médiapart entretienne la confusion dans l'habillage de l'espace libre et l'espace de rédaction). Ce n'est pas sérieux, surtout de la part d'un chercheur qui n'arrive pas à trouver d'écho auprès de chercheurs CRNS mais spécialisés dans les questions médicales. C'est problématique et ajoute de la confusion auprès du grand public.
[^] # Re: Un argument contre le pass' sanitaire pas souvent vu
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Quadrature du Net fait-elle fausse route ?. Évalué à 4. Dernière modification le 09 septembre 2021 à 18:13.
Note que la Cours Européenne des Droits de l'Homme ne remet pas en cause une obligation vaccinale :
Bien sûr cette décision ne concerne que le cas Tchèque, avec sa législation, dans ses circonstances, et pas le COVID avec le pass sanitaire++ de la France.
Mais cela permet de mettre en lumière que dans le droit européen, l'obligation vaccinale n'est pas illégale en tant que tel.
Ce que tu oublies, c'est que le droit n'est pas binaire. Des contradictions dans les textes il y en a pour tout les sujets. C'est tout l'intérêt du juge en tant que pouvoir indépendant de pouvoir apprécier la situation en mettant en balance ces contradictions en fonction du but suivi. C'est aussi pourquoi un juge est quelqu'un d'excessivement compétent en droit, et pas un robot ou le premier licencié de droit venu.
Car oui, en face de l'inviolabilité du corps, il y a aussi l'obligation de protéger les citoyens, la société, etc. Et ces éléments comptent aussi. De la même façon que malgré nos textes qui garantissent la liberté d'expression, il n'est pas interdit pour un état européen d'interdire l'appel à la haine, car une telle liberté n'est jamais absolue et doit être mise en balance avec d'autres textes tout aussi importants.
[^] # Re: Le nucléaire n'est pas durable
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les obligations vertes de l’UE excluent le nucléaire ... mais pas le gaz russo-allemand . Évalué à 10.
L'EPR de Flamanville n'est pas un bon exemple représentatif : c'est une tête de série (donc plus cher et long à produire) et on peut s'accorder très volontiers sur le fait que le devis initial était irréaliste en terme de coûts et de délais en tenant compte de cela. C'était jouable pour les suivants, pas pour celui-ci.
Mais bon, le nucléaire c'est cher et ça demande du temps, pas de soucis avec ça.
Cependant ta comparaison est biaisé. Le nucléaire est pilotable, c'est-à-dire que hors panne ou maintenance, on peut produire l'énergie quand on en a besoin. Cela signifie qu'il n'y a besoin de stockage pour gérer les jours où la centrale ne tourne pas. Il suffit d'avoir quelques centrales de marge et de bien planifier les maintenances.
Pour l'éolien et le solaire, cela ne fonctionne pas. On a besoin d'électricité la nuit, mais aussi les jours sans vents. Cela arrive souvent pourtant de manquer d'énergie renouvelable. D'ailleurs septembre 2021, l'électricité européen coûte très cher car on manque de vent (en plus du coût du CO2 qui explose sur le marché). Pour résoudre ce problème il y a plusieurs options :
Ces installations ont un coût et demandent aussi du temps à construire. Il faut donc en tenir compte dans la comparaison. De plus dans les deux cas, le bilan CO2 est plus mauvais aussi, en particulier dans le second choix car on émet directement du CO2 à l'usage (la biomasse c'est mieux que le gaz mais cela reste bien plus élevé que l'éolien seul, et la biomasse serait plus pertinente pour faire du chauffage que de l'électricité).
Pour l'instant aucun pays n'a un système énergétique qui ne repose que sur du renouvelable intermittent. Les rares cas où ils sont importants (comme le Danemark), les importations et les centrales thermiques font le job donc ce n'est pas durable. On manque pas mal de recul sur un tel pilotage et le coût réel d'un tel scénario.
Déjà il y a un problème de flux. Est-ce possible de produire assez d'éoliennes et de panneaux solaires dans le temps imparti sans autres impacts ? Car les éoliennes et le solaire (sans oublier les batteries) ont besoin de beaucoup de matériaux, dont on a besoin dans le secteur de la construction, l'électrique et d'autres industrie. Ce n'est pas un mince défi de produire autant en si peu de temps.
Ensuite, il ne faut pas oublier qu'on a un parc existant qui avec un peu d'argent peut durer plus longtemps. Avoir des financements pour garantir qu'ils tiennent jusqu'en 2050 est une bonne allocation de l'argent, ça coûte moins cher que de construire une centrale ou un champ d'éolien équivalent neufs, mais aussi cela évite de devoir remplacer cette source de production d'énergie par plus d'éoliennes et de panneaux solaires.
[^] # Re: Le nucléaire n'est pas durable
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les obligations vertes de l’UE excluent le nucléaire ... mais pas le gaz russo-allemand . Évalué à 10.
Pas du tout.
Tout d'abord, aucune infrastructure n'est éternelle. Une centrale thermique (charbon, gaz, biomasse, pétrole), nucléaire, hydraulique ou un champ d'éolien ou solaire doivent être remplacées régulièrement. Tous les 20 à 100 ans suivant les cas. D'ailleurs les champs d'éoliennes et de panneaux solaires doivent être remplacées à ce jour plus souvent.
Tout d'abord parce qu'il y a des composants qui s'usent et difficilement réparable, mais aussi parce que le progrès technique permet un gain en remplaçant cela par une nouvelle génération.
Donc de toute façon, à chaque infrastructure de manière régulière on devra les remplacer et se poser la question du par quoi et comment. Les éoliennes et panneaux solaires aussi devront être remplacées d'ici 2100. Il faut ajouter à cela par ailleurs le stockage de l'énergie, nécessaire dans le cas du solaire et de l'éolien. Ces dispositifs aussi doivent être renouvelés.
Le truc ici dans le débat est multiple. Aujourd'hui l'essentiel de l'énergie consommé vient du fossile, même en Europe. Il faut remplacer cela le plus vite possible pour atteindre les objectifs ambitieux vis à vis du climat. Le nucléaire aide à faire cela le plus vite possible. Déjà car nous en avons déjà en place. Si on manque de financement, cela signifie que des centrales qui vont bien à 40 ans devront fermer, car on n'aura pas forcément de quoi financer les travaux pour étendre la durée de vie à 60-80 ans dans de bonnes conditions de sécurité.
Donc cela veut dire que le solaire et l'éolien (et leur stockage associé) devront s'installer encore plus vite que si on fait en sorte que le nucléaire soit financé. C'est déjà difficile de remplacer tout le fossile, si en plus on remplace le nucléaire et qu'on utilise pas le nucléaire pour se débarrasser du fossile, ça va être compliqué.
Le nucléaire a pas mal d'avantages dans la lutte contre le réchauffement climatique : il est totalement pilotable (donc pas besoin de construire des batteries ou faire du power to gas coûteux pour gérer les pics et absence de production) et il utilise peu d'espace au sol et de matières premières ce qui est pratique pour les petits pays européens fortement peuplés et laisse ces ressources pour d'autres usages dont on a besoin.
[^] # Re: Moi non plus je ne me sens plus à ma place…
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Quadrature du Net fait-elle fausse route ?. Évalué à 3.
Tu as un lien, si possible en français ? J'ai cherché un peu mais je n'ai trouvé que des infos par rapport au pass sanitaire local, pas par rapport à un confinement ou autres mesures du genre.
Dans un état de droit, le droit s'applique. Les politiques ne sont pas exempts de sanction pénales, ni l'État.
Les citoyens lésés par des mesures illégales peuvent obtenir réparation auprès des responsables, l'État ou ses dirigeants. Cela se voit régulièrement pour des tas de sujet.
Mais il faut effectuer une procédure judiciaire évidemment.
Je trouve en tout cas surprenant que la cours constitutionnelle espagnole ait mis tant de temps à se prononcer dessus. Cela peut être lié au fait que la procédure ait débuté très tard (une cour se saisit rarement toute seule, quelqu'un doit débuter la démarche). Ou alors il est mal organisé. En Belgique ou en France cela va bien plus vite.
[^] # Re: Le nucléaire n'est pas durable
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les obligations vertes de l’UE excluent le nucléaire ... mais pas le gaz russo-allemand . Évalué à 10.
Que si l'origine de cette énergie vient de la décomposition de matière organique du passé lointain, d'où le terme fossile qui est le même que celui qu'on emploie dans les musées pour les espèces fossilisées. Par exemple la biomasse (brûler du bois) n'est pas de l'énergie fossile car il était encore dans le cycle du carbone à notre époque.
Une terminologie est une terminologie, cela peut se modifier en fonction des priorités.
Si on considère que le nucléaire apporte de l'énergie pour une horizon de 100 ans (ce qui est le cas) et qu'il est bas carbone donc un allié pour la lutte contre le réchauffement climatique, on peut considérer que son apport à cette échéance est plus positive que négative et que la terminologie permette son usage maintenant est pertinent. Et que dans 100 ans, quand la question du réchauffement climatique aura été réglé (espérons-le) ou quand le stock de nucléaire sera insuffisant pour la durée de vie des centrales, alors on pourra l'en exclure des financements futurs.
Une centrale nucléaire ça dure 60-80 ans environ. En gros en construire une aujourd'hui nous engage à 2100 (si du moins on cherche l'optimum d'allocation des ressources financières et matérielles). 2100 c'est globalement l'horizon de la lutte contre le réchauffement climatique, durant toute cette intervalle il faudra faire le maximum pour limiter les émissions de GES. Le nucléaire est efficace, en complément de l'hydraulique, du solaire, de la biomasse et de l'éolien. Le défi est déjà assez grand comme ça, se passer du nucléaire augmente les risques d'échouer.
Après on peut considérer que la question du réchauffement climatique n'est pas la priorité numéro 1 (c'est un choix) et que la question des ressources de l'uranium en 2400 prévaut sur l'état climatique en 2100, mais ce n'est pas ce que j'en pense.
À titre personnel, quand le soucis du réchauffement climatique aura été réglé, on pourra commencer à privilégier les sources d'énergies les plus durables possibles, donc se passer de la fission nucléaire à terme. Mais je suis assez convaincu que d'y renoncer maintenant, c'est courir un trop grand risque d'échouer, on a besoin de toutes les sources d'énergie bas carbone dès maintenant.
[^] # Re: "mais pas le gaz russo-xxx"
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les obligations vertes de l’UE excluent le nucléaire ... mais pas le gaz russo-allemand . Évalué à 10.
Donc la France ne participe pas à la fusion nucléaire via ITER qu'elle accueille sur son sol ? La France n'a pas exploré différentes filières de retraitement des déchets en combustible avec SuperPhénix et ASTRID ? Et même d'autres projets de plus petites envergures.
Il y a eu des erreurs dans la filière nucléaire en France, principalement pour des raisons politiques, mais on ne peut pas dire qu'elle n'a rien exploré. Et ces errements politiques sont principalement dus à la pression des… anti nucléaires.
La filière nucléaire civile ne sert plus aux besoins militaires. Depuis les années 50-60 ces filières ont évolué et leur lien est trop ténu.
[^] # Re: "mais pas le gaz russo-xxx"
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Les obligations vertes de l’UE excluent le nucléaire ... mais pas le gaz russo-allemand . Évalué à 9.
À dire vrai, le top 4 est composé de l'Australie, Canada, Kazakhstan et le Niger (sans ordre donné, car EDF et Areva ne les communiquent pas dans le détail).
Bref, c'est assez diversifié, avec plus de pays alliés que pour d'autres combustibles.
Notons que si on développe les filières de retraitement des déchets nucléaires comme combustible, on aurait un stock encore plus important sur notre sol…
[^] # Re: Le pas sanitaire
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Quadrature du Net fait-elle fausse route ?. Évalué à 3.
Ça peut avoir un intérêt, avec modifications. Si une 3e dose est nécessaire, si il faut un test PCR négatif, ou autre critère. Rien n'empêche de le faire évoluer en gardant le principe tout en évitant un confinement généralisé et strict.
Il est bien sûr pertinent de savoir quand on supprime des mesures. Mais globalement jusqu'ici les gouvernements l'ont toujours fait par vague, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Quand certains seuils sont atteints négativement, ça serre la vis et inversement.
[^] # Re: Le pas sanitaire
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Quadrature du Net fait-elle fausse route ?. Évalué à -2.
Le pass sanitaire n'a pas à être forcément lié à un taux de vaccination quelconque. L'important c'est la situation sanitaire au global.
Dans 2 mois, on sera en plein automne, à une période où la 2e vague s'était bien imposée et justifiée des mesures fortes l'année dernière. Si dans deux mois on voit que finalement cette année le scénario sera gérable sans mesures complémentaires car la vaccination a fait son job, je pense que lever le pass sanitaire sera nécessaire car plus justifié.
Mais lever le pass sanitaire maintenant, si près de la période tendue au niveau épidémique, c'est le meilleur moyen pour après un revirement de situation et on dira le gouvernement change d'avis sans arrêts.
[^] # Re: Sujet Clivant
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Quadrature du Net fait-elle fausse route ?. Évalué à 5.
Je rectifie, Madelin devrait être plutôt du camp de la droite. Ce qui amplifie encore plus l'écart entre la gauche et la droite.
[^] # Re: Sujet Clivant
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Quadrature du Net fait-elle fausse route ?. Évalué à 1.
Non.
Premier tour des présidentielles 2002 :
Droite :
Total : 51,34%
Gauche :
Total : 48,68%
C'était assez serré entre les deux camps, mais la droite a malgré tout dans son ensemble eu plus de votants que la gauche en tant que bloc. En partant du principe qu'un électeur de Le Pen ne votera pas pour Jospin si Chirac est présent au second tour par exemple (ce qui me semble correct à supposer).
On peut en conclure qu'avec les résultats du premier tour, Jospin n'avait aucune garantie de l'emporter au second tour même en admettant que son score aurait été meilleur que Le Pen si certains candidats de gauche s'étaient retirés. Cela ne veut pas dire que cela ne serait pas arrivé, si jamais des abstentionnistes du premier tour auraient voté au second plutôt pour Jospin c'était faisable.
En tout cas pour le scrutin de 2002, la multiplicité des candidats de gauche n'est pas la cause de l'échec du Jospin à devenir président de la République.
Cela ne signifie pas que ce problème n'arrivera pas à l'avenir, mais pour 2002 si on l'exploite souvent ainsi, c'est finalement assez mensonger.
[^] # Re: Sujet Clivant
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Quadrature du Net fait-elle fausse route ?. Évalué à 10.
Cela aurait vrai quelque soit le candidat qui aurait été élu en 2017.
[^] # Re: Prix raisonnable ? est ce que ce sera utilisé ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien L’Allemagne exige 7 ans de mise à jour et de pièces détachées pour les smartphones. Évalué à 6.
Un article intéressant sur la question de la durée de vie des téléphones : https://www.nextinpact.com/article/47726/empreinte-ecologique-et-duree-vie-smartphones-neufs-ou-reconditionnes
Cela permet d'avoir un aperçu un peu plus fidèle de la durée de vie des téléphones en France et des motivations es changements. En gros un téléphone dure souvent entre 2 et 3,5 ans.
Il ne faut pas oublier que le reconditionné se développe, cela permet d'allonger la durée de vie de l'appareil, quand on change de téléphone et que celui-ci fonctionne encore.
D'après différents articles et l'usage e mon entourage le constate est assez clair : les téléphones durent de plus en plus souvent. Au début des années 2010, tout le monde changeait de téléphone chaque année, voire 2 ans. Car le contrat téléphonique le permettait, et que chaque génération apportait pas mal de changements très positifs en puissance, autonomie, ou fonctionnalités. Aujourd'hui c'est bien moins le cas, entre le téléphone de l'année N et N+1 l'écart est faible, ce que justifie peu un achat non justifié.
Avec ma femme on atteint les 4-5 ans maintenant. Ce qui était difficile à imaginer au début des années 2010. Le téléphone était vite incapable de suivre les évolutions techniques, sauf dans les modèles haut de gamme.
Donc je pense que le renouvellement technique, mais aussi les raisons économiques et environnementales aideront à allonger la durée de vie d'un téléphone. Le 7 ans est loin pour la majorité des gens, mais si on peut l'atteindre pour certains, et que la majorité tienne 4-5 ans, ce serait déjà une belle victoire par rapport au passé. Et je pense sincèrement que c'est possible.
D'ailleurs, j'ai le sentiment que pour les PC c'est pareil. Si tu jouais un minima dans les années 90-2000, changer d'ordinateur ou certains composant tous les 2-3 ans était courant. Aujourd'hui avec une config moyen de gamme tu tiens 5-10 ans. Pour la bureautique un PC qui dure 10 ans n'a rien de choquant aujourd'hui, chose que je n'ai jamais vu chez un particulier dans les années 2000.
Le téléphone, les tablettes et autres appareils suivront la même voie peu à peu.
[^] # Re: Petite précision sur la culture USA
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les satanistes, le dernier rempart contre l’interdiction de l’avortement au Texas ?. Évalué à 3.
Bien sûr qu'un patron peut virer pour des raisons illégales tout en étant pas inquiété car difficile à prouver. Mais je ne parle pas de ça, on parle de la possibilité de le faire en toute impunité de manière légale. C'est autre chose et plus sérieux, car cela empêche tout recours réel.
Après l'avantage de l'athéisme est que cela ne se voit pas. Malheureusement ta couleur de peau ou ton sexe, c'est difficile à cacher. Ta sexualité ça dépend, cela veut dire que tu es célibataire ou que tu ne parles ou ne montres jamais ton conjoint dans le cadre de l'homosexualité ce qui reste délicat. Tes convictions religieuses par contre, sachant qu'un chrétien, juif ou musulman par exemple n'est pas forcément pratiquant, c'est plus délicat à voir ou à deviner.
[^] # Re: Petite précision sur la culture USA
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les satanistes, le dernier rempart contre l’interdiction de l’avortement au Texas ?. Évalué à 7.
Ne pas oublier que le droit est plus complexe que une loi ou un texte règlementaire = on l'applique aveuglément. Le juge a un véritable pouvoir d'appréciation et on l'oublie. Comme cette loi contrevient à pas mal de dispositifs légaux des USA vis à vis de la discrimination (n'oublions pas que le mariage homosexuel a été étendu dans tout le pays par ce biais judiciaire), il serait étonnant qu'un juge américain autorise une discrimination sur le simple fait d'être athée. De la même façon que de virer quelqu'un car il est noir, homosexuel, etc. ne se fait plus (même si ça a été le cas à une époque).
D'autant plus important que le régime du droit anglo-saxon accorde une grande importance à l'autorité judiciaire et à ce qui a été acté par le passé.
Mais on retrouve aussi ce principe en France. Cela fut le cas avec l'interdiction de porter le pantalon pour les femmes, ce texte présent pendant plus d'un siècle n'a pourtant plus été appliqué depuis très longtemps, et n'avait aucune chance d'aboutir à une quelconque condamnation depuis bien longtemps.
La Cours suprême américaine devra probablement traiter ce genre de conflits dans certains cas à l'avenir entre les États qui ont une constitution qui contrevient à ce principe et tente de l'appliquer pour enterrer définitivement le sujet. Si jamais des États tentent quelque chose en ce sens.
Le fait que la Cours suprême ait tranché dans le cas des homosexuels ne signifie pas que la protection n'existe pas pour les athées. La Cours suprême n'intervient que s'il y a un conflit entre le droit d'un état et l'état fédéral et qu'un justiciable lésé (ou l'état fédéré) souhaite utiliser le droit fédéral pour trancher. Un petit peu comme utiliser la Cours de cassation en France, qui n'est invoquée que dans certains cas, si la Cours de cassation n'est pas saisie, cela ne veut pas dire que le droit n'est pas appliqué.
[^] # Re: Trollesque ? Pas tant que ça.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Linux 30 ans déjà .... Évalué à 10.
Avant que Linux ne perce et qu'il soit sous licence GPL, RMS et Linus ne se sont guère parlés.
L'autobiographie de Linus mentionne surtout qu'il a assisté à une conférence de RMS où il parlait de LL, de la GPL et qu'il a vu que GCC, le compilateur qu'il utilisait, était sous GPL aussi. Il a pris la décision seul et clairement sans que RMS fasse une quelconque pression à ce sujet.
[^] # Re: Imprécision de langage
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche FFV1, un format vidéo sans perte et libre, normalisé à l'IETF. Évalué à 10.
La version modifiée ne sera plus un standard normalisé, mais il peut devenir un standard de fait ou être rétrocompatible avec le standard qu'il a modifié.
Bah, non.
Exemple con, je suis un éditeur de logiciel industriel pour envoyer une caméra sur Mars. Mais le protocole pour échanger des images avec la Terre est pas mal, mais avec les contraintes spatiales on voudrait bien modifier quelques aspects pour réduire la vitesse de transfert ou fiabiliser la transmission. Modifier le standard permet d'éviter de réinventer toute la roue tout en étant capable d'apporter des changements que le standard normalisé n'acceptera pas.
Cela peut paraître bizarre, mais en vrai en informatique c'est assez courant. Prenons le langage C par exemple, c'est un standard normalisé (en plusieurs versions). Mais de nombreux logiciels utilisent des ajouts fournis par GCC ou CLang. Pourquoi ? Car cela simplifie l'écriture de logiciels, ou permet des choses que le standard ne permet pas de manière stricto sensu, etc. Le noyau Linux ne compile qu'avec GCC de manière globale à ce jour (le support de CLang est incomplet pour l'ensemble des plateformes). Et personne ne remet en cause ces spécificités, car elles sont considérées comme essentielles.
Cela peut aussi permettre de faire facilement des expériences autour du standard pour éventuellement l'améliorer après.
Bref, ça a un intérêt qu'un standard soit libre.
[^] # Re: Pipeau et presse
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Évaluez l’impact de la vaccination sur l’épidémie (résumé : en pratique risque individuel /4). Évalué à 7.
Je ne comprends pas ta surprise. Le domaine de la santé est composé d'humains comme tous les autres domaines. Tu as forcément dans le lot des incompétents ou des gens problématiques. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.
Certains sont manipulés de la même façon que le reste de la population (j'ai bien connu une infirmière qui a accusé la 5G d'avoir crée le coronavirus), d'autres ont une croyance religieuse qui n'est pas vraiment compatible avec l'état des connaissances de la science médicale actuelle, d'autres qui sont probablement stupides et ne comprennent pas ce qui se passe, d'autres qui mentent pour différentes raisons (raisons politiques, personnelles, autres).
Des mensonges dans des témoignages dans l'histoire ça n'a rien de nouveau. Certains le font pour passer dans les médias, d'autres par pure vanité, d'autres car ils sont juste cons, certains pour rire, ou pour manipuler les gens. Ce n'est pas pour rien que Internet regorge par exemple de vidéos bien pourris remplis de mensonges ou de manipulations.
Et si même des gens normalement compétents avec une formation longue et sérieuse peuvent faire ça, alors il n'y a aucune raison que l'ensemble du corps médical (qui n'a pas que des médecins en sont sein) serait épargné.
Avant Internet ces idées circulaient sans doute assez mal, car ce n'était pas facile pour quelqu'un de les propager et quand tu as une communauté autour de toi qui ne te suit pas dans ton délire c'est difficile d'assumer une position dans laquelle tu te sens seul. Mais comme Internet permet de créer des communautés à l'échelle mondiale (ou du moins nationale), tu trouveras quelques semblables pour t'entretenir dans tes idées et les propager ne coût presque rien aujourd'hui donc pourquoi se priver ?
Ce n'est pas pour rien que le témoignage n'est pas une preuve solide, que ce soit de manière officielle dans le système judiciaire comme dans la vraie vie pour avoir une avis sur un évènement.
[^] # Re: Pipeau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Évaluez l’impact de la vaccination sur l’épidémie (résumé : en pratique risque individuel /4). Évalué à 7.
Ce dont il est question c'est le coût pour la Sécurité Sociale et l'État ici, pas le reste à charge pour le patient qui est heureusement bien plus faible que la facture réelle.
[^] # Re: Pipeau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Évaluez l’impact de la vaccination sur l’épidémie (résumé : en pratique risque individuel /4). Évalué à 6.
Un exemple de lien qui remet en cause le propos que tu as souligné ici et plus haut : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2021/03/31/vaccination-fait-apparaitre-virus-plus-dangereux-faux
Ce qui semble correspondre à ce que j'avais en tête par rapport à ton propos.
Je vais t'expliquer pourquoi je ne source pas : car globalement je n'ai pas les sources sous la main. Quand c'est un fait d'actualité récent, je peux facilement te ressortir éventuellement un lien si nécessaire (mais bon, très souvent c'est pour répéter des banalités que les médias répètent sans cesses, genre je ne pense pas qu'il soit nécessaire en août 2021 de reprouver que la vaccination ou le masque réduisent la contagiosité du COVID). Mais concernant la vaccination ici de manière générale et la pression sélective (avec notamment la théorie de l'évolution) le gros de mes connaissances viennent du … cours de lycée et des recherches que j'avais fait à l'époque (ou quelques années après, mais il y a bien longtemps). Comme ce n'était pas des recherches universitaires je n'ai pas une bibliographie à te ressortir.
Alors oui au lycée on n'apprend pas toutes les subtilités d'un domaine, et parfois les connaissances évoluent aussi. Mais on a des bases, qui sont loin d'être mauvaises de ce que j'en vois aujourd'hui. Et ces mécanismes sont assez bien abordés. Et quand on voit depuis le début de la crise certaines remarques, on peut regretter que certains n'aient pas retenu leurs cours du lycée, ou que tout le monde n'y soit pas allé.
Et si demain une source sérieuse remet en cause mon savoir de l'époque, je l'accepterais volontiers. Je l'ai fait pour pas mal de sujets, parfois en discutant ici.
Et je discute ici pour le plaisir, je ne me sens pas obligé de devoir sortir une bibliographie à chacune de mes phrases. Comme pour une discussion avec des familles ou des amis, je n'ai pas une liste de sources à sortir pour chaque sujet de conversation. Par contre quand je publie quelque chose et que je veux que ce soit pris comme sérieux ou de références, là je prends une démarche plus universitaire de collecter et exposer les sources car cela me semble nécessaire. Et c'est ce que devraient faire les médias, ou les travaux scientifiques par ailleurs.
[^] # Re: Pipeau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Évaluez l’impact de la vaccination sur l’épidémie (résumé : en pratique risque individuel /4). Évalué à 6.
Toute maladie ne peut pas être éradiquée, car elles sont trop contagieuses ou que le réservoir à virus / bactéries est trop large. Par exemple la bactérie responsable du tétanos est présent dans la terre et peut y survivre très longtemps sans contact humains. Le virus de la rougeoles est tellement infectieux que le taux de vaccination doit être proche de 100% avec un vaccin efficace à 100% pour que le virus disparaisse. D'où le fait que l'OMS pour l'instant ne vise l'éradication que de la polio en plus de la variole car c'est une maladie où c'est raisonnablement possible.
Du coup le coronavirus, avec la souche d'origine l’éradication semblait possible, avec le delta c'est plus compliqué voire difficilement possible avec ce qu'on a à disposition aujourd'hui.
Cependant si la population est assez vaccinée, il peut y avoir une immunité collective assez efficace pour limiter les dégâts. Par exemple on ne sait pas faire disparaître la rougeole, mais les épidémies de rougeole sont aujourd'hui en France très rares. Ce n'est pas le même objectif, et celui-là semble réalisable.
[^] # Re: Pipeau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Évaluez l’impact de la vaccination sur l’épidémie (résumé : en pratique risque individuel /4). Évalué à 5.
Soyons plus précis.
La probabilité de voir apparaître un variant est indépendant du status vaccinal de la population : plus tu as de virus qui se répliquent, plus tu as de mutations qui vont dans un sens positif pour nous, ou négatif (et donc préoccupant).
L'impact de la vaccination n'est pas la probabilité qu'il apparaisse, mais cela induit une pression de sélection sur le virus. Si le variant parvient à mieux circuler dans la population vaccinée, il aura une probabilité importante (mais pas de certitudes absolues) d'émerger et de devenir dominant. Tout comme l'alpha et delta ont supplanté la souche d'origine puis alpha lui même car il augmente l'infectiosité (dans la population générale comme la population vaccinée).
Cependant, cela ne concerne que l'infectiosité, qui est la clé pour dominer les contaminations, et non la létalité. Si tu as un virus qui ne circule pas aussi bien que le delta chez les vaccinés mais qui est plus mortel dont chez les vaccinés, il ne se propagera pas trop car le delta prendra sa place. Donc il faut que le virus qui mute pour devenir problématique soit aussi contagieux que le delta, tout en étant plus mortel chez les vaccinés. Cela est possible, mais ça fait quelques conditions à remplir et ce n'est pas automatique que cela arrive, par exemple actuellement nous avons eu successivement deux variants plus contagieux sans augmentation notable de la dangerosité pour la population vaccinée comme non vaccinée.
En vaccinant massivement, tu réduis le risque d’apparition d'un variant quelconque. C'est une certitude. La vaccination introduit un biais pour sélectionner un variant qui circule dans la population vaccinée, c'est vrai, mais il n'introduit pas de biais pour qu'il soit pour autant plus mortel. Donc je ne trouve pas que cela plaide à l'abandon de la vaccination de masse, au contraire.
[^] # Re: Pipeau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Évaluez l’impact de la vaccination sur l’épidémie (résumé : en pratique risque individuel /4). Évalué à 8. Dernière modification le 17 août 2021 à 18:42.
En fait c'est surtout que derrière le mot vaccin, tu as des technos différentes. C'est difficile de tirer une généralité.
Par exemple si tu présentes un virus (ou une toxine, bactérie) diminué au système immunitaire, c'est une forme de vaccination et l'entité est entière. La différence avec une infection véritable est que la substance à neutraliser ne pourra pas se reproduire dans l'organisme, ou faire des dégâts importants. Mais sinon le système immunitaire pourra diriger sa lutte comme avec la forme normale. Et dans ce cas ta remarque fonctionne moins bien car la différence entre infection et vaccin est ténue, par rapport au cas où le vaccin est à ARN comme produit actuellement.
Si tu multiplies les vaccins de méthodes différentes, tu augmentes la variabilité des réactions de fait, et tu retombes sur le cas d'une infection mais sans tomber malade à l'échelle de la population. Peut être qu'il y a d'autres différences encore, mais cela résout une partie du problème soulevé.
D'autant que le point que tu soulèves ici c'est un peu le scénario catastrophe, le virus mute pour être plus sévères tout en étant plus contagieux dans la population vaccinée (ce qui signifie qu'il doit rivaliser avec le variant Delta sur ce point, pas facile). Cela peut arriver en effet, je ne vois pas d'éléments pour l'exclure. Mais ce scénario semble moins probable que la saturation des hôpitaux, et les morts ou cas graves généralisés dans la population car on ne vaccine pas et une bonne infection ça fait le job aussi.
D'autant que rien n'empêche d'avoir le cas catastrophe dans la situation des infections en fait : le delta reste aussi infectieux mais est plus dangereux, cela fera des dégâts partout. Et en multipliant sa reproduction on augmente le risque de sa survenue.
Bref, pour moi cette remarque est à garder en tête car ça peut arriver, et parce que dans la lutte du corona il faudra sans doute en tenir compte plus tard. Mais je ne trouve pas que ce soit un argument qui justifie l'arrête des vaccinations, même des plus jeunes, d'autant que les contaminations sont réduits avec les vaccins (même si le Delta se débrouille mieux dans ce cas de figure que les autres souches). Tant que c'est le cas, on réduit le risque de mutation que dans le scénario où on ne fait rien et c'est un point important.
[^] # Re: Pipeau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Évaluez l’impact de la vaccination sur l’épidémie (résumé : en pratique risque individuel /4). Évalué à 10.
Perso je n'aime pas le terme immunité naturelle vs immunité vaccinale comme terminologie, ça porte à confusion. Dans els deux cas, l'immunité est naturelle, mais la première vient d'une infection, l'autre d'un vaccin (ce qui peut prendre différentes formes).
En fait l'immunité due à une infection a un avantage et un inconvénient par rapport à un vaccin type ARN, en dehors du fait que tu tombes malades et que tu es une usine à virus.
Durant une infection, le système immunitaire va se confronter au virus en entier, il pourra trouver différents moyens de le détecter et de le neutraliser. Le vaccin à Moderna ou Pfizer eux ne font que de générer des protéines Spike, donc la défense sera ciblée uniquement sur lui à l'avenir.
L'avantage du coup de l'infection c'est que dans la population tu auras des réactions immunitaires très variées, donc tu as peu de risque que le virus du jour au lendemain puisse contourner l'immunité de tout le monde d'un coup. Mais l'inconvénient c'est que cette défense peut se baser aussi sur des protéines très variables du virus (plus que la protéine Spike) ce qui peut la rendre moins efficace si le vaccin a ciblé une protéine très stable et adéquate.
Mais bon, l'infection c'est aussi augmenter la circulation du virus pour le moment, donc le risque de mutation, ça augmente le risque de cas graves même chez les jeunes. Bref, ce n'est pas terrible. Pour contre balancer le défaut du vaccin ici, on peut se reposer sur le fait que pas tout le monde reçoit le même, technologies différentes, protéines et réactions différentes, ça aide à reproduire artificiellement à l'échelle du globe les rencontres avec le virus.
Du coup dans le doute, le mieux à faire est la vaccination et d'appliquer encore les gestes barrières le temps d'avoir plus de recul, notamment en période hivernale.
Notons aussi que dans le contexte d'un vaccin qui permet la circulation du virus quand même, cela peut permettre de développer l'immunité collective (ou du moins, d'établir la situation finale) sans saturer les hôpitaux (car les formes graves seront rares grâce aux vaccins). Ce n'est en effet pas si simple.
[^] # Re: Pipeau
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Évaluez l’impact de la vaccination sur l’épidémie (résumé : en pratique risque individuel /4). Évalué à 10.
J'ai creusé la question pour en savoir plus, et cela ne colle pas.
Déjà en creusant un peu, en lisant leur articles et voir ce que d'autres en raconte : breizh-info.com c'est poubelle.
Ensuite, revenons à l'interprétation de https://pgibertie.com/2021/08/06/le-vaccin-protege-t-il-de-la-contamination-et-des-cas-graves-les-chiffres-disrael/ des données de https://datadashboard.health.gov.il/COVID-19/general
C'est fallacieux. La courbe https://pgibertie.files.wordpress.com/2021/08/capture-nombre-absolu-1.png qu'ils présentent est trompeur et n'est pas celle affichée par défaut. C'est pour info le premier graphique, première ligne du site. Par défaut il affiche la proportion des cas par 100 000 habitants, et bizarrement les non vaccinés arrivent en tête en proportion. Pour retomber sur son graphique il faut cliquer sur le bouton avec "100 K" dedans (le copier/coller sur ce site étant une plaie) et sélectionner l'autre option qui montre des valeurs absolues, sans prendre en proportion le taux de vacciné. Sauf qu'ici le nombre intéressant est celui rapporté à la population de chaque groupe, qui conforte l'importance de la vaccination. En gros on retombe bel et bien dans le problème que je pointais plus haut, oui les hospitalisations et contaminations concernent surtout des vaccinés… car en fait il y a vraiment beaucoup de vaccinés en Israël. Si on ramène à la taille de chaque groupe les vaccinés s'en tirent mieux.
C'est d'autant plus bizarre qu'il a utilisé ce principe pour les contaminations et pas pour les hospitalisations.
D'ailleurs on peut noter qu'entre le 2 août (d'après sa source France Soir) et aujourd'hui, les taux ont changé en faveur de la vaccination manifestement. Est-ce dû à la 3e dose ? Est-ce que ces chiffres sont journaliers (donc sujets à variations régulières) ? Difficile de conclure, en tout cas ce site semble certes complet quand tu sais lire l’hébreu, sinon c'est une misère à traduire et donc à interpréter l'entièreté de la page.
Tout à fait, car cette personne utilise globalement la même rhétorique, d'ailleurs Laurent défend souvent la thèse de Raoult. Donc oui je suis très méfiant envers ses travaux sur le sujet car ils n'ont rien de scientifique, malgré le fait qu'il soit chercheur du CNRS.
C'est bizarrement ce qui a conduit à approfondir les recherches sur le cas Astra Zenecca mais aussi sur les autres (car oui les myocardites dont tu as parlé par ailleurs pour Pfizer / Moderna ont aussi été évoqués). Donc les autorités et la recherche font leur boulot.
Mais je persiste, il ne fait pas un travail de recherche scientifique et étant données ses positions depuis le début de la pandémie, on devrait l'ignorer.
Bizarrement ils ne parviennent pas à publier un article de qualité dans une revue dédiée à cela. Ils préfèrent partager cela sur un blog en entretenant la confusion entre chercheur du CRNS = expert COVID, publié sur un blog Médiapart = publié par Médiapart (bon après je trouve toujours triste que Médiapart entretienne la confusion dans l'habillage de l'espace libre et l'espace de rédaction). Ce n'est pas sérieux, surtout de la part d'un chercheur qui n'arrive pas à trouver d'écho auprès de chercheurs CRNS mais spécialisés dans les questions médicales. C'est problématique et ajoute de la confusion auprès du grand public.