Renault a écrit 7255 commentaires

  • [^] # Re: On a la solution !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Windows 10 : un souci avec les imprimantes depuis le dernier Patch Tuesday. Évalué à 9.

    C'est bien connu que l'éco système Linux n'a jamais connu de régressions du genre…

  • [^] # Re: Discutons

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une question complexe : pourquoi on déboulonne des statues. Évalué à 10. Dernière modification le 15 juin 2020 à 21:14.

    Il reconnaît par exemple les esclaves comme étant des êtres humains

    Il les reconnaît comme étant des meubles :

    XLIV. Déclarons les Esclaves être meubles, et comme tels entrer en la Communauté, n’avoir point de suite par hypothèque, et se partager également entre les cohéritiers sans préciput, ni droit d’aînesse ;

    Je suis d'accord avec la substance de ton commentaire, mais attention avec le terme juridique meuble qui est assez mal compris par le profane.

    Un meuble signifie que l'entité a un propriétaire et que l'entité est mobile (contrairement à un immeuble comme un logement qui n'est pas mobile). Un chat, chien ou un cheval sont aussi d'un point de vue juridique des meubles. Et pourtant malgré ce qualificatif assez dénué d'empathie il est interdit d'infliger des châtiments à ces êtres vivants car elles sont douées de sensibilité.

    Tout le foin récent d'ailleurs autour de ce terme par ailleurs dans le code civil était assez inutile car juridiquement un meuble n'est pas assimilable à une commode en bois.

    Après je ne me prononcerais pas sur le droit médiéval pour savoir si un animal et donc un esclave devaient être bien traités par son propriétaire, mais être un meuble ne signifie pas qu'on peut faire ce qu'on veut. Cela signifie qu'il y a un propriétaire ce qui dans le cadre d'un esclave est la définition même. Reste à savoir ce qui était autorisé de faire avec un meuble à l'époque.

  • [^] # Re: L'Histoire a aussi un contexte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une question complexe : pourquoi on déboulonne des statues. Évalué à 8. Dernière modification le 15 juin 2020 à 15:34.

    Par contre l’idée qu’on peut aborder l’histoire par des hagiographies de personnages historique et un « Et je crois que personne ne dira sérieusement qu'on peut voir ou étudier l'Histoire uniquement à travers des statues. » elle existe bien, et est de nos jours plutôt pas mal marquée politiquement.

    Il y a une différence entre aborder l'Histoire sous l'angle des personnalités ou évènements marquants du pays et considérer que ces éléments font à eux seuls l'Histoire.

    Le politique use (et abuse) des références aux premiers car dans une optique de communication c'est elle qui sera la plus efficace car plus identifiable et moins abstrait ou complexe finalement.

    Mais on, une statue et un politique ne sont pas des cours d'Histoire. Cela n'a jamais été leur prétention. L'Histoire est elle abordée dans le système éducatif (et heureusement pas que sous le prisme des évènements ou des personnes) et dans les musées.

    Ces statues sont une œuvre culturelle et une référence historique. Éventuellement un hommage à l'époque (mais plus forcément aujourd'hui). Pas plus.

    C'est le propre des symboles et de la culture qui eux aussi évoluent. Nombre de nos bâtiments historiques ont un passif symbolique ou fonctionnel lourd. Pourtant on les garde mais notre rapport avec ces monuments ont changé car nous avons changé aussi. Faut-il les détruire sous prétexte que le sens premier est mauvais ? Je n'en suis pas sûr.

    Exemple concret, l'Arc de Triomphe n'est pas un monument sans histoire. Sa conception même peut faire l'objet de critiques à cause du but à l'origine. Mais aujourd'hui on ne s'en sert plus de la même façon, c'est en lui même un beau monument (point de vue artistique) mais aussi avec une symbolique plus grave avec l'hommage aux soldats tombés pour la France et comme message de paix lors des commémorations des 2 GM. Si on se focalisait sur son but premier, oui il faudrait le démanteler. Aujourd'hui je dirais que cela n'a aucun intérêt car notre rapport a changé.

    C'est pareil pour les statues selon moi, à l'origine un hommage, aujourd'hui un outil culturel et historique. Et s'il faut apposer une plaque pour nuancer le passé de l'individu, pourquoi pas, ce serait dans le thème. Ce qui n'aurait aucun sens à l'époque de leur conception vécue comme une gloire.

    On voit très bien ça lors des révolutions ou c’est un acte très symbolique de déboulonner les statues des tyrans.

    En général si on déboulonne les statues des tyrans, genre Hitler, Staline, etc. ce n'est pas que pour la beauté du geste. Les gens qui ont détruit ces statues ont en général vécu ce qu'ils ont fait. Les victimes des dictatures ont vécu les atrocités de ces régimes au moins du basculement. Cela a donc un sens bien différent que celui de renverser la statue d'un gars qui a vécu 4 siècles plus tôt.

    Ensuite ce n'est pas parce que les révolutionnaires font ça que c'est bien ou justifié (à l'inverse, cela ne signifie pas que c'est mal par définition).

    Enfin, comme je le disais, la question est de savoir l'apport de la personnalité au pays ou à la ville par exemple. Si le bilan est connoté trop négativement, le virer me paraît logique. Pour certains, ce n'est pas le cas.

    Ça oblige peut-être à se battre contre ce biais en permanence … pas nécessairement la meilleure manière d’entrer dans l’histoire.

    L'Histoire c'est long et complexe, comme je le disais, personne ne croit sincèrement que l'Histoire se vit à travers de statues. C'est le rôle de l'école et des musées de faire cela (et ils le font pas trop mal).

    EDIT :

    Je pense que globalement déboulonner des statues car il y a du négatif dans la personne reste un acte qui cherche à cacher les problèmes sous le tapis et à les rendre finalement invisible.

    Tout pays, mais la France en l’occurrence, a un passé lourd et riche. Oui la France a été dirigé et s'est construit partiellement par des gens qui ont eu des attitudes très nauséabondes. Il ne faut pas le cacher qu'il y a eu ces individus, et que ces individus ont aussi eu du positif malgré tout.

    C'est cela affronter son Histoire. Et de temps en temps il faut le faire. Et c'est un sujet d'actualité. Le FN qui régulièrement critique la position de certains politiques car ils font des excuses ou rappellent notre passé peu glorieux. Mais il était bon de rappeler que si, la France a collaboré avec les nazis, si la France a colonisé pas mal d'endroits avec les crimes qui sont associés, que la France a participé activement dans des guerres meurtrières et atroces pour le pouvoir comme en Algérie et en Indochine. Il faut réaliser la mesure de ces actions, de ce passé, s'excuser et ne pas les oublier comme si rien n'avait eu lieu.

  • [^] # Re: L'Histoire a aussi un contexte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une question complexe : pourquoi on déboulonne des statues. Évalué à 7.

    Mais est-ce vraiment ça l’Histoire ? La vie de quelques personnages qu’on a envie de mettre en avant ? Ben on peut arguer l’inverse et dire que l’histoire c’est celle de la vie des milliers et millions d’invisibles, l’environnement dans lequel ils vivent, qui font le « contexte » dans lequel ces fameux personnages historiques ont vécu.

    L'Histoire c'est un tout, ce sont des personnages historiques et des évènements clés, mais aussi un contexte et un mode de vie différent du nôtre à un moment donné.

    Ils ne faut pas opposer les deux aspects de l'Histoire. Et je crois que personne ne dira sérieusement qu'on peut voir ou étudier l'Histoire uniquement à travers des statues. Mais comme tu le dis, c'est un point d'entrée, mais aussi une œuvre culturelle.

    Une statue par définition ne peut pas représenter quelque chose de très complexe ou grand dans un espace public. Donc qu'on y mette des personnages historiques principalement ne me choque pas.

    Si on doit s’intéresser à l’histoire il faut peut-être faire l’inverse et mettre les contextes au centre et les personnages en second.

    Je n'ai rien contre l'idée, mais tu fais ça comment dans l'espace public ? Ce que tu mentionnes est plus pour des musées ou monuments historiques que pour des statues mises dans un espace restreint.

  • # L'Histoire a aussi un contexte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une question complexe : pourquoi on déboulonne des statues. Évalué à 10.

    Quasiment tout personnage historique a un côté sombre, mais pour la plupart ce côté sombre est probablement secondaire (c'est-à-dire invisible du point de vue historique) ou une part infime de ce que la personne historique a fait et pour laquelle elle est connue.

    Car il est fort probable que la plupart de ces gens aient été au choix homophobe, raciste, misogyne, voire un meurtrier ou violeur. Ce qui est bien sûr regrettable. Il faudrait donc pour cette raison tout supprimer de l'espace public au cas où ? Je ne pense pas, il faut selon moi analyser plutôt le personnage avant d'acter de ce qu'on fait de lui.

    Déjà en n'oubliant pas que toute personne historique est le fruit d'un contexte, d'une époque. Cela ne fait pas sens de critiquer un raciste du XVe siècle de la même façon qu'un raciste contemporain. Dans le deux cas c'est horrible pour les victimes, il ne faut pas oublier de critiquer ce point, mais la mentalité autour de ces questions n'avait pas la même maturité et donc la responsabilité individuelle de cette caractéristique n'est pas identique.

    Pour moi il fait sens d'enlever les statues de l'espace public si le principal fait connu de cette personne est en lien avec un crime du genre. Sinon je serais favorable à son maintient, avec une note sur la plaque commémorative rappelant son action négative voire son contexte.

    Puis associer à cela le même travail au sein d'un musée ou des livres scolaires. Bref, affronter son Histoire, en étant capable de souligner que des personnages importants de notre pays et de notre culture ont aussi leur part négatif et qu'on ne doit pas l'oublier. Mais rappeler aussi le contexte de l'époque de cette personne, car ce contexte explique aussi en partie ce qu'elle a pu penser même si c'était mal surtout avec notre regard d'aujourd'hui.

    Pour moi une statues n'est pas une glorification. C'est une œuvre d'art qui comme toute œuvre peut servir à glorifier mais aussi à dénoncer ou exprimer quelque chose. D'où l'idée d'une plaque plus nuancée sur ce qu'a fait cette personne. Cela ne me semble pas antinomique.

    On pourrait éventuellement aussi réduire le nombre de statues de certaines personnes pour y mettre à la place des noms nouveaux dont pourquoi pas des gens qui ont fait avancé cette cause dans le bon sens sur notre territoire ? Cela peut aussi être une solution pour équilibrer les choses.

  • [^] # Re: Bof

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Économie circulaire - Le rétrofit électrique : l’avenir de la voiture (relativement) "propre" ?. Évalué à 5.

    On peut déjà passer sa bagnole au GNV.

    Le GNV ne peut être qu'une solution transitoire ou partielle (c'est-à-dire un parc capable de rouler au biogaz à terme, sachant que ce dernier n'a pas un potentiel infini).

    L'électrique, c'est bof bof sauf partiellement en France ou le nucléaire permet de réduire son bilan carbone, mais enfin faut quand même avoir les batteries…

    Globalement l'électrique (en terme de bilan carbone) c'est très bénéficiaire en France, Brésil, Suède et Norvège grâce au nucléaire et hydraulique qui sont dominants.

    Pour d'autres pays comme la Belgique, on n'est pas très loin d'un bilan intéressant, pour l'instant la voiture doit rouler beaucoup pour que cela en vaille le coup.

    Il ne faut pas oublier les soucis des freins et des pneus qui sont des éléments hyper polluants.

    Oui, mais l'avantage de l'électrique c'est que pour le moment si tu veux augmenter l'autonomie tu es incité à jouer sur le frein moteur et à rouler de manière douce. Cela incite à faire de l'éco conduite ce qui diminue l'usure de ces composants (et consomme moins d'énergie).

    Bref, prenez votre vélo à pédale si vous le pouvez, vous serez en plus en bonne santé toute l'année !

    Dans l'idéal, oui. :)

  • # Pas tout à fait

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal podbox : sandboxing d'applis avec podman. Évalué à 3.

    Néamoins ce n'est pas fait pour faire tourner des applications graphiques, et ne propose pas de sandboxing pour isoler par exemple le homedir de l'utilisateur. Et c'est là que je suis tombé sur podbox. Comme toolbox, il se base sur podman.

    En effet, dans le cas de Silverblue, l'objectif est que les outils de développement puissent accéder au /home.

    Par contre même si ce n'est pas le but premier, tout a été fait pour exécuter des applications graphiques. Mise en place d'un pont DBus, partage de la session graphique, etc. J'ai testé et ça fonctionne très bien.

    Même si idéalement Flatpak devrait être privilégié dans ce contexte.

  • [^] # Re: Oui mais non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 2.

    Ce qui me gène c'est que globalement ces termes sont utilisées de manière contradictoire par les gens qui veulent absolument y mettre une différence. Ce qui démontre selon moi que cette dichotomie est une vue de l'esprit, ou disons marketing.

    Prenons un exemple emblématique : Linux.

    Linus Torvalds n'est pas un fan de la FSF, il a plutôt soutenu l'OSI à ses débuts et d'après son autobiographie il est clair que la GPLv2 a été choisie pour des raisons un peu plus éloignées que pour lesquelles Stallman a choisi la GPLvX pour GNU.

    Donc, si on suit le raisonnement, Linus Torvalds n'est pas un libriste mais un opensourceur et de fait Linux est OpenSource mais pas libre.

    Mais, dans le même temps, Linux a des milliers de contributeurs d'horizon et avec des objectifs qui diffèrent les uns des autres. Devons-nous faire un sondage et un audit de code pour savoir si Linux est plutôt OpenSource ou libre ?

    Puis, la FSF a des messages pour dire OpenSource n'est pas libre, mais elle a une liste des systèmes 100% libres approuvés par la FSF… qui contiennent le noyau Linux (alors qu'il est pourtant OpenSource si on suit la logique de certains).

    Donc comment ces systèmes peuvent être entièrement libres selon la FSF alors qu'un de ses composants majeurs est catalogué comme OpenSource (selon leurs propres critères !) et que la FSF essaye de créer un fossé entre les deux ? Cela n'a pas de sens. Cela induit que les deux termes sont bien interchangeables et qu'ils n'ont qu'un but marketing. Ou alors la dichotomie n'existe que quand cela les arrange.

    Enfin, si la FSF voulait vraiment y mettre plus que les 4 libertés pour la définition de libre, elle le pouvait mais ne l'a pas fait. Quitte à changer la définition après en réalisant leur erreur : il n'en est rien. Après tout ils ont su ajouter des tas de contraintes juridiques dans la GPL mais ont refusé de les généraliser au sein de la définition malgré leur préférence personnelle pour cette licence qu'ils ont conçu.

    Et après ils soutiennent que le libre c'est plus que les 4 libertés, soit, mais pourquoi ce n'est pas dans la définition ? D'ailleurs, la FSF insiste sur le côté communautaire du libre mais n'a pas su mettre cette notion dans la définition, ni dans la GPL… Alors que c'était pourtant assez simple à ajouter.

    Puis, si on suit leur logique aussi, pour qualifier un logiciel de libre ou pas, on doit vérifier la licence, connaître les raisons de ce choix par l'auteur et les contributeurs (qui peuvent avoir des opinions différentes ou évoluer avec le temps, et que se passe-t-il quand l'auteur d'origine meurt ?). C'est ingérable et un peu trop subjectif pour que cela fasse sens.

    Cela implique aussi qu'un fork avec un code 100% identique mais avec deux auteurs différents peut aboutir à un logiciel libre d'un côté, et OpenSource de l'autre. Quel sens ça a ?

    La notion de libre n'est plus intrinsèque au projet mais devient une notion fluctuante et associée à ces auteurs avec un flou artistique autour de tout ceci. Donc en fait le terme logiciel libre n'a plus aucun sens vu que le logiciel ne porte pas en son sein ce qualificatif à lui seul.

    Bizarrement, si on considère que libre = 4 libertés et OpenSource = 10 points de leur définition, toutes ces interrogations s'évanouissent. Ces termes deviennent objectifs, intrinsèque aux projets en eux mêmes et la com comme les choix de la FSF deviennent bien plus cohérente.

  • [^] # Re: Oui mais non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De l'usage de la section Liens sur LinuxFr. Évalué à 5.

    Tu ne comprends pas le propos de Zenitram à ce sujet.

    En particulier ici (et ta réponse globalement se fonde sur cette interprétation) :

    La GPLv2 est une transcription sous forme de licence de ce qui a été conceptualisé comme le logiciel libre. Tu peux prétendre qu'il y a une égalité stricte entre la GPLv2 et le logiciel libre, mais c'est faux.

    Zenitram sait très bien que le libre ce n'est pas la GPLv2.

    Ce qu'il dit c'est que si la tivoïsation était interdite par le LL par définition, la GPLv2 serait une licence non libre et les 4 libertés seraient plus précises pour rendre la tivoïsation comme non libre.

    Or, la GPLv3 comme v2 sont des licences libres. BSD et MIT aussi, etc.

    Qu'en conclure ? Que la FSF a défini le libre de manière très flexible et que si la GPLv3 a sa préférence, cela reste une préférence. Et que les autres licences avec ce qu'elles permettent dont la tivoïsatiion n'est pas une contradiction avec la notion de logiciel libre.

    Sinon la FSF aurait une définition plus stricte et la GPLv3 et éventuellement quelques autres approchant seraient les seules licences libres valides. Or ce n'est pas le cas.

  • [^] # Re: WSL2

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Votre système Linux au cœur de Windows avec Windows Subsystem for Linux (article en accès libre). Évalué à 6.

    Juste pour information, dans la dernière version de Windows 10 qui vient juste de sortir, WSL a été remplacé par WSL2.

    Pas remplacé, WSL 1 reste disponible pour des raisons de compatibilité. En tout cas pour l'instant.

  • [^] # Re: tu vas croire que je m'acharne

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Dust3D : a cross-platform open-source 3D modeling software. Évalué à 6.

    Je vais répondre car tu compares des choux et des carottes sans remises en contexte. Non pas que Flatpak soit parfait, mais bon on peut troller en étant de bonne foi aussi.

    D'abord, une AppImage n'est pas si universelle que cela. Sur ma Fedora pas mal de AppImage ont échoué car AppImage suppose l'existence de certaines bibliothèques de base qui n'étaient pas présents de base chez moi (ou pas sous la même forme). Or cela n'est pas décrit.

    Flatpak au moins, quand Flatpak est dispo, cela fonctionne sans problème car cela a été conçu pour éviter ce genre de problèmes.

    2) KDE.Platform est partagé. Super, ça va me sauver quelques Mo sur les applications qui l'utiliseraient. Sauf que le AppImage là, il fait 34mo et la portion du flatpak qui correspond à dust3d fait 44.1Mo . Soit le développeur est un branque, soit flatpak ajoute des features.

    Sauf que si tu utilises KDE (ou beaucoup d'applications Qt globalement), cette partie là est mutualisée. Avec AppImage chaque application va fournir le sien. La maintenance de sécurité ou corrections de bogues sera plus complexe et l'ensemble sera bien plus lourd.

    Flatpak a en effet un peu de surpoids dans le cas où tu en as peu sur ton système et que ces applications ne mutualisent pas leurs bibliothèques. Mais dans le cas contraire le gain est réel et l'avantage de AppImage devient un inconvénient.

    Il faut un jour réaliser qu'on parle de solutions avec un arbitrage à faire. Tu ne peux pas avoir tous les avantages du monde avec un système unique. Il y aura forcément des défauts intrinsèque à la solution retenue. Rien n'est parfait.

    Puis tu oublies que Flatpak propose un bac à sable, en gros l'application a des droits très limités sur ton système. AppImage ne fourni rien de tout cela car il n'a pas été conçu pour ça.

    Mais même sans ça, le dev a partagé une procédure de build simplissime (pour Debian/Ubuntu).

    Processus qui fonctionne que pour ces distros, l'adapter à d'autres n'est pas trivial. Et je me vois mal expliquer à des novices comment le faire, avec Flatpak au moins c'est transparent et simple. Quelle que soit la distribution.

    Pas beau ça ?

  • [^] # Re: Densité de circulation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal BRouter, un calcul d'itinéraire libre pour vélo (mais pas que). Évalué à 7.

    Du coup tu finissais un dépassement et avant te rabattre quelqu'un a tenté de te doubler par la droite ?

    Et tu penses que la seule réaction possible c'était d'accélérer pour qu'il ne puisse plus te doubler et que tu te rabattes avant de ralentir ? Alors qu'il suffisait de ne rien faire voire ralentir un peu, le laisser passer et voilà.

    Je veux bien que à chaud on peut prendre une décision stupide mais là on discute à froid : tu avais le choix de faire quelque chose de plus sûr. C'est tout.

    Et non je ne vois aucun scénario crédible (c'est-à-dire sans faire intervenir une météorite qui s'écrase sur l'autoroute) où enfreindre le code de la route soit nécessaire pour améliorer la sécurité de tout le monde. Et tes cas perso n'en sont pas.

  • [^] # Re: Densité de circulation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal BRouter, un calcul d'itinéraire libre pour vélo (mais pas que). Évalué à 3.

    Et en quoi ralentir ne serait-ce légèrement avec les warnings aurait été un problème ?

    C'était une option, légale, sans risques particuliers et plus sûre même que ton choix finalement.

  • [^] # Re: Densité de circulation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal BRouter, un calcul d'itinéraire libre pour vélo (mais pas que). Évalué à 4.

    Bin juste rouler à la même vitesse. En étant attentif et concentré.

    C'est ça que tu ne comprends pas, personne ne roule à la même vitesse ou ne conduit de manière identique. Sinon on ne dépasserait pratiquement jamais.

    Oui, et ? T'es pas à la minute, normalement (enfin moi pas). Ces personnes sont en général des professionnels de la route, donc t'es prévenu très bien avant qu'il va y avoir manœuvre.

    Un dépassement n'est pas une manœuvre anodine, quand tu passes le permis par ailleurs ils rappellent bien que cela doit être effectué quand la différence de vitesse est assez nette (de l'ordre de 20 km/h) pour qu'elle ne s'éternise pas.

    Ce n'est pas pour rien aussi que les camions ont des plages horaires pour dépasser sur autoroute, pour éviter de gêner la circulation.

    Sinon les camionneurs sont certes professionnels mais comme tout le monde, tu as des chauffard dangereux et d'autres qui sont courtois. Il y a de tout.

    Et que la seule chose qui importe, c'est de faire pareil que les autres (raisonnables), sinon, tes réactions sont imprévisibles.

    Mais personne ne réagit pareil, c'est ça aussi le sens de mon propos. Donc ta justification tombe à l'eau car tu ne sais pas quelle attitude adopter finalement.

    Au moins en respectant le code de la route tu roules suffisamment lentement et à distance pour pouvoir faire face à n'importe quelle situation qui se présente à toi en sécurité. Après si d'autres en faisant n'importe quoi finissent par t'accrocher, c'est un autre problème. Et ce n'est pas en agissant comme eux que la situation globale s'améliore, bien au contraire, c'est la voie à l'escalade du non respect du code de la route et donc à la survenue de situations dangereuses inévitables et au comportement justement imprévisible.

  • [^] # Re: Densité de circulation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal BRouter, un calcul d'itinéraire libre pour vélo (mais pas que). Évalué à 10.

    Je dis simplement que si cela est possible, même si tu as un A, il est plus raisonnable de faire "comme tout le monde". Car tout le monde dans la file s'attend aux mêmes réactions. Et à 130km/h, les réactions (les bonnes), il vaut mieux en avoir. Si tu as les mêmes que les autres, éh bien tout est écrit, si ça pile devant et que tu es attentif, ça va bien se passer si tu respecte les règles de base.

    C'est quoi faire, comme tout le monde ?

    Quand je suis sur l'autoroute, il y a des camions qui conduisent lentement (80-90 km/h) et parfois font des dépassements interminables pour gagner 1 km/h sur celui qui le précède. Il y a des gens sur la file de milieu voire de gauche à 100 km/h. D'autres sur la file de gauche à 150-170 km/h qui font des appels de phare s'ils estiment que tes 130 km/h sont inacceptables. D'autres encore qui dépassent sans clignotants, d'autres qui collent au cul la voiture devant eux ou qui double par la droite, etc.

    Bref, quelle attitude on doit prendre ? Celle du parfait connard sur la route ? Non, on respecte le code de la route et tout va très bien même si ça énerve les plus pressés et irrespectueux. Qui d'ailleurs ne constituent pas la majorité et heureusement.

    Je ne vois pas en quoi tes expériences personnelles sont plus sécurisant (de manière objectif, le ressenti on s'en moque) que si tu roulais en respectant les limitations en vigueur. Pour conduire beaucoup en respectant la réglementation, je ne vois vraiment pas. Au contraire, ce sont les gens qui ne respectent pas le code de la route et qui sont irrespectueux qui génèrent du stress et du danger pour les autres.

  • [^] # Re: Petite correction?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le support des noyaux Linux LTS jusqu'à 5 ans. Évalué à 6.

    C'est surtout que cette augmentation a déjà quelques années.

    Après cette augmentation n'est pas inutile. Cela permet justement aux distributions qui avaient une longue durée de vie de mutualiser et de soulager une partie du travail en gardant la même procédure de travail que pour un noyau récent. Du moins pendant une partie significative de leur support.

    Puis le gros avantage est que les projets ou équipes plus petits peuvent bénéficier d'un support longue durée de qualité sans devoir récupérer du travail non officiel à droite ou à gauche. Par exemple un constructeur de puces pour téléphone, une petite équipe embarquée qui bosse avec buildroot ou Yocto, etc.

    Mais cela n'empêchera pas les grandes distributions d'avoir pour un tel support leur propre branche suivant leurs besoins respectifs. Par exemple RHEL change énormément de choses pour essayer d'avoir un support matériel raisonnable malgré un noyau très ancien tout en étant compatible avec la pile en espace utilisateur en dessous. Travail qui n'est pas forcément accepté en amont car assez invasif.

  • [^] # Re: <mavie>

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage À titre individuel, que faites-vous pour la planète?. Évalué à 4.

    le mauvais rendement, c'est plus un problème de chauffage individuel contre collectif que de matière première, non ?

    Le fait que ce soit collectif permet d'avoir des machines plus performantes pour extraire l'énergie des déchets. Mais pas que.

    Le particulier ne peut pas faire de la cogénération avec ses déchets (donc production de chaleur ET d'électricité). Car trop complexe.

    Le particulier ne peut pas filtrer ses fumées. Car trop cher et encombrant. Pourtant les déchets ne sont pas spécialement optimisés pour la combustion qui est donc assez polluante en particules.

    Le particulier ne peut pas produire du biogaz en plus du compost avec son compost personnel. Car pareil, pas assez de volume.

    Alors bien sûr si tu vis dans une zone où le traitement des déchets est naze (il y a des coins qui mettent en décharge, bien qu'en Europe de l'Ouest cela devienne rare pour les déchets ménagers), les brûler chez toi n'est pas forcément un problème. Mais de plus en plus les municipalités ont des traitement de ces déchets qui sont d'une grande efficacité et leur filer est bien plus intéressant que de les traiter soi même.

  • [^] # Re: et donc ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox 77. Évalué à 5.

    Les webextensions sont une API standard pour tous les navigateurs modernes sauf Safari je crois.

    Donc le travail à effectuer serait commun.

  • [^] # Re: <mavie>

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage À titre individuel, que faites-vous pour la planète?. Évalué à 2.

    Je brûle un max de choses et me rend compte à quel point on marche sur la tête à jeter aux ordures (même au compost) du "carburant" pour le chauffage.

    En quoi ?

    Les déchets sont globalement assez valorisés, et quand elles le sont, elles le sont mieux dans les dispositifs prévus pour à l'échelle de la collectivité que chacun chez soi.

    Par exemple avec l'incinération, on peut générer de l'électricité et de la chaleur pour le réseau urbain de chaleur. Non seulement le rendement est meilleur que de brûler cela chez soi, mais aussi un incinérateur peut filtrer ses fumées bien mieux que je ne le fait une maison.

    Et à l'échelle européenne d'ici 2025 les déchets organiques iront au compost. Donc il y a valorisation en biogaz et de matière organique pour faire de l'engrais avec une efficacité qu'un particulier ne pourra jamais atteindre.

    Pour le dernier point, certains pays le font déjà comme dans certaines régions belges par exemple.

  • [^] # Re: et donc ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox 77. Évalué à 3.

    Il faut lire à la source.

    En gros ils devront migrer vers Web Extension API pour fournir ce service pour des raisons de sécurité.

  • [^] # Re: Question IO ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Premiers pas sur l'architecture RISC-V avec la carte HiFive1. Évalué à 6.

    Cela dépend de l'architecture de ta carte.

    Combien de microcontrôleurs, topologie (maître / esclave, multi maîtres ou autres ?), ce que permettent tes microcontrôleurs, etc..

    J'ai fait de l'I2C pour des échanges basiques avec un protocole par dessus pour définir des commandes génériques entre un micro maître et plusieurs esclaves. Mais dans d'autres situations j'aurais sans doute choisi autre chose type Modbus, SPI ou CAN.

    l'interface n'est pas si courante que ça, non ?

    Je trouve que c'est assez répandu quand même, après tout dépend du micro que tu as choisi selon ton besoin…

    Sur des systèmes plus gros(raspberry pi), on m'avait convaincu que l'ethernet était la meilleur solution et que le switch ne coutait pas si chère que ça. Mais il faut un OS.

    Ethernet pour le coup c'est bien plus complexe et peu de microcontrôleurs devraient être capables de le gérer. Même si effectivement ça a son intérêt mais je dirais plutôt entre plusieurs processeurs qu'entre microcontrôleur.

  • [^] # Re: Jitsi ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox 77. Évalué à 4.

    C'est expliqué dans la section concernant le WebRTC de Firefox 78. Car c'est sur cette brique que Jitsi se repose.

  • [^] # Re: Espaces de travail sous Windows

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox 77. Évalué à 5.

    Depuis Windows 10 cela existe, mais W10 n'a même pas 6 ans encore.

  • [^] # Re: Brevets MP4

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le Parlement européen adopte la préférence pour le logiciel libre pour les institutions de l’UE. Évalué à 1.

    Le pool de brevet MP3 (pour le son) et MPEG-LA (pour création de lecteur de DVD) utilisait ce genre de brevets et aucun constructeur même les plus gros n'ont tenté le coup.

    Le problème est que les produits que ces constructeurs vendent sont à destination aussi de marchés où de tels brevets sont valides. Donc partir en guerre judiciaire pour cela n'est pas forcément aussi pertinent. Rien ne dit par ailleurs qu'ils n'ont pas eu un rabais quelconque pour la licence de ces formats (et comme ils sont gros, ils l'ont peut être obtenu).

    Bref, le fait qu'il n'y ait pas eu d'attaque judiciaire ne démontre rien de la validité de ces brevets.

    D'ailleurs on notera que les batailles judiciaires des acteurs du numérique concernant des brevets ont lieu aux USA et rarement ailleurs. Je pense que ce n'est pas un hasard non plus.

    Et ce n'est pas parce qu'un procès du genre coûte cher (et donc que personne n'attaque) que la pratique est pour autant légale. Ce sont des notions indépendantes.

  • [^] # Re: Le début de la fin pour Linux?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Google details Fuchsia, states it is not experimental - OSnews. Évalué à 8.

    Fuchsia n'est pas basé sur un noyau Linux, et il est sous licence libre (en attendant de voir les libs et apps Google dessus qui ne le seraient pas…).

    Mais est-ce que le développement est ouvert ou fermé ? Car avoir le code libre c'est bien, mais que Google limite la possibilité d'intégrer du travail extérieur comme sur Android peut être un frein à son essor.

    Si Google le pousse plus loin sur ses serveurs et ses produits grands publics (Chromebook et autres), pourraient-ils entraines progressivement toute l'industrie avec eux?

    Déjà, c'est un gros boulot, ne serait-ce abandonner Linux pour Fushia dans Android serait un grand pas qui prendra sans doute du temps.

    Alors réussir à s’immiscer dans tous les secteurs où Linux est très présent, cela risque de prendre vraiment beaucoup de temps. Mais rien n'est impossible.

    Linux est très dynamique et évolue vite. Même s'il a ses défauts, faire la bascule Linux / Fushia de manière massive ne s'annonce pas évidente car il faudrait convaincre beaucoup de monde.

    Puis un inconvénient de Fushia est Google justement. Qui n'est pas neutre, c'est potentiellement un concurrent plus ou moins direct avec des acteurs qui contribuent au noyau Linux. Est-ce qu'ils accepteraient de laisser Google choisir ce qui peut rentrer ou pas dans Fushia, et éventuellement qui prenne des décisions qui les favorise aux détriments des autres contributeurs ?

    Pas si simple. Linux a un modèle très décentralisé, les mainteneurs n'appartiennent pas tous à la même entreprise et quelques uns des gros mainteneurs sont payés par la Linux Foundation qui est indépendante ce qui limite le risque de favoriser un constructeur ou un fournisseur plutôt qu'un autre.

    C'était d'ailleurs le souhait de Linus de ne pas travailler pour SUSE ou Red Hat à l'époque (1996-1999) : éviter d'avoir un biais dans le développement du noyau.