smc a écrit 208 commentaires

  • [^] # Re: Existent-il un projet OpenSource qui a été érit selon la méthode

    Posté par  . En réponse à la dépêche Coding Dojo à Grenoble. Évalué à 1.

    J'espère que tu réalises qu'il s'agit d'une partie du génie logiciel que d'étudier les processus de développement et les formaliser.

    Au lieu d'y voir une religion, ou un affront à ceux qui font sans, tu devrais peut-être concevoir que c'est utile et que ça fait partie de l'informatique.

    C'est exactement comme le génie chimique, ou l'ingénierie des ponts, etc: c'est une étape obligée de l'évolution de l'ingénierie informatique. Une meilleure ingénierie informatique où la méthodologie fait partie intégrante des éléments abordés.

    En plus si tu crois que XP ou Scrum se limitent à des pratiques techniques (tests, itérations fréquentes), tu ferais bien de te renseigner :).

    Dans tous les cas, comme je l'ai dit les méthodes agiles sont plus ou moins la formalisation des procédés utilisés dans les gros projets libres, donc évidemment qu'il y a des relations; évidemment que la phrase de Linus s'applique à des processus qui descendent du modèle de développement que Linus à choisi...

    En ce qui concerne les "buzzwords", il faut appeler un chat un chat. Je suis sûr que dans certains milieux, on trouve que "logiciel libre" et/ou "open source" sont des buzzwords, pourtant ils ont une signification précise. Il en va de même pour Scrum, XP, Agile et le reste.

    Je ne suis pas surpris du rejet de ce genre de discussion sur LinuxFr puisque j'en suis venu à la conclusion que les informaticiens sont minoritaires ici.
  • [^] # Re: Existent-il un projet OpenSource qui a été érit selon la méthode

    Posté par  . En réponse à la dépêche Coding Dojo à Grenoble. Évalué à 1.

    Là, je crois que c'est dans la tête de mes moinsseurs alors, car loin de moi cette idée. Le libre c'est un concept éthique et philosophique qui se transcrit dans un contexte juridique : la licence.

    Le modèle de développement, la qualité du code, et le reste des facteurs techniques n'ont strictement rien à voir avec la liberté logicielle.

    En revanche, le "modèle open source" sous entend généralement un développement communautaire, lequel même s'il est on ne peut plus sérieux (noyaux Linux, pile Apache, etc) ne permet pas de suivre des règles de méthodologies strictes. Tu peux pas faire là mélée quotidienne de Scrum dans un développement distant par exemple, ou alors ça devient difficile, surtout avec les faisceaux horaires différents.

    En règle générale, les méthodes agiles, notamment XP et Scrum, sont adaptées à des petits groupes de travail (7-12) "en chair et en os". Le développement d'un logiciel libre en suivant un modèle communautaire peut être décomposé en plusieurs équipes dont certaines utilisent les méthodes agiles indépendamment, en utilisant un backlog commun (trac, jira, ..), mais impossible pour le projet dans sa globalité de suivre à la lettre XP ou Scrum sans l'adapter auparavant.
  • [^] # Re: Existent-il un projet OpenSource qui a été érit selon la méthode

    Posté par  . En réponse à la dépêche Coding Dojo à Grenoble. Évalué à 1.

    Mhh? Je sais pas si c'est ironique, si les autres linuxfriens connaissent XP et les méthodes agiles, je sais pas pourquoi je suis moinssé... mais je développe en XP+Scrum, j'ai participé à quelques séminaires dessus, et oui: il y a des règles. XP est en soit une méthode agile, je ne parle pas de méthode au sein d'XP.

    Bref, je ne cherche pas à comprendre (pas plus que les moinsseurs je suppose :)).
  • [^] # Re: Existent-il un projet OpenSource qui a été érit selon la méthode

    Posté par  . En réponse à la dépêche Coding Dojo à Grenoble. Évalué à 1.

    Ca veut dire quoi pour toi "projet open source" ?

    Car la définition "stricte", c'est l'utilisation d'une licence ratifiée par l'OSI.

    Mais la définition commune, c'est non seulement l'usage d'une licence OSI mais aussi d'un développement communautaire, le plus souvent à travers Internet.

    Dans ces conditions, je vois mal comment il est possible d'imposer de façon stricte une quelconque méthode de développement, et à fortiori une méthode agile. Les méthodes doivent correspondre déjà au processus communautaire (c'est-à-dire d'être d'hériter de la méthode plus large "développement communautaire", décrite notamment ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Open_source_software_developmen(...) )

    Néanmoins, les méthodes agiles elles-mêmes sont le résultat plus ou moins formel de l'analyse top-down des méthodes de développement utilisées pour les logiciels libres, notamment de leur caractère itératif et incrémental, dans la fin des années 90. Par exemple le noyau Linux n'a pas de processus de développement étiqueté comme agile à ma connaissance, mais la méthode pourrait bien être qualifiée d'agile à mon avis.

    Si tu parles d'un logiciel libre développé in-house en suivant XP à la lettre, il doit en exister, mais il n'y a dans ce cas pas de relation avec le fait qu'il soit libre.

    Dans tous les cas, je ne suis pas convaincu par les intégristes d'XP ou de Scrum qui tiennent à suivre les procédures de façon stricte, même si l'objectif est louable, je pense plutôt qu'il faut comprendre l'essence et les fondements de ces méthodes, l'objectif qu'elles cherchent à atteindre en imposant des règles strictes, pour les adapter à l'environnement et au produit réalisé,
  • [^] # Re: Libre .....

    Posté par  . En réponse au journal pourquoi synchroniser son mobile symbian ?. Évalué à 7.

    HTC1 G1 débloqué, droits root, flashage, etc:
    http://code.google.com/android/dev-devices.html
  • [^] # Re: la vraie nouveauté

    Posté par  . En réponse au journal Python 3000 est sorti. Évalué à 2.

    C'est ce que le monsieur dit, seules les tabulations permettent de déterminer les blocs, donc à par enlever ou rajouter des lignes vides un beautifier irait pas bien loin...

    En ce qui concerne les indentations en Python, on aime ou on aime pas, ça a des avantages et des inconvénients, mais le jour où on l'enlève Python sera plus vraiment Python.
  • [^] # Re: Je suppose qu'une dépêche…

    Posté par  . En réponse au journal Python 3000 est sorti. Évalué à 3.

  • [^] # Re: Je suppose qu'une dépêche…

    Posté par  . En réponse au journal Python 3000 est sorti. Évalué à 2.

    Parce que j'ai la flemme. Parce que les dépêches sont modérées. Parce qu'elles sont inutiles. Parce que je m'en fous.

    D'autres questions ? :)
  • [^] # Re: Génial !

    Posté par  . En réponse au journal Un wiki en 4K et en Java !. Évalué à 5.

    Ca veut dire quoi que tu bosses pour un hébergeur?
    C'est pour des particuliers? C'est de l'hébergement mutualisé?

    Si c'est des professionnels, ils louent des baies ou des unités et je ne vois pas comment tu peux déterminer ce qui tourne sur leurs serveurs, à moins qu'ils sous-louent l'administration aussi (quelle entreprise fait ça?)

    Les serveurs d'application Java sont omniprésents : si dans le monde du logiciel libre "traditionnel" ils n'ont pas autant percé car Java n'était pas libre, ça n'a pas empêché un environnement très riche de se développer.

    Par exemple, une énorme partie des projets de la Fondation Apache c'est des applications Java pour le serveur : Tomcat, Jakarta, JDO, Cocoon, Struts, Geronimo, Felix (OSGi), et j'en passe.

    A coté de ça y'a toutes les solutions IBM (WebSphere) et Sun (Glassfish qui est libre).

    Alors les serveurs que tu administres, je ne crois pas qu'il s'agisse d'un échantillon représentatif des serveurs tu vois; il me semble que tu parles de serveurs d'infrastructure car c'est la dessus que tu bosses (hebergement sites web), alors qu'une énorme partie des serveurs (et la majorité des systèmes utiles) sont des serveurs d'application métier et qu'une énorme part est basée sur Java.

    Ajoutons à ça que l'environnement Java va entrer dans la prochaine révision de LSB et là je t'assure que tous les serveurs GNU/Linux auront une JVM, au moins par défaut, et dans l'environnement actuel les développeurs libristes vont sans doute moins rechigner à se mettre à développer pour la JVM.

    Le premier point est bien sûr la libération de Java. Ensuite un nombre exemplaire de bibliothèques (généralement décemment conçues et plutot uniformes comparées à C/C++). Et pour ceux qui n'aiment pas le langage Java (et j'en fais partie), l'activité incroyable des nouveaux langages qui ciblent la JVM, aussi bien statiques (Java, Scala) que dynamiques (Clojure, Groovy, Jython et JRuby).

    Pour résumer, je prévois plus d'utilisation dans Java auprès des libristes sur le serveur et sur le bureau, mais c'est notamment parce que le milieu de l'entreprise, poussé par l'incroyable contribution d'IBM et d'Apache, a déjà développé une immense pile logicielle, majoritairement libre, qui ne demande qu'à être utilisée par les développeurs.

    Après, si les développeurs veulent continuer à faire du C, à se taper des buffer overflows et faire plus d'intégration que de logique métier, je comprends, j'ai été dans ce délire.

    Quant aux les développeurs PHP ... je pense qu'il y a une différence d'échelle entre le type d'application qu'on peut faire entre PHP et Java; c'est toujours possible en PHP mais il faut accepter de refaire une bonne partie de la roue.
  • [^] # Re: Génial !

    Posté par  . En réponse au journal Un wiki en 4K et en Java !. Évalué à 1.

    - La JVM ne charge que les bibliothèques utiles.
    - La grande majorité des "serveurs Linux" ont une instance de la JVM lancée donc ça ne rajoute pas d'overhead.

    Il faut se réveiller les gens, la JVM aujourd'hui c'est plus celle d'avant. Elle est libre et beaucoup plus efficace. Et 95% des serveurs d'entreprise font tourner un environnement Java (J2EE, Tomcat, etc).
  • [^] # Re: Images signées.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Android désormais disponible et libre. Évalué à 1.

    Le pourcentage insignifiant d'utilisateurs qui modifie son OS par rapport à l'installation de base ne risque vraiment pas de nuire au business model de Google, du moins avant longtemps.

    Comme ça tout le monde est content.
  • # Puriste? Vous avez dit puriste?

    Posté par  . En réponse au journal Linux dans un magazine pour jeunes. Évalué à 4.

    La majorité des serveurs fonctionne. Pas fonctionnent. :)
  • [^] # Re: Ça dépend...

    Posté par  . En réponse au journal Nom de nos machines. Évalué à 1.

    Pareil, tout Tolkien, mais soit des noms d'objets soit de lieux: palantir, silmaril, anglachel, imladris, nenya, narya... et mon nom de domaine c'est mithrandir. Donc ça reste dans la thématique.
  • [^] # Re: EEE PC 901

    Posté par  . En réponse au journal Trouver ma version de netbook avec Linux, au prix Linux. Évalué à 4.

    Pis moi je veux le Dell Inspiron Mini mais la version Linux n'a que 8GO de solid-state disk contre 16 pour Windows XP. Pour 50€ de moins mais pas moyen de passer au 16Go.
  • [^] # Re: Crapwares

    Posté par  . En réponse au journal Trouver ma version de netbook avec Linux, au prix Linux. Évalué à 2.

    Le chat de ton voisin est gris donc son chien est jaune? Il y a comme qui dirait un problème de logique dans ton discours.

    Le prix conseillé est un prix global pour un produit, un indicateur donné par le constructeur en fonction du marché le plus souvent.

    Le prix réel, celui dont tu te plains, est un prix revu par chaque distributeur -- et tu sais ils peuvent aussi (faire) installer des crapwares. Parce que tu vois, avoir un logiciel de pub pour Orange France quand tu vis au Méxique c'est pas hyper pratique. Tout comme Orange qui aurait un logiciel de pub pour SFR.

    Je ne vois donc pas en quoi blogeee.net ou toi infirmez le fait que la différence provienne du gain offert par les crapwares. Après, je ne suis pas distributeur de netbooks donc j'en sais pas plus, je ne fais que te donner la réponse fréquente la plus logique et la moins partisane que j'ai trouvée lors de sujets similaires.
  • [^] # Re: Prévisible...

    Posté par  . En réponse au journal Les netbooks avec GNU/Linux ont un taux de retour 4x plus important que ceux sous XP.... Évalué à 2.

    Le problème selon moi, en lisant le forum, ce sont les "tutos" comme ils disent. Pourquoi, pour installer AMSN, il faudrait éditer sources.list, pourquoi il faudrait ne serait-ce qu'ouvrir un terminal?

    Il est anormal de demander à un utilisateur d'ouvrir un terminal sans lui dire avant comment ça marche. Il y a une grammaire, une syntaxe et une logique d'exécution qui requirent un minimum de préparation. Là, certains utilisateurs ont corrompu leur fichier sources.list à cause de cette manip' que personne de censé ne conseillerait à un débutant absolu (genre la fille dont c'est le premier PC).

    C'est la même chose quand je lis les aides sur les forums Ubuntu.

    La solution, pour installer AMSN, serait de devoir cliquer sur un lien vers le deb pour l'ouvrir avec Gdebi. S'il y a des dépendances non disponibles dans les dépots de base, il faut alors ajouter un dépôt via l'interface graphique dédiée (software-properties). Je suppose qu'il est possible d'exécuter une application sans lancer un shell (menu exécuter, Alt+F2 ou que sais-je), sinon c'est une erreur dans l'interface proposée par Asus. Par ailleurs, la gestion des dépôts fait partie du groupe logique "installation de logiciels/configuration" et devrait être disponible à partir de l'interface graphique en quelques clics.

    Mais franchement, balancer des lignes de commandes pour aider des débutants complets, y'a pas plus stupide. Ces gens là ne veulent pas apprendre, ils veulent utiliser; et je les comprends tout à fait car je suis désormais dans le même cas.
  • # Crapwares

    Posté par  . En réponse au journal Trouver ma version de netbook avec Linux, au prix Linux. Évalué à 2.

    C'est parce que les constructeurs vendent la possibilité d'installer des "crapwares", ces logiciels de pub qui ne tournent pour l'instant que sous Windows et qui leur rapportent plus que la licence Windows OEM leur coûte.
  • # Ouais

    Posté par  . En réponse à la dépêche Toulibre : rencontre bi-mensuelle et présentation LaTeX. Évalué à 6.

    C'est pas mon trip mais je pense qu'il vaut mieux utiliser du latex pour toutes les rencontres bi.
  • [^] # Re: Le problème n'est pas la technologie...

    Posté par  . En réponse au journal «Internet des objets» vous allez adorer. Évalué à 6.

    C'est pour ça qu'au lieu de rejeter l'"Internet des Objets" (Internet of Things) qui aura lieu quoi qu'il arrive, il faut faire entendre sa voix, ses idées pour éviter au maximum les dérives. Si le système n'est pas centralisé, que tu utilises des "cookies" (profils) différents auprès de différents services, le croisement des données sera très difficile.

    Personnellement je trouve que c'est super, ça fait des années que je m'y intéresse et j'ai hâte qu'on y soit. Ca offre énormément de possibilités pour de nouveaux usages, de nouvelles idées, ça a un côté SF que j'adore et en plus ça va faire max de boulot pour les informaticiens :).

    Je trouve que ta liste comparative est très biaisée... si on peut comparer l'Internet des Objets à quelque chose, c'est à la téléphonie mobile et à Internet il y a quelques années... On faisait très bien sans, mais il faut admettre que c'est extrêmement pratique. Et je ne sais pas pour toi, mais moi je n'ai pas le sentiment d'avoir été victime que ce soit en tant qu'utilisateur d'Internet ou de la téléphonie mobile.

    Alors plutôt que de crier au loup, le mieux c'est de renseigner et de s'assurer que les objets qui coexisteront dans Internet utiliseront des protocoles ouverts et adaptés, qui respectent les libertés, et que le code qui tournera dessus sera libre. Ca serait dommage d'avoir à recommencer une "guerre" pour libérer les logiciels de l'Internet des Objets alors qu'on n'a toujours pas fini de libérer entièrement l'existant :). (par libérer, j'entends offrir une véritable alternative libre et pourquoi pas qu'elle supplante son équivalent propriétaire).
  • # Commentaires du journal...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Canonical et Ubuntu au centre d'une polémique. Évalué à 6.

    C'est moi ou 90% des commentaires négatifs à l'encontre de Canonical sont postés par des fanboys Red Hat ou Mandriva et quelques Debianeux qui ont toujours pas avalé la pillule ? (je crois que les fanboys Suse/OpenSuse sont en voie de disparition).

    Je ne comprends pas comment on peut lire des conneries pareilles de la bouche (ou des mains) de prétendus libristes.

    D'après ce que je lis, Mark Shuttleworth n'apporte rien, il a juste de la thune et il veut imposer sa vision; Ubuntu ne marche pas, c'est une version de Mandriva ratée (la meilleure); Ubuntu ne fait pas de libre (alors qu'ils parlent précisément de Logiciel Libre et qu'ils pourraient ne pas le faire); et que Canonical va remplacer Microsoft et tyranniser l'industrie informatique :).

    Finalement, cette aversion pour Ubuntu que je lis ici est intéressante. Il doit y avoir différentes causes. Bien sûr, la cause première est le fanboyisme dont font preuve beaucoup. Mais ce qu'ils ne supportent pas, étrangement, c'est qu'Ubuntu jouisse du succès qu'il connaît. Après des années à désirer que le libre connaisse un succès auprès du grand public (sur leur PC, pas sur le serveur), c'est incroyable de voir tant de commentaires négatifs.

    Personnellement, je m'en fous de quelle distribution j'utilise. Je m'en fous même que ce soit Linux au milieu. Je veux un système libre, simple à utiliser, qui marche tout seul. Je veux pouvoir installer des applications facilement.

    Il me semble que Mark Shuttleworth a justement l'approche qui manquait jusqu'à présent. Une approche complémentaire aux autres. Qui ne prive personne de la liberté de faire tourner une autre distro qui a d'autres objectifs.

    Avoir un leader déjà, c'est très bien, parce que personne n'est jamais d'accord, il faut prendre des décisions. Après que ce soit par un processus démocratique (comme Debian) ou dictatorial (comme Ubuntu) c'est pas important du moment qu'on arrive à une décision, mais le processus dictatorial est évidemment plus rapide, et c'est un avantage certain quand on a une release tous les 6 mois.

    Ensuite, et je pense que c'est le plus important pour Ubuntu, c'est l'approche top-down. Les autres distributions ont toutes une vision technique, et elles sont conçues de façon bottom-up. Ubuntu marche bien parce qu'elle se base sur Debian (approche bottom-up) et qu'elle fait du top-down dessus. Et on arrive à un produit bien poli. Techniquement, Ubuntu c'est juste Debian "moins stable" (dans le sens stabilité des versions évidemment). Mais en pratique Ubuntu, c'est beaucoup plus : c'est des gens qui essaient de faire un système ergonomique et qui modifient les logiciels (souvent légèrement). C'est une liste de logiciels qui marchent "officiellement" bien. En gros Ubuntu, c'est un très bon packaging, pas seulement techniquement.

    Enfin, s'il faut absolument comparer, selon moi Ubuntu a fait plus pour le libre que Novell, même si Novell contribue énormément en code. Le libre, c'est pas que le code. D'ailleurs c'est pour ça que ça s'appelle pas open source. Ubuntu m'offre plus de liberté, car Canonical a pas d'accords pour les brevets avec Microsoft (et ne donne donc pas de crédit à la stratégie de Microsoft de créer un sentiment d'insécurité juridique pour les entreprises qui utiliseraient Linux). Ubuntu a aussi beaucoup plus d'utilisateurs que OpenSuse, et non seulement une proportion de ces utilisateurs est amenée à devenir développeurs, mais même ceux qui ne le sont pas légitiment le logiciel libre comme alternative de qualité.

    Je remercie Mark Shuttleworth sans qui tout ça ne serait pas possible -- oui c'est un mécène (et peut-être bien un philanthrope, c'est un autre débat !). C'est le Steve Jobs du libre, version moins evil, moins efficace certainement aussi (sauf qu'à priori il est pas gravement malade, enfin j'espère). Personnellement, je trouve que Mark ne va pas assez loin et qu'il devrait proposer une vision plus précise. Innover et pas seulement peaufiner. Mais je vais pas me plaindre, c'est que le début.
  • [^] # Re: XMPP

    Posté par  . En réponse au journal Réseau social décentralisé. Évalué à 3.

    XMPP peut gérer plus que les réseaux sociaux. Comme tu l'as dit, c'est un méta-protocole extensible, asynchrone avec un système de présence.

    On peut faire des merveilles avec -- je travaille aussi dessus. Malheureusement, je trouve que la communauté XMPP (particulièrement la XSF) manque d'ambition en limitant XMPP à une copie de MSN (alors XMPP pourrait être beaucoup plus versatile).

    J'ai déjà longuement réfléchi à toute une pile de nouveaux services XMPP, effectivement le navigateur en ferait partie mais ça sera certainement parmi les derniers éléments; et inutile de partir from-scratch, les navigateurs Web existants feront l'affaire.

    Pour faire un facebook-like basé sur XMPP, inutile d'aller jusque-là. L'interconnexion des services XMPP et des Web Services, le web sémantique et l'infrastructure actuelle (avec un navigateur actuel) sont bien suffisants :).

    Il suffit que le serveur XMPP qui t'héberge dispose d'un service qui exporte ta liste de contact à l'application Web répartie (le Facebook-like), et qu'il y ait un schema de nommage des adresses (ou bien utiliser le champ Homepage de la vCard) pour pouvoir ensuite générer une page avec les liens vers tes contacts.

    En ce qui concerne les photos, les jeux et le microblogging qui font l'intérêt des réseaux sociaux, il ne suffit plus que d'avoir des services XMPP (plutôt que des bots, ça implique des extensions XMPP mais au moins c'est propre) qui exportent à l'aide de Web Services les "applets" aux différentes pages (réparties) qui l'utilisent.

    Un énorme mash-up basé sur XMPP et réparti quoi... Et des outils qui vont avec pour aider les gens à mettre tout ça en place.

    Beaucoup de boulot pour pas grand chose :).

    Si je devais choisir l'ordre, j'étendrais d'abord XMPP pour lui permettre de mieux répondre aux problèmes qu'il va bientôt affronter s'il est beaucoup utilisé (profilage, gestion avancée du compte, ...). Ensuite, le plus important, on l'attend depuis des années: la vidéo et la voix qui marche réellement en multi-plateformes, pas uniquement avec GTalk. Enfin, commencer à implémenter les parties les plus simples: une extension de micro-blogging (Twitter like), encore une fois, pas un bot! (dans ma liste de contacts, je veux... mes contacts humains!), et plein d'autres choses.
  • # Seulement MySQL?

    Posté par  . En réponse au journal Vais-je résister à la tentation..... Évalué à 10.

    Il arrive que MySQL utilise le mot de passe du compte système... as tu essayé de te connecter en SSH pour chopper le vrai root? Car là tu pourrais t'amuser beaucoup plus... Et lui coûter un appel aux techniciens si la machine est en datacenter.

    Le mieux serait de donner l'IP ici et la communauté se chargera de résoudre ce problème épineux ;).
  • [^] # Re: Lire aussi

    Posté par  . En réponse au journal Chrome, les applications web et les logiciels libres en question. Évalué à 5.

    L'auteur de cet article est complètement à côté de la plaque... Aucun argument valide malheureusement, et l'article contient non seulement des erreurs mais en plus est désespérément inintéressant.
  • # Effectivement

    Posté par  . En réponse au journal Chrome, les applications web et les logiciels libres en question. Évalué à 10.

    C'est une thématique abordée aussi par la FSF, mais le problème est légèrement différent.

    Pour moi, le problème c'est la gestion de données qu'on envoie, et la nécessité d'y avoir accès pour ne pas être enfermés par le logiciel en ligne. Et ça dépend beaucoup de l'éditeur du service.

    Les logiciels libres te garantissent que tu restes maître des documents qu'ils traitent et génèrent. Pour avoir cette même garantie d'une application en ligne, on a besoin de la parole de l'éditeur et voir si on peut réellement y accorder de la valeur. Je ne me souviens plus du nom, mais je crois me souvenir qu'il y a un début d'initiative de la part d'un groupe d'éditeurs de services sur le Web qui garantissent de te fournir tes données sous un format interopérable pour faire une sauvegarde ou changer de service.

    L'autre possibilité, c'est d'utiliser des applications Web libres! Là, bien entendu, impossible de vérifier qu'il s'agit de la même version qui tourne, il faut faire confiance à l'éditeur.

    Au passage, concernant ce sujet, il y a la licence GPL Afero qui permet de définir l'utilisation des services à distance comme un mode de distribution pour la GPL; s'il utilise un logiciel sous cette licence, il faut donc que l'éditeur fournisse le code. [http://www.fsf.org/licensing/licenses/agpl-3.0.html]


    Selon moi, le logiciel libre et les protocoles ouverts ne sont pas suffisants pour répondre aux risques -- il faut y ajouter un soutien légal contre les abus des données privées (renforcer la CNIL -- faire un équivalent international) mais aussi et surtout que la communauté libre, comme elle remplace les logiciels propriétaires par des alternatives libres, remplace aussi les plateformes de services distants (pas forcément sur le Web uniquement) par des alternatives non seulement libres mais aussi décentralisées.

    Un exemple c'est Jabber qui propose une approche décentralisée et qui, dans un monde idéal, remplacerait MSN et autres (y compris des services genre Twitter qui pourraient exister sous forme d'extensions).
  • [^] # Re: C'est disponible.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Chrome, le futur navigateur de Google. Évalué à 4.

    Ah et puis, tout compte fait la licence est BSD-style, pas ASL.