smc a écrit 208 commentaires

  • # C'est disponible.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Chrome, le futur navigateur de Google. Évalué à 10.

    On peut télécharger (pour Windows) Google Chrome sur : http://www.google.com/chrome

    La version libre s'appelle "Chromium", le site web est http://www.chromium.org

    Le code est disponible sur Google Code. http://code.google.com/chromium/

    Bien qu'il y ait du code pour le faire fonctionner sur GNU/Linux, ça ne marche pas encore. Cette page décrit la compilation des éléments existants sous GNU/Linux http://dev.chromium.org/developers/how-tos/build-instruction(...)
  • [^] # Précisions

    Posté par  . En réponse au journal Chrome, le futur navigateur de Google. Évalué à 4.

    Concernant le manque d'annonce officielle et de site Web.

    En fait, d'après le LiveJournal de Scott McCloud [1], le courrier était censé arriver mercredi. On peut supposer que c'est donc la date où le site sera disponible, puisqu'il y est fait référence dans la BD.

    Google avait envoyé les BDs pour les journalistes européens un peu avant les autres, histoire que ça arrive le 3. Manque de pot, les Postes ont été trop rapides ;).

    L'auteur de Blogoscoped, Philipp Lenssen, vit en Allemagne et a donc obtenu et scanné la chose avant que les autres journalistes soient au courant, à la surprise de Google.

    La page de Wikipedia indique que la bêta sera lancée demain, probablement pour Windows seulement. [2]

    [1] http://smccloud.livejournal.com/15488.html
    [2] http://en.wikipedia.org/wiki/Google_Chrome
  • [^] # Re: ...

    Posté par  . En réponse au journal Chrome, le futur navigateur de Google. Évalué à 6.

    C'est des processus au sens unix ou des threads ?
    Des processus.

    Par ce que bon au sens process ca alourdit quand même pas mal les choses, avec toutes les IPC, les contextes switches, les ressources qui ne sont plus partagées.
    Effectivement.

    Un thread empêche le freeze et pour le plantage il faudrait un langage/extension qui utilise des exceptions pour se récupérer et tuer seulement le thread fautif.
    Ils expliquent en détail que la motivation est avant tout pour un sandboxing plus efficace (stabilité+sécurité) et une meilleure garbage-collection (puisque gérée par le système). Pour eux, les avantages dépassent les inconvénients. Comme le dit l'auteur d'une autre réponse dont je suis incapable d'épeler le pseudo, c'est l'approche choisie par MS pour IE8 et que d'autres navigateurs vont sans doute adopter.
  • [^] # Re: IMHA

    Posté par  . En réponse au journal Chrome, le futur navigateur de Google. Évalué à 5.

    J'ai dit que Google avait officiellement annoncé Google Chrome. La BD a été envoyée par courrier par Google. C'est au moins autant officiel qu'un message sur le blog de Google. Il y aura un message sur le blog de Google le jour où le site (et l'application en bêta) seront disponibles.

    C'est un stratagème marketing : ils ont engagé Scott McCloud, un auteur de BD connu aux US pour faire cette BD, l'envoyer par courrier (traditionnel) sans avoir eux-même à faire la promotion du navigateur sur Internet. Mais si tu compares le travail requis pour faire cette BD et pour que le manager du projet écrive une annonce sur le blog de Google, tu vois bien qu'il y a une volonté de faire du bruit.

    Le post sur le blog "Truth about Mozilla" que j'ai mis en fin de journal partage l'avis qu'il s'agit bien de faire un navigateur complet et competitif -- pas juste un prototype.

    Effectivement, c'est aussi un moyen de contribuer à WebKit, mais surtout d'aller beaucoup plus loin : à mon avis, applications distantes en utilisant le navigateur (ou plutôt, un composant) comme thin-client. Google a beaucoup d'applications (YouTube, GMail, Office, Maps, etc) qui pourraient aussi bien marcher individuellement, d'un simple clic sur un icône.

    Le navigateur est la première étape ici -- mais ils veulent avant tout (à mon avis encore) pouvoir être une force motrice pour le développement des navigateurs (dans le sens large) pour pouvoir imposer ou proposer leurs standards.
  • # Mhh

    Posté par  . En réponse au journal Votre avis sur un projet de livre sur l'Eee PC. Évalué à 10.

    J'ai arrêté de lire quand j'ai lu "expertise de DLFP"... j'ai encore mal aux pommettes au moment où j'écris ces lignes.
  • # Contrairement à ce que vous dites...

    Posté par  . En réponse au journal La France c'est bien, l'Amérique c'est nul. Évalué à 10.

    L'article d'Infoworld a plutôt raison.

    Au niveau de l'usage de logiciels libres par les particuliers, tout d'abord, la France est très loin devant les États-Unis et beaucoup de pays.

    Je parle notamment de Firefox, VLC et Azureus sous Windows, personnellement chez les gens je trouve plus rare de voir Internet Explorer que Firefox (de nos jours, évidemment il y a quelques années c'était l'inverse).

    Mais également en ce qui concerne l'utilisation de distributions GNU/Linux, principalement Ubuntu. Une très très large quantité de lycéens (et parfois collégiens) technophiles a au moins une fois installé Ubuntu (ceux qui auparavant auraient été des Windows 95 kiddies). Je suppose qu'un pourcentage (probablement faible) de ceux qui ont reçu les clefs USB avec du logiciel libre les ont installé et les ont utilisé par la suite.

    À la fac, d'après mon expérience la majorité des étudiants en sciences travaillent (pas sur leur PC perso) sous GNU/Linux, en tout cas dans la vaste majorité des facs. Même si les postes sont en dual-boot, beaucoup d'utilisateurs non technophiles utilisent quand même la distribution GNU/Linux pour diverses raisons. Il y a quelques années j'étais moniteur dans une salle informatique à la fac d'Orsay pour les étudiants en DEUG et Licence, et malgré la Red Hat pourrie et configurée par des admins clairement manchots (d'où l'utilisation de Linux) beaucoup d'étudiants y étaient fidèles (contre Windows Workstation ou 2000, je ne me souviens plus). Avec les améliorations énormes de GNOME et KDE ces dernières années je suppose que les étudiants n'ont que plus de raisons de continuer à utiliser la distribution installée plutôt que Windows.

    En revanche, dans le monde de l'entreprise, il est vrai que Windows reste maître, la raison principale, à mon avis, est l'habitude des admins et des utilisateurs... et non pas un défaut qualitatif de GNU/Linux (excepté pour les grandes entreprises où la DSI veut des solutions de monitoring plus avancées que ce qu'il existe à ma connaissance pour l'instant). Cependant, dans certaines PMEs ou entreprises technologiques, il est parfois possible d'obtenir un PC sous sa distribution GNU/Linux préférée.

    Sur ces trois exemples (il y a en plus les parents qui se font installer GNU/Linux par leurs enfants, et les retraités technophiles), la France est plus active en tant qu'utilisateurs LL que les Etats-Unis - ce que soutient l'article. Aux Etats-Unis, il existe une perception forte même chez les technophiles que GNU/Linux n'est pas "prêt" pour le bureau, qu'il s'agit uniquement d'un système pour les serveurs... Et sur les serveurs, la France est (proportionnellement) au moins autant utilisatrice de Linux que les US.

    N'oublions pas que même si ça semble mineur (personnellement, ça ne m'importe pas énormément), la Gendarmerie ou l'Assemblée Nationale ont fait le pas, on ne peut pas en dire autant du FBI (à ce que je sais) ni du Congrès.


    Maintenant, en ce qui concerne le développement logiciel, là c'est sans doute différent, mais tout aussi vrai. En excluant les développeurs amateurs ou du dimanche (proportion sans doute égale en France), l'énorme majorité de développeurs LL aux US sont employés par de grosses sociétés qui misent dessus (IBM, Sun, RedHat, Novell, ...) ou bien par certaines universités actives comme le MIT, Stanford ou Berkeley.

    Toutes ces sociétés motrices du logiciel libre le font pour être en concurrence directe avec Microsoft, pour rétablir la balance dans la Force.... et agissent de façon commune dans cet objectif louable (et de manière souvent louable). Mais les petites entreprises de développement logiciel sont toujours dans l'optique traditionnelle du logiciel propriétaire.

    En revanche, en France, nous avons peu de grosses sociétés véritablement actives dans le libre. Il y a France Télécom R&D (désormais Orange Labs) mais ils ne sont pas autant moteur (à mon avis) que peut l'être IBM aux Etats-Unis (il faut dire on peut difficilement l'être plus, et le développement logiciel n'est pas la vocation première de Orange Labs). Il y a aussi l'INRIA (Ocaml, Scilab, Coq, ...) qui développe surtout des outils scientifiques, et puis c'est pas une entreprise. Il y a de moyennes entreprises, comme Linagora, la SSLL principale ... et là on entre dans un modèle typiquement Français.

    Car après ça, ce sont un paquet de PME qui se partagent le business "open source", souvent des sociétés de services spécialisées dans le libre, parfois développant leurs outils en libre et vendant du support. Et on peut y ajouter un bon nombre de petites sociétés "sympathisantes" qui, sans développer exclusivement sous licence libre, a une préférence pour et essaie de convaincre les clients que c'est la bonne approche.

    Quand on lit les commentaires des Américains sur l'article en question, beaucoup d'entre eux (en ignorant le French-bashing) disent "Le libre, oui, sur mon temps personnel, mais au travail, il faut économiser et gagner sa vie" ou encore "d'accord, pourquoi pas, mais comment gagnent-ils leur vie?". Le simple fait de poser la question, alors qu'ils sont clairement informaticiens et connaisseurs du libre, démontre la différence de mentalité et de compréhension énorme. Déjà, il y a le modèle social (la cotisation à la retraite et à la sécu notamment) qui entre en jeu, mais aussi l'ouverture d'esprit à un business model différent. Un commentateur avisé répond "peut-être gagnent-ils l'argent qui est dépensé inutilement dans les logiciels propriétaires". Ce qu'on peut voir ici, c'est que la France a su adopter et s'adapter au modèle "open source", à avoir des entreprises profitables en développant du logiciel libre. L'article met presque le doigt sur cette différence de conception qui est fondamentale, et qui explique pourquoi la France fait si bien (et pourrait faire beaucoup mieux sans les embûches du gouvernement et de l'UE).


    Pour finir sur le développement logiciel en France, il y a aussi Mandriva mais c'est sans doute à part, tout comme un nombre énorme (proportionnellement) de développeurs des logiciels libres (souvent contributeurs de gros projets) qui sont étudiants ou thésards en informatique.

    Là où l'article a tort, c'est évidemment en sous-entendant que Sarkozy y est pour quelque chose. Non, Sarkozy n'y peut rien et on peut croire que si c'était un autre président, dans le contexte actuel des choses, il aurait vraiment favorisé le libre beaucoup, beaucoup plus, car là où l'article a raison, c'est que la France est à l'aise avec le libre et qu'il s'agit d'une force stratégique.

    Après l'échec de la France de s'emparer réellement du marché technologique et surtout informatique dans les années 80 et 90 (échec de Bull, manque d'industrialisation des projets de l'INRIA, domination totale des USA), le libre offre une seconde jeunesse et un moyen de non seulement revenir dans la course, mais au passage d'imposer des valeurs dans le logiciel.

    La France, championne du libre? Oui, dans le sens antique de champion -- pas dans le sens compétitif. L'Europe, championne du libre? Certainement, dans le sens actuel de champion.
  • # Ton journal entre dans la même catégorie que le blog que tu cites...

    Posté par  . En réponse au journal Israël, Google Map et les terroristes. Évalué à 10.

    C'est l'amalgame complet. Mais j'espère pas pour les mêmes raisons.

    Déjà, tu vas sur un blog nationaliste israélien et tu le présentes comme la parole Israélienne. Il y a des sites nationales français aussi, considères-tu qu'ils te représentent?

    Ensuite, en ce qui concerne Google Map et Israel/la Palestine, j'ignore la raison réelle pour laquelle les routes ne sont pas affichées (je ne prends pas ce que dit le blog nationaliste pour argent comptant), mais en ce qui concerne les stratégies militaires, qui a jamais dit que la sécurité par le secret n'était pas efficace? Il y a encore un amalgame ici... Le concept de "security through obscurity" est un concept en cryptographie et sécurité informatique, strictement rien à voir avec les stratégies sécuritaires et militaires... S'il s'agit bien d'une décision militaire (c'est possible), c'est leur problème et ça se trouve, ça marche. Le blog que tu cites fait référence à The Guardian, un journal britannique, qui avait un article où des terroristes disaient utiliser Google Maps pour les bombardements. [article ici: http://www.guardian.co.uk/technology/2007/oct/25/google.isra(...)]


    Par hasard, toi qui était sur le site "Free Gaza" et qui postes maintenant un journal pour dénoncer Israël (je ne sais pas de quoi, mais quand même :)), tu n'aurais pas quelques préjugés qui en rajouteraient?

    Des sites de droite nationaliste y'en a pour tout les pays et on peut pas dire qu'ils donnent la meilleure image -- le problème de ce site, d'après moi, c'est surtout qu'il ressemble plus à un site de lobbying auprès d'Américains (d'ailleurs, il est en anglais). Effectivement, la droite fasciste Israëlienne est plutôt active sur le Web (c'est pas le premier site sur lequel je tombe)...

    Personnellement, je trouve le sujet du conflit Israëlo-Palestinien trop complexe pour avoir un avis tranché et encore moins pour me lancer dans un essai vain de l'exprimer sur Internet, mais à chaque fois que je tombe sur un article ou une vidéo dont c'est le sujet, il y a des commentaires pathétiques, un mélange d'antisémitisme, d'"anti-sionisme" mêlé de discours religieux et de comparaisons "moi mon Dieu il en a une plus grosse". À fortiori, je ne pense pas que LinuxFr soit le lieu approprié pour se lancer dans ce genre de débat acrobatique... Je me demande donc où tu veux en venir avec ton journal.

    PS: en-fermement est-il un jeu de mots que je n'aurais pas saisi?
  • [^] # Re: Google

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 4.

    Ils ont expliqué leur stratégie, c'est étendre leur cible publicitaire au téléphone portable. Pour eux, ubiquitous computing -> pervasive advertising.
  • # Dubitatif

    Posté par  . En réponse au journal petit bug chez google (gmail). Évalué à 10.

    A mon avis il s'agit d'une mauvaise configuration par les admins de truc.com qui font une redirection de mails par catchall plutot que de changer le MX, il est impensable qu'il y ait ce bug sur un produit autant utilisé (et je n'imagine pas une telle erreur de design). Tu imagines bien que les sociétés qui utilisent GMail avec Google Apps (il y en a beaucoup) ont forcément les noms évidents (style postmaster, webmaster, sales, mais aussi les noms fréquents: smith, etc).

    Tu devrais contacter "truc.com" (vu qu'il est improbable que Google soit en cause). et même si tu contactais Google, il ne feraient rien à ton compte mail...

    Une autre raison de ne pas tirer de conclusions hâteuses...
  • # C'est meilleur en éthernet!

    Posté par  . En réponse au journal Mes 3 minutes de honte. Évalué à 4.

    Une fois avec un pote on configurait mon PC fraîchement monté (sous Debian), et le réseau voulait pas marcher... Pareil, recompilation du noyau, vérification la plus complête, etc... Résultat des courses: j'avais oublié que j'avais débranché le cable ethernet ... quel fou rire. (il faut dire, on n'était pas tout à fait nets).
  • [^] # Re: Et bientôt ...

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 3.

    c'est bien là toute l'astuce de la tivoisation : le téléphone a beau être "libre", pourra-t-on changer les programmes ?

    Google a déjà annoncé que les composants/programmes seraient remplaçables, ça fait partie des promesses d'Android; qu'il soit propriétaire, libre, libre tivoisé ça ne changera pas ça. Moi je pense qu'il sera libre malheureusement tivoisé mais parmi les fabriquants/modèles on parviendra bien à faire un hack ou en obtenir un avec le root. Même si c'est tivoisé, rien n'empêche un constructeur tiers de faire un autre hardware "sans OS" où on installe Android (style le Freerunner). L'iPhone a un chipset TPM et il a été hacké, dans le pire cas il y aura un jailbreak pour certains portables sous Android.

    Enfin là inutile d'épiloguer, on aura la réponse bien assez tôt :). J'espère que Google fera le bon choix, bloquer le système alors que c'est sûr qu'il y aura un hack, ça me semble contre-productif. Xbox, PSP, Mac, iPhone, ils y sont tous passés, peut-être Google apprendra-t'il de ces échecs.
  • [^] # Re: Et bientôt ...

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 2.

    Faux problème. Le même argument nous est ressorti à propos des puces wifi, alors que, dans la pratique, un pilote libre s'en accomode bien. Un code privateur peut aussi être détourné et n'offre donc pas plus de garanties. Maintenant, si quelqu'un veut innonder ses voisins d'ondes électromagnétiques, qu'il bidouille son four à micro-ondes, cela à plus de chances d'être efficace.

    J'avais pas vu qu'on m'avait répondu sur ce point avant aussi; j'ai dû mal m'exprimer. Je sais bien que c'est un faux problème, je dis que c'est celui qu'invoquent les opérateurs téléphoniques (sous prétexte évident de contrôle).


    Effectivement, cela est fort regrettable. On prend un noyau gpl2 tivo-isable, des libs apaches et on réécrit une pseudo jvm dans cet unique but. Et après, certains osent encore peindre Google en chevalier blanc, défenseur du libre.

    C'est pas ma vision non plus, mais si Google, dans son désir purement capitaliste, utilise le logiciel libre et en distribue, je ne vais pas me plaindre: j'aimerais que Microsoft ou Apple le fassent (vraiment) aussi. S'ils sortent tout (ou presque) Android sous ASL je serai bien content. Comme je l'ai dit, c'est une optique beaucoup plus "open source" que "free software", mais rien n'empêche que légalement, la majeure partie du code devrait être libre.


    Avoir de la doc, c'est un minimum pour tout SDK. L'accès aux sources, je vois pas trop à quoi il sert, si ce n'est pour leur envoyer gracieusement un patch en attendant qu'ils veulent bien l'intégrer.

    La doc, c'est un évidemment un minimum -- on peut espérer mieux que celle de J2ME, mais il y aura aussi un soutien aux utilisateurs (développeurs) par Google, c'est déjà le cas d'ailleurs. C'est non négligeable qu'il y ait la volonté d'une grosse boite, active, derrière, plutôt que 3 développeurs surchargés qui répondent de temps en temps à un mail pour un problème bien spécifique et de façon absconse.
    En ce qui concerne l'accès au code, il indique précisément comment fonctionne le bousin: si tu veux remplacer un composant, par exemple le "dialer" (numéroteur?) par défaut, tu peux repartir de celui de Google (si t'as le code)... il y a des interfaces à respecter, etc, pour un petit composant c'est facile, pour d'autres plus difficiles. Enfin en tant qu'utilisateur si tu veux modifier un aspect non paramétrable sur TON téléphone, avoir le code c'est génial, et à mon avis plus utile que pour une application de bureau, parce que sur un portable l'interface est limitée et donc plus importante.

    Avec le buzz que ça a fait, fait, va faire, c'est bien parti... Dommage que les développeurs (developpers, developpers, developpers ! (c) ms) préfèrent attendre une bannale api java made in Google que de s'investir un tant soit peu sur une plateforme vraiment libre. Quant à l'utilisateur, il n'a rien à dire (comme toujours...) :-/

    Si on fait confiance aux promesses de Google (moi je dis c'est du 70% ;)), ça sera une api libre. Mais honnêtement elle est pas si banale, elle est pas mal, elle existe, elle est uniformisée et surtout, il y a une machine commerciale derrière.
    J'ai essayé Android déjà (à travers l'émulateur du SDK), et même si ça n'a rien d'exceptionnel pour l'instant, le design derrière est bien, avec un peu de boulot ça devrait s'améliorer.

    Ce qui me motive le plus, c'est l'idée que Google pourrait parvenir à changer la donne en matière de téléphonie portable; le modèle actuel est complètement dépassé. Si l'iPhone n'a pas Skype, c'est parce que AT&T a refusé .. les comm' c'est leur fond de commerce. Mais sur un téléphone libre, où on peut utiliser le micro, changer le dialer, etc... rien n'empêchera d'avoir un client SIP ou autre (personnellement je préférerais du Jingle, conferencing over XMPP). Les opérateurs téléphoniques sont extrêmement conservateurs sur ce point, ils ont déjà perdu les communications fixes, et le portable c'est leur vache à lait (musique, sms/mms, communications)... alors que d'un point de vue technologique, tout pourrait être remplacé par une simple connexion 3G.

    Je pense que Google va chambouler la situation, c'est juste que je ne sais pas encore comment :). J'attends de voir.
  • [^] # Re: Quel troll en moins?

    Posté par  . En réponse au journal Un troll en moins. Évalué à 4.

    Si tu pensais à Duke_Nukem_Forever pour le troll, ben euh... Tu t'es trompé de jeu! Et ce n'est pas un Troll_(Internet_et_Usenet), mais un vaporware.

    Tu t'es trompé aussi, car si Duke Nukem Forever est un vaporware, il parlait des références qu'on y fait.. ce qui ne consiste ni un troll, ni un vaporware, mais il s'agit bien d'un internet meme ( M%C3%A8me ), c'est-à-dire, en l'occurence, un élément récurrent de la cyber-culture, une mode: Duke Nukem Forever est devenu le symbôle de l'inachevé, et dans le cyber-espace anglophone, Steve Ballmer n'arrêtera de jeter des chaises et de danser comme un gorille que quand Duke Nukem Forever sortira. ;)
  • [^] # Re: Et bientôt ...

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 4.

    Ca vient beaucoup du succès de ipod et pas mal du desing du hard.

    Bien sûr qu'Apple a profité de son succès de l'iPod et que le design aide (enfin, c'est juste un touchscreen honnêtement).
    Mais Google profite derrière du succès de Google Maps/Locals/Streetview (on peut s'attendre à la meilleure solution GPS existante).

    En ce qui concerne le design, il y aura de nombreuses sociétés qui développeront des téléphones Android, ils ont des designers, je suppose qu'un sera capable de faire quelque chose de décent (voire de "s'inspirer" très largement de l'iPhone).

    Il profite de leur monopole sur les PC (msn, video wmv, syncro outlook, ...)

    Google profitera de la "synchro" avec Gmail, de Google Talk/XMPP (bien entendu pas aussi répandu que MSN en France mais ça dépend du pays ça; aux US c'est AIM principalement, ailleurs c'est Yahoo! Messenger et encore ailleurs y'en a qui sont toujours sous ICQ). Il y aura des clients de messagerie pour chacun de ces protocoles. Pour la video, t'inquiète pas Google fournira des codecs (sans doute propriétaires), mais en plus ils bénéficieront de Youtube (toutes videos Youtube, + paraît-il la possibilité de streamer/ripper le son des vidéos Youtube...). Le marché des portables est encore assez ouvert pour que Google (ou un autre protagoniste) se fasse une place, et si c'est libre comme prévu, perso je m'en fous que ce soit Google, j'ai qu'à utiliser mon serveur derrière plutôt que le leur.


    Oui mais ca va pas être évident. Si j'ai bien compris ici google fournisse que le soft. Il va donc falloir convaincre des fabriquant de téléphone d'utiliser leur solution.
    Comme google, ni le fabriquant de téléphone ne sont pas forcement spécialisé dans le kernel Linux embarqué (surtout pour un core/soc spécifique), il faut encore une troisième société (voir par exemple windriver, nec et android).


    En ce qui concerne convaincre les fabriquants, il y en a déjà un paquet qui s'y attellent, c'est l'Open Handset Alliance créée autour d'Android: des petits noms, comme Motorola, LG, HTC, China Telecom, Sprint, NTT DoMoCo, Samsung, T-Mobile, Telecom Italia, Intel, Nvidia, Broadcom, Texas Instrument, et j'en passe.

    Pour le noyau Linux, je vois pas de problème. Déjà les différents constructeurs pour le moment (Samsung, LG, Motorola et HTC) ne sont pas non plus des blaireaux et devraient être capables d'avoir un développeur pour leurs drivers, mais derrière ils bénéficient de l'expertise de Google qui a des équipes dédiées à la plate-forme. Google a déjà prévu un éco-système de sociétés spécialisées de toutes façons, et d'autres vont s'y ajouter. Tu trouveras plus d'infos sur le site de l'Open Handset Alliance: http://www.openhandsetalliance.com


    Du coté de la communauté/développeur haut niveau la solution google reste peu attrayante. Comme il a été dit plus haut google, c'est une libc maison, une jvm maison et un framework maison.
    C'est pour le moment de la belle techno "propriétaire" qui pourrait aussi bien tourner sur wince ou iphone.


    Alors déjà la "technologie" en général, n'est ni "propriétaire" ni "libre", il y a des licences qui définissent ça. La technologie est soit adaptée soit mal foutue :). C'est pas parce que Windows est mal foutu ET propriétaire que c'est lié ... il y a des tas de très bons logiciels propriétaires (malheureusement sans équivalents libres). En ce qui concerne Android, elle me semble plutôt adaptée au problème; le framework me semble très bien conçu personnellement (tu peux voir les présentations sur Youtube par les développeurs Android).

    Les technos qui la composent sont plutôt d'origine libre, soit dit en passant: SQLite (domaine public), Linux, libc dérivée BSD, etc. Google a annoncé qu'à la fin de l'année dans la limite du possible (questions légales) tout serait distribué sous license Apache 2 si possible, GPL sinon.


    Si leur libc maison tourne pas sur ton hard ou est buggé, tu fais comment ? Google assure le support technique ?

    Et bien, ça dépend de quand tu te places et de qui tu es: si tu es développeur sur PC, tu utilises leur émulateur de toutes façons (qui marche sous nos bureaux libres, l'environnement de développement officiel est Eclipse).

    Si tu te places comme développeur hardware, dans quelques mois, ben il te suffira de recompiler la libc en question... Sinon effectivement, je suppose que Google s'assurera de maintenir Android à l'état de l'art.


    Si tu voudrais innover (ben oui tu veux te différencier des autres) et utiliser des trucs qui sont pas présent dans leur framework tu fais comment ?

    Alors là, j'avoue ne plus suivre. Le framework te donne accès à tout le hardware, et des bibliothèques pratiques et bien faites pour tout le calcul que tu souhaiterais. Tu as un environnement de développement limité uniquement par ton imagination. Tu peux changer les composants (bureau, applications, etc), en ajouter, donc je ne vois pas le problème. Je ne sais pas ce que tu imagines, mais il s'agit avant tout d'un environnement standardisé pour que les applications s'entendent bien... comme par exemple GNOME over LSB. Rien ne t'empêche d'ajouter des composants logiciels.


    En fait leur solution me fait penser a ... WinCE. Tu fais des beau copie coller pour faire marché les parties bas niveau. La partie haut niveau reste assez rigide (modulo quelques magouilles).

    Là je ne suis plus du tout :). Android est entièrement modulaire; tu as raison comme WinCE il s'agit d'un système d'exploitation pour smartphones (tout GNU/Linux x86 et Windows sont tous deux des systèmes d'exploitations pour PC). Les similitudes s'arrêtent là.
  • # Kernel Newbies

    Posté par  . En réponse à la dépêche Publication d'un guide sur la contribution au noyau Linux par la Linux Foundation. Évalué à 10.

    Il y a aussi Kernel Newbies [http://kernelnewbies.org/] qui est un site qui aide à débuter le kernel hacking ou tout simplement à se renseigner. Il s'agit d'une communauté d'entraide des nouveaux développeurs (sans doute plus utile que le guide dont il est question qui reste une description assez sommaire).
  • [^] # Re: Et bientôt ...

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 5.

    L'iPhone est complètement fermé et a un énorme succès. De même pour Windows CE. Je pense que tu sous-estimes la volonté de Google là dessus, ils voient dans le téléphone mobile leur "next frontier", la plate-forme de pub et de profiling révée; et quand ils veulent vraiment quelque choses ils y arrivent plutôt bien. :)
  • [^] # Re: Développement pour Android

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 3.

    Il voulait avoir fait le premier programme vulnérable au SQL-injection de la plateforme ;). La bonne nouvelle avec SQLite, c'est que seule l'application est affectée, et pas tout le système ;).
  • [^] # Re: Une vidéo du premier telephone

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 3.

    Il y aura quand même un clavier Qwerty :). Ca fait quelques boutons ;). Et il y a quelques boutons en dessous.

    En attendant d'avoir de nouveaux matériaux accessibles au grand public (papier numérique notamment), il faut faire des compromis soit sur l'écran, soit sur les boutons. J'aimerais bien un téléphone style DS lite avec deux écrans tactiles à l'intérieur, et les boutons à l'extérieur, mais niveau batterie ça doit poser problème.
  • [^] # Re: Et bientôt ...

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 5.

    Oui mais voila, si on est root, rien n'empêche plus de modifier les composants GSM (en gardant la même interface) et les remplacer par une version homebrew (pourquoi pas libre).

    Le problème alors, c'est que ces composants logiciels, qui contrôlent le matériel (puissance des ondes, fréquence, ...) sont soumis à régulation par les différentes autorités de régulation (en France c'est l'ARCEP, ex ART). La license d'utilisation des ondes, c'est pas toi qui l'as, c'est ton opérateur téléphonique, qui te "sous license" la chose -- mais il a des règles à respecter et historiquement les opérateurs téléphoniques sont très à cheval dessus. Bien entendu le problème existe aussi avec OpenMoko.

    C'est pour ça que je doute que les opérateurs téléphoniques distribuent volontiers des version où on est root, et que Google qui le sait bien (il sait que ce sera le cas des constructeurs aussi) a prévu que le téléphone puisse être tivoisé sans contrainte.

    Linux est en GPL2 et risque pas de bouger, mais par dessus, ils n'utilisent même pas la GNU libc mais une version dérivée de BSD. Ils n'utilisent pas la VM Sun car elle est sous GPLv3, ils ont fait la leur (pas totalement Java mais c'est tout comme), appelée Dalvik, qui sera distribuée sous licence Apache 2, et l'implémentation de la bibliothèque Java qu'ils utilisent, c'est d'ailleurs celle d'Apache (Harmony), pour les mêmes raisons.

    Bref, sans doute la majorité des composants seront libres (exceptés ceux pour lesquels ils n'y auront peut-être pas droit comme par exemple, je suppose, la pile GSM/3G) *mais* la majorité des implémentations seront tivoisées à mort.

    Il s'agit véritablement plus d'"open source" que de libre ici: les "utilisateurs" seront les constructeurs de portables (d'abord ceux de l'Open Handset Alliance, mais à mon avis beaucoup d'autres suivront), c'est véritablement un modèle de développement commun plutôt qu'un moyen de donner plus de choix à l'utilisateur.

    Mais il y a plusieurs points positifs:
    1) Les développeurs pour Android (amateurs ou non) bénéficieront de beaucoup de doc et de l'accès aux sources. Il s'agit d'un environnement de développement ouvert.
    2) Google va sans aucun doute copier le libre pour les logiciels sur portable, il y aura très certainement un "apt-get" like où les développeurs de logiciels libres pourront souscrire leurs applications (il y aura sans doute un système de gestion de licence et de paiment, ce sera une sorte de boutique en ligne comme ce que fait Apple mais en mieux).
    3) Il y aura de nombreux constructeurs, alors sans aucun doute on arrivera à hacker au moins certains modèles, et parmi tous les constructeurs y'en a bien un (peut-être pas au début) qui filera le root: au pire on pourra le faire tourner sur Freerunner quand le code sera fourni et qu'on pourra le recompiler.
    4) Contrairement au Freerunner, il est très probable qu'Android connaisse un énorme succès et devienne une des plateformes majeures des portables, avec Windows CE, Symbian et OSX-lite. On va se retrouver dans une configuration similaire à celle des PCs mais avec une situation beaucoup moins monopolistique.

    Personnellement je suis plutôt confiant qu'il y aura des retombées positives pour le libre dans tous les cas.
  • [^] # Re: Et bientôt ...

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 4.

    Pour l'opérateur, t'inquiète pas quand il sortira officiellement en France, y'aura forcément au moins SFR et Bouygues (vu qu'Apple tapera sur les doigts d'Orange à cause de l'iPhone); à terme beaucoup de portables utiliseront le framework de toutes façons, avec un peu de chance (si c'est aussi bien que prévu), la majorité des portables l'utiliseront, donc Apple n'y pourra pas plus qu'empêcher Orange de vendre des Nokia ou des Ericsson (qui malheureusement n'utiliseront pas Android :().. Sur certains modèles on pourra sans doute devenir root (soit à la vente, soit à travers un hack).

    En ce qui concerne Google qui sait où on est, ben c'est toi qui lui demandes, rien ne t'empêche de programmer ton serveur qui choppera les données GPS, et utiliser autre chose que Google Maps :p. Même si Android n'est pas modifiable sur tous les téléphones qui l'auront, il y en aura au moins certains sur lesquels ça sera possible.
  • # Une vidéo du premier telephone

    Posté par  . En réponse au journal Le premier téléphone Android pour bientôt. Évalué à 2.

  • [^] # Re: Bien

    Posté par  . En réponse au journal Des ordinateurs qui pensent.... Évalué à 3.

    Juste pour info, est-ce ton intelligence artificielle qui est l'auteur de ta petite page d'escroquerie sous couvert d'humour ici [http://allopassgratuit.free.fr/howto.html]? Je me demande ce qu'Allopass en pense, et à fortiori la justice si quelqu'un est assez stupide pour tomber dans le panneau.
  • [^] # Re: Écrit comment TU joues !!

    Posté par  . En réponse au journal Des ordinateurs qui pensent.... Évalué à 10.

    Je tiens à preciser le vrai programme du chat:


    (1) Don’t run, if you can walk.
    (2) Don’t walk, if you can stand.
    (3) Don’t stand, if you can sit.
    (4) Don’t sit, if you can lie down, and
    (5) Don’t stay awake, if you can take a nap.


    Et celui du chien:


    if you can’t eat it, and you can’t fuck it; piss on it.


    (source: Church of Satan [http://www.churchofsatan.com/Pages/MostPower.html])
  • [^] # Re: Il n'y a pas que des algos !

    Posté par  . En réponse au journal Des ordinateurs qui pensent.... Évalué à 1.

    Il me semble que tu parles du test de Turing (il me semble car le test ne consiste pas précisément en ce que tu décris ici).

    Il s'agit d'une expérience proposée par Turing pour déterminer un seuil en ce qu'on n'appelait pas encore Intelligence Artificielle, et ce qu'on n'appelle plus Intelligence Artificielle ! C'est-à-dire l'utopie d'une machine intelligente. Mais comme bien d'autres messages l'ont précisé, l'IA c'est désormais plus un ensemble de champs, mais principalement un nom donné à l'étude d'algorithmes non-déterministes et bidouillages associés genre, "quelle fonction heuristique pour ce problème" (donc ici c'est bien l'humain qui réfléchit à l'heuristique, et pas la machine). Il y a bien entendu d'autres approches sous la coupe de "l'intelligence artificielle", y compris celles qui essaient de simuler le cerveau humain au maximum, comme si ça avait un sens.

    Mais ce qui est sûr, c'est qu'une machine qui passe le test de Turing n'est pas intelligente pour autant. C'est l'illusion de l'intelligence, et c'est bien entendu différent. Car pour passer le test dans sa version générique, il suffit de duper l'examinateur dans une conversation (un autre humain étant un témoin). Bien que la conversation puisse faire appel à "l'intelligence", il s'agit ici plus de mimer le comportement humain que d'être intelligent... et malheureusement comme on le sait bien, l'un n'implique pas l'autre ;).
  • [^] # Re: raleur

    Posté par  . En réponse au journal Sed quis custodiet ipsos custodes? (OOXML aka IS0/IEC DIS 29500). Évalué à 2.

    Mais les gardiens, eux, qui les gardera?