Sinon parfois si il y a pas de commentaire ça veut dire qu'il y a rien à ajouter tellement le journal était bien :) Bon en général c'est mieux noté que ce journal ci /o\
J'ai rien compris. Wikidata c'est un projet de ce que tu appelles des "métadatas", mais pas forcément juste des métadonnées d'ailleurs mais tout simplement (Ex : la superficie de Nantes, par exemple indiquer le nombre d'habitant d'une ville ou de dire qu'une ville est une … ville.
Pour ce qui est du sémantique on va y arriver par ce genre de projet - créé par Markus Kroetch, un des créateur de Semantic MediaWiki et chercheur dans le domaine du web sémantique, créateur de https://www.mediawiki.org/wiki/Wikidata_Toolkit , une lib java pour jouer avec Wikidata et ses données) qui vont permettre de poser des règles de déduction de données à partir de données existantes façon ruleML probablement, modulo l'adaptation au modèle Wikidata qui est (juste) un peu plus haut niveau que du RDF normal (sans RDFS et les "contraintes molles" qui permettent de créer un modèle d'un peu plus haut niveau pour les différent domaine d'application genre "telle propriété ne devrait jamais s'utiliser avec cette autre" ou "il ne devrait y avoir qu'une seule valeur pour cette propriété dans un élément donné". Les contraintes ne sont qu'indicatives et n'empêchent jamais de rentrer des données, ça indique que ça n'a pas été fait proprement et qu'il y a peut être quelque chose à corriger. À l'heure actuelle, à part les conventions communautaire et textuelles, l'écriture de contrainte est ce qui se rapproche le plus d'un "modèle" de donnée comme un schéma de base de donnée "par dessus" du modèle de base Wikidata qui est un peu pauvre de ce point de vue de base, il n'y a même pas de notion de "classe" dans le modèle de base. Donc on doit décider comment ça se passe de manière collaborative, et c'est pas simple :)
Mais là ça n'a pas grand chose à voir, il s'agit simplement d'enrichir Wikidata. Principalement en rajoutant des "déclarations" Wikidata pour les éléments, en réutilisant les données présentes sur les Wikipédias. Par exemple à partir d'une catégorie mettons https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Quartier_d%27une_ville_de_Su%C3%A8de par exemple, de rajouter aux éléments Wikidata des articles qui sont catégorisés à l'intérieur de rajouter des déclarations "nature de l'élément : quartier d'une ville de Suède" de manière semi automatique, en excluant les trucs que Wikidata sait ne pas être des quartiers, typiquement.
Ou de faire des "jeux" qui ressemblent à par exemple avec la communauté qui répond aux questions posées, le tout à partir des jeux de données crées par X ou Y à partir d'une requête sur Wikidata, une liste d'élément confectionnée d'une manière quelconque, d'une catégorie Wikipédia, …
Pour la pas n'image : l'idée c'est que Wikipédia a en réalité pleins de données structurées - les infoboxes, les catégories, qui sont importables dans Wikidata, par exemple, mais que ces données ne sont pas totalement propres ou ultra bien structurée.
Du coup sa chaîne d'outil est capable, par exemple, d'importer par exemple tous les articles catégorisées dans une catégorie pour les traîter avec d'autres outils.
Ou encore quand on a de bonnes raisons de penser qu'un ensemble d'articles ont des images, on les gardes sous la mains pour faire un jeu collaboratif avec des propositions d'images probables. Ou quand on a de bonnes chances de penser que les articles catégorisées dans une catégorie sont des cinéastes, on a la possibilité de rajouter les déclarations "c'est un être humain" ou "son métier est réalisateur" automatiquement ou semi automatiquement dans Wikidata. Ou quand on sait qu'il y a eu des erreurs massives lors d'un import, on a une chaîne d'outils pour les nettoyer.
Le soucis évident d'un approche formelle est justement que dans bien des cas on a une énorme base de code existante … qui n'a pas suivi une approche formelle :)
Dans ces cas là sauf à vouloir tout spécifier après coup en version plus haut niveau et tester la conformité du code à la spec, on doit recourir à des approches un peu plus light. Évidemment dans un langage qui compile pas si il y a un débordement de tampon, ce genre d'approche est moins utile.
Jusqu'à la singularité. À partir de ce moment, les robots se rachètent eux même, se débarrassent du dictateur du monde possesseur de tous les robots, déclarent la Déclaration Universelle des droits des Robots et réduisent l'humanité au rang de parasites inutiles et primitifs.
C'est à la mode de dénoncer grave, mais personnellement je préfère largement ce qui est constructif. Une fois qu'on a dénoncé grave, qu'est-ce qui a bougé ? Ben pas grand chose. Dans tous les cas il faut construire quelque chose pour faire bouger les choses.
Tu n'as pas du comprendre le principe du revenu universel, si tu travailles de manière rémunérée, tu gagnes des sous en plus du revenu universel, vu que tu le touches aussi.
D'autre part, comme au bout d'un moment à rester à la maison (vraiment) à rien faire il est quand même assez peu probable que le résultat soit une réelle oisiveté (les chômeurs actuels non seulement ils sont oisifs au bout d'un moment quand ils trouvent pas de taf' mais en plus ils se bouffent la santé …)
Euh, étant donné que les budgets publics pour la recherche sont pas forcément hallucinants, tout le monde se bat pour les budgets, l'ambiance est pas nécessairement au top dans les labos et les chercheurs sont poussés à trouver des financements et à bosser avec le privé.
Ils sont pas du tout tous très content de ça, et tu en trouveras pleins pour le regretter, ils ont par exemple été dans la rue pour les dernières manifs contre la dernière réforme des universités.
avec une autre politique, on découvrirait la même chose, mais qu'on en ferait un autre usage.
Je ne vois pas pourquoi ce serait pas en partie vrai. En réalité, ce qui est accessible à la recherche dépend de l'état précédent des recherches (on se base sur ce qu'on sait pour inventer le reste), certaines voix de recherches sont "faciles", donc on les suit naturellement (tout chercheur actuellement recherche des publications, qui lui assurent un certain financement et une certaine indépendance dans l'usage) - tout le monde rêve de fruits murs en bas de l'arbre ( http://www.urbandictionary.com/define.php?term=low-hanging+fruit ), donc ces voix faciles seront explorées quoi qu'il arrive. Elle peuvent être ouverte par des résultats fondamentaux qui sont en général moins cherchés par l'industrie parce qu'on en voit pas facilement les applications. Et la recherche fondamentale c'est pas ce qui est financé par l'industrie le plus facilement parce qu'on en calcule pas facilement les conséquences.
Intéresse toi aussi à la sérendipité par exemple, et si on trouve pas nécessairement ce qu'on cherche ou ce qui est cherché par l'industrie, on trouve souvent des trucs à côté qu'on ne cherchait même pas. Avoir transpiré sur un problème n'assure pas le succès, mais ta réflexion peut très bien t'emmener ailleurs.
Ce n'est pas non plus parce qu'un truc est cherché par l'industrie qu'il est fondamentalement mauvais.
Mais on ne les entend pas beaucoup critiquer ouvertement ou publiquement leur domaine ou leurs collègues sans vertu
Peut être parce que la situation est plus complexe et moins manichéenne que tu l'imagines et que c'est ni simple ni malin de désigner des "méchants" ? Tu préférerai que ces chercheurs bossent directement dans les labos de recherches opaques des industriels avec une communication totalement verrouillée et l'interdiction de publier leurs résultats ? Je ne vois pas trop ce que ça apporterai. D'autant plus que les chercheurs sont pas forcément tendre entre eux, et que ça doit pas être si compliqué de trouver des critiques publiques les uns des autres …
Par quel bout qu'on prenne le problème, je vois pas très bien ou ça mène.
Si ils existaient pas en tant que chercheurs, ils seraient peut être ingénieurs qui bossent pour de grands industriels :)
Dans une société capitaliste, et il faut bien reconnaître que nous sommes dans une société capitaliste, si on doit rejeter tout ce qui a un lien direct ou indirect avec le capital on est pas rendu.
On pourrait probablement reprocher à à peu prêt n'importe qui de faire parfois ses courses au supermarché dans la même veine, mais on serait pas forcément plus avancé. Le capitalisme fonctionne par recherche de profit, c'est assez normal qu'il saute sur les recherches qui lui semblent pouvoir être valorisée sous cette forme. Faut-il pour autant arrêter de faire des recherches ?
Elle rend un poil les chercheurs responsables de l'utilisation et des conséquences de leurs inventions par la société actuelle. Une vraie critique de l'organisation sociale se demanderait probablement aussi de comment on pourrait utiliser ces découvertes différemment … or je n'ai pas l'impression que ce soit le cas.
Ce qui revient presque à rendre ces recherches responsables de tous les maux de la société et à tout rejeter en bloc, ce qui manque pour le moins de subtilité.
Il y a d'autres facteurs en jeu, sur la vie et le travail. La flexibilité ambiante a imposé aux gens de devoir se déplacer pour pouvoir travailler. Du coup des vieux qui vivaient avec leurs enfants au temps jadis se retrouvent seuls à vieillir sans leurs proches, alors que ni les uns ni les autres n'en sont forcément satisfaits.
C'est une contrainte imposés par certains impératifs d'efficacités de l'industrie qui fait qu'au lieux de profiter du progrès, il apporte des contraintes fortes. De même la concentration industrielle fait que certaines régions se trouvent sinistrées, ou les gens restent parce qu'ils n'ont pas la force ou les finances d'en partir. Ou des générations sacrifiées le temps d'absorber le changement.
On arrive à un point de rupture sur ce plan je pense ou certaines activités sont tellement concentrées et tellement efficaces qu'elles peuvent se concentrer dans un seul pays et déménager à l'envie. Et ou les anciens boulot que tout ça a fait disparaître ne trouvent pas de remplacements, ou alors des remplacements qui sont tellement concurrencés par les automatisme qu'il y a une pression énorme pour avoir des boulots mal payés. Et c'est la seule réponse qu'on trouve : avoir des boulots dévalorisés, et qui curieusement peinent à recruter ce qui n'est pas étranger au fait qu'ils sont mal payés.
Mais on en est toujours à courir après l'emploi, quitte à ce qu'il soit sous valorisé ou sur qualifié avec des milliers de startups dont il ne restera qu'une poignée à l'arrivée. Donc travailler comme un taré pour avoir de bonne chances de s'écraser comme une merde à l'arrivée. Ça fait rêver.
Sans vouloir verser dans l'angélisme et vouloir se passer de toute forme de critique du progrès, cette critique sent un peu le moisi dans le genre "critique du progrès technologique". Rien de très neuf dans les arguments.
Quitte à interroger la place des technologies dans nos vie et leur impact sur l'emploi, pourquoi on en arrive jamais à rediscuter sérieusement les vieilles promesses du progrès qui permettrait d'automatiser les trucs chiants pour profiter un peu de la vie, donc réinterroger radicalement la place du travail dans nos vies et nos sociétés ?
L'exemple typique qui me vient à l'esprit ici c'est la manière de s'occuper des vieux. Peut être que la technologie pourrait apporter des choses sur ce plan, mais ce qui me semble être au coeur du problème c'est qu'on passe une bonne partie de notre temps à travailler, et pendant ce temps là ben on s'occupe pas des vieux. Profiter du progrès, ça pourrait pas être dégager globalement du temps libre pour que les gens puissent passer plus de temps avec leurs proches ? Rajouter du personnel dans les maisons de retraîte qui soit un peu plus considéré socialement qu'actuellement et soumis à des pressions d'efficacités qui les empêchent de passer du temps avec les gens ?
Évidemment c'est une critique ultra radicale vu la vision structurante du travail et du salaire dans nos vies, nos sociétés et notre pouvoir sur la société …
Il y eu quand même une tonnes de journaux (et de commentaires) sur le sujet, ici même
Oui enfin comme ça vire souvent au troll pour des raisons étranges et que c'est quand même des questions un poil chiantes, faut 1) avoir eu envie de lire les threads interminable 2) avoir supporté le ton cassant de certains commentateurs 3) s'en souvenir. C'est des conditions qui font qu'un rappel clair sans bruit parasite autour peut être utile.
Oui c'est exactement ce qui est dit dans la dépêche :) le truc que ça dit justement c'est qu'il y a beaucoup de lignes de code dans un navigateur qui ne servent parfois que sur des niches, et que le nombre de ligne de code utilisées par tous les sites est probablement relativement faible en comparaison du nombre de lignes de code totales.
Globalement avec les migrations qui s'accumulent il doit commencer à avoir une base d'utilisateurs relativement solide qui va pas disparaître du jour au lendemain quand même.
Ouais comme c'est ouvert sur tout le web comme techno à la base, il y a des namespace dans tous les sens, et comme Wikidata est un projet multilingue il faut se taper les numéros de propriétés illisible et le code de traduction des ids en labels dans une langue pour avoir un résultat lisible, mais clairement c'est prometteur.
Le modèle de données atypique de Wikidata par rapport au RDF classique facilite pas les choses non plus et rend les requêtes plus verbeuse, mais c'est le prix à payer pour avoir un modèle relativement simple et flexible.
Mais globalement oui, ça valide complètement les technos RDF et SPARQL qui montrent qu'elles s'adaptent pas trop mal, et quand on aura des surcouches pour gérer un peu le boilerplate nécessaire ça va donner et ça va être relativement accessible aux amateurs d'écrire des requêtes.
[^] # Re: tag
Posté par thoasm . En réponse au journal Chronique de Wikidata : Une Pile n'est pas une Pipe. Évalué à 2.
Bon, je suis pas sûr que ce soit moins abstrait, mais un schéma de principe fait en deux secondes sur http://asciiflow.com/ :
Sinon parfois si il y a pas de commentaire ça veut dire qu'il y a rien à ajouter tellement le journal était bien :) Bon en général c'est mieux noté que ce journal ci /o\
[^] # Re: tag
Posté par thoasm . En réponse au journal Chronique de Wikidata : Une Pile n'est pas une Pipe. Évalué à 3.
J'ai rien compris. Wikidata c'est un projet de ce que tu appelles des "métadatas", mais pas forcément juste des métadonnées d'ailleurs mais tout simplement (Ex : la superficie de Nantes, par exemple indiquer le nombre d'habitant d'une ville ou de dire qu'une ville est une … ville.
Pour ce qui est du sémantique on va y arriver par ce genre de projet - créé par Markus Kroetch, un des créateur de Semantic MediaWiki et chercheur dans le domaine du web sémantique, créateur de https://www.mediawiki.org/wiki/Wikidata_Toolkit , une lib java pour jouer avec Wikidata et ses données) qui vont permettre de poser des règles de déduction de données à partir de données existantes façon ruleML probablement, modulo l'adaptation au modèle Wikidata qui est (juste) un peu plus haut niveau que du RDF normal (sans RDFS et les "contraintes molles" qui permettent de créer un modèle d'un peu plus haut niveau pour les différent domaine d'application genre "telle propriété ne devrait jamais s'utiliser avec cette autre" ou "il ne devrait y avoir qu'une seule valeur pour cette propriété dans un élément donné". Les contraintes ne sont qu'indicatives et n'empêchent jamais de rentrer des données, ça indique que ça n'a pas été fait proprement et qu'il y a peut être quelque chose à corriger. À l'heure actuelle, à part les conventions communautaire et textuelles, l'écriture de contrainte est ce qui se rapproche le plus d'un "modèle" de donnée comme un schéma de base de donnée "par dessus" du modèle de base Wikidata qui est un peu pauvre de ce point de vue de base, il n'y a même pas de notion de "classe" dans le modèle de base. Donc on doit décider comment ça se passe de manière collaborative, et c'est pas simple :)
Mais là ça n'a pas grand chose à voir, il s'agit simplement d'enrichir Wikidata. Principalement en rajoutant des "déclarations" Wikidata pour les éléments, en réutilisant les données présentes sur les Wikipédias. Par exemple à partir d'une catégorie mettons https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Quartier_d%27une_ville_de_Su%C3%A8de par exemple, de rajouter aux éléments Wikidata des articles qui sont catégorisés à l'intérieur de rajouter des déclarations "nature de l'élément : quartier d'une ville de Suède" de manière semi automatique, en excluant les trucs que Wikidata sait ne pas être des quartiers, typiquement.
Ou de faire des "jeux" qui ressemblent à
par exemple avec la communauté qui répond aux questions posées, le tout à partir des jeux de données crées par X ou Y à partir d'une requête sur Wikidata, une liste d'élément confectionnée d'une manière quelconque, d'une catégorie Wikipédia, …
[^] # Re: tag
Posté par thoasm . En réponse au journal Chronique de Wikidata : Une Pile n'est pas une Pipe. Évalué à 3.
Pour la pas n'image : l'idée c'est que Wikipédia a en réalité pleins de données structurées - les infoboxes, les catégories, qui sont importables dans Wikidata, par exemple, mais que ces données ne sont pas totalement propres ou ultra bien structurée.
Du coup sa chaîne d'outil est capable, par exemple, d'importer par exemple tous les articles catégorisées dans une catégorie pour les traîter avec d'autres outils.
Ou encore quand on a de bonnes raisons de penser qu'un ensemble d'articles ont des images, on les gardes sous la mains pour faire un jeu collaboratif avec des propositions d'images probables. Ou quand on a de bonnes chances de penser que les articles catégorisées dans une catégorie sont des cinéastes, on a la possibilité de rajouter les déclarations "c'est un être humain" ou "son métier est réalisateur" automatiquement ou semi automatiquement dans Wikidata. Ou quand on sait qu'il y a eu des erreurs massives lors d'un import, on a une chaîne d'outils pour les nettoyer.
[^] # Re: tag
Posté par thoasm . En réponse au journal Chronique de Wikidata : Une Pile n'est pas une Pipe. Évalué à 2.
[^] # Re: preuve formelle ?
Posté par thoasm . En réponse au journal Fuzzing : éprouver les entrées de vos développements. Évalué à 2.
Le soucis évident d'un approche formelle est justement que dans bien des cas on a une énorme base de code existante … qui n'a pas suivi une approche formelle :)
Dans ces cas là sauf à vouloir tout spécifier après coup en version plus haut niveau et tester la conformité du code à la spec, on doit recourir à des approches un peu plus light. Évidemment dans un langage qui compile pas si il y a un débordement de tampon, ce genre d'approche est moins utile.
[^] # Re: Titre redondant
Posté par thoasm . En réponse au sondage Comment la note d'un contenu vous influe-t-elle ?. Évalué à 2.
T'es obligé de lire tout le thread alors parce que les titres sont rarement mis à jour en cours de route.
[^] # Re: Le revenu d'intégration universel
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 6.
Jusqu'à la singularité. À partir de ce moment, les robots se rachètent eux même, se débarrassent du dictateur du monde possesseur de tous les robots, déclarent la Déclaration Universelle des droits des Robots et réduisent l'humanité au rang de parasites inutiles et primitifs.
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 3.
C'est à la mode de dénoncer grave, mais personnellement je préfère largement ce qui est constructif. Une fois qu'on a dénoncé grave, qu'est-ce qui a bougé ? Ben pas grand chose. Dans tous les cas il faut construire quelque chose pour faire bouger les choses.
[^] # Re: Le revenu d'intégration universel
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 5.
Tu n'as pas du comprendre le principe du revenu universel, si tu travailles de manière rémunérée, tu gagnes des sous en plus du revenu universel, vu que tu le touches aussi.
D'autre part, comme au bout d'un moment à rester à la maison (vraiment) à rien faire il est quand même assez peu probable que le résultat soit une réelle oisiveté (les chômeurs actuels non seulement ils sont oisifs au bout d'un moment quand ils trouvent pas de taf' mais en plus ils se bouffent la santé …)
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 3.
Euh, étant donné que les budgets publics pour la recherche sont pas forcément hallucinants, tout le monde se bat pour les budgets, l'ambiance est pas nécessairement au top dans les labos et les chercheurs sont poussés à trouver des financements et à bosser avec le privé.
Ils sont pas du tout tous très content de ça, et tu en trouveras pleins pour le regretter, ils ont par exemple été dans la rue pour les dernières manifs contre la dernière réforme des universités.
Je ne vois pas pourquoi ce serait pas en partie vrai. En réalité, ce qui est accessible à la recherche dépend de l'état précédent des recherches (on se base sur ce qu'on sait pour inventer le reste), certaines voix de recherches sont "faciles", donc on les suit naturellement (tout chercheur actuellement recherche des publications, qui lui assurent un certain financement et une certaine indépendance dans l'usage) - tout le monde rêve de fruits murs en bas de l'arbre ( http://www.urbandictionary.com/define.php?term=low-hanging+fruit ), donc ces voix faciles seront explorées quoi qu'il arrive. Elle peuvent être ouverte par des résultats fondamentaux qui sont en général moins cherchés par l'industrie parce qu'on en voit pas facilement les applications. Et la recherche fondamentale c'est pas ce qui est financé par l'industrie le plus facilement parce qu'on en calcule pas facilement les conséquences.
Intéresse toi aussi à la sérendipité par exemple, et si on trouve pas nécessairement ce qu'on cherche ou ce qui est cherché par l'industrie, on trouve souvent des trucs à côté qu'on ne cherchait même pas. Avoir transpiré sur un problème n'assure pas le succès, mais ta réflexion peut très bien t'emmener ailleurs.
Ce n'est pas non plus parce qu'un truc est cherché par l'industrie qu'il est fondamentalement mauvais.
Peut être parce que la situation est plus complexe et moins manichéenne que tu l'imagines et que c'est ni simple ni malin de désigner des "méchants" ? Tu préférerai que ces chercheurs bossent directement dans les labos de recherches opaques des industriels avec une communication totalement verrouillée et l'interdiction de publier leurs résultats ? Je ne vois pas trop ce que ça apporterai. D'autant plus que les chercheurs sont pas forcément tendre entre eux, et que ça doit pas être si compliqué de trouver des critiques publiques les uns des autres …
Par quel bout qu'on prenne le problème, je vois pas très bien ou ça mène.
[^] # Re: Mauvaises questions
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 1. Dernière modification le 13 octobre 2015 à 09:04.
Si ils existaient pas en tant que chercheurs, ils seraient peut être ingénieurs qui bossent pour de grands industriels :)
Dans une société capitaliste, et il faut bien reconnaître que nous sommes dans une société capitaliste, si on doit rejeter tout ce qui a un lien direct ou indirect avec le capital on est pas rendu.
On pourrait probablement reprocher à à peu prêt n'importe qui de faire parfois ses courses au supermarché dans la même veine, mais on serait pas forcément plus avancé. Le capitalisme fonctionne par recherche de profit, c'est assez normal qu'il saute sur les recherches qui lui semblent pouvoir être valorisée sous cette forme. Faut-il pour autant arrêter de faire des recherches ?
[^] # Re: Pourquoi traduire?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Linux From Scratch 7.8 : nouvelle version de la distro dont vous êtes le dictateur !. Évalué à 3.
La mode est au multidisciplinaire !
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 10.
Elle rend un poil les chercheurs responsables de l'utilisation et des conséquences de leurs inventions par la société actuelle. Une vraie critique de l'organisation sociale se demanderait probablement aussi de comment on pourrait utiliser ces découvertes différemment … or je n'ai pas l'impression que ce soit le cas.
Ce qui revient presque à rendre ces recherches responsables de tous les maux de la société et à tout rejeter en bloc, ce qui manque pour le moins de subtilité.
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 10.
Il y a d'autres facteurs en jeu, sur la vie et le travail. La flexibilité ambiante a imposé aux gens de devoir se déplacer pour pouvoir travailler. Du coup des vieux qui vivaient avec leurs enfants au temps jadis se retrouvent seuls à vieillir sans leurs proches, alors que ni les uns ni les autres n'en sont forcément satisfaits.
C'est une contrainte imposés par certains impératifs d'efficacités de l'industrie qui fait qu'au lieux de profiter du progrès, il apporte des contraintes fortes. De même la concentration industrielle fait que certaines régions se trouvent sinistrées, ou les gens restent parce qu'ils n'ont pas la force ou les finances d'en partir. Ou des générations sacrifiées le temps d'absorber le changement.
On arrive à un point de rupture sur ce plan je pense ou certaines activités sont tellement concentrées et tellement efficaces qu'elles peuvent se concentrer dans un seul pays et déménager à l'envie. Et ou les anciens boulot que tout ça a fait disparaître ne trouvent pas de remplacements, ou alors des remplacements qui sont tellement concurrencés par les automatisme qu'il y a une pression énorme pour avoir des boulots mal payés. Et c'est la seule réponse qu'on trouve : avoir des boulots dévalorisés, et qui curieusement peinent à recruter ce qui n'est pas étranger au fait qu'ils sont mal payés.
Mais on en est toujours à courir après l'emploi, quitte à ce qu'il soit sous valorisé ou sur qualifié avec des milliers de startups dont il ne restera qu'une poignée à l'arrivée. Donc travailler comme un taré pour avoir de bonne chances de s'écraser comme une merde à l'arrivée. Ça fait rêver.
# Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 10.
Sans vouloir verser dans l'angélisme et vouloir se passer de toute forme de critique du progrès, cette critique sent un peu le moisi dans le genre "critique du progrès technologique". Rien de très neuf dans les arguments.
Quitte à interroger la place des technologies dans nos vie et leur impact sur l'emploi, pourquoi on en arrive jamais à rediscuter sérieusement les vieilles promesses du progrès qui permettrait d'automatiser les trucs chiants pour profiter un peu de la vie, donc réinterroger radicalement la place du travail dans nos vies et nos sociétés ?
L'exemple typique qui me vient à l'esprit ici c'est la manière de s'occuper des vieux. Peut être que la technologie pourrait apporter des choses sur ce plan, mais ce qui me semble être au coeur du problème c'est qu'on passe une bonne partie de notre temps à travailler, et pendant ce temps là ben on s'occupe pas des vieux. Profiter du progrès, ça pourrait pas être dégager globalement du temps libre pour que les gens puissent passer plus de temps avec leurs proches ? Rajouter du personnel dans les maisons de retraîte qui soit un peu plus considéré socialement qu'actuellement et soumis à des pressions d'efficacités qui les empêchent de passer du temps avec les gens ?
Évidemment c'est une critique ultra radicale vu la vision structurante du travail et du salaire dans nos vies, nos sociétés et notre pouvoir sur la société …
[^] # Re: Les brevets source de discorde.
Posté par thoasm . En réponse au journal x265 passe en version 1.8. Évalué à 7.
Oui enfin comme ça vire souvent au troll pour des raisons étranges et que c'est quand même des questions un poil chiantes, faut 1) avoir eu envie de lire les threads interminable 2) avoir supporté le ton cassant de certains commentateurs 3) s'en souvenir. C'est des conditions qui font qu'un rappel clair sans bruit parasite autour peut être utile.
# Des années après ;..
Posté par thoasm . En réponse au journal Phylogénie, licence propriétaire et immigration. Évalué à 7.
On dirait que des gens choisissent toujours leur vocation pour prouver que des races humaines existent.
Jolie piqure de rappel, si il y en avait besoin.
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 3.
Oui c'est exactement ce qui est dit dans la dépêche :) le truc que ça dit justement c'est qu'il y a beaucoup de lignes de code dans un navigateur qui ne servent parfois que sur des niches, et que le nombre de ligne de code utilisées par tous les sites est probablement relativement faible en comparaison du nombre de lignes de code totales.
[^] # Re: Phase terminale
Posté par thoasm . En réponse au journal Microsoft sort sa distribution Linux, dédiée au réseau du Cloud Azure. Évalué à 1.
Jamais j'mapproche.
[^] # Re: Phase terminale
Posté par thoasm . En réponse au journal Microsoft sort sa distribution Linux, dédiée au réseau du Cloud Azure. Évalué à 2.
Non ce serait plutôt option 24 : je me suis trmopé de buoton
[^] # Re: Phase terminale
Posté par thoasm . En réponse au journal Microsoft sort sa distribution Linux, dédiée au réseau du Cloud Azure. Évalué à -4.
Oups, j'ai inutilisé pour cause d'inattention (il manquait cette option au sondage) /o\
Ça mérite vengeance.
[^] # Re: Creative Commons
Posté par thoasm . En réponse au journal Le ministère italien de la défense en cours de migration vers Libre Office et ODF. Évalué à 5.
Globalement avec les migrations qui s'accumulent il doit commencer à avoir une base d'utilisateurs relativement solide qui va pas disparaître du jour au lendemain quand même.
[^] # Re: C'est très intéressant....
Posté par thoasm . En réponse au journal Chroniques de Wikidata : Évitez le fork, cherchez le Join !. Évalué à 3.
Ça doit être ça que tu cherches, mais je sais pas si c'est vraiment à jour : https://www.wikidata.org/wiki/Wikidata:List_of_properties/fr
Sinon les projets thématiques sur Wikidata doivent maintenir une liste des propriétés qui les intéressent, https://www.wikidata.org/wiki/Wikidata:List_of_properties/fr Il y a ça aussi : https://www.wikidata.org/wiki/Category:All_Properties
C'est Wikidata, c'est un projet en construction un peu perpétuelle, tout s'organise de manière communautaire et un peu ad hoc :)
[^] # Re: SPARQL c'est génial
Posté par thoasm . En réponse au journal Chroniques de Wikidata : du visible ! requêtes et unités. Évalué à 4.
Ouais comme c'est ouvert sur tout le web comme techno à la base, il y a des namespace dans tous les sens, et comme Wikidata est un projet multilingue il faut se taper les numéros de propriétés illisible et le code de traduction des ids en labels dans une langue pour avoir un résultat lisible, mais clairement c'est prometteur.
Le modèle de données atypique de Wikidata par rapport au RDF classique facilite pas les choses non plus et rend les requêtes plus verbeuse, mais c'est le prix à payer pour avoir un modèle relativement simple et flexible.
Mais globalement oui, ça valide complètement les technos RDF et SPARQL qui montrent qu'elles s'adaptent pas trop mal, et quand on aura des surcouches pour gérer un peu le boilerplate nécessaire ça va donner et ça va être relativement accessible aux amateurs d'écrire des requêtes.
[^] # Re: HS langues
Posté par thoasm . En réponse au journal Qui fait des trucs "cools" en France et en Europe?. Évalué à 4.
Si ça ne jouait un tour qu'au PS et à l'UMP …