thoasm a écrit 9691 commentaires

  • [^] # Re: ça dépend comment

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    Ça fait des décennies que les climatologues prédisent des catastrophes. Personne ou presque n'a réagi. Aujourd'hui on commence à subir ces catastrophes

    suivi de

    La peur devrait être basée sur les faits, froids, présentés sans fioriture et sans hyperboles.

    Les scientifiques ont prédits des catastrophes de manière froide, sans fioriture et sans hyperboles, autrement dit. Aujourd’hui les présentateurs météo disent parfois (souvent) quand un phénomène qui survient lié au changement climatique que … c’est lié au changement climatique. On m’a dit que c’était anxiogène.

  • [^] # Re: Peut-être…

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 8. Dernière modification le 15 novembre 2023 à 16:08.

    Niveau de climatoscepticisme : "Oops", agrémenté de "non mais de toute façon si on fait des trucs ça change rien".

    Changement climatique, une frise chronologique

    Juste un discours d’inaction parmi d’autres.

  • [^] # Re: Planète planète

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    Ça dépend de ce que tu entends par "eux", les formes de vies actuelles sont toutes adaptées à leurs conditions de vie … actuelles.

    "Eux", c’est les descendants de certains individus ou espèces d’aujourd’hui qui seront adaptées au condition de vie de demain. Rien qui n’existe aujourd’hui et certainement pas les "eux" d’aujourd’hui. Pour autant qu’on sache des humains survivront probablement …

  • [^] # Re: Planète planète

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 2.

    Ah bah c’était déjà une punchline de Claude Allègre, il s’y connaissait en terme de diversion !

  • [^] # Re: La question est mal posée.

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 2. Dernière modification le 15 novembre 2023 à 14:01.

    Équilibre entre les attentes des anxieux et l’anxiété des gens en capacité de prise de décision aussi, et peut être même surtout ! Quand Pouyanné décide qu’il a pas vraiment peur, et qu’il va signer pour extraire plus de pétrole, c’est pas flippant pour lui.

    Qui est touché par la peur est peut-être une question … Si Macron a plus peur d’une révolte de gilets jaunes à cause du prix des carburants que des conséquences du réchauffement, parce qu’il n’a rien à leur dire que "démerdez vous avec ça" … Ce qui est flippant c’est qu’on sent que les actes ne sont pas à la hauteur des enjeux.

  • [^] # Re: Peut-être…

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    Alors non, la question c’est surtout "combien de degrés", pour quel effort d’adaptation et le mitigation associé. Ce n’est pas un combat binaire qui serait perdu d’avance.

  • [^] # Re: Planète planète

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 2. Dernière modification le 15 novembre 2023 à 12:14.

    Bof, on en fait beaucoup avec les cafards parce qu’ils sont, au moins certaines espèces, assez résistants aux radiations https://www.curieux.live/2019/05/03/data-science-vs-fake-les-cafards-seraient-les-seuls-a-survivre-en-cas-de-guerre-nucleaire/

    Après quand on prend du recul c’est plutôt nous qui exterminons les insectes par espèces entières : https://www.nationalgeographic.fr/environment/extinction-de-masse-les-insectes-disparaissent-a-une-vitesse-alarmante

  • [^] # Re: Planète planète

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    Pour une définition très large de "nature", on peut l’assimiler à "l’univers", et effectivement, notre pouvoir à détruire l’univers n’est pas attesté ! Après bon, un univers sans vie pour le contempler est-il comme l’arbre dans la foret qui tombe mais ne fait pas de bruit parce que personne n’est là pour l’entendre ?

  • [^] # Re: Peut-être…

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    Si tu ne l’as pas lu,

    J'ai peur, les ami·e·s, et c'est pas faute d'avoir fait ce qui était en mon pouvoir.

    est abordé dans l’article. C’est un peu un cliffhanger pour l’instant d’ailleurs, mais il suggère que … avoir confiance en l’action politique pour les choses "plus grande que soi" est de nature à réduire l’anxiété en actionnant l’espoir.

    Sur « …mais ça ne suffira pas. » c’est une évidence, étant donné que ce n’est potentiellement qu’un levier pour actionner autre chose. Si l’autre chose était actionné définitivement il n’y aurait plus de question.

  • [^] # Re: Planète planète

    Posté par  . En réponse au lien Faut-il faire peur pour sauver la planète ?. Évalué à 3.

    C’est juste une façon de parler, et de toute façon pas du tout le cœur de l’article.

  • [^] # Re: Godwin

    Posté par  . En réponse au lien Hare : un langage pour les 100 ans à venir. Évalué à 9.

    La conclusion c’est plutôt "on veut des logiciels qui marcheront encore dans 100 ans" en reconnaissant que c’est une niche et que c’est pas vraiment viable d’imaginer que des nouveaux logiciels seront encore codés dans ce langage dans 100 ans.

    Parce qu’évidemment faire des choix conservateur déjà en 2020 et se limiter dans les fonctionnalité ça risque d’être un peu archaïque en 2120.

  • [^] # Re: Tribune de 130 féministes en réponse à Emmanuel Macron

    Posté par  . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 7.

    Ou à moins que nos cher sénateurs plutôt bien à droite dans l'ensemble ne franchissent un cran dans la droiture, c'est dans l'air du temps et puis bah … Autant suivre le vainqueur.

    Voir comment le parti républicain s'est couché devant Trump aux USA.

  • [^] # Re: on dirait que ça ne joue pas

    Posté par  . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 4.

    L’époque change évidemment, il ne s’agit pas de dire que ce genre d’obstacle ne peut être surmonté ! Mais il faut combien de décennies pour arriver à ce résultat ?

    À noter que parmi les professions juridiques réglementées, la profession d’avocat est la seule dans ce cas.

  • [^] # Re: Tribune de 130 féministes en réponse à Emmanuel Macron

    Posté par  . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 2.

    Cette tribune est en réaction à un projet de loi porté par le sénat. Quelle cause le sénat sert-il en l’occurrence ? On serait bien en peine de l’objectiver.

  • [^] # Re: avis partial

    Posté par  . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 5.

    Si tu veux te voiler la face, les travaux de psycholinguistiques tendent à montrer, en l'occurrence, que dans un tel cas tu dois lutter :) Le point médian dans l'étude du lien d'il y a quelque jour tend a rappeler l'existence des deux genres et rend plus crédible le fait qu'une femme exerce le poste. Donc tu dois lutter a l'inverse cette fois pour effacer la femme, consciemment. L'oralisation concerne le cas très particulier de la lecture publique, pas si fréquent finalement.

    Sauf évidemment ceux qui ont une regex qui effacent tout, mais la méthode s'étend aussi aux formes comme "(\1)s (et|ou) (\1)es".

  • [^] # Re: avis partial

    Posté par  . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 5.

    Suffit de prendre ça pour une abbreviation. On a généralement pas trop de difficulté à lire "m." "monsieur" (qu'il ne faut pas trop essayer de lire en syllabique d'ailleurs, question oralisation), je vois pas trop pourquoi ce serait bien plus compliqué de lire "les étudiant.es" comme "les étudiants et étudiantes". Ça peut s'apprendre, comme le reste, on a des règles plus compliquées. Qu'il est difficile de toucher.

  • [^] # Re: on dirait que ça ne joue pas

    Posté par  . En réponse au lien «En français, le masculin fait l’homme, le dominant, il ne “fait pas le neutre”» (article partiel). Évalué à 5.

    C'est un peu manquer le message des données qui tendent à montrer que mentionner deux genres tend à "neutraliser" les représentation mieux que le genre neutre.

    Et quand on parle de projection des personnes, dans l'orientation pro par exemple, c'est peut être important, en tout cas j'ai tendance à ne pas spécialement comprendre les crispations.

    Il est évident que ce n'est pas le seul facteur et que le contexte culturel joue beaucoup. Mais justement … Ici on est dans un contexte où les avancées des droits des femmes et leur place dans la société est un sujet depuis plus d'un siècle. On raconte quoi aux gamines qui vont se lancer dans le monde des adultes ? Que des changements sont possibles, qu'elles sont légitimes à se lancer si elles s'imaginent en avocates ou alors on parle uniquement d'avocats et ptete qu'elles devront dans ce cas passer la première réticence qui fait qu'"avocats" étant genré de fait au masculin c'est plus difficile d'imaginer une femme ?

    Parler culture sans évoquer le contexte culturel … Est-ce pertinent ? Il est évident qu'un unique facteur n'est probablement pas la clé de tout. La preuve c'est qu'on parle encore de la place des femmes après tout ce temps dans une démocratie.

  • [^] # Re: Même problème pour les roux.

    Posté par  . En réponse au lien Quand Midjourney n'arrive pas à représenter un médecin noir soignant des enfants blancs. Évalué à 6.

    Ce lien évoque la question des biais algorithmique avec l’exemple (vers 29:50) d’une personne arrêtée à cause d’un biais de reconnaissance faciale.

  • # Aussi commenté sur Mastodon

    Posté par  . En réponse au lien Pourquoi sommes-nous tellement accros à Google Maps et Waze ?. Évalué à 3.

  • [^] # Re: ça mérite une dépêche !

    Posté par  . En réponse au journal Édition française du livre Ada & Zangemann. Évalué à 6.

    Faudrait la "upper" comme on disait parfois pour la remettre en Une ?

  • [^] # Re: Ce n'est pas un biais linguistique, c'est un biais sémantique.

    Posté par  . En réponse au lien Langage inclusif, pour le cerveau le neutre n'est pas neutre. Évalué à 3.

    Bof, l’infirmation de l’hypothèse ne semble pas concerner le genre, mais principalement d’autres choses comme les couleurs. L’article comporte une section sur le genre [[Hypothèse_de_Sapir-Whorf#Cas_du_genre]] qui ne fait que reprendre le type d’études qui sont citées dans ce lien.

    Donc tu n’en tirera rien de plus que ce qu’on dit ici, tu ne peux pas t’appuyer sur la généralité pour parler du particulier, puisque le type d’expérience qu’on ferait pour tester l’hypothèse dans le cas du genre est précisément … les expés dont on parle ici.

  • [^] # Re: Ce n'est pas un biais linguistique, c'est un biais sémantique.

    Posté par  . En réponse au lien Langage inclusif, pour le cerveau le neutre n'est pas neutre. Évalué à 3.

    Un mouvement de va-et-vient normal pouvant entraîner un mouvement de balancier à l’intérieur des bourses susceptible d’entraîner un contact lors du va-et-vient susnommé ?

  • [^] # Re: Ce n'est pas un biais linguistique, c'est un biais sémantique.

    Posté par  . En réponse au lien Langage inclusif, pour le cerveau le neutre n'est pas neutre. Évalué à 3.

    C’est plutôt supposé évoquer la masturbation, à la base, une variante de "je m’en branle", quoi.

  • [^] # Re: À bas le CNRS, Vive notre Président

    Posté par  . En réponse au lien Langage inclusif, pour le cerveau le neutre n'est pas neutre. Évalué à 4.

    L’étude du lien va plus loin que cet article dans le sens ou l’argument principal (outre le quantitatif historique) de l’article se borne à l’ancienne "le genre grammatical n’est pas le genre de l’humain".

    Et propose une solution : distinguer les deux en leur donnant un nom différent.

    Sauf que qu’en comparaison, le lien initial ne présuppose pas, il cherche à connaître les réactions des gens fassent à des textes. Et qu’on ait mis des étiquettes différentes au genre grammatical et au genre de l’humain, on le fait déjà en fait. Donc ça ne suffit pas à modifier les réaction des gens, cette solution ne fonctionne donc très probablement pas pour modifier les représentation.

    Pourtant sans velléité de sa mise en œuvre peut être parce que comme les grammairiens de l’époque ne l’ont pas fait alors ce ne serait plus faisable aujourd’hui ? Ou par simplement conservatisme ?

    L’article me semble prendre un parti "normal" en linguistique, un vision descriptive et non prescriptive, et postule que les grammairiens de l’époque se seraient simplement inspirés de règle en vigueur pour formaliser leurs prescriptions. Et que du coup maintenant les grammairiens devraient juste décrire les usages, formalisés à l’époque. (Ça devient compliqué de distinguer la vision purement descriptive).

    Mais dans une vision descriptive, rien n’interdit de modifier la description pour la rendre plus conforme aux usages : si on s’interdit de modifier la langue, on ne s’interdit pas d’en modifier la description. Dés lors je ne comprend pas vraiment la petitesse de l’ambition de suggérer une solution aux grammairien de l’époque sans pour autant vouloir la mettre en pratique.

    Et sur la vision descriptive versus prescriptive, on peut effectivement distinguer deux rôles : étudier l’impact social de la langue, et la description de la langue, qui sont des aspect scientifiques, et l’aspect politique féministe par exemple, que ce n’est pas forcément à la science d’endosser mais qui relève de demande sociale et politique. Dés lors, comme le GIEC est un organisme scientifique qui est une demande politique au problème du changement climatique, chargé d’étudier le problème et les différentes solutions sans pour autant être prescriptif, il est tout à fait envisageable que les linguistes étudient une question sociétale issue d’une demande politique, l’impact de la langue sur ces problématiques, proposent des solutions qui permettent d’atteindre ces objectif à la société sans pour autant être prescriptif sur le plan scientifique.

    Les accords pour les mots pas concerné par le genre d’un humain, c’est pas tellement pertinent dans la représentation que les personnes se font d’elles même et leurs projections dans l’avenir pro, donc probablement peu pertinent dans le cadre d’une demande politique. On s’en fout un peu donc ?

  • [^] # Re: Ce n'est pas un biais linguistique, c'est un biais sémantique.

    Posté par  . En réponse au lien Langage inclusif, pour le cerveau le neutre n'est pas neutre. Évalué à 3.

    C’est plutôt une expression utilisée dans un sens figuré dans laquelle le sens propre perd de sa force et de son sens à mon avis. Une expression populaire comme "bonjour" ou "pas de soucis" finissent par être de simples marques automatiques et n’ont plus grand chose à voir avec le fait de souhaiter une bonne journée à la personne et un simple "ack" pour accuser réception d’une commande.

    Difficile d’y voir à mon avis une appropriation du masculin, les filles le disent simplement par mimétisme avec les mecs qui le disent dans le sens "je m’en fiche/fous" "va tfaire voir" qui sont utilisée par des jeunes qu’on peut soupçonner d’en ignorer l’origine du sens …