Salut,
Comme la semaine dernière (voir http://thomas.enix.org/Blog-20050917022607-Technologie(...) et http://linuxfr.org/~thomas_p/19449.html(...) ), j'ai publié aujourd'hui un résumé de l'actualité de la semaine du noyau, disponible à l'adresse http://thomas.enix.org/Blog-20050925133348-Technologie(...) .
Comme je le dis en introduction, je me rends compte que tout cela me prend beaucoup de temps (en particulier au moment de la rédaction, environ 3-4 heures de boulot), donc je ne pense pas que je tiendrais le rythme. Peut-être serait-il possible de constituer une petite équipe qui se partagerait le travail, (…)
Journal Agenda du Libre: export au format iCal
Bonjour,
L'Agenda du Libre, http://www.agendadulibre.org(...) , recense les évènements français liés au Logiciel Libre depuis juin 2005.
Aujourd'hui a été ajouté l'export de l'agenda au format iCal. Un calendrier est disponible pour chaque région, ainsi qu'un calendrier national regroupant tous les évènements. Ces calendriers fonctionnent au moins avec les extensions Calendar de Firefox et Thunderbird ainsi qu'avec Sunbird, la nouvelle application de gestion de calendrier de la Mozilla Foundation, encore en béta.
La liste des calendriers est disponible sur http://www.agendadulibre.org/icallist.php(...)
(…)
L'Agenda du Libre, http://www.agendadulibre.org(...) , recense les évènements français liés au Logiciel Libre depuis juin 2005.
Aujourd'hui a été ajouté l'export de l'agenda au format iCal. Un calendrier est disponible pour chaque région, ainsi qu'un calendrier national regroupant tous les évènements. Ces calendriers fonctionnent au moins avec les extensions Calendar de Firefox et Thunderbird ainsi qu'avec Sunbird, la nouvelle application de gestion de calendrier de la Mozilla Foundation, encore en béta.
La liste des calendriers est disponible sur http://www.agendadulibre.org/icallist.php(...)
(…)
Journal Actualité du noyau
Bonjour,
Attention aux esprits fragiles: ce journal est une honteuse pub pour un site personnel.
J'ai rédigé un résumé de l'actualité du noyau de la semaine passée, en français: http://thomas.enix.org/Blog-20050917022607-Technologie(...) . Je voulais savoir si ce genre de résumés intéressait des gens, et donc s'il fallait que j'essaie de poursuivre à l'avenir, et si oui, sous quelle forme, avec quelles améliorations, etc.
(Pour ceux qui s'intéressent au noyau, je rappelle également qu'un compte-rendu du Linux Symposium de cet été à (…)
Attention aux esprits fragiles: ce journal est une honteuse pub pour un site personnel.
J'ai rédigé un résumé de l'actualité du noyau de la semaine passée, en français: http://thomas.enix.org/Blog-20050917022607-Technologie(...) . Je voulais savoir si ce genre de résumés intéressait des gens, et donc s'il fallait que j'essaie de poursuivre à l'avenir, et si oui, sous quelle forme, avec quelles améliorations, etc.
(Pour ceux qui s'intéressent au noyau, je rappelle également qu'un compte-rendu du Linux Symposium de cet été à (…)
Quatrième Jeudi du Libre Toulousain
Un groupe d'utilisateurs de Logiciels Libres de Toulouse propose aux amateurs de ces logiciels de se retrouver le quatrième jeudi de chaque mois pour échanger autour du Logiciel Libre, discuter de nos projets respectifs et pourquoi pas de lancer des initiatives locales autour du Libre. Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l'esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.
Le précédent et premier Qjelt avait réuni une quarantaine de personnes.
La deuxième édition aura lieu le jeudi 22 septembre à 20 heures au restaurant Le Barbu, 9, rue Clémence Isaure à Toulouse. Le restaurant propose une formule entrée-plat pour 11 Euros.
Afin de pouvoir réserver, une inscription est demandée (cf premier lien).
Le précédent et premier Qjelt avait réuni une quarantaine de personnes.
La deuxième édition aura lieu le jeudi 22 septembre à 20 heures au restaurant Le Barbu, 9, rue Clémence Isaure à Toulouse. Le restaurant propose une formule entrée-plat pour 11 Euros.
Afin de pouvoir réserver, une inscription est demandée (cf premier lien).
Journal Compte-rendu du Linux Symposium
Cher journal,
[ Oui, je sais, ça va faire un peu "pub" pour mon blog, mais je pense que les informations peuvent intéresser quelques personnes ]
Cette année, j'ai eu la chance de me rendre au Linux Symposium à Ottawa. Pour partager ce que j'ai pu y apprendre ou découvrir, j'ai rédigé un compte-rendu des différentes conférences auxquelles j'ai assisté : http://thomas.enix.org/Blog-20050829003731-Libre(...) .
Le compte-rendu est découpé en plusieurs parties, une par jour : http://thomas.enix.org/OttawaLinuxSymposiumJour0(...) , http://thomas.enix.org/OttawaLinuxSymposiumJour1(...) , http://thomas.enix.org/OttawaLinuxSymposiumJour2(...) , (…)
[ Oui, je sais, ça va faire un peu "pub" pour mon blog, mais je pense que les informations peuvent intéresser quelques personnes ]
Cette année, j'ai eu la chance de me rendre au Linux Symposium à Ottawa. Pour partager ce que j'ai pu y apprendre ou découvrir, j'ai rédigé un compte-rendu des différentes conférences auxquelles j'ai assisté : http://thomas.enix.org/Blog-20050829003731-Libre(...) .
Le compte-rendu est découpé en plusieurs parties, une par jour : http://thomas.enix.org/OttawaLinuxSymposiumJour0(...) , http://thomas.enix.org/OttawaLinuxSymposiumJour1(...) , http://thomas.enix.org/OttawaLinuxSymposiumJour2(...) , (…)
La GPL version 3 pourrait sortir en 2007
D'après un article de ZDNet, citant Eben Moglen, juriste de la Fondation du Logiciel Libre (FSF), les premières versions de travail de la version 3 de la GPL seront publiées dès le début de l'année 2006. Le processus de discussion pourrait alors engager 150.000 personnes et 8.000 organisations, d'après Eben Moglen, et devrait aboutir à une sortie de la version officielle courant 2007.
Cette version 3 de la licence GPL devrait en particulier mieux prendre en compte le problème des brevets sur le logiciel, clarifier l'utilisation de Logiciels Libres dans les environnements réseau et également réduire les barrières qui empêchent aujourd'hui de mélanger du code couvert par la GPL avec du code sous d'autres licences libres.
À propos de ce problème de réutilisation de code, Martin Fink, vice-président de la division open-source de chez HP, a appelé durant une conférence à LinuxWorld, les sociétés IBM et Sun à utiliser la licence GPL plutôt que des licences libres spécifiques. En particulier, il a appelé Sun à changer la licence de Solaris 10 pour la GPL, plutôt que l'actuelle CDDL.
Cette version 3 de la licence GPL devrait en particulier mieux prendre en compte le problème des brevets sur le logiciel, clarifier l'utilisation de Logiciels Libres dans les environnements réseau et également réduire les barrières qui empêchent aujourd'hui de mélanger du code couvert par la GPL avec du code sous d'autres licences libres.
À propos de ce problème de réutilisation de code, Martin Fink, vice-président de la division open-source de chez HP, a appelé durant une conférence à LinuxWorld, les sociétés IBM et Sun à utiliser la licence GPL plutôt que des licences libres spécifiques. En particulier, il a appelé Sun à changer la licence de Solaris 10 pour la GPL, plutôt que l'actuelle CDDL.
Quatrième Jeudi du Libre Toulousain
Un groupe d'utilisateurs de Logiciels Libres de Toulouse propose aux amateurs de ces logiciels de se retrouver le quatrième jeudi de chaque mois pour échanger autour du Logiciel Libre, discuter de nos projets respectifs et pourquoi pas de lancer des initiatives locales autour du Libre.
Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l'esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.
Le prochain et premier Qjelt (Quatrième Jeudi du Libre Toulousain) aura lieu le jeudi 25 août à 20 heures au restaurant La Gouaille, 6, rue Joutx Aigues à Toulouse, à quelques pas du métro Esquirol.
L'inscription des participants est souhaitée sur http://libre.humanoidz.org/qjelt/ afin de pouvoir réserver.
Ce repas est ouvert à tous, amateurs de l'esprit du Libre, débutants ou techniciens chevronnés.
Le prochain et premier Qjelt (Quatrième Jeudi du Libre Toulousain) aura lieu le jeudi 25 août à 20 heures au restaurant La Gouaille, 6, rue Joutx Aigues à Toulouse, à quelques pas du métro Esquirol.
L'inscription des participants est souhaitée sur http://libre.humanoidz.org/qjelt/ afin de pouvoir réserver.
Derrière vos distributions et logiciels favoris...
La popularité des blogs croissant de jour en jour, de nombreux développeurs ou utilisateurs de Logiciels Libres tiennent aujourd'hui de tels journaux. Grâce à RSS, ces blogs peuvent être agrégés en Planet, regroupant les dernières entrées de blogs ayant un thème commun.
Grâce à ces Planet, on peut suivre l'actualité de certaines distributions ou logiciels en lisant les impressions, les expériences, les idées de développeurs ou utilisateurs. On y trouve souvent des informations intéressantes, inédites et on y découvre ainsi parfois ce qui se déroule derrière notre distribution ou logiciel favori.
Ainsi, du coté des distributions, on trouvera Planet Debian, Planet Debian Fr, Planet Gentoo, Planet Mandriva, Planet Fedora, Planet SuSe ou Planet Ubuntu. Du coté des logiciels, on trouvera par exemple Planet Gnome, Planet Gnome Fr, Planet KDE, Planet Mozilla, Planet Apache, Kernel Planet ou Planet OpenOffice.org. On trouvera également des Planet autour de langages, comme Planet Python ou Planet Perl.
La plupart de ces sites sont basés sur Planet, un agrégateur de flux RSS. Ces Planet génèrent également un flux RSS auquel il est possible de s'abonner pour recevoir tous les billets postés par les personnes enregistrées sur une planète.
Grâce à ces Planet, on peut suivre l'actualité de certaines distributions ou logiciels en lisant les impressions, les expériences, les idées de développeurs ou utilisateurs. On y trouve souvent des informations intéressantes, inédites et on y découvre ainsi parfois ce qui se déroule derrière notre distribution ou logiciel favori.
Ainsi, du coté des distributions, on trouvera Planet Debian, Planet Debian Fr, Planet Gentoo, Planet Mandriva, Planet Fedora, Planet SuSe ou Planet Ubuntu. Du coté des logiciels, on trouvera par exemple Planet Gnome, Planet Gnome Fr, Planet KDE, Planet Mozilla, Planet Apache, Kernel Planet ou Planet OpenOffice.org. On trouvera également des Planet autour de langages, comme Planet Python ou Planet Perl.
La plupart de ces sites sont basés sur Planet, un agrégateur de flux RSS. Ces Planet génèrent également un flux RSS auquel il est possible de s'abonner pour recevoir tous les billets postés par les personnes enregistrées sur une planète.
Nouvelles du noyau : Git et modèle de développement
LinuxFr a largement couvert l'affaire qui avait conduit à l'abandon de la version gratuite de BitKeeper par BitMover. BitKeeper était alors utilisé par les développeurs du noyau pour gérer les sources de ce dernier. Ceux-ci, autour d'un prototype développé par Linus Torvalds ont créé leur propre système de gestion des sources, adapté à leurs besoins : Git.
Depuis, le développement de cet outil a suivi son cours, s'améliorant, se voyant doté d'interfaces graphiques ou de scripts évolués. Linus Torvalds a décidé fin juillet de passer la main pour la maintenance et l'évolution de cet outil à Junio Hamano. En effet, Linus a expliqué qu'il avait « toujours dit qu'il ne voulait pas vraiment le maintenir sur le long terme ». Ceux qui s'intéressent à Git pourront lire le Kernel Hackers' Guide to git, suivre la liste de discussion, ou même consulter la toute nouvelle homepage du projet.
Par ailleurs, depuis le Kernel Summit, également couvert sur LinuxFr, Linus a décidé de modifier sensiblement le modèle de développement du noyau. Désormais, suite à la sortie d'une version du noyau, des ajouts de fonctionnalités et modifications importantes ne seront acceptés que pendant deux semaines. Au delà de ce délai, et jusqu'à la sortie de la prochaine version, le travail des développeurs sera consacré à la correction de bugs.
Enfin, toujours suite aux discussions ayant eu lieu durant le Kernel Summit, Andrew Morton, mainteneur de la branche -mm, a publié son weekly report. Dans celui-ci, il liste les grands changements qui sont intégrés pour la prochaine version du noyau, ainsi qu'une estimation de la date de sortie de ce dernier. Il doit permettre aux mainteneurs des différents sous-systèmes du noyau d'être mieux tenus au courant des évolutions en cours.
Depuis, le développement de cet outil a suivi son cours, s'améliorant, se voyant doté d'interfaces graphiques ou de scripts évolués. Linus Torvalds a décidé fin juillet de passer la main pour la maintenance et l'évolution de cet outil à Junio Hamano. En effet, Linus a expliqué qu'il avait « toujours dit qu'il ne voulait pas vraiment le maintenir sur le long terme ». Ceux qui s'intéressent à Git pourront lire le Kernel Hackers' Guide to git, suivre la liste de discussion, ou même consulter la toute nouvelle homepage du projet.
Par ailleurs, depuis le Kernel Summit, également couvert sur LinuxFr, Linus a décidé de modifier sensiblement le modèle de développement du noyau. Désormais, suite à la sortie d'une version du noyau, des ajouts de fonctionnalités et modifications importantes ne seront acceptés que pendant deux semaines. Au delà de ce délai, et jusqu'à la sortie de la prochaine version, le travail des développeurs sera consacré à la correction de bugs.
Enfin, toujours suite aux discussions ayant eu lieu durant le Kernel Summit, Andrew Morton, mainteneur de la branche -mm, a publié son weekly report. Dans celui-ci, il liste les grands changements qui sont intégrés pour la prochaine version du noyau, ainsi qu'une estimation de la date de sortie de ce dernier. Il doit permettre aux mainteneurs des différents sous-systèmes du noyau d'être mieux tenus au courant des évolutions en cours.
Wikipédia envisagerait de renforcer le contrôle éditorial
NdM : L'information serait inexacte. Voir en fin de dépêche.
Dans une interview accordée au journal allemand Sueddeutsche Zeitung, Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, a déclaré qu'il fallait trouver un équilibre entre la protection de l'information contre les abus et l'ouverture nécessaire pour l'amélioration du contenu. Ces mesures sont semblent-ils devenues nécessaires en raison du vandalisme ayant lieu dans l'encyclopédie libre.
Wales a annoncé « qu'il pourrait bientôt y avoir des contenus stables. Dans ce cas, nous bloquerions les pages dont la qualité est indisputée. » Le fondateur de Wikipédia a donné l'exemple de la page consacrée au nouveau pape, qui a été vandalisée par une personne ayant remplacé la photo par une photo de l'empereur du mal de Star Wars. Bien qu'elle ne soit restée qu'une minute, Wales estime que cela peut ennuyer le lecteur qui arrive à ce moment là, et peut diminuer la crédibilité de Wikipédia. Il s'agit en effet d'un des principaux arguments des détracteurs de l'encyclopédie libre.
Dans le reste de l'actualité de l'encyclopédie, il y a bien entendu Wikimania 2005, la première conférence internationale Wikipédia. Cette conférence a lieu en ce moment et jusqu'au 8 août à Frankfurt am Main en Allemagne. Ceux qui ne peuvent pas s'y rendre pourront toutefois bénéficier du streaming en direct des conférences ou des enregistrements.
Mise à jour : Selon le "Lessig Blog" et Ars Technica ceci se révélerait inexact. L'information a été déformée de traduction en citations. Jimbo Wales n'envisagerait pas de modifier la manière actuelle de travailler sur Wikipédia. Il recherche les façons d'améliorer Wikipédia. Lire les liens ci-dessus (en anglais) pour tous les détails. Merci à A.Kauffmann et Hank Lords pour ces précisions.
Dans une interview accordée au journal allemand Sueddeutsche Zeitung, Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, a déclaré qu'il fallait trouver un équilibre entre la protection de l'information contre les abus et l'ouverture nécessaire pour l'amélioration du contenu. Ces mesures sont semblent-ils devenues nécessaires en raison du vandalisme ayant lieu dans l'encyclopédie libre.
Wales a annoncé « qu'il pourrait bientôt y avoir des contenus stables. Dans ce cas, nous bloquerions les pages dont la qualité est indisputée. » Le fondateur de Wikipédia a donné l'exemple de la page consacrée au nouveau pape, qui a été vandalisée par une personne ayant remplacé la photo par une photo de l'empereur du mal de Star Wars. Bien qu'elle ne soit restée qu'une minute, Wales estime que cela peut ennuyer le lecteur qui arrive à ce moment là, et peut diminuer la crédibilité de Wikipédia. Il s'agit en effet d'un des principaux arguments des détracteurs de l'encyclopédie libre.
Dans le reste de l'actualité de l'encyclopédie, il y a bien entendu Wikimania 2005, la première conférence internationale Wikipédia. Cette conférence a lieu en ce moment et jusqu'au 8 août à Frankfurt am Main en Allemagne. Ceux qui ne peuvent pas s'y rendre pourront toutefois bénéficier du streaming en direct des conférences ou des enregistrements.
Mise à jour : Selon le "Lessig Blog" et Ars Technica ceci se révélerait inexact. L'information a été déformée de traduction en citations. Jimbo Wales n'envisagerait pas de modifier la manière actuelle de travailler sur Wikipédia. Il recherche les façons d'améliorer Wikipédia. Lire les liens ci-dessus (en anglais) pour tous les détails. Merci à A.Kauffmann et Hank Lords pour ces précisions.
Journal Dossier sur le LL dans Politis
Cher Journal,
[Non, ce n'est pas un double de http://linuxfr.org/~durandal/18935.html(...) mais plutôt un complément]
Un dossier sur le Logiciel Libre est paru dans Politis la semaine dernière, mais les deux libraires avoisinant mon domicile ne reçoivent malheureusement pas cet hebdomadaire, et le site de Politis ne met en ligne que l'introduction dudit dossier.
Maintenant que le numéro de Politis concerné n'est plus en vente dans les kiosques, est-ce qu'un LinuxFrien muni d'un scanner ou d'un autre outil de numérisation adapté (…)
[Non, ce n'est pas un double de http://linuxfr.org/~durandal/18935.html(...) mais plutôt un complément]
Un dossier sur le Logiciel Libre est paru dans Politis la semaine dernière, mais les deux libraires avoisinant mon domicile ne reçoivent malheureusement pas cet hebdomadaire, et le site de Politis ne met en ligne que l'introduction dudit dossier.
Maintenant que le numéro de Politis concerné n'est plus en vente dans les kiosques, est-ce qu'un LinuxFrien muni d'un scanner ou d'un autre outil de numérisation adapté (…)
Version 3 de la GPL : les coulisses de l'adoption
Dans un article intitulé GPL Version 3: Background to adoption, Richard Stallman et Eben Moglen proposent un court historique de la GPL et donnent quelques informations sur le processus de rédaction de la version 3 de cette licence.
Tout d'abord, l'article revient sur le processus du passage de la version 1 à la version 2 de la licence en 1991, effectué sans débat public formel et avec une courte période de transition. Richard Stallman et Eben Moglen précisent que le processus de passage à la version 3 est bien différent aujourd'hui, puisque des dizaines de milliers de logiciels utilisent la GPL et pas seulement des composants du projet GNU.
Ensuite, ils rappellent que la GPL est une licence de droit d'auteur mondiale : il n'existe pas de version spécifique à chaque pays. La version 3 de la GPL devrait aller encore plus dans cette direction, en s'approchant au plus de l'idéale et inaccessible licence de droit d'auteur mondiale.
Richard Stallman et Eben Moglen présentent ensuite la GPL comme un code de conduite pour les distributeurs de logiciels libres puis comme une Constitution pour le Mouvement du logiciel libre.
Les deux responsables de la Free Software Foundation discutent ensuite le processus de rédaction de la version 3. Ils précisent qu'ils n'ont pas cessé d'envisager des modifications et ont consulté, de manière formelle ou informelle, de nombreux participants de la communauté du Logiciel Libre et de l'industrie, du milieu académique et du garage. La Fondation publiera un brouillon de discussion de la version 3, mais avant cela, elle précisera le processus qui permettra de rassembler les opinions et les suggestions.
Pour terminer, l'article précise que la FSF reconnaît que le changement de version de la GPL est un moment crucial dans l'évolution de la communauté du Logiciel Libre et la Fondation entend remplir ses engagements vis-à-vis des fabricants, des distributeurs et des utilisateurs de Logiciels Libres. Toutefois, Richard Stallman et Eben Moglen rappellent que leur premier souci demeure, comme c'est le cas depuis le début, la création et la protection de la liberté.
Une traduction française de l'article a été réalisée par Cédric Corazza et est disponible sur le site de la FSF.
Tout d'abord, l'article revient sur le processus du passage de la version 1 à la version 2 de la licence en 1991, effectué sans débat public formel et avec une courte période de transition. Richard Stallman et Eben Moglen précisent que le processus de passage à la version 3 est bien différent aujourd'hui, puisque des dizaines de milliers de logiciels utilisent la GPL et pas seulement des composants du projet GNU.
Ensuite, ils rappellent que la GPL est une licence de droit d'auteur mondiale : il n'existe pas de version spécifique à chaque pays. La version 3 de la GPL devrait aller encore plus dans cette direction, en s'approchant au plus de l'idéale et inaccessible licence de droit d'auteur mondiale.
Richard Stallman et Eben Moglen présentent ensuite la GPL comme un code de conduite pour les distributeurs de logiciels libres puis comme une Constitution pour le Mouvement du logiciel libre.
Les deux responsables de la Free Software Foundation discutent ensuite le processus de rédaction de la version 3. Ils précisent qu'ils n'ont pas cessé d'envisager des modifications et ont consulté, de manière formelle ou informelle, de nombreux participants de la communauté du Logiciel Libre et de l'industrie, du milieu académique et du garage. La Fondation publiera un brouillon de discussion de la version 3, mais avant cela, elle précisera le processus qui permettra de rassembler les opinions et les suggestions.
Pour terminer, l'article précise que la FSF reconnaît que le changement de version de la GPL est un moment crucial dans l'évolution de la communauté du Logiciel Libre et la Fondation entend remplir ses engagements vis-à-vis des fabricants, des distributeurs et des utilisateurs de Logiciels Libres. Toutefois, Richard Stallman et Eben Moglen rappellent que leur premier souci demeure, comme c'est le cas depuis le début, la création et la protection de la liberté.
Une traduction française de l'article a été réalisée par Cédric Corazza et est disponible sur le site de la FSF.
Agenda du Libre: faites connaître vos évènements!
Dans le passé, Rodolphe Quiedeville maintenait le site agenda.lolix.org, un agenda des évènements français concernant le Logiciel Libre. Depuis la fermeture de ce site, il n'existait plus d'agenda pour ces évènements. Bien que LinuxFr.org publie régulièrement des dépêches de seconde page sur les évènements locaux, ceux-ci disparaissent rapidement de la page d'accueil, alors que d'autres sont tout simplement refusés car trop récurrents.
Pour combler ce manque a été créé aujourd'hui le site agendadulibre.org, qui reprend en totalité l'esprit de l'Agenda de Rodolphe Quiedeville. Il permet de se tenir au courant, soit par l'interface Web, soit par l'intermédiaire de flux RSS, des évènements concernant le Logiciel Libre ayant lieu dans votre région ou sur un plan national.
Groupes d'utilisateurs de Logiciels Libres de France et de Navarre, n'hésitez pas à y publier des annonces pour vos rencontres, bouffes, install-parties ou conférences !
Pour combler ce manque a été créé aujourd'hui le site agendadulibre.org, qui reprend en totalité l'esprit de l'Agenda de Rodolphe Quiedeville. Il permet de se tenir au courant, soit par l'interface Web, soit par l'intermédiaire de flux RSS, des évènements concernant le Logiciel Libre ayant lieu dans votre région ou sur un plan national.
Groupes d'utilisateurs de Logiciels Libres de France et de Navarre, n'hésitez pas à y publier des annonces pour vos rencontres, bouffes, install-parties ou conférences !
Nouveau rebondissement dans l'affaire du pilote PWC
Le début de l'affaire du pilote pwc remonte à août 2004. Jusqu'à cette époque, la partie libre de ce pilote pour webcams basés sur des chipsets Philips était disponible dans la version officielle du noyau Linux. Toutefois, ce pilote ne permettait de gérer que les modes de basse qualité des webcams, un module supplémentaire propriétaire, pwcx, étant nécessaire pour accéder aux modes évolués qui nécessitaient des routines de décompression.
En août 2004, un différent opposa les développeurs du noyau Linux au développeur du pilote. En effet, le module libre mettait en place un hook spécifique dans le noyau permettant au module non-libre de mettre à disposition ses fonctionnalités avancées de décompression. Or, les développeurs noyau, et en particulier Linus Torvalds, ne souhaitaient pas mettre à disposition un hook particulier pour les besoins d'un module propriétaire : "if a change is needed to be made to the kernel in order to get a closed source module to work, that module must be made opensource".
L'auteur du pilote a alors fait savoir que ce hook existait depuis longtemps et qu'il ne comprenait pas cette décision. Au final, la discussion a amené l'auteur à demander le retrait du pilote.
Le noyau Linux ne disposait alors plus de pilote pour les webcams à base de composants Philips, pourtant très répandues. Heureusement, un français, Luc Saillard, a repris le développement de ce dernier. À la mi-septembre 2004, il envoie un patch contenant une nouvelle version du pilote, entièrement libre, et permettant d'utiliser certains modes de décompression qui n'étaient auparavant utilisables qu'avec le module propriétaire, grâce à de l'ingénierie inverse. Tout semblait donc s'arranger.
Mais, tout récemment, nouveau coup de théâtre : le développeur originel du pilote demande de nouveau le retrait de ce dernier, arguant du fait que le pilote de Luc Saillard aurait été réalisé plus par décompilation du pilote propriétaire que par ingénierie inverse. Après une investigation plus poussée, Alan Cox a trouvé que les remarques de l'auteur originel étaient recevables. Il a par ailleurs eu une discussion amicale avec Philips qui a abouti au retrait du code litigieux des décompresseurs.
À ce jour, le noyau Linux supporte donc toujours les webcams à base de composants Philips, mais uniquement dans les modes basiques. Toutefois, ce rebondissement n'est certainement pas le dernier dans cette saga, et l'espoir de disposer un jour d'un pilote complètement libre et dégagé de tout problème reste présent.
En août 2004, un différent opposa les développeurs du noyau Linux au développeur du pilote. En effet, le module libre mettait en place un hook spécifique dans le noyau permettant au module non-libre de mettre à disposition ses fonctionnalités avancées de décompression. Or, les développeurs noyau, et en particulier Linus Torvalds, ne souhaitaient pas mettre à disposition un hook particulier pour les besoins d'un module propriétaire : "if a change is needed to be made to the kernel in order to get a closed source module to work, that module must be made opensource".
L'auteur du pilote a alors fait savoir que ce hook existait depuis longtemps et qu'il ne comprenait pas cette décision. Au final, la discussion a amené l'auteur à demander le retrait du pilote.
Le noyau Linux ne disposait alors plus de pilote pour les webcams à base de composants Philips, pourtant très répandues. Heureusement, un français, Luc Saillard, a repris le développement de ce dernier. À la mi-septembre 2004, il envoie un patch contenant une nouvelle version du pilote, entièrement libre, et permettant d'utiliser certains modes de décompression qui n'étaient auparavant utilisables qu'avec le module propriétaire, grâce à de l'ingénierie inverse. Tout semblait donc s'arranger.
Mais, tout récemment, nouveau coup de théâtre : le développeur originel du pilote demande de nouveau le retrait de ce dernier, arguant du fait que le pilote de Luc Saillard aurait été réalisé plus par décompilation du pilote propriétaire que par ingénierie inverse. Après une investigation plus poussée, Alan Cox a trouvé que les remarques de l'auteur originel étaient recevables. Il a par ailleurs eu une discussion amicale avec Philips qui a abouti au retrait du code litigieux des décompresseurs.
À ce jour, le noyau Linux supporte donc toujours les webcams à base de composants Philips, mais uniquement dans les modes basiques. Toutefois, ce rebondissement n'est certainement pas le dernier dans cette saga, et l'espoir de disposer un jour d'un pilote complètement libre et dégagé de tout problème reste présent.
Sortie de l'émulateur Qemu 0.7.0
Après plus de 6 mois de développement, une nouvelle version de Qemu est sortie fin avril. Qemu est un émulateur fonctionnant dans deux modes différents. Le premier mode permet d'émuler une architecture matérielle complète : le processeur ainsi que les périphériques matériels comme les disques, les cartes réseau, les ports séries, etc. Ce mode permet d'exécuter un système d'exploitation complet, et se rapproche de ce que permet l'émulateur Bochs. Le second mode, fonctionnant sous GNU/Linux uniquement permet d'exécuter des binaires prévus pour une architecture donnée sur une autre architecture : l'émulation n'a lieu que pour un processus particulier.
Le premier mode permettant d'exécuter un système d'exploitation complet, il est parfait pour tester de nouveaux systèmes, réaliser le débogage de modules noyau ou simuler des réseaux composés de machines virtuelles. Le second mode permet par exemple aux possesseurs d'architectures non-x86 d'exécuter des applications propriétaires compilés pour x86 lorsque cela est nécessaire.
Qemu étant indépendant du processeur émulé, il supporte l'émulation de différentes plateformes. L'émulation des processeurs x86 et PPC est complète, et l'émulation des processeurs x86_64, ARM ou SPARC sont à des états plus ou moins avancés. D'autre part, Qemu utilise une technique de traduction dynamique, qui consiste à transformer le code binaire de l'architecture cible en code binaire pour l'architecture hôte. Cette traduction étant effectuée une fois pour toutes pour chaque partie de code, la vitesse d'émulation est grandement améliorée par rapport à un émulateur classique comme Bochs.
Par ailleurs, la version 0.7.0 permet d'utiliser un module noyau, kqemu qui permet d'accélérer encore plus l'émulation, en permettant l'exécution de parties du code directement sur le processeur. Ce module ne fonctionne que si l'on émule un PC sur un PC et est livré sous licence propriétaire. Son auteur, Fabrice Bellard, qui est aussi le développeur principal de Qemu, recherche en effet un sponsor pour le développement de Qemu et kqemu. L'utilisation de cette licence propriétaire a provoqué de vives discussions sur la liste, certains défendant le bien-fondé de la démarche du développeur, d'autres la rejetant. Parallèlement, Paul Brooks a créé un projet expérimental pour développer un module aux fonctionnalités similaires à kqemu, mais distribué sous licence GPL: qvm86.
En dehors de ce support de kqemu, la version 0.7.0 apporte quelques nouveautés ou améliorations comme le support initial de l'architecture x86_64, une amélioration du support SPARC qui permet maintenant de démarrer Linux, le support de l'émulation du port parallèle, des instructions MMX, SSE, SSE2 et PNI, l'amélioration du support ARM, et l'intégration d'un code émulant une unité de calcul en virgule flottante.
Le premier mode permettant d'exécuter un système d'exploitation complet, il est parfait pour tester de nouveaux systèmes, réaliser le débogage de modules noyau ou simuler des réseaux composés de machines virtuelles. Le second mode permet par exemple aux possesseurs d'architectures non-x86 d'exécuter des applications propriétaires compilés pour x86 lorsque cela est nécessaire.
Qemu étant indépendant du processeur émulé, il supporte l'émulation de différentes plateformes. L'émulation des processeurs x86 et PPC est complète, et l'émulation des processeurs x86_64, ARM ou SPARC sont à des états plus ou moins avancés. D'autre part, Qemu utilise une technique de traduction dynamique, qui consiste à transformer le code binaire de l'architecture cible en code binaire pour l'architecture hôte. Cette traduction étant effectuée une fois pour toutes pour chaque partie de code, la vitesse d'émulation est grandement améliorée par rapport à un émulateur classique comme Bochs.
Par ailleurs, la version 0.7.0 permet d'utiliser un module noyau, kqemu qui permet d'accélérer encore plus l'émulation, en permettant l'exécution de parties du code directement sur le processeur. Ce module ne fonctionne que si l'on émule un PC sur un PC et est livré sous licence propriétaire. Son auteur, Fabrice Bellard, qui est aussi le développeur principal de Qemu, recherche en effet un sponsor pour le développement de Qemu et kqemu. L'utilisation de cette licence propriétaire a provoqué de vives discussions sur la liste, certains défendant le bien-fondé de la démarche du développeur, d'autres la rejetant. Parallèlement, Paul Brooks a créé un projet expérimental pour développer un module aux fonctionnalités similaires à kqemu, mais distribué sous licence GPL: qvm86.
En dehors de ce support de kqemu, la version 0.7.0 apporte quelques nouveautés ou améliorations comme le support initial de l'architecture x86_64, une amélioration du support SPARC qui permet maintenant de démarrer Linux, le support de l'émulation du port parallèle, des instructions MMX, SSE, SSE2 et PNI, l'amélioration du support ARM, et l'intégration d'un code émulant une unité de calcul en virgule flottante.