Ysabeau 🧶 a écrit 7554 commentaires

Faire de l'argent facile, c'est vite dit ! Monter une imprimerie ça coûtait très cher (ça a mis Gutenberg sur la paille) et le plomb des caractères n'est pas très bon pour la santé. En outre, en France, tout du moins, aux débuts de l'imprimerie, c'était assujetti aux universités dont les conditions pouvaient être plutôt léonines et les imprimeurs pouvaient risquer leur vie (avec tortures préalables).

Bref rien à voir avec la facilité avec laquelle un gros actionnaire d'une grande entreprise gagne ses dividendes.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Ah zut :-) Mais c'est de la triche ! Je me demandais à quoi vous auriez pu penser (bon, 'videmment, venant de moi…).

Tout le paragraphe :

Il faut considérer, en seconde ligne, la question purement commerciale. Cette superbe découverte a une origine un peu trouble, et une intention frauduleuse préside évidemment à sa naissance. On cherchait le moyen de multiplier les manuscrits et il semble hors de doute que, sous cette menteuse étiquette, on mit en vente les premiers livres imprimés. On imitait donc les caractères de ces manuscrits, c’est tout naturel ; mais on copia de même leur disposition matérielle, de manière à tromper l’acheteur on reproduisit aussi leurs rubriques. Enfin, un espace blanc fut réservé, comme aux petites miniatures dans les manuscrits précieux, afin d’y placer à la main les capitales, souvent sans y joindre aucun ornement, et dans le seul but de tromper.

Juste avant, il y a un passage très contemporain sur le coût des études :

Les ressources de ces jeunes gens n’étaient pas grandes ; si la vie se trouvait à bon marché, les livres surtout coûtaient horriblement cher. Dans les registres des notaires on voit les bons parents se livrer à mille expédients pour constituer aux étudiants des revenus ou une pension. La même formule revient sous la plume du rédacteur de l’acte ; c’est toujours « pour subvenir et aider audit estudiant à avoir et quérir ses vivres, livres et autres nécessitez oudit estude. »

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Je suggérerais bien pour simplifier de faire un signet sur la table des matières puisqu'elle a des liens cliquables. Ça fera moins de boulot et ça te permettra de naviguer tout de même plus vite.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Ce qu'il veut avoir, ai-je présumé, c'est la table des matières qui s'affiche sur une colonne à côté du document au lieu d'avoir à naviguer pour aller dessus.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

À ma connaissance ce n'est pas possible. Dans Okular tu peux ajouter des signets (Ctrl + B) : l'avantage, tu les mets où tu veux, l'inconvénient, si tu veux ainsi naviguer par chapitre dans un document long, ça prend du temps.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Je n'ai pas dit qu'ils ne l'étaient pas mais que c'était une excuse inadmissible.

Après, oui, il y a énormément de boulot en matière d'éducation à faire des deux côtés.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Ça ne leur donne pas le droit de "draguer" une personne parce que c'est une femme, ni de la violer, ni de l'ajouter à son tableau de chasse qu'il y ait eu ou pas quelque chose entre eux.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Je n'en suis pas sûre justement dans ce cas de figure. Parce que ce que dit Leporello là c'est qu'en fait pour Don Giovanni, ce qui compte c'est la quantité : aligner sur son tableau de chasse le plus grand nombre de femmes possibles. Vu la quantité, à mon avis, il y a pas mal de vantardises aussi (disons, elles ont peut-être, de son point de vue, succombé à son charme, mais je doute que ça soit forcément allé plus loin).

On se retrouve donc dans une logique très actuelle.

Et Don Giovanni finit mal. Musicalement, il n'est pas aussi bien traité par Mozart, si je ne m'abuse, il est le seul à ne pas avoir son air à lui tout seul.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

La logique : filer tout au privé !

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Et ça me fait penser à l'air du catalogue du Don Giovanni de Da Ponte pour le livret (musique de Mozart).

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Quelle détresse des hommes ? Celle qui leur sert d'excuse pour importuner ou violer des femmes ?

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Je pense que c'est un cas typique de cépapareil (d'ailleurs, comme tu le fais remarquer, le sujet est très confidentiel).

Mais, qui aurait pu prévoir ?

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

C'est cet aspect que je voulais mettre en lumière en partageant le lien. Sachant qu'il y a une dépêche en rédaction sur l'informatique sans écran.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Exact ! Commentaire supprimé pour cette raison.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Merci pour les précisions.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Tu tiens un concept là. Ça mérite d'être creusé. 🤔

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Au minimum, que les titres et les citations qui en sont faites soient en français ! Mais, effectivement, privilégier les liens en français.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Sinon tu as tout Dutilleux, mais il n'a pas écrit pour la voix que je sache et, un peu moins actuel, les Illuminations de Britten sur des textes de Rimbaud.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Parce qu'il peut faire penser à du spam et que dovik aurait pu se fendre d'une explication de titre.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Sur le site de la FNAC je l'ai trouvé, d'occasion toujours, à 145 €. C'est moins cher, mais pas terriblement mieux :-). Il y a des gens qui en on fait de l'epub.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Le bonheur suprême et la fin de la Quête !

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Une radio publique qu'on ne veut pas payer parce qu'on veut payer moins d'impôts. Il y a un moment où il faut bien trouver de l'argent quelque part.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Pas tant (mais quand même au moins un peu) le fait que la Poste suisse revendre tes données, mais celui qu'elle en ait autant, qui n'ont pas forcément de rapport avec son métier de transporter du courrier et quelle revende tout et sans ton autorisation.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Le truc c'est qu'elle va peut-être durer 50 ans, hourra, mais le matos qui va avec non. Perso, je passe au pop-corn.

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

Ça a été un des effets secondaires de ce travail :-)

« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.