C'est en fait bien pire qu'une ouverture limitée: c'est une ouverture par laquelle il ne faut surtout pas regarder, sous peine de ne pas pouvoir réimplémenter des fonctionnalités de Windows sans risquer d'être accusé de contrefaçon.
Tant qu'on n'a pas vu le code source d'un programme, on peut le réimplémenter sans problème (du moins dans notre belle région protégée des brevets logiciels). Donc qu'on nous donne une API, ou un programme sur lequel faire du reverse-engineering, et tout va bien. Mais si un développeur regarde le code source, il ne peut plus garantir que son implémentation est la sienne, et qu'il n'a pas repiqué des bouts dans le code d'origine.
Du coup, n'importe quel développeur qui profiterait d'une "ouverture limitée" serait condamné à ne pas pouvoir s'en servir pour des fins d'interopérabilité, ou alors sous licence MS.
Je ne connais pas Mdv ou Suse, mais le menu d'Ubuntu est très dépouillé, et propose rarement deux choix pour la même fonction (je n'ose pas dire "jamais").
En fait, c'est tellement dépouillé qu'il faut souvent activer le dépôt universe pour avoir ce qu'on veut.
Mme Michu, tu lui donnes un DAG d'étiquettes toutes prêtes, tu ne lui laisses rajouter des étiquettes perso qu'en "bas" du DAG, pour s'assurer qu'il reste sans cycles, et elle n'aura pas besoin de comprendre grand chose.
Les Mmes Michu que je connais ont du mal avec une structure arborescente dès que sa hauteur est plus grande que 2, et voudraient bien pouvoir faire des requêtes du genre "mes images de vacances" sans avoir à comprendre qu'un dossier "vacances" peut se cacher à l'intérieur du dossier "images" (ou l'inverse).
Pour les fichiers inclassables, tu auras le même problème avec une arborescence qu'avec des étiquettes, non ? Si tu fais un dossier "inclassable", tu peux aussi faire une étiquette "inclassable".
En fait, pour peu que les étiquettes forment un DAG (graphe orienté sans cycles), tu retrouves les avantages de l'arborescence sans les inconvénients.
D'un côté tu as des boutons pour lancer les applications souvent utilisées, de l'autre tu as des boutons qui représentent les applications lancées, et sur un clic droit tu as un menu plus complet... je n'ai pas l'impression que ce soit très compliqué à utiliser.
Après, il y a la possibilité de docker des applications, mais c'est comme le drag&drop dans le menu de Gnome: si on ne connait pas on survit très bien. Il y a aussi les bureaux multiples qui peuvent être "compliqués", mais c'est aussi présent chez Gnome et KDE.
J'ai presque envie de m'y remettre, par nostalgie pour le temps où ma machine était trop lente pour KDE, et où Gnome était une blague.
Mono ne sera pas une copie conforme, mais une réimplémentation compatible à 100%, ce qui n'est pas la même chose. Une copie conforme poserait des problèmes de copyright. Maintenant, quel peut être le problème posé par une compatibilité à 100% avec l'API de MS ? Je serais très surpris que ce soit un problème de copyright, au moins pour la partie standardisée de .NET, donc je ne vois que le problème de brevets.
Avec Mono, je n'ai pas l'impression que Gnome va rester aussi libre...
Donc au final, la liberté ne serait pas dans la licence du logiciel, mais dans l'origine du concept du logiciel ?
Parce que bon, la licence de Mono est libre, ce qui vous gêne tous, c'est que Mono est une plateforme compatible avec .NET, et que .NET est un produit Microsoft.
Ou alors, ce qui vous gêne c'est les brevets logiciels que Microsoft détient sur .NET, mais il ne faut pas rêver, il est presque certain que Gimp, Gnome, KDE ou n'importe quel gros projet viole de toutes façons des brevets logiciels.
Le droit d'auteur est bien trop complexe à utiliser, parce que justement, on n'y décrit pas l'invention
On n'y décrit pas l'invention parce que ce n'est pas l'invention qui est protégée, mais sa réalisation. Le problème de déterminer le plagiat de code source est exactement le même que pour le plagiat littéraire.
Pour poursuivre cette comparaison, en littérature, on ne peut pas breveter une trame de scénario du genre "un ancien criminel est hébergé par un homme religieux, il lui vole des objets de valeur mais, quand il se fait arrêter, l'homme le protège, etc.", mais on peut protéger un texte qui suit cette trame. Actuellement, pour les logiciels, c'est pareil.
il faut bien se souvenir que pour faire un procès en copyright infrigement, il faut pouvoir prouver l'accès au code, et si jamais la réimplantation se fait en java, alors qu'elle était initialement en C, c'est foutu.
Bref, la protection est clairement insuffisante.
Non, le changement de langage n'est pas suffisant pour éviter les accusations de plagiat. Si j'essaye de faire publier le dernier Beigbeder traduit en japonais, ça ne passera pas :)
Ensuite, la protection est-elle insuffisante ? C'est un argument circulaire: tu supposes qu'une protection suffisante protège l'invention et pas sa réalisation, tu montres que la protection actuelle ne le fait pas, et tu conclus qu'elle est insuffisante.
Admettons que je sois enfermé dans un monastère tibétain, et que j'écrive un programme qui fait la même chose qu'un programme commercial pas encore paru. Si je peux prouver que je l'ai fait sans avoir connaissance de l'autre programme, je ne risque pas d'accusation de plagiat. De mon point de vue, cette protection des auteurs de logiciels est suffisante. Dans un monde de brevets logiciels, je risquerais gros pour avoir développé un programme tout seul.
En vertu du traité la Commission est investie du "droit d'initiative". En d'autres termes, elle est seule responsable de l'élaboration des propositions de nouveaux actes législatifs européens, qu'elle soumet au Parlement et au Conseil. Ces propositions doivent viser à défendre les intérêts de l'Union et de ses citoyens, non ceux de pays ou de secteurs particuliers.
Avant de présenter une proposition, la Commission doit s'informer de la conjoncture et des problèmes que connaît l'Europe et déterminer si un acte législatif européen est le meilleur moyen d'y répondre.
a mon avis soit :
1 - tu trolls et j'ai marcher dedans
2 - tu n'as entendu qu'un piont de vu sur la question des brevet et tu n'a pas de vision globale de la question
3 - t'es con
4 - il est possible de présenter l'avis d'autres gens sans partager cet avis
T'as raison, c'est franchement honteux d'organiser une consultation...
si il laisser simplement le parlement s'occupe du projet de loi ?
Il ne s'agit pas d'une consultation sur le projet de loi sur les brevets logiciels, mais d'une consultation sur l'ensemble du système de brevets européens.
2. si vous voulez utiliser un produit développé par qqun d'autre, c'est normal que vous lui versiez une rétribution, pour le développement que lui a du faire, si tel est son choix. On ne peut pas demander à tout le monde de balancer du code en GPL ou en BSD.
Ceci est déjà couvert par le droit d'auteur. Les brevets logiciels couvrent plus que ça: en plus de rémunérer quelqu'un pour utiliser son invention, on doit rémunérer cette personne aussi si on a fait la même invention indépendemment.
Le point de vue de "ces gens" s'apparenterait plutôt à "c'est normal de rémunérer le premier à avoir eu une idée à chaque fois que vous utilisez cette idée, même si vous l'avez eu tout seul comme un grand".
Si on rate une fertilisation : Soit il n'y a pas fécondation, auquel cas le problème ne se pose pas
Ça dépend comment on interprete le "potentiel". Typiquement, n'importe quel couple spermatozoïde/ovule forme un être humain potentiel. On peut fixer la limite après la fécondation, mais c'est arbitraire.
Petite question qui me titille, il me semble que tu considères les premiers stades l'embryonaires comme "être humain potentiel" au même titre que le couple ovocyte / spermatozoide
Plus ou moins, oui. Mais il est évident qu'à partir de la fécondation, on se déplace de plus en plus de l'humain potentiel à l'humain concret... reste à fixer la limite à partir de laquelle on considère qu'il s'agit d'un humain concret (et on peut choisir de fixer la limite dès la fécondation, après tout).
Un organisme biologique indépendant gardant une intégrité au long de son développement, et dont les caractéristiques physiques le catégorisent humain.
Je suis d'accord, mais j'ai tendance intuitivement à considérer que le "début" de cet organisme biologique commence à partir du moment où il est suffisemment formé pour ne pas pouvoir devenir autre chose. Un peu comme je ne considère pas que de l'argile non cuite soit "un vase". Ceci dit:
- après quelques jours (quatre ?), l'embryon est suffisamment développé pour ne plus pouvoir être autre chose qu'un embryon, et le délai légal de contraception va plus loin
- ma position est peut-être un moyen facile de justifier (moralement) l'utilisation de cellules souches embryonnaires en recherche et en médecine. C'est plus défendable quand on les considère comme un matériau que quand on les considère comme un humain :)
Mais de toute manière, du point de vue légal, tes propositions ne sont pas acceptées non plus.
Oula, le point de vue légal, c'est un autre problème :)
Jusqu'à un certain stade, du point de vue biologique, l'embryon n'est pas différent d'un amas de cellules souches quelconques
Fondamentalement, nous sommes un amas de cellules. Un gros amas foutrement bien organisé
Justement, c'est l'organisation qui nous distingue d'un amas quelconque. L'embryon de quelques jours, lui, n'est encore qu'un paquet de cellules souches. Il ne deviendra organisé que plus tard. Il est à tel point "quelconque" que chacune de ses cellules peut se différentier en n'importe quel type de cellule.
À ce stade, l'embryon est quelque chose qui pourra devenir un être humain, c'est évident. Mais de là à considérer que c'est déjà un être humain, il y a un pas. Quand tu as une cellule qui a le potentiel de devenir un humain entier ou un rein, est-ce que tu peux dire que cette cellule est un humain ? est un rein ?
Pour l'instant, je n'arrive pas à franchir ce pas sans postuler une des choses suivantes:
- un être humain potentiel a autant d'existence et de droits qu'un être humain concret (mais dans ce cas on plonge dans le paradoxe dès qu'on utilise un moyen de contraception, ou même dès qu'on rate une fertilisation)
- l'ADN complet d'un être humain a des droits. Ça résoud le problème précédent, puisque tant que la fertilisation n'a pas eu lieu, il n'y a pas d'ADN complet. D'un autre côté, assimiler l'ADN à l'individu, c'est casse gueule à tous les points de vue.
- lors de la fécondation, un individu est créé qui n'existait pas avant, et qui a des droits. Cet individu n'est pas encore un "amas de cellules organisé", mais nous devons lui permettre de le devenir. Cet individu n'est pas encore une conscience, il n'est pas assimilé à son ADN, donc par manque d'un meilleur terme, je l'assimile à une âme.
J'ai du mal à exprimer mon point de vue, mais si je devais résumer, je dirais qu'un humain c'est soit un organisme, soit un génome, soit une conscience, soit quelque chose qui transcende tout ça (une "âme"). Peu de gens accepteraient de dire qu'un humain est son génome, donc on peut éliminer ça. La conscience n'existe pas durant les premières semaines du développement, donc c'est rêglé. L'organisme n'est encore que potentiel, donc il ne reste que l'âme [si on considère que le blastocyste est un être humain].
(Bon allez, j'ai le cerveau qui fond à force d'y penser, et je pense que j'ai suffisamment étalé mon point de vue, alors au lit)
Euh, je parlais de l'effet papillon parce que c'est l'anecdote couramment utilisée, et que c'est un bon moyen de faire comprendre de quoi on parle. Je n'imaginais pas que ça puisse être pris au pied de la lettre, et je ne connaissais pas son origine, je prenais ça pour une métaphore.
Ceci dit, ce qui m'interpelle dans ton message, c'est surtout le moment où tu dis que le climat n'est pas un système chaotique (climat, ce n'est peut-être pas le terme adéquat, mais bon...), et que ça a été démontré. Une brève recherche sur Wikipedia puis Google ne me donne aucune indication là dessus. Tu as des références ?
Que la plupart des battements d'ailes ne provoquent pas d'ouragans (métaphoriquement parlant), ça me semble assez intuitif, mais je ne savais pas que des démonstrations avaient été faites à ce niveau là.
Oui, j'en étais resté à Mère Thérésa, on peut très bien croire en une sorte d'âme sans croire en un Dieu.
Et j'ai du mal à voir comment, hors croyance particulière, on peut légitimer une position par rapport à une autre.
Jusqu'à un certain stade, du point de vue biologique, l'embryon n'est pas différent d'un amas de cellules souches quelconques, et donc à moins de croire qu'il a une âme (ou équivalent), il n'y a pas de raison particulière de lui attribuer plus de droits qu'à un amas de cellules.
Au fur et à mesure que les cellules commencent à se différencier, que l'embryon commence à ressembler à un organisme, qu'un système nerveux se développe, etc. forcément, il est plus difficile de trancher. Mais jusqu'à un certain niveau de développement, il me semble qu'il faut croire en quelque chose pour prétendre attribuer un status spécial à un embryon.
Je peux comprendre que la position des pro-vie choque.
C'est de la quadricapilectomie, mais l'appellation "pro-vie" est partisanne. Elle a été choisie par les opposants à l'avortement pour sous-entendre que les partisans de l'avortement sont "pro-mort". Pourquoi ne pas simplement dire pro- ou anti-avortement ?
Non, dans le jeu que je propose, le premier choix est décisif: dans un cas on va toujours additionner, dans l'autre cas on va toujours soustraire. C'était pour illustrer la sensibilité aux conditions initiales: si tu ne connais pas le résultat du premier jet, tu ne peux pas faire de prédictions valables sur le résultat final.
Sauf si tu crois que Dieu met une âme dans l'embryon dès la conception. Partant de cette croyance, il y a de bonnes raisons d'être contre l'avortement.
Le problème de la météo est différent, parce que l'évolution du système dépend énormément des conditions initiales (théorie du chaos, tout ça, l'histoire du battement d'ailes du papillon qui "déclenche" un ouragan à l'autre bout du globe).
Par exemple, on peut prendre le jeu suivant:
- on met à un compteur à zéro
- on tire à pile ou face
- si pile, on tire une série de pile ou face, et on ajoute 1 pour chaque "pile" au compteur
- si face, on fait pareil mais on soustrait le résultat au lieu de l'ajouter
Tu peux déterminer que si ta pièce est équilibrée, tu vas avoir un compteur égal plus ou moins à -50 ou +50 après 100 lancers, et tu peux aussi déterminer que tu n'auras probablement pas un compteur entre -20 et +20, mais ce n'est pas très précis comme prédiction. Pour être précis, il faudrait savoir le résultat du premier jet, pour savoir si on va aller vers les -50 ou vers les +50 (càd. il faudrait connaitre les conditions initiales).
s/l'assurance|Une garantie/la possibilité éventuelle et hypothétique
Quand on a la foi, on ne considère pas les paroles de Dieu comme une possibilité éventuelle et hypothétique. On a donc bien l'assurance d'une après vie. Quant à savoir si on se trompe ou pas...
Si à une époque l'homme a eu une excuse pour inventer des dieux, il ne l'a plus...
Un dieu n'a pas besoin d'être inventé à chaque génération, c'est résistant ces bêtes là.
faire perdre son ouverture d'esprit » ce n'est absolument pas la raison d'être théorique des religions, au contraire. Au contraire de ce qu'on appelle de nos jours sectes.
Finalement, ça semble rejoindre ce que j'évoquais plus bas en appelant "religion" les sectes dont les créateurs sont morts, et dont tous les adeptes sont convaincus de leur foi: il n'y a plus de motivation manipulatrice dans l'organisation, même si elle peut continuer à manipuler.
[^] # Re: Ouvertue limitée ? Pire !
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Microsoft "vend" son code source. Évalué à 5.
# Ouvertue limitée ? Pire !
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Microsoft "vend" son code source. Évalué à 10.
Tant qu'on n'a pas vu le code source d'un programme, on peut le réimplémenter sans problème (du moins dans notre belle région protégée des brevets logiciels). Donc qu'on nous donne une API, ou un programme sur lequel faire du reverse-engineering, et tout va bien. Mais si un développeur regarde le code source, il ne peut plus garantir que son implémentation est la sienne, et qu'il n'a pas repiqué des bouts dans le code d'origine.
Du coup, n'importe quel développeur qui profiterait d'une "ouverture limitée" serait condamné à ne pas pouvoir s'en servir pour des fins d'interopérabilité, ou alors sous licence MS.
[^] # Re: euh !
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal Une distrib vraiment simple. Évalué à 2.
En fait, c'est tellement dépouillé qu'il faut souvent activer le dépôt universe pour avoir ce qu'on veut.
[^] # Re: La folie des tags ...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal une vision d'un desktop possible. Évalué à 4.
Les Mmes Michu que je connais ont du mal avec une structure arborescente dès que sa hauteur est plus grande que 2, et voudraient bien pouvoir faire des requêtes du genre "mes images de vacances" sans avoir à comprendre qu'un dossier "vacances" peut se cacher à l'intérieur du dossier "images" (ou l'inverse).
[^] # Re: La folie des tags ...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal une vision d'un desktop possible. Évalué à 5.
En fait, pour peu que les étiquettes forment un DAG (graphe orienté sans cycles), tu retrouves les avantages de l'arborescence sans les inconvénients.
[^] # Re: Il y a pire...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal Gnome moins simple d'utilisation que KDE. Évalué à 3.
Après, il y a la possibilité de docker des applications, mais c'est comme le drag&drop dans le menu de Gnome: si on ne connait pas on survit très bien. Il y a aussi les bureaux multiples qui peuvent être "compliqués", mais c'est aussi présent chez Gnome et KDE.
J'ai presque envie de m'y remettre, par nostalgie pour le temps où ma machine était trop lente pour KDE, et où Gnome était une blague.
[^] # Re: Et oui, mais ...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal Pourra-t-on encore vivre sans .exe ?. Évalué à 2.
Je suppose que boubou ne peut rien pour moi :)
# Il y a pire...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal Gnome moins simple d'utilisation que KDE. Évalué à 7.
[^] # Re: Et oui, mais ...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal Pourra-t-on encore vivre sans .exe ?. Évalué à 5.
Donc au final, la liberté ne serait pas dans la licence du logiciel, mais dans l'origine du concept du logiciel ?
Parce que bon, la licence de Mono est libre, ce qui vous gêne tous, c'est que Mono est une plateforme compatible avec .NET, et que .NET est un produit Microsoft.
Ou alors, ce qui vous gêne c'est les brevets logiciels que Microsoft détient sur .NET, mais il ne faut pas rêver, il est presque certain que Gimp, Gnome, KDE ou n'importe quel gros projet viole de toutes façons des brevets logiciels.
[^] # Re: Constance de la commission
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 6.
On n'y décrit pas l'invention parce que ce n'est pas l'invention qui est protégée, mais sa réalisation. Le problème de déterminer le plagiat de code source est exactement le même que pour le plagiat littéraire.
Pour poursuivre cette comparaison, en littérature, on ne peut pas breveter une trame de scénario du genre "un ancien criminel est hébergé par un homme religieux, il lui vole des objets de valeur mais, quand il se fait arrêter, l'homme le protège, etc.", mais on peut protéger un texte qui suit cette trame. Actuellement, pour les logiciels, c'est pareil.
Non, le changement de langage n'est pas suffisant pour éviter les accusations de plagiat. Si j'essaye de faire publier le dernier Beigbeder traduit en japonais, ça ne passera pas :)
Ensuite, la protection est-elle insuffisante ? C'est un argument circulaire: tu supposes qu'une protection suffisante protège l'invention et pas sa réalisation, tu montres que la protection actuelle ne le fait pas, et tu conclus qu'elle est insuffisante.
Admettons que je sois enfermé dans un monastère tibétain, et que j'écrive un programme qui fait la même chose qu'un programme commercial pas encore paru. Si je peux prouver que je l'ai fait sans avoir connaissance de l'autre programme, je ne risque pas d'accusation de plagiat. De mon point de vue, cette protection des auteurs de logiciels est suffisante. Dans un monde de brevets logiciels, je risquerais gros pour avoir développé un programme tout seul.
[^] # Jouons au jeu des définitions
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 6.
(Source: http://europa.eu.int/institutions/comm/index_fr.htm )
[^] # Re: Constance de la commission
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 8.
4 - il est possible de présenter l'avis d'autres gens sans partager cet avis
[^] # Re: TCE
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 6.
Il ne s'agit pas d'une consultation sur le projet de loi sur les brevets logiciels, mais d'une consultation sur l'ensemble du système de brevets européens.
[^] # Re: Constance de la commission
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche l'UE lance une consultation sur les brevets. Évalué à 10.
Ceci est déjà couvert par le droit d'auteur. Les brevets logiciels couvrent plus que ça: en plus de rémunérer quelqu'un pour utiliser son invention, on doit rémunérer cette personne aussi si on a fait la même invention indépendemment.
Le point de vue de "ces gens" s'apparenterait plutôt à "c'est normal de rémunérer le premier à avoir eu une idée à chaque fois que vous utilisez cette idée, même si vous l'avez eu tout seul comme un grand".
[^] # Re: es-tu si sûr ?
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 2.
Et voila, mon cerveau a définitivement fondu. Délai légal d'avortement.
[^] # Re: es-tu si sûr ?
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 3.
Ça dépend comment on interprete le "potentiel". Typiquement, n'importe quel couple spermatozoïde/ovule forme un être humain potentiel. On peut fixer la limite après la fécondation, mais c'est arbitraire.
Plus ou moins, oui. Mais il est évident qu'à partir de la fécondation, on se déplace de plus en plus de l'humain potentiel à l'humain concret... reste à fixer la limite à partir de laquelle on considère qu'il s'agit d'un humain concret (et on peut choisir de fixer la limite dès la fécondation, après tout).
Je suis d'accord, mais j'ai tendance intuitivement à considérer que le "début" de cet organisme biologique commence à partir du moment où il est suffisemment formé pour ne pas pouvoir devenir autre chose. Un peu comme je ne considère pas que de l'argile non cuite soit "un vase". Ceci dit:
- après quelques jours (quatre ?), l'embryon est suffisamment développé pour ne plus pouvoir être autre chose qu'un embryon, et le délai légal de contraception va plus loin
- ma position est peut-être un moyen facile de justifier (moralement) l'utilisation de cellules souches embryonnaires en recherche et en médecine. C'est plus défendable quand on les considère comme un matériau que quand on les considère comme un humain :)
Oula, le point de vue légal, c'est un autre problème :)
[^] # Re: On dirait les artistes en France ...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal [HS] L'affaire Crichton. Évalué à 2.
[^] # Re: es-tu si sûr ?
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 4.
Justement, c'est l'organisation qui nous distingue d'un amas quelconque. L'embryon de quelques jours, lui, n'est encore qu'un paquet de cellules souches. Il ne deviendra organisé que plus tard. Il est à tel point "quelconque" que chacune de ses cellules peut se différentier en n'importe quel type de cellule.
À ce stade, l'embryon est quelque chose qui pourra devenir un être humain, c'est évident. Mais de là à considérer que c'est déjà un être humain, il y a un pas. Quand tu as une cellule qui a le potentiel de devenir un humain entier ou un rein, est-ce que tu peux dire que cette cellule est un humain ? est un rein ?
Pour l'instant, je n'arrive pas à franchir ce pas sans postuler une des choses suivantes:
- un être humain potentiel a autant d'existence et de droits qu'un être humain concret (mais dans ce cas on plonge dans le paradoxe dès qu'on utilise un moyen de contraception, ou même dès qu'on rate une fertilisation)
- l'ADN complet d'un être humain a des droits. Ça résoud le problème précédent, puisque tant que la fertilisation n'a pas eu lieu, il n'y a pas d'ADN complet. D'un autre côté, assimiler l'ADN à l'individu, c'est casse gueule à tous les points de vue.
- lors de la fécondation, un individu est créé qui n'existait pas avant, et qui a des droits. Cet individu n'est pas encore un "amas de cellules organisé", mais nous devons lui permettre de le devenir. Cet individu n'est pas encore une conscience, il n'est pas assimilé à son ADN, donc par manque d'un meilleur terme, je l'assimile à une âme.
J'ai du mal à exprimer mon point de vue, mais si je devais résumer, je dirais qu'un humain c'est soit un organisme, soit un génome, soit une conscience, soit quelque chose qui transcende tout ça (une "âme"). Peu de gens accepteraient de dire qu'un humain est son génome, donc on peut éliminer ça. La conscience n'existe pas durant les premières semaines du développement, donc c'est rêglé. L'organisme n'est encore que potentiel, donc il ne reste que l'âme [si on considère que le blastocyste est un être humain].
(Bon allez, j'ai le cerveau qui fond à force d'y penser, et je pense que j'ai suffisamment étalé mon point de vue, alors au lit)
[^] # Re: On dirait les artistes en France ...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal [HS] L'affaire Crichton. Évalué à 2.
Ceci dit, ce qui m'interpelle dans ton message, c'est surtout le moment où tu dis que le climat n'est pas un système chaotique (climat, ce n'est peut-être pas le terme adéquat, mais bon...), et que ça a été démontré. Une brève recherche sur Wikipedia puis Google ne me donne aucune indication là dessus. Tu as des références ?
Que la plupart des battements d'ailes ne provoquent pas d'ouragans (métaphoriquement parlant), ça me semble assez intuitif, mais je ne savais pas que des démonstrations avaient été faites à ce niveau là.
[^] # Re: es-tu si sûr ?
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 4.
Oui, j'en étais resté à Mère Thérésa, on peut très bien croire en une sorte d'âme sans croire en un Dieu.
Jusqu'à un certain stade, du point de vue biologique, l'embryon n'est pas différent d'un amas de cellules souches quelconques, et donc à moins de croire qu'il a une âme (ou équivalent), il n'y a pas de raison particulière de lui attribuer plus de droits qu'à un amas de cellules.
Au fur et à mesure que les cellules commencent à se différencier, que l'embryon commence à ressembler à un organisme, qu'un système nerveux se développe, etc. forcément, il est plus difficile de trancher. Mais jusqu'à un certain niveau de développement, il me semble qu'il faut croire en quelque chose pour prétendre attribuer un status spécial à un embryon.
C'est de la quadricapilectomie, mais l'appellation "pro-vie" est partisanne. Elle a été choisie par les opposants à l'avortement pour sous-entendre que les partisans de l'avortement sont "pro-mort". Pourquoi ne pas simplement dire pro- ou anti-avortement ?
[^] # Re: On dirait les artistes en France ...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal [HS] L'affaire Crichton. Évalué à 2.
[^] # Re: es-tu si sûr ?
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 2.
[^] # Re: On dirait les artistes en France ...
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse au journal [HS] L'affaire Crichton. Évalué à 3.
Par exemple, on peut prendre le jeu suivant:
- on met à un compteur à zéro
- on tire à pile ou face
- si pile, on tire une série de pile ou face, et on ajoute 1 pour chaque "pile" au compteur
- si face, on fait pareil mais on soustrait le résultat au lieu de l'ajouter
Tu peux déterminer que si ta pièce est équilibrée, tu vas avoir un compteur égal plus ou moins à -50 ou +50 après 100 lancers, et tu peux aussi déterminer que tu n'auras probablement pas un compteur entre -20 et +20, mais ce n'est pas très précis comme prédiction. Pour être précis, il faudrait savoir le résultat du premier jet, pour savoir si on va aller vers les -50 ou vers les +50 (càd. il faudrait connaitre les conditions initiales).
[^] # Re: Ouverture et tolérance ?
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 3.
Quand on a la foi, on ne considère pas les paroles de Dieu comme une possibilité éventuelle et hypothétique. On a donc bien l'assurance d'une après vie. Quant à savoir si on se trompe ou pas...
Un dieu n'a pas besoin d'être inventé à chaque génération, c'est résistant ces bêtes là.
[^] # Re: Ouverture et tolérance ?
Posté par Yusei (Mastodon) . En réponse à la dépêche Sortie de Bible Desktop 1.0. Évalué à 2.
Finalement, ça semble rejoindre ce que j'évoquais plus bas en appelant "religion" les sectes dont les créateurs sont morts, et dont tous les adeptes sont convaincus de leur foi: il n'y a plus de motivation manipulatrice dans l'organisation, même si elle peut continuer à manipuler.