Au GUADEC, qui s'est tenu cette année à Stuttgart, Jeff Waugh a tenu une conférence le 30 mai sur GNOME 3.0 (qu'il a surnommé ToPaZ pour Three Point Zero). Ce fut l'occasion pour lui de lancer un grand défi aux utilisateurs et développeurs de GNOME.
Dans sa présentation, il a fait apparaître une page sur laquelle on pouvait lire "10x10".
Sûr de son effet, il avertit les auditeurs que les chiffres qui vont être avancés sont plutôt ambitieux, et qu'il va utiliser un jargon "marketing". La page suivante a fait l'effet d'une bombe : "détenir 10% des parts de marché globales sur les ordinateurs de bureau d'ici 2010".
Concours : réalisation d'un kakémono pour Léa
Léa est de plus en plus présente à diverses manifestations, il lui manque un moyen de s'afficher.
Léa ouvre un concours pour la réalisation d'un kakémono c'est à dire une grande affiche à suspendre lors des manifestations auxquelles Léa participe.
Léa ouvre un concours pour la réalisation d'un kakémono c'est à dire une grande affiche à suspendre lors des manifestations auxquelles Léa participe.
Nouveau rebondissement dans l'affaire du pilote PWC
Le début de l'affaire du pilote pwc remonte à août 2004. Jusqu'à cette époque, la partie libre de ce pilote pour webcams basés sur des chipsets Philips était disponible dans la version officielle du noyau Linux. Toutefois, ce pilote ne permettait de gérer que les modes de basse qualité des webcams, un module supplémentaire propriétaire, pwcx, étant nécessaire pour accéder aux modes évolués qui nécessitaient des routines de décompression.
En août 2004, un différent opposa les développeurs du noyau Linux au développeur du pilote. En effet, le module libre mettait en place un hook spécifique dans le noyau permettant au module non-libre de mettre à disposition ses fonctionnalités avancées de décompression. Or, les développeurs noyau, et en particulier Linus Torvalds, ne souhaitaient pas mettre à disposition un hook particulier pour les besoins d'un module propriétaire : "if a change is needed to be made to the kernel in order to get a closed source module to work, that module must be made opensource".
L'auteur du pilote a alors fait savoir que ce hook existait depuis longtemps et qu'il ne comprenait pas cette décision. Au final, la discussion a amené l'auteur à demander le retrait du pilote.
Le noyau Linux ne disposait alors plus de pilote pour les webcams à base de composants Philips, pourtant très répandues. Heureusement, un français, Luc Saillard, a repris le développement de ce dernier. À la mi-septembre 2004, il envoie un patch contenant une nouvelle version du pilote, entièrement libre, et permettant d'utiliser certains modes de décompression qui n'étaient auparavant utilisables qu'avec le module propriétaire, grâce à de l'ingénierie inverse. Tout semblait donc s'arranger.
Mais, tout récemment, nouveau coup de théâtre : le développeur originel du pilote demande de nouveau le retrait de ce dernier, arguant du fait que le pilote de Luc Saillard aurait été réalisé plus par décompilation du pilote propriétaire que par ingénierie inverse. Après une investigation plus poussée, Alan Cox a trouvé que les remarques de l'auteur originel étaient recevables. Il a par ailleurs eu une discussion amicale avec Philips qui a abouti au retrait du code litigieux des décompresseurs.
À ce jour, le noyau Linux supporte donc toujours les webcams à base de composants Philips, mais uniquement dans les modes basiques. Toutefois, ce rebondissement n'est certainement pas le dernier dans cette saga, et l'espoir de disposer un jour d'un pilote complètement libre et dégagé de tout problème reste présent.
En août 2004, un différent opposa les développeurs du noyau Linux au développeur du pilote. En effet, le module libre mettait en place un hook spécifique dans le noyau permettant au module non-libre de mettre à disposition ses fonctionnalités avancées de décompression. Or, les développeurs noyau, et en particulier Linus Torvalds, ne souhaitaient pas mettre à disposition un hook particulier pour les besoins d'un module propriétaire : "if a change is needed to be made to the kernel in order to get a closed source module to work, that module must be made opensource".
L'auteur du pilote a alors fait savoir que ce hook existait depuis longtemps et qu'il ne comprenait pas cette décision. Au final, la discussion a amené l'auteur à demander le retrait du pilote.
Le noyau Linux ne disposait alors plus de pilote pour les webcams à base de composants Philips, pourtant très répandues. Heureusement, un français, Luc Saillard, a repris le développement de ce dernier. À la mi-septembre 2004, il envoie un patch contenant une nouvelle version du pilote, entièrement libre, et permettant d'utiliser certains modes de décompression qui n'étaient auparavant utilisables qu'avec le module propriétaire, grâce à de l'ingénierie inverse. Tout semblait donc s'arranger.
Mais, tout récemment, nouveau coup de théâtre : le développeur originel du pilote demande de nouveau le retrait de ce dernier, arguant du fait que le pilote de Luc Saillard aurait été réalisé plus par décompilation du pilote propriétaire que par ingénierie inverse. Après une investigation plus poussée, Alan Cox a trouvé que les remarques de l'auteur originel étaient recevables. Il a par ailleurs eu une discussion amicale avec Philips qui a abouti au retrait du code litigieux des décompresseurs.
À ce jour, le noyau Linux supporte donc toujours les webcams à base de composants Philips, mais uniquement dans les modes basiques. Toutefois, ce rebondissement n'est certainement pas le dernier dans cette saga, et l'espoir de disposer un jour d'un pilote complètement libre et dégagé de tout problème reste présent.
Sortie de l'émulateur Qemu 0.7.0
Après plus de 6 mois de développement, une nouvelle version de Qemu est sortie fin avril. Qemu est un émulateur fonctionnant dans deux modes différents. Le premier mode permet d'émuler une architecture matérielle complète : le processeur ainsi que les périphériques matériels comme les disques, les cartes réseau, les ports séries, etc. Ce mode permet d'exécuter un système d'exploitation complet, et se rapproche de ce que permet l'émulateur Bochs. Le second mode, fonctionnant sous GNU/Linux uniquement permet d'exécuter des binaires prévus pour une architecture donnée sur une autre architecture : l'émulation n'a lieu que pour un processus particulier.
Le premier mode permettant d'exécuter un système d'exploitation complet, il est parfait pour tester de nouveaux systèmes, réaliser le débogage de modules noyau ou simuler des réseaux composés de machines virtuelles. Le second mode permet par exemple aux possesseurs d'architectures non-x86 d'exécuter des applications propriétaires compilés pour x86 lorsque cela est nécessaire.
Qemu étant indépendant du processeur émulé, il supporte l'émulation de différentes plateformes. L'émulation des processeurs x86 et PPC est complète, et l'émulation des processeurs x86_64, ARM ou SPARC sont à des états plus ou moins avancés. D'autre part, Qemu utilise une technique de traduction dynamique, qui consiste à transformer le code binaire de l'architecture cible en code binaire pour l'architecture hôte. Cette traduction étant effectuée une fois pour toutes pour chaque partie de code, la vitesse d'émulation est grandement améliorée par rapport à un émulateur classique comme Bochs.
Par ailleurs, la version 0.7.0 permet d'utiliser un module noyau, kqemu qui permet d'accélérer encore plus l'émulation, en permettant l'exécution de parties du code directement sur le processeur. Ce module ne fonctionne que si l'on émule un PC sur un PC et est livré sous licence propriétaire. Son auteur, Fabrice Bellard, qui est aussi le développeur principal de Qemu, recherche en effet un sponsor pour le développement de Qemu et kqemu. L'utilisation de cette licence propriétaire a provoqué de vives discussions sur la liste, certains défendant le bien-fondé de la démarche du développeur, d'autres la rejetant. Parallèlement, Paul Brooks a créé un projet expérimental pour développer un module aux fonctionnalités similaires à kqemu, mais distribué sous licence GPL: qvm86.
En dehors de ce support de kqemu, la version 0.7.0 apporte quelques nouveautés ou améliorations comme le support initial de l'architecture x86_64, une amélioration du support SPARC qui permet maintenant de démarrer Linux, le support de l'émulation du port parallèle, des instructions MMX, SSE, SSE2 et PNI, l'amélioration du support ARM, et l'intégration d'un code émulant une unité de calcul en virgule flottante.
Le premier mode permettant d'exécuter un système d'exploitation complet, il est parfait pour tester de nouveaux systèmes, réaliser le débogage de modules noyau ou simuler des réseaux composés de machines virtuelles. Le second mode permet par exemple aux possesseurs d'architectures non-x86 d'exécuter des applications propriétaires compilés pour x86 lorsque cela est nécessaire.
Qemu étant indépendant du processeur émulé, il supporte l'émulation de différentes plateformes. L'émulation des processeurs x86 et PPC est complète, et l'émulation des processeurs x86_64, ARM ou SPARC sont à des états plus ou moins avancés. D'autre part, Qemu utilise une technique de traduction dynamique, qui consiste à transformer le code binaire de l'architecture cible en code binaire pour l'architecture hôte. Cette traduction étant effectuée une fois pour toutes pour chaque partie de code, la vitesse d'émulation est grandement améliorée par rapport à un émulateur classique comme Bochs.
Par ailleurs, la version 0.7.0 permet d'utiliser un module noyau, kqemu qui permet d'accélérer encore plus l'émulation, en permettant l'exécution de parties du code directement sur le processeur. Ce module ne fonctionne que si l'on émule un PC sur un PC et est livré sous licence propriétaire. Son auteur, Fabrice Bellard, qui est aussi le développeur principal de Qemu, recherche en effet un sponsor pour le développement de Qemu et kqemu. L'utilisation de cette licence propriétaire a provoqué de vives discussions sur la liste, certains défendant le bien-fondé de la démarche du développeur, d'autres la rejetant. Parallèlement, Paul Brooks a créé un projet expérimental pour développer un module aux fonctionnalités similaires à kqemu, mais distribué sous licence GPL: qvm86.
En dehors de ce support de kqemu, la version 0.7.0 apporte quelques nouveautés ou améliorations comme le support initial de l'architecture x86_64, une amélioration du support SPARC qui permet maintenant de démarrer Linux, le support de l'émulation du port parallèle, des instructions MMX, SSE, SSE2 et PNI, l'amélioration du support ARM, et l'intégration d'un code émulant une unité de calcul en virgule flottante.
Résultats des trophées du libre 2005
Jeudi dernier s'est déroulée à Soissons la deuxième édition des Trophées du Libre. Six projets libres ont été récompensés, dans chacune des catégories : Sécurité, Structures Publiques et Collectivités, Éducatif, Gestion d’entreprise, Multimédia, Prix Spécial PHP. Un nombre important de projets (plus de 150) avaient fait acte de candidature, ce qui témoigne de l'importance de l'événement.
Pour mémoire, les Trophées du Libre sont un concours international de Logiciel Libre, avec plusieurs prix sur différents thèmes.
Le jury était présidé cette année par David Axmark (co-fondateur de MySQL), et les prix ont été remis aux gagnants en présence de Renaud Dutreil, Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l’État.
Lors de la distribution des prix, le jury a insisté sur le caractère innovant et mature des projets gagnants.
Pour mémoire, les Trophées du Libre sont un concours international de Logiciel Libre, avec plusieurs prix sur différents thèmes.
Le jury était présidé cette année par David Axmark (co-fondateur de MySQL), et les prix ont été remis aux gagnants en présence de Renaud Dutreil, Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l’État.
Lors de la distribution des prix, le jury a insisté sur le caractère innovant et mature des projets gagnants.
Bochs 2.2
Après plus d'un an d'attente, une nouvelle version stable de l'émulateur IA32-bits libre est sortie. Parmi les nouveautés on retrouve :
- un nouvel émulateur de nombres flottants basé sur SoftFloat,
- un meilleur support AMD-64,
- émulation des cartes SVGA Cirrus,
- une barre d'état dans l'interface,
- beaucoup d'améliorations dans la gestion des entrées/sorties.
QEMU, dont la version 0.7.0 est sortie il y a peu, est de plus en plus en vogue, notamment parmi les développeurs de systèmes d'exploitation, en particulier à cause de sa vitesse d'émulation supérieure à celle de Bochs (voire virtualisation grâce à ses modules d'accélération KQEMU et qvm86), ainsi qu'au support d'architectures non-x86, en particulier PPC et SPARC.
Toutefois, Bochs reste un émulateur très puissant, incluant par exemple un déboggueur/désassembleur intégré ou bien la possibilité de spécifier une image ROM à charger.
Longue vie à Bochs !
- un nouvel émulateur de nombres flottants basé sur SoftFloat,
- un meilleur support AMD-64,
- émulation des cartes SVGA Cirrus,
- une barre d'état dans l'interface,
- beaucoup d'améliorations dans la gestion des entrées/sorties.
QEMU, dont la version 0.7.0 est sortie il y a peu, est de plus en plus en vogue, notamment parmi les développeurs de systèmes d'exploitation, en particulier à cause de sa vitesse d'émulation supérieure à celle de Bochs (voire virtualisation grâce à ses modules d'accélération KQEMU et qvm86), ainsi qu'au support d'architectures non-x86, en particulier PPC et SPARC.
Toutefois, Bochs reste un émulateur très puissant, incluant par exemple un déboggueur/désassembleur intégré ou bien la possibilité de spécifier une image ROM à charger.
Longue vie à Bochs !
Brevets Logiciels: événements la semaine prochaine
La semaine prochaine, plusieurs événements concernant la directive Brevets Logiciels auront lieu.
Une première conférence est organisée par la FFII le mercredi 1er Juin au Parlement Européen.
Une deuxième conférence organisée par les Verts Européens sur le thème "Free Software and Software Patents" aura lieu le Jeudi 2 Juin.
Le même jour, des associations belges organisent une manifestation a Bruxelles, et ont appelé a manifester en ligne.
Le vote du Parlement sur la directive est proche, le comité responsable (JURI) doit voter le 21 juin et le vote en séance plénière à Strasbourg aura lieu le 6 juillet.
Autre info (merci à Olivier HOUTE pour l'info) : R. Stallman, président de la FSF, vient d'adresser au Parlement Italien une lettre ouverte afin de montrer les dangers et les dérives possibles de la brevetabilité des logiciels (version italienne, version française). Il se met à la portée de tous en comparant l'écriture d'un logiciel à celui d'un roman. Si on pouvait breveter une scène, un état d'esprit... ça deviendrait un casse tête d'écrire un roman sans tomber sous de multiples procès ! Le 17 mai, une motion, signée par 99 députés, contre la brevetabilité des logiciels était discutée au Sénat italien.
Une première conférence est organisée par la FFII le mercredi 1er Juin au Parlement Européen.
Une deuxième conférence organisée par les Verts Européens sur le thème "Free Software and Software Patents" aura lieu le Jeudi 2 Juin.
Le même jour, des associations belges organisent une manifestation a Bruxelles, et ont appelé a manifester en ligne.
Le vote du Parlement sur la directive est proche, le comité responsable (JURI) doit voter le 21 juin et le vote en séance plénière à Strasbourg aura lieu le 6 juillet.
Autre info (merci à Olivier HOUTE pour l'info) : R. Stallman, président de la FSF, vient d'adresser au Parlement Italien une lettre ouverte afin de montrer les dangers et les dérives possibles de la brevetabilité des logiciels (version italienne, version française). Il se met à la portée de tous en comparant l'écriture d'un logiciel à celui d'un roman. Si on pouvait breveter une scène, un état d'esprit... ça deviendrait un casse tête d'écrire un roman sans tomber sous de multiples procès ! Le 17 mai, une motion, signée par 99 députés, contre la brevetabilité des logiciels était discutée au Sénat italien.
L'Inde sensibilise ses citoyens à l'Open-Source
Un article sur ZDNet indique que le gouvernement Indien a lancé un programme de large diffusion des logiciels Open-Source pour encourager la population à se familiariser avec les outils informatiques.
Les CD ainsi distribués contiennent des logiciels Open-Source notamment la suite bureautique OpenOffice.org, le navigateur Firefox et le client de messagerie Columba. Le CD est produit par le Centre de développement et d'informatique avancée (CDAC).
Le projet se composera de plusieurs phases :
- d'abord une distribution de 3,5 millions d'exemplaires, localisés en Tamoul. La distribution s'est d'abord réalisée par téléchargement et commande depuis le site dédié, puis, dans un deuxième temps, via des magazines et journaux.
- les logiciels seront diffusés en hindi.
À terme, il est prévu de les localiser dans les 22 langues du pays.
Il est à noter que le gouvernement indien est particulièrement actif dans le domaine des logiciels Open-Source, il a notamment lancé un projet pour créer sa propre licence Open-Source (KPL).
Les CD ainsi distribués contiennent des logiciels Open-Source notamment la suite bureautique OpenOffice.org, le navigateur Firefox et le client de messagerie Columba. Le CD est produit par le Centre de développement et d'informatique avancée (CDAC).
Le projet se composera de plusieurs phases :
- d'abord une distribution de 3,5 millions d'exemplaires, localisés en Tamoul. La distribution s'est d'abord réalisée par téléchargement et commande depuis le site dédié, puis, dans un deuxième temps, via des magazines et journaux.
- les logiciels seront diffusés en hindi.
À terme, il est prévu de les localiser dans les 22 langues du pays.
Il est à noter que le gouvernement indien est particulièrement actif dans le domaine des logiciels Open-Source, il a notamment lancé un projet pour créer sa propre licence Open-Source (KPL).
L'Union Européenne investit dans les logiciels libres et Open Source
L'union Européenne vient d'allouer la somme de 663000 ¤ sur deux ans à Flossworld, consortium international dédié à la recherche et au développement des logiciels libres et des standards ouverts.
FLOSSWorld (Free/Libre/Open Source Software : Worldwide impact study) vise principalement à renforcer la conduite de l'Europe dans la recherche internationale en FLOSS et dans les standards ouverts.
"Le projet aura comme conséquence une communauté de recherche plus forte. FLOSSWorld réalisera trois études empiriques globales d'importance prouvée pour l'Europe et les pays tiers, qui fourniront une base pour les ateliers régionaux et internationaux de FLOSSWorld."
Les membres du consortium, qui bénéficieront également du financement, sont répartis selon cinq régions : l'Est asiatique (Chine), le Sud asiatique (Inde et Malaisie), l'Afrique (Afrique du Sud), l'Europe de l'Est (Bulgarie et Croatie) et enfin l'Amérique latine (Argentine et Brésil).
FLOSSWorld (Free/Libre/Open Source Software : Worldwide impact study) vise principalement à renforcer la conduite de l'Europe dans la recherche internationale en FLOSS et dans les standards ouverts.
"Le projet aura comme conséquence une communauté de recherche plus forte. FLOSSWorld réalisera trois études empiriques globales d'importance prouvée pour l'Europe et les pays tiers, qui fourniront une base pour les ateliers régionaux et internationaux de FLOSSWorld."
Les membres du consortium, qui bénéficieront également du financement, sont répartis selon cinq régions : l'Est asiatique (Chine), le Sud asiatique (Inde et Malaisie), l'Afrique (Afrique du Sud), l'Europe de l'Est (Bulgarie et Croatie) et enfin l'Amérique latine (Argentine et Brésil).
Les Nocturnes des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre
La sixième édition des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre (RMLL) [1] se tiendra à Dijon, du 5 au 9 juillet 2005. Il s'agit d'un évènement majeur pour la communauté du logiciel libre, quelques 1000 personnes s'y étant rassemblées les fois précédentes, et des centaines de participants du monde entier étant également attendus cette année.
L'objectif des RMLL est double: faciliter la rencontre de développeurs et autres partisans des logiciels libres, mais aussi permettre leur découverte par un plus large public, et promouvoir le logiciel libre pour tous et toutes.
En plus des évènements se tenant à l'Université de Bourgogne en journée, diverses activités seront proposées en soirée, en complément du programme officiel. Il s'agit des "Nocturnes", organisées par divers groupes et individus impliqués dans la section francophone [2] du réseau Plug'n'Politix [3], auquel participent notamment les collectifs PRINT [4] et grep|grrl [5]. Elles se dérouleront à l'Espace autogéré des Tanneries, un centre social occupé hébergeant le hacklab PRINT, entre autres projets.
L'objectif des RMLL est double: faciliter la rencontre de développeurs et autres partisans des logiciels libres, mais aussi permettre leur découverte par un plus large public, et promouvoir le logiciel libre pour tous et toutes.
En plus des évènements se tenant à l'Université de Bourgogne en journée, diverses activités seront proposées en soirée, en complément du programme officiel. Il s'agit des "Nocturnes", organisées par divers groupes et individus impliqués dans la section francophone [2] du réseau Plug'n'Politix [3], auquel participent notamment les collectifs PRINT [4] et grep|grrl [5]. Elles se dérouleront à l'Espace autogéré des Tanneries, un centre social occupé hébergeant le hacklab PRINT, entre autres projets.
Version 2 de la licence CeCILL
La licence libre CeCILL, publiée conjointement par le CEA, le CNRS et l'INRIA, vient de sortir dans sa version 2.
Au menu, des modifications de forme et des précisions sur des points de détails, mais aussi une version anglaise. Celle-ci a maintenant la même valeur juridique que la version française.
Les principales différences relevées sont les suivantes :
* utilisation des termes « module interne » et « module externe » à la place de « module statique » et « module dynamique » ;
* précisions sur l'utilisation des brevets ;
* précisions sur la compatibilité avec la GPL.
Au menu, des modifications de forme et des précisions sur des points de détails, mais aussi une version anglaise. Celle-ci a maintenant la même valeur juridique que la version française.
Les principales différences relevées sont les suivantes :
* utilisation des termes « module interne » et « module externe » à la place de « module statique » et « module dynamique » ;
* précisions sur l'utilisation des brevets ;
* précisions sur la compatibilité avec la GPL.
La Morsure du dragon par Jean François Susbielle
La Morsure du dragon, roman, de Jean-François Susbielle, First Editions, 2005.
Sur une palpitante trame policière espionnage/contre-espionnage, l'auteur dessine avec précision les subtilités de la situation géopolitique sino-américaine. L'auteur, ingénieur informaticien, qui vit à cheval entre la France et l'Asie depuis 25 ans, souligne les traits de l'histoire coloniale européenne ayant trait à la Chine, pour mieux éclairer certains aspects de la démarche (géo)politique et économique chinoise. Les États-Unis sont également dépeints, avec toute l'acuité d'un regard asiatique toutefois. Le roman est très documenté, pas seulement quant à son contenu informatique (clairement positionné pro Linux et logiciels libres), mais aussi concernant ses tenants géopolitiques et historiques.
La trame principale rapporte un scénario de géopolitique-fiction, en phase avec le climat géo-économique du printemps 2005, dans lequel la Chine rend seul légal un logiciel système d'exploitation Linux sino compliant tel que Red Flag Linux, excluant ainsi le dominateur du marché et son célèbre système Windows.
Ce livre est un "must have" pour les geeks pro Linux.
Sur une palpitante trame policière espionnage/contre-espionnage, l'auteur dessine avec précision les subtilités de la situation géopolitique sino-américaine. L'auteur, ingénieur informaticien, qui vit à cheval entre la France et l'Asie depuis 25 ans, souligne les traits de l'histoire coloniale européenne ayant trait à la Chine, pour mieux éclairer certains aspects de la démarche (géo)politique et économique chinoise. Les États-Unis sont également dépeints, avec toute l'acuité d'un regard asiatique toutefois. Le roman est très documenté, pas seulement quant à son contenu informatique (clairement positionné pro Linux et logiciels libres), mais aussi concernant ses tenants géopolitiques et historiques.
La trame principale rapporte un scénario de géopolitique-fiction, en phase avec le climat géo-économique du printemps 2005, dans lequel la Chine rend seul légal un logiciel système d'exploitation Linux sino compliant tel que Red Flag Linux, excluant ainsi le dominateur du marché et son célèbre système Windows.
Ce livre est un "must have" pour les geeks pro Linux.
Divergence Numérique N°20, jeudi 26 mai 2005
Vingt émissions, incroyable non ?
En fait, un peu plus, mais que de temps passé en votre compagnie, que de nouvelles distributions Gnu/Linux, d’interviews, de coups de gueule...
Ce mois ci au programme, que de bonnes choses :
- L’actualité du Libre
- Interview de Dominique Godon sur la conférence du 19 Mai 2005 à Paris Nanterre X « Le libre : la porte ouverte au téléchargement ? »
- Interview de l'équipe de "Sympa" gestionnaire de Mailing List
- Interview de Julien Tayon, webmestre de LibroScope.org
- De la musique Libre !
- FreeBSD, un système « Libre »
- La rubrique de TuxFamily...
- L’agenda du Libre
N’oubliez pas, vous pouvez nous joindre en direct sur le canal IRC de Divergence :
- en passant par le web à partir du site de Divergence
- directement grace à un client IRC en vous connectant sur irc.divergence-fm.net, canal #divergenceFM
mise à jour :C'est à 19h00.
En fait, un peu plus, mais que de temps passé en votre compagnie, que de nouvelles distributions Gnu/Linux, d’interviews, de coups de gueule...
Ce mois ci au programme, que de bonnes choses :
- L’actualité du Libre
- Interview de Dominique Godon sur la conférence du 19 Mai 2005 à Paris Nanterre X « Le libre : la porte ouverte au téléchargement ? »
- Interview de l'équipe de "Sympa" gestionnaire de Mailing List
- Interview de Julien Tayon, webmestre de LibroScope.org
- De la musique Libre !
- FreeBSD, un système « Libre »
- La rubrique de TuxFamily...
- L’agenda du Libre
N’oubliez pas, vous pouvez nous joindre en direct sur le canal IRC de Divergence :
- en passant par le web à partir du site de Divergence
- directement grace à un client IRC en vous connectant sur irc.divergence-fm.net, canal #divergenceFM
mise à jour :C'est à 19h00.
Enfin une norme pour la bureautique : OpenDocument 1.0
Cela faisait quelques temps qu'on en parlait, c'est désormais chose faite : le 1er mai dernier, un message sur la liste de diffusion de l'OASIS annonçait que la version 1.0 du format de document OpenDocument, déjà utilisé par les logiciels de la suite bureautique OpenOffice, était désormais un standard de l'OASIS.
Les autres suites bureautiques libres n'ont quant à elles pas attendu cette nouvelle pour intégrer le format OpenDocument puisque la pré-version 1.4 de KOffice utilise OpenDocument par défaut et la version 2.3 de AbiWord propose aussi le support (pour le moment expérimental) de ce format.
En outre, c'est un grand pas en avant pour l'interopérabilité dans le domaine de la bureautique ; jusqu'à présent la suite Microsoft Office et ses formats propriétaires et fermés dominait le marché. Pour le moment, Microsoft, lui-même membre de l'OASIS, n'a toujours pas réagi officiellement sur le sujet.
Enfin, cette standardisation était un pas indispensable pour l'adoption du format OpenDocument par les instances européennes qui, en plus du format OpenDocument, ont décidé d'auditer le format de la suite Microsoft Office 2003 (voir http://formats-ouverts.org/blog/2004/09/27/132-LeuropeVeutDesFormatsOuverts ).
NdM : c'est le format de la suite bureautique Libre OpenOffice.org qui a été pris comme référence à ce travail de normalisation. C'est également le format de Star Office de Sun, mais aussi bientôt un format géré par KOffice, la suite bureautique de KDE. C'est donc une des grandes nouvelles de ces dernières années dans le domaine des formats ouverts car il n'existait pas de norme dans la bureautique.
NdM : Merci à jcs et à tuiu pol pour cette dépêche
Les autres suites bureautiques libres n'ont quant à elles pas attendu cette nouvelle pour intégrer le format OpenDocument puisque la pré-version 1.4 de KOffice utilise OpenDocument par défaut et la version 2.3 de AbiWord propose aussi le support (pour le moment expérimental) de ce format.
En outre, c'est un grand pas en avant pour l'interopérabilité dans le domaine de la bureautique ; jusqu'à présent la suite Microsoft Office et ses formats propriétaires et fermés dominait le marché. Pour le moment, Microsoft, lui-même membre de l'OASIS, n'a toujours pas réagi officiellement sur le sujet.
Enfin, cette standardisation était un pas indispensable pour l'adoption du format OpenDocument par les instances européennes qui, en plus du format OpenDocument, ont décidé d'auditer le format de la suite Microsoft Office 2003 (voir http://formats-ouverts.org/blog/2004/09/27/132-LeuropeVeutDesFormatsOuverts ).
NdM : c'est le format de la suite bureautique Libre OpenOffice.org qui a été pris comme référence à ce travail de normalisation. C'est également le format de Star Office de Sun, mais aussi bientôt un format géré par KOffice, la suite bureautique de KDE. C'est donc une des grandes nouvelles de ces dernières années dans le domaine des formats ouverts car il n'existait pas de norme dans la bureautique.
NdM : Merci à jcs et à tuiu pol pour cette dépêche
What The Hack 2005 - La grand messe des hackers
What The Hack est l'édition 2005 d'une des plus grosses manifestations informatiques européennes, et un évènement incontournable dans le domaine : des conférences, des démonstrations, des défis, etc.
Cette manifestation est organisée par des membres d'xs4all. Les deux éditions précédentes étaient : Hacking In Progress (HIP97) et Hacker At Large (HAL2001) dont les sites sont encore en ligne.
De nombreux français se retrouvent à ces manifestations (parmi eux des membres de LinuxFr). Aussi cette année nous avons mis en place mailing-list et Wiki afin de s'organiser et éventuellement partager une grosse tente commune (type millitaire) et voyages. Inscrivez-vous si vous compter venir cet été, suivez le lien du Wiki.
What The Hack doit se dérouler près de Boxtel, un village à coté de Den Bosch dans le sud de la Hollande du 28 au 31 Juillet 2005, néanmoins il y a actuellement un problème avec son Maire qui voudrait l'interdire. Le prix des billets est de 150 euros pour quatre nuits (on peux venir avant et partir après ;-) et 140 euros pour ceux qui commanderont leur billets avant le 1er juillet (en cas d'annulation vous serez intégralement remboursé).
Cette manifestation est organisée par des membres d'xs4all. Les deux éditions précédentes étaient : Hacking In Progress (HIP97) et Hacker At Large (HAL2001) dont les sites sont encore en ligne.
De nombreux français se retrouvent à ces manifestations (parmi eux des membres de LinuxFr). Aussi cette année nous avons mis en place mailing-list et Wiki afin de s'organiser et éventuellement partager une grosse tente commune (type millitaire) et voyages. Inscrivez-vous si vous compter venir cet été, suivez le lien du Wiki.
What The Hack doit se dérouler près de Boxtel, un village à coté de Den Bosch dans le sud de la Hollande du 28 au 31 Juillet 2005, néanmoins il y a actuellement un problème avec son Maire qui voudrait l'interdire. Le prix des billets est de 150 euros pour quatre nuits (on peux venir avant et partir après ;-) et 140 euros pour ceux qui commanderont leur billets avant le 1er juillet (en cas d'annulation vous serez intégralement remboursé).