Ce 20 avril, la Wikipédia francophone, l'encyclopédie libre, vient de passer le cap symbolique des 100 000 articles. Pour avoir un ordre de grandeur, une encyclopédie telle celle d'Hachette Multimédia en compte environ 50 000, Encarta environ 30 000. Wikipédia toutes langues confondues dépasse le million d'articles. (NdM : la comparaison est téméraire tant il est difficile de comparer un sujet couvert par Wikipedia avec le même travail effectué pour une encyclopédie classique.)
Ce passage s'effectue 7 mois après le cap des 50 000 articles, en septembre 2004, ce qui démontre la progression exponentielle du nombre d'articles de cette encyclopédie communautaire. Parallèlement à la progression du nombre d'articles, leur qualité est en constante amélioration, ce qui propulse Wikipédia dans les 100 premiers sites web plus visités au monde, depuis le mois d'avril.
Ce même jour MediaWiki, le moteur de Wikipédia, est sorti dans sa version 1.4.2, corrigeant quelques bogues et améliorant la sécurité. MediaWiki est un moteur Wiki très puissant en PHP/MySQL et très facile à installer. Son efficacité est éprouvée par des milliers de visiteurs chaque jour.
NdM : merci à Julien Catalano pour avoir également contribué à cet article.
CaféLibres / Acte IV à Montceau les mines (71)
CaféLibres Acte IV à Montceau les mines Le Dimanche 24 Avril à 14 heures au Foyer des jeunes travailleurs.
Nous avons souhaité structurer les échanges afin que chacun puisse être satisfait. Quelque soit le niveau des participants, nous voulons organiser des échanges de savoirs autour d'une thématique, d'une technique ...etc... A partir de l'expérience d'une personne qui présente ce qu'il sait faire, les participants sont amenés à faire part de leur propre expérience :
* Leur méthode est-elle identique ?
* Quelles variantes utilisent-ils ?
* Quels compléments peuvent-ils apporter ?
* Quelles sont les détails qu'ils ne comprennent pas ?
* Quelles sont leurs questions ?
* Sur quelles suites à donner peut déboucher l'échange ?
Au programme:
- Formation à l'utilisation de SPIP.
- Formation à l'utilisation de Wiki.
- Photos libres de Montceau les mines, j'ai un appareil photo numérique.
- une formation sur the gimp.
Nous avons souhaité structurer les échanges afin que chacun puisse être satisfait. Quelque soit le niveau des participants, nous voulons organiser des échanges de savoirs autour d'une thématique, d'une technique ...etc... A partir de l'expérience d'une personne qui présente ce qu'il sait faire, les participants sont amenés à faire part de leur propre expérience :
* Leur méthode est-elle identique ?
* Quelles variantes utilisent-ils ?
* Quels compléments peuvent-ils apporter ?
* Quelles sont les détails qu'ils ne comprennent pas ?
* Quelles sont leurs questions ?
* Sur quelles suites à donner peut déboucher l'échange ?
Au programme:
- Formation à l'utilisation de SPIP.
- Formation à l'utilisation de Wiki.
- Photos libres de Montceau les mines, j'ai un appareil photo numérique.
- une formation sur the gimp.
Sortie de GCC 4.0
La nouvelle version majeure du compilateur GCC du projet GNU (GNU Compiler Collection) vient de sortir.
Le grand changement est l'intégration de la technologie SSA (Static Single Assignement). Cela permet de faire une analyse abstraite du code source afin d'obtenir des optimisations générales et non plus de se limiter aux boucles précises et autres parties du code. C'est une amélioration majeure de l'architecture de GCC qui est ainsi mise en place pour le bénéfice de tous les utilisateurs du compilateur libre.
Il est à noter que cette version 4.0 ne sera que marginalement plus performante que le GCC actuel car le travail a porté surtout sur l'intégration propre et correcte de l'infrastructure tree-SSA. Les améliorations seront bien plus visibles avec la sortie de la 4.1 qui verra l'arrivée de l'autovectorisation et d'autres nouvelles techniques uniquement permises par tree-SSA.
Par contre il semble bien que la vitesse de compilation ait grandement été améliorée dès cette version 4.0 (plus de 20% avec le C++ dans certains cas).
Le grand changement est l'intégration de la technologie SSA (Static Single Assignement). Cela permet de faire une analyse abstraite du code source afin d'obtenir des optimisations générales et non plus de se limiter aux boucles précises et autres parties du code. C'est une amélioration majeure de l'architecture de GCC qui est ainsi mise en place pour le bénéfice de tous les utilisateurs du compilateur libre.
Il est à noter que cette version 4.0 ne sera que marginalement plus performante que le GCC actuel car le travail a porté surtout sur l'intégration propre et correcte de l'infrastructure tree-SSA. Les améliorations seront bien plus visibles avec la sortie de la 4.1 qui verra l'arrivée de l'autovectorisation et d'autres nouvelles techniques uniquement permises par tree-SSA.
Par contre il semble bien que la vitesse de compilation ait grandement été améliorée dès cette version 4.0 (plus de 20% avec le C++ dans certains cas).
Journée Léa-Linux - 30 avril 2005
La prochaine journée Léa-Linux aura lieu le samedi 30 avril 2005 à partir de 13h30 à Bagnolet (Metro Gallieni).
Au menu :
La journée se terminera par un apéro offert par l'association puis un dîner sur Paris.
N'hésitez pas à vous inscrire !
Au menu :
- assemblée générale de l'association :
- bilan moral et financier de l'année précédente ;
- actions prévues ;
- discussion sur l'évolution du site ;
- conférences à partir de 15h sur des sujets variés :
- le graphisme sur plate-forme libre par Ayo ;
- wifi et sécurisation par Jean-Thomas Muyl ;
- licences et droit français par Jean-Baptiste Soufron.
La journée se terminera par un apéro offert par l'association puis un dîner sur Paris.
N'hésitez pas à vous inscrire !
Branden Robinson élu Debian Project Leader
Branden Robinson a été élu Lundi au poste de Debian Project Leader, dans un vote assez serré.
Membre de la X Task Force et contributeur fréquent de debian-legal (la liste qui discute les licences logicielles chez Debian), il était candidat malheureux à toutes les élections depuis 2001.
Mise à jour : jcs nous écrit :
Candidat malheureux depuis 2000, employé chez Progeny Linux Systems, Branden Robinson a été élu Debian Project Leader depuis à peine une semaine. Afin de se présenter et d'expliquer son programme il donne une interview sur Linux.com.
Dans cet entretien il expose ses sentiments et ses projets à la fois sur son élection, sur la place de Debian sur le marché Linux et sur les problèmes que rencontre cette distribution, ainsi que sur les actions qu'il compte mener en tant que nouveau DPL.
Membre de la X Task Force et contributeur fréquent de debian-legal (la liste qui discute les licences logicielles chez Debian), il était candidat malheureux à toutes les élections depuis 2001.
Mise à jour : jcs nous écrit :
Candidat malheureux depuis 2000, employé chez Progeny Linux Systems, Branden Robinson a été élu Debian Project Leader depuis à peine une semaine. Afin de se présenter et d'expliquer son programme il donne une interview sur Linux.com.
Dans cet entretien il expose ses sentiments et ses projets à la fois sur son élection, sur la place de Debian sur le marché Linux et sur les problèmes que rencontre cette distribution, ainsi que sur les actions qu'il compte mener en tant que nouveau DPL.
Fortinet réagit suite aux accusations de violation de la GPL
Suite à l'injonction préliminaire obtenue par Harald Welte au tribunal de Munich à l'encontre de la société Fortinet pour violation de la GPL, l'entreprise a récemment réagi en faisant parvenir à ses revendeurs et intégrateurs un document présentant leur position sur le sujet.
Le document, une présentation de 7 pages dont 3 inutiles, montre que l'entreprise ne comprend pas ce qu'est la GPL. Dans le troisième transparent, il est question de «l'organisation "projet Open Source GPL"» et de «politique GPL». Le quatrième transparent précise que seule «une toute petite partie du firmware FortiOS contenait du code GPL», et en même temps, accuse plus ou moins Harald Welte de racket auprès des sociétés utilisant des logiciels sous GPL.
Dans le sixième transparent l'entreprise parle « d'équipe GPL » qui a «pris la mauvaise habitude de poursuivre les entreprises en forte croissance et ayant le vent en poupe, comme Fortinet, afin de servir leurs propres intérêts et pas nécessairement ceux du secteur». Elle évoque également l'action d'Harald Welte annoncée au CeBit, en nommant Harald Welte «le GPL».
Toutefois, Fortinet semble avoir compris qu'il était nécessaire de distribuer les codes sources. Elle précise dans le cinquième transparent qu'elle va modifier son «End User Licence Agreement» pour se mettre en conformité avec la GPL.
La source du document souhaite rester anonyme.
Le document, une présentation de 7 pages dont 3 inutiles, montre que l'entreprise ne comprend pas ce qu'est la GPL. Dans le troisième transparent, il est question de «l'organisation "projet Open Source GPL"» et de «politique GPL». Le quatrième transparent précise que seule «une toute petite partie du firmware FortiOS contenait du code GPL», et en même temps, accuse plus ou moins Harald Welte de racket auprès des sociétés utilisant des logiciels sous GPL.
Dans le sixième transparent l'entreprise parle « d'équipe GPL » qui a «pris la mauvaise habitude de poursuivre les entreprises en forte croissance et ayant le vent en poupe, comme Fortinet, afin de servir leurs propres intérêts et pas nécessairement ceux du secteur». Elle évoque également l'action d'Harald Welte annoncée au CeBit, en nommant Harald Welte «le GPL».
Toutefois, Fortinet semble avoir compris qu'il était nécessaire de distribuer les codes sources. Elle précise dans le cinquième transparent qu'elle va modifier son «End User Licence Agreement» pour se mettre en conformité avec la GPL.
La source du document souhaite rester anonyme.
Michel Rocard motive ses prochaines propositions d'amendements
Le rapporteur de la directive sur les brevets logiciels pour la Commission des Affaires Juridiques (JURI), Michel Rocard, vient de publier un document de travail où il expose les motivations et orientations de ses futures propositions d'amendements. Il y sépare bien les « inventions contrôlées par ordinateur » (formule destinée à remplacer l'ambigu « inventions mises en ½uvre par ordinateur ») des « programmes » et autres algorithmes, c'est à dire du traitement des données.
Hartmut Pilch, président de la FFII, commente :
Ses propositions d'amendements devraient être livrées dans les jours qui viennent, puis votées d'abord par la commission JURI le 20 juin et enfin par le Parlement le 6 juillet. À l'issue de cette seconde lecture, le texte repartira devant le Conseil des Ministres.
NdM : Merci à Samuel DUBUS pour avoir également proposé une dépêche à ce sujet.
Hartmut Pilch, président de la FFII, commente :
Rocard explique la différence entre une science appliquée de la nature et le traitement de données. À partir de ce point, il résout le problème législatif de manière cohérente et appropriée, concoctant ce qu'attendaient les programmeurs, les économistes et la grande majorité des entreprises informatiques.
Ses propositions d'amendements devraient être livrées dans les jours qui viennent, puis votées d'abord par la commission JURI le 20 juin et enfin par le Parlement le 6 juillet. À l'issue de cette seconde lecture, le texte repartira devant le Conseil des Ministres.
NdM : Merci à Samuel DUBUS pour avoir également proposé une dépêche à ce sujet.
Le développement du noyau continue autour de Git
Suite à l'annonce de l'arrêt de la version gratuite de BitKeeper, Linus Torvalds et quelques autres développeurs ont travaillé sur un nouveau système pour gérer le développement du noyau, appelé Git.
Ce week-end, deux développeurs du noyau ont réussi chacun de leur côté à importer la totalité de l'historique du noyau dans Git, l'un à partir de CVS, l'autre à partir de BitKeeper. Ces trois ans d'historique représentaient 3.2 Go de données une fois importées dans Git, ce qui pour Linus Torvalds est tout à fait raisonnable et conforme à ses prédictions.
Toutefois, Linus a proposé de ne pas importer tout l'historique dans Git, mais de repartir de zéro. Cette proposition n'a pas rencontré d'opposition et le développement du noyau a donc repris en utilisant Git. Depuis, plusieurs dizaines de patches ont été intégrés, aboutissant à la sortie de la version 2.6.12-rc3 du noyau. Cette version est la première utilisant le nouveau système de gestion des sources Git.
Par ailleurs, Tony Luck a annoncé qu'il avait rédigé un guide pour les débutants de Git et des développeurs ont annoncé l'existence de deux interfaces Web pour Git : gitweb et wit.
Face au changement de politique de la société BitMover, il est intéressant de constater la vitesse à laquelle l'équipe de développement du noyau a créé un nouvel outil et l'a rendu utilisable pour continuer le travail et sortir de nouvelles versions.
Ce week-end, deux développeurs du noyau ont réussi chacun de leur côté à importer la totalité de l'historique du noyau dans Git, l'un à partir de CVS, l'autre à partir de BitKeeper. Ces trois ans d'historique représentaient 3.2 Go de données une fois importées dans Git, ce qui pour Linus Torvalds est tout à fait raisonnable et conforme à ses prédictions.
Toutefois, Linus a proposé de ne pas importer tout l'historique dans Git, mais de repartir de zéro. Cette proposition n'a pas rencontré d'opposition et le développement du noyau a donc repris en utilisant Git. Depuis, plusieurs dizaines de patches ont été intégrés, aboutissant à la sortie de la version 2.6.12-rc3 du noyau. Cette version est la première utilisant le nouveau système de gestion des sources Git.
Par ailleurs, Tony Luck a annoncé qu'il avait rédigé un guide pour les débutants de Git et des développeurs ont annoncé l'existence de deux interfaces Web pour Git : gitweb et wit.
Face au changement de politique de la société BitMover, il est intéressant de constater la vitesse à laquelle l'équipe de développement du noyau a créé un nouvel outil et l'a rendu utilisable pour continuer le travail et sortir de nouvelles versions.
Journées du Libre organisées par le LUG68
Le LUG68 organise ses journées du libre le samedi 23 et dimanche 24 avril de 9 h à 18 h à l'Université de Haute-Alsace de Mulhouse. Cette manifestation a pour but de faire découvrir les logiciels libres au grand public.
Durant ces 2 journées du libre le LUG68 présentera de nombreux thèmes sous formes d'ateliers, parmis lesquels :
- Bureautique (Open Office, Dia ...)
- Jeux (Flight Gear, Tuxkart, Arkanae, Bzflag ...)
- Graphisme (Gimp, ...)
- Logiciels ludo-éducatifs
- Ranimer des vieux ordinateurs
- Configuration (filtrer les spams, configuration d'un accès internet ...)
Durant ces 2 journées du libre le LUG68 présentera de nombreux thèmes sous formes d'ateliers, parmis lesquels :
- Bureautique (Open Office, Dia ...)
- Jeux (Flight Gear, Tuxkart, Arkanae, Bzflag ...)
- Graphisme (Gimp, ...)
- Logiciels ludo-éducatifs
- Ranimer des vieux ordinateurs
- Configuration (filtrer les spams, configuration d'un accès internet ...)
Montpellier, bière, frite, claquette et Linux !
Que voilà un titre accrocheur pour annoncer le prochain LastJeudi de Montpellier : jeudi 28 avril 2005, à partir de 20h00.
Les LastJeudi, c'est une réunion mensuelle où se rencontrent les amateurs du Libre, du débutant le plus naïf au gourou le plus chevelu. On y discute de tout, mais surtout de n'importe quoi. Parfois, les conversations ont rapport avec les logiciels libres. Mais si ça vous donne des boutons, vous pouvez aussi boire des frites ou manger de la bière, hein...
En prime ce mois-ci, un numéro de claquette de Fred (sous réserve) qui fêtera ainsi dignement le 100 000 article francophone de Wikipedia. ;-)
Les LastJeudi, c'est une réunion mensuelle où se rencontrent les amateurs du Libre, du débutant le plus naïf au gourou le plus chevelu. On y discute de tout, mais surtout de n'importe quoi. Parfois, les conversations ont rapport avec les logiciels libres. Mais si ça vous donne des boutons, vous pouvez aussi boire des frites ou manger de la bière, hein...
En prime ce mois-ci, un numéro de claquette de Fred (sous réserve) qui fêtera ainsi dignement le 100 000 article francophone de Wikipedia. ;-)
IBM pour une réforme de la brevetabilité
D'après ZDNet, le vice-président des standards et de la propriété intellectuelle d'IBM, Jim Stallings, a vivement critiqué le processus actuel de validation des brevets à New York il y a deux semaines. Selon lui, les méthodes actuellement utilisées par l'office américain des brevets ne fonctionnent pas. Le nombre de brevets déposés devient de plus en plus important, surtout aux États-Unis, et d'après le responsable d'IBM, les examinateurs des brevets ne peuvent plus vérifier correctement les brevets. Un biais s'est créé en faveur de la validation de trop nombreux brevets.
Jim Stallings pense que la tâche de validation du brevet et d'inspection de l'état de l'art ne devrait pas être confiée seulement à un examinateur. Il propose par exemple que la communauté scientifique ou d'autres bénévoles puissent donner leur avis en ce qui concerne la nouveauté d'un brevet. Selon lui, les « brevets logiciels sont importants, mais ils ne devraient être validés que pour des choses réellement nouvelles ».
Toujours sur le front des brevets logiciels, un article du Stanford Law Journal propose de marquer les logiciels brevetés pour permettre au public de se rendre compte du nombre de brevets et d'obliger les entreprises déposant des brevets logiciels de respecter les mêmes règles que les détenteurs d'autres types de brevets.
Enfin, Gavin Hill, un étudiant en cinématographie, a réalisé un petit film de 4 minutes intitulé How software patents actually work. Ce film présente les dangers des brevets logiciels, aussi bien pour les individus que pour les entreprises.
Jim Stallings pense que la tâche de validation du brevet et d'inspection de l'état de l'art ne devrait pas être confiée seulement à un examinateur. Il propose par exemple que la communauté scientifique ou d'autres bénévoles puissent donner leur avis en ce qui concerne la nouveauté d'un brevet. Selon lui, les « brevets logiciels sont importants, mais ils ne devraient être validés que pour des choses réellement nouvelles ».
Toujours sur le front des brevets logiciels, un article du Stanford Law Journal propose de marquer les logiciels brevetés pour permettre au public de se rendre compte du nombre de brevets et d'obliger les entreprises déposant des brevets logiciels de respecter les mêmes règles que les détenteurs d'autres types de brevets.
Enfin, Gavin Hill, un étudiant en cinématographie, a réalisé un petit film de 4 minutes intitulé How software patents actually work. Ce film présente les dangers des brevets logiciels, aussi bien pour les individus que pour les entreprises.
La justice confirme la légalité des systèmes anticopie sur les CD audio
Dans une nouvelle de ZDNet on apprend que l’association UFC-Que Choisir a été déboutée par la cour d’appel de Versailles ce vendredi 15 avril.
On se souvient que l'association, qui à de nombreuses reprises a critiqué l'agissement des majors vis-à-vis des consommateurs, avait porté plainte en mai 2003 contre les principales maisons de disques et de vidéos et contre certains distributeurs. La plainte pour « vice caché » avait été déposée devant le tribunal de grande instance de Nanterre. L'association demandait aux maisons de disques de renoncer à l'utilisation de « ces systèmes de verrouillage inadaptés pour lutter contre le piratage et pénalisant les consommateurs loyaux ».
Dans la nouvelle on peut lire que La cour « déboute l'association (...) de ses demandes d'interdiction de la commercialisation du CD litigieux [et] d'interdiction d'utilisation de mesures techniques de protection», peut-on lire dans l'arrêt. En revanche, petite victoire, EMI doit verser 10.000 euros à l'UFC en réparation du «préjudice causé pour l'intérêt collectif »
Bref les "protections" qui empêchent l'utilisateur honnête de faire valoir son droit à la copie privée ou même à celui d'écouter où bon lui semble son CD acheté parfaitement légalement ont encore de beaux jours devant elles.
On se souvient que l'association, qui à de nombreuses reprises a critiqué l'agissement des majors vis-à-vis des consommateurs, avait porté plainte en mai 2003 contre les principales maisons de disques et de vidéos et contre certains distributeurs. La plainte pour « vice caché » avait été déposée devant le tribunal de grande instance de Nanterre. L'association demandait aux maisons de disques de renoncer à l'utilisation de « ces systèmes de verrouillage inadaptés pour lutter contre le piratage et pénalisant les consommateurs loyaux ».
Dans la nouvelle on peut lire que La cour « déboute l'association (...) de ses demandes d'interdiction de la commercialisation du CD litigieux [et] d'interdiction d'utilisation de mesures techniques de protection», peut-on lire dans l'arrêt. En revanche, petite victoire, EMI doit verser 10.000 euros à l'UFC en réparation du «préjudice causé pour l'intérêt collectif »
Bref les "protections" qui empêchent l'utilisateur honnête de faire valoir son droit à la copie privée ou même à celui d'écouter où bon lui semble son CD acheté parfaitement légalement ont encore de beaux jours devant elles.
La sortie d'OpenOffice retardée en raison d'un manque de développeurs
Un article de Computer World, repris par Linux Weekly News, rapporte quelques unes des discussions ayant eu lieu à la mini-conférence annuelle OpenOffice à Canberra. D'après Ken Foskey, un développeur d'OpenOffice, le principal problème est le manque de développeur, et une base de code qui est trop importante. OpenOffice.org contiendrait en effet 10 millions de lignes de code, et serait assez délicat à compiler.
En dehors des 50 développeurs de Sun travaillant sur OpenOffice.org en Allemagne, et des 10 développeurs de Novell, seuls 4 contributeurs de la communauté sont réellement actifs.
La responsable marketing a indiqué que la sortie d'OpenOffice.org 2.0 n'aurait lieu qu'en juin ou juillet et qu'ils songeaient à un cycle de release plus court, avec moins de fonctionnalités apportées à chaque fois, pour stimuler le développement communautaire.
L'«évangéliste technique en chef » pense que le principal problème vient de la taille du code, pas du pouvoir de Sun dans le développement d'OpenOffice et précise que toutes les contributions sont les bienvenues. Toutefois, comme le soulignent les commentaires sur Linux Weekly News, tout contributeur à OpenOffice.org doit signer un accord qui prévoit que les contributions deviennent la propriété commune de Sun et du contributeur. Sun peut donc les utiliser à loisir dans son produit propriétaire StarOffice.
En dehors des 50 développeurs de Sun travaillant sur OpenOffice.org en Allemagne, et des 10 développeurs de Novell, seuls 4 contributeurs de la communauté sont réellement actifs.
La responsable marketing a indiqué que la sortie d'OpenOffice.org 2.0 n'aurait lieu qu'en juin ou juillet et qu'ils songeaient à un cycle de release plus court, avec moins de fonctionnalités apportées à chaque fois, pour stimuler le développement communautaire.
L'«évangéliste technique en chef » pense que le principal problème vient de la taille du code, pas du pouvoir de Sun dans le développement d'OpenOffice et précise que toutes les contributions sont les bienvenues. Toutefois, comme le soulignent les commentaires sur Linux Weekly News, tout contributeur à OpenOffice.org doit signer un accord qui prévoit que les contributions deviennent la propriété commune de Sun et du contributeur. Sun peut donc les utiliser à loisir dans son produit propriétaire StarOffice.
Premiers tests de la nouvelle Mandriva LE2005
Deux premiers tests intéressants de la Mandriva Limited Edition 2005 :
- le premier en français sur linuxeduquebec.org décrit une installation qui s'est déroulée sans problème sur un Thinkpad G40, tout le matériel étant supporté. Seul hic : il n'arrive pas encore à utiliser ses robots Lego malgré le module egousbtower déjà présent dans le noyau !
- le deuxième, en anglais, décrit en détail toutes les fonctionnalités cachées de la LE2005, propose de nombreuses copies d'écran et affirme que « cette version de Mandriva est définitivement un pas dans la bonne direction pour Mandrivalinux ».
Rappelons que la LE2005 est une version de transition plutôt orientée utilisateurs avancés, qu'elle est disponible pour x86-32 et x86-64 et ceci en téléchargement public depuis vendredi. Une bonne occasion de l'essayer à moindres frais !
NdM : FRLinux ajoute :
Sortie la semaine dernière pour les membres du club, elle est d'ores et déjà disponible pour le grand public sur les sites FTP en RPMs mais il faudra attendre encore un tout petit peu pour bénéficier des ISOs.
Un test agrémenté de nombreuses captures d'écran présentant les nouveautés de cette version a été réalisé sur trois différentes machines avec 3 méthodes différentes. La version installée sur la machine principale est le DVD Mandrake Club (contenant quelques paquets propriétaires).
- le premier en français sur linuxeduquebec.org décrit une installation qui s'est déroulée sans problème sur un Thinkpad G40, tout le matériel étant supporté. Seul hic : il n'arrive pas encore à utiliser ses robots Lego malgré le module egousbtower déjà présent dans le noyau !
- le deuxième, en anglais, décrit en détail toutes les fonctionnalités cachées de la LE2005, propose de nombreuses copies d'écran et affirme que « cette version de Mandriva est définitivement un pas dans la bonne direction pour Mandrivalinux ».
Rappelons que la LE2005 est une version de transition plutôt orientée utilisateurs avancés, qu'elle est disponible pour x86-32 et x86-64 et ceci en téléchargement public depuis vendredi. Une bonne occasion de l'essayer à moindres frais !
NdM : FRLinux ajoute :
Sortie la semaine dernière pour les membres du club, elle est d'ores et déjà disponible pour le grand public sur les sites FTP en RPMs mais il faudra attendre encore un tout petit peu pour bénéficier des ISOs.
Un test agrémenté de nombreuses captures d'écran présentant les nouveautés de cette version a été réalisé sur trois différentes machines avec 3 méthodes différentes. La version installée sur la machine principale est le DVD Mandrake Club (contenant quelques paquets propriétaires).
La neutralité commerciale de l'école publique est-elle soluble dans le numérique ?
L'APRIL et la FSF France viennent de publier un communiqué de presse concernant une campagne de publicité dans les collèges à l'initiative du ministère français de l'éducation.
Sous forme de « guides d'information » contenant en fait des « publi-informations », les auteurs de cette campagne expliquent aux adolescents qu'« il n'est pas possible de graver des copies d'un logiciel pour les vendre ou même pour les offrir », et affirme que « les contenus numériques ne peuvent être utilisés sans autorisation de leur propriétaire ». Cette présentation est partiale et erronée. Elle ignore l'existence du logiciel libre et ne met en avant que les dispositions répressives du droit d'auteur, oubliant notamment de mentionner les droits du public tels que l'exception de copie privée.
Membres du Forum des Droits sur l'Internet, dont les documents ont été détournés par cette campagne, l'APRIL et la FSF France interpellent le ministre sur la logique qui l'a conduit à approuver l'insertion de publicités dans des ouvrages destinés à des collégiens.
Les deux associations invitent le ministre à « définir une politique de développement de l'informatique dans l'Éducation Nationale qui soit libre de toute ingérence commerciale, reprenant en cela la tradition républicaine qui protège le système éducatif ».
Sous forme de « guides d'information » contenant en fait des « publi-informations », les auteurs de cette campagne expliquent aux adolescents qu'« il n'est pas possible de graver des copies d'un logiciel pour les vendre ou même pour les offrir », et affirme que « les contenus numériques ne peuvent être utilisés sans autorisation de leur propriétaire ». Cette présentation est partiale et erronée. Elle ignore l'existence du logiciel libre et ne met en avant que les dispositions répressives du droit d'auteur, oubliant notamment de mentionner les droits du public tels que l'exception de copie privée.
Membres du Forum des Droits sur l'Internet, dont les documents ont été détournés par cette campagne, l'APRIL et la FSF France interpellent le ministre sur la logique qui l'a conduit à approuver l'insertion de publicités dans des ouvrages destinés à des collégiens.
Les deux associations invitent le ministre à « définir une politique de développement de l'informatique dans l'Éducation Nationale qui soit libre de toute ingérence commerciale, reprenant en cela la tradition républicaine qui protège le système éducatif ».