La FSF Europe est en train de promouvoir son nouveau programme Fellowship. GuillaumeTux saisit cette occasion pour organiser une petite fête à Berne le samedi 21 mai.
Une excellente occasion pour se rencontrer, se parler, et fêter un peu. Il y aura de la musique, du wlan, et bien sûr des pommes - comme au LOTS.ch.
La fête aura lieu au "Software Composition Group Cafeteria" à Berne, de 19h00 jusqu'au bout de la nuit ou des derniers trains.
Au sujet de la Fellowship of Free Software Foundation Europe :
La "Fellowship of FSFE" est une communauté des personnes unies par leur intérêt pour le logiciel libre et la liberté dans tous les aspects de l'âge numérique.
Linux à Cuba : İ Viva la penguinista !
Bien que pouvant avoir de meilleurs relations avec le pays de l'oncle Sam, l'île de Cuba avait choisi l'OS de Redmond pour son informatique gouvernementale.
Pourquoi avait ? Car depuis mardi le gouvernement cubain a décidé de se passer des bons services de Microsoft. Aujourd'hui, déjà plus de 1.500 ordinateurs sont sous GNU/Linux, mais bientôt c'est la totalité du Parc informatique gouvernemental qui aura migré.
De précédentes tentatives de se passer de Windows ont eu lieu en Amérique Latine mais assez souvent Microsoft avait fait directement ou indirectement l'article de son OS. (NdM : à ce jour, c'est probablement le Vénézuela qui est allé le plus loin en la matière.)
Il est clair que dans le cas présent on imagine mal une offensive de charme de Bill Gates ou une menace de sanctions économiques de la part de Washington.
Pourquoi avait ? Car depuis mardi le gouvernement cubain a décidé de se passer des bons services de Microsoft. Aujourd'hui, déjà plus de 1.500 ordinateurs sont sous GNU/Linux, mais bientôt c'est la totalité du Parc informatique gouvernemental qui aura migré.
De précédentes tentatives de se passer de Windows ont eu lieu en Amérique Latine mais assez souvent Microsoft avait fait directement ou indirectement l'article de son OS. (NdM : à ce jour, c'est probablement le Vénézuela qui est allé le plus loin en la matière.)
Il est clair que dans le cas présent on imagine mal une offensive de charme de Bill Gates ou une menace de sanctions économiques de la part de Washington.
Langages et performances : les Français à l'honneur !
Pour nourrir les débats sans fin sur les performances relatives des langages, voici une source de données bien faite : The Computer Language Shootout Benchmarks.
Le dernier site similaire n'étant plus mis-à-jour depuis 2003, Brent Fulgham a repris le flambeau, et s'est installé sur un serveur Debian.
Ce site permet de soumettre des benchs, de proposer des réalisations de ces benchs pour un langage, et surtout de consulter les résultats sous différentes formes (y compris graphiques) suivant différents critères (en particulier CPU et utilisation mémoire).
La base des résultats actuels est bien remplie, de nombreux langages et compilateurs y figurant avec un bon nombre de benchmarks (il n'est pas nécessaire de tous les réaliser pour figurer dans le classement).
Surprise, juste derrière un C à la domination chancelante, figurent trois technologies dans lesquelles les Français jouent un rôle important (voire qui sont exclusivement française). Il s'agit respectivement de OCaml, Ada et Eiffel.
Le dernier site similaire n'étant plus mis-à-jour depuis 2003, Brent Fulgham a repris le flambeau, et s'est installé sur un serveur Debian.
Ce site permet de soumettre des benchs, de proposer des réalisations de ces benchs pour un langage, et surtout de consulter les résultats sous différentes formes (y compris graphiques) suivant différents critères (en particulier CPU et utilisation mémoire).
La base des résultats actuels est bien remplie, de nombreux langages et compilateurs y figurant avec un bon nombre de benchmarks (il n'est pas nécessaire de tous les réaliser pour figurer dans le classement).
Surprise, juste derrière un C à la domination chancelante, figurent trois technologies dans lesquelles les Français jouent un rôle important (voire qui sont exclusivement française). Il s'agit respectivement de OCaml, Ada et Eiffel.
Toutes les API GNOME dans tous les langages et pour bientôt ?
Libpoppler est une bibliothèque qui a une API GObject, le modèle objet C de la Glib utilisé dans GNOME. Un binding Python pour cette bibliothèque vient d'être réalisé.
La particularité de ce binding est qu'il a été généré automatiquement en introspectant le code C. C'est une étape importante dans le travail d'introspection de Glib, et qui devrait permettre de donner à de nombreux langages l'accès complet aux API GNOME.
NdM : Un binding permet de programmer dans un langage en se servant d'une bibliothèque écrite dans un autre langage.
La particularité de ce binding est qu'il a été généré automatiquement en introspectant le code C. C'est une étape importante dans le travail d'introspection de Glib, et qui devrait permettre de donner à de nombreux langages l'accès complet aux API GNOME.
NdM : Un binding permet de programmer dans un langage en se servant d'une bibliothèque écrite dans un autre langage.
Appel à contribution pour "l'outil d'analyse des contrastes de couleurs"
Le NILS (National Information and Library Service) a développé un outil d'analyse des contrastes de couleurs [Colour Contrast Analyser (CCA)]. Ce logiciel sert à éprouver l'accessibilité de son site du point de vue de l'acuité visuelle. C'est un outil très simple d'utilisation et qui permet d'apporter un plus en terme d'accessibilité, non seulement pour un projet web, mais également pour tout projet graphique.
Actuellement, seul une version pour Windows de ce logiciel existe. Le NILS recherche des développeurs pour porter ce logiciel sous GNU/Linux.
Actuellement, seul une version pour Windows de ce logiciel existe. Le NILS recherche des développeurs pour porter ce logiciel sous GNU/Linux.
LinuxEdu
La 3ème édition de LinuxEdu aura lieu à Archamps, Haute-Savoie, du 19 au 21 mai 2005. LinuxEdu est organisé par le Centre de Ressources Informatiques (CRI) qui dépend de l'Académie de Grenoble et qui est très impliquée dans la promotion des logiciels libres dans l'éducation.
Dans ce cadre, je présenterai Wikipédia avec une conférence et le logiciel MediaWiki avec un atelier. Au total, LinuxEdu comprendra 23 conférences et débats (cycles Sécurité, Collectivités, Législation, Standards, Collaboratif, Éducation), et 6 ateliers. Une Install'Party est également organisée par les associations Salug et Alpinux.
Programme partiel :
* le 19 mai 2005, 13h45 à 15h15 : présentation du logiciel MediaWiki lors d'un atelier.
* le 20 mai 2005, 16h45 à 18h15 : présentation technique de Wikipédia, suivie d'un débat avec Damien Krotkine, responsable applications CDROMS chez IDM, et Alain Caraco, vice-président de ADBGV et directeur des bibliothèques municipales de Chambéry. Damien Krotkine était chef de projet dans le cadre de la réalisation de l'encyclopédie Hachette 2005 et de son site web, l'encyclopédie Hachette en ligne.
NdM : en plus de ces conférences autour de Wikipédia, de nombreuses autres sont organisées, réparties en "cycles" : sécurité, collectivités, législation, standards, collaboratif et éducation.
NdM 2 :
Au cours des trois jours de nombreuses conférenciers s'expriment. Vous pouvez les écouter en direct en suivant le 2e lien.
Dans ce cadre, je présenterai Wikipédia avec une conférence et le logiciel MediaWiki avec un atelier. Au total, LinuxEdu comprendra 23 conférences et débats (cycles Sécurité, Collectivités, Législation, Standards, Collaboratif, Éducation), et 6 ateliers. Une Install'Party est également organisée par les associations Salug et Alpinux.
Programme partiel :
* le 19 mai 2005, 13h45 à 15h15 : présentation du logiciel MediaWiki lors d'un atelier.
* le 20 mai 2005, 16h45 à 18h15 : présentation technique de Wikipédia, suivie d'un débat avec Damien Krotkine, responsable applications CDROMS chez IDM, et Alain Caraco, vice-président de ADBGV et directeur des bibliothèques municipales de Chambéry. Damien Krotkine était chef de projet dans le cadre de la réalisation de l'encyclopédie Hachette 2005 et de son site web, l'encyclopédie Hachette en ligne.
NdM : en plus de ces conférences autour de Wikipédia, de nombreuses autres sont organisées, réparties en "cycles" : sécurité, collectivités, législation, standards, collaboratif et éducation.
NdM 2 :
Au cours des trois jours de nombreuses conférenciers s'expriment. Vous pouvez les écouter en direct en suivant le 2e lien.
Nouvelle avancée du port du Hurd sur L4
Pour rappel, GNU/Hurd est en train de subir une grosse mutation : l'ancien micronoyau GNU Mach va être à terme remplacé par L4, un micro-noyau plus moderne. L4 relègue notamment toute la gestion de la mémoire virtuelle (partiellement fournie par Mach) et les pilotes de périphériques à l'espace utilisateur : il faut donc les implémenter. Neal H. Walfield avait déjà réalisé le premier pas en janvier, en écrivant un serveur, `physmem', permettant l'allocation (et la déallocation), le partage et le mappage de mémoire physique.
Depuis, il n'a pas chômé car il vient de rajouter la pièce manquante à `physmem' : la copie logique de mémoire physique (copy-on-write et mémoire partagée). Comme ce sont les applications elles-mêmes qui s'occupent de la gestion de leur mémoire virtuelle (décider quelles parties vont en 'swap' et où), il a également amélioré la bibliothèque de gestion de mémoire par défaut, `libhurd-mm' pour permettre aux applications de spécifier de façon simple quelles parties doivent aller dans tel forme de swap (partitions de swap, réseau, mémoire externe dédiée, ...).
Ces avancées concluent le travail initial sur la gestion de la mémoire. Cela permet d'envisager le développement de pilotes de périphériques, qui utilisent intensivement la copie de mémoire : dans un premier temps, un pilote IDE d'un autre système pourrait être porté pour permettre d'avoir un système de fichiers, et dans un second il faudra se concentrer sur Fabrica, le framework de pilotes de périphérique.
Par ailleurs, la version K9 des CDs de Debian GNU/Hurd vient de sortir. Au programme, principalement des paquets mis à jour et quelques bugs embêtants corrigés (une résolution de noms défectueuse dans certains cas, par exemple). Debian GNU/Hurd remplit maintenant 9 CDs, mais seules les quatre premières ISOs sont proposées au téléchargement. Une image DVD sera disponible prochainement.
Toujours sur le front Debian GNU/Hurd, Michael Banck a réussi à faire fonctionner Gnome presque entièrement, témoignant du grand travail mené par l'équipe de Debian GNU/Hurd ces derniers temps.
NdM : Merci à Sebastien Binet d'avoir également proposé une dépêche sur le sujet.
Depuis, il n'a pas chômé car il vient de rajouter la pièce manquante à `physmem' : la copie logique de mémoire physique (copy-on-write et mémoire partagée). Comme ce sont les applications elles-mêmes qui s'occupent de la gestion de leur mémoire virtuelle (décider quelles parties vont en 'swap' et où), il a également amélioré la bibliothèque de gestion de mémoire par défaut, `libhurd-mm' pour permettre aux applications de spécifier de façon simple quelles parties doivent aller dans tel forme de swap (partitions de swap, réseau, mémoire externe dédiée, ...).
Ces avancées concluent le travail initial sur la gestion de la mémoire. Cela permet d'envisager le développement de pilotes de périphériques, qui utilisent intensivement la copie de mémoire : dans un premier temps, un pilote IDE d'un autre système pourrait être porté pour permettre d'avoir un système de fichiers, et dans un second il faudra se concentrer sur Fabrica, le framework de pilotes de périphérique.
Par ailleurs, la version K9 des CDs de Debian GNU/Hurd vient de sortir. Au programme, principalement des paquets mis à jour et quelques bugs embêtants corrigés (une résolution de noms défectueuse dans certains cas, par exemple). Debian GNU/Hurd remplit maintenant 9 CDs, mais seules les quatre premières ISOs sont proposées au téléchargement. Une image DVD sera disponible prochainement.
Toujours sur le front Debian GNU/Hurd, Michael Banck a réussi à faire fonctionner Gnome presque entièrement, témoignant du grand travail mené par l'équipe de Debian GNU/Hurd ces derniers temps.
NdM : Merci à Sebastien Binet d'avoir également proposé une dépêche sur le sujet.
Sortie d'OpenBSD 3.7
Comme tous les six mois voici la nouvelle version du système d'exploitation OpenBSD dont la sortie est prévue officiellement pour demain afin de coïncider avec l'anniversaire du leader du projet Theo de Raadt (qui aura 37 ans d'où l'astuce).
Cet OS appartient à la famille des systèmes BSD (aux côtés de FreeBSD, NetBSD, DragonFlyBSD) qui, au delà des disparités techniques, diffèrent du système GNU/Linux par leur licence. Celle-ci est parfaitement libre mais elle n'intègre pas de clause de copyleft comme la licence GPL. Une firme produisant du code propriétaire est ainsi autorisée à inclure du code BSD dans ses logiciels.
Le projet OpenBSD se concentre sur la réalisation d'un système extrêmement sécurisé, et pratique intensivement l'audit du code. Il intègre massivement la cryptographie et pratique une politique de sécurité par défaut qui oblige l'administrateur à autoriser explicitement l'ouverture de certains ports pour éviter aux débutants de faire des erreurs et de laisser béantes des failles potentielles de sécurité.
Cet OS appartient à la famille des systèmes BSD (aux côtés de FreeBSD, NetBSD, DragonFlyBSD) qui, au delà des disparités techniques, diffèrent du système GNU/Linux par leur licence. Celle-ci est parfaitement libre mais elle n'intègre pas de clause de copyleft comme la licence GPL. Une firme produisant du code propriétaire est ainsi autorisée à inclure du code BSD dans ses logiciels.
Le projet OpenBSD se concentre sur la réalisation d'un système extrêmement sécurisé, et pratique intensivement l'audit du code. Il intègre massivement la cryptographie et pratique une politique de sécurité par défaut qui oblige l'administrateur à autoriser explicitement l'ouverture de certains ports pour éviter aux débutants de faire des erreurs et de laisser béantes des failles potentielles de sécurité.
Accord entre la FSF et les développeurs OpenOffice au sujet de l'utilisation de Java
En mars, une dépêche sur ce site faisait part de la colère montante chez de nombreux utilisateurs et développeurs de Logiciels Libres au sujet de l'utilisation croissante de Java dans OpenOffice.org 2.0. Dans les versions actuelles d'OpenOffice, Java n'est indispensable que pour des fonctionnalités mineures. Dans la version 2 de la suite bureautique, Java deviendrait indispensable pour un grand nombre de fonctionnalités. Cette décision avait fait resurgir le débat autour du pouvoir de Sun sur le projet OpenOffice ainsi que sur les problèmes posés par l'utilisation de Java : disponibilité sur architectures non-x86 et sur systèmes non-Linux.
En réponse, Richard Stallman avait lancé un appel à contribution pour réaliser une version non-dépendante de Java de la suite bureautique, afin de sortir de ce qu'il appelle le Java trap, c'est-à-dire la dépendance d'un Logiciel Libre sur un logiciel non-libre. Face à cet appel, Scott Carr, Documentation and QA Co-Lead du projet OpenOffice.org a démarré un dialogue avec la FSF pour aboutir à une solution plus pertinente qu'un fork. Il a ainsi précisé que le projet OpenOffice accepterait volontiers les contributions de la FSF, a demandé « comment il pouvait aider à créer une meilleure relation entre la communauté OOo et la FSF», en concluant qu'«il aimerait que tous puissent travailler sur OpenOffice pour en faire un meilleur produit plutôt que de créer de multiples forks».
RMS a ensuite appris qu'OpenOffice était sur le point de fonctionner avec GCJ, une implémentation libre de Java. Il a précisé à Scott Carr qu'il souhaitait pouvoir distribuer une version d'OpenOffice sans devoir encourager à l'utilisation de logiciels non-libres. Scott Carr a donc suggéré que la FSF se concentre sur les questions de compatibilité avec GCJ, mais qu'elle participe également à l'amélioration du logiciel en reportant des bugs au sujet de toutes les fonctionnalités inopérantes avec les versions libres de Java.
Richard Stallman est encore sceptique et souhaiterait qu'une position plus claire soit prise par les développeurs d'OpenOffice. Il aimerait par exemple que la compatibilité avec les versions libres de Java soit directement inclue dans les bonnes conduites de développement (guidelines). En tout cas, RMS a depuis mis à jour son appel à contribution, précisant qu'il cherchait des développeurs pour faire fonctionner OpenOffice.org avec GCJ.
En réponse, Richard Stallman avait lancé un appel à contribution pour réaliser une version non-dépendante de Java de la suite bureautique, afin de sortir de ce qu'il appelle le Java trap, c'est-à-dire la dépendance d'un Logiciel Libre sur un logiciel non-libre. Face à cet appel, Scott Carr, Documentation and QA Co-Lead du projet OpenOffice.org a démarré un dialogue avec la FSF pour aboutir à une solution plus pertinente qu'un fork. Il a ainsi précisé que le projet OpenOffice accepterait volontiers les contributions de la FSF, a demandé « comment il pouvait aider à créer une meilleure relation entre la communauté OOo et la FSF», en concluant qu'«il aimerait que tous puissent travailler sur OpenOffice pour en faire un meilleur produit plutôt que de créer de multiples forks».
RMS a ensuite appris qu'OpenOffice était sur le point de fonctionner avec GCJ, une implémentation libre de Java. Il a précisé à Scott Carr qu'il souhaitait pouvoir distribuer une version d'OpenOffice sans devoir encourager à l'utilisation de logiciels non-libres. Scott Carr a donc suggéré que la FSF se concentre sur les questions de compatibilité avec GCJ, mais qu'elle participe également à l'amélioration du logiciel en reportant des bugs au sujet de toutes les fonctionnalités inopérantes avec les versions libres de Java.
Richard Stallman est encore sceptique et souhaiterait qu'une position plus claire soit prise par les développeurs d'OpenOffice. Il aimerait par exemple que la compatibilité avec les versions libres de Java soit directement inclue dans les bonnes conduites de développement (guidelines). En tout cas, RMS a depuis mis à jour son appel à contribution, précisant qu'il cherchait des développeurs pour faire fonctionner OpenOffice.org avec GCJ.
Un point sur l'audiovisuel dans le monde du libre.
Linux, ainsi que le monde du libre, connaît une assez mauvaise réputation dans le domaine de la création audiovisuelle. Beaucoup pensent toujours que c'est un système destiné aux informaticiens et dédié aux serveurs.
Pourtant un nombre très important d'outils et de documentations existent dans le domaine. Beaucoup sont en développement, mais déjà très prometteurs.
Le site de Wikibook (le site wikimedia qui propose des "ouvrages" d'éducation libres) propose un point sur la conception audiovisuelle sous Linux. De l'écriture a la diffusion, en passant par l'édition.
L'intérêt étant de montrer la panoplie de logiciels disponibles, d'y mettre des liens pour les faire connaître, tout en suivant l'ordre chronologique de la fabrication d'un film.
Pourtant un nombre très important d'outils et de documentations existent dans le domaine. Beaucoup sont en développement, mais déjà très prometteurs.
Le site de Wikibook (le site wikimedia qui propose des "ouvrages" d'éducation libres) propose un point sur la conception audiovisuelle sous Linux. De l'écriture a la diffusion, en passant par l'édition.
L'intérêt étant de montrer la panoplie de logiciels disponibles, d'y mettre des liens pour les faire connaître, tout en suivant l'ordre chronologique de la fabrication d'un film.
Sortie de Anjuta 2.0.0
Anjuta est un environnement de développement intégré (IDE) C/C++ pour GNOME, disposant de nombreuses fonctionnalités: gestion de projet, assistants, outils de debogage, support cvs, exploration de symboles...
Son éditeur de code source, reposant sur Scintilla, comprend coloration syntaxique, autocompletion, etc.
La version 2.0 est la première de la série 2.0.x, nouvelle branche dont l'architecture a été totalement revue pour séparer le code en librairies (libanjuta, GDL, Gnome-build) et offrir aux développeurs de plugins de nouvelles possibilités.
La dernière version stable de anjuta était la 1.2.2, sortie en avril 2004. Cette version est pour le moment considérée comme non stable, mais les développeurs insistent sur la nécessité de la tester et de reporter les bugs. Par ailleurs, elle peut fonctionner en parallèle de la version 1.x, à condition d'utiliser un préfixe différent pour l'installation.
Enfin, on peut noter la sortie simultanée de la version 1.2.3, qui contient uniquement des corrections de bogues pour la "vieille" branche 1.x.
Son éditeur de code source, reposant sur Scintilla, comprend coloration syntaxique, autocompletion, etc.
La version 2.0 est la première de la série 2.0.x, nouvelle branche dont l'architecture a été totalement revue pour séparer le code en librairies (libanjuta, GDL, Gnome-build) et offrir aux développeurs de plugins de nouvelles possibilités.
La dernière version stable de anjuta était la 1.2.2, sortie en avril 2004. Cette version est pour le moment considérée comme non stable, mais les développeurs insistent sur la nécessité de la tester et de reporter les bugs. Par ailleurs, elle peut fonctionner en parallèle de la version 1.x, à condition d'utiliser un préfixe différent pour l'installation.
Enfin, on peut noter la sortie simultanée de la version 1.2.3, qui contient uniquement des corrections de bogues pour la "vieille" branche 1.x.
Freeduc-école dans les bacs
Chauffez vos graveurs, la toute nouvelle version de Freeduc-cd spéciale école primaire est disponible depuis peu. Toujours sur le principe de Freeduc-cd, il s'agit d'un cédérom sans installation - base Knoppix - qui cette fois-ci permet de découvrir quelques quarante applications libres utilisables dans un contexte pédagogique en école primaire.
Sur le cédérom, les enseignants et les élèves ont à leur disposition des applications et outils pour les mathématiques, les sciences, la lecture, la technologie, le multimédia, l'Internet, la bureautique, la géographie, l'audio ainsi que des ludo-éducatifs.
Sur le cédérom, les enseignants et les élèves ont à leur disposition des applications et outils pour les mathématiques, les sciences, la lecture, la technologie, le multimédia, l'Internet, la bureautique, la géographie, l'audio ainsi que des ludo-éducatifs.
TNT sous Linux
Pour ceux qui sont intéressés, j'ai mis en ligne un petit tutoriel concernant la réception de la TNT (Télévision Numérique Terrestre) sous Linux et son interfaçage avec Freevo. Le tutoriel est basé sur une carte Avermedia DVB-T 711, mais doit pouvoir s'adapter aux récepteurs DVB-T PCI équivalents (NOVA-T de chez Happauge par exemple). L'article traite :
- du paramétrage du noyau et de la carte
- des principaux outils à installer
- de la configuration de la TNT sous Freevo
- de l'enregistrement du flux et de sa conversion en MPEG4/XviD
Si ça peut aider...
PS : A noter que la prochaine version de XMLTV (0.5.40) permettra de récupérer les grilles de programmes de la TNT (c'est déjà dans le CVS de XMLTV depuis 1 mois, en attente de la sortie officielle ...)
- du paramétrage du noyau et de la carte
- des principaux outils à installer
- de la configuration de la TNT sous Freevo
- de l'enregistrement du flux et de sa conversion en MPEG4/XviD
Si ça peut aider...
PS : A noter que la prochaine version de XMLTV (0.5.40) permettra de récupérer les grilles de programmes de la TNT (c'est déjà dans le CVS de XMLTV depuis 1 mois, en attente de la sortie officielle ...)
Une émission de télé en direct sur le libre
La chaîne de télévision Direct8 propose le dimanche 15 mai 2005, de 22h à 23h, son émission hebdomadaire en direct, 8-Fi, sur les technologies de l'information et de la communication. Le sujet de la première moitié portera sur les logiciels libres.
Seront présents sur le plateau quatre invités : Tristan Nitot (Mozilla Europe), Thierry Noisette (journaliste, auteur avec Perline du livre "La bataille du logiciel libre"), Didier Lambert (DSI d'Essilor et vice-président du Cigref) et Thierry Stoehr (AFUL, Formats-Ouverts.org).
La chaîne Direct8 a été lancée le 31 mars 2005, avec les 14 chaînes de la TNT gratuite. Elle appartient au groupe Bolloré, Philippe Labro est son vice-président. Elle est disponible sur la TNT gratuite (canal 8), mais aussi sur FreeboxTV, sur NeufTV, ou sur le site Web de Direct8 (le seul format video proposé actuellement est le Windows Media Video).
Seront présents sur le plateau quatre invités : Tristan Nitot (Mozilla Europe), Thierry Noisette (journaliste, auteur avec Perline du livre "La bataille du logiciel libre"), Didier Lambert (DSI d'Essilor et vice-président du Cigref) et Thierry Stoehr (AFUL, Formats-Ouverts.org).
La chaîne Direct8 a été lancée le 31 mars 2005, avec les 14 chaînes de la TNT gratuite. Elle appartient au groupe Bolloré, Philippe Labro est son vice-président. Elle est disponible sur la TNT gratuite (canal 8), mais aussi sur FreeboxTV, sur NeufTV, ou sur le site Web de Direct8 (le seul format video proposé actuellement est le Windows Media Video).
Revue de Presse - Avril/Mai 2005
Une revue de presse d'avril et mai combinée pour une séance de rattrapage. La revue de presse mensuelle ralentit mais ne s’arrête pas ! Vous constaterez que beaucoup d'articles se suivent d'un numéro à l'autre des magazines et qu'il y a en ce moment beaucoup de sujets relatifs à la programmation, Perl se faisant plutôt remarquer.
En avril, vous avez eu droit à GNU/Hurd, la programmation en Java (Login:), la dissimulation d’informations (MISC) et la réalité des newsgroups (Planète Linux). En prime vous avez appris à chatter avec Linux Pratique.
Ce mois-ci, en couverture, le déni de service chez MISC, Linspire 5.0 (Login:), la mise en oeuvre de services web en C/C++ et gSOAP (GLMF) et vous saurez tout sur les weblogs et la blogosphère avec Linux Pratique.
Bonnes lectures
En avril, vous avez eu droit à GNU/Hurd, la programmation en Java (Login:), la dissimulation d’informations (MISC) et la réalité des newsgroups (Planète Linux). En prime vous avez appris à chatter avec Linux Pratique.
Ce mois-ci, en couverture, le déni de service chez MISC, Linspire 5.0 (Login:), la mise en oeuvre de services web en C/C++ et gSOAP (GLMF) et vous saurez tout sur les weblogs et la blogosphère avec Linux Pratique.
Bonnes lectures