Un mouvement pour soutenir les droits aux citoyens d’accéder à une culture pour tous s’est tout récemment mis en place. Il s’agit donc d’aider à la diffusion des biens communs, qui sont définis ainsi par le mouvement :
Par Biens Communs, nous entendons plusieurs choses : il s’agit d’abord de ressources que nous voulons partager et promouvoir, que celles‐ci soient naturelles — une forêt, une rivière, la biosphère —, matérielles — une machine‐outil, une imprimante — ou immatérielles — une connaissance, un logiciel, l’ADN d’une plante ou d’un animal. Il s’agit aussi des formes de gouvernance associées à ces ressources, qui vont permettre leur partage, le cas échéant leur circulation, leur valorisation sans destruction, leur protection contre ceux qui pourraient atteindre à leur intégrité. Les Biens Communs sont donc à la fois une approche alternative de la gestion de biens et de services, qui bouscule le modèle économique dominant basé sur la propriété, et un imaginaire politique renouvelé.
Cette création fait suite au travail de sape continu des rentiers de l’industrie culturelle pour mettre à mal le domaine public, l’expression « tomber dans le domaine public » et la connotation négative qui l’accompagne en sont un parfait exemple. Lionel Maurel, sur son blog « :: S.I.Lex :: », met régulièrement en avant les délires de différents intervenants de la diffusion du savoir ou de la culture sur leurs volontés de s’arroger des droits ou d’en retirer aux autres. Cette démarche symptomatique trouve illustration dans un journal concernant l’acquisition et la numérisation d’un livre ancien par la BnF.
La création de ce collectif se fait en parallèle de la parution de la synthèse du groupe de travail Open Glam sur les blocages à l’ouverture des données et contenus culturels en France et la proposition de solutions. Ce rapport peut être consulté sur le site donnéeslibres.info.