Lien Le parquet européen poursuit le RN et ses alliés européens sur des soupçons de financement occulte

Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
Salut,
Désolé si je suis légèrement hors sujet, mais à l’époque, il me semble que nous parlions de ça au ici, notamment lorsque nous faisions du lobbying au parlement européen pour défendre les enjeux vitaux des logiciels libres faces aux menaçants brevets logiciels…
Où en sommes-nous à propos des données ouvertes et utilisables concernant les votations parlementaire ?
Qui vote quoi ? Question par question…
Parlement européen, fédéral et régionaux en Belgique… et en France ?
J’ai le souvenir d’un (…)
Le Conseil National du Logiciel Libre (CNLL) déplore la sous-représentation de la souveraineté numérique dans le débat politique actuel en vue des élections européennes en France. Le CNLL a en effet élaboré et diffusé un questionnaire auprès des principaux partis candidats aux Européennes de juin. Aucun des "grands" partis sollicités à de multiples reprises et par différents canaux n'a donné suite. Cette absence de réponse des grands partis est la marque soit d'un désintérêt, soit d'une absence d'expertise, confirmés pour l'essentiel par l'analyse de Benoît Sibaud dans une dépêche précédente.
Seuls deux "petits" partis, Volt France (leur réponse) et le Parti Pirate (leur réponse), ont répondu à ce questionnaire, en reconnaissant pleinement l'importance de la souveraineté numérique et en proposant des stratégies claires pour intégrer davantage le logiciel libre dans la politique numérique européenne.
En comparaison, tous les grands partis allemands ont répondu à un questionnaire similaire de l'Open Source Business Alliance (OSBA), mettant en lumière le retard préoccupant des partis français en la matière.
Dans ces conditions, le CNLL appelle les électeurs français sensibles aux sujets de la souveraineté numérique européenne et du soutien au logiciel libre à considérer avec attention les listes de ces deux partis lors du scrutin du 9 juin prochain.
NB pratiques: Volt figure sur la liste « Europe Territoires Écologie » (n°31) avec d'autres partis de centre-gauche. Le Parti Pirate (n°10) invite ses électeurs à imprimer leur propre bulletin.
N. D. M. : l'April a aussi extrait les différentes propositions relatives aux sujets de l'association parmi les programmes des 38 listes candidates
Petit journal de rappel, dimanche 9 juin on est appelés à voter pour le parlement Européen.
Le parlement est comparable à notre assemblée nationale : des députés élus au suffrage universel votent les lois.
Donc je disais, ça se prépare.
En effet, c'est pas moins de 38 listes qui nous attendent avec des noms qui ne sont pas forcément très parlants. Autant sur les tracts imprimés en couleur avec photo, on peut retrouver son ou sa candidate favorite, autant devant (…)
Les élections du Parlement européen ou élections européennes visent à élire les députés du Parlement européen. Les prochaines ont lieu du 6 au 9 juin 2024 (suivant les pays). Sur la mandature de 2019, il y avait 705 députés, et en juin ils seront 720. La répartition par pays est déterminée proportionnellement à la démographie du pays (par exemple 96 pour l’Allemagne, 81 pour la France et 6 pour le Luxembourg). Les députés se regroupent ensuite par groupes parlementaires (trans-pays, composés de blocs politiques informels ou encore des indépendants, constituant des coalitions).
Les 27 États membres choisissent chacun le mode de scrutin (scrutin à vote unique transférable, attribution des voix de préférence aux candidats de son choix, vote possible pour des candidats de différentes listes ou scrutin par liste bloquée).
Exemple pour la France : liste nationale par candidat, 5% minimum pour avoir un siège, scrutin en un tour par liste bloquée, chaque liste doit imprimer ses bulletins (coût supérieur à 1M€ remboursé si plus de 3%). D’autres pays demandent un nombre préalable de signatures par exemple.
La France vient de publier la liste des candidats : 37 38 (finalement par arrêté du 23 mai 2024) listes de 81 noms ont été déposées. Elles sont numérotées et ordonnées, aléatoirement, et l’ordre retenu sera utilisé pour placer les bulletins, les affiches, les résultats, etc. Clairement le nombre créé des problèmes logistiques (espace nécessaire, contraintes de placement, types de machines à vote non utilisables, coût induit, etc.), voir par exemple cet article.
On peut aussi mentionner des spécificités nationales dans le comportement vis-à-vis de l’élection. Wikipedia mentionne par exemple que « en France, les partis politiques tendent à nationaliser les enjeux du scrutin. »
Et si on parlait des programmes ?
Le Cyber Resilience Act ou CRA est un sujet qui a déjà été évoqué sur ces pages.
Il s’agit d’un projet de directive qui a pour objectif louable d’améliorer la cybersécurité des produits numériques en Europe. Cependant, c’est un texte “buggé” qui va faire l’objet d’un vote crucial cette semaine, le 19 juillet, au sein du comité ITRE du Parlement européen, et qui pourrait être adopté dans la foulée, sans vote en session plénière, par le Parlement lui-même. Si rien de change d’ici son adoption finale, il aura des conséquences particulièrement lourdes pour les petites et moyennes entreprises (PME) évoluant dans le domaine du logiciel libre, et plus généralement sur la filière du logiciel libre, une composante essentielle de l’économie numérique européenne.
Quels sont les principaux problèmes que pose le texte du comité ITRE pour la filière européenne du logiciel libre ?
Nous en discutons de manière plus détaillée dans cette dépêche, qui reprend, en très grande partie, un communiqué du CNLL.
Le CRA (Cyber Resilience Act) est un projet de directive européenne qui vise à améliorer la cybersécurité des produits et des services numériques dans l’Union européenne (UE). Malheureusement le texte actuellement proposé par la Commission et en cours d’examen au Parlement et au Conseil représente une menace existentielle pour la filière européenne du logiciel libre. C’est ce qui a été mis en évidence depuis la publication du texte par les experts de la filière du logiciel libre (cf. références).
Dans un communiqué commun et une lettre ouverte aux eurodéputés et aux représentants du Conseil de l’Union européenne publiés ce jour, les institutions signataires, représentatives de la communauté des logiciels libres, soulèvent les principaux problèmes avec le CRA, notamment que: