benoar a écrit 4236 commentaires

  • [^] # Re: Cela ne se passe pas bien

    Posté par  . En réponse au message que ce passe t'il quand on fait des mises à jour sur un programme qui en cours d'exécution. Évalué à 2. Dernière modification le 13 avril 2019 à 00:04.

    le noyau ne chargeait pas forcément tout le binaire

    Oui, il mappe les pages à la demande.

    Et lors d'une faute de page le noyau pouvait récupérer la partie du binaire manquant et la charger en RAM. c'est pourquoi le noyau verrouille les binaires.

    Ça n'est pas un « verrouillage » au sens filesystem du terme : il a une référence vers un inode dans le VFS qui sera toujours le même même si le fichier est remplacé ; ainsi, un « écrasement » lors d'une mise à jour ne le perturbera pas. Mais note que niveau VFS, c'est un unlink + creat (ou rename), donc un fichier différent qui est créé à sa place. Le fichier binaire original restera inchangé. On pourrait modifier l'exécutable « en live » également, le noyau ne l'interdit pas, si tu as encore une référence au descripteur du fichier mappé : ça ferait effectivement des trucs bizarre, bien qu'il faille également correctement jouer de l'invalidation du cache d'instruction pour obtenir un truc maîtrisé.

  • [^] # Re: Cela ne se passe pas bien

    Posté par  . En réponse au message que ce passe t'il quand on fait des mises à jour sur un programme qui en cours d'exécution. Évalué à 4.

    Si je redémarre Firefox, le nouveau binaire de Firefox sera chargé en mémoire mais la bibliothèque pas forcément,

    Faux, le loader (ld) charge la version de la lib présente sur le FS au moment de l'exécution du programme (ou de l'exécution du dlopen pour ceux qui l'utilisent).

    Si un autre programme lancé avant la MàJ tourne toujours, il utilise lui les anciennes version, même si elles ne référencent plus de fichier réellement existant sur le disque : le disque est toujours utilisé comme backing-store, mais avec des inodes dont les dernières références sont ces processus, mais plus aucun dossier ; le fichier « disparaîtra » quand les programmes seront terminés.

    C'est pourquoi il est recommandé de faire les mises à jour à froid

    Je n'ai jamais entendu un tel argument, qui me semble saugrenu. La seule raison valable c'est d'être certain que tous les programmes qui tournent utilisent bien la dernière version, en cas de MàJ de sécurité surtout.

  • [^] # Re: My 2 cents

    Posté par  . En réponse au journal Ajouter un service sur le réseau façon Internet, « à l'ancienne ». Évalué à 2. Dernière modification le 11 avril 2019 à 11:20.

    Encore une fois, les tcpwrappers et tcpd sont évoqués dans le journal : c'est utile pour du contrôle d'accès, mais tu n'en as même pas besoin pour ton cas simple. Essaye avec /bin/cat directement : ça marche. Étrangement, ton cas netstat ne marche pas seul, pour une raison inconnue ; ça marche par contre bien avec ss (parce qu'il est meilleur ? :-P)

  • [^] # Re: Dev/Ops

    Posté par  . En réponse à la dépêche La norme française de dispositions de clavier a été publiée. Évalué à 3.

    Je me permets de m'incruster : oui je trouve personnellement qu'il faut changer quelques raccourcis pour que ça soit pratique. Chez moi c'est pour la navigation dans vim sur ctsr (issu de bepo.fr) et pour less pareil (plus quelques bidouilles pas concluantes sur l'édition de ligne pour zsh). J'ai également un peu étendu avec des raccourcis custom pour la navigation fenêtre et/ou tmux, mais globalement je me suis uniquement concentré sur l'aspect navigation sous la main droite ; pour tout le reste, j'ai gardé les confs par défaut.

    Ça permet d'avoir un peu plus de praticité sans pour autant tout changer et se retrouver paumé au cas où on devrait utiliser autre chose (i.e. on devrait changer l'emplacement des doigts, mais les lettres de raccourcis sont identiques ; je suis lent en azerty de toutes façons…).

    Testé et approuvé depuis pas mal d'années, même si je code moins depuis quelques temps qu'à une certaine époque lointaine en azerty. Sans parler du fait que le bépo (en dactylo) permet de s'adapter à tout type de clavier quel que soit le layout, comme actuellement sur un qwerty japonais sur un type de machine qui n'existe pas en autre chose de toutes façons…

  • # NAT, mauvais firewall et timeout de session

    Posté par  . En réponse au message Problème de syncho nextcloud avec freebox. Évalué à 2.

    Ça sent le routeur qui a perdu ta session et qui en plus ne remonte pas d'erreur. Je suppose que la synchro nextcloud se fait avec une connexion « longue » (une session TCP), et que l'Internet « moderne » veuille qu'il y ait du NAT configuré avec les pieds partout. Ça peut aussi bien venir de ta Freebox que du serveur en face, s'il est mal configuré.

    Malheureusement, la seule solution en général est une course à l’échalote : augmenter la fréquence du keepalive, jusqu'à la prochaine fois (dans quelques années) où ils auront encore réduit le timeout.

  • [^] # Re: Juste un point comptable

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel comptable et ergonomie. Évalué à 2.

    En fait, comme dit Bruno plus haut, ça n'est « qu'un » petit ensemble d'opérations, spécifique à ce genre d'opération et à un plan comptable particulier. Du coup, un certain nombre de développeurs sont peut-être réticents (ou pas motivés) à coder ce genre de truc « spécifique ». Dans Gnucash, il existe un moyen de scripter (en guile…) ce genre de chose, avec interface graphique pour aller avec. Je pense que ça a effectivement plus ça place en tant que « script utilisateur » (il faut penser que chaque pays doit avoir ses règles propres pour ce genre de chose en particulier — je parle de l'enregistrement du capital initial – et que ça doit changer au cours du temps en fonction de la législation en vigueur).

    Malheureusement il n'existe pas à ma connaissance de « standard » de manipulation de compte pour normaliser ce genre de chose. Vu tous les logiciels comptables alternatifs présentées ici, c'est triste de voir que ce genre de feature devra être répété un paquet de fois pour être présent partout…

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 0. Dernière modification le 03 avril 2019 à 17:01.

    Le libre c'est aussi le partage de connaissance tu sais. Quelqu'un qui débute en informatique peut lire, étudier et comprendre des tas de choses à partir de l'existant.

    Bien sûr, merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.

    Ici, en limitant les possibilités de diffusion dans des langues étrangères, tu brises ce partage universel.

    Mais ici on ne parle pas d'un texte de documentation afin d'aider ou d'instruire les gens (qui doivent être sous des licences style GFDL ou autre pour la FSF, donc libres !), mais d'un texte d'opinion ! Ça n'est pas vraiment « d'usage pratique. »

    Tu brises aussi bien entendu la possibilité de retravailler le texte à ta sauce, pour améliorer la communication.

    Mais rien ne t'interdit de reprendre le sujet (« comment faire faire la différence à l'utilisateur entre ce qui est libre et ce qui est un compromission privatrice pour plus de praticité », ici) et de faire un texte comme tu veux !

    Si tu trouves le texte de base bien mais que certaines zones peuvent être avantageusement changées pour que cela colle à ton public ou à ton activité, tu ne pourras pas. Tu dois réinventer la roue. Tiens je connais un milieu où réinventer la roue est mal vue.

    Tu peux tout à fait reprendre la trame, le sujet, qui seront sûrement différents si ton public est différent, mais pas le texte le-quel, c'est tout, à moins que tu veuilles bien le faire avec la FSF, qui en général t'accueillera volontiers ! Arrête de caricaturer le truc comme si c'était horrible. Ça n'est pas libre comme du code, mais ça n'est pas non plus l'enfer.

    Bonjour pour appliquer cette liberté en pratique quand tu n'es pas locuteur de la langue du texte d'origine.

    Quoi ?! Cette traduction n'existe pas, comment pourrais-tu demander à l'auteur original d'obtenir le « source » dans un autre langage que celui dans lequel il a été écrit ?!

    Non mais personne ne dit que un texte politique a les mêmes implications qu'un bout de logiciel.
    suivi de :
    Ce qui me préoccupe c'est qu'ils utilisent des arguments qu'on utilise contre le LL d'habitude.

    Je ne comprends pas : ça n'a pas les même implications, mais on ne peut pas utiliser des arguments différents ?

    Le style de défense de Zenitram, c'est exactement le même « nivellement par le bas » qui mène à n'avoir aucune restriction sur la liberté d'expression : puisqu'on doit être libre de dire à peu près ce qu'on veut, pourquoi limiter les appels au meurtre ? Je pense qu'il est pour une liberté totale façon US ; en France, on a pourtant une nuance sur ce qui est autorisé ou pas. Et bien la FSF c'est pareil : le logiciel ou autres œuvres d'usage pratique doivent être libres, le reste pas forcément.

    Pourquoi les développeurs pour préserver leurs réputations ne pourraient pas empêcher cela aussi ?

    Parce-ce que la limite se situe où ?… C'est très difficile, alors on ne peut pas interdire. Interdire de dériver un texte n'aura par contre pas d'influence fondamentale sur ta liberté d'utiliser une machine. C'est donc moralement acceptable (pour Stallman).

    Et si la FSF n'a personne d'apte à relire le travail car la langue n'est pas connue, on fait comment ? Tu ne vois pas le frein que cela peut être pour diffuser leurs idées ?

    Bah je pense qu'elle acceptera volontiers que tu sois leur correspondant pour cette langue !

    RMS a vraiment plus peur que un de ses textes servent la propagande nazie, ou soit mal retranscrite, mais par contre aucun problème si Emacs a servi a piloter un missile nucléaire pour tuer des gens ?

    C'est caricatural mais pas faux : un logiciel libre sera toujours sous la responsabilité de celui qui l'utilise, pas celui qui l'a créé (l'utilisateur a toutes les libertés de modifier son comportement, donc n'a pas « d'excuse »). Pour un texte, on donne plus de responsabilité à son auteur : Wikipédia est souvent critiqué pour le contenu qu'il contient, alors que la fondation Wikimédia n'est pas l'auteur de son contenu.

    Car oui, la liberté de tous les usages, c'est aussi des usages assez peu éthiques. Apparemment, cela leur pose moins de problèmes que quelqu'un déforme leur pensée d'origine pour n'importe quelle raison. Je ne trouve pas cela cohérent, définitivement non.

    Moi si. Ça fait peut-être parce que je suis longtemps dans le libre, mais je ne pourrais jamais accepter qu'un programme contrôle ma vie sans que je puisse le modifier. Je ne me vois pas par contre demander à tout le monde d'offrir les sources et tous les droits de leurs œuvres d'art (à contrario, Stallman dit que les logiciels privateurs ne devraient pas exister).

    Et rien ne t'oblige à donner ton programme à quiconque ! Si tu n'as pas envie de donner ton programme sous GPL à des coréens de Nord, très bien pour toi : tu ne leurs donne pas, et ton logiciel n'en reste pas néanmoins libre ! C'est un autre contresens qu'on voit souvent : un logiciel libre ne veut pas dire qu'il faut le donner à tout le monde, avec ses sources. Tu as des obligations aux personnes à qui tu as distribué un binaire, personne d'autre. Bien sûr, vu que les destinataires peuvent le partager comme il veulent, ce pouvoir de sélection est assez faible, mais néanmoins présent.

    Moi ce que je vois, c'est qu'ils utilisent des arguments qu'on utilise contre les LL dans un autre domaine sans se demander si cela était vraiment justifié ou non.

    Je n'ai toujours pas compris quels étaient ces arguments exactement.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 2.

    ET si tu répondais sur le fond ?

    OK.

    D'abord que certains essayent de nous faire vendre un esprit du libre, au delà de la licence et du logiciel. Il est où cet esprit du libre ici ? On n'y est clairement pas.

    Perso, je ne « vends » pas de cet esprit hors du logiciel. Je peux comprendre qu'un certain nombre le font, en proposant du « libre tout », mais en général quand je leur explique clairement ma position (que c'est le logiciel qui est important, ce qui est « d'usage pratique » ; le reste l'est moins), ils comprennent à peu près. Être libre dans son informatique c'est faire qu'on ne soit pas emprisonné par des machines : des textes d'opinion n'enferment pas un utilisateur dans un fonctionnement d'une machine en particulier.

    pour défendre leur point de vue de ne pas utiliser une licence libre pour un texte d'opinion, ils réutilisent des arguments qu'on emploie… contre les logiciels libres d'habitude.

    Quels arguments ? Que copier c'est mal ? (liberté 2) Non, le texte est en CC-BY-ND, il autorise la recopie. « Qu'analyser » les sources est impossible ? (liberté 1) C'est un texte, le contenu est la source. Que modifier le texte est impossible ? (liberté 3) Effectivement, ici la FSF estime qu'un texte d'opinion n'a pas à être réutilisé tel-quel (en dehors des exceptions classiques qui existent de citation, parodie, etc). Traduire le texte est un travail dérivé, c'est la clause classique utilisée pour contraindre les utilisateurs à propager le code sous GPL.

    Et en plus, faire l'analogie entre un code informatique, qui a une destination d'exécution sur une machine, à fin d'usage pratique, et un texte à destination d'êtres humains, ne donne pas toujours de comparaison très heureuse.

    On n'est pas à l'heure des réseaux sociaux où on parvient à faire dire à n'importe qui n'importe quoi malgré les restrictions existantes ?

    Déjà, le LL a été inventé bien avant ce phénomène de société. Ensuite, ça ressemble à un argument rhétorique bancal : il faudrait ne pas faire quelque-chose parce que des cons peuvent le pourrir ?

    pour faire une traduction c'est une procédure assez lourde et pénible qu'ils imposent.

    Je ne vois pas en quoi c'est lourd : la FSF offre des recommandations afin d'être clair et d'éviter les confusions, qui sont source de frustrations et de malentendus (d'où l'origine de cette discussion que nous avons, d'ailleurs !). Et ensuite l'envoyer à des équipes pour relecture. Oui, ça n'est pas totalement libre, mais c'est un moyen de travailler en équipe de manière cohérente.

    En verrouillant tout comme ils font, ils reproduisent ce qu'ils critiquent à l'encontre des éditeurs de logiciel. Génial.

    Encore une fois, le logiciel est très différent d'un texte d'opinion destiné à un être humain. Cette distinction est la base de toute la réflexion de Stallman et de la FSF, si tu la mets de côté sans réfléchir tu loupes toute la compréhension de leur action.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à -3.

    la FSF ne promeut pas le libre en général comme on pourrait l'imaginer

    Tu projettes ton interprétation de ce que pourrait vouloir dire « libre » dans ton contexte, pour mieux la dégommer. Ça s'appelle un homme de paille (bis repetita).

    Si tu voulais être constructif, pourrais-tu préciser que vouloir avoir le droit de tout faire sans aucune restriction est une vision anarchiste/libertarienne et qu'elle n'est pas la seule vision possible du monde ? Ça serait au moins un peu plus intéressant que ton ton péremptoire habituel.

    Vu comme tu spams linuxfr avec tes idée, c'est dommage car ceux qui défendent d'autres points de vue sont obligés de perdre du temps à te reprendre.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 1.

    Il critique assez ouvertement par ailleurs les positions de RMS et de la FSF.

    Il troll parfois dessus, mais il n'est pas fondamentalement contre.

    Il a choisi la GPL car c'est une licence qui lui plaisait à l'époque, pour obtenir le meilleur logiciel possible tout en permettant de récupérer un maximum du travail extérieur via le copyleft.

    Il voulait que des utilisateurs soient libres, et ne pas se faire « piquer » son travail. Il n'aurait jamais pu avoir ça avec la BSD, qui existait à l'époque ; même s'il n'est pas dans l'idéal de la FSF, il est bien plus libriste que les purs fans d'open source.

    il semble assez clair que Linux en tant que projet, et Linus Torvalds en tant qu'initiateur, ne collent pas trop avec ce que tu nous racontes depuis le début sur le côté libre au delà de la licence.

    Il n'est pas aussi extrême que RMS, et ? Il veut que les gens ne soient pas enfermés par ses créations (cf. la GPL), et se bat contre les violations, cf. le « Nvidia fuck you » & co.

    Suffit de trouver un autre terme pour cela et cela irait très bien.

    C'est ça le point qui m'emmerde avec vous deux : vous voulez réécrire l'histoire. Ceux qui font du libre ont toujours été (de mon point de vue, que j'essaye d'étayer) ceux qui défendent la liberté des utilisateurs : même Torvalds, même Debian, etc. Ceux qui s'en foutent se sont toujours appelé comme faisant partie de l'open source. Vous voulez réécrire l'histoire parce que la définition d'une licence de logiciel libre est les quatre libertés. Que le mot « libre » puisse avoir une ambiguïté s'il est utilisé pour désigner soit la licence d'un logiciel, soit un mouvement d'émancipation de l'informatique, ça peut te déranger mais ça a toujours été ainsi ! C'est ignoble de retirer ce terme à ceux qui se battent depuis des lustres pour la liberté informatique.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 0.

    Linux est libre pour eux.

    Linux est sous GPL, qui apporte plus que les quatre libertés, et encourage ainsi la libération des utilisateurs.

    C'est tout, malgré tout ce que Linus Torvalds a pu exprimer sur sa vision des choses et son choix des licences notamment le refus de la GPLv3.

    Cf. ma réponse plus haut à Zenitram sur ce point.

    Et pourquoi (cf plus bas), la FSF n'a pas posé des contraintes plus fortes sur la définition de base du LL pour que l'utilisateur soit encore plus libre ? Elle a pu le faire.

    Parce que les quatre libertés suffisent à définir ce qui rend un utilisateur libre ? Ce qu'ajoute la GPL, c'est d'éviter d'enfermer les autres, mais une BSD suffit à quelqu'un pour être lui-même libre.

    les extras sont un bonus mais pas essentiels pour que l'utilisateur soit libre.

    Les extras permettent que tu sois obligé de propager cette liberté : c'est un point de vue qu'aime bien la FSF, mais quelqu'un qui reprend du BSD et continue de le diffuser en BSD fait du libre également.

    Toi et Zenitram voyez tout en binaire, avec des logiques sophistes. Ça n'est pas la vraie vie.

    Et donc que l'OpenSource n'est pas différent en dehors de la manière de communiquer car la motivation de l'auteur ne compte pas dans la définition.

    Vouloir la liberté des utilisateurs n'est pas qu'une question de communication, arrête avec ces bêtises ! La motivation de l'auteur compte, elle n'est juste pas exprimée complètement dans la BSD (ou assimilé).

    ils n'ont pas osé imposer la notion de copyleft dans la définition des libertés fondamentales d'un LL.

    La GPL ne t'apporte pas de liberté en plus à toi : elle t'apporte même des contraintes en plus ! Les clauses de la GPL permettent de libérer les autres utilisateurs à qui tu distribue des copies/dérivés.

    J'arrête ici, j'ai l'impression de me répéter et que ça tourne dans le vide.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 1.

    Tiens, la FSF "oublie" aussi de protéger les pro-copyleft de ce genre d'utilisation des licences copyleft alors qu'elles sont légitimes à adapter les licences pour éviter ça…

    La FSF a toujours dénoncé ce genre d'arrangement à ma connaissance. Voir par exemple https://www.fsf.org/blogs/rms/selling-exceptions (qui condamne les extensions proprios comme expliqué au début, même si le cœur de l'article par de dual-licensing acceptable selon Stallman quand c'est pour du code strictement identique à celui GPL).

    Bref, gros homme de paille comme d'hab. On dirait que c'est ta seule manière d'argumenter. Je réponds uniquement pour que les gens se rendent compte des mensonges que tu sors, je sais bien qu'il n'y a pas d'autre intérêt à débattre avec toi et ta rhétorique.

    Mais surtout, pourquoi cette manie de se cacher à soit-même les noms de ce qu'on aime (ici je comprend le copyleft)

    J'aime le copyleft, je promeus le libre, qui est un combat politique. Libérer les utilisateurs se fera avec la GPL ou avec la BSD, mais c'est un point central de mon combat, que j'appelle « libre ». Toi, tu fais de l'open source, mais tu tiens à ternir l'image des autres par des mensonges. Ça ne passe pas.

    il est même fier de ne pas pouvoir passer à la GPLv3 :)

    Il n'est pas « fier », il a expliqué que pour lui, la GPLv3 n'est pas dans la continuité de la v2 car elle s'attaque à un problème différent de la propriété intellectuelle avec sa clause anti-tivoïsation. Il a toujours dit que le but (permettre à quiconque d'utiliser une machine qu'il achète comme il le souhaite) était légitime, mais n'était pas d'accord sur les moyens utilisé ; et surtout que ça aurait dû être dans une licence différente. (référence : une DebConf où il avait été interrogé là-dessus)

    Arrête de prêter aux gens de fausses intentions. J'arrête là d'argumenter avec un manipulateur.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 0.

    Si ces deux là étaient vraiment dans leur âme en faveur du libre, ils n'auraient pas été des membres fondateurs essentiels de l'OSI. Soyons sérieux, ce n'est pas cohérent.

    Ça peut sembler un peu étrange ce que je dis, mais mon interprétation n'est pas si déconnante : je pense que Debian contenait des idéalistes aussi bien que des pragmatiques (comme Murdock et Perens) au début, mais qu'avec l'arrivée d'Ubuntu en 2005, les pragmatiques sont allés là-bas. J'utilise Debian depuis cette époque justement, et je pense qu'il y a eu un tournant à ce moment-là, avec les ubuntistes « entreprise-friendly », et les idéalistes qui sont restés chez Debian (Murdock et Perens ayant moins contribué à Debian à partir de là, je pense). Bien sûr, la frontière entre les deux distros a toujours été poreuse, mais je maintiens que Debian est aujourd'hui une référence du Libre (et non de l'open-source).

    Tiens, j'ai retrouvé une trace de Murdock qui préfère Ubuntu : https://lists.debian.org/debian-news-french/2007/msg00008.html

    Essayer de rattacher le libre qu'à un parti politique par exemple ou à une partie du spectre de celle-ci n'a pas de sens.

    Ce n'est pas ce que je veux, au contraire ! Par contre, les valeurs soutenues par le Libre sont clairement orientées vers la « liberté et la Justice » (cf. Wikipédia), ce qui est clairement une orientation politique certaine, qu'on retrouve partagée par une majoritée de partis en France, mais pas forcément dans des pays autoritaires. Donc on ne peut pas dire que genre, « c'est neutre » : non, pas du tout.

    Ces contraintes auraient pu écarter toute licence non copyleft ou qui ne force pas un développement communautaire ou qui permet au CAC 40 de s'en mettre plein les poches ou que sais-je.

    Ces exemple vont contre la liberté, donc je ne vois pas ce que viendraient faire de telles restrictions dans la GPL. Tu fais la même erreur que Zenitram il y a quelques temps, et j'ai essayé de lui expliquer : vouloir la liberté des utilisateurs nécessite certaines choses — les quatre libertés — mais demande également d'autres objectifs qu'on peut difficilement coder dans un contrat (une licence). C'est pour ça que c'est « politique » au sens un peu abstrait du terme, et que ça ne peut pas être des injonctions pratiques qu'on pourrait facilement écrire. Un peu (attention, analogie foireuse) comme les droits de l'homme, qui sont assez « généralistes » et demande une implémentation qui est différente selon les législations de différents pays, car dans les détails les peuples ont des objectifs différents. Le Libre, comme dit Stallman, c'est « liberté, égalité, fraternité », ce qui est une vision particulière des droits de l'humain, qui sont eux codifiés par les quatre libertés dans notre mouvement.

    Ils pourraient recommander de les utiliser pour exploiter les autres logiciels libres, faute de mieux, sans considérer que cela est libre.

    La FSF (je pense) dit que c'est libre car ces logiciels respectent les quatre libertés, mais pas libre au sens où l'utilisateur sera réellement libéré. Oui, là on joue un peu sur les deux sens du mot, mais je pense qu'ils essayent de faire une nuance qui n'est pas facile à décrire.

    Bref, ils ont une préférence marquée sur les LL qu'ils préfèrent, mais ils n'excluent pas ceux qui respectent les 4 libertés tout en étant pourtant "OpenSource".

    Oui, et ? Pourquoi ça ne « colle pas » selon toi ?

    Mais l'OSI cherche à convaincre les entreprises ou les développeurs que pour avoir le logiciel de meilleur qualité possible il faut utiliser un licence OpenSource. Que c'est donc une nécessité de le faire pour tous les logiciels.

    Oui.

    Bref, cela revient au même.

    Non, car diffuser des logiciels avec seulement les quatre libertés fera que certains se l'accapareront pour en faire des versions proprios et enfermer des utilisateurs. L'OSI s'en fout que ça se termine comme ça. Pas la FSF.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 2.

    La définition de pauvre ne couvre pas uniquement la situation économique au sens strict : ça désigne aussi le manque de capacité/éducation à la gestion de l'argent.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 1.

    Pour ton égo, et pour te signaler que je ne me braque pas obstinément contre toi, ce commentaire est très bien visé je trouve.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 2.

    Ici, en l’occurrence, tu veux diviser en 2 libre/open-source et accuse celui qui te dit que ça va bien ensemble de division, c'est digne d'un politicien à l'ancienne.

    J'évite de faire des amalgames afin de ne pas nier l'existence d'une des deux parties, comme tu le fais.

    Je trouve intéressant le travail que font ceux qui publient en opensource, mais je trouve qu'ils ne vont pas assez loin dans la libération des utilisateurs. Ça n'est pas de la division selon moi.

    Toujours est-il que ça doit être rigolo pour un "libriste" de voir l'AGPL comme produit d'appel […]

    Homme de paille ; comme d'hab tu me caricatures sur des choses que je n'ai pas dit.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 1.

    C'est d'ailleurs amusant de voir que beaucoup préfèrent Debian car c'est vraiment libre et communautaire contrairement à Ubuntu par exemple.

    Oui, pour moi Debian a toujours été plus « extrémiste » sur la liberté, cf. le refus de la GFDL ; ça n'est pas si étonnant que ça. Si d'illustres contributeurs ont utilisé l'Open Source, c'est pour des raisons business seulement, à une époque de l'explosion de l'informatique (fin 90 - début 2000) où ils n'ont pas montré leurs buts politiques réels, même si je pense que dans le fond ils gardaient l'idéal libriste façon FSF. Et comme tu dis plus bas, pour des raisons de politique interne de direction d'une entité juridique (face à RMS).

    Pour rappel, les quatre libertés sont un moyen d'arriver à une certaine vision politique. Celle-ci diverge plus ou moins entre les membres de la communauté, et refuser d'y voir de la politique est un non-sens.

    Pourtant, en suivant votre point de vue que Libre et OpenSource sont fondamentalement différents, la FSF ne devrait pas accepter de faire Replicant avec Linux et Android comme base

    Si tu lis en détail, tu peux comprendre que la FSF le fait par pragmatisme : c'est le seul OS pour smartphone qui se rapproche le plus de l'idéal de la FSF. Elle n'en garde pas moins un objectif « supérieur » pour les smartphones.

    La conclusion du coup est que oui le qualification de libre et opensource revient au même et sont interchangeables. La différence entre les deux n'est que marketing.

    C'est con, le reste de ton commentaire était plutôt pertinent, mais là c'est n'importe quoi.

    Ils ne mettent pas en avant les mêmes avantages qu'offrent ces licences, mais ils sont pour le développement de ces licences peu importe la raison qui a convaincu l'auteur du logiciel en question.

    La FSF aura tendance à favoriser des licences copyleft, même si elle ne refuse pas des BSP/MIT par pragmatisme : tout logiciel qui offre les quatre libertés est un moyen de libérer les utilisateurs, et peut permettre de diffuser encore mieux l'idéologie. Mais pour atteindre son but, il faut plus que faire utiliser des logiciels libres : il faut convaincre les utilisateurs que c'est une nécessité. Et ça c'est un but politique, et que n'a pas l'OSI.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 3.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre

    « le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité ; l’open source quant à lui, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s'attache aux avantages d'une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source. »

    Dis-moi de quel côté tu te sens le plus proche.

    Si le libre tel qu'il est défini ne te plaît pas, pourquoi ne pas définir un autre mot pour ce que tu aimes?

    Tel que tu le définis, bordel. Arrête de faire semblant de ne pas comprendre.

    forcer les autres à penser pareil

    Tu penses ce que tu veux, mais tu ne peux pas déformer les mots ainsi.

    tu n'as pas montré que le libre avait une idéologie politique quelconque, comme par hasard.

    https://www.gnu.org/philosophy/open-source-misses-the-point.fr.html

    « Le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté des utilisateurs de l'informatique ; c'est un mouvement qui lutte pour la liberté et la justice. » C'est politique (au sens général du terme). Note que tu associes ce combat politique avec celui de l'extrême gauche, afin de mieux le dégommer, mais je retrouve cette volonté politique dans un tas de partis différents (« la liberté et la justice », c'est quand même assez courant, non ?)

    Passons, je crois qu'on a fait le tour.

    Avec ton air pédant de merde (à dessein, depuis le temps que tu te comportes ainsi), tu joues la division et ça marche très bien. Bravo.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à -3.

    Le libre n'a aucune idéologie politique

    Mais ta gueule, je ne sais vraiment pas ce que tu fous ici. Ça n'est pas parce que tu n'es pas d'accord avec beaucoup ici qu'il faut jouer ton roquet rebelle persécuté.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 3.

    Je réponds à cette critique constructive, plutôt que celle du dessus :

    beaucoup moins de trajets disponibles parce que les gens justement avait peur que le passager conducteur puissent annuler en dernière minute : c'est encore possible avec blablacar mais moins probable.

    Effectivement, c'est un des (gros) avantages. Même si j'ai perso un peu de mal avec le projet de société que contraindre les gens à respecter leur parole par des punitions pécuniaires est mieux que d'essayer de construire une version humaniste (ce projet de coopérative). Je suis toujours partagé avec les gains de praticité que ça apporte à court terme, et l'influence sur la morale de la société à long terme.

    les gens lorsqu'ils font du covoit sont prêt à payer un peu plus pour ne pas avoir d'emm*rdes : avoir un site qui fonctionne,

    Je n'ai jamais entendu ce problème avec les autres plateformes, même si leur marginalité fait que je n'en ai peu entendu parler (sauf covoiturage-libre), donc c'est peu représentatif.

    regrouper les annonces,

    Oui alors ça c'est le cœur du problème de beaucoup de services modernes : avec l'effet réseau, il ne peut exister par définition qu'une seule plateforme. Et c'est pour ça que dans « l'ancien temps », quand un service avait cet effet, c'était fourni par l'état : la Poste, le train, etc. La banque ça peut marcher en fédéré. Les journaux par contre il ne peut pas y avoir « la publication officielle ». Le covoiturage, idéalement, ça serait un service public.

    être sur de la personne en face.

    Ça c'est un truc un peu vicieux : on est en train de glisser de plus en plus vers une généralisation de la réputation, et ça a plein d'impacts sur le modèle de société qu'on veut. Avoir une réputation associée à son identité, ça peut être certes pratique, mais peut également avoir plein de problèmes : on a inventé le droit à l'oubli afin que justement la réputation ait une portée limitée. Le modèle numérique moderne me fait très peur là-dessus (lire par exemple le très bon article — plus mesuré que ce que j'ai vu passer dans la presse généraliste — sur le système de notation chinois sur le Diplo : https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/RAPHAEL/59403).

    Mais en bref, je suis d'accord que les avantages que tu présentes sont indéniables. Cependant, j'estime qu'il y aurait beaucoup à discuter des effets qu'ont ces pratiques sur notre société, et qui sont à la source des désaccords avec Zenitram, entre autres (même si lui sous-entends que son modèle est indiscutable).

    Quand mobicoop aura décollé il faudra bien payer pour l'hébergement du site & co. T'as plusieurs business model (publicité, faire payer un abonnement, le don ou bien la fameuse commission).

    Ça oui, je n'ai pas contredit car ça me semble un point faible, en effet.

    Le covoit' était quasiment inexistant avant blablacar

    Bonne remarque : on a toujours eu le stop, mais néanmoins le covoiturage a commencé à décoller un peu avant blablacar. Mais c'est vrai que la grosse augmentation est due à cette boîte, conjuguée également à la conjoncture économique actuelle. Note que j'ai l'impression (à vérifier) tout de même que cette augmentation a eu lieu avant qu'il n'y ait la réservation en ligne (2012 pour cette possibilité cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Covoiturage.fr) : on avait déjà la réputation et la mise en contact, mais le site perdait de l'argent, en effet.

  • [^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet

    Posté par  . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 10.

    On se croirai chez les bisounours.

    Oui. Dans certains modèles de société, on vise l'altruisme.

    tu es avec des inconnus, pour rappel

    OK, donc tu n'as jamais fait de covoiturage à l'ancienne, et tu ne cherche pas à comprendre.

    tu n'as pas écrit en quoi c'est plus positif qu'avec blablacar

    Pour rappel, blablacar fonctionnait il y a encore quelques années exactement comme ça (puis les trajets sans commission sont passés en fin de liste, puis…) ; le nouveau fonctionnement est certes devenu la « norme » pour beaucoup aujourd'hui, mais cela invalide-t-il l'ancien modèle ? Comment peut-on être amnésique si rapidement ?

    qui arrivent quand des inconnus se rencontrent et qui font justement une bonne partie du taf des plate-formes de mise en correspondance d'inconnus.

    Je me demande bien comment on faisait pour vivre avant l'arrivée de ces plateformes…

    (le reste du commentaire peut être pertinent comme noté plus haut)

  • [^] # Re: Mais bien-sur !

    Posté par  . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource. Évalué à 10.

    L'important quand tu crées une nouvelle monnaie pyramidale, c'est de bien te réserver une bonne partie au démarrage, et c'est pas compliqué, les projets sont prévus pour ça !

    Ici, on voit donc un bon coup de sed pour remplacer le nom de la monnaie partout, mettre son « copyright » partout, dire combien on veut (3,5% ; heu, non, en fait 7,5%), et lancer cette première transaction.

    Après, il suffit d'attirer le gogo et le tour est joué.

  • [^] # Re: intéressant

    Posté par  . En réponse au journal Faire des plateformes sociales des éditeurs pour sauvegarder le statut d'hébergeur. Évalué à 1.

    Ah pardon, effectivement en te relisant, j'avais compris de travers à la première lecture. Oui, Internet a permis de vraiment propager plus d'idées, plus simplement, et notre communauté en est un des premiers exemple, en effet.

  • [^] # Re: Pas de craintes

    Posté par  . En réponse au journal F5 achète NGINX. Évalué à 1. Dernière modification le 18 mars 2019 à 11:21.

    J'adore la dynamique « chantage à la libération » : libérer du code serait une « arme » contre ses concurrents, et le garder proprio un « avantage ». Je vous laisse voir vers où ça mène ce genre d'incitation dans un libre marché.

  • [^] # Re: Question de neophyte

    Posté par  . En réponse au journal Installer Drupal automatiquement avec Ansible et Drush sous Debian. Évalué à 1.

    Peut-être que dinomasque parlait d'utiliser un paquet Debian custom pour faire ça ?

    Les dépendances en control, les modifications en postinst, et la « variable » hostname est donnée par… "hostname", la commande.

    Ça demande peut-être un peu plus d'intégration parce que personne n'a aussi bien intégré les modifications selon template ou autre (je suppose que chez Debian on est plutôt à la Unix, « tu sais bien utiliser sed/awk/perl »), mais rien n'empêcherait quelqu'un de faire ce genre d'outil intégrable dans dpkg.

    Sans parler du fait qu'on croit qu'ansible c'est idempotent « magiquement », alors que dans la réalité il existe toujours des petits détails qui font que des changements nécessitent de gérer explicitement la transition. C'est explicitement géré par les transitions d'état de dpkg lors des scripts de {pre,post}{inst,rm}. Et dans les déploiements modernes on évite ce problème en… réinstallant tout depuis le début à chaque fois. Et du coup on doit réinventer des mécanismes de persistance hors-FS.

    Après, ansible & co simplifient le cas « autoroute » où on a deux-trois modifications simples à faire, mais pour des trucs un peu plus travaillés, je ne suis pas sûr que la quantité de travail soit si inférieure à gérer un paquet Debian.