« le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité ; l’open source quant à lui, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s'attache aux avantages d'une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source. »
Dis-moi de quel côté tu te sens le plus proche.
Si le libre tel qu'il est défini ne te plaît pas, pourquoi ne pas définir un autre mot pour ce que tu aimes?
Tel que tu le définis, bordel. Arrête de faire semblant de ne pas comprendre.
forcer les autres à penser pareil
Tu penses ce que tu veux, mais tu ne peux pas déformer les mots ainsi.
tu n'as pas montré que le libre avait une idéologie politique quelconque, comme par hasard.
« Le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté des utilisateurs de l'informatique ; c'est un mouvement qui lutte pour la liberté et la justice. » C'est politique (au sens général du terme). Note que tu associes ce combat politique avec celui de l'extrême gauche, afin de mieux le dégommer, mais je retrouve cette volonté politique dans un tas de partis différents (« la liberté et la justice », c'est quand même assez courant, non ?)
Passons, je crois qu'on a fait le tour.
Avec ton air pédant de merde (à dessein, depuis le temps que tu te comportes ainsi), tu joues la division et ça marche très bien. Bravo.
Mais ta gueule, je ne sais vraiment pas ce que tu fous ici. Ça n'est pas parce que tu n'es pas d'accord avec beaucoup ici qu'il faut jouer ton roquet rebelle persécuté.
Je réponds à cette critique constructive, plutôt que celle du dessus :
beaucoup moins de trajets disponibles parce que les gens justement avait peur que le passager conducteur puissent annuler en dernière minute : c'est encore possible avec blablacar mais moins probable.
Effectivement, c'est un des (gros) avantages. Même si j'ai perso un peu de mal avec le projet de société que contraindre les gens à respecter leur parole par des punitions pécuniaires est mieux que d'essayer de construire une version humaniste (ce projet de coopérative). Je suis toujours partagé avec les gains de praticité que ça apporte à court terme, et l'influence sur la morale de la société à long terme.
les gens lorsqu'ils font du covoit sont prêt à payer un peu plus pour ne pas avoir d'emm*rdes : avoir un site qui fonctionne,
Je n'ai jamais entendu ce problème avec les autres plateformes, même si leur marginalité fait que je n'en ai peu entendu parler (sauf covoiturage-libre), donc c'est peu représentatif.
regrouper les annonces,
Oui alors ça c'est le cœur du problème de beaucoup de services modernes : avec l'effet réseau, il ne peut exister par définition qu'une seule plateforme. Et c'est pour ça que dans « l'ancien temps », quand un service avait cet effet, c'était fourni par l'état : la Poste, le train, etc. La banque ça peut marcher en fédéré. Les journaux par contre il ne peut pas y avoir « la publication officielle ». Le covoiturage, idéalement, ça serait un service public.
être sur de la personne en face.
Ça c'est un truc un peu vicieux : on est en train de glisser de plus en plus vers une généralisation de la réputation, et ça a plein d'impacts sur le modèle de société qu'on veut. Avoir une réputation associée à son identité, ça peut être certes pratique, mais peut également avoir plein de problèmes : on a inventé le droit à l'oubli afin que justement la réputation ait une portée limitée. Le modèle numérique moderne me fait très peur là-dessus (lire par exemple le très bon article — plus mesuré que ce que j'ai vu passer dans la presse généraliste — sur le système de notation chinois sur le Diplo : https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/RAPHAEL/59403).
Mais en bref, je suis d'accord que les avantages que tu présentes sont indéniables. Cependant, j'estime qu'il y aurait beaucoup à discuter des effets qu'ont ces pratiques sur notre société, et qui sont à la source des désaccords avec Zenitram, entre autres (même si lui sous-entends que son modèle est indiscutable).
Quand mobicoop aura décollé il faudra bien payer pour l'hébergement du site & co. T'as plusieurs business model (publicité, faire payer un abonnement, le don ou bien la fameuse commission).
Ça oui, je n'ai pas contredit car ça me semble un point faible, en effet.
Le covoit' était quasiment inexistant avant blablacar
Bonne remarque : on a toujours eu le stop, mais néanmoins le covoiturage a commencé à décoller un peu avant blablacar. Mais c'est vrai que la grosse augmentation est due à cette boîte, conjuguée également à la conjoncture économique actuelle. Note que j'ai l'impression (à vérifier) tout de même que cette augmentation a eu lieu avant qu'il n'y ait la réservation en ligne (2012 pour cette possibilité cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Covoiturage.fr) : on avait déjà la réputation et la mise en contact, mais le site perdait de l'argent, en effet.
Oui. Dans certains modèles de société, on vise l'altruisme.
tu es avec des inconnus, pour rappel
OK, donc tu n'as jamais fait de covoiturage à l'ancienne, et tu ne cherche pas à comprendre.
tu n'as pas écrit en quoi c'est plus positif qu'avec blablacar
Pour rappel, blablacar fonctionnait il y a encore quelques années exactement comme ça (puis les trajets sans commission sont passés en fin de liste, puis…) ; le nouveau fonctionnement est certes devenu la « norme » pour beaucoup aujourd'hui, mais cela invalide-t-il l'ancien modèle ? Comment peut-on être amnésique si rapidement ?
qui arrivent quand des inconnus se rencontrent et qui font justement une bonne partie du taf des plate-formes de mise en correspondance d'inconnus.
Je me demande bien comment on faisait pour vivre avant l'arrivée de ces plateformes…
(le reste du commentaire peut être pertinent comme noté plus haut)
L'important quand tu crées une nouvelle monnaie pyramidale, c'est de bien te réserver une bonne partie au démarrage, et c'est pas compliqué, les projets sont prévus pour ça !
Ici, on voit donc un bon coup de sed pour remplacer le nom de la monnaie partout, mettre son « copyright » partout, dire combien on veut (3,5% ; heu, non, en fait 7,5%), et lancer cette première transaction.
Après, il suffit d'attirer le gogo et le tour est joué.
Ah pardon, effectivement en te relisant, j'avais compris de travers à la première lecture. Oui, Internet a permis de vraiment propager plus d'idées, plus simplement, et notre communauté en est un des premiers exemple, en effet.
Posté par benoar .
En réponse au journal F5 achète NGINX.
Évalué à 1.
Dernière modification le 18 mars 2019 à 11:21.
J'adore la dynamique « chantage à la libération » : libérer du code serait une « arme » contre ses concurrents, et le garder proprio un « avantage ». Je vous laisse voir vers où ça mène ce genre d'incitation dans un libre marché.
Peut-être que dinomasque parlait d'utiliser un paquet Debian custom pour faire ça ?
Les dépendances en control, les modifications en postinst, et la « variable » hostname est donnée par… "hostname", la commande.
Ça demande peut-être un peu plus d'intégration parce que personne n'a aussi bien intégré les modifications selon template ou autre (je suppose que chez Debian on est plutôt à la Unix, « tu sais bien utiliser sed/awk/perl »), mais rien n'empêcherait quelqu'un de faire ce genre d'outil intégrable dans dpkg.
Sans parler du fait qu'on croit qu'ansible c'est idempotent « magiquement », alors que dans la réalité il existe toujours des petits détails qui font que des changements nécessitent de gérer explicitement la transition. C'est explicitement géré par les transitions d'état de dpkg lors des scripts de {pre,post}{inst,rm}. Et dans les déploiements modernes on évite ce problème en… réinstallant tout depuis le début à chaque fois. Et du coup on doit réinventer des mécanismes de persistance hors-FS.
Après, ansible & co simplifient le cas « autoroute » où on a deux-trois modifications simples à faire, mais pour des trucs un peu plus travaillés, je ne suis pas sûr que la quantité de travail soit si inférieure à gérer un paquet Debian.
Heu, tu essayes un peu de réécrire l'histoire : découvrir linuxfr, à une certaine époque (année 2000 pour moi) se faisait bien sans passer par Google, parce que la pratique d'utiliser un moteur de recherche pour tout et n'importe quoi n'était pas encore répandue ! (pour rappel, Google date de 1998, comme LinuxFr !)
C'est dommage d'oublier comment les choses se faisaient avant : on s'échanger des URLs par différents moyens de discussion (e-mail, IRC), ou IRL (et oui, des URL, pas quelques mots à chercher… dans Google !), on lisait des magazines qui faisaient pointer vers des sites, etc.
Ça n'est peut-être plus vrai pour les jeunes d'aujourd'hui, mais c'est très dommage car le monde avec un Google indispensable est une dystopie horrifiante. Il faudrait vraiment faire une histoire de l'Internet et des cours d'éducation au Net sans les GAFAM.
J'ai choisi le moins « libre » des bouquins, à propos du RGPD. Et c'est assez ironique, j'ai vu l'arrivée de mon prix par les pubs qu'ont commencé à m'envoyer les éditions ENI sans mon consentement… Bon, je suppose que la création de compte par un tiers pour mon cadeau perturbe un peu le schéma classique et quelqu'un a cliqué à ma place (on peut se désabonner dans les préférences de son compte).
Par contre, j'avais peur au moment de choisir mon prix car d'après ce que je voyais, ENI n'offrait qu'une version « Web » (sous-entendu cloud…) de ce livre électronique, sans même un epub ou un PDF d'affiché. J'ai demandé aux gentils admin si c'était bien le cas avant de confirmer, mais bon, ça s'est fait comme ça. Et là c'est le ponpon : interface avec gros javascript (avec le scroll contrôlé en JS qui m'énerve !) qui surveille la lecture. Et pas de possibilité de télécharger en entier, que des sections en version « imprimable ». Sans compter le backend en ASPX qui pue du cul (bon, ça c'est gratuit).
Je galérais avec la gestion du cookie de session qui n'arrêtait pas de changer et qui bloquait mon scrapping (c'est pas des pages simple bien sûr, ya du XHR avec des headers à mettre comme il faut). Puis j'ai vu https://www.eni-training.com/client_net/include/scripts/common.js section « Sécurité » (LOL) et donc la clé c'est une concaténation de l'id de section et d'un timestamp passé dans md5… Et le timestamp peut être à zéro de toutes façons [:flu1].
Bref, après après avoir codé ça (à peine plus de 100 lignes, mais XSLT c'est verbeux ; ya un peu de shell + makefile aussi) je me suis dit que vraiment, il ne faut pas prendre de bouquin chez ENI en ligne. Mon scrapper nécessite quelques bouts non-inclus afin de démarrer, devinable pour ceux qui se démerdent, mon but n'est pas de nuire à l'éditeur, mais juste de permettre à ceux qui ont acheté le bouquin de l'avoir hors-ligne. Si vous souhaitez vraiment un autre e-book, allez voir ailleurs.
Autant dire qu'un non-croyant est un hérétique car il ne respecte pas le texte sacré de la bible bible, c'est une affirmation absolue qui ne se base sur rien.
Ça ne se base pas sur rien, ça se base sur les croyances fondamentales de certaines personnes. Ça n'est à priori pas partagé par une majorité, vu que ça n'est pas souvent employé, de ce que je constate.
La notion de privation de liberté est une position politique prônée par la FSF. Moi je considère que les gens doivent être libres d'utiliser la licence qu'ils veulent, qu'elle soit libre ou non.
Aujourd'hui, des grandes entreprises américaines pensent qu'atteindre à ta vie privée jusque dans les moindres recoins n'est pas une atteinte à tes libertés fondamentales. C'est pourtant dans la dans Déclaration universelle des droits de l'homme. Certains milites en disant que ces entreprises ont des actions « liberticides » : du point de vue de certains autres, ça doit sembler délirant, si tu n'admets pas à la base que le droit à la vie privée est fondamental.
La privation de liberté induite par l'utilisation de logiciels privateurs est effectivement une position politique, assumée par la FSF. La manière dont elle en parle, et dont certains contributeurs ici (dont l'auteur de ce journal apparemment) le font aussi, montre que la liberté logicielle devrait selon eux être fondamentale pour les droits humains. C'est une position que je trouve très honorable, et je trouve dommage que certains ici « butent » toujours dessus, sans que j'ai trouvé de bon argument contre.
La démocratie ça n'est pas « tout le monde fait absolument tout ce qui lui plaît » : tu as toi-même un biais (libertarien, selon moi) que tu ne veux jamais reconnaître.
ce mot pourrit la vie des gens qui essayent de parler du libre en dehors du cercle des convaincus
Ça s'explique très bien avec « privateur » en prenant le bon point de vue. Forcément, vu du tiens, ça doit être un handicap d'admettre qu'il faut des limites à l'abus des logiciels privateurs…
En tous cas, raphj ci-dessus explique très bien le pourquoi tes interventions semblent si impertinentes, et le pourquoi du terme.
Merci pour les détails, tu sembles effectivement avoir déjà pris en compte les faiblesses que je pointais.
Cependant, ça m'a l'air d'être une conf très complexe et qui doit nécessiter un temps de maintenance assez gros. Perso, pour le gain (éviter de potentielles failles dans des logiciels dans lesquels normalement j'ai à peu près confiance, bien mis à jour), je trouve que ça ne vaut pas le coup.
J'ai peut-être mal compris, mais dans l'absolu ton haproxy est sur la même machine dans le même namespace fichier que nginx, non ? Tu as mis des droits spécifiques ? Parce que sinon, si ton but est d'isoler de failles dans le logiciel, ils ont le même accès au contenu…
nginx a accès au contenu (non-sensible) mais pas au réseau,
Heu… il reçoit les même trames que s'il était en direct donc même exposition de code, et si ton but c'est de te protéger de ce qu'il pourrait faire sur le réseau s'il été troué, y as-tu mis un namespace réseau séparé comme l'indique le journal ?
pour le contenu sensible, nginx doit faire appel a un service back-end hors DMZ, par exemple Nextcloud qui tourne sur un uwsgi.
Hors DMZ, mais accessible depuis celle-ci, non ?
Bref, je ne suis pas sûr que toutes tes complications aient un quelconque effet sur la menace « problème de sécu d'un de mes logiciels ». Encore une fois, je pense que l'important est de bien savoir de quoi on se protège :-)
Note que je ne suis pas un aficionado du « tout blindé » : je cherche à montrer qu'au contraire, se compliquer la vie comme ça ne change au fond pas forcément beaucoup les choses (après, oui, je sais qu'une couche de bête sécurité par l'obscurité est souvent un moyen malheureusement efficace pour 80% des cas).
Pas plus incohérent que de faire des œuvres artistiques non libres mais en utilisant des logiciels libres
Tu n'enfermes pas des gens en créant une BD non-libre. Avec un logiciel non-libre, tu les manipules comme tu veux.
utiliser les meilleurs outils
Dans une logique libertarienne extrême, sans morale, oui « utiliser les meilleurs outils » sans aucune autre considération, ça doit être normal. Quand on a par contre une certaine sensibilité pour les valeurs humanistes, on fait attention à ne pas enfermer son prochain.
mais bon mon firmware il est non libre cherche pas à comprendre.
Bien sûr qu'il est important d'avoir le maximum de liberté logicielle jusqu'au firmware ; cependant, longtemps les firmware ont été considérés comme si « inchangeables » qu'on pouvait les assimiler à du matériel (Stallman encore). C'est moins vrai aujourd'hui, et il faut donc chercher à les libérer encore plus. Question de priorité, encore une fois.
Oui, je sais que pour certaines personnes une interface graphique avec des élément artistiques ça n'existe pas
Alors tes éléments ont peut-être une valeur utilitaire, comme je disais plus haut, et il est plus important de les « libérer » que d'autres œuvres artistiques. Mais continue de caricaturer sans essayer de voir de nuances…
mais les logiciels non libres ne te privent jamais de rien
Je vais répéter des choses sûrement déjà dites, mais le terme « privateur » est à prendre dans le contexte moral que devraient avoir (selon Stallman et les supporters de ses thèses) des sociétés se disant démocratiques : on ne devrait pas imposer à son prochain d'être dirigé par des logiciels et des machines. Du coup, dans ce contexte, utiliser des logiciels non-libres te prive d'un paquet de libertés qu'une société morale devrait accepter, comme copier le logiciel puisque ce ne sont que des bits, et le modifier comme tu veux puisque les ordinateurs sont des machines reconfigurables à l'infini, etc. D'où le terme « privateur ».
Je vais tenter une analogie périlleuse, mais je suis sûr qu'à l'époque où l'esclavage était ancré dans les mœurs, parler de « travail forcé » pour un esclave ne devait avoir aucun sens : c'est « normal », c'est un esclave ! On ne l'a pas privé de sa liberté de choisir son travail, car c'est normal pour un esclave d'obéir à ses maîtres !
il n'y a alors plus aucun rapport entre ce livre en particulier et LinuxFr…
Nan mais un livre sur les geeks, qui parle d'une planète où un super ordinateur impose des choses à ses habitants, où un certain Linus semble résister… tu vois pas le rapport ?
Toujours le même débat, mais j'enchaîne : pour Stallman et beaucoup de libristes, l'important est que les œuvres « d'usage pratique » (mots de Stallman en français dans le texte) soient libres. Cela concerne la majorité des logiciels, mais peu les œuvres artistiques, à part si elles ont une valeur utilitaire. La question des libertés liées à des œuvres autres que le logiciel est arrivée bien après celui-ci, quand des personnes plus éloignées du code informatique se sont ralliées au mouvement. Les problématiques des œuvres artistiques libres sont intéressantes, mais pour moi beaucoup moins importantes que celles du logiciel, qui contraignent ta vie tous les jours, contrairement à ce genre d'œuvre qu'est une BD.
Ici, on parle d'une œuvre pour se divertir, ou réfléchir. Ça ne me gène pas du tout qu'elle ne soit pas sous une licence libre. Ça me gène beaucoup plus quand je vois des gens promouvoir des œuvres artistiques libres mais en utilisant des logiciels privateurs : c'est complètement incohérent de mon point de vue. Malheureusement, c'est de plus en plus en vogue.
Je voulais dire de règle de changement de fuseau, pardon.
Et depuis les débuts de l'informatique, la règle pour savoir quand on change d'heure a été modifiée.
Ah bon ? Heure_d'été : Effectivement, je n'avais pas vu qu'on avait décalé le passage à l'heure d'hiver, mea culpa. Bon, disons que c'est « relativement ancien », pour me rattraper ;-)
Pour les machines, j'en connais plus qui ne gèrent pas les changements d'heure que l'inverse. Par exemple les digicodes qui permettent de rentrer sans code jusqu'à 19h en été et 20h en hivers.
Tous les téléphones actuels sont réglés sur l'alternance été/hiver, et beaucoup ne sont plus mis à jour.
Tout ce qu'il faut pour gérer les changements dans les règles et gérer les date historiques existe déjà depuis des dizaines d'années !
Entre exister et marcher en pratique, sur les problèmes d'heure et date, il y a malheureusement souvent un pas de géant. Mais j'espère tout comme toi que tout marchera bien quand même, dans le fond.
Peut-être que les pages ne sont réellement « supprimées » de la RAM que quand la mise en swap totale a réellement réussi ? Du coup, oui, pendant le temps de sauvegarde en swap, tes pages sont dupliquées entre la RAM et le swap, mais de toutes façons ton système est freezé pendant cette période donc ça n'est pas dérangeant. Et si l'hibernation échoue, ton système « repart » sans avoir rien à remettre en RAM… Non ?
Déjà, /proc est un répertoire contenant des pseudo-fichiers. Et des pseudo-fichiers, ce sont des fichiers qui n'ont pas d'existence « réelle » tant qu'on n'a pas accédé à leur contenu : du coup, le noyau ne « stocke » rien dans ce système de fichier, il fait « apparaître » du contenu au moment où tu y accèdes.
mais que la liste des actions don't elle a besoin soit suffisamment spécifié pour pouvoir s'assurer qu'elle n'est pas corrompu.
Ah, OK, je pensais que tu parlais d'autre chose : d'interdire des flux déclarés parce que quelqu'un (l'admin, qui n'a pas codé l'appli) estime qu'ils ne sont « pas légitimes » (vu en vrai !).
Par contre, autoriser uniquement des flux spécifiés pour ton application, oui, et comme je disais c'est exactement pareil en IPv6 avec des connexions reçues/émises depuis/vers des IP diverses (que tu trouves « daubé »), et du Docker avec du mapping de port. Je persiste juste à dire que coder des prérequis applicatifs dans des éléments du réseau, c'est scléroser le réseau et perdre tous les avantages d'IPv6 (même si — encore une fois — c'est possible).
Le contrôle du comportement d'un programme, c'est la base de la sécurité (ce que tu as avec les droits unix, avec les lsm, avec les gr security, avec seccomp, etc).
Malheureusement, cette pratique dans le réseau fait qu'on mélange l'adressage — qui concerne la topologie du réseau — avec des besoins applicatifs et de « sécurité » codés dans le réseau plus ou moins en dur, et que cela va forcément entraîner une sclérose du schéma d'adressage qui ne sera plus changeable, et qu'on devra palier « en dessous » en rajoutant une couche de routage sous-jacente, c'est à dire des tunnels ou autre technologie de VPN/overlay/etc. Et on aura perdu les propriétés de malléabilité du réseau que permet IP.
Oui, et les machines les suivent-elles ? Ici en France, on n'a pas changé de fuseau depuis les débuts de l'informatique, donc c'est facile de dire que « tout se passe bien ». Beaucoup de matos ne se met pas à jour vis-à-vis des modifications de fuseau horaire, cf. il y a quelques années où on en a entendu parler aux US quand c'est arrivé. La théorie est belle, mais en pratique ça va être assez moche.
ça simplifiera les choses qu'il n'y ai plus les changements d'heure.
À terme, peut-être, mais gérer la transition va être horrible : il faudra modifier toutes les applications/machines existantes, dont plein qui ne se mettent pas à jour facilement.
Après, je n'aime pas en général l'argument de « changer c'est compliqué », mais si on le fait, faisons-le au moins pour une bonne raison ; mais franchement, la perspective de pas de changement d'heure ne me semble pas si génial que ça.
on peut espérer que la décision de l'UE fasse tâche d'huile
Tu auras toujours des cas à la con ; le « plus personne ne change de fuseau », je n'y crois pas. Et même pour des calculs de date historique, tu auras toujours besoin de gérer les fuseau avec heure été/hiver différente.
J'ajoute que j'ai parfois entendu parmi les informaticiens la croyance que « sans changement d'heure été/hiver, on n'aura plus de problème de calcul d'heure les jours de changement » : c'est faux ! Déjà, ça voudra dire qu'il faudra mettre à jour toutes les machines actuelles au regard du fichier des fuseaux horaires, et ça serait une vrai gageur. Certes, Debian sait bien le faire avec son dépôt « volatile » même pour les anciennes distros, mais c'est tellement la cata partout ailleurs… Et c'est sans parler des tous les autres problèmes qui pourraient arriver avec la transition, et que tout ça ne changera rien aux problèmes de fuseau horaire qui arrivent de toutes façons entre pays.
[^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet
Posté par benoar . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 3.
« le logiciel libre, selon son initiateur, est un mouvement social qui repose sur les principes de Liberté, Égalité, Fraternité ; l’open source quant à lui, décrit pour la première fois dans La Cathédrale et le Bazar, s'attache aux avantages d'une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source. »
Dis-moi de quel côté tu te sens le plus proche.
Tel que tu le définis, bordel. Arrête de faire semblant de ne pas comprendre.
Tu penses ce que tu veux, mais tu ne peux pas déformer les mots ainsi.
https://www.gnu.org/philosophy/open-source-misses-the-point.fr.html
« Le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté des utilisateurs de l'informatique ; c'est un mouvement qui lutte pour la liberté et la justice. » C'est politique (au sens général du terme). Note que tu associes ce combat politique avec celui de l'extrême gauche, afin de mieux le dégommer, mais je retrouve cette volonté politique dans un tas de partis différents (« la liberté et la justice », c'est quand même assez courant, non ?)
Avec ton air pédant de merde (à dessein, depuis le temps que tu te comportes ainsi), tu joues la division et ça marche très bien. Bravo.
[^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet
Posté par benoar . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à -3.
Mais ta gueule, je ne sais vraiment pas ce que tu fous ici. Ça n'est pas parce que tu n'es pas d'accord avec beaucoup ici qu'il faut jouer ton roquet rebelle persécuté.
[^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet
Posté par benoar . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 3.
Je réponds à cette critique constructive, plutôt que celle du dessus :
Effectivement, c'est un des (gros) avantages. Même si j'ai perso un peu de mal avec le projet de société que contraindre les gens à respecter leur parole par des punitions pécuniaires est mieux que d'essayer de construire une version humaniste (ce projet de coopérative). Je suis toujours partagé avec les gains de praticité que ça apporte à court terme, et l'influence sur la morale de la société à long terme.
Je n'ai jamais entendu ce problème avec les autres plateformes, même si leur marginalité fait que je n'en ai peu entendu parler (sauf covoiturage-libre), donc c'est peu représentatif.
Oui alors ça c'est le cœur du problème de beaucoup de services modernes : avec l'effet réseau, il ne peut exister par définition qu'une seule plateforme. Et c'est pour ça que dans « l'ancien temps », quand un service avait cet effet, c'était fourni par l'état : la Poste, le train, etc. La banque ça peut marcher en fédéré. Les journaux par contre il ne peut pas y avoir « la publication officielle ». Le covoiturage, idéalement, ça serait un service public.
Ça c'est un truc un peu vicieux : on est en train de glisser de plus en plus vers une généralisation de la réputation, et ça a plein d'impacts sur le modèle de société qu'on veut. Avoir une réputation associée à son identité, ça peut être certes pratique, mais peut également avoir plein de problèmes : on a inventé le droit à l'oubli afin que justement la réputation ait une portée limitée. Le modèle numérique moderne me fait très peur là-dessus (lire par exemple le très bon article — plus mesuré que ce que j'ai vu passer dans la presse généraliste — sur le système de notation chinois sur le Diplo : https://www.monde-diplomatique.fr/2019/01/RAPHAEL/59403).
Mais en bref, je suis d'accord que les avantages que tu présentes sont indéniables. Cependant, j'estime qu'il y aurait beaucoup à discuter des effets qu'ont ces pratiques sur notre société, et qui sont à la source des désaccords avec Zenitram, entre autres (même si lui sous-entends que son modèle est indiscutable).
Ça oui, je n'ai pas contredit car ça me semble un point faible, en effet.
Bonne remarque : on a toujours eu le stop, mais néanmoins le covoiturage a commencé à décoller un peu avant blablacar. Mais c'est vrai que la grosse augmentation est due à cette boîte, conjuguée également à la conjoncture économique actuelle. Note que j'ai l'impression (à vérifier) tout de même que cette augmentation a eu lieu avant qu'il n'y ait la réservation en ligne (2012 pour cette possibilité cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Covoiturage.fr) : on avait déjà la réputation et la mise en contact, mais le site perdait de l'argent, en effet.
[^] # Re: Quel rapport avec le libre, en effet
Posté par benoar . En réponse au journal Mobicoop, une alternative « libre » à Blablacar. Évalué à 10.
Oui. Dans certains modèles de société, on vise l'altruisme.
OK, donc tu n'as jamais fait de covoiturage à l'ancienne, et tu ne cherche pas à comprendre.
Pour rappel, blablacar fonctionnait il y a encore quelques années exactement comme ça (puis les trajets sans commission sont passés en fin de liste, puis…) ; le nouveau fonctionnement est certes devenu la « norme » pour beaucoup aujourd'hui, mais cela invalide-t-il l'ancien modèle ? Comment peut-on être amnésique si rapidement ?
Je me demande bien comment on faisait pour vivre avant l'arrivée de ces plateformes…
(le reste du commentaire peut être pertinent comme noté plus haut)
[^] # Re: Mais bien-sur !
Posté par benoar . En réponse au journal Elphyrecoin : la cryptomonnaie au service de l'opensource. Évalué à 10.
L'important quand tu crées une nouvelle monnaie pyramidale, c'est de bien te réserver une bonne partie au démarrage, et c'est pas compliqué, les projets sont prévus pour ça !
Ici, on voit donc un bon coup de sed pour remplacer le nom de la monnaie partout, mettre son « copyright » partout, dire combien on veut (3,5% ; heu, non, en fait 7,5%), et lancer cette première transaction.
Après, il suffit d'attirer le gogo et le tour est joué.
[^] # Re: intéressant
Posté par benoar . En réponse au journal Faire des plateformes sociales des éditeurs pour sauvegarder le statut d'hébergeur. Évalué à 1.
Ah pardon, effectivement en te relisant, j'avais compris de travers à la première lecture. Oui, Internet a permis de vraiment propager plus d'idées, plus simplement, et notre communauté en est un des premiers exemple, en effet.
[^] # Re: Pas de craintes
Posté par benoar . En réponse au journal F5 achète NGINX. Évalué à 1. Dernière modification le 18 mars 2019 à 11:21.
J'adore la dynamique « chantage à la libération » : libérer du code serait une « arme » contre ses concurrents, et le garder proprio un « avantage ». Je vous laisse voir vers où ça mène ce genre d'incitation dans un libre marché.
[^] # Re: Question de neophyte
Posté par benoar . En réponse au journal Installer Drupal automatiquement avec Ansible et Drush sous Debian. Évalué à 1.
Peut-être que dinomasque parlait d'utiliser un paquet Debian custom pour faire ça ?
Les dépendances en control, les modifications en postinst, et la « variable » hostname est donnée par… "hostname", la commande.
Ça demande peut-être un peu plus d'intégration parce que personne n'a aussi bien intégré les modifications selon template ou autre (je suppose que chez Debian on est plutôt à la Unix, « tu sais bien utiliser sed/awk/perl »), mais rien n'empêcherait quelqu'un de faire ce genre d'outil intégrable dans dpkg.
Sans parler du fait qu'on croit qu'ansible c'est idempotent « magiquement », alors que dans la réalité il existe toujours des petits détails qui font que des changements nécessitent de gérer explicitement la transition. C'est explicitement géré par les transitions d'état de dpkg lors des scripts de {pre,post}{inst,rm}. Et dans les déploiements modernes on évite ce problème en… réinstallant tout depuis le début à chaque fois. Et du coup on doit réinventer des mécanismes de persistance hors-FS.
Après, ansible & co simplifient le cas « autoroute » où on a deux-trois modifications simples à faire, mais pour des trucs un peu plus travaillés, je ne suis pas sûr que la quantité de travail soit si inférieure à gérer un paquet Debian.
[^] # Re: Pas de craintes
Posté par benoar . En réponse au journal F5 achète NGINX. Évalué à 1.
Le Tilera qui a été abandonné dans le kernel il y a quelques temps ?…
[^] # Re: intéressant
Posté par benoar . En réponse au journal Faire des plateformes sociales des éditeurs pour sauvegarder le statut d'hébergeur. Évalué à 2.
Heu, tu essayes un peu de réécrire l'histoire : découvrir linuxfr, à une certaine époque (année 2000 pour moi) se faisait bien sans passer par Google, parce que la pratique d'utiliser un moteur de recherche pour tout et n'importe quoi n'était pas encore répandue ! (pour rappel, Google date de 1998, comme LinuxFr !)
C'est dommage d'oublier comment les choses se faisaient avant : on s'échanger des URLs par différents moyens de discussion (e-mail, IRC), ou IRL (et oui, des URL, pas quelques mots à chercher… dans Google !), on lisait des magazines qui faisaient pointer vers des sites, etc.
Ça n'est peut-être plus vrai pour les jeunes d'aujourd'hui, mais c'est très dommage car le monde avec un Google indispensable est une dystopie horrifiante. Il faudrait vraiment faire une histoire de l'Internet et des cours d'éducation au Net sans les GAFAM.
# Merci aussi
Posté par benoar . En réponse à la dépêche Meilleures contributions LinuxFr.org : les primées de février 2019. Évalué à 4.
J'ai choisi le moins « libre » des bouquins, à propos du RGPD. Et c'est assez ironique, j'ai vu l'arrivée de mon prix par les pubs qu'ont commencé à m'envoyer les éditions ENI sans mon consentement… Bon, je suppose que la création de compte par un tiers pour mon cadeau perturbe un peu le schéma classique et quelqu'un a cliqué à ma place (on peut se désabonner dans les préférences de son compte).
Par contre, j'avais peur au moment de choisir mon prix car d'après ce que je voyais, ENI n'offrait qu'une version « Web » (sous-entendu cloud…) de ce livre électronique, sans même un epub ou un PDF d'affiché. J'ai demandé aux gentils admin si c'était bien le cas avant de confirmer, mais bon, ça s'est fait comme ça. Et là c'est le ponpon : interface avec gros javascript (avec le scroll contrôlé en JS qui m'énerve !) qui surveille la lecture. Et pas de possibilité de télécharger en entier, que des sections en version « imprimable ». Sans compter le backend en ASPX qui pue du cul (bon, ça c'est gratuit).
Alors j'ai décidé de faire un scrapper : http://dolka.fr/bazar/ENI-scraping/
Je galérais avec la gestion du cookie de session qui n'arrêtait pas de changer et qui bloquait mon scrapping (c'est pas des pages simple bien sûr, ya du XHR avec des headers à mettre comme il faut). Puis j'ai vu https://www.eni-training.com/client_net/include/scripts/common.js section « Sécurité » (LOL) et donc la clé c'est une concaténation de l'id de section et d'un timestamp passé dans md5… Et le timestamp peut être à zéro de toutes façons [:flu1].
Bref, après après avoir codé ça (à peine plus de 100 lignes, mais XSLT c'est verbeux ; ya un peu de shell + makefile aussi) je me suis dit que vraiment, il ne faut pas prendre de bouquin chez ENI en ligne. Mon scrapper nécessite quelques bouts non-inclus afin de démarrer, devinable pour ceux qui se démerdent, mon but n'est pas de nuire à l'éditeur, mais juste de permettre à ceux qui ont acheté le bouquin de l'avoir hors-ligne. Si vous souhaitez vraiment un autre e-book, allez voir ailleurs.
Et merci à LinuxFr, et ENI quand même.
[^] # Re: Par exemple, le clavier privateur SwiftKey,
Posté par benoar . En réponse à la dépêche LineageOS 16. Évalué à 2.
Ça ne se base pas sur rien, ça se base sur les croyances fondamentales de certaines personnes. Ça n'est à priori pas partagé par une majorité, vu que ça n'est pas souvent employé, de ce que je constate.
Aujourd'hui, des grandes entreprises américaines pensent qu'atteindre à ta vie privée jusque dans les moindres recoins n'est pas une atteinte à tes libertés fondamentales. C'est pourtant dans la dans Déclaration universelle des droits de l'homme. Certains milites en disant que ces entreprises ont des actions « liberticides » : du point de vue de certains autres, ça doit sembler délirant, si tu n'admets pas à la base que le droit à la vie privée est fondamental.
La privation de liberté induite par l'utilisation de logiciels privateurs est effectivement une position politique, assumée par la FSF. La manière dont elle en parle, et dont certains contributeurs ici (dont l'auteur de ce journal apparemment) le font aussi, montre que la liberté logicielle devrait selon eux être fondamentale pour les droits humains. C'est une position que je trouve très honorable, et je trouve dommage que certains ici « butent » toujours dessus, sans que j'ai trouvé de bon argument contre.
[^] # Re: Par exemple, le clavier privateur SwiftKey,
Posté par benoar . En réponse à la dépêche LineageOS 16. Évalué à 0.
Si tu te demandes pourquoi tu te fais moinsser, c'est parce que tu nous rabats toujours les oreilles avec les même affirmations péremptoires (j'attends toujours une réponse à https://linuxfr.org/users/freepk/journaux/le-guide-du-voyageur-galactique-a-enfin-un-successeur-pixel#comment-1764120 sur ce sujet-même).
La démocratie ça n'est pas « tout le monde fait absolument tout ce qui lui plaît » : tu as toi-même un biais (libertarien, selon moi) que tu ne veux jamais reconnaître.
Ça s'explique très bien avec « privateur » en prenant le bon point de vue. Forcément, vu du tiens, ça doit être un handicap d'admettre qu'il faut des limites à l'abus des logiciels privateurs…
En tous cas, raphj ci-dessus explique très bien le pourquoi tes interventions semblent si impertinentes, et le pourquoi du terme.
[^] # Re: Sinon il y a systemd
Posté par benoar . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 1.
Merci pour les détails, tu sembles effectivement avoir déjà pris en compte les faiblesses que je pointais.
Cependant, ça m'a l'air d'être une conf très complexe et qui doit nécessiter un temps de maintenance assez gros. Perso, pour le gain (éviter de potentielles failles dans des logiciels dans lesquels normalement j'ai à peu près confiance, bien mis à jour), je trouve que ça ne vaut pas le coup.
[^] # Re: Sinon il y a systemd
Posté par benoar . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 5.
J'ai peut-être mal compris, mais dans l'absolu ton haproxy est sur la même machine dans le même namespace fichier que nginx, non ? Tu as mis des droits spécifiques ? Parce que sinon, si ton but est d'isoler de failles dans le logiciel, ils ont le même accès au contenu…
Heu… il reçoit les même trames que s'il était en direct donc même exposition de code, et si ton but c'est de te protéger de ce qu'il pourrait faire sur le réseau s'il été troué, y as-tu mis un namespace réseau séparé comme l'indique le journal ?
Hors DMZ, mais accessible depuis celle-ci, non ?
Bref, je ne suis pas sûr que toutes tes complications aient un quelconque effet sur la menace « problème de sécu d'un de mes logiciels ». Encore une fois, je pense que l'important est de bien savoir de quoi on se protège :-)
Note que je ne suis pas un aficionado du « tout blindé » : je cherche à montrer qu'au contraire, se compliquer la vie comme ça ne change au fond pas forcément beaucoup les choses (après, oui, je sais qu'une couche de bête sécurité par l'obscurité est souvent un moyen malheureusement efficace pour 80% des cas).
[^] # Re: Sinon il y a systemd
Posté par benoar . En réponse au journal Lancer un programme sans accès au réseau, merci les espaces de noms réseaux. Évalué à 3.
Mmmhhh… tu peux expliquer ton utilisation ? Parce que là, je ne vois pas l'utilité…
[^] # Re: En effet, mais on parle aussi de libre parfois ici
Posté par benoar . En réponse au journal Le Guide du Voyageur Galactique a enfin un successeur : Pixel !. Évalué à 8.
Tu n'enfermes pas des gens en créant une BD non-libre. Avec un logiciel non-libre, tu les manipules comme tu veux.
Dans une logique libertarienne extrême, sans morale, oui « utiliser les meilleurs outils » sans aucune autre considération, ça doit être normal. Quand on a par contre une certaine sensibilité pour les valeurs humanistes, on fait attention à ne pas enfermer son prochain.
Bien sûr qu'il est important d'avoir le maximum de liberté logicielle jusqu'au firmware ; cependant, longtemps les firmware ont été considérés comme si « inchangeables » qu'on pouvait les assimiler à du matériel (Stallman encore). C'est moins vrai aujourd'hui, et il faut donc chercher à les libérer encore plus. Question de priorité, encore une fois.
Alors tes éléments ont peut-être une valeur utilitaire, comme je disais plus haut, et il est plus important de les « libérer » que d'autres œuvres artistiques. Mais continue de caricaturer sans essayer de voir de nuances…
Je vais répéter des choses sûrement déjà dites, mais le terme « privateur » est à prendre dans le contexte moral que devraient avoir (selon Stallman et les supporters de ses thèses) des sociétés se disant démocratiques : on ne devrait pas imposer à son prochain d'être dirigé par des logiciels et des machines. Du coup, dans ce contexte, utiliser des logiciels non-libres te prive d'un paquet de libertés qu'une société morale devrait accepter, comme copier le logiciel puisque ce ne sont que des bits, et le modifier comme tu veux puisque les ordinateurs sont des machines reconfigurables à l'infini, etc. D'où le terme « privateur ».
Je vais tenter une analogie périlleuse, mais je suis sûr qu'à l'époque où l'esclavage était ancré dans les mœurs, parler de « travail forcé » pour un esclave ne devait avoir aucun sens : c'est « normal », c'est un esclave ! On ne l'a pas privé de sa liberté de choisir son travail, car c'est normal pour un esclave d'obéir à ses maîtres !
Nan mais un livre sur les geeks, qui parle d'une planète où un super ordinateur impose des choses à ses habitants, où un certain Linus semble résister… tu vois pas le rapport ?
[^] # Re: En effet, mais on parle aussi de libre parfois ici
Posté par benoar . En réponse au journal Le Guide du Voyageur Galactique a enfin un successeur : Pixel !. Évalué à 5.
Toujours le même débat, mais j'enchaîne : pour Stallman et beaucoup de libristes, l'important est que les œuvres « d'usage pratique » (mots de Stallman en français dans le texte) soient libres. Cela concerne la majorité des logiciels, mais peu les œuvres artistiques, à part si elles ont une valeur utilitaire. La question des libertés liées à des œuvres autres que le logiciel est arrivée bien après celui-ci, quand des personnes plus éloignées du code informatique se sont ralliées au mouvement. Les problématiques des œuvres artistiques libres sont intéressantes, mais pour moi beaucoup moins importantes que celles du logiciel, qui contraignent ta vie tous les jours, contrairement à ce genre d'œuvre qu'est une BD.
Ici, on parle d'une œuvre pour se divertir, ou réfléchir. Ça ne me gène pas du tout qu'elle ne soit pas sous une licence libre. Ça me gène beaucoup plus quand je vois des gens promouvoir des œuvres artistiques libres mais en utilisant des logiciels privateurs : c'est complètement incohérent de mon point de vue. Malheureusement, c'est de plus en plus en vogue.
[^] # Re: Ne pas utiliser l'argument fallacieux de la facilité pour les logiciels
Posté par benoar . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 1.
Je voulais dire de règle de changement de fuseau, pardon.
Ah bon ? Heure_d'été : Effectivement, je n'avais pas vu qu'on avait décalé le passage à l'heure d'hiver, mea culpa. Bon, disons que c'est « relativement ancien », pour me rattraper ;-)
Tous les téléphones actuels sont réglés sur l'alternance été/hiver, et beaucoup ne sont plus mis à jour.
Entre exister et marcher en pratique, sur les problèmes d'heure et date, il y a malheureusement souvent un pas de géant. Mais j'espère tout comme toi que tout marchera bien quand même, dans le fond.
# Tentative
Posté par benoar . En réponse au message Étrange occupation de la mémoire virtuelle. Évalué à 1.
Peut-être que les pages ne sont réellement « supprimées » de la RAM que quand la mise en swap totale a réellement réussi ? Du coup, oui, pendant le temps de sauvegarde en swap, tes pages sont dupliquées entre la RAM et le swap, mais de toutes façons ton système est freezé pendant cette période donc ça n'est pas dérangeant. Et si l'hibernation échoue, ton système « repart » sans avoir rien à remettre en RAM… Non ?
[^] # Re: plusieurs erreur de base
Posté par benoar . En réponse au message probleme if. Évalué à 1.
Peut-être confonds-tu avec les espace avant/après les crochets fermant/ouvrant ? Je me suis déjà bêtement fait avoir avec ça.
# Car il n'a pas d'existence en mémoire
Posté par benoar . En réponse au message question sur le /proc. Évalué à 5.
Déjà, /proc est un répertoire contenant des pseudo-fichiers. Et des pseudo-fichiers, ce sont des fichiers qui n'ont pas d'existence « réelle » tant qu'on n'a pas accédé à leur contenu : du coup, le noyau ne « stocke » rien dans ce système de fichier, il fait « apparaître » du contenu au moment où tu y accèdes.
[^] # Re: L’avenir et le passé
Posté par benoar . En réponse au journal Ajouter un service sur le réseau façon Internet, « à l'ancienne ». Évalué à 1.
Ah, OK, je pensais que tu parlais d'autre chose : d'interdire des flux déclarés parce que quelqu'un (l'admin, qui n'a pas codé l'appli) estime qu'ils ne sont « pas légitimes » (vu en vrai !).
Par contre, autoriser uniquement des flux spécifiés pour ton application, oui, et comme je disais c'est exactement pareil en IPv6 avec des connexions reçues/émises depuis/vers des IP diverses (que tu trouves « daubé »), et du Docker avec du mapping de port. Je persiste juste à dire que coder des prérequis applicatifs dans des éléments du réseau, c'est scléroser le réseau et perdre tous les avantages d'IPv6 (même si — encore une fois — c'est possible).
Malheureusement, cette pratique dans le réseau fait qu'on mélange l'adressage — qui concerne la topologie du réseau — avec des besoins applicatifs et de « sécurité » codés dans le réseau plus ou moins en dur, et que cela va forcément entraîner une sclérose du schéma d'adressage qui ne sera plus changeable, et qu'on devra palier « en dessous » en rajoutant une couche de routage sous-jacente, c'est à dire des tunnels ou autre technologie de VPN/overlay/etc. Et on aura perdu les propriétés de malléabilité du réseau que permet IP.
[^] # Re: Ne pas utiliser l'argument fallacieux de la facilité pour les logiciels
Posté par benoar . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 0.
Oui, et les machines les suivent-elles ? Ici en France, on n'a pas changé de fuseau depuis les débuts de l'informatique, donc c'est facile de dire que « tout se passe bien ». Beaucoup de matos ne se met pas à jour vis-à-vis des modifications de fuseau horaire, cf. il y a quelques années où on en a entendu parler aux US quand c'est arrivé. La théorie est belle, mais en pratique ça va être assez moche.
À terme, peut-être, mais gérer la transition va être horrible : il faudra modifier toutes les applications/machines existantes, dont plein qui ne se mettent pas à jour facilement.
Après, je n'aime pas en général l'argument de « changer c'est compliqué », mais si on le fait, faisons-le au moins pour une bonne raison ; mais franchement, la perspective de pas de changement d'heure ne me semble pas si génial que ça.
Tu auras toujours des cas à la con ; le « plus personne ne change de fuseau », je n'y crois pas. Et même pour des calculs de date historique, tu auras toujours besoin de gérer les fuseau avec heure été/hiver différente.
# Ne pas utiliser l'argument fallacieux de la facilité pour les logiciels
Posté par benoar . En réponse au journal [HS] Etes-vous pour rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver ?. Évalué à 7.
J'ajoute que j'ai parfois entendu parmi les informaticiens la croyance que « sans changement d'heure été/hiver, on n'aura plus de problème de calcul d'heure les jours de changement » : c'est faux ! Déjà, ça voudra dire qu'il faudra mettre à jour toutes les machines actuelles au regard du fichier des fuseaux horaires, et ça serait une vrai gageur. Certes, Debian sait bien le faire avec son dépôt « volatile » même pour les anciennes distros, mais c'est tellement la cata partout ailleurs… Et c'est sans parler des tous les autres problèmes qui pourraient arriver avec la transition, et que tout ça ne changera rien aux problèmes de fuseau horaire qui arrivent de toutes façons entre pays.