bubar🦥 a écrit 6963 commentaires

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 5. Dernière modification le 26 juin 2019 à 21:15.

    Pourquoi est-ce que le compteur Geiger ne bougerait pas?

    Parce que tu es assis sur la source :-)

    Son rayonnement est très peu pénétrant. Sa présence dans le sol, la poussière d'une forêt, l'eau, ou sous tes fesses ne fera pas réagir le compteur. Pour qu'il réagisse il faut placer la source juste sur lui.

    Strontium 90 est radioactif, mais pas dangereux autrement

    Tout ce qui est radioactif n'est pas forcément dangereux, loin de là.
    Il s'agit plus d'un rapport entre type de rayonnement, puissance, et temps d'exposition.
    Donc par exemple, pour le cas du strontium 90, on pourrait marcher sur un tapis cela serait sans risque. Par contre ce tapis restera théorique, car en pratique en marchant dessus nous en inhalerions un peu.
    Confiné il ne présente aucun risque et est facilement contrôlable / utilisable. Déposé sur le sol, y entrant, se retrouvant dans les herbes et les feuilles, puis manger par animaux que nous mangeons, c'est bien une autre histoire.

    mais pas dangereux autrement

    L'article ne parle que de radiotoxicité et radioecotoxicologie.
    Pourquoi ? Parcequ'il n'est pas possible à ce jour, sauf erreur de ma part (?), d'avoir du strontium 90 non-radioactif, simplement en fait. Donc pas possible d'étudier sa toxicologie seule, sans cette propriété-là. Un indice, un seul indice : le strontium naturel est classé cancérigène par l'IARC.

    Es-ce dû au fait que malgré la faible radioactivité

    Il est quant même assez actif : 5,11 TBq par gramme me semble être un score honorable :-)
    Mais son rayonnement est peu pénétrant, donc. Ce qui est différent : il est très facile de se protéger de son rayonnement. Mais si on en ingère une quantité infime, ou on inhale, alors il va y avoir des problèmes (ne pas se focaliser sur les seuls cancers, avant cela un vieillissement accéléré, etc ..)

    le fait qu'il soit facilement absorbé par l'organisme fait que les risques sont plus importants?

    Prudent je dirais "c'est parce que nous n'avons pas de protection d'une part, d'autre part qu'il reste longtemps dans l'organisme de part sa faible migration 'naturelle', qu'il se fixe facilement à la place de calcium, et enfin qu'il a une demi-vie de 30 ans. Il a donc, avec ces caractéristiques là, tout le temps de faire de jolis dégâts si on en a en nous"

    Ce n'est ni immédiat, ni spectaculaire. Mais c'est efficace :-)

    C'est un matériel particulièrement vicieux s'il n'est pas sous contrôle.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 5. Dernière modification le 25 juin 2019 à 23:34.

    Connais-tu le strontium 90 ? Non ?

    Tu va voir, c'est merveilleux :
    Comme de nombreux autres contaminants il n'existe pas dans la nature, il n'existe que par l'activité des centrales. Pourquoi personne ou presque n'en parle ? Parce qu'en fait c'est compliqué d'en parler. Allons-y rapidos :

    a) Nous ne savons toujours pas modéliser réellement sa propagation (nb essais disponibles, chez IRSN entre autre)
    b) De grandes quantités se sont baladées suite à l'accident de Tchernobyl (mais il ne semble pas y avoir de chiffre vraiment fiable)
    c) Il est très toxique, vraiment très toxique (neurodégénérescence, pas seulement pb pour tes futurs enfants)
    d) Proche du calcium (il se fixe facilement)
    e) Cerise sur le gâteau, tu pourrais être assis sur 10grammes de strontium ⁹⁰ que ton compteur Geiger ne bougerait pas d'un cil. Si, si. (rayonnement bêta)

    Bref : il est hautement toxique, il est entré dans la chaine alimentaire, on ne sait pas le détecter simplement, et on en a foutu partout.

    Je préfère dormir la tête sur 100grammes de pechblende toutes les nuits que de respirer une seule fois 0,0005g de strontium ⁹⁰. Pourtant le premier fera fuir en courant un militant de la criirad en mode [:omagad] on va tous mourir quand il entendra son compteur geiger. :-)

    Malgré tout cela, presque personne ne parle de strontium 90, il faut vraiment s'intéresser au sujet pour en savoir plus. Du côté des pros il y a visiblement une certaine gêne.

    Bon anniversaire, Tchernobyl, ça tombe bien, le strontium 90 entre dans sa deuxième demi-vie pil poil. Et merci pour tout le poisson,

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 4. Dernière modification le 25 juin 2019 à 23:00.

    Ils font peur sur le rayonnement et les radiations.
    Donc pour moi, rien, rien du tout, nibe, que dalle, nada, peau d'zob.

    Le fait qu'ils fassent des relevés de manière indépendante est cependant intéressant. Donc je ne m'intéresse qu'à ces relevés, les chiffres. Et là, c'est de cela dont il s'agit, sur le commentaire précédent. Uniquement de cela et pas de leurs discours.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 3.

    Yes :-) Merci de l'avoir relevé, et bien que cette info ne soit pas utile dans 'l'équation' du commentaire, il reste quant même la correction de cette première info.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 4.

    Ha ok.

    Ta position est claire

    En effet.
    Du moins pour la partie exposée.

    'investissement dans des technologies (..) (innovations dans le stockage, photovoltaïque, …) est la voie à suivre

    Ce n'est pas contradictoire. Seuls les apparatchiks des deux camps essaient de le faire croire.

    innovations dans le stockage

    Je reviens sur ce point précis car il me semble essentiel, car tu soulèves là la problématique de la production intermittente inhérente aux techs de productions que sont l'éolien et le solaire (le nucléaire aussi, mais moins). Le stockage répond entre autres, mais surtout, à cela : comment disposer de l'énergie dont la production est intermittente, et de plus souvent (une bonne part, loin de la majorité) en décalage avec la consommation ?
    Il y a une autre voie : le réseau mondial.

    Pour l'instant les collaborations internationales sont politiques, diplomatiques, économiques et militaires. La liaison entre les réseaux de distribution de l'énergie (sans préjuger sur un fonctionnement ou une gestion globale, non : les acteurs peuvent être les mêmes, ni bien sûr de l'importance stratégique de préserver des priorités) pourra t il être la première liaison réelle, physique et de dépendance entre tous les peuples ? Ce réseau mondial permettra(it) une distribution de la production d'énergie là où il y en a besoin lorsqu’il y en a besoin, en permanence.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 2. Dernière modification le 25 juin 2019 à 22:09.

    Il semble que tu préjuges d'une position.
    On pas encore discuté de cela, on a juste posé les éléments.

    Et en insultant qui plus est. C'est charmant.

  • [^] # Re: propagande

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 4.

    Perso c'était une crainte de la propagande anti-nucléaire, ou de la propagande pro-nucléaire, ou de la propagande anti-soviétique. Bref, de la propagande ;-)

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 3. Dernière modification le 24 juin 2019 à 22:23.

    On peut enfoncer le clou en disant que l'Allemagne est une sale hypocryte : elle arrête son nucléaire (sans juger ici si c'est bien ou pas) mais est importatrice nette d'électricité nucléaire française (c'est pas la surprod en été du solaire chez eux qui change la donne : lisser sur les années, elle est importatrice). Bon, ceci est à vérifier avec les derniers chiffres, peut être cela a t il changé en deux ans ? Hum, j'ai un doute.
    L'Allemagne nous transforme tranquillement en sa poubelle nucléaire. Mais ça c'est pas très diplomate de le dire.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 3. Dernière modification le 24 juin 2019 à 21:55.

    Non mais ça peut se faire d'ici 2050

    En trente ans, remplacer tout le parc actuel, partout, dans tous les pays, y compris les centrales toutes neuves partout ? Cela semble bien improbable. La durée de vie des centrales actuelles est plutôt de l'ordre de 40 ans (et même les micros centrales enterrées sont prévues pour 30 ans si elles sont exploitées un jour). Donc jeter tout ça à la poubelle dans 30 ans ? En France, oui, aux USA aussi, nos parcs sont vieillissants, et même si on les prolonge de 10 ans encore, il y a du sens à faire ce calcul. A l'échelle mondiale dans la situation actuelle, non.
    En 2050 il ne nous restera (hypothèse pessimiste) à peine qq années d'uranium, et (hypothèse optimise) environ 20 ans d'uranium pour les techs actuelles. Et il faudrait investir tout ça, juste chez nous, pour que notre conso à nous baisse ? Même si la Chine stop tout et se met d'un seul coup à pondre des centrales consommant 50 fois moins d'uranium en moins de 30 ans, il semble bien improbable, voir imprudent, d'investir autant sur une matière qui va se faire de plus en plus rare.

    Tu sais, tout ça a déjà été calculé, et si le prix de l'uranium a tellement chuté ces prévisions n'y sont pas étrangères. Sa rareté croissante fera remonter son prix, mais il semble bien que les dés soient déjà jetés.

    Soit on passe au sur-enrichissement, oui, effectivement, et avec ce que cela implique comme modifications majeures (et dans les cœurs, et dans leur protection, et surtout dans la gestion des déchets), effectivement.
    Soit on passe sur un autre combustible. Peut-être un mix des deux, développement parallèle ? Certainement.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 2. Dernière modification le 24 juin 2019 à 21:27.

    les nouvelles générations de réacteurs permettent de diviser la consommation par 10 environ (la 4ème génération doit permettre de diviser par 50 à 100 mais on va rester pessimiste)

    Oui

    Ça change tout : ça donne entre 300 et 500 ans devant nous.

    Non, on ne transforme pas le parc actuel d'un coup de baguette magique, et on n'équipe pas la planète non plus. Tu ne multiples pas une estimation avec les technos actuelles par une estimation avec les technos naissantes.
    Le parc actuel va continuer de consommer. Nous sommes donc plutôt dans un ordre de grandeur de type : progression du nouveau parc, entre 10 et 50% de la conso actuelle en 30 ans. Restons optimistes sur le développement de ces centrales : ce qui nous mène vers un ~200 ans grand max de réserves lorsqu'un nouveau parc aura remplacé totalement l'actuel. A condition que la demande n'augmente plus qu'à la marge.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 3. Dernière modification le 24 juin 2019 à 21:30.

    Le soucis avec ce sujet, c'est qu'au final on a rarement des données qui nous permettent de vraiment trancher catégoriquement

    Je vais retirer "trancher catégoriquement" de ta phrase, pour le garder pour après. Ensuite je m'excuse car j'ai la flemme de rechercher maintenant les sources et ne suis pas assez soigneux pour les avoir notées à part, celles-ci. Donc quelques données à la volée de tête : actuellement "nous" (le monde) consommons environ 50 Térawatts chaque heure. L'industrie nucléaire actuelle estime à 5 millions de tonnes nos réserves mondiales d'uranium dont le coût d'extraction est aujourd'hui inférieur à 150$ la tonne. Les prévisions de l'industrie nucléaire française pour la consommation annuelle mondiale varient entre 400 et 800 gigawatts en 2035, en fonction des différents plans possibles de développement. L'estimation de consommation mondiale d'uranium se situe donc entre 80 000 tonnes et 150 000 tonnes par an.

    Voilà.
    On nomme cela le point de rupture d'approvisionnement. Entre 30 et 50 ans de réserves. C'est tout.

    Donc le "nucléaire" tel qu'on le connait aujourd'hui est d'ores et déjà MORT.

    Encore plus si on intègre toute sa réalité à son prix de vente. Donc : plan de développement et de recherche, coûts d'exploitation, plan de démantèlement, cycle de gestion des déchets. Or pour l'instant en France le prix de vente inclue : le second, une trop faible partie du troisième, et grosse part du dernier. Mais c'est presque un détail face au point précédent.

    Est ce que cela veut dire qu'on doit abandonner ? Perso, et là c'est mon avis personnel, non on ne doit pas abandonner. Mais chercher, et financer ces recherches massivement, d'autres voies d'exploitation. Par exemple reprendre les surgénérateurs (?) ne pas abandonner la fusion, industrialiser la filière Thorium …

    ps : si nous devions passer au 100% nucléaire avec les technos du jour, nous n'aurions pas fini de construire les dernières centrales qu'il n'y aurait déjà plus d'uranium exploitable sur terre.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 9. Dernière modification le 24 juin 2019 à 19:23.

    Tu sais il y aussi une histoire, bien réelle et bien compréhensible, de défiance vis à vis des anti-nucléaires. Cette histoire est liée à celle des USA, où le lobby pétrolier a financé les campagnes anti-nucléaires, sans hésiter à raconter tout et n'importe quoi au sujet du nucléaire. «Racontez dix conneries, il en restera toujours une que les gens croiront» disait Goebbels. L'industrie du pétrole a appliqué cette maxime à la lettre pour inonder le milieu écolo naissant de foutaises sur les centrales américaines. D'abord les écolos, puis les gens non-partisans.

    On trouve facilement des références à cette désinformation (heu, dans la startup nation on dit fake-news, excusez-moi) en cherchant les raisons qui ont fait que la centrale nucléaire de Shoreham n'est jamais entrée en production. Copies d'affiches, de tracts, gens payés pour faire des tribunes populaires, etc …

    Malheureusement aujourd'hui des organismes comme Greenpeace ou d'autres en font les frais dès qu'ils parlent nucléaire. Je rejoins la critique à leur égard sur un point : ils sont tout autant évasifs que les "pro nucléaires" qui s'expriment, ils évitent toujours de regarder globalement, eux, ils évitent toujours de faire des distinctions parmi les technologies, tout comme les communicants pro évitent eux aussi toutes précisions. Aucun n'a réellement intérêt à expliquer aux gens. Alors que les "pro" devraient pouvoir le faire, aujourd'hui (nous ne sommes plus dans un contexte de guerre froide, ni d'exclusivité technologique, et les technos nucléaires civiles sont maintenant assez détachées du besoin militaire : bref plus aucun argument valable pour continuer à mal en parler)

  • [^] # Re: pas mal (spoil)

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 5. Dernière modification le 24 juin 2019 à 19:01.

    le message initial parle d'explosion conventionnelle, et la lettre d'explosion nucléaire.

    C'était une explosion conventionnelle, c'est toujours une explosion conventionnelle dans un réacteur civil (quelle que soit la techno : un russe rmbk, un vieux français ungg, un sous licence westinghouse, etc..)

    Et dans l'hypothèse décrite par la situation estimée probable (rencontre du corium avec l'eau et dans les cuves) c'est ENCORE une explosion conventionnelle. [EDIT] peut être masse critique et conditions auront elles été cette fois vraiment réunies ?

    Ces mots illustrent surtout la difficulté de parler de nucléaire. Avec qui, comment et quand. Rien que le fait de dire "centrale nucléaire" sans aucune autre forme de précision : on peux être sûrs et certains qu'on va entendre (ou lire) des foutaises. Et qq que soit l'origine des mots, qu'ils soient prononcés par un pro ou un anti.

    Bref, même dans ce cas là, précis, cela aurait été une explosion conventionnelle. D'une puissance démentielle, et avec un risque que toutes les matières du corium (et des coeurs en bon état à côté) soient projetées dans l'atmosphère. Autant te dire que dans ce cas, c'est pire qu'une explosion nucléaire.

    Quant aux mégatonnes, il est tout à fait possible que cette unité soit :
    - mal copiée ici
    - exagérée par la série
    - exagérée par son estimation pour faire alors peur aux politiques
    - ?

    Dis nous!

  • # Objectif atteint

    Posté par  . En réponse à la dépêche Documentaire « Disparaître », suite de « Nothing to Hide », en crowdfunding (derniers jours). Évalué à 4.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 5. Dernière modification le 23 juin 2019 à 11:17.

    Revoir ce fameux bulletin météo, avec son légendaire panneau STOP, diffusé le 30 avril (4 jours après l'évènement) ici au Nouvel Obs ou cette autre information en archive ici au Figaro

    La présentatrice dit bien «mais attention, ce bulletin météo est établi pour 3 jours, reste à savoir combien de temps le feu brulera encore.» Mais le cœur s'écroulera le 6 mai… (affaissant drastiquement les émanations de poussières et contaminants dans l'atmosphère. Le premier sarcophage a été "achevé" en décembre.)

    Personne n'a dit que le nuage s'était arrêté a la frontière en vrai

    C'est vrai. Et/mais personne (d'officiel, d'important, que l'on écoute) n'a dit le contraire.
    Enfin, les informations se sont focalisées sur le risque immédiat ("inutile de donner de l'iode à la population" ce qui était évident à la vue des mesures effectuées par le CEA), mais les informations concernant les autres contaminants et les dépôts sur les sols, dans les terres et l'eau, ont été inexistantes. De toutes façons, il est quasi impossible de suivre les effets à moyen et long terme, ils seront "noyés" dans d'autres causes, alors "à quoi bon informer sur ça ?"
    C'est peut être là l'erreur qui encore aujourd'hui nourrie la méfiance.

  • [^] # Re: une fiction n'est pas un documentaire

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 9. Dernière modification le 22 juin 2019 à 22:55.

    ++
    On peut aussi leur parler des accidents qui ont eu lieu à Saint-Laurent des Eaux, dont l'un fut classé comme "simple incident" par EDF, puis reclassé longtemps après en accident de niveau IV sur l'échelle INES. La chape de plomb a été efficace surtout sur l'information donnée au public.

  • [^] # Re: pas mal (spoil)

    Posté par  . En réponse au journal [cinéma] Chernobyl, la mini-série en cinq épisodes. Évalué à 6. Dernière modification le 22 juin 2019 à 22:56.

    En fait 3 volontaires, bien équipés, eux, ont plongés dans les cuves et réservoirs se trouvant à proximité du réacteur. Ceux-ci ont été remplis par l'eau sans cesse injectée après l'accident. Si le cœur en fusion (dans la série ils disent "la lave" pour le mélange cœur en fusion et sable, aujourd'hui on dit plutôt "le corium") avait touché cette eau alors il y aurait eu une autre explosion, thermique, de 2 à 4 mégatonnes, pulvérisant tout autour, les autres réacteurs de la centrale y compris. C'est ainsi que la série narre cette partie de l'évènement.

    Si cette rencontre corium-eau s'était réalisée dans ces conditions, alors cette explosion aurait entrainé une projection dans l'atmosphère de bien plus de contaminants (et probablement encore plus avec ceux des autres réacteurs, peut être la totalité des matériaux radioactifs) L'Europe n'aurait alors plus jamais été ce qu'elle est : cette vidange de ces réservoirs a permis d'éviter une seconde catastrophe, bien pire que la première.

    Les "piscines" c'est autre chose : c'est la partie des centrales qui accueillent les combustibles lorsqu'ils sont soit trop actifs après utilisation soit considérés comme déchets ou encore "recyclés" (sic sur le terme) Dans les "vieilles" centrales il me semble que les barres glissaient sur un toboggan pour aller dans les piscines, par exemple. Là, la série ne mentionne pas ce type de piscine (et il s'agissait en réalité d'une piscine de suppression de pression, pas de stockage de combustible)

    après l'explosion d'une centrale faire son travail, cela ne doit pas être facile.

    Surtout si tu dois aller vérifier l'état du réacteur ou manipuler n'importe quoi dans l'installation ..

  • [^] # Re: Donc nous disions

    Posté par  . En réponse au lien Il alimente tous les 500 meilleurs calculateurs, pas mal pour un OS que tout le monde peut bricoler. Évalué à 7.

    Linux c'est un truc pas sérieux

    C'est bien pire : c'est un CANCER COMMUNISTE

  • [^] # Re: Construction culturelle

    Posté par  . En réponse au lien [Darktable] évolution des pratiques et des logiciels. Évalué à 4. Dernière modification le 21 juin 2019 à 18:12.

    Idem sur l'opinion sur sa conclusion.
    En vrai je ne suis en fait vraiment d'accord, mais cela n'ôte rien à l'aspect rafraichissant et quasi salvateur de son article. C'est juste qu'il y a (avis perso) des paliers d'usages, et à chaque palier ses facilités.

  • [^] # Re: ansible

    Posté par  . En réponse au journal Faciliter la configuration d'un ordinateur portable (ou fixe) sous Debian GNU/Linux 10 (Buster). Évalué à 4. Dernière modification le 19 juin 2019 à 21:27.

    en théorie oui, en pratique non.

    ça cause de "comment aider quelqu'un à passer sous gnu/linux, ici Debian Buster, sans prise de tête ni perte de temps", pas de "comment industrialiser le process", dans ce dernier cas on aurait démarré par "bootp pxe", pas par ansible. mes 2 cents.
    Cette solution par script convient tout à fait pour une install-party, ansible aussi mais ça va pas être la même de préparation (ou alors on se pointe en disant "j'ai tout fait en 3 playbooks" … "ok, super, mais en vrai on a pas l'infra pour suivre")

  • [^] # Re: Silent boot

    Posté par  . En réponse au journal Faciliter la configuration d'un ordinateur portable (ou fixe) sous Debian GNU/Linux 10 (Buster). Évalué à 7. Dernière modification le 18 juin 2019 à 22:25.

    BGRT pour Boot Graphics Resource Table (bootime_graphics_resource_table_support dans le noyau), une extension acpi (EfiBootServicesData) qui indique où se trouve le 'logo' dans l'efi pour l'utiliser puis libérer cette portion.

    Plymouth intègre cette possibilité : le système extrait tout seul l'image (le logo constructeur souvent) et l'affiche en fond d'écran, en y ajoutant le logo de la distribution (et une petite animation). Cependant ce merge est assez récent et je n'ai pas regardé si Buster l'intégrait. Par défaut me suis dit "non", du coup la solution de se passer de plymouth est sympa (perso, même avec un plymouth qui fait ça, je vire quant même plymouth pour ne garder qu'un logo fixe). On trouve ce logo dans /sys/firmware/acpi/bgrt/image Ensuite, fbcon et efifb savent afficher cette image lors du boot (pas essayé / vérifié pour simple_fb), enfin .. si je me trompe pas.

    Concernant doc et discussion, ce mail sera mieux que mes mots.

    (ça me fait rudement plaisir de voir ces petits raffinements arrivés par défaut, quel changement en qq années, aujourd'hui il n'y a plus rien à faire pour que ça fonctionne)

    (j'ai tout de même à saisir un password à saisir pour la partition LVM chiffrée)

    Ah oui, ça l'idéal serait d'entrer ce mot de passe via Coreboot (ou l'uefi, à défaut) mais c'est pas encore fait :-)

  • # Silent boot

    Posté par  . En réponse au journal Faciliter la configuration d'un ordinateur portable (ou fixe) sous Debian GNU/Linux 10 (Buster). Évalué à 8. Dernière modification le 18 juin 2019 à 18:45.

    Bonjour Stéphane, merci pour ce premier journal : intéressant ! (solokeys, je ne connaissais pas, par exemple, et très sympa le dnscrypt_proxy !)

    Pour un ordi personnel, portable ou pas, j'aime bien avoir un boot clean, 'propre', sans aucun message, sans voir le chargeur de démarrage, sans rien jusqu'au bureau. Parceque c'est joli, agréable, que la personne ne s'intéressant pas au système n'a pas ce besoin, tandisque le 'réparateur' n'en a, lui, pas besoin :-)

    Du coup, ça donnerait grosso-modo : retrait de plymouth, 'rd.systemd.show_status=0' en option de boot, récupération de l'image 'bgrt' de l'uefi (si la distrib ne fait pas ça toute seule) pour avoir le logo constructeur, passage de grub en 'hidden' (ou timeout 0 si la distrib le fait pas). Pour au final avoir un truc comme ça Qu'en penses tu ?

  • [^] # Re: Fichtre bigre diantre saperlipopette

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Thierry Bayoud, co‐auteur du film « Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse ». Évalué à 3.

    Deux très bons titres, j'me paierai le culot de les utiliser pour un journal un de ces 4 :-))

  • [^] # Re: Angle de cet entretien et des autres d'ailleurs

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de Thierry Bayoud, co‐auteur du film « Lol — Logiciel libre une affaire sérieuse ». Évalué à 8. Dernière modification le 16 juin 2019 à 20:07.

    mais aussi comment ils l'ont découvert ou comment ils le promeuvent.

    Je l'ai également ressenti ainsi.

    Alors oui, le titre met en avant le film

    Encore heureux ! Vu que c'est de cela que l'on parle :-)

    Et merci pour cette découverte, je ne connaissais ni n'avait entendu parler de ce documentaire (et je pense pas être seul dans ce cas) Merci aussi à l'auteur d'avoir bien voulu se prêter au jeu de l'entrevue.

    Quant au droit de réponse à titre personnel je reste un peu sur ma faim à cause du mélange entre ce qui est réalisable aujourd'hui et ce qui n'est pas encore faisable. Car s'il n'est possible de se passer de micro-logiciels propriétaires dans les caméras, et s'il est également vrai que monter et étalonner uniquement avec des LL ne permet pas la même rapidité/efficacité dans ce domaine précis, cela n'en fait pas un argument pour éviter la question du possible : sur la licence. Surtout que le modèle de commercialisation n'est vraiment pas incompatible. On peut aussi pointer une certaine méconnaissance avec la partie sur les standards de l'industrie. Mais tout ceci n'est pas bien important pour le moment, c'est une pierre de plus et c'est ça l'essentiel. Donc, et surtout, merci aussi au producteur d'avoir financé ce doc T. Bayoud.

    Enfin merci également aux adorateurs de mouches car c'est aussi un peu grâce à eux que ça avance. Maintenant on peut être pointilleux sans lourdeur inutile et, surtout, sans oublier l'essentiel quant on s'adresse à un inconnu.

    Bon, rdv à la présentation, ou bien lors du changement de licence ? ;-)

  • # hum, ça se discute

    Posté par  . En réponse au journal Appel à interviews. Évalué à 8.

    hum, ça se discute

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