Sylvain Briole a écrit 1120 commentaires

Voir https://linuxfr.org/~draco/18500.html(...) pour une idée sur la chose.

D'après http://fr.news.yahoo.com/050614/308/4gn4c.html(...) qui cite PCInpact :

Pour Le poste que Robbins occupe désormais, Manuel de Icaza, le fondateur de Gnome, avait également eu un entretien avec Microsoft. Mais on sait désormais qui a gagné.

Pourquoi, au lieu de se permettre de boquer tout le monde, elles n'entament pas procédure avec l'hébergeur du site?

Parce qu'un site sur un territoire donné est soumis aux lois de ce territoire, qui ne sont pas forcément les mêmes que celui où il est vu.
Dans un pays où, par exemple, la pornographie enfantine, le révisionisme et autres joyeusetés ne seraient pas condamnables, il serait difficile d'y attaquer un hébergeur.

Techniquement ce n'est pas "difficile".
En Chine, dans le prix de l'abonnement, le coût du filtrage doit être évalué et répercuté, tout simplement.

Je vois bientôt la nouvelle taxe "filtrage" poindre son nez ;-).

<théorie du complot>

C'est que la liste des sites/URLs/IPs "bloqués" ne soient pas "librement" accessible et que la censure s'opère sous le manteau.

Vous me direz : c'est peut-être déjà le cas....

</théorie du complot>

Je ne suis pas sûr qu'en France l'usage d'un tel produit soit autorisé : la bande de fréquences utilisée d'accès réglementé avec demande de licence à effectuer, sauf à garantir que les ondes ne sortiront pas de ton domicile/domaine privé.

En faisant un tour sur le site de Fedora, j'ai cru voir qu'une installation "custom" permettait de descendre à 600MO d'occupation disque.
Il n'existe pas une version "encore plus" légère?
Genre 100-150MO?

Pour ma part, ma réponse serait oui (tant qu'ils y vont de leur plein gré bien entendu ;-)).

Est-ce qu'on doit éventuellement les contraindres à prendre certaines mesures de sécurité? Encore oui.
Est-ce qu'on ne doit "autoriser" le départ que des plus aguerris et seulement de ceux qui connaissent parfaitement le terrain? Encore oui.

En gros, on doit tout faire (bien sûr, il y a une question de compromis là-dedans!) pour éviter qu'ils connaissent le même sort que Florence Aubenas, tout en essayant de faire leur travail au mieux et le plus sérieusement.

Moi qui ne connait pas bien Fedora, que je viens de découvrir en utilisant le document très utile via le lien donné ci-dessus, j'ai cru comprendre :

Si c'est une version pour usage personnel, j'aurrai plutot envie de me pencher vers ubuntu, principalement pour l'esprit 100 % libre car j'ai l'impression que fedora est une sorte de version de demo de redhat.

Ce n'est pas une version de démo' : c'est la version "instable" de RedHat, dans laquelle ils incorporent toutes les nouveautés, l'objectif n'étant pas la stabilité à tout prix (comme ils pourraient le rechercher avec la version "RedHat" officielle).

Ubuntu : c'est une distribution moins orientée "à la pointe de la technologie", mais qui cherche plutôt à démocratiser Linux.

Si c'est destiné aux entreprises, quel interêt pour redhat de concurrencer sa propre distribution ? On dirait qu'ils cherchent des bétas testeurs...

Aux entreprises : cela dépend de l'usage. Sûrement pas sur un serveur de production dont la fiabilité requise doit être proche des 100%, dans ce cas c'est plus la "RedHat" qui sera conseillée, mais plutôt pour ceux qui voudraient évaluer les évolutions futures de la RedHat avant que cette dernière ne sorte, ou alors des utilisateurs qui voudraient être à la pointe.

En gros, bien pour se faire une idée de la direction que prend RedHat ou le monde Linux en général, voire même y participer.

On y répond quoi, à ceux-là (et à mon papa, donc) ?

Que le jour où le constructeur de sa voiture décidera que, pour changer une bougie ou faire une intervention quelconque, il faille payer un montant astronomique du fait qu'il a le monopole de la connaissance sur ce véhicule et que le système est devenu tellement complexe qu'à part s'en remettre à lui, il est impossible de faire une intervention sur ce dernier, il aurait été bien content que les connaissances nécessaires à l'intervention sur ce moteur par le premier garagiste compétent venu aient été accessibles.
Bien sûr, il pourra faire jouer la concurrence et revendre sa voiture pour un autre modèle, jusqu'au jour où tous les constructeur feront de même.

Toute similitude avec le monde automobile actuel avec les systèmes propriétaires pour le réglage de l'injection ne serait que tout simplement fortuite.

Pourquoi tu n'y vas pas la sauver ? parce que t'as peur de payer ta vie ?

Entre autres.
Dans les "autres" : le fait qu'à peine arrivé sur place, c'est sûr que je serais d'une efficacité terrible. Il y a des "professionnels" pour ce genre de choses.

Les élites de la nation paient des soldas pour être tués à leur place, c'est beau de devenir un héro après la mort.

Le métier de soldat est un métier à risque.
Celui de journaliste aussi.

Quand tu choisis de faire du journalisme, tu acceptes les risques. Quand tu es soldat aussi (ma soeur est dans l'armée, et c'est une des premières choses qu'on lui a dit : "il faut vous mettre dans la tête que vous allez souvent engager votre vie dans ce métier").

Mais ce n'est pas parce qu'il y a des risques que cela interdit pour autant d'aller sauver, par solidarité, ces gens.

En France, un soldat va sur un terrain d'action sous mandat d'une autorité supérieure, autorité élue ou dirigée/révocable par un élu. Il a donc indirectement le mandat du peuple francais.
Le journaliste non. Il le fait de son propre chef, ou selon celui de sa rédaction/direction. Mais son métier est un tantinet à part : il ne va pas en Irak pour faire du tourisme (à moins d'être maso), et il présente une utilité pour le peuple francais (au travers de ses comptes-rendus diffusés dans la presse), mais aussi indirectement pour le peuple "local", dont il peut rendre compte des souffrances et permettre qu'à des milliers de kilomètres de là, on s'intéresse un minimum pour ce qui se passe là-bas, et permettre aux "opinions publiques" dont les dirigeants sont un minimum à l'écoute, d'exercer un minimum de pression pour qu'on n'abandonne pas ces gens à leur sort.

On peut aussi dire : qu'est ce qu'on en a à faire qu'ils aillent en Irak. On sait très bien que c'est un pays à risque, surtout qu'il y a un précédent en matière de prise d'otage!
Oky. On arrête donc d'envoyer des journalistes là-bas, on retire ceux qui y sont, on les laisse s'entretuer, et on reviendra quand ce sera calmé, écouter les récits des horreurs commises sur place, et là, légitimement (contrairement à ce qui se passait il y a plus de 60 ans), on pourra dire "bah, on n'a rien fait, on n'était pas au courant de ce qui se passait sur place".

Pour ma part, j'y vois une "toute petite" différence : le skieur hors-piste, il fait cela pour son plaisir privé, pas vraiment pour le "bien-être" de la société.

Le journaliste, OK, c'est son gagne-pain, donc on pourrait dire que le fait d'aller dans un pays à risque, il l'a bien choisit. Mais d'un autre côté, il a une utilité publique, dans le sens où il informe les autres sur ce qu'il voit, entend, ou ressent.
Et cette utilité publique, cela se paye.

Je me souviens de la pub' passée un temps sur TV5 en Allemagne : (de mémoire) "les journalistes sont nos yeux et nos oreilles", et cette dernière présentait un monde qui devenait noir au fur et à mesure de la disparition de ces derniers.
Une autre passée sur les ondes de BFM (si je ne me fourvoye pas), où tous les mots "dérangeants" ou désignant une personne/un état étaient censurés par un bip'.

Certes, certain(e)s pourraient penser que cela n'est que de la propagande d'une "caste" tenant à protéger son gagne-pain, mais pour ma part, le métier de journaliste a qq. chose de très important, limite sacré, car sans une information de qualité je suis sûr que je verrais le monde différemment, et pas forcément "sous le bon angle".

Quelle tolérance, quelle modération dans les propos, tout ce que j'aime :-(.

aucun problème !
loin de moi l'idée de t'attaquer...

Désolé pour le style (brutal?) : j'ai du mal m'exprimer, pas du tout pris pour une attaque.
Juste une tentative pour expliquer que ce n'est pas forcément la bibliothèque logicielle qui a fait la différence! (VNC & co.)
Sinon, c'est clair que j'aurais laissé du Windows (je vivais à près de 1000 km des personnes en question quand j'ai tout installé, et du coup pour trouver du "support" proche, valait mieux Windows!).

VNC ressort souvent : c'est à ma connaissance la seule solution "universelle" (clients/serveurs pour Linux/Windows/NetBSD/...), gratuite (j'utilise TightVNC), qui fonctionne, avec un historique relativement élevé.
Avant, j'utilisais la "déportation" de clients X via un tunnel qcq., mais difficile d'interagir avec un utilisateur en simultané!

Il y a aussi, dans le monde Windows, PC-Anywhere et consorts.
Vu l'expérience de ces solutions (souvent privilégiées dans les boîtes qui connaissent VNC *et* PC-Anywhere), j'aurais tendance à dire que PC-Anywhere doit être plus léger.

(c'est vrai que perdre (au sens attaquer et administrer à distance) un serveur windows 2003 à cause de l'installation du SP1 et de l'activation automatique du firewall m'a sérieusement fait transpirer aussi, et jusque maintenant, je n'ai pas eu ce genre de mauvaises surprises sous linux...)

Cela n'a été pour moi que la deuxième mauvaise surprise, après un portable équipé d'un windows XP home edition enregistré, avec des applications avec des licences en ordre, qui se met à brutalement demander un mot de passe au démarrage à un utilisateur qui n'en a jamais entré, et qui était, qui plus est, "administrateur" de la machine....

A ce sujet, si la machine est assez puissante et possède un lecteur de CD/DVD-ROM, je conseillerais de lui filer un CD bootable d'une Knoppix (par exemple) afin qu'elle se fasse une idée.

ou c'est un "faux"-argument ??

Ce n'est pas un argument du tout : j'ai exposé ici que cela pouvait me permettre de prendre le contrôle de la machine à distance, comme sous Windows d'ailleurs.
Je pourrais aussi dire que la plupart des outils Linux dont j'aurais éventuellement besoin sont dispo' sous Windows via Cygwin aussi, et que des logiciels libres y sont également.

Non, pour moi, le gros avantage : je ne connais pas grand chose au fonctionnement interne de Windows, et le peu de fois où j'ai travaillé dessus en tant qu'administrateur contraint et forcé, j'ai été particulièrement décu (notamment la "blague" de l'installation automatique de SP2 qui bloquait tous les ports). Autant je maîtrisais correctement DOS & Windows jusqu'au 95, autant là j'ai vraiment l'impression d'avoir affaire à une usine à gaz dont je ne connais pas les rouages (et que je ne peux malheureusement pas connaître, ou seulement au travers d'un programme de formation payant), et sur laquelle je ne peux capitaliser une expérience (Linux depuis 1995, ce que j'ai appris depuis lors je peux continuer à l'utiliser dans ma vie de tous les jours, c'est bcp. moins vrai avec Windows!).

D'autre part, si j'installe Linux ou autre BSD, c'est parce qu'on m'a demandé de l'aide : je suis incapable d'en fournir une de qualité sur une plateforme Windows (quand je dis "de qualité", c'est à dire que je m'engage à ce que cela fonctionne ou à remettre en état après un incident), du coup je propose Linux ou NetBSD. La personne est libre d'installer Windows, mais alors après elle se débrouille pour le support.

Faut faire gaffe quand même : Windows perce de plus en plus dans l'embarqué automobile!

En fait il suffirait que les utilisateurs lisent les licences...

Bah, quand on voit l'importance que les gens accordent à tout ce qui est numérique et au droit qui va avec (logiciels, audio, video, ...), de l'eau coulera sous les ponts avant qu'ils lisent les licences!

Deuxième mauvaise nouvelle :

http://www.pcbsd.org/(...)

Et cela ne date pas d'hier :
http://www.debian.org/News/1997/shuttle1(...)

Pour ma part, entre les parents de mon épouse et mon épouse, cela fait 2 "groupes" de personnes passées sous les logiciels libres.
La greffe a par contre raté avec mon beau-frère : et principalement à cause du "mauvais" support de la bureautique par Linux sur des machines "un peu" vieillottes (P1-166).

Pour les parents de mon épouse : fvwm & mozilla & gnumeric & abiword (pour les principaux) sous Debian Woody (je fais un upgrade ce week-end sous NetBSD avec firefox, mais en laissant fvwm), et ils sont ravis : tout fonctionne, l'administration à distance via VNC me permet de résoudre la plupart des problèmes.
Mais bon, ce n'est pas le style de personnes à jouer sur un ordinateur (bien que le démineur vienne d'être demandé), ni à aller télécharger des logiciels.

Pour mon épouse, fvwm aussi (pas envie d'apprendre à configurer 50 environnements graphiques), NetBSD, et tout va bien également.
Bon, les jeux, il n'y a pas sur la machine (peut-être un jour un solitaire).
Installer des logiciels par Internet : problème réglé également : j'installe quand c'est utile.

D'expérience : je dirais de laisser du Windows à ceux qui ne veulent pas faire l'effort d'apprendre à administrer/utiliser un PC sous Linux (c'est du boulot!).

de bruler toutes les cartes au-dela du CGA

Hérétique!
Du MDA suffit amplement!

Je viens de regarder 5 min. : comment faire pour le tester?

Bien sûr : C'T (magazine allemand)