Ce que SCO dit, c'est que du code lui appartenant a atteri dans Suse et Redhat sans son autorisation
Bon eh bien, puisque de toute façon les sources des noyaux Suse et Redhat sont publics, qu'attendent-ils pour nous montrer quel est le code qui leur appartient ?
Allez, faut pas être timides !
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
Sérif, il y a des petites barres aux extrémités des lettres. Exemples : les polices times et courier . Sans sérif, il n'y en a pas. Exemple : helvetica.
Chasse fixe, c'est que chaque caractère prend la même largeur (éventuellement avec du blanc sur les côtés), aussi bien le i que le W. C'est le cas de la police courier et pas celui des polices times et helvetica.
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Il faut interdire totalement la copie des logiciels propriétaires.
Y compris par les éditeurs eux-mêmes.
Comme ça, en ne diffusant plus leurs logiciels, ils ne courront plus aucun risque de piratage. Et puis le contrôle sera bien plus facile à assurer par les pouvoirs publics que si on autorise la diffusion en masse de copies soi-disant légales.
De même pour l'industrie du disque, il faut leur interdire aussi la diffusion sous forme de support numérique ou pas (risque de copie) et encore plus la diffusion radio ou télé (carrément une incitation à la copie).
Ainsi, nous pourrons enfin vivre tous heureux dans le meilleur des mondes, sans la moindre copie illégale...
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Je sais bien, mais en pratique faire des dtors qui ne sont pas appelés de manière deterministe n'est pas toujours simple.
Pas forcément, en effet.
La question est déjà de savoir, dans le cas où un objet A dépend d'un objet B, si le GC assure bien que A soit détruit avant B, sinon l'ajout de destructeurs au langage ne marchera pas fort...
File.open("foobar.txt") { |filehandle|
...
}
C'est un cas plus simple que celui auquel je pensais. Je précise ma pensée avec un exemple plus pratique (que je vais tenter de faire ressembler à du Ruby, bien que je n'aie plus trop ça en tête) :
# Le constructeur me charge le fichier alias en mémoire,
alias = AliasFile.new("/etc/aliases")
# je travaille dessus en mémoire...
alias.add("visiteurs", "toto")
alias.add("employes", "toto")
...
# et après, je m'attends à ce qu'un destructeur se charge d'enregistrer les modifications tout seul à la fin.
Bon, il y a peut-être une façon de faire plus Ruby qui ne nécessite pas de destructeur (définir une fonction équivalente à File.open sur ma classe ? enfin utiliser une fonction de ce genre avec une closure n'est pas tellement moins contraignant qu'un appel explicite à une méthode finalize...), mais ça, c'est ma façon de concevoir le truc. Et, pour reprendre les expressions de Matz dans son interview, s'il faut que je contourne ma façon de penser objet habituelle, c'est un stress et ça m'empêche d'"enjoy programming" avec Ruby, donc ça me donne plutôt envie de regarder un peu Python...
Cela dit, c'est plutôt par hobby que j'essaie de me trouver un langage sympa.
Pour mon boulot (sysadmin), je m'en tiens au choix de raison, Perl :
- plus répandu;
- pratiquement la garantie de trouver tous les modules dont je pourrais avoir besoin pour mon boulot;
- peut remplacer un script shell en un peu plus lourd, du sed et de l'awk en à peine plus lourd, mais avec la puissance d'un langage de programmation "sous le pied";
- supporte les destructeurs ;-) (enfin il faudra voir ce que ça donne avec la version 6, qui devrait utiliser un GC...).
Au chapitre des inconvénients, il y a la syntaxe "top space" et la POO lourdingue, mais bon, j'ai déjà fait l'effort de m'y habituer...
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C'est vrai, un langage de script où il faudrait soit-même gerer ses ressources, ça manque :-).
Ce n'est pas complètement lié à la présence ou non de destructeurs, même si certains modèles de gestion mémoire se prêtent mieux au support des destructeurs qu'un garbage collector.
Le destructeur est une méthode qui est appelée lors de la désallocation de l'objet, ça n'implique pas qu'on ait à la provoquer soi-même. C'est même plus intéressant lorsqu'on a pas systématiquement à la provoquer explicitement, parce que si on en est là, il suffit juste d'appeler une méthode "finallize" avant l'appel à la désallocation, voire essayer de mettre la désallocation à la fin de cette méthode.
L'utilité des destructeurs, par exemple, c'est que si on définit une classe pour par exemple manipuler en mémoire un fichier d'état ou de préférences (c'est tout ce qui me vient comme exemple assez général tout-de-suite), le constructeur le charge, on le manipule avec les méthodes qu'on a définies, et le destructeur se charge de l'enregistrer quand on a fini.
En C++, quand on défini un objet directement (sans pointeur), il est détruit à la sortie du scope courant. Sinon, il est vrai, si on a géré l'allocation avec new, il faut gérer soi-même la destruction avec delete, mais c'est inhérent à la gestion mémoire du C++, pas au support des destructeurs.
Perl (mais il question que ça change pour la version 6) et Python, procèdent par comptage de références, c'est-à-dire que lorsqu'un objet n'est plus référencé, il est détruit. Le défaut est que ça alourdit les objets et que ça ne marche pas trop (c'est-à-dire pas du tout en l'absence de mécanisme supplémentaire) en cas de références cycliques, mais dans le cas général, ça garantit l'appel optimal des destructeurs.
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C'est-à-dire habituellement à la fin du programme, ou tout du moins assez rarement si le programme tourne assez longtemps... Eh oui, les GC ont des avantages, mais là on touche à leur principal inconvénient. Non pas que je n'aie pas confiance sur le fait qu'ils se lancent avant que la consommation mémoire devienne génante, mais pour l'appel des destructeurs, ce n'est pas génial... C'est d'ailleurs il me semble la raison qu'invoque Matz pour ne pas en avoir implémenté.
une méthode peut être appelé (pour fermer des sockets, des fichiers, ce genre de trucs) ceci grace à define_finalizer().
Je connais. C'est peut-être plus approprié pour certains cas particuliers, mais dans le cas général, ça ne vaut pas un vrai destructeur défini au niveau de la classe.
J'avais pensé à étendre la classe de base appropriée (pour ceux qui ne connaissent pas, Ruby permet d'étendre des classes de manière très souple, en dehors de leur module) pour que son contructeur fasse automatiquement un appel à cette fonction si l'on a défini une méthode finalize au niveau de la classe, mais define_finalizer m'a causé quelques soucis et comme je n'avais pas vraiment l'utilité de Ruby...
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Pour avoir essayé Ruby, j'ai été impressionné par la propreté de son modèle objet et les concepts avancés et par ailleurs bien pratiques intégrés au langage.
Cela dit, j'ai deux reproches à lui faire :
- Il n'y pas de destructeurs ! Et un langage objet sans destructeurs, pour moi, c'est un peu comme une voiture sans marche arrière : quelles que soient ses autres qualités, c'est bien génant...
- La forme des structures de contrôle de type while... end est certainement celle qui garantit la vérification la plus difficile qu'on a bien refermé toutes les boucles là où on le pense. Avec Python, qui prend en compte directement l'indentation, c'est clair tout de suite et avec des blocs entre accolades, comme c'est le cas pour Perl ou pour le C et C++, le premier éditeur un peu correct venu mettra en évidence les accolades correspondantes quand on passera dessus, sans même avoir besoin d'un mode spécifique au langage qu'on utilise.
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J'ai un serveur NFS avec le dernier noyau pour debian woody, qui est un 2.4.18, il marche très bien.
J'en ai aussi un autre, avec un noyau 2.4.18 aussi, qui n'a que des clients Linux, par ailleurs en plus grand nombre, et qui marche très bien. Tout est dans l'interaction avec des clients Sun...
Enfin on n'est pas encore retombé au niveau du serveur NFS qui accompagnait le noyau 2.0 : l'utilisation de clients Sun finissait par causer la corruption de fichiers, y compris s'ils n'étaient accédés qu'en lecture !
Cela dit, avec ou sans bug dans le NFS, quand les Sun que j'ai au boulot seront enfin morts de vieillesse (ils prennent leur temps, les charognes), ça me fera des soucis en moins.
J'ai un autre poste qui fonctionne avec un 2.4.19 sans aucun problème avec ext3 (ce bug, reproductible facilement ?)
Je ne sais pas. En fait, au moment où je m'apprêtais à installer le 2.4.20 sur les serveurs, est sortie la news concernant le bug de ext3fs introduit dans cette version. Un des commentaires faisait référence à un autre bug répertorié pour le 2.4.19 et pas corrigé avant la sortie du 2.4.20.
Je ne connais pas trop les détails, je me suis juste dit qu'il serait peut-être aussi prudent d'attendre le 2.4.21 avant de voir à changer mon 2.4.18...
Cela dit, pour ce qui est d'arriver à prendre en défaut la journalisation avec le 2.4.19, je ne sais pas si ça a un lien avec le bug sus-cité, mais il suffit de lâcher des étudiants sur les machines (j'ai des postes clients en 2.4.19) et il finissent par arriver à péter complètement un système de fichiers...
Le "stress", et donc le risque, est moins important pour le serveur, mais les données sont plus critiques aussi, donc dans le doute, ça n'encourage pas à changer de noyau.
Ceci étant précisé, il ne me semble pas que ce Marcello puisse être jugé responsable des bugs.
Non bien sûr, mais c'est peut-être bien grâce à Alan Cox s'il passait moins de bugs critiques avant...
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Mais bon, depuis qu'il s'occupe des 2.4.x, y'a pas à dire, c'est du travail de qualité !
Et tu les utilises en production, les noyaux de Marcello ?
En tout cas, sûrement pas pour un serveur NFS en environnement hétérogène...
Depuis le 2.2.0 (et en passant par maintes versions du 2.2, le 2.4.3 et le 2.4.8), j'ai un serveur NFS sous Linux qui sert des clients Linux, mais aussi quelques Sun et cela s'est avéré parfaitement stable... jusqu'aux versions de Marcello.
Avec le 2.4.18, les Suns arrivent à générer sur le serveur des erreurs bloquant l'accès par NFS aux fichiers les plus utilisés jusqu'au reboot (ça génère des messages du style : "kernel: nfsd Security: etc/cshrc bad export."), même en limitant le serveur au mode NFS v2, considéré comme stable depuis bien longtemps.
J'ai renoncé à essayer le 2.4.19, qui introduit un bug important dans l'ext3fs, et le 2.4.20, qui, non content de ne pas le corriger, en ajoute un autre. Il est vrai que l'ext3 est considéré comme expérimental, mais c'est une question de choix : soit décide de considérer comme stable une fonctionnalité cruciale qui fonctionne parfaitement en production depuis plusieurs versions, ou tout du moins d'essayer d'assurer au mieux le maintien de sa stabilité non officielle, soit on décide de changer massivement le support de l'IDE dans une sous-version avancée d'une version stable du noyau...
Si comme il le semble, Marcello ne décale pas le numéro de la future 2.4.21 pour intercaler une version du 2.4.20 patchée contre la faille de sécuritée actuelle, ça s'inscrit parfaitement dans la même logique.
Je ne dis pas que Marcello soit mauvais. Certainement peu de personnes au monde seraient capables de faire son boulot (et je suis loin d'en faire partie).
Je ne dis pas non plus que je ne suis pas satisfait de son travail : après tout, pour ce qu'il me coûte, je n'ai pas de raison de lui en vouloir, même s'il ne me convient pas. Qui plus est, il me convient tout-à-fait pour ma machine perso.
Je ne dis même pas que Marcello n'est pas à la hauteur d'Alan Cox.
Je dis juste que son sens des priorités fait que Linux, sous la forme de son noyau officiel, n'est plus un système de production mais est redevenu un système de hobby. Et qu'il faut maintenant compter sur les distributions pour founir des noyaux de qualité production, alors que jusque là on craignait plutôt que les nombreux patches plus ou moins gadget qu'elles ajoutaient au noyau ne mettent en péril sa stabilité.
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Bon ben puisqu'on nage dedans, une serie de petite questions amusantes :
Pas sûr que le commun des mortels ait besoin de trucs aussi pointus, et ça doit limiter d'autant les gens qui savent faire, quel que soit le serveur mail utilisé...
- Peut-on avec Postfix faire du controle / strip de header a la volee pour le relaying transparent de mails internes vers l'exterieur.
Certainement, au pire en faisant tourner deux smtpd, éventuellement sur la même machine (c'est prévu, c'est notamment une solution pour intercaler un anti-virus), le point délicat étant de ne transformer les headers que pour les mails qui sortent, si c'est ce que tu cherches.
Pour le problème classique d'adresses sur un serveur externe avec le nom de domaine du FAI ou avec un nom de domaine partagé par plusieurs sites, j'en étais arrivé à la conclusion que le plus simple, aussi bien pour l'utilisation que pour la configuration du serveur, était d'utiliser en interne les adresses externes et de délivrer directement les mails à ces adresses en interne, sans les laisser sortir, plutôt que d'utiliser des adresses internes spécifiques et de les remapper dans les mails qui sortent.
Sous Postfix, il suffit de les déclarer dans une table "virtual" avec les noms d'utilisateurs locaux correspondants, et ça n'empêche pas de laisser sortir les autres adresses du même domaine (il suffit d'omettre la ligne avec un joker qu'on ajoute typiquement pour attraper tous les mails destinés à ce domaine).
- Est ce qu'il est facile de configurer Postfix pour faire du load balancing ?
Pas la moindre idée, mais du fait de ses performances, le nombre de sites qui auront besoin de faire du load balancing seront encore plus réduits qu'avec sendmail.
Pour info, Free utilise Postfix, au moins en frontend. Certaines traces donnent à penser qu'ils utilisent Qmail sur des serveurs internes. Mais apparemment pas sendmail...
Quant aux autres questions, faute d'avoir eu de tels besoins, je n'en ai pas la moindre idée...
Globalement, ce sont des besoins que je rangerais dans la catégorie des "trucs très particuliers" mentionnée par houplaboom.
Pour mes besoins, d'une complexité moindre, (par exemple, servir plusieurs domaines avec un masquerading correct), Postfix suffit largement et est bien plus simple à configurer que sendmail (je l'utilisais avant).
Pour des besoins très pointus, c'est sûr que si tu maîtrises parfaitement la configuration de sendmail (je parle bien sûr du format de base, pas des macros et encore moins d'un frontend graphique), le choix paraît clair.
Pour ma part, si j'ai un jour un besoin non satisfait par Postfix, je pense que j'aurais aussi vite fait de coder le bout qui manque en C que de le faire dans le format infâme du fichier de configuration de sendmail...
Send mail est un outil d'une flexibilite hallucinante.
C'est le mot : la dernière fois (dans tous les sens du terme) où j'ai essayé de configurer pour Sendmail un truc non supporté par les macros, j'en suis ressorti halluciné, pire que le jour où j'avais modifié le calcul des marges d'a2ps, codé directement en Postscript... ;-)
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Ainsi, même si les réponses dans cette catégorie ont été beaucoup moins nombreuses que celles en faveur de l'approche "libre", il semble évident que le poids économique mesuré par le nombre d'emplois concernés et l'importance des investissements nécessaires [...]
Superbe argument ! À quand le poids du bulletin de vote proportionnel au poids économique ?
Ah non, c'est vrai, pas besoin : il suffit de faire les lois qui donnent tous les droits aux grosses sociétés et les enlèvent aux citoyens. D'ailleurs, c'est déjà commencé.
En tout cas, cette "consultation" illustre très bien la citation de Coluche : La dictature, c'est "ferme ta gueule". La démocratie, c'est "cause toujours".
On dirait que ceux qui ont rédigé cette directive ignorent volontairement le fait que "l'industrie" du LL est très jeune et que forcément elle représente très peu de monde comparativement aux éditeurs "traditionnels".
N'oublions pas aussi que les grosses sociétés informatiques vivent aux dépends, entre autres, des PME, qui représentent beaucoup plus d'emplois, et les offices des brevets et avocats spécialisés en propriété appropriation intellectuelle, aux crochets de toute l'économie.
Faut-il vraiment favoriser le parasitage de l'économie sous prétexte que ça crée des emplois visibles (alors que les emplois perdus ne le sont pas) ?
Si oui, j'ai une suggestion pour le parlement européen : que les états européens me versent un centime par habitant, je m'engage à en utiliser 95% pour créer des emplois; donc, comme les brevets logiciels, ce sera très positif pour l'économie. ;-)
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On t'a dit milieu de gamme ;p Je peux te dire, que sur mon Pentium II à 300MHz, OO.org a un peu de mal à tourner ...
Combien as-tu de mémoire ? Je le trouve tout-à-fait utilisable sur mon bon vieux Celeron 300... avec 192 Mo de RAM.
Tu vois ce qui te reste à faire... ;-)
Note : méfiance avec les barrettes 256 Mo actuelles, celles avec des composants sur une seule face ne sont reconnues que comme des 128 Mo par les chipsets un peu anciens et certaines avec des composants sur les deux faces posent quand même le même probleme...
Pour les 128, je n'en ai pas essayé de récentes, mais s'il y en a avec moins de 8 chips mémoires, mieux vaut les éviter aussi...
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Ca fait 7 ans que j'utilise Linux et j'en ai de plus en plus marre d'avoir des merdes (genre le nommage des devices SCSI qd on eteint le graveur,
Si ton problème est que les devices se décalent, ça vaut peut-être le coup de passer à devfs, il règle ce problème, pourvu qu'on utilise directement le périphérique devfs (quelque chose comme /dev/scsi/host0/???1/lun0/... ; de mémoire, je n'ai rien de SCSI sous la main) dans le fstab et pas les liens portant les anciens noms de devices.
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Bah, de toute façon, dans peu de temps, on aura plus la possibilité d'utiliser Linux (brevets et terrorisme judiciaire ou hardware "sécurisé"), on pourra se plaindre nulle part (fermeture judiciaire des espaces de libre expression) et si on y arrive quand même, on sera fiché comme dangereux activiste, alors quelle importance une distribution ou une autre, quand on peut la choisir librement ?
Et pourtant déjà plus de 100 commentaires sur ce sujet (dont néanmoins des posts constructifs par exemple sur "comment utiliser apt"...) et 3 seulement sur le dernier acte de terrorisme judiciaire...
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"Finalement on se dirige vers un bon service commerciale ou les premiers niveaux n'ont droit a pas grand chose."
Sun ne leur fait pas cadeau de StarOffice non plus : "With StarOffice 6.0, Sun has enacted a new licensing policy that charges
money for the office suite. [...] The agreement requires us to record each StarOffice download so that each
download will count in the OEM agreement that we signed."
Il offrent déjà leurs développements propres à la communauté sous licence GPL. Pour les logiciels commerciaux qu'ils doivent payer à l'éditeur, il ne faut pas trop rêver qu'ils nous en fassent cadeau pour rien ou pas grand chose s'ils utilisent déjà ce pas grand chose pour financer leur propre boulot...
Néanmoins, je serais curieux de connaître au moins l'ordre de grandeur de ce que leur fait payer Sun...
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si un document technique explique (bien) comment configurer un Apache de facon sécurisée (l'exemple n'est pas anodin, je cherche un tel document !)
J'ai ça dans mes bookmarks : http://www.linuxplanet.com/linuxplanet/tutorials/1527/1/(...) (attention : l'URL affichée est tronquée, lire www.linuxplanet.com/linuxplanet/tutorials/1527/1/).
Par contre, quand à savoir s'il explique bien... je n'ai pas pris le temps de le regarder de près.
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Note quand même qu'à la lumière de ce test, 2000 F de matos dépendent des petits ergots ridicules du socket qui servent à fixer le radiateur.
Perso, je trouve ça léger...
Même les Cyrix 6x86 avaient le bon goût de planter sans cramer complètement si on les démarrait sans radiateur (bon, il ne valait peut-être mieux pas le faire plusieurs fois...).
Intel à renforcé le système de fixation du radiateur et protégé son processeur contre la surchauffe. Une seule de ces mesures aurait suffit, le problème c'est qu'AMD n'en a pris aucune !
Pour la question du rapport performance/prix, cela ne m'empêchera sûrement pas de continuer à acheter de l'AMD, mais pas pour les serveurs...
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J'ai depuis plus d'un an un Athlon 750. Pareil, il tourne tout le temps (sauf pendant les orages, merci EdF, et les vacances.) La pièce en été peut dépasser sans problème les 45°C. Et contrairement à mon Cyrix, la machine est totalement silencieuse.
Qu'as-tu comme boîtier et comme ventilo CPU ?
Je pense que ça peut intéresser tous ceux qui, comme moi, essayent de se remonter une machine silencieuse...
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Pour ceux qui veulent juste pouvoir se dépanner en environnement hostile (partition /usr cassée, pas de mode X et aucun éditeur plus simple en mode texte, etc.), je conseille la section "FAST STARTUP" du man vi de FreeBSD (les autres *BSD ont probablement la même).
C'est court et ça présente le minimum nécessaire.
On peut même très bien le récupérer et le mettre sous Linux.
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Note : sur le même serveur (ça doit être un NOOS autrichien), tu as les "Treiber" pour d'autres "Netzwerkkarten" de l'époque, y compris les DIAG.EXE, donc tu y trouveras peut-être ton bonheur, même si tes cartes ne sont pas des NE2000.
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Ça dépend sûrement de ton DIAG.EXE, lui-même dépendant de ton modèle de carte...
Si tu n'as plus les disquettes qui allaient avec tes cartes réseau mais que ce sont des compatibles NE2000, tu peux essayer celui-là : ftp://ftp.telekabel.at/pub/chello/Treiber/Netzwerkkarten/AlliedT/2(...) .
Il a marché pour toutes les compatibles NE2000 avec lesquelles je l'ai essayé, les paramètres de la carte se configurent par menu, le seul truc, c'est qu'il affiche n'importe quoi concernant les IRQ disponibles ou non, mieux vaut se fier à /proc/interrupts (et /proc/ioports)... Néanmoins quand tous les tests passent, c'est qu'il n'y a plus aucun conflit.
j'ai finalement laissé tomber pour des PCI
Avec un peu de chance, pas des D-Link avec chip VIA Rhine II. Sinon, ne surcharge pas le réseau : quand le chip détecte trop de collisions, il se bloque en erreur et le driver n'arrive pas à le réinitialiser...
La dernière fois que j'ai utilisé des vieilles NE2000 ISA, c'était justement pour remplacer des D-Link 530TX...
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Si les cartes ISA ne sont pas plug and play. Il est possible qu'une carte PCI plug and play cherche à prendre les interruptions des cartes ISA.
En effet.
L'autre solution est de changer les IRQ et ports des cartes ISA pour des libres. Avec beaucoup de compatibles NE2000 notamment, ça se fait habituellement avec un petit utilitaire sous DOS (DIAG.EXE, par exemple) et la carte conserve cette configuration même hors tension. À noter que sous Windows aussi, il faut faire la même tambouille...
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[^] # Re: SCO-Caldera attaque RedHat et SuSe
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche SCO-Caldera attaque RedHat et SuSe. Évalué à 10.
Bon eh bien, puisque de toute façon les sources des noyaux Suse et Redhat sont publics, qu'attendent-ils pour nous montrer quel est le code qui leur appartient ?
Allez, faut pas être timides !
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[^] # Re: Une interrogation
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Polices Vera de Bitstream, version 1.10. Évalué à 10.
Sans sérif, il n'y en a pas. Exemple : helvetica.
Chasse fixe, c'est que chaque caractère prend la même largeur (éventuellement avec du blanc sur les côtés), aussi bien le i que le W. C'est le cas de la police courier et pas celui des polices times et helvetica.
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# Contre la copie illicite, il faut être beaucoup plus radical !
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Lutter contre la copie informatique favoriserait la croissance. Évalué à 2.
Y compris par les éditeurs eux-mêmes.
Comme ça, en ne diffusant plus leurs logiciels, ils ne courront plus aucun risque de piratage. Et puis le contrôle sera bien plus facile à assurer par les pouvoirs publics que si on autorise la diffusion en masse de copies soi-disant légales.
De même pour l'industrie du disque, il faut leur interdire aussi la diffusion sous forme de support numérique ou pas (risque de copie) et encore plus la diffusion radio ou télé (carrément une incitation à la copie).
Ainsi, nous pourrons enfin vivre tous heureux dans le meilleur des mondes, sans la moindre copie illégale...
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[^] # Re: Oui, mais...
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Interview de Matz le créateur de Ruby. Évalué à 2.
Pas forcément, en effet.
La question est déjà de savoir, dans le cas où un objet A dépend d'un objet B, si le GC assure bien que A soit détruit avant B, sinon l'ajout de destructeurs au langage ne marchera pas fort...
File.open("foobar.txt") { |filehandle|
...
}
C'est un cas plus simple que celui auquel je pensais. Je précise ma pensée avec un exemple plus pratique (que je vais tenter de faire ressembler à du Ruby, bien que je n'aie plus trop ça en tête) :
# Le constructeur me charge le fichier alias en mémoire,
alias = AliasFile.new("/etc/aliases")
# je travaille dessus en mémoire...
alias.add("visiteurs", "toto")
alias.add("employes", "toto")
...
# et après, je m'attends à ce qu'un destructeur se charge d'enregistrer les modifications tout seul à la fin.
Bon, il y a peut-être une façon de faire plus Ruby qui ne nécessite pas de destructeur (définir une fonction équivalente à File.open sur ma classe ? enfin utiliser une fonction de ce genre avec une closure n'est pas tellement moins contraignant qu'un appel explicite à une méthode finalize...), mais ça, c'est ma façon de concevoir le truc. Et, pour reprendre les expressions de Matz dans son interview, s'il faut que je contourne ma façon de penser objet habituelle, c'est un stress et ça m'empêche d'"enjoy programming" avec Ruby, donc ça me donne plutôt envie de regarder un peu Python...
Cela dit, c'est plutôt par hobby que j'essaie de me trouver un langage sympa.
Pour mon boulot (sysadmin), je m'en tiens au choix de raison, Perl :
- plus répandu;
- pratiquement la garantie de trouver tous les modules dont je pourrais avoir besoin pour mon boulot;
- peut remplacer un script shell en un peu plus lourd, du sed et de l'awk en à peine plus lourd, mais avec la puissance d'un langage de programmation "sous le pied";
- supporte les destructeurs ;-) (enfin il faudra voir ce que ça donne avec la version 6, qui devrait utiliser un GC...).
Au chapitre des inconvénients, il y a la syntaxe "top space" et la POO lourdingue, mais bon, j'ai déjà fait l'effort de m'y habituer...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Oui, mais...
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Interview de Matz le créateur de Ruby. Évalué à 3.
Ce n'est pas complètement lié à la présence ou non de destructeurs, même si certains modèles de gestion mémoire se prêtent mieux au support des destructeurs qu'un garbage collector.
Le destructeur est une méthode qui est appelée lors de la désallocation de l'objet, ça n'implique pas qu'on ait à la provoquer soi-même. C'est même plus intéressant lorsqu'on a pas systématiquement à la provoquer explicitement, parce que si on en est là, il suffit juste d'appeler une méthode "finallize" avant l'appel à la désallocation, voire essayer de mettre la désallocation à la fin de cette méthode.
L'utilité des destructeurs, par exemple, c'est que si on définit une classe pour par exemple manipuler en mémoire un fichier d'état ou de préférences (c'est tout ce qui me vient comme exemple assez général tout-de-suite), le constructeur le charge, on le manipule avec les méthodes qu'on a définies, et le destructeur se charge de l'enregistrer quand on a fini.
En C++, quand on défini un objet directement (sans pointeur), il est détruit à la sortie du scope courant. Sinon, il est vrai, si on a géré l'allocation avec new, il faut gérer soi-même la destruction avec delete, mais c'est inhérent à la gestion mémoire du C++, pas au support des destructeurs.
Perl (mais il question que ça change pour la version 6) et Python, procèdent par comptage de références, c'est-à-dire que lorsqu'un objet n'est plus référencé, il est détruit. Le défaut est que ça alourdit les objets et que ça ne marche pas trop (c'est-à-dire pas du tout en l'absence de mécanisme supplémentaire) en cas de références cycliques, mais dans le cas général, ça garantit l'appel optimal des destructeurs.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
[^] # Re: Oui, mais...
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Interview de Matz le créateur de Ruby. Évalué à 4.
C'est-à-dire habituellement à la fin du programme, ou tout du moins assez rarement si le programme tourne assez longtemps... Eh oui, les GC ont des avantages, mais là on touche à leur principal inconvénient. Non pas que je n'aie pas confiance sur le fait qu'ils se lancent avant que la consommation mémoire devienne génante, mais pour l'appel des destructeurs, ce n'est pas génial... C'est d'ailleurs il me semble la raison qu'invoque Matz pour ne pas en avoir implémenté.
une méthode peut être appelé (pour fermer des sockets, des fichiers, ce genre de trucs) ceci grace à define_finalizer().
Je connais. C'est peut-être plus approprié pour certains cas particuliers, mais dans le cas général, ça ne vaut pas un vrai destructeur défini au niveau de la classe.
J'avais pensé à étendre la classe de base appropriée (pour ceux qui ne connaissent pas, Ruby permet d'étendre des classes de manière très souple, en dehors de leur module) pour que son contructeur fasse automatiquement un appel à cette fonction si l'on a défini une méthode finalize au niveau de la classe, mais define_finalizer m'a causé quelques soucis et comme je n'avais pas vraiment l'utilité de Ruby...
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
# Oui, mais...
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Interview de Matz le créateur de Ruby. Évalué à 3.
Cela dit, j'ai deux reproches à lui faire :
- Il n'y pas de destructeurs ! Et un langage objet sans destructeurs, pour moi, c'est un peu comme une voiture sans marche arrière : quelles que soient ses autres qualités, c'est bien génant...
- La forme des structures de contrôle de type while... end est certainement celle qui garantit la vérification la plus difficile qu'on a bien refermé toutes les boucles là où on le pense. Avec Python, qui prend en compte directement l'indentation, c'est clair tout de suite et avec des blocs entre accolades, comme c'est le cas pour Perl ou pour le C et C++, le premier éditeur un peu correct venu mettra en évidence les accolades correspondantes quand on passera dessus, sans même avoir besoin d'un mode spécifique au langage qu'on utilise.
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[^] # NFS et ext3...
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Détails sur la sortie du 2.4.21. Évalué à 1.
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[^] # Qualité des noyau actuels...
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Détails sur la sortie du 2.4.21. Évalué à 10.
Et tu les utilises en production, les noyaux de Marcello ?
En tout cas, sûrement pas pour un serveur NFS en environnement hétérogène...
Depuis le 2.2.0 (et en passant par maintes versions du 2.2, le 2.4.3 et le 2.4.8), j'ai un serveur NFS sous Linux qui sert des clients Linux, mais aussi quelques Sun et cela s'est avéré parfaitement stable... jusqu'aux versions de Marcello.
Avec le 2.4.18, les Suns arrivent à générer sur le serveur des erreurs bloquant l'accès par NFS aux fichiers les plus utilisés jusqu'au reboot (ça génère des messages du style : "kernel: nfsd Security: etc/cshrc bad export."), même en limitant le serveur au mode NFS v2, considéré comme stable depuis bien longtemps.
J'ai renoncé à essayer le 2.4.19, qui introduit un bug important dans l'ext3fs, et le 2.4.20, qui, non content de ne pas le corriger, en ajoute un autre. Il est vrai que l'ext3 est considéré comme expérimental, mais c'est une question de choix : soit décide de considérer comme stable une fonctionnalité cruciale qui fonctionne parfaitement en production depuis plusieurs versions, ou tout du moins d'essayer d'assurer au mieux le maintien de sa stabilité non officielle, soit on décide de changer massivement le support de l'IDE dans une sous-version avancée d'une version stable du noyau...
Si comme il le semble, Marcello ne décale pas le numéro de la future 2.4.21 pour intercaler une version du 2.4.20 patchée contre la faille de sécuritée actuelle, ça s'inscrit parfaitement dans la même logique.
Je ne dis pas que Marcello soit mauvais. Certainement peu de personnes au monde seraient capables de faire son boulot (et je suis loin d'en faire partie).
Je ne dis pas non plus que je ne suis pas satisfait de son travail : après tout, pour ce qu'il me coûte, je n'ai pas de raison de lui en vouloir, même s'il ne me convient pas. Qui plus est, il me convient tout-à-fait pour ma machine perso.
Je ne dis même pas que Marcello n'est pas à la hauteur d'Alan Cox.
Je dis juste que son sens des priorités fait que Linux, sous la forme de son noyau officiel, n'est plus un système de production mais est redevenu un système de hobby. Et qu'il faut maintenant compter sur les distributions pour founir des noyaux de qualité production, alors que jusque là on craignait plutôt que les nombreux patches plus ou moins gadget qu'elles ajoutaient au noyau ne mettent en péril sa stabilité.
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# FSF France
Posté par Arthur Accroc . En réponse au journal envoyer des sioux .... Évalué à 2.
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[^] # Re: Faille de sécurité importante dans Sendmail
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Faille de sécurité importante dans Sendmail. Évalué à 5.
Pas sûr que le commun des mortels ait besoin de trucs aussi pointus, et ça doit limiter d'autant les gens qui savent faire, quel que soit le serveur mail utilisé...
- Peut-on avec Postfix faire du controle / strip de header a la volee pour le relaying transparent de mails internes vers l'exterieur.
Certainement, au pire en faisant tourner deux smtpd, éventuellement sur la même machine (c'est prévu, c'est notamment une solution pour intercaler un anti-virus), le point délicat étant de ne transformer les headers que pour les mails qui sortent, si c'est ce que tu cherches.
Pour le problème classique d'adresses sur un serveur externe avec le nom de domaine du FAI ou avec un nom de domaine partagé par plusieurs sites, j'en étais arrivé à la conclusion que le plus simple, aussi bien pour l'utilisation que pour la configuration du serveur, était d'utiliser en interne les adresses externes et de délivrer directement les mails à ces adresses en interne, sans les laisser sortir, plutôt que d'utiliser des adresses internes spécifiques et de les remapper dans les mails qui sortent.
Sous Postfix, il suffit de les déclarer dans une table "virtual" avec les noms d'utilisateurs locaux correspondants, et ça n'empêche pas de laisser sortir les autres adresses du même domaine (il suffit d'omettre la ligne avec un joker qu'on ajoute typiquement pour attraper tous les mails destinés à ce domaine).
- Est ce qu'il est facile de configurer Postfix pour faire du load balancing ?
Pas la moindre idée, mais du fait de ses performances, le nombre de sites qui auront besoin de faire du load balancing seront encore plus réduits qu'avec sendmail.
Pour info, Free utilise Postfix, au moins en frontend. Certaines traces donnent à penser qu'ils utilisent Qmail sur des serveurs internes. Mais apparemment pas sendmail...
Quant aux autres questions, faute d'avoir eu de tels besoins, je n'en ai pas la moindre idée...
Globalement, ce sont des besoins que je rangerais dans la catégorie des "trucs très particuliers" mentionnée par houplaboom.
Pour mes besoins, d'une complexité moindre, (par exemple, servir plusieurs domaines avec un masquerading correct), Postfix suffit largement et est bien plus simple à configurer que sendmail (je l'utilisais avant).
Pour des besoins très pointus, c'est sûr que si tu maîtrises parfaitement la configuration de sendmail (je parle bien sûr du format de base, pas des macros et encore moins d'un frontend graphique), le choix paraît clair.
Pour ma part, si j'ai un jour un besoin non satisfait par Postfix, je pense que j'aurais aussi vite fait de coder le bout qui manque en C que de le faire dans le format infâme du fichier de configuration de sendmail...
Send mail est un outil d'une flexibilite hallucinante.
C'est le mot : la dernière fois (dans tous les sens du terme) où j'ai essayé de configurer pour Sendmail un truc non supporté par les macros, j'en suis ressorti halluciné, pire que le jour où j'avais modifié le calcul des marges d'a2ps, codé directement en Postscript... ;-)
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[^] # Argument biaisé
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche "Faut-il breveter les logiciels". Évalué à 8.
Superbe argument ! À quand le poids du bulletin de vote proportionnel au poids économique ?
Ah non, c'est vrai, pas besoin : il suffit de faire les lois qui donnent tous les droits aux grosses sociétés et les enlèvent aux citoyens. D'ailleurs, c'est déjà commencé.
En tout cas, cette "consultation" illustre très bien la citation de Coluche : La dictature, c'est "ferme ta gueule". La démocratie, c'est "cause toujours".
On dirait que ceux qui ont rédigé cette directive ignorent volontairement le fait que "l'industrie" du LL est très jeune et que forcément elle représente très peu de monde comparativement aux éditeurs "traditionnels".
N'oublions pas aussi que les grosses sociétés informatiques vivent aux dépends, entre autres, des PME, qui représentent beaucoup plus d'emplois, et les offices des brevets et avocats spécialisés en propriété appropriation intellectuelle, aux crochets de toute l'économie.
Faut-il vraiment favoriser le parasitage de l'économie sous prétexte que ça crée des emplois visibles (alors que les emplois perdus ne le sont pas) ?
Si oui, j'ai une suggestion pour le parlement européen : que les états européens me versent un centime par habitant, je m'engage à en utiliser 95% pour créer des emplois; donc, comme les brevets logiciels, ce sera très positif pour l'économie. ;-)
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[^] # Re: Performances
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche C'est la guerre des suites !. Évalué à 1.
Combien as-tu de mémoire ? Je le trouve tout-à-fait utilisable sur mon bon vieux Celeron 300... avec 192 Mo de RAM.
Tu vois ce qui te reste à faire... ;-)
Note : méfiance avec les barrettes 256 Mo actuelles, celles avec des composants sur une seule face ne sont reconnues que comme des 128 Mo par les chipsets un peu anciens et certaines avec des composants sur les deux faces posent quand même le même probleme...
Pour les 128, je n'en ai pas essayé de récentes, mais s'il y en a avec moins de 8 chips mémoires, mieux vaut les éviter aussi...
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[^] # Nommage SCSI
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Soutenir Apple, c'est soutenir Linux.... Évalué à 2.
Si ton problème est que les devices se décalent, ça vaut peut-être le coup de passer à devfs, il règle ce problème, pourvu qu'on utilise directement le périphérique devfs (quelque chose comme /dev/scsi/host0/???1/lun0/... ; de mémoire, je n'ai rien de SCSI sous la main) dans le fstab et pas les liens portant les anciens noms de devices.
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[^] # Quelle importance ?
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Sortie de la Debian GNU/Linux 3.0 « Woody ». Évalué à 1.
Et pourtant déjà plus de 100 commentaires sur ce sujet (dont néanmoins des posts constructifs par exemple sur "comment utiliser apt"...) et 3 seulement sur le dernier acte de terrorisme judiciaire...
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# Question de base
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Rachetons Blender. Évalué à 10.
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[^] # Re: Mandrake club
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche StarOffice 6.0 est dispo.. Évalué à 1.
Sun ne leur fait pas cadeau de StarOffice non plus :
"With StarOffice 6.0, Sun has enacted a new licensing policy that charges
money for the office suite. [...] The agreement requires us to record each StarOffice download so that each
download will count in the OEM agreement that we signed."
Il offrent déjà leurs développements propres à la communauté sous licence GPL. Pour les logiciels commerciaux qu'ils doivent payer à l'éditeur, il ne faut pas trop rêver qu'ils nous en fassent cadeau pour rien ou pas grand chose s'ils utilisent déjà ce pas grand chose pour financer leur propre boulot...
Néanmoins, je serais curieux de connaître au moins l'ordre de grandeur de ce que leur fait payer Sun...
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[^] # "Security and Apache : An Essential Primer"
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche The Network Security Roadmap Poster. Évalué à 3.
J'ai ça dans mes bookmarks : http://www.linuxplanet.com/linuxplanet/tutorials/1527/1/(...) (attention : l'URL affichée est tronquée, lire www.linuxplanet.com/linuxplanet/tutorials/1527/1/).
Par contre, quand à savoir s'il explique bien... je n'ai pas pris le temps de le regarder de près.
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[^] # Re: ça m'échappe
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Et si on retire le ventilateur et le radiateur ?. Évalué à 0.
Perso, je trouve ça léger...
Même les Cyrix 6x86 avaient le bon goût de planter sans cramer complètement si on les démarrait sans radiateur (bon, il ne valait peut-être mieux pas le faire plusieurs fois...).
Intel à renforcé le système de fixation du radiateur et protégé son processeur contre la surchauffe. Une seule de ces mesures aurait suffit, le problème c'est qu'AMD n'en a pris aucune !
Pour la question du rapport performance/prix, cela ne m'empêchera sûrement pas de continuer à acheter de l'AMD, mais pas pour les serveurs...
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[^] # Meuh non !
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Et si on retire le ventilateur et le radiateur ?. Évalué à 1.
Pas forcément : si on considère qu'un geek qui se respecte achète sa voiture comme ses vêtements, ça suffit à expliquer la R21... ;-)
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[^] # Silencieux ? Ça m'intéresse !
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Et si on retire le ventilateur et le radiateur ?. Évalué à 1.
Qu'as-tu comme boîtier et comme ventilo CPU ?
Je pense que ça peut intéresser tous ceux qui, comme moi, essayent de se remonter une machine silencieuse...
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# Doc de base
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Learning the vi Editor. Évalué à 1.
C'est court et ça présente le minimum nécessaire.
On peut même très bien le récupérer et le mettre sous Linux.
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[^] # Re: Cartes réseau ISA
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Alan Cox et ses patchs du jour. Évalué à 1.
Note : sur le même serveur (ça doit être un NOOS autrichien), tu as les "Treiber" pour d'autres "Netzwerkkarten" de l'époque, y compris les DIAG.EXE, donc tu y trouveras peut-être ton bonheur, même si tes cartes ne sont pas des NE2000.
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[^] # Re: Cartes réseau ISA
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Alan Cox et ses patchs du jour. Évalué à 1.
Ça dépend sûrement de ton DIAG.EXE, lui-même dépendant de ton modèle de carte...
Si tu n'as plus les disquettes qui allaient avec tes cartes réseau mais que ce sont des compatibles NE2000, tu peux essayer celui-là : ftp://ftp.telekabel.at/pub/chello/Treiber/Netzwerkkarten/AlliedT/2(...) .
Il a marché pour toutes les compatibles NE2000 avec lesquelles je l'ai essayé, les paramètres de la carte se configurent par menu, le seul truc, c'est qu'il affiche n'importe quoi concernant les IRQ disponibles ou non, mieux vaut se fier à /proc/interrupts (et /proc/ioports)... Néanmoins quand tous les tests passent, c'est qu'il n'y a plus aucun conflit.
j'ai finalement laissé tomber pour des PCI
Avec un peu de chance, pas des D-Link avec chip VIA Rhine II. Sinon, ne surcharge pas le réseau : quand le chip détecte trop de collisions, il se bloque en erreur et le driver n'arrive pas à le réinitialiser...
La dernière fois que j'ai utilisé des vieilles NE2000 ISA, c'était justement pour remplacer des D-Link 530TX...
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[^] # Cartes réseau ISA
Posté par Arthur Accroc . En réponse à la dépêche Alan Cox et ses patchs du jour. Évalué à 1.
En effet.
L'autre solution est de changer les IRQ et ports des cartes ISA pour des libres. Avec beaucoup de compatibles NE2000 notamment, ça se fait habituellement avec un petit utilitaire sous DOS (DIAG.EXE, par exemple) et la carte conserve cette configuration même hors tension. À noter que sous Windows aussi, il faut faire la même tambouille...
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