Pareil, ce serait bien pratique… quand on n'a rien de mieux. Mais pouvoir imprimer depuis n'importe quel logiciel qui fait client CUPS, c'est bien pratique aussi. Pour imprimer directement depuis Gimp par exemple, sans avoir à faire un export PNG, voire PDF.
Oui, on a besoin d'un pilote pour lire une clef USB. De plusieurs pilotes d'ailleurs : un pilote de stockage de masse, un pilote de table de partition MBR ou GPT, et un pilote de système de fichiers FAT-32 avec VFAT ou ExFAT.
s'assurer que le client achète bien l'encre chez le même fournisseur.
Ce dernier point constitue un verrouillage, pas très solide, et pas très grave parce que le coût de l'encre reste raisonnable même chez le fournisseur officiel. Mais il faut le savoir, pour que ce ne soit pas une surprise.
# Babel
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à  9.
Visiblement, il manque aussi un bout, qui viendra sans doute, mais pour nous, c'est assez rédhibitoire pour le moment : une extension pour écrire en français, avec les règles de césure et les mots comme « chapitre » et « table des matières » en français.
Babel ou Polyglossia, quoi.
[^] # Re: Intéressant
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à  4.
En attendant un CTyANÂ ?
# Intéressant
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à  9. Dernière modification le 28 mars 2023 à 10:36.
C'est très intéressant. Mais ça a l'air tellement différent de TeX que je ne comprends pas bien comment est censé fonctionner un module d'extension.
Je suppose, ou en tout cas j'espère que les auteurs de Typst connaissent assez TeX et LaTeX pour avoir une idée de ce que les gens peuvent en attendre en matière d'extensibilité.
Pour moi, un des trucs actuellement irremplaçables que j'utilise avec LaTeX, c'est Beamer. C'est à ma connaissance le seul outil de présentation qui permettent de définir :
Le dernier point me semble être une base pour pouvoir construire quoi que ce soit qui tienne la route, tant pour l'auteur que pour les auditeurs, et c'est pourtant absent de tout ce que j'ai vu d'autre comme logiciel de présentation.
Comme Beamer est un truc assez conséquent construit sur LaTeX, je trouve que ça en fait un bon exemple pour voir si Typst a une chance de le concurrencer.
[^] # Re: AsciiDoc est le vrai nouveau LateX
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à  4.
Mais bien sûr.
Ça, sans doute. Mais remplacer LaTeX, faut pas rêver je crois. Ou alors il va falloir m'expliquer comment coder une extension d'AsciiDoc pour faire des présentations avec structure externe, dévoilement progressif des transparents, mise en forme des théorèmes, des exemples et compagnie, et allez, des parties en vers, tant qu'à faire.
[^] # Re: structure et style
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à  4. Dernière modification le 28 mars 2023 à 10:16.
Ok, je comprends. En revanche, je maintiens que :
C'est n'importe quoi. En fait, Epub tout court est basé sur XML et sur HTML. Une nouveauté d'Epub 3 est d'utiliser HTML5. C'est tout.
L'idée qu'Epub serait passé d'HTML à XML est complètement fausse. Je t'invite à disséquer un bouquin en Epub 2 et un en Epub 3 si tu veux t'en rendre compte.
[^] # Re: debian buster
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Bloated. Évalué à  4.
Sortir des tableaux sur un terminal, ça se fait très bien hein.
Comment ça, pas portable ? Tu connais beaucoup de systèmes d'exploitation qui n'ont pas de terminal ?
Personne ne demande ça en fait.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
[^] # Re: Il y a encore des libristes pour essayer l'offre légale ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal La dernière séance. Évalué à  10.
Quand je pense que l'option d'une licence globale ou d'un mécénat global a été balayée d'un revers de main alors que, pour la musique, c'est en pratique déjà en place via des entreprises privées…
[^] # Re: structure et style
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à  4.
???
Désolé, mais un Epub 2, ça reste une archive Zip contenant surtout du HTML. Le sommaire et la colonne vertébrale sont en XML et non en HTML, certes, mais ça reste largement basé sur HTML.
[^] # Re: Le problème des zillions de modules
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à  4.
Cette fonctionnalité s'appelle SyncTeX.
[^] # Re: structure et style
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à  5. Dernière modification le 27 mars 2023 à 17:01.
L'avantage avec un langage à macros, c'est qu'on peut librement séparer les deux. Il suffit de définir des macros avec un nom sémantique, qui sont remplacées par des macros plus bas niveau ou par des primitives.
# Il y a encore des libristes pour essayer l'offre légale ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal La dernière séance. Évalué à  10.
Entre les sites de VOD qui discriminent les User-Agent, voire les systèmes d'exploitation, et les Blu-Ray bardés de DRM, ça existe encore, des libristes qui essaient de soutenir l'offre légale ?
Parce que bon, en face, il y a quand même l'offre illégale. Alors c'est vrai, c'est illégal, mais contrairement à l'offre légale, ça marche juste, en fait. Et les DVD, quand c'est dispo, parce que ça aussi, ça marche juste (mais seulement parce que leur DRM a été craqué).
[^] # Re: Ad personam vs ad hominem
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Faire un débat sans moisissures argumentatives. Évalué à  3.
En rapport avec le sujet. Sinon c'est de l'ad personam et c'est sans nul doute une moisissure.
# Ad personam vs ad hominem
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Faire un débat sans moisissures argumentatives. Évalué à  8.
Je trouve qu'il est important de distinguer les arguments ad personam des arguments ad hominem.
Ad personam
C'est une attaque personnelle sans rapport avec le sujet.
Par exemple : même si je suis favorable à la dépénalisation du chocolat, je voterai contre ce projet de loi parce qu'il émane d'un député d'extrême-centre. L'orateur justifie sa décision apparemment incohérente (il est pour mais votera contre) par une attaque personnelle (l'auteur est d'extrême-centre) sans rapport avec le sujet (la dépénalisation du chocolat).
Ad hominem
C'est une attaque sur la cohérence de l'adversaire en lui opposant ce qu'il est, ce qu'il dit ou ce qu'il fait par ailleurs. Attention, cela peut être justifié ou non : dire qu'un argument est ad hominem ne prouve pas du tout qu'il s'agit d'une moisissure argumentative !
Par exemple :
Comme je disais, c'est plein de nuances possibles et ça peut être justifié ou non. Fondamentalement, il me semble que l'argument ad hominem n'est pas, en tant que tel, une moisissure argumentative. Ça peut en être une, ou pas, et j'ai du mal à déterminer comment ça pourrait se démontrer de façon rigoureuse au cas par cas.
[^] # Re: print the windows
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  4.
Ça fait un peu plus que passe-plat quand même, ça gère une file d'impression et des droits. Mais rien de plus en effet.
[^] # Re: quarante années après..
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  6. Dernière modification le 21 mars 2023 à 10:32.
Beaucoup plus pratique… quand on n'a rien de mieux, sans doute. Mais pouvoir numériser avec n'importe quel client Sane, c'est bien pratique aussi. Pour importer directement des numérisation vers Gimp par exemple.
Alors pour info, Mopria et AirPrint ont aussi un protocole dédié à la numérisation. Et ça marche juste avec Sane.
Pareil, ce serait bien pratique… quand on n'a rien de mieux. Mais pouvoir imprimer depuis n'importe quel logiciel qui fait client CUPS, c'est bien pratique aussi. Pour imprimer directement depuis Gimp par exemple, sans avoir à faire un export PNG, voire PDF.
Pour rappel, Mopria et AirPrint ont principalement un protocole dédié à l'impression, IPP, et un mécanisme d'annonce. Et ça marche juste avec Cups.
Tu as quelques années de retard, la folie des pilotes pour chaque périphérique et système d'exploitation, c'est déjà fini. Aujourd'hui, il faut juste une implémentation Mopria ou AirPrint et une imprimante ou un scanner compatible, ce qui est le cas de la majorité d'entre eux.
# Compatibilité
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  8.
Pour choisir une imprimante compatible, vous pouvez creuser tant que vous voulez, mais il y a beaucoup plus simple : prenez une imprimante certifiée Mopria et c'est tout, ça fonctionnera directement avec CUPS.
Vous pouvez aussi choisir une imprimante certifiée AirPrint, CUPS est compatible avec ça aussi. Mais c'est un truc spécifique à Apple, et pour être certifiés, il est probable que les fabricants doivent leur payer une dîme. Donc à choisir, autant éviter de financer indirectement ces champions du verrouillage.
[^] # Re: mopria
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  5.
Oui, on a besoin d'un pilote pour lire une clef USB. De plusieurs pilotes d'ailleurs : un pilote de stockage de masse, un pilote de table de partition MBR ou GPT, et un pilote de système de fichiers FAT-32 avec VFAT ou ExFAT.
Seulement, ce sont toujours les mĂŞmes pilotes.
Alors, prenons le cas le plus standard possible. PostScript, ou plutôt PDF en fait, qui remplace largement PostScript dans les imprimantes. Avec une imprimante à l'ancienne, il faut un pilote, qui va prendre en entrée un document PDF (ou autre chose) et des options d'impression, et qui va sortir un document PostScript ou PDF avec les options d'impression intégrées de la façon dont l'imprimante les attend.
Ça a récemment changé, avec Mopria et AirPrint justement. Maintenant, les imprimantes compatibles avec l'un de ces standard accepte les impression en IPP. Le client doit fournir un document dans un format standard (une version spécifique de PDF, du JPEG, de l'Apple Raster et quelques autres), et les options d'impressions sous forme de paramètres dans la requête d'impression.
On peut éventuellement considérer l'implémentation cliente Mopria ou AirPrint comme un pilote : concrètement, c'est un client IPP et de quoi convertir ce qu'on veut imprimer dans un format standard. Mais techniquement, le vrai pilote est dans l'imprimante !
[^] # Re: Mon avis
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  3.
Ça m'étonnerait, les tubes sont assez larges et l'encre n'est pas pleine de grumeaux.
[^] # Re: Mon avis
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  6.
Ah, c'est là un des défauts de l'impression jet d'encre : les cartouches ont besoin d'un nettoyage régulier.
Concrètement, ça se fait couramment de façon automatique ou non, avec un programme spécial qui parque les têtes d'impressions au-dessus d'une éponge, et qui envoie de l'encre sous une pression plus grande que pour imprimer, ce qui débouche les buses en gaspillant de l'encre.
Ça peut aussi se nettoyer à la main : il faut ouvrir l'imprimante, démonter les têtes d'impression et y verser de l'eau ou de l'alcool. Puis laisser sécher un peu, ou procéder à quelques impression dont les premières seront toutes diluées.
# CUPS, Mopria, AirPrint
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  10.
Concernant la mise en réseau d'imprimantes, voici un petit point des différentes technologies.
Généralité
Du point de vue d'un logiciel qui lui envoie des données, une imprimante est caractérisée par deux choses :
En réalité, jusqu'assez récemment, les imprimantes prenaient en entrée un fichier dans un format qui intégrait les options d'impression.
Convertir un document à imprimer, avec des options d'impression données, en fichier dans un format accepté par l'imprimant et intégrant ces options, c'est précisément le boulot d'un pilote d'impression.
Venons-en à la mise en réseau.
Windows
Je ne peux pas faire l'impasse sur les principes de mise en réseau d'une imprimante sous Windows, tellement il est amusant d'étudier un truc aussi mal conçu.
Une imprimante mise en réseau sous Windows, c'est une file d'impression publiée et accessible en SMB. Et ça accepte… la même chose que l'imprimante elle-même, c'est à dire des fichiers dans un format pris en charge par l'imprimante et qui doit intégrer ses options d'impression. Le serveur d'impression ne gère pas les options d'impression et ne fait aucune conversion.
Pour permettre aux clients de ne pas avoir à choisir et installer eux-même le pilote d'impression, le serveur d'impression peut également fournir ce pilote, sous forme d'un exécutable, en plusieurs versions, par exemple une pour Windows XP, une pour Windows Vista 32 bits, un pour Windows Vista 64 bits, etc.
CUPS
De son côté, CUPS, qui s'est imposé depuis des décennies sous *nix, peut rendre des imprimantes accessibles sous forme de services d'impression IPP.
Une file d'impression IPP, ça accepte des fichiers à imprimer dans des formats standards, typiquement PostScript, PDF, PNG, JPEG ou texte brut. Et des options d'impression spécifiées à part, c'est à dire pas intégrées au fichier à imprimer.
Par conséquent, l'impression sur une file d'impression IPP ne nécessite pas de pilote local. Tout ce qu'il faut savoir, c'est évidemment l'URL de la file d'impression. Les formats qu'elle accepte et ses options d'impression s'en déduisent en l'interrogeant.
Lorsqu'un serveur CUPS reçoit une impression, par exemple un fichier PDF et des options particulières, il passe tout ça au pilote de l'imprimante correspondante, qui transforme ça en un fichier intégrant ces options dans acceptable par l'imprimante et lui envoie ça.
Savoir qu'il y a une file d'impression disponible, c'est le boulot des annonces d'imprimantes. Il y a quelques années, ça se faisait par diffusion sur le réseau local. Aujourd'hui, ça se fait plutôt par annonces DNS-SD.
Concrètement, pour un utilisateur, dès lors qu'on dispose d'un CUPS local, qui par défaut accepte les annonces d'imprimantes, il suffit d'être sur le réseau local pour voir apparaître les imprimantes qui y sont partagées et pouvoir imprimer dessus sans installer de pilote.
Mopria et AirPrint
Ces dernières années, les fabricants d'imprimante se sont enfin rendu compte qu'il était temps d'accepter des impressions dans un format standard et des options de façon séparée. Et de s'annoncer sur le réseau local.
Concrètement, il y a deux implémentations de cette idée : Mopria et AirPrint. Le concept est le même : l'imprimante s'annonce en DNS-SD, et fournit une file IPP.
Les conséquences sont très intéressantes pour l'utilisateur : comme avec CUPS, qui a en fait ouvert cette voie, dès lors qu'on dispose d'un client Mopria ou AirPrint, il suffit d'être sur un réseau où des imprimantes sous partagées pour les voir et pouvoir imprimer dessus sans installer de pilote.
CUPS est un client Mopria et AirPrint, Ă©videmment.
Concrètement
Avec une imprimante réseau récente, ça veut dire que vous n'avez pas besoin d'installer un serveur d'impression pour la partager sur votre réseau : elle fait très bien ça toute seule. Vous la connectez à votre réseau et vous pouvez imprimer dessus depuis un poste sous *nix avec CUPS. Et depuis un téléphone sous Android avec un client Mopria installé.
# Mon avis
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  4.
J'ai longtemps utilisé une imprimante laser noir et blanc, et je suis récemment passé à une jet d'encre à réservoirs, une HP SmartTank 7305.
De la qualité et du coût de l'impression laser
Concernant l'impression laser, la différence la plus importante à mes yeux, en terme de qualité, c'est le fait que ça résiste bien mieux au temps, en fait à l'eau et à l'humidité.
En terme de coût, ça revenait moins cher… avant les imprimantes à réservoir d'encre, dont le coût marginal à l'impression est en fait deux fois moindre que pour du laser.
Du coût de l'impression avec réservoirs d'encre
Les imprimantes à réservoir sont chères à l'achat, mais fournies avec un stock initial d'encre qui est déjà important. Et, c'est là le plus important, le coût d'une telle quantité d'encre sous forme de cartouches pour imprimante jet d'encre classique… est comparable, voire inférieur, au coût de l'imprimante à réservoir avec son stock initial d'encre !
Bref, en achetant une imprimante à réservoirs, vous achetez en même temps assez d'encre pour imprimer des milliers de pages, et en imprimante ces milliers de pages, vous amortirez déjà votre achat !
De la liberté de remplissage des réservoirs d'encre
En achetant une imprimante à réservoirs, n'imaginez pas trop que vous serez libre d'utiliser l'encre que vous voulez. Ce n'est pas si simple : le remplissage ne se fait pas juste avec une seringue ou un entonnoir. En fait, les flacons d'encre sont munis d'embouts spéciaux correspondant à l'entrée des trappes de recharge de l'imprimante, un peu comme les pistolets à essence des stations-service. C'est conçu avec plusieurs buts :
Ce dernier point constitue un verrouillage, pas très solide, et pas très grave parce que le coût de l'encre reste raisonnable même chez le fournisseur officiel. Mais il faut le savoir, pour que ce ne soit pas une surprise.
[^] # Re: Comparaison financière déplacée
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à  1.
C'est très américain ça. En France, l'achat et la vente de parties ou de produits humains est juste interdite, donc le sang n'a pas de prix.
# Virer des designers et embaucher des ingénieurs
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message De la prise en main des téléphones. Évalué à  6.
Finalement, je crois que ça se résume à l'emploi excessif de designers, et surtout au fait de suivre leurs idées plutôt que de laisser des ingénieurs aux commandes.
Le premier exemple que j'avais eu de cela, très anecdotique mais assez révélateur, c'était dans un lave-vaisselle. Il y avait un panier à couverts, muni d'une nouveauté de l'époque, des cases où on pouvait glisser des cuillères ou des fourchettes pour qu'elles tiennent suspendues. Mais ce qui m'avait frappé, c'est que les cases en question n'étaient pas simplement constituées par un simple quadrillage, mais par une plaque de plastique évidée de formes ovales en biais. Ça sentait le souci esthétique au détriment de la fonctionnalité puisque ce choix réduisait la capacité du panier. C'était révélateur donc, parce qu'on avait là une décision manifeste de conception guidée par un designer, pour un choix technique à l'intérieur d'un lave-vaisselle, soit un endroit où l'esthétique devrait être un souci très mineur.
Pour les téléphones, c'est encore plus flagrant avec l'utilisation de plus en plus généralisée de colle pour fixer des composants à l'intérieur, plutôt que des vis par exemple. C'est pénible pour le consommateur, mais le pire, c'est qu'il y a des ingénieurs qui ont dû accepter et s'adapter à de tels choix, imposés par des designers !
[^] # Re: pourtant pratique
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message De la prise en main des téléphones. Évalué à  8. Dernière modification le 16 mars 2023 à 11:48.
Ce n'est pas tout à fait ça. Disons plutôt que ça me casse les pied qu'une partie du prix de l'achat serve à financer l'esthétique des matériaux de la coque et la conception d'une forme peu pratique, qui sera complètement gommée par l'utilisation d'une coque.
J'ai utilisé un Google Pixel 3. C'est arrondi, super glissant, et on paie pour ça. Bien sûr, on contourne ça en mettant une coque, mais on a quand même payé pour une fonctionnalité objectivement négative à l'usage (ça glisse), et dont les points positifs (c'est joli) sont réduits à néant par la contournement (avec une coque externe, ben on ne voit plus celle d'origine du téléphone). On est en droit de trouver ça très nul, non ?
[^] # Re: Non c’est pas un crime…
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal L’écriture inclusive sur linuxfr.org est-elle un crime ?. Évalué à  7.
Et ça se lit comment, « lecteur⋅trice » au juste ? « Lecteur ou lectrice », n'est-ce pas ? Charge au lecteur ou à la lectrice de développer. Donc on peut surtout choisir de ne pas économiser son temps de rédacteur en faisant peser cette charge sur celui ou celle qui lit, et écrire directement un truc lisible, comme « lecteur ou lectrice ». Écrire en abrégé, c'est bien pour les notes, mais si c'est pour être lu, c'est manquer de respect à son lectorat.
Oui, tout comme « sentinelle » et « recrue », parce qu'il n'y a pas d'hommes offensés par cette utilisation d'un terme féminin pour les désigner et assez bruyants pour réussir à introduire avec succès des versions masculinisés. Tandis que des femmes offensées par le terme masculin « écrivain », ça il y en a.
Pas d'accord. Quand il s'agit des versions abrégées, dont irrespectueuses du lectorat, tout à fait. Quand il s'agit d'un texte écrit avec des vrais mots qui peuvent vraiment se lire directement, non, ça peut au pire être un peu lourd, mais pas plus pénible que ça puisque ça ne demande pas d'effort supplémentaire.
Juste un manque de respect lorsqu'on choisit d'écrire en abrégé.