🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12091 commentaires

  • [^] # Re: De source interne : OUI

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le support technique du FAI a accès au mot de passe du wifi !?. Évalué à 10.

    Alors, on est quand même dans un cas très, très peu fréquent.

    Rappelons que presque personne ne sait qu'on peut changer le mot de passe du réseau wifi. Que parmi ceux qui savent qu'on peut le faire, très peu savent effectivement le faire.

    Nous sommes donc ici dans le cas d'un client qui s'y connaît visiblement plutôt bien, puisqu'il fait partie de l'élite qui sait qu'on peut changer ce mot de passe, qui sait le faire, et qui l'a effectivement fait avec succès.

    Nous sommes par ailleurs dans le cas encore plus rare où ce client qui s'y connaît plutôt bien a perdu le mot de passe qu'il a lui-même défini. Oui, dans ce genre de cas très rare, il me semble parfaitement acceptable de lui annoncer qu'on peut remettre le mot de passe par défaut, qu'il trouvera sous la boîte, et que ça aura pour effet de déconnecter ses appareils, comme s'il venait de prendre son abonnement à Internet.

    Pour un client qui s'y connaît à ce point, reconfigurer ses appareils, ou changer à nouveau le mot de passe n'a rien d'insurmontable, surtout qu'il l'a déjà fait avec succès dans le passé. Et rassurez-vous ce n'est pas parce qu'il doit faire ça qu'il changera d'opérateur, donc ce genre de pratique n'expose l'opérateur à aucun risque de perte de clientèle, ni même d'insatisfaction puisqu'on aura quand même fourni un solution à un client qui sait qu'il a lui-même merdé.

  • [^] # Re: Pas sĂ»r

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le support technique du FAI a accès au mot de passe du wifi !?. Évalué à 5.

    Depuis, on a inventé les QR-codes tout de même.

  • [^] # Re: Pas sĂ»r que ça existe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Outils pour présentations simples : de beamer à ... ?. Évalué à 4.

    Je trouve personnellement que c'est une mauvaise idée. Je comprends l'idée d'avoir un breadcrumb pour les présentations vraiment longues

    Eh bien voilà, tu en comprends l'intérêt. Des miettes de pain, c'est une forme de mini-sommaire adapté à la section et sous-section courante.

    mais dans le cas général tu vire tout ce que tu peux des slides. Ça n'apporte rien à la personne qui suit la présentation de savoir qu'il y a déjà eu une présentation de l'historique de LaTeX par exemple.

    Ça dépend, ça peut aider à prendre des notes. Mais effectivement, ça obstrue un peu, et aujourd'hui je passe plutôt à un sommaire partiel rappelé entre chaque section par exemple. Là, ça n'obstrue plus, ça ne distrait pas non plus, et ça permet aux gens de se rappeler où on en est sans y perdre trop de temps.

    Ce genre de TOC sur toutes les slides me semblent surtout servir à la navigation pour celui qui présente quand il veut pouvoir naviguer dans ses slides.

    Ça, ce serait plutôt le boulot de logiciel de projection.

  • [^] # Re: Pas sĂ»r que ça existe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Outils pour présentations simples : de beamer à ... ?. Évalué à 4. Dernière modification le 31 mai 2023 à 11:14.

    pouvoir définir une structure de présentation, c'est à dire des sections et sous-sections (ça aide à la fois le présentateur et l'auditoire, d'avoir une structure plutôt qu'un discours-fleuve)

    Ça, dans Impress c’est le boulot des pages maîtresses et de la mise en forme des diapos,

    Si je comprends bien, il s'agit alors de faire ce qu'il faut pour que toutes les diapos contiennent, dans un coin ou sur un côté, le titre de la section courante ou un mini-sommaire. À moins que je ne loupe quelque chose, ça reste un pseudo-sommaire fait à la main (vous savez, c'est exactement ce que font intuitivement les newbies avec un traitement de texte, et qui fait s'arracher les cheveux à ceux qui savent utiliser correctement les styles et la numérotation), et en aucun cas une structure de document. Pire encore, si je veux afficher un mini-sommaire qui mette en valeur la section courante, je sens que ça va demander une personnalisation à la main pour chaque section…

    sachant qu’une présentation n’est pas le texte d’une intervention ou un support de cours (sauf exception… un support pour Impress par exemple), si je comprends bien ce que tu entends par là.

    Bien sûr, c'est différent, mais ça reste structuré. Si par exemple je devais faire une présentation à propos de Beamer lui-même, je commencerais pas écrire en vrac un tas d'idées et de trucs dont il faut parler, que j'organiserais ensuite sous la forme d'une structure. Jusque là, c'est ma façon de préparer une présentation, mais le fait d'avoir in fine une structure ne m'est pas spécifique, c'est juste une bonne pratique :

    1. TeX, LaTeX, Beamer : un peu de contexte
    2. Histoire
      1. TeX et LaTeX
      2. Beamer
    3. Principes
      1. WYSIWYM
      2. Compilation
    4. En pratique
      1. Du code
      2. Des outils

    Là-dedans, je vais préparer ce que je vais dire et ce que j'ai besoin d'afficher, sous forme de diapos qui vont s'insérer dans cette structure. Je trouve ensuite utile :

    • de pouvoir afficher ce sommaire en dĂ©but de prĂ©sentation ;
    • si la prĂ©sentation et longue (et donc sa structure assez profonde), de pouvoir afficher un sommaire partiel avant chaque section ;
    • de pouvoir afficher, sur chaque diapo, au minimum la section courante (et Ă©ventuellement un mini-sommaire plus complet, avec toutes les sections et les sous-sections de la section courante, avec la section et la sous-section courantes mises en valeur, tant qu'Ă  faire) ;
    • de ne pas avoir Ă  mettre tout ça Ă  jour si je modifie les sections, par exemple si je change le titre d'une section ou si j'ajoute une sous-section quelque part : si j'utilise un ordinateur, ce n'est pas pour faire ça Ă  la main, merci.

    Ça, c'est le genre de chose qui, me semble-t-il, nécessite impérativement que le logiciel ait une notion de structure du document. Or, sauf si j'ai loupé quelque chose, LibreOffice Impress n'a rien de tel.

    Et, évidemment des gens qui concoctent les présentations et là…

    Pas compris.

  • [^] # Re: De source interne : OUI

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le support technique du FAI a accès au mot de passe du wifi !?. Évalué à 5.

    Eh bien c'est juste scandaleux, pour plusieurs raisons :

    • stocker un mot de passe en clair, ça craint juste complètement : dans des systèmes conçus avec un minimum de sĂ©rieux, on stocke un hachage du mot de passe (lĂ , c'est pour du PSK, donc c'est un chouĂŻa plus compliquĂ© que ça, voir plus bas) ;
    • stocker un mot de passe en clair est parfaitement inutile, mĂŞme pour pouvoir le rappeler au client : s'il ne se souvient pas du mot de passe, il suffit de lui remettre celui par dĂ©faut qui est Ă©crit sur le boĂ®te (et pour ça, il n'est mĂŞme pas nĂ©cessaire que l'opĂ©rateur connaisse lui-mĂŞme ce mot de passe).

    Bon, comme je disais, c'est du PSK, c'est à dire un mot de passe est transformé et haché afin de créer une clef partagée, connue par la borne et par l'appareil connecté. On ne peut donc pas juste stocker un simple hachage du mot de passe. En revanche, ce qu'on peut stocker côté borne, c'est la clef dérivée du mot de passe. Ceci dit, à la différence d'un système de vérification de mot de passe, la connaissance de cette clef suffit à se connecter, donc ça reste imparfait comme solution.

  • # Pas sĂ»r que ça existe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Outils pour présentations simples : de beamer à ... ?. Évalué à 8.

    Je doute que ça existe, ou plutôt, je doute qu'il existe un outil de présentation autre que Beamer qui répondre à mes critères. :-)

    En l'occurrence, je ne peux pas deviner les tiens, mais mes critères sont au nombre de deux :

    • pouvoir dĂ©finir une structure de prĂ©sentation, c'est Ă  dire des sections et sous-sections (ça aide Ă  la fois le prĂ©sentateur et l'auditoire, d'avoir une structure plutĂ´t qu'un discours-fleuve) ;
    • pouvoir facilement dĂ©finir des dĂ©voilements successifs ou des remplacements de texte et de schĂ©mas (les overlays de Beamer, donc).

    Aussi sidérant que cela puisse paraître, le premier point a l'air d'être une spécificité de Beamer. À croire qu'il est juste inhabituel de vouloir faire des trucs structurés. Ou que les gens trouvent normal de rédiger à la main un genre de sommaire et de le copier-coller à plusieurs endroits de leur présentation pour afficher une structure sans aucune assistance de l'outil de présentation. S'il existe désormais d'autre logiciels qui permettent de préparer une présentation structurée, ça m'intéresse.

    Quand au second, je dois dire que je n'ai pas essayé grand chose d'autre que Beamer vu que le premier point n'est déjà visiblement rempli par aucun autre logiciel. J'ai essayé avec LibreOffice, quand même, il y a très longtemps. De mémoire, c'était faisable, bien que pas aussi évident qu'avec Beamer parce que les dévoilements successifs sont par nature une fonctionnalité qui ne colle absolument pas au modèle WYSIWYG.

  • # Pull request

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quel point votre projet open source doit-il être ouvert ?. Évalué à 9.

    Pendant de nombreuses de ces années, des méthodes fastidieuses et chronophages, telle que les listes de courriel, étaient le standard "de-facto" pour la collaboration dans l'open source. Git, le gestionnaire de version distribué et open source, créé par Linus Torvalds, n'arrivera pas avant 2005, et même à cette époque, il n'offrait qu'un outil en ligne de commande.

    Exact, mais franchement orienté. Bravo pour la tournure dépréciative qui décrit une fonctionnalité en ligne de commande. Il y aurait eu plein de façons neutres de dire la même chose, sans sous-entendre qu'en 2005, un outil en ligne de commande c'est nul.

    Allez, par exemple : « Git, un gestionnaire de version distribué et open source en ligne de commande créé par Linus Torvalds, a vu le jour en 2005. »

    3 ans plus tard, Github créa une interface utilisateur pour Git

    Si on veut, mais pour être honnête, il faudrait préciser que c'est une interface pour certains aspects de Git. Parce qu'enregistrer des modifications à un fichier et tout, ça se fait en ligne de commande, pas dans l'interface de Github.

    Et pour être honnête, il faut aussi reconnaître que c'est une interface utilisateur supplémentaire pour Git. Parce que bon, une interface utilisateur, il y en a déjà une, la ligne de commande justement.

    et introduisit les "Pull Request",

    Faux. Pull request, ça veut dire demande de git pull, et ça existait déjà depuis que Git existe, et c'est très utilisé pour le développement du noyau Linux. Ça consiste tout simplement à écrire à quelqu'un pour lui dire « Salut, j'ai codé une fonctionnalité, tu la trouveras dans telle branche de mon dépôt. Si ça te plaît, peux-tu faire un git pull dessus pour l'intégrer à ton projet ? Bisous. »

    Github a introduit une interface graphique pour les pull requests, mais n'a en aucune façon inventé le concept.

    une fonctionnalité qui changea la manière dont les mainteneurs gèrent les patchs dans l'open source, ce qui serait au cœur du succès récent de l'Open Source selon certains.

    Sans doute. Ça a rendu ce mode de contribution plus accessible. Mais de grâce, cessez de prétendre que Github a inventé la PR.

  • [^] # Re: Gestion des couleurs et capture

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.34 est sorti. Évalué à 6.

    Ce sera peut-être plus clair en expliquant le processus que j'imagine, comme ça il devrait être plus facile de voir quelle étape n'est pas possible et pourquoi.

    1. GIMP demande à capturer la couleur d'un point donné de l'écran.
    2. GIMP obtient un triplet RGB sans profil de couleur. On sait qu'un logiciel quelconque a demandé au compositeur d'afficher un point d'une couleur spécifiée par ce triplet.
    3. Maintenant, on se pose la question suivante : quelle couleur, dans l'image actuellement éditée dans GIMP, serait affichée en demandant au compositeur d'afficher un point avec une couleur spécifiée par ce même triplet ?
    4. La réponse devrait pouvoir s'obtenir en appliquant une fonction inverse de celle que GIMP utilise pour demander l'affichage des points de l'image (en supposant qu'elle est affichée à l'échelle d'un point de l'image pour un point de l'écran).
  • [^] # Re: Gestion des couleurs et capture

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.34 est sorti. Évalué à 7.

    Désolé, mais je ne comprends toujours pas. Si je demande à connaître la couleur à tel point de l'écran, le portail me donne un triplet RGB qui ne veut rien dire sans profil de couleur. Soit.

    Mais je mets ça à côté du fait que GIMP lui-même s'affiche à l'écran, et demande bel et bien au compositeur Wayland d'afficher de points avec des couleurs sous forme de triplets RGB qui ne veulent certes rien dire sans profil de couleur, mais qu'il affiche tout de même.

    Je ne sais pas ce que les développeurs veulent faire, mais tel que je conçois les choses, lorsque je capture la couleur d'un point de l'écran, tout ce que je m'attends à avoir comme résultat dans GIMP, c'est une couleur qui, si je la dessine sur l'image, s'affichera exactement comme celle du point que j'ai capturé.

    Or, je dois vraiment manquer quelque chose, parce que ça me semble assez trivial en fait : pour qu'un point de la fenêtre de GIMP s'affiche exactement de la même couleur que celui qu'on a capturé, il me semble qu'il suffit que GIMP demande à Wayland d'afficher un point avec une couleur spécifié par exactement le même triplet RGB, qui certes ne veut rien dire sans profil de couleur, mais qui sera tout de même affiché, et affiché pareil, ce qui est ce que j'attends.

    Or donc, pour que GIMP demande au compositeur Wayland d'afficher un avec une couleur RGB donnée sans profil, il suffit… que cette couleur, dans l'espace colorimétrique de l'image, soit convertie par GIMP en le triplet RGB sans profil attendu. Or GIMP sait manifestement faire une certaine correspondance couleur de l'image → triplet RGB sans profil envoyé au compositeur, puisqu'il affiche les images d'une façon ou d'une autre. La correspondance inverse devrait être faisable, non ?

  • [^] # Re: Licences

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Premier jeu online pour Nintendo NES : Super Tilt Bro.. Évalué à 4.

    Ce sont les dessins et les textes de David Revoy qui sont sous une licence particulière. Effectuer soi-même un dessin différent d'un personnage tiré de l'œuvre de quelqu'un d'autre ne constitue pas un travail dérivé. Enfin, ça dépend un peu ce qu'on en fait, mais là, ça devrait être bon je pense.

  • # Gestion des couleurs et capture

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GIMP 2.10.34 est sorti. Évalué à 9.

    J'avoue avoir du mal à comprendre le problème qui se pose lors de la capture d'une couleur à l'écran, concernant la gestion des couleurs.

    Corrigez-moi si je me trompe, mais il me semble qu'une gestion des couleurs, c'est une opération qui consiste à prendre des couleurs envoyées par un logiciel pour affichage à l'écran ou pour impression, et à les transformer pour envoyer effectivement au périphérique des valeurs dont on sait que, compte tenu de ses défauts, il les affichera ou les imprimera d'une façon qui correspondra à ce que ces couleurs devraient être.

    Il doit me manquer une subtilité, parce que je ne vois pas la difficulté posée par la capture d'une couleur à l'écran. Si on récupère une couleur donnée, GIMP ne peut-il pas simplement calculer la couleur qui, si elle était posée dans l'image courante, lui ferait, compte tenu des paramètres de cette image, demander au serveur X ou au compositeur Wayland d'envoyer la couleur précédemment récupérée ?

  • [^] # Re: Laptop

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Accelération 3D sous Debian, quelle carte graphique ?. Évalué à 7. Dernière modification le 19 avril 2023 à 17:51.

    Alors pour info, Optimus est une technologie Nvidia, et visiblement, comme tout ce qui est Nvidia, c'est galère sous Linux.

    Côté AMD, l'équivalent s'appelle Hybrid Graphics, et ça marche juste impeccablement.

    Même si ça y ressemble, je ne fais pas exprès de faire de la publicité pour AMD. En fait, Nvidia y arrivent très bien tout seuls, à faire la pub de leur concurrent pour les linuxiens.

  • # AMD

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Accelération 3D sous Debian, quelle carte graphique ?. Évalué à 9.

    Aux dernières nouvelles que j'ai sur ce sujet, qui datent peut-être un peu :

    • Intel coopèrent entièrement avec Linux, de sorte que leur pilote officiel est dans le noyau, et intĂ©grĂ© avec X.org et Wayland : ça marche juste, en revanche c'est loin d'avoir les performances des cartes Nvidia et AMD ;
    • Nvidia ont un lourd passif de non-coopĂ©ration justement, qui culmine avec le fameux “fuck you, Nvidia” de Linus Torvalds : pour bien en tirer parti, il faut des pilotes non libres, qui Ă  une Ă©poque remplaçaient carrĂ©ment des fichiers du système ;
    • AMD coopèrent beaucoup mieux depuis des annĂ©es, et je me demande si leur pilote officiel n'est pas justement le pilote libre, ou si le pilote libre n'est pas simplement officiellement dĂ©veloppĂ© et supportĂ© par AMD : bref, de nos jours, ça marche juste, avec des performances tout Ă  fait correctes.

    Bref, mon conseil en découle directement : prends une carte graphique AMD. Mais vérifie d'abord son support sous Debian, histoire d'éviter une mauvaise surprise.

  • [^] # Re: Starcraft, BFW

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Jeu d'aventure pointer-cliquer. Évalué à 3.

    Au fait, quitte à sortir complètement du genre et continuer ce fil en hors-sujet, parmi les jeux libres, j'avais bien apprécié Enigma.

  • [^] # Re: Starcraft, BFW

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Jeu d'aventure pointer-cliquer. Évalué à 3.

    Euh, je parlais de jeux d'aventure. Tu mentionnes d'excellents jeux, que je connais déjà, mais qui ne relèvent pas du tout de ce genre.

    Concernant La Bataille pour Wesnoth, j'y ai joué dès sa naissance, et c'était vraiment chouette de voir le jeu s'améliorer au fil du temps !

    Hedgewars est bien sympa aussi pour s'exploser la figure entre amis sans se prendre la tĂŞte, mais on s'Ă©loigne encore plus du jeu d'aventure. :-)

  • [^] # Re: Deponia, le dernier Monkey Island

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Jeu d'aventure pointer-cliquer. Évalué à 3.

    Pour Deponia, je suis d'accord, en fait j'ai déjà joué avec le premier opus, mais mon épouse n'aime pas du tout les dessins. C'est une question de goûts, mais c'est rédhibitoire pour un tel jeu.

    Quant à Monkey Island, c'est moi qui déteste le mode d'interaction de ces jeux. Devoir en permanence préciser si on veut attraper, utiliser, parler ou je ne sais quoi… ça me décourage au bout de quelques minutes, en fait.

    Mais dans l'absolu, très bonnes suggestions, ce sont de très bon jeux. :-)

  • # Autre possibilitĂ©

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Sans environnement de bureau, possible ?. Évalué à 7.

    J'oubliais une possibilité assez intéressante : il est tout à fait possible d'utiliser un environnement de bureau comme Gnome, KDE ou Xfce, et de remplacer son gestionnaire de fenêtres par un autre !

    Ceci dit, ça reste quelque chose que je ne conseillerais qu'après disons au moins un an d'utilisation normale pour bien découvrir le système qu'on utilise, et à condition d'avoir une réelle envie de tester quelque chose de plus original, ou de plus spécifique, comme vous voudrez.

    Pour un usage « normal », un environnement de bureau classique convient tout à fait. Changer de gestionnaire de fenêtre, ou passer à un gestionnaire de fenêtres sans bureau, c'est déjà un truc de geek. Mais rien n'empêche de tester, on peut toujours revenir en arrière !

  • # Des lectures, je ne sais pas, mais des explications et des avis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Sans environnement de bureau, possible ?. Évalué à 9.

    j'ai lu, au cours de nombreuses lectures pour m'initier Ă  Linux, qu'on pouvait installer une distribution sans environnement de bureau, seulement un gestionnaire de fenĂŞtres.

    En effet.

    Incapable d'en mesurer les conséquences, je cherche des lectures pertinentes pour comprendre, puis me faire une opinion.

    Que pourriez-vous me conseiller, d'un niveau abordable pour un néophyte ?

    Alors des articles sur ce sujet, je ne crois pas. En revanche, je peux te donner des précisions, et d'autres pourront compléter.

    Un environnement de bureau, c'est un ensemble de logiciels, notamment :

    • un gestionnaire de fenĂŞtres, c'est Ă  dire un logiciel qui permet de manipuler les fenĂŞtres affichĂ©es Ă  l'Ă©cran (ou pas affichĂ©es d'ailleurs : une fenĂŞtre rĂ©duite ou prĂ©sente sur un autre bureau virtuelle n'est, pas dĂ©finition, pas affichĂ©e !) : les fermer, les rĂ©duire, les bouger, les disposer pour remplir l'Ă©cran comme un pavage, avec la souris ou avec le clavier… ;
    • un gestionnaire de fichiers ;
    • plein de logiciels utiles tous les jours, typiquement un afficheur d'images, un lecteur PDF, un Ă©diteur de texte, un terminal, etc. ;
    • un système de notifications ;
    • d'autres fonctionnalitĂ©s intĂ©grĂ©es, comme un gestionnaire de mots de passe par exemple.

    Utiliser un gestionnaire de fenêtres sans environnement de bureau, c'est un classique pour des utilisateurs un peu avancés : dans ce cas, on utilise en fait les logiciels qu'on veut selon nos besoins. Certains de ces logiciels font partie d'un environnement de bureau mais peuvent être utilisés de façon indépendante.

    Par exemple, j'utilise personnellement le gestionnaire de fenĂŞtres Sway1, le gestionnaire de fichiers PCManFM, l'afficheur d'images et le lecteur PDF du bureau Gnome, le terminal Kitty et le lecteur de courrier Mutt.

    Pour un débutant, commencer directement sans environnement de bureau, c'est un peu rude, à mon avis. Le risque est d'avoir une mauvaise impression, due exclusivement à ce choix technologique spécifique. Par exemple, sans environnement de bureau, il ne faut pas être surpris d'avoir des logiciels dont les interfaces graphiques ne sont pas homogènes2. Ou encore de devoir bidouiller pour lancer un logiciel spécifique afin de pouvoir lire les notifications envoyées par divers logiciels : un simple gestionnaire de fenêtres n'intègre pas forcément de gestionnaire de notifications.

    NB : je n'appartiens Ă  aucune religion, quelle qu'elle soit, Linux n'y Ă©chappe pas.

    Ça c'est pour le moins étrange comme précision, surtout venant d'un débutant. Est-ce que c'est une façon de dire que tu te tournes vers GNU/Linux par simple curiosité, pour essayer du nouveau ?


    1. Pour les puristes, Sway est en fait un compositeur Wayland, mais peu importe, ça a la même fonction qu'un gestionnaire de fenêtres. ↩

    2. Ceci dit, si par hasard tu viens de Windows, le côté disparate y est déjà bien présent, donc ça ne devrait pas être trop choquant. ↩

  • # Amazon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Carte bancaire piratée, la faute à qui ?. Évalué à 9.

    J'ai ensuite mis Ă  jour mon moyen de paiement sur Amazon le 4 avril, pour un achat Ă©galement.

    Eh bien voilà, tout est dit. C'est presque la caractéristique principale d'Amazon, ça, le trou de sécurité qu'ils sont si fiers d'avoir inventés : stocker de quoi permettre de débiter les gens par carte bancaire dans rien avoir à demander de plus.

    Donc, s'il y a besoin de plus de précision, ça permet :

    • Ă  Amazon d'effectuer des dĂ©bits Ă  leur guise, que ce soit pour un achat rĂ©el, par erreur ou par malveillance ;
    • Ă  un pirate d'extraire de quoi faire de mĂŞme a condition d'avoir un backend très Ă©laboré ;
    • Ă  un pirate de faire des achats avec ton compte (lĂ , tu sais que ce n'est pas le cas, mais ça reste un risque en gĂ©nĂ©ral).

    Je ne reconnais aucune de ces 2 transactions et donc on décide de faire opposition à la carte immédiatement, et je vais être remboursé de ces 2 transactions.

    J'espère que tu n'as rien payé pour faire opposition et obtenir une nouvelle carte, au moins.

    Pour info, il ne faut jamais accepter de payer pour une opposition et une nouvelle carte, mais exiger que la banque le fasse à ses frais. Parce que, c'est très simple, sans opposition la fraude continuait et la banque devrait rembourser chaque transaction frauduleuse. Donc l'opposition et l'émission d'une nouvelle carte rend service à la banque, pas au client.

  • [^] # Re: Aristote, par pitiĂ©...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal introduction pas trop chiante à la philosophie politique et morale. Évalué à 6.

    Au fait, avez-vous lu le Cycle du Ā ?

  • [^] # Re: "haha"

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message [résolu] téléphone bloqué après essai d'installation e/os/. Évalué à 4.

    Ce n'est pas si simple. Ils fournissent aussi des modèles complètement verrouillés pour des opérateurs téléphoniques américains, qui se retrouvent ensuite sur le marche du reconditionné.

  • [^] # Re: Merci!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Bloated. Évalué à 7.

    • fairphone n'a plus la rĂ©putation qu'ils avaient il y a six/huit ans, notamment pour du matĂ©riel "durable" : beaucoup de déçus notamment de par la batterie..

    Pour le Fairphone 4, je ne sais pas, mais j'ai un Fairphone 3, acheté d'occasion, et sa batterie est impeccable. Si elle vient à déconner, eh bien je la changerai, c'est un intérêt majeur de ce téléphone, le fait de pouvoir la changer justement.

    Autrement, une bonne partie du problème vient du fait qu'ARM est un jeu d'instruction, pas une architecture comme le PC.

    Nos distributions GNU/Linux tournent sur PC, pas sur un nombre limité de modèles pour lesquelles elles auraient été spécifiquement adaptées. Sur téléphone, rien de tel, un système d'exploitation fonctionne sur une liste limitée de modèles après un travail spécifique à chacun. C'est intenable.

  • [^] # Re: quelques questions

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 3.

    Il y a deux façons de comprendre cela :

    1. 1fr représente un n-ième de la place disponible, avec n égal au nombre de fr utilisés ;
    2. les spécifications en fr garantissent que leur rapport sera préservé, par exemple que 2fr sera deux fois plus grand que 1fr, et que toute la place disponible sera utilisée.
  • [^] # Re: Alternatives Ă  creuser

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 4.

    Je ne connaissais pas SILE, ça a l'air intéressant aussi.

  • [^] # Re: Alternatives Ă  creuser

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal typst est le nouveau LaTeX. Évalué à 6.

    XeTeX n'est pas vraiment une alternative à LaTeX, c'est une implémentation spécifique de TeX.