🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12415 commentaires

  • [^] # Re: Dérégulation réglementée.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des cycles, des applis et des données. Évalué à 6. Dernière modification le 08 mars 2024 à 11:00.

    On s'écarte du sujet initial, mais ça me donne l'impression d'un désir de famille nombreuse quand même. Parce que bon, avoir un enfant alors qu'on cherche à éviter cela, une fois, ça arrive. Deux fois, pourquoi pas mais il y a de quoi de poser des questions sur la méthode qu'on utilise (ou la façon dont on l'applique). Trois fois, quatre fois… sept fois, là c'est qu'on ne cherche pas sérieusement à éviter une grossesse.

    Mais pour revenir au sujet, pour prévoir la date des règles, c'est certainement plus contraignant et bien plus précis qu'une méthode calendaire, et sans risque.

  • [^] # Re: Dérégulation réglementée.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des cycles, des applis et des données. Évalué à 8.

    Erratum, Drip est bien une implémentation de la méthode symptothermique. Correctement utilisé, ce qui implique une prise de température avec une thermomètre précis au vingtième de degré avant le lever, ça devrait être bien plus fiable qu'une simple méthode calendaire.

  • [^] # Re: Dérégulation réglementée.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des cycles, des applis et des données. Évalué à 6.

    Que c'est un phénomène compliqué et qu'à mon avis on n'en sait peut-être pas encore suffisamment sur le sujet, je parle des menstruations, pas de l'appli évidemment.

    On ne sait pas tout sur le sujet, je pense par exemple à l'endométriose, qu'à ma connaissance on ne sait pas vraiment guérir, seulement soigner pour un temps, et encore. Mais on progresse.

    En revanche, on en sait beaucoup plus que ce qu'en connaît la plupart des gens. Rien que le fait que la phase folliculaire soit de durée variable et la phase lutéale de durée beaucoup plus fixe, c'est déjà une info qui me semble assez inconnue du grand public. Et je ne parle même pas du fait que l'évolution de la température basale ou de la qualité de la glaire cervicale constituent des signes assez fiables d'ovulation : ça, je ne suis même pas sûr que tous les gynécologues le sachent.

  • [^] # Re: Dérégulation réglementée.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des cycles, des applis et des données. Évalué à 6.

    En revanche, il est techniquement possible de prévoir la date des menstruations avec beaucoup plus de précisions, mais ça nécessite un suivi avec plus d'infos et d'algorithmique que ce que proposent les applications listées dans ce journal.

    Puisque je parle d'algorithmes, je me dois de préciser que les algorithmes utilisés par les méthodes Bilings ou symptothermiques n'ont rien de très complexe, en fait ils sont utilisables à la main avec du papier et un crayon. C'est du genre :

    • à partir du début du cycle, notez tous les jours votre température de base (au vingtième de degré près) ;
    • la moyenne des cinq mesures les plus basses donne le niveau moyen bas ;
    • l'augmentation de la température basale au point de dépasser ce niveau pendant trois jours d'affilée signale l'ovulation.

    Ça, c'était de mémoire et approximativement la partie thermique de la méthode symptothermique. Ça s'appelle symptothermie parce qu'on y ajoute une observation assez simple de la glaire cervicale pour détecter le début d'une phase potentiellement fertile juste avant l'ovulation.

    C'est donc parfaitement codable en logiciel libre, mais je ne crois pas que ça existe. Je devrais peut-être m'y mettre ? À coder, je veux dire. Mais bon, le développement de logiciels pour téléphone, ce n'est pas vraiment mon truc.

  • [^] # Re: Dérégulation réglementée.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Des cycles, des applis et des données. Évalué à 7. Dernière modification le 08 mars 2024 à 10:34.

    Je ne sais pas quoi en penser.

    Avec ces applications libres, malheureusement, rien de plus.

    En revanche, il est techniquement possible de prévoir la date des menstruations avec beaucoup plus de précisions, mais ça nécessite un suivi avec plus d'infos et d'algorithmique que ce que proposent les applications listées dans ce journal.

    En fait, un cycle féminin se compose de deux phases :

    • la phase folliculaire, qui est de durée très variable, qui commence au début de la menstruation et s'achève à l'ovulation ;
    • la phase lutéale, qui est de durée beaucoup plus fixe, qui commence après l'ovulation et s'achève au début de la menstruation.

    Donc, pour prévoir avec une plus grande précision et fiabilité la date de menstruation, il faut… détecter l'ovulation.

    Des signes observables d'ovulation, ça existe. Il y a la hausse de température basale, qui nécessite une prise de température avant le lever. Et il y a le changement d'aspect et de texture de la glaire cervicale, qui nécessite, eh bien de se “salir” un peu les mains (je mets ça entre guillemet parce que ce n'est pas vraiment sale, évidemment). Les deux méthodes nécessitent des connaissance et de la rigueur, bref, ça s'apprend. Il existe aussi des moniteurs de température qui permettent de mesurer la température basale sans devoir la prendre activement au réveil.

    C'est le genre de truc qui a été développé dans le cadre de méthodes de planification naturelle des naissances, par exemple la méthode Billings ou la méthode symptothermique. Ces méthodes sont conçues pour permettre de connaître suffisamment son cycle pour éviter une conception ou au contraire chercher à concevoir. Mais c'est tout aussi utilisable pour prévoir les menstruations, quoique je me demande si ce seul but justifie un tel investissement en temps et en connaissance.

    Et en plus simple, il y a évidemment les tests d'ovulation. C'est un budget mensuel et c'est assez incompatible avec une démarche de réduction des déchets.

    Si vous devez retenir un truc, c'est que pour une femme donnée, l'intervalle entre l'ovulation et la menstruation varie normalement très peu.

  • [^] # Re: Et les outremer ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage À quelle partie de la Francophonie appartenez-vous ?. Évalué à 3.

    Intéressant, et assez confus à mon avis. Voici, en vrac, ce qui me vient en lisant ça :

    • Si la France métropolitaine n'avait pas la forme d'un hexagone, il n'y aurait pas d'alternative au terme de « métropole ». De loin, ça me donne l'impression qu'il s'agit d'un débat assez artificiel.
    • Si j'ai bien compris, parler de métropole et d'outre-mer, c'est perçu comme colonialiste par certains. Pour « métropole », on a donc un terme de remplacement, mais au lieu d'« outre-mer », que faudrait-il donc dire ?
  • [^] # Re: Logo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Un annuaire des producteurs locaux en Open-Source. Évalué à 6.

    Perso, ça m'a fait penser à la résurrection de Jésus, dont le tombeau était fermé par une pierre ronde, ici en train d'être roulée sur le côté pour ouvrir.

    Sûrement un dessin pour évoquer les fêtes de Pâques et les chocolatiers locaux grâce auxquels nous pouvons nous régaler de friandises délicieuses.

    Bon, à part ça, les couleurs ne collent pas, les détails de la porte encore moins. Et ça n'a aucun rapport avec le schmilblick, donc j'ai dû tout lire le comprendre de quoi il s'agissait. 😉

    Et plus sérieusement, je n'étais pas loin, parce qu'une maison de hobbit a pas mal en commun avec le tombeau du Christ : c'est sous terre et c'est fermé par un truc rond.

  • # getopt(1)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Args parser pour shell. Évalué à 7.

    J'utilise depuis longtemps getopt(1), le programme de util-linux, pas la commande interne getopt du shell. Qu'apport de plus auxilium ?

  • # Monopole

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google retire Conversations du magasin Play (Play Store). Évalué à 10.

    Cet incident survient alors que l'Union Européenne légifère pour briser le monopole des magasins d'applications pour ordiphones.

    J'avais loupé cette information ! Voilà une très bonne nouvelle en effet.

    On pense surtout ici à Apple, mais cet évènement rappelle douloureusement que sous Android, l'accès au marché des utilisateurs est presque totalement contrôlé par Google

    Mais de façon débrayable, donc ce n'est pas aussi grave que chez Apple. Ce qui est plus grave à mes yeux, c'est plutôt des logiciels comme l'Identité numérique la Poste, qui exige d'être installée via Google Play Store.

  • [^] # Re: Odd veut aussi dire bizarre ou étrange

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Melody of the primes. Évalué à 4.

    padsp(1)

  • [^] # Re: L'avis de Google...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JPEG XL ne fait pas consensus au sein de l'union des vendeurs de navigateurs. Évalué à 2.

    Oui, mais non en fait. On a vu arriver WebM, qui a mis quelques années à s'imposer. Puis AVIF, qui a mis encore moins de temps à être largement supporté. Maintenant, c'est JPEG-XL, et je ne vois pas en quoi sa situation chronologique est différente de cette d'AVIF justement.

  • # Moche

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JPEG XL ne fait pas consensus au sein de l'union des vendeurs de navigateurs. Évalué à 6.

    C'est vraiment moche comme position. Mais je pense qu'ils finiront par s'y mettre, JPEG-XL intéresse trop d'acteurs pour qu'ils puissent se permettre de l'ignorer longtemps.

    Par exemple, je ne serais pas surpris qu'on ait dans quelques années des appareils photos et des téléphones qui commencent à stocker nativement les photos en JPEG-XL. A un moment, ça finira peut-être par gonfler Google, de devoir les convertir dans tous les sens.*

    Accessoirement, est-ce qu'il n'existe pas déjà des bibliothèques JavaScript permettant une prise en charge externe de JPEG-XL par les navigateurs déficients ?

  • [^] # Re: Vive le sensationnalisme

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La France crée un fichier des personnes trans. Évalué à 6. Dernière modification le 01 février 2024 à 15:36.

    J'ai quand même du mal à voir à quelle fin utile le fait, lors d'un contrôle d'identité, de savoir que la personne contrôlée a changé de prénom ou de nom peut bien servir. Des usages craignos, j'en vois sans problème, mais des usages corrects, ça m'échappe.

    Reste que parle d'un fichier des personnes trans, c'est en effet du sensationnalisme. C'est un usage possible d'un tel fichier, usage qui est certainement à craindre.

  • [^] # Re: On s'en tape (mais c'est pertinent d'en parler).

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La France crée un fichier des personnes trans. Évalué à 1.

    Il me semble que ça ne se pratique pas sur des mineurs, déjà. En revanche, il y a des cas de prescription d'hormones, qui, autour de la puberté, ont facilement un effet sur toute une vie.

    Quand aux mutilations demandées par des personnes majeures, on peut penser que c'est leur problème, mais outre le consentement du patient, ça nécessite quand même, pour les médecins, un motif médical très sérieux. Encore heureux que ce ne soit pas fait à la légère ! Surtout que le résultat de ce genre d'opération nécessite une attention constante voire une médication à vie prise en charge en tant qu'affection longue durée : quand on en arrive là, il y a quand même des questions à se poser, pour un médecin dont l'intervention est cause d'une affection longue durée.

    J'ose espérer que les voies psychologiques sont systématiquement explorées avant d'en venir à de la chirurgie quand même.

  • [^] # Re: Scandaleux .... ou pas, moi, j'opte pour la 1ère option

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La France crée un fichier des personnes trans. Évalué à 8.

    La distinction entre la loi et la morale est d'autant plus importante que sans cela, il n'y aurait jamais la moindre raison pour défendre le moindre changement dans la loi.

  • [^] # Re: Pas tous libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal snap : de pire en pire.. Évalué à 10.

    Il y a de plus en plus de logiciels qui disparaissent des dépôts de paquets deb d'Ubuntu, et qui sont remplacés par des Snaps. C'est le cas des navigateurs comme Firefox ou Chrome par exemple.

    Techniquement, c'est un chouïa plus pervers : on trouve toujours un paquet pour ces logiciels, mais ce paquet est en fait une coquille vide, qui dépend de Snap, et qui a pour effet de faire installer le logiciel correspondant sous forme de Snap.

    Bref, si on se limite aux logiciels vraiment disponibles sous forme de paquets deb, Ubuntu s'appauvrit progressivement.

  • [^] # Re: Ben oui mais en fait non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Où il est question de données personnelles (bis). Évalué à 10.

    Du blanchiment de données collectées sans consentement alors ?

  • [^] # Re: Ça dépend de l'usage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal snap : de pire en pire.. Évalué à 4.

    Sous Android, il y a une distribution qui s'appelle Termux, qui utilise une version modifiée d'APT pour installer des trucs en tant qu'utilisateur.

  • [^] # Re: J'aimerais qu'on me considère en tant que tel

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal snap : de pire en pire.. Évalué à 6.

    Avoir à la fois des tomates et des pommes de terre avec la même plante, évidemment.

    Il y a un autre point commun entre les deux : un plant ne dure qu'une saison. Pour la tomate, c'est parce que c'est une plante annuelle : elle donne des fleurs, puis des fruits, puis finit par mourir. Pour la pomme de terre, c'est parce qu'on doit l'arracher pour récolter les tubercules.

    Donc quitte à avoir une plante qui ne fera qu'une saison, autant qu'elle donne à la fois les deux, non ?

  • # Ben oui mais en fait non

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Où il est question de données personnelles (bis). Évalué à 10. Dernière modification le 29 janvier 2024 à 13:54.

    Donc OK, je suis fautif, c'est de ma faute, j'aurai dû remplir ce formulaire moi-même, lire les petites lignes et les conditions générales, ne pas mettre la croix, etc.

    Ben non. Vu le texte que tu cites, La poste avait le droit de communiquer ta nouvelle adresse aux entreprises qui avaient déjà ton ancienne adresse. Or, si j'ai bien compris ton histoire, tu as été surpris d'être contacté par trois entreprises. Je suppose que tu ne les connaissais pas, sinon ça ne t'aurait pas surpris.

    Donc, ça ne laisse que deux possibilités :

    1. ils te connaissaient déjà avant ton changement d'adresse sans que tu le saches, auquel cas au départ, ils ont chopé des informations sur toi par un autre moyen et tu es en droit d'exiger qu'ils te l'expliquent ;
    2. ils ne te connaissaient pas avant ton changement d'adresse, auquel cas La Poste leur a fourgué tes coordonnées en parfaite illégalité.

    Soit dit en passant, ce service de communication de changement d'adresse par La Poste suisse m'intrigue au plus haut point. Je ne vois pas comment ça peut concrètement être mis en place sans recourir à des traitements plus que douteux. Je veux dire, comment La Poste saurait-elle quelles entreprises te connaissent déjà et devraient être mises au courant de ton changement d'adresse ? Le seul procédé que j'imagine consiste à tenir en permanence un registre complet de tout le courrier envoyé, en notant pour chaque pli l'expéditeur et le destinataire. Mais dans le genre traitement massif de données personnelles sans consentement, ça se pose là, quand même !

  • [^] # Re: Programmation fonctionnelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Is return the new goto ?. Évalué à 7.

    À noter que cela permet autre chose d'intéressant, si le concepteur du langage y a pensé : utiliser cette notion de valeur de retour au niveau, non pas seulement de la fonction, mais plus généralement du bloc de code. Vous savez, le bloc, une portion de code entre accolades par exemple. Dans les langages où c'est défini, ça sert entre autres pour la portée des variables, mais ça permet aussi de grouper des instructions et de définir les structures de contrôle comme travaillant sur des blocs.

    Bref, en clair, cette idée de valeur de retour peut permettre des trucs comme ça :

    n = 3
    printf("Il y a %d %s", n, if n <= 1 {
        "vélo"
    } else {
        "vélos"
    })
  • # Programmation fonctionnelle

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Is return the new goto ?. Évalué à 10.

    Autant que je sache, ça vient d'habitudes de langages de programmation fonctionnelle. J'ai en tête Caml par exemple. Si je me souviens bien, l'idée est qu'il n'est pas normal de faire quoi que ce soit qui retourne une valeur sans faire quelque chose de cette valeur : l'affecter à une variable par exemple.

    Du coup, dans la définition d'une fonction, on s'attend à ce qu'aucune ligne ne laisse de valeur implicitement jetée à la poubelle. Et il devient du coup plus ou moins naturel que, lorsqu'une ligne, une seule, la dernière, laisse une valeur, ce soit la valeur de retour de la fonction.

    On peut voir les choses autrement. Une fonction est comme l'objet du même type en mathématiques : quelque chose qui prend des valeurs et fournit une valeur. Or en maths, on écrit fort naturellement (ou pas) des choses comme : f: x ↦ x². Et certainement pas f: x ↦ return x².

  • [^] # Re: Broyé du Poitou

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Claire Mathieu et les algorithmes. Évalué à 7.

    Sans les ingrédients, j'ai bien peur que ce soit assez ambigu malheureusement.

  • # Pérennité des formats

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Archiver ses vidéos : retour d’expérience. Évalué à 8.

    la possibilité de lire des fichiers dans plusieurs années (je pense à des fichiers Publisher 2.0 que je ne suis plus parvenu à lire par la suite – et non : les versions ultérieures à Publisher 2.0 ne lisent pas ces fichiers.

    Ça, c'est un problème réservé aux utilisateurs de logiciels propriétaires. Ça peut éventuellement arriver avec du logiciel libre pour des usages de niche.

    Mais pour des trucs comme l'image, la vidéo et le son, dès que tu utilises des formats ouverts un minimum connus, tu peux être certain de pouvoir les relire… tant qu'on aura des ordinateurs et des logiciels.

    Avec des formats standardisés, tu as aussi une assez bonne garantie de pouvoir les relire plus tard.

  • [^] # Re: Pareil !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Où il est question de données personnelles. Évalué à 4. Dernière modification le 16 janvier 2024 à 13:50.

    À noter que le fait qu'il y ait une plainte qui aboutisse ne changerait strictement rien pour la suite : chaque cas d'abus nécessite une plainte pour être sanctionné.

    Je veux dire, si je suis une entreprise prête à abuser des données personnelles de gens, je sais que je cours un risque en le faisant. Le fait qu'il y ait un précédent juridique ou non ne change rien au risque en question, puisque la loi est écrite d'une façon qui ne laisse aucune ambiguïté : ce que je fais est illégal et, en cas de procès, sera sans aucun doute considéré comme tel.