🚲 Tanguy Ortolo a écrit 12091 commentaires

De toute façon lire des trucs écrits avec des lettres ce n'est pas intuitif, il faut expliquer avec des dessins colorés.

et j'ai mis mon /bind pour tester a 777

/bind ? Bonjour la violation de FHS…

Documente-toi. Ce n'est pas master, mais masters.

je pense que ça doit être le droit d’écriture

Ne te contente pas de penser, vérifie : lis tes logs !

Il faut que tu y configures deux zones asservies (slave) et que tu donnes à BIND le droit d'écrire dans le répertoire où elles seront stockées. Il ira ensuite demander tout seul au serveur primaire le contenu des zones et l'écrira dans les fichiers correspondants.

Comme je l'indiquais, il y a tout de même la possibilité d'acheter un modèle pris en charge par son système d'exploitation préféré. Par exemple, pour Debian, un NAS Qnap.

Bon, à ce point-là, je te conseille surtout d'acheter un bon livre sur BIND. Ou de suivre une documentation en ligne, peu importe, mais de toute façon, te documenter. Je ne pense pas que tu puisse arriver à quelque chose sans cela.

Tu as déjà vu des petites boîtes qui font de l'informatique ? Elles ont un serveur, qui héberge des trucs comme un dépôt de contrôle de version et un service de compilation. Elles ont des compétences informatiques, et n'ont pas vraiment intérêt à payer plus que ce qu'elles ont déjà pour faire ce qu'elles peuvent faire sur place.

Tu as déjà vu des petites boîtes qui font de la technologie de pointe ? Elles communiquent en interne sur des sujets qui relèvent du secret industriel et ne doivent surtout pas sortir de l'entreprise. Là c'est encore plus simple, elles ne peuvent tout simplement pas se permettre de déporter leurs services de communication.

Bref, peu importe que ce soit répandu ou pas, il y a toujours des cas, y compris professionnels, qui justifient l'auto-hébergement. Et comme, pour une raison que j'ignore, les besoins professionnels sont généralement des arguments plus percutants que ceux d'un amateur, autant en profiter.

Pour les exemples, il faut utilise :

• les noms de domaines example.com, example.net, example.org, example.edu et example ;
• les adresses IPv4 de la plage 192.0.2.0/24 ;
• les adresses IPv6 de la plage 2001:db8::/32.

Ainsi, on évitera les dommages collatéraux qui pourraient venir ennuyer les vrais utilisateurs des noms de domaines et adresses réelles utilisées à tort.

Tu n'as pas bien exposé ton problème : j'imagine que ce qui t'ennuie, c'est que tes modifications ne se propagent pas sur ton serveur secondaire.

Ce n'est pas étonnant, parce que rien n'indique à BIND sur ton serveur primaire, qu'il doit indiquer les changements au serveur secondaire. Ajoute un enregistrements NS pour ton serveur secondaire, comme ça :

1. il deviendra effectivement serveur secondaire, parce que là ce n'est pas le cas ;
2. BIND le détectera et lui indiquera chaque changement — mais n'oublie pas d'incrémenter le serial à chaque fois.

Pour prévenir d'éventuelles objections, la plupart des cartes mères ARM utilisent le même chargeur de démarrage Das U-Boot, qui fait aussi office de firmware. Cela unifie dans une moindre mesure le mécanisme de démarrage, quoique tous ces U-Boot soient généralement configurés chacun d'une façon particulière, ce qui fait qu'il faut toujours savoir, pour chaque modèle, où il s'attend à trouver le noyau et l'initrd.

Mais cela ne rend pas l'achitecture matérielle générique pour autant. La seule chose qui est exportée au noyau pour l'aider à savoir quels périphériques sont disponibles et comment leur causer, c'est un identifiant de machine. Il faut donc toujours du code spécifique pour chaque machine, codes qui sont souvent incompatibles entre eux, ce qui empêche de fournir un noyau générique. Si vous lancez un noyau arbitraire sur une carte mère ARM, vous n'obtiendrez qu'un kernel panic, probablement silencieux parce que le port série ne sera même pas utilisable pour l'afficher à ce moment-là.

Attention, si tu n'as jamais touché à des machines ARM, un petit rappel peut être bénéfique. ARM est une architecture, un jeu d'instructions de processeur comme x86, pas une plate-forme comme le PC.

Cela signifie que, contrairement au PC, il n'y a aucun mécanisme de généricité entre les différents modèles existants, en particulier aucune découverte de matériel. Concrètement, cela implique que, pour chaque nouveau modèle, il faut adapter le noyau Linux, ou, formulé autrement, un système d'exploitation, par exemple Debian, ne tourne pas « sur ARM » mais « sur une liste précise de 5 ou 6 modèles précis pour lesquels il a été spécifiquement adapté ».

Cela concerne exclusivement la procédure d'installation, le noyau et la procédure de démarrage. Les logiciels en espace utilisateur peuvent être génériques, puisqu'ils utilisent seulement le jeu d'instructions ARM, qui est commun et les appels systèmes au noyau, et ne vont pas parler directement aux périphériques — c'est le but d'un noyau, d'ailleurs.

Il y a donc trois cas :

• ta machine est effectivement prise en charge par ton système d'exploitation préféré, ce qui signifie surtout que tu l'as choisie pour cela ;
• ta machine nécessite un noyau spécifique, gentiment fourni par le contructeur qui a même fait intégrer ses modifications au tronc de Linux, ce qui veut dire que tu peux te même te le compiler toi-même et que tu ne risques pas trop de te retrouver sans rien dans quelques années ;
• ta machine nécessite un noyau spécifique mais le fabricant ne coopère pas du tout et fournit seulement son propre système d'exploitation qui ne te convient pas.

Je pense que systemd est un grand pas en avant dans la mise en oeuvre

Je ne vois pas ce que systemd a à voir là-dedans.

Déjà, ça ne concerne pas seulement les auto-entrepreneurs, mais aussi toutes les entreprises de taille suffisamment faible pour ne pas avoir besoin d'une ligne SDSL.

Et ensuite, l'auto-entrepreneur ou la petite entreprise aimeraient peut-être sous-traiter la mise en service et la maintenance tout en gardant leurs services chez eux ? C'est courant pour la téléphonie, pas de raison que ça ne le soit pas pour le courrier électronique et la messagerie instantanée par exemple. Auto-héberger n'implique pas de faire soi-même.

Notez que RoundCube peut utiliser une SQLite.

C'est un truc qui manque partout!

Pas partout : il est dans le VLC depuis belle lurette.

Tiens, bel exemple, mais en fait pas mal d'autres TLD font de même, quoiqu'ils y mettent en général seulement des informations sur leur nom de domaine.

Notez tout de même que RoundCube reste respectueux, et est tout à fait accessible sans JavaScript ou avec un navigateur en mode texte par exemple.

Explication de texte : deux jours après la sortie officielle de Firefox 7, sa version démarquée Iceweasel 7 est disponible pour Debian unstable et rétro-portée pour Debian stable.

Donc ce serait gentil de cesser de médire sur la lenteur hypothétique des développeurs Debian, surtout lorsqu'on ne s'est pas renseigné et qu'en réalité les développeurs en question sont au contraire extrêmement réactifs.

% apt-cache policy iceweasel
iceweasel:
  Installé : 6.0.2-1
  Candidat : 6.0.2-1
 Table de version :
     7.0-1 0
        500 http://ftp.fr.debian.org/debian/ sid/main amd64 Packages
     7.0-1~bpo60+1 0
        500 http://mozilla.debian.net/ squeeze-backports/iceweasel-release amd64 Packages
 *** 6.0.2-1 0
        990 http://ftp.fr.debian.org/debian/ wheezy/main amd64 Packages
        100 /var/lib/dpkg/status

Tu disais ?

Au fait, pour les examples tu as .example.com et .example. C'est normalisé et fait pour.

Je ne pense pas que ce soit son boulot. Un terminal de petite taille a tout intérêt à utiliser des logiciels natifs adaptés, eux-mêmes s'appuyant sur des protocoles standards.

Il y a les champs MX et SRV des DNS, tu peux nommer tes machines comme tu veux derrière.

Pour la réception de courrier et la messagerie instantanée, oui. Pour l'envoi de courrier, la consultation de boîtes aux lettres ou le Web, il n'y a rien de tel donc on est obligé de contourner ce manque en utilisant des noms dédiés.

Gné ? Comment veux-tu que j'appelle le site Web de l'entreprise Bidon ? web.bidon.example ? Le plus habituel, c'est quand même www.bidon.example…

doté d’une interface utilisateur proche d’un client de messagerie lourd

Correction : d'un client de messagerie natif. Parce qu'un client Web avec une telle interface, c'est généralement plus lourd que l'équivalent natif.