Et des mariés, ou plutôt, de ce que les mariés auront demandé au prêtre. Par défaut, pour le mariage d'un couple assez religieux, un prêtre fera une homélie destinée aux croyants, ou à ceux qui ont été éduqués avec une culture religieuse. Ça ne devrait pas être insultant pour les non croyants, mais ça ne devrait pas vraiment leur parler.
En revanche, si les mariés ont clairement indiqué que, parmi les invités, il y aura une forte proportion de non croyants, ou plus simplement de gens qui ne vont pas souvent à la messe, le prêtre pourra adapter son homélie. Il a déjà l'habitude de ce genre d'exercice, parce que c'est souvent nécessaire pour des cérémonies comme Noël ou les Rameaux, qui sont des occasions où se retrouvent pas mal de gens qui ne vont à peu près jamais à la messe.
J'ai vu des mariages où, par exemple, la famille du marié était protestante, ou la famille de la mariée agnostique. Dans ce genre de cas, la cérémonie est adaptée, avec par exemple des explications sur les étapes de la célébration et leur signification, et une homélie également adaptée pour s'adresser aux différentes sensibilités.
Ce n'est pas un problème avec ton reverse DNS, qui n'est certes pas personnalisé, et doit ressembler à quelque chose d'assez moche, comme 121-42-238-47.dyn-adsl.orange.fr, mais qui est parfaitement valide et, si ton FAI a bien fait son boulot, cohérent, c'est à dire que ce nom doit lui-même se résoudre en ton adresse IP.
Le problème donc, c'est que ton serveur de courrier s'annonce, avec la commande SMTP HELO ou EHLO, avec un nom qui ne correspond pas à ce reverse DNS. C'est cela que tu dois changer, et avec Postfix, cela se fait en réglant le paramètre myhostname dans le /etc/postfix/main.cf.
Si tu es en adresse IP dynamique, tu ne pourras pas mettre en place de service d'envoi de courrier autonome qui tienne la route, il te faudra passer par un relais quelconque, sans doute celui de ton FAI. Mais si c'est bien ton cas, je te conseillerais surtout de changer de FAI.
Hum, je ne pige pas trop ta phrase, enfin je la comprends mais elle me fait peur.
Le mariage est dans l'acte civil et dans cet acte civil tu t'engages sur nombre de points, points très similaires au mariage religieux au demeurant. Cet acte juridique est aussi un engagement fort.
Certes. Sauf que, pour qui se marie religieusement, cela est redondant avec l'engagement qu'il prend à l'Église. Considérant en plus le fait que, dans certains pays, le mariage religieux suffit et comprend un engagement civil intrinsèque, l'obligation de signer un contrat à la mairie peut être vu comme quelque chose qui n'est nécessaire que par contrainte légale, dans le sens où : entre nous, on n'a pas besoin de ça, on s'engage déjà à la même chose à l'église, mais la loi nous demande de le faire, alors on y va parce qu'il faut, sans râler pour autant.
Pourquoi ? Le mariage religieux, c'est du folklore certes, mais c'est aussi reconnaître à l'institution qu'est l'Église un certain droit / pouvoir sur le sujet. Y assister revient donc à reconnaître en partie cette légitimité et donc accepter les faits et gestes de la dite institution en général.
Ça me semble tordu. J'ai un avis sur la question, parce que je reconnais les mariages d'autres religions, donc pour moi, ce sont plutôt les mariés qui ont le droit d'intégrer leur mariage selon leur rite (ça découle de la liberté de culte), et l'Église qui a simplement le droit d'effectuer cette célébration (pareil). Il n'y a aucun pouvoir particulier, en ce sens que l'Église ne peut pas empêcher un mariage différent. Publier un message, oui, mais ça c'est la liberté d'expression, ce n'est pas l'exercice d'un quelconque pouvoir.
En allant à un mariage d'une autre religion, je ne pense pas, par ma présence, indiquer que j'accepte le pouvoir ou le message de l'institution correspondante. En revanche, cela indique certainement que j'accepte l'existence de cette religion et de cette institution, et l'importance qu'elle a pour les mariés.
Ce n'est pas refuser d'assister à un mariage autre que la sienne, c'est refuser la partie religieuse de la cérémonie. En France, le mariage civil est obligatoire pour le mariage religieux, donc tu peux assister au mariage sans prendre part à la partie religieuse.
C'est une bonne solution, mais il faut être conscient que ça peut être pour les mariés un pis-aller : Untel préfère ne pas aller à la cérémonie religieuse, du coup il vient seulement au mariage civil. Ce n'est pas forcément toujours le cas, mais pour certains, le mariage civil est une formalité administrative (la loi nous demande de signer un contrat pour pouvoir nous marier), tandis que le mariage est un engagement fort (nous nous donnons mutuellement pour époux et nous y engageons pour la vie).
En tout cas, je comprends mieux avec ces explications, et pour moi c'est maintenant une question d'attitude, c'est à dire qu'on peut :
répondre qu'on ne viendra pas à la messe parce qu'on est contre la religion ou l'Église, et demander où et quand à lieu le mariage civil, et donner l'impression d'être intolérant et passer pour un piètre ami ;
répondre qu'on est désolé, mais qu'on serait vraiment mal à l'aise dans une église pour telle raison, et proposer d'assister au mariage civil pour être tout de même témoin de cette union, et passer simplement pour un cas particulier (qui va en pratique rejoindre celui de ceux qui ont un empêchement matériel pour la cérémonie religieuse).
Quant au point Godwin, indépendamment du caractère extrême, je ne pense pas qu'on puisse judicieusement comparer un meeting politique à une messe de mariage. Un meeting politique, c'est par nature ouvertement revendicatif. Une cérémonie de mariage, ça n'a pas de volonté de revendication, c'est pour les mariés, le reste c'est de l'interprétation, plus ou moins pertinente, mais ce n'est en aucun cas le cœur de l'événement.
La question de la religion est très très personnelle et j'estime que c'est à chacun de juger de la situation selon ses convictions.
Certainement, mais des convictions qui amènent quelqu'un à refuser d'assister à un mariage d'une autre religion que la sienne, ça correspond assez bien au sens qu'on donne généralement à l'adjectif « sectaire ».
Note que la citation initiale est sans doute peu claire, je parlais aussi du cas où le marié est athée quand la mariée est catholique et que la famille de la mariée a tenté de forcer la main au marié d'aller faire la cérémonie religieuse. Ce qui est pour moi ahurissant.
En effet. C'est une question à régler en couple ça. Et ça ne dois pas être facile… Tiens, ça me fait penser qu'il y aurait une attitude semblable à refuser de participer à un mariage religieux parce qu'on est athée, qui serait de refuser de participer à un mariage civil parce qu'on est croyant et que les mariés ont décidé de ne pas faire de mariage religieux.
La religion en question serait contre des principes fondamentaux en terme d'égalité de tous, tu trouverais acceptable d'aller dans un tel lieu, surtout si tu es dans les personnes "sensibles" je pense notamment aux homosexuels ? Même s'ils te disent qu'ils t'accueillent à bras ouverts tout ça, les paroles et les faits peuvent rendre ce genre de situations très problématiques et gênants pour celui qui le vit.
Ça, c'est une bonne raison, mais je dois noter que c'est une raison totalement intérieure, j'entends pas là qu'il se sentirait mal à l'aise dans cet lieu, pas qu'il y serait mal accueilli. Parce qu'en pratique, qui entendra-t-il, dans ce lieu ? La famille ou les amis qu'il y rencontrera, et s'il se prend des remarques du style « Que fais-tu ici, toi qui es gay ? », c'est qu'il y a un problème, non pas tant avec l'Église, mais déjà avec la famille (et un problème chez ces connards, pas chez lui !). De quoi éviter toute réunion de famille, malheureusement.
Et puis le prêtre, qui ne le connaît probablement pas (et donc ne sait pas qu'il est gay, à moins qu'il soit venu équipé comme pour une Marche des fiertés, mais bon, ça, c'est chercher les ennuis, un mariage n'est vraiment pas le lieu pour des revendications, quelles qu'elles soient) et qui n'a aucune raison de faire une homélie évoquant le sujet de l'homosexualité (il est probable qu'elle parle d'amour, éventuellement qu'elle évoque explicitement l'hétérosexualité ou la procréation, mais ça ne devrait pas être un problème).
Enfin, à noter que « Je ne suis pas à l'aise dans une église pour les raisons que vous savez », c'est un peu différent de « Je ne veux pas venir parce que je ne suis pas d'accord avec votre religion ». Et nettement plus compréhensible. À la place des mariés, dans un cas pareil, je pense que je répondrais en l'invitant au mariage civil.
Ceci étant, quelqu'un qui place sa propre intolérance religieuse au-dessus de son amitié pour un couple n'est pas un véritable ami, et ne méritait déjà pas d'être invité. Ou alors, c'est un ami, mais qui a besoin d'aide parce qu'il est en train de se fourvoyer dans une voie radicale de sa religion, ou de son athéisme.
Comparaison Godwin.
Un juif serait invité à un meeting de néo-nazis, son refus d'y assister serait pour toi de l'intégrisme religieux ou justifié ?
Là, on est dans le point Godwin en effet. Mais je vois l'idée, ce serait justifié, mais ce cas est tout de même assez fictif et éloigné de ce dont il s'agit ici…
J'ai déjà connu cela dans la famille, mariage athée avec chrétien où tout le monde tentait de convaincre l'athée d'aller à l'église pour faire plaisir à l'autre pour la cérémonie (car en tant qu'athée tu comprends, tu t'en fous, n'est-ce pas ?).
Je viens de découvrir ce fil avec stupeur. Refuser d'assister à une cérémonie de mariage (ou à un enterrement…) parce qu'elle n'est pas de la même religion que soi, c'est ce qui s'appelle une attitude sectaire, qui donne une piète opinion de celui qui se comporte ainsi. Personnellement, catholique, je n'ai encore jamais été invité à un mariage protestant, juif ou musulman, mais si c'était le cas, eh bien, je viendrais sans problème. Comprenons-nous bien, ça ne voudrait pas dire que je soutiendrais la religion en question, mais simplement que je serais heureux d'être à côté des mariés en ce jour important pour eux, même si je ne suis pas d'accord avec eux en matière de religion. Je ne pourrais sans doute pas pour réellement participer à la cérémonie ou aux prières (quoique, s'agissant du protestantisme, la prière commune est plus facile qu'avec une religion plus éloignée), mais simplement y assister, ce qui est suffisant.
Refuse d'assister à un mariage religieux parce que ce n'est pas sa religion, c'est à rapprocher du refus de serrer la main des femmes par certains intégristes musulmans, une attitude antisociale, qui témoigne d'une profonde intolérance. De la part d'un ami ou membre de la famille, c'est en plus un manque de respect insultant pour les mariés.
Ceci étant, quelqu'un qui place sa propre intolérance religieuse au-dessus de son amitié pour un couple n'est pas un véritable ami, et ne méritait déjà pas d'être invité. Ou alors, c'est un ami, mais qui a besoin d'aide parce qu'il est en train de se fourvoyer dans une voie radicale de sa religion, ou de son athéisme.
Du point de vue nutritionnel, il s'agit de manger du gluten plutôt que de la viande comme source de protéines. Soit. Mais, vu qu'on a aussi besoin de glucides, pourquoi ne pas simplement se nourrir de pain, fait à partir d'une farine qui contient quelque chose comme 15% de gluten ? Est-ce insuffisant ?
Accessoirement, il faudrait vérifier si le gluten contient bien tous les acides aminés dont on a besoin, et vérifier également ce que contiennent les végétaux connus pour être riches en protéines, comme les légumineuses par exemple.
Si ces pistes sont assez larges pour pouvoir dépasser et que tout ce monde-là roule ou patine bien à droite, très bien. Actuellement, en France, quand tu as un piéton, un patineur ou un cycliste lent devant toi, tu es le plus souvent bon pour poireauter jusqu'à trouver un endroit où quitter la piste ou la bande cyclable pour le dépasser…
Eh bien, imaginons la même chose en voiture. Tu es sur un feu à déclenchement magnétique, sauf qu'il ne marche pas, pour une raison quelconque, il ne détecte pas ta voiture, et ça reste au rouge. Tu appelles la police pour qu'un agent vienne faire la circulation, puis tu attends sagement qu'il arrive, n'est-ce pas ?
Pas vraiment de risque de se faire rouler dessus, éventuellement de se faire percuter par derrière, mais c'est heureusement extrêmement rare, qui est le fait de criminels, au sens propre j'entends, parce qu'il s'agit d'utiliser un véhicule comme arme pour blesser ou tuer un autre usager, et si ça réussit, ça s'appelle un homicide volontaire (et si ça rate, c'est une tentative d'homicide, et ça vaut également de la prison ferme). Ça peut un peu se prévoir, parce qu'avant de faire ça, on l'entend arriver en faisant rugir son moteur ou en klaxonnant comme un malade, ce qui donne le temps de se planquer pour le laisser passer. De toute façon, l'espérance de vie de ce genre de criminel est plutôt courte sur les routes.
Ça m'est arrivé une seule fois, en quinze ans et cinquante mille kilomètres, et ce n'était pas si grave, c'était un chauffeur de taxi, bloqué derrière moi en attendant au feu rouge, sauf qu'à cause d'un bus qui bouchait sa vue, il n'avait justement pas vu le feu rouge. Il a klaxonné un peu, m'est rentré dedans par derrière, ce qui m'a plutôt choqué, mais j'ai pu me pousser pour le laisser griller son feu et se mettre tout seul dans la merde au milieu d'un flux de voitures arrivant par l'autre rue.
C'est sur que tu vas être vachement moins presse quand tu te seras prit un camion dans la face.
C'est pour ça que ces feux défectueux sont dangereux, et devraient être proscrits. En cas d'accident, il y a peut-être moyen que la responsabilité de la mairie soit engagée, pour avoir mis en place une infrastructure non conforme qui est la cause de l'accident.
Tu peut aussi mettre pied a terre et traverser au passage clouté.
Ça, c'est la bonne solution quand on n'est pas trop pressé et que ce n'est pas un trajet qu'on fait tous les jours, parce que ce genre d'interruption, à répétition c'est très, très pénible.
Non pas que ça soit idéal, mais bon, griller un feu quoi.
Griller un feu défectueux, qui ne passera jamais au vert, c'est presque un cas de force majeure.
Ça me rappelle une manifestation que j'aurais bien aimé organiser à Toulouse pour protester contre ces feux : il se serait agit, avec une vingtaine de cyclistes, d'aller chacun sur un feu à déclenchement magnétique, puis de… respecter le code de la route, donc d'attendre, attendre, attendre que ça passe au vert sachant que ça ne se produira jamais, bloquant ainsi la circulation jusqu'à ce que la police vienne faire la circulation (prenant le pas sur le feu défectueux, évidemment).
Ce genre de manifestation permettrait de se rendre compte à quel point les usagers sont prêts à inciter les autres à commettre un faute, parce que je m'attends à ce qu'au bout de cinq minutes, les automobilistes bloquées derrière commencent à klaxonner pour demander au cycliste de griller ledit feu.
Sinon, l'aérodynamique à fait pas mal progrès aussi, et à partir de certaines vitesse, ça compte bien plus que le poids. C'est logique, une fois lancé, sur du plat, le poids ne compte plus vraiment,
Presque plus du tout, en effet.
les principales résistances au mouvement viennent de la pénétration dans l'air et du contact avec la route.
Le contact avec la route, précisément. Une fois lancée, voilà la seule résistance qui dépend du poids. C'est dû au fait que le pneu dissipe de l'énergie en se déformant, selon sa texture, sa pression et… le poids qu'on met dessus. Plus on est lourd, plus les pneus se déforment.
Merci pour ces précisions, ça me déçoit un peu tout ça, parce que le problème du dépassement des cyclistes se pose surtout hors agglomération, et que cet amendement au code de la route a été conçu pour la ville… Bon, enfin, bref, c'est comme ça quoi.
Intéressant de noter que ça a été conçu comme en lien avec la possibilité pour les cyclistes de ne pas coller les files de stationnement, parce que :
on n'a pas attendu que ce soit écrit, s'agissant d'une question de survie : on ne roule pas en rasant les portières des véhicules garés, ce n'est pas une question de loi mais de bon sens ;
c'est sans lien réel, parce que pour dépasser un cycliste en ville, il faut laisser un mètre d'écart, donc même s'il roule tout au bord, c'est dans l'immense majorité des cas impossible sans sortir partiellement de sa voie.
Sauf que ça vient de changer. Il est maintenant permis de les franchir pour dépasser un cycliste justement. Cela a pour but de régler un problème qui se pose surtout hors agglomération : lorsqu'un cycliste roule sur une route assez longue qui a une telle ligne blanche continue, les automobilistes devraient s'accumuler derrière et attendre, des kilomètres s'il le faut.
Personnellement, ça me semble censé, du moment que les gens n'utilisent pas cette possibilité n'importe comment, et Dieu sait qu'il y a pas mal d'automobilistes qui, lorsqu'ils se retrouvent derrière un cycliste, ont une espèce d'injonction qui prend le pas sur tous les autres processus de raisonnement : faut dépasser, faut dépasser, peu importe comment, FAUT DÉPASSER ! Ça donne des tentatives débiles, genre :
dépassement à 40 km/h d'un cycliste qui roule à 35 km/h avec un feu rouge 20 mètres plus loin (ça ne sert à rien, et ça ne marche pas, l'automobiliste va se retrouver coincé au rouge dans la mauvaise file);
dépassement juste avant un virage, sans visibilité (ça a une chance sur deux de se terminer en pilant parce que quelqu'un arrive en face, et une chance sur dix de se terminer par une collision frontale) ;
dépassement alors que quelqu'un arrive en face, en se rabattant, eh bien, sur le cycliste, c'est vrai quoi, il gêne ce con (ça, c'est idéal pour maximiser le risque d'accident, et ça mérite un retrait de permis immédiat).
Qu'y a-t-il de difficile à comprendre là-dedans ? C'est heureusement assez rare, mais il y a quelques pistes cyclables qui n'ont vraiment pas d'entrée, ou pas de sortie. On peut parfois y entrer en passant pas un passage piéton, ou en s'arrêtant pour franchir un trottoir ou un muret, mais c'est vraiment au cas par cas. Par exemple, si cette piste est séparée de la chaussée par un muret ou un trottoir, et que la circulation est plutôt rapide sur la chaussée, il n'est pas raisonnablement possible de s'arrêter pour y monter.
ou une sortie dangereuse
Donc à la place tu te mets en danger en ne l’empruntant pas ?
Tout à fait oui. Ça s'appelle choisir entre la peste et la rhume des foins. Mon exemple, c'est la piste cyclable du pont de Sèvres : quand on a réussi à y entrer (son accès est assez difficile à trouver, mais c'est là un autre problème sans lien avec celui dont je parle), elle est très bien, isolée de la chaussée et tout… jusqu'à la fin du pont, où elle traverse successivement deux bretelles d'accès à des voies express. Les cyclistes ont la priorité, mais mieux vaut ne pas y compter, parce que les automobilistes s'engagent sur ces bretelles sans ralentir, à 50 km/h voire davantage, et ne pensent pas du tout à vérifier dans leur rétroviseur qu'il n'y a pas un piéton à laisser passer. Le feraient-ils qu'il ne pourraient probablement pas s'arrêter sans provoquer un carambolage avec les voitures qui arrivent à la même vitesse derrière.
Donc, dans un tel cas, oui, j'emprunte la chaussée, parce que si dangereux que ce soit, ça l'est bien moins que de prendre cette piste cyclable dont la sortie revient à peu près à essayer de traverser une autoroute à pied.
parce qu'on veut tourner à gauche…
Bah oui des fois pour tourner à gauche faut se rallonger ou bien descendre de son vélo pour emprunter un passage piéton et rejoindre la piste cyclable ensuite…
Qu'est-ce que ça veut dire, se rallonger ? Descendre de vélo, et puis quoi encore, je ne suis pas à vélo pour devenir piéton chaque fois que je veux tourner, merci bien. La façon normale de tourner à gauche, c'est de déboîter pour se placer dans la voie de gauche, tout simplement, et ça fait évidemment quitter la piste cyclable si elle est à droite.
Quand je vois certains routards faire chier les voitures parce qu’il y a trois bosses sur la piste cyclable obligatoire, tout ça pour ne pas perdre leur moyenne, je réalise que l’incivilité n’est pas l’apanage des automobilistes…
Dis-moi, quand il y a un nid-de-poule sur la route, tu ralentis pour pouvoir le franchir en passant dedans sans quitter ta voie, c'est bien ça ? En fait, en ville l'aménagement cyclable doit être d'une qualité au moins égale à celle de la chaussée, en particulier le revêtement. Si c'est négligé, les cyclistes ne l'emprunteront pas et passeront sur la chaussée, puisqu'elle est meilleure, c'est aussi simple que ça.
Oui, tout à fait. Je me suis même déjà fait insulter par un connard en scooter pour avoir osé traverser sur un passage piéton où il aurait préféré ne pas s'arrêter.
Tiens, j'ai eu un cas assez semblable. C'était sur une piste cyclable bien séparée de la chaussée, mais partagée avec les piétons (la belle idée !). Une grand-mère menait son petit-fils en poussette, marchant sagement à gauche : il est plus prudent de marcher à droite, mais j'avais largement la place de la dépasser par la droite, donc pas de problème. Sauf que voilà-t-il pas qu'elle se met à faire demi-tour sans regarder, poussette d'abord s'il vous plaît ! Du coup, je me retrouve avec la poussette à deux mètres devant mes roues, le temps de freiner assez brutalement pour m'arrêter, en dérapant copieusement, cette piste étant revêtue d'une espèce de truc un peu sablonneux (ça aussi, belle idée…). La grand-mère s'est parfaitement rendu compte de son erreur, du coup.
Parce que sinon les cyclistes s'accrocheraient au vitrine des magasins, donc pour détendre tout le monde, ces parkings à vélos ont été installés en pleine zone piétonne, ce qui est effectivement un non sens.
Ce n'est pas du tout un non-sens, il y a besoin de places de stationnement cyclable dans toutes les zones commerciales, et qu'une rue soit piétonne ne diminue pas du tout ce besoin ! Avoir un vélo dans une rue piétonne, ce n'est pas anormal, ce qui l'est, c'est d'y rouler vite. Et pour s'arrêter dans une boutique, il faut bien qu'ils puissent laisser leur vélo quelque part !
De toute façon, ce n'est pas compliqué, quand on s'arrête avec un vélo, s'il n'y a pas de parking prévu, on en improvise un n'importe comment, sur un poteau indicateur, sur une grille, sur une rambarde quelconque : de toute façon il faut pouvoir attacher son vélo, donc on fait avec ce qu'on trouve.
[^] # Re: Merci
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 3.
Et des mariés, ou plutôt, de ce que les mariés auront demandé au prêtre. Par défaut, pour le mariage d'un couple assez religieux, un prêtre fera une homélie destinée aux croyants, ou à ceux qui ont été éduqués avec une culture religieuse. Ça ne devrait pas être insultant pour les non croyants, mais ça ne devrait pas vraiment leur parler.
En revanche, si les mariés ont clairement indiqué que, parmi les invités, il y aura une forte proportion de non croyants, ou plus simplement de gens qui ne vont pas souvent à la messe, le prêtre pourra adapter son homélie. Il a déjà l'habitude de ce genre d'exercice, parce que c'est souvent nécessaire pour des cérémonies comme Noël ou les Rameaux, qui sont des occasions où se retrouvent pas mal de gens qui ne vont à peu près jamais à la messe.
J'ai vu des mariages où, par exemple, la famille du marié était protestante, ou la famille de la mariée agnostique. Dans ce genre de cas, la cérémonie est adaptée, avec par exemple des explications sur les étapes de la célébration et leur signification, et une homélie également adaptée pour s'adresser aux différentes sensibilités.
# Cohérence
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au message Enregistrement PTR. Évalué à 3.
Ce n'est pas un problème avec ton reverse DNS, qui n'est certes pas personnalisé, et doit ressembler à quelque chose d'assez moche, comme
121-42-238-47.dyn-adsl.orange.fr
, mais qui est parfaitement valide et, si ton FAI a bien fait son boulot, cohérent, c'est à dire que ce nom doit lui-même se résoudre en ton adresse IP.Le problème donc, c'est que ton serveur de courrier s'annonce, avec la commande SMTP
HELO
ouEHLO
, avec un nom qui ne correspond pas à ce reverse DNS. C'est cela que tu dois changer, et avec Postfix, cela se fait en réglant le paramètremyhostname
dans le/etc/postfix/main.cf
.Si tu es en adresse IP dynamique, tu ne pourras pas mettre en place de service d'envoi de courrier autonome qui tienne la route, il te faudra passer par un relais quelconque, sans doute celui de ton FAI. Mais si c'est bien ton cas, je te conseillerais surtout de changer de FAI.
[^] # Re: Merci
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 3.
Certes. Sauf que, pour qui se marie religieusement, cela est redondant avec l'engagement qu'il prend à l'Église. Considérant en plus le fait que, dans certains pays, le mariage religieux suffit et comprend un engagement civil intrinsèque, l'obligation de signer un contrat à la mairie peut être vu comme quelque chose qui n'est nécessaire que par contrainte légale, dans le sens où : entre nous, on n'a pas besoin de ça, on s'engage déjà à la même chose à l'église, mais la loi nous demande de le faire, alors on y va parce qu'il faut, sans râler pour autant.
Ça me semble tordu. J'ai un avis sur la question, parce que je reconnais les mariages d'autres religions, donc pour moi, ce sont plutôt les mariés qui ont le droit d'intégrer leur mariage selon leur rite (ça découle de la liberté de culte), et l'Église qui a simplement le droit d'effectuer cette célébration (pareil). Il n'y a aucun pouvoir particulier, en ce sens que l'Église ne peut pas empêcher un mariage différent. Publier un message, oui, mais ça c'est la liberté d'expression, ce n'est pas l'exercice d'un quelconque pouvoir.
En allant à un mariage d'une autre religion, je ne pense pas, par ma présence, indiquer que j'accepte le pouvoir ou le message de l'institution correspondante. En revanche, cela indique certainement que j'accepte l'existence de cette religion et de cette institution, et l'importance qu'elle a pour les mariés.
[^] # Re: Merci
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 2.
C'est une bonne solution, mais il faut être conscient que ça peut être pour les mariés un pis-aller : Untel préfère ne pas aller à la cérémonie religieuse, du coup il vient seulement au mariage civil. Ce n'est pas forcément toujours le cas, mais pour certains, le mariage civil est une formalité administrative (la loi nous demande de signer un contrat pour pouvoir nous marier), tandis que le mariage est un engagement fort (nous nous donnons mutuellement pour époux et nous y engageons pour la vie).
En tout cas, je comprends mieux avec ces explications, et pour moi c'est maintenant une question d'attitude, c'est à dire qu'on peut :
Quant au point Godwin, indépendamment du caractère extrême, je ne pense pas qu'on puisse judicieusement comparer un meeting politique à une messe de mariage. Un meeting politique, c'est par nature ouvertement revendicatif. Une cérémonie de mariage, ça n'a pas de volonté de revendication, c'est pour les mariés, le reste c'est de l'interprétation, plus ou moins pertinente, mais ce n'est en aucun cas le cœur de l'événement.
[^] # Re: Merci
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 1.
Certainement, mais des convictions qui amènent quelqu'un à refuser d'assister à un mariage d'une autre religion que la sienne, ça correspond assez bien au sens qu'on donne généralement à l'adjectif « sectaire ».
En effet. C'est une question à régler en couple ça. Et ça ne dois pas être facile… Tiens, ça me fait penser qu'il y aurait une attitude semblable à refuser de participer à un mariage religieux parce qu'on est athée, qui serait de refuser de participer à un mariage civil parce qu'on est croyant et que les mariés ont décidé de ne pas faire de mariage religieux.
Ça, c'est une bonne raison, mais je dois noter que c'est une raison totalement intérieure, j'entends pas là qu'il se sentirait mal à l'aise dans cet lieu, pas qu'il y serait mal accueilli. Parce qu'en pratique, qui entendra-t-il, dans ce lieu ? La famille ou les amis qu'il y rencontrera, et s'il se prend des remarques du style « Que fais-tu ici, toi qui es gay ? », c'est qu'il y a un problème, non pas tant avec l'Église, mais déjà avec la famille (et un problème chez ces connards, pas chez lui !). De quoi éviter toute réunion de famille, malheureusement.
Et puis le prêtre, qui ne le connaît probablement pas (et donc ne sait pas qu'il est gay, à moins qu'il soit venu équipé comme pour une Marche des fiertés, mais bon, ça, c'est chercher les ennuis, un mariage n'est vraiment pas le lieu pour des revendications, quelles qu'elles soient) et qui n'a aucune raison de faire une homélie évoquant le sujet de l'homosexualité (il est probable qu'elle parle d'amour, éventuellement qu'elle évoque explicitement l'hétérosexualité ou la procréation, mais ça ne devrait pas être un problème).
Enfin, à noter que « Je ne suis pas à l'aise dans une église pour les raisons que vous savez », c'est un peu différent de « Je ne veux pas venir parce que je ne suis pas d'accord avec votre religion ». Et nettement plus compréhensible. À la place des mariés, dans un cas pareil, je pense que je répondrais en l'invitant au mariage civil.
Là, on est dans le point Godwin en effet. Mais je vois l'idée, ce serait justifié, mais ce cas est tout de même assez fictif et éloigné de ce dont il s'agit ici…
[^] # Re: Merci
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 2.
Je viens de découvrir ce fil avec stupeur. Refuser d'assister à une cérémonie de mariage (ou à un enterrement…) parce qu'elle n'est pas de la même religion que soi, c'est ce qui s'appelle une attitude sectaire, qui donne une piète opinion de celui qui se comporte ainsi. Personnellement, catholique, je n'ai encore jamais été invité à un mariage protestant, juif ou musulman, mais si c'était le cas, eh bien, je viendrais sans problème. Comprenons-nous bien, ça ne voudrait pas dire que je soutiendrais la religion en question, mais simplement que je serais heureux d'être à côté des mariés en ce jour important pour eux, même si je ne suis pas d'accord avec eux en matière de religion. Je ne pourrais sans doute pas pour réellement participer à la cérémonie ou aux prières (quoique, s'agissant du protestantisme, la prière commune est plus facile qu'avec une religion plus éloignée), mais simplement y assister, ce qui est suffisant.
Refuse d'assister à un mariage religieux parce que ce n'est pas sa religion, c'est à rapprocher du refus de serrer la main des femmes par certains intégristes musulmans, une attitude antisociale, qui témoigne d'une profonde intolérance. De la part d'un ami ou membre de la famille, c'est en plus un manque de respect insultant pour les mariés.
Ceci étant, quelqu'un qui place sa propre intolérance religieuse au-dessus de son amitié pour un couple n'est pas un véritable ami, et ne méritait déjà pas d'être invité. Ou alors, c'est un ami, mais qui a besoin d'aide parce qu'il est en train de se fourvoyer dans une voie radicale de sa religion, ou de son athéisme.
[^] # Re: Pain
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 5.
Ça a du sens, en revanche j'ai du mal à prendre comme argent comptant un article qui commence par :
… dans la mesure où les protéines sont constituées de chaînes d'acides aminés. Bon, je suppose que ce qu'ils ont voulu dire, c'est plutôt :
# Pain
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal #WeMakeSeitan. Évalué à 5.
Du point de vue nutritionnel, il s'agit de manger du gluten plutôt que de la viande comme source de protéines. Soit. Mais, vu qu'on a aussi besoin de glucides, pourquoi ne pas simplement se nourrir de pain, fait à partir d'une farine qui contient quelque chose comme 15% de gluten ? Est-ce insuffisant ?
Accessoirement, il faudrait vérifier si le gluten contient bien tous les acides aminés dont on a besoin, et vérifier également ce que contiennent les végétaux connus pour être riches en protéines, comme les légumineuses par exemple.
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 3.
Si ces pistes sont assez larges pour pouvoir dépasser et que tout ce monde-là roule ou patine bien à droite, très bien. Actuellement, en France, quand tu as un piéton, un patineur ou un cycliste lent devant toi, tu es le plus souvent bon pour poireauter jusqu'à trouver un endroit où quitter la piste ou la bande cyclable pour le dépasser…
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 3.
Non mais sérieusement, « le feu ne fonctionne pas », c'est plut une bonne excuse pour griller prudemment un feu, non ?
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 4.
Eh bien, imaginons la même chose en voiture. Tu es sur un feu à déclenchement magnétique, sauf qu'il ne marche pas, pour une raison quelconque, il ne détecte pas ta voiture, et ça reste au rouge. Tu appelles la police pour qu'un agent vienne faire la circulation, puis tu attends sagement qu'il arrive, n'est-ce pas ?
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 3.
Il faut les signaler aux mairies, ils sont censés mettre des boutons poussoirs pour les cyclistes sur les mâts de ces feux.
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 2. Dernière modification le 25 avril 2016 à 10:34.
Pas vraiment de risque de se faire rouler dessus, éventuellement de se faire percuter par derrière, mais c'est heureusement extrêmement rare, qui est le fait de criminels, au sens propre j'entends, parce qu'il s'agit d'utiliser un véhicule comme arme pour blesser ou tuer un autre usager, et si ça réussit, ça s'appelle un homicide volontaire (et si ça rate, c'est une tentative d'homicide, et ça vaut également de la prison ferme). Ça peut un peu se prévoir, parce qu'avant de faire ça, on l'entend arriver en faisant rugir son moteur ou en klaxonnant comme un malade, ce qui donne le temps de se planquer pour le laisser passer. De toute façon, l'espérance de vie de ce genre de criminel est plutôt courte sur les routes.
Ça m'est arrivé une seule fois, en quinze ans et cinquante mille kilomètres, et ce n'était pas si grave, c'était un chauffeur de taxi, bloqué derrière moi en attendant au feu rouge, sauf qu'à cause d'un bus qui bouchait sa vue, il n'avait justement pas vu le feu rouge. Il a klaxonné un peu, m'est rentré dedans par derrière, ce qui m'a plutôt choqué, mais j'ai pu me pousser pour le laisser griller son feu et se mettre tout seul dans la merde au milieu d'un flux de voitures arrivant par l'autre rue.
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 2.
C'est pour ça que ces feux défectueux sont dangereux, et devraient être proscrits. En cas d'accident, il y a peut-être moyen que la responsabilité de la mairie soit engagée, pour avoir mis en place une infrastructure non conforme qui est la cause de l'accident.
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 7. Dernière modification le 21 avril 2016 à 11:12.
Ça, c'est la bonne solution quand on n'est pas trop pressé et que ce n'est pas un trajet qu'on fait tous les jours, parce que ce genre d'interruption, à répétition c'est très, très pénible.
Griller un feu défectueux, qui ne passera jamais au vert, c'est presque un cas de force majeure.
Ça me rappelle une manifestation que j'aurais bien aimé organiser à Toulouse pour protester contre ces feux : il se serait agit, avec une vingtaine de cyclistes, d'aller chacun sur un feu à déclenchement magnétique, puis de… respecter le code de la route, donc d'attendre, attendre, attendre que ça passe au vert sachant que ça ne se produira jamais, bloquant ainsi la circulation jusqu'à ce que la police vienne faire la circulation (prenant le pas sur le feu défectueux, évidemment).
Ce genre de manifestation permettrait de se rendre compte à quel point les usagers sont prêts à inciter les autres à commettre un faute, parce que je m'attends à ce qu'au bout de cinq minutes, les automobilistes bloquées derrière commencent à klaxonner pour demander au cycliste de griller ledit feu.
[^] # Re: Chiffrement dans Ext4
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 4.5. Évalué à 3.
Je n'avais pas fait attention. Je dois dire que c'est passé carrément inaperçu, mais si ce n'est pas encore documenté, ce n'est pas étonnant.
# Chiffrement dans Ext4
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie du noyau Linux 4.5. Évalué à 6.
Il y a des fonctionnalités de chiffrement dans Ext4‽
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 4.
Presque plus du tout, en effet.
Le contact avec la route, précisément. Une fois lancée, voilà la seule résistance qui dépend du poids. C'est dû au fait que le pneu dissipe de l'énergie en se déformant, selon sa texture, sa pression et… le poids qu'on met dessus. Plus on est lourd, plus les pneus se déforment.
[^] # Re: franchissement de ligne blanche
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 5.
Merci pour ces précisions, ça me déçoit un peu tout ça, parce que le problème du dépassement des cyclistes se pose surtout hors agglomération, et que cet amendement au code de la route a été conçu pour la ville… Bon, enfin, bref, c'est comme ça quoi.
Intéressant de noter que ça a été conçu comme en lien avec la possibilité pour les cyclistes de ne pas coller les files de stationnement, parce que :
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 6.
Sauf que ça vient de changer. Il est maintenant permis de les franchir pour dépasser un cycliste justement. Cela a pour but de régler un problème qui se pose surtout hors agglomération : lorsqu'un cycliste roule sur une route assez longue qui a une telle ligne blanche continue, les automobilistes devraient s'accumuler derrière et attendre, des kilomètres s'il le faut.
Personnellement, ça me semble censé, du moment que les gens n'utilisent pas cette possibilité n'importe comment, et Dieu sait qu'il y a pas mal d'automobilistes qui, lorsqu'ils se retrouvent derrière un cycliste, ont une espèce d'injonction qui prend le pas sur tous les autres processus de raisonnement : faut dépasser, faut dépasser, peu importe comment, FAUT DÉPASSER ! Ça donne des tentatives débiles, genre :
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 3.
Je ne sais pas où tu habites, mais à Paris en tout cas, les pistes cyclables obligatoires sont très rares, la plupart étant facultatives, cf. http://blog.velib.paris.fr/blog/2010/04/09/emprunter-les-amenagements-cyclables-une-obligation-ou-une-possibilite-offerte-aux-cyclistes/ .
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 4.
Qu'y a-t-il de difficile à comprendre là-dedans ? C'est heureusement assez rare, mais il y a quelques pistes cyclables qui n'ont vraiment pas d'entrée, ou pas de sortie. On peut parfois y entrer en passant pas un passage piéton, ou en s'arrêtant pour franchir un trottoir ou un muret, mais c'est vraiment au cas par cas. Par exemple, si cette piste est séparée de la chaussée par un muret ou un trottoir, et que la circulation est plutôt rapide sur la chaussée, il n'est pas raisonnablement possible de s'arrêter pour y monter.
Tout à fait oui. Ça s'appelle choisir entre la peste et la rhume des foins. Mon exemple, c'est la piste cyclable du pont de Sèvres : quand on a réussi à y entrer (son accès est assez difficile à trouver, mais c'est là un autre problème sans lien avec celui dont je parle), elle est très bien, isolée de la chaussée et tout… jusqu'à la fin du pont, où elle traverse successivement deux bretelles d'accès à des voies express. Les cyclistes ont la priorité, mais mieux vaut ne pas y compter, parce que les automobilistes s'engagent sur ces bretelles sans ralentir, à 50 km/h voire davantage, et ne pensent pas du tout à vérifier dans leur rétroviseur qu'il n'y a pas un piéton à laisser passer. Le feraient-ils qu'il ne pourraient probablement pas s'arrêter sans provoquer un carambolage avec les voitures qui arrivent à la même vitesse derrière.
Donc, dans un tel cas, oui, j'emprunte la chaussée, parce que si dangereux que ce soit, ça l'est bien moins que de prendre cette piste cyclable dont la sortie revient à peu près à essayer de traverser une autoroute à pied.
Qu'est-ce que ça veut dire, se rallonger ? Descendre de vélo, et puis quoi encore, je ne suis pas à vélo pour devenir piéton chaque fois que je veux tourner, merci bien. La façon normale de tourner à gauche, c'est de déboîter pour se placer dans la voie de gauche, tout simplement, et ça fait évidemment quitter la piste cyclable si elle est à droite.
Dis-moi, quand il y a un nid-de-poule sur la route, tu ralentis pour pouvoir le franchir en passant dedans sans quitter ta voie, c'est bien ça ? En fait, en ville l'aménagement cyclable doit être d'une qualité au moins égale à celle de la chaussée, en particulier le revêtement. Si c'est négligé, les cyclistes ne l'emprunteront pas et passeront sur la chaussée, puisqu'elle est meilleure, c'est aussi simple que ça.
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 6. Dernière modification le 19 avril 2016 à 18:10.
Oui, tout à fait. Je me suis même déjà fait insulter par un connard en scooter pour avoir osé traverser sur un passage piéton où il aurait préféré ne pas s'arrêter.
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 4. Dernière modification le 19 avril 2016 à 18:11.
Tiens, j'ai eu un cas assez semblable. C'était sur une piste cyclable bien séparée de la chaussée, mais partagée avec les piétons (la belle idée !). Une grand-mère menait son petit-fils en poussette, marchant sagement à gauche : il est plus prudent de marcher à droite, mais j'avais largement la place de la dépasser par la droite, donc pas de problème. Sauf que voilà-t-il pas qu'elle se met à faire demi-tour sans regarder, poussette d'abord s'il vous plaît ! Du coup, je me retrouve avec la poussette à deux mètres devant mes roues, le temps de freiner assez brutalement pour m'arrêter, en dérapant copieusement, cette piste étant revêtue d'une espèce de truc un peu sablonneux (ça aussi, belle idée…). La grand-mère s'est parfaitement rendu compte de son erreur, du coup.
[^] # Re: Bonus écologique, et puis quoi encore ?
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . En réponse au journal Moto journal: Le nucléaire passera-t-il ?. Évalué à 4.
Ce n'est pas du tout un non-sens, il y a besoin de places de stationnement cyclable dans toutes les zones commerciales, et qu'une rue soit piétonne ne diminue pas du tout ce besoin ! Avoir un vélo dans une rue piétonne, ce n'est pas anormal, ce qui l'est, c'est d'y rouler vite. Et pour s'arrêter dans une boutique, il faut bien qu'ils puissent laisser leur vélo quelque part !
De toute façon, ce n'est pas compliqué, quand on s'arrête avec un vélo, s'il n'y a pas de parking prévu, on en improvise un n'importe comment, sur un poteau indicateur, sur une grille, sur une rambarde quelconque : de toute façon il faut pouvoir attacher son vélo, donc on fait avec ce qu'on trouve.